La guerre, ce n’est bon ni pour vous - ni pour l’économie. Biden vante les prétendus bienfaits de « l’Arsenal de la démocratie ». Joe Biden veut vous faire croire que dépenser de l’argent pour des armes c’est bon pour l’économie. Ce vieux mythe éculé, régulièrement repris par les dirigeants politiques des deux partis, pourrait contribuer à créer une économie encore plus militarisée, susceptible de menacer la paix et la prospérité de notre pays pour les décennies à venir. Tout gain à court terme lié à l’augmentation des dépenses d’armement sera plus que largement contré par les dommages à long terme causés par le manque d’intérêt pour les nouvelles industries et innovations, tout en siphonnant des fonds indispensables pour répondre à d’autres priorités nationales urgentes. Le discours promotionnel de l’administration Biden quant aux prétendus avantages des dépenses militaires a commencé véritablement en octobre dernier, lorsque le président a prononcé dans le bureau ovale, ce qui est inhabituel, un discours visant à défendre une allocation d’urgence de 106 milliards de dollars incluant des dizaines de milliards de dollars d’armement pour l’Ukraine, Israël et Taïwan. Les Républicains MAGA du Congrès empêchaient la mise en œuvre du financement et la Maison Blanche cherchait un nouvel argument pour les convaincre. Le président et ses conseillers ont opté pour une réponse qui aurait tout aussi bien pu sortir de la bouche de Donald Trump : l’emploi, l’emploi, l’emploi.
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Politique
Il faut avoir quelques repères de ce qui se passe dans les partis qui seuls peuvent mettre en application le changement de société auquel nous croyons.
Les actuels "grands"......mais aussi ceux qui se fondent et qui seront peut-être les grands de demain......
S’il y a un demain ?
Mais la politique ce n’est pas que les partis qui la font. Des individus non encartés qui partagent leur réflexion permettent de trouver une cohérence.
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La guerre sert-elle l’économie ?
14 mars, par JMT -
Extradition de Julian Assange : que dit le droit ?
12 mars, par JMTLa justice américaine se refuse à garantir auprès des juges britanniques qu’Assange ne sera pas exécuté s’il est extradé. La loi britannique interdit l’extradition vers un pays susceptible d’appliquer la peine capitale. Les 20 et 21 février, alors que près de 1000 partisans de Julian Assange étaient rassemblés devant le palais de justice de Londres, un panel de deux juges de la Haute Cour de justice a présidé une "audience d’autorisation". Les avocats de Julian Assange ont demandé aux juges de les autoriser à faire appel de l’arrêté d’extradition du ministre de l’intérieur et à soulever les questions que le juge du tribunal de district avait rejetées sans examen approfondi. Le panel de la Haute Cour, composé de Dame Victoria Sharp et du juge Jeremy Johnson, redoutait que Assange ne soit exécuté s’il était extradé vers les États-Unis, une peine proscrite au Royaume-Uni. Même si Assange risque une peine de 175 ans de prison pour les charges retenues dans l’acte d’accusation, rien n’empêche les États-Unis d’ajouter des infractions supplémentaires qui entraîneraient la peine de mort. Assange est accusé de 17 infractions présumées à la Loi sur l’espionnage (Espionage Act), fondées sur l’obtention, la réception, la possession et la publication d’informations relatives à la défense nationale.
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Deux textes pour la Journée Internationale des Droits des Femmes
7 mars, par JMTAdriana Bertran Anía, championne de poésie slam, connue pour ses poèmes féministes et politiques en direct, publie son dernier ouvrage intitulé "Let’s talk money" (Parlons argent). Elle y aborde le thème des soins non rémunérés prodigués par les femmes dans nos familles et pose la question suivant : à quel prix ? Dans un monde qui a été conçu par les hommes pour les hommes, les femmes ne sont souvent ni entendues, ni reconnues, et de plus elles ne sont pas appréciées à leur juste valeur, alors qu’elles apportent une contribution considérable à la société.
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Pour tuer à Gaza, Israël se sert des armes et de la faim
5 mars, par JMTAlors que le bilan officiel du génocide israélien à Gaza approche les 30000 morts et que des centaines de milliers de gens sont à la veille de mourir de faim, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévient que Gaza n’est plus un lieu ou on peut vivre, mais est devenu une « zone de mort ». Lors d’une conférence de presse tenue à Genève mercredi, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré aux journalistes que la situation ne ferait qu’empirer, car Israël continue d’empêcher l’aide humanitaire d’entrer dans la région et poursuit ses attaques contre Rafah, là où la majorité de la population a été déplacée de force après des mois de raids israéliens qui ont commencé dans le nord de la région. « Gaza est devenue une zone de mort », a déclaré Tedros. « Une grande partie du territoire a été détruite. Plus de 29000 personnes sont mortes, beaucoup d’autres sont portées disparues, présumées mortes, et beaucoup, beaucoup d’autres sont blessées ». Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont tué pas moins de 12300 enfants palestiniens à ce jour. Plus de 7000 personnes sont portées disparues sous les décombres, tandis que, selon les décomptes officiels, 70000 personnes ont été blessées.
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La catastrophe annoncée des usines d’élevage
2 mars, par JMTLa population animale des fermes industrielles américaines a doublé en 20 ans.« Ce système alimentaire non pérenne [...] doit être réformé avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré un avocat. De nouvelles données issues du recensement agricole 2022 du ministère américain de l’agriculture (USDA) montrent que 1,7 milliard d’animaux sont actuellement élevés chaque année dans des fermes industrielles aux États-Unis, soit une augmentation de 6% par rapport à 2016 et de près de 50% par rapport à il y a 20 ans. « Les fermes industrielles les plus importantes, celles qui sont néfastes pour les agriculteurs, l’environnement et la santé publique, sont de plus en plus nombreuses », a déclaré Anne Schechinger, directrice du Midwest pour l’Environmental Working Group (EWG), dans un communiqué. « Les nouvelles données de l’USDA montrent que si on ne change pas de politique, les fermes industrielles continueront à s’agrandir, causant des ravages pour la santé publique, l’environnement et le climat ».
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Guerres à distance et populations jetables
29 février, par JMTFaire la guerre pour toujours, c’est ne jamais avoir à demander pardon. En temps de guerre, les gens meurent pour des raisons absurdes ou souvent sans aucune raison. Ils meurent d’un accident de naissance, de la malchance d’être nés au mauvais endroit - Cambodge ou Gaza, Afghanistan ou Ukraine - au mauvais moment. Ils meurent par hasard, parce qu’ils ont choisi de se réfugier à l’abri, alors qu’ils auraient dû le faire à l’extérieur ou parce qu’ils se sont aventurés dans une tornade infernale de destruction alors qu’ils auraient dû rester sur place. Ils meurent de la manière la plus atroce qui soit : abattus dans la rue, anéantis par l’artillerie, éventrés lors de frappes aériennes. Leurs corps sont déchiquetés, brûlés ou pulvérisés par des armes conçues pour les détruire. Leur mort est mise sur le compte de la malchance, de l’erreur ou de contraintes militaires. Depuis septembre 2001, les États-Unis mènent leur « guerre contre le terrorisme », ce que l’on appelle aujourd’hui « guerres perpétuelles ». Ils sont intervenus en Somalie presque tout au long de cette période.
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Aux Etats Unis, l’esclavage se conjugue au présent
27 février, par JMTUne nouvelle enquête de grande envergure a révélé que le travail forcé dans les prisons alimente les chaînes d’approvisionnement d’un large éventail d’entreprises agroalimentaires, allant des petites marques locales et des restaurants aux grands conglomérats tels que Tyson, Coca-Cola et Kroger. L’enquête de l’Associated Press qui a duré deux ans et a été publiée lundi (29 janvier 2024), révèle que le recours généralisé à la maltraitance des travailleurs carcéraux est devenu une industrie pesant plusieurs milliards de dollars, grâce à des partenariats entre les prisons, les entreprises et les législateurs. Alors que les prisonniers, souvent contraints de travailler, ne gagnent que quelques centimes, voire rien du tout, tout en subissant des violences physiques et psychologiques, les États, les prisons et les entreprises engrangent des dizaines de millions de dollars de bénéfices. Les journalistes ont passé au crible les demandes d’informations publiques dans les 50 États et ont suivi près de 200 millions de dollars de marchandises et de bétail, de la récolte à la vente, au cours des six dernières années, en suivant parfois au sens propre du terme les camionnettes depuis les chantiers où travaillent les prisonniers jusqu’au lieu de livraison des marchandises.
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De l’économie ploutocratique à l’économie démocratique
20 février, par JMTLa captation de la richesse est une pathologie inhérente au capitalisme contemporain et se définit par les processus culturels et politiques par lesquels les riches s’établissent comme classe dominante. La théoricienne sociale Marjorie Kelly qualifie ce phénomène de ’’Wealth supremacy " (suprématie de la richesse) qui est aussi le titre de son dernier livre.Mais comme elle le souligne dans cette interview exclusive pour Truthout, cette suprématie, qui a institutionnalisé la cupidité, définit un système qui est non seulement biaisé mais aussi truqué au détriment de la grande majorité de la population et qui est donc préjudiciable à l’économie, aux citoyens et à la planète. Elle soutient qu’un mouvement visant à bâtir une économie démocratique est notre seule issue. Marjorie Kelly est membre émérite du Democracy Collaborative. En plus de "Wealth Supremacy : How the Extractive Howard Economy and the Biased Rules of Capitalism Drive Today’s Crises" (2023) (La suprématie de la richesse : comment une économie de captation des richesses et les règles biaisées du capitalisme conduisent aux crises actuelles), elle est l’autrice de "The Making of a Democratic Economy : Building Prosperity for the Many, Not Just the Few " (La création d’une économie démocratique : construire la prospérité pour le plus grand nombre et non pour quelques-uns) (co-écrit avec Ted ; 2019).
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Défaite du Centre Libéral au Parlement Européen ?
17 février, par JMTLes centristes européens prétendent souvent défendre les valeurs libérales contre les menaces populistes. Pourtant, à l’approche des élections européennes de juin, les libéraux adoptent les discours de l’extrême droite sur tous les sujets, depuis le climat jusqu’à l’immigration, et cela ne leur permet pas d’améliorer leurs faibles scores dans les sondages. Avant même les élections européennes de juin prochain, l’Union européenne a perdu son centre. Il semble que le bloc ne puisse plus compter sur le groupe politique libéral de l’UE, connu sous le nom de Renew, comme étant le fléau de la balance. L’exemple le plus récent est incarné par le président français Emmanuel Macron. Il avait promis de battre l’extrême droite, et on le retrouve faisant passer une loi sur l’immigration en s’appuyant sur les voix du Rassemblement national. Que ce soit en raison de ses politiques néolibérales, de sa rhétorique qui est désormais mâtinée de propagande d’extrême droite, ou d’une complicité pure et simple, Macron a ouvert la voie à Marine Le Pen pour lui succéder en tant que présidente.
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Serait-ce le début de la fin du gaz de fracturation ?
13 février, par JMTSous la pression des défenseurs du climat, Joe Biden appuie sur le bouton "Pause" concernant les nouvelles exportations de gaz. Cette décision est une victoire pour le climat et les communautés de la Côte du Golfe du Mexique, mais les militants préviennent toutefois qu’on peut facilement revenir sur une "pause". Après avoir subi la pression croissante des défenseurs du climat et des communautés locales de la côte du Golfe du Mexique, l’administration Biden a annoncé vendredi une pause dans les nouvelles autorisations de projets de terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), que les environnementalistes qualifient de « bombes climatiques » susceptibles de perpétuer la pollution mondiale due aux combustibles fossiles pour plusieurs dizaines d’années.. « L’annonce de Biden montre deux choses. D’une part, les marches, les pétitions et l’organisation militante des communautés locales, des jeunes et de leurs alliés fonctionnent », a déclaré Collin Rees, directeur du programme américain d’Oil Change International, dans un communiqué. « Et deuxièmement, Biden craint que son hypocrisie climatique ne lui coûte son élection s’il ne fait pas de réels progrès en ce qui concerne les combustibles fossiles ».