Malgré des objectifs ambitieux pour protéger la biodiversité, les arbitrages récents de l’exécutif continuent de favoriser les intérêts économiques de court terme, au détriment des écosystèmes. La biodiversité – c’est son malheur – est difficilement mesurable, tant ses indicateurs sont variés. Effectifs d’espèces, état des habitats, usage des sols, diffusion de produits chimiques… Aucune statistique ne peut résumer l’évolution des écosystèmes et des pressions que leur infligent les activités humaines. Mais dans leur grande majorité, les indicateurs nationaux affichent un déclin. Les habitats d’intérêt pour la biodiversité sont à 80% en mauvais état . Or, Emmanuel Macron lui-même disait en février 2020 à Chamonix, que la biodiversité est indispensable « pour notre propre survie (…), pour notre alimentation, notre capacité à vivre, notre capacité à nous habiller, à nous réchauffer ».
Bla-bla-bla. Comme d’habitude. Le premier mandat du président a été marqué par une succession de promesses non tenues. Et son second quinquennat n’est pas plus fameux. A l’instar des questions climatiques, l’exécutif porte un discours ambitieux sur la biodiversité. D’abord, au niveau international.