« Lavender » : Le système IA qui guide les bombardements israéliens à Gaza. L’armée israélienne a désigné des dizaines de milliers d’habitants de Gaza comme cibles à assassiner, en utilisant un système de ciblage par IA avec peu de contrôle humain et en adoptant une approche laxiste en matière de pertes humaines, révèlent +972 et Local Call. En 2021, un livre intitulé "The Human-Machine Team : How to Create Synergy Between Human and Artificial Intelligence That Will Revolutionize Our World" (L’équipe humain-machine : comment créer une synergie entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle qui révolutionnera notre monde) a été publié en anglais sous le pseudonyme de "Brigadier General Y.S." . Dans cet ouvrage, l’auteur - un homme dont nous pouvons confirmer qu’il est l’actuel commandant de l’unité d’élite du renseignement israélien 8200 - plaide en faveur de la conception d’une machine spéciale capable de traiter rapidement des quantités massives de données afin de générer des milliers de « cibles » potentielles pour des frappes militaires lorsque la guerre fait rage. Une telle technologie, écrit-il, résoudrait ce qu’il décrit comme un « goulot d’étranglement humain tant pour la localisation de nouvelles cibles que pour la prise de décision pour approuver les cibles ».
Accueil > Politique
Politique
Il faut avoir quelques repères de ce qui se passe dans les partis qui seuls peuvent mettre en application le changement de société auquel nous croyons.
Les actuels "grands"......mais aussi ceux qui se fondent et qui seront peut-être les grands de demain......
S’il y a un demain ?
Mais la politique ce n’est pas que les partis qui la font. Des individus non encartés qui partagent leur réflexion permettent de trouver une cohérence.
-
Lavender, l’IA qui cible les Palestiniens (1ère partie)
23 avril, par JMT -
En Cisjordanie, Tsahal et colons agissent main dans la main
20 avril, par JMTSelon un journaliste, il n’y a pratiquement plus aucune distance entre les colons et l’armée israélienne. Shane Bauer explique comment les colons qui ont été récemment condamnés par les États-Unis sont soutenus directement par l’État d’Israël. S’appuyant sur une vague de violence inédite déclenchée par des colons en 2023, les attaques israéliennes contre les Palestiniens de Cisjordanie occupée se sont intensifiées depuis le 7 octobre, avec plus de 400 Palestiniens tués par les forces israéliennes et les colons au cours des cinq derniers mois. La semaine dernière, l’administration Biden a imposé des sanctions à l’encontre de trois colons israéliens et de deux avant-postes israéliens en Cisjordanie occupée pour avoir agressé, harcelé et menacé des Palestiniens et avoir violemment expulsé un grand nombre d’entre eux de leurs terres. Le journaliste d’investigation Shane Bauer s’est rendu sur place pour dresser la carte de la violence contre les Palestiniens, laquelle a connu une recrudescence depuis le 7 octobre, et s’est en particulier intéressés aux avant-postes illégaux de « deux hommes très dangereux » visés par les sanctions : Neria Ben-Pazi et Moshe Sharvit. « La réalité est que (Moshe Sharvit), tout comme Neria Ben-Pazi, sont soutenus directement par l’État d’Israël, déclare Bauer. Selon le libellé des sanctions, cela voudrait dire que tant l’État d’Israël lui-même que toutes les organisations qui le soutiennent devraient être sanctionnés, ce qui, bien sûr, n’a pas été le cas ».
-
Echec cuisant au Niger
18 avril, par JMTVêtu d’un treillis militaire et d’une casquette de garnison bleue, le colonel-major Amadou Abdramane, porte-parole de la junte au pouvoir au Niger, a pris la parole à la télévision locale le mois dernier pour critiquer les États-Unis et rompre le traditionnel partenariat militaire entre les deux pays. « Tenant compte des aspirations et des intérêts de son peuple, le gouvernement du Niger révoque, avec effet immédiat, l’accord relatif au statut du personnel militaire américain et des employés civils du ministère de la défense », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que leur pacte de sécurité, vieux de 12 ans, violait la constitution du Niger. Insa Garba Saidou, autre porte parole à l’occasion du Niger, s’est exprimé en des termes plus directs : « Les bases américaines et le personnel civil ne peuvent pas rester plus longtemps sur le sol nigérien ». Ces annonces ont été faites alors que le terrorisme s’est intensifié dans le Sahel ouest-africain et dans le sillage d’une visite au Niger d’une délégation américaine de haut niveau, composée entre autres de la secrétaire d’État adjointe aux affaires africaines Molly Phee et du général Michael Langley, chef du commandement américain pour l’Afrique, ou AFRICOM. La rupture du Niger avec son allié n’est que le dernier coup porté aux initiatives de Washington pour lutter contre le terrorisme dans la région.
-
Les États Unis exportent la mort
16 avril, par JMTLe dernier transfert massif de bombes, des munitions de type Mark 84 des États-Unis vers Israël n’est apparemment pas digne d’intérêt pour le New York Times. Alors que le Washington Post a révélé vendredi après-midi que « l’administration Biden a dans le plus grand silence a autorisé ces derniers jours le transfert vers Israël de bombes et d’avions de combat valant des milliards de dollars », énormément de gens s’en sont émus. Les lecteurs de l’article ont posté plus de 10 000 commentaires sur sa page web. Common Dreams, l’un des principaux sites progressistes de nouvelles de dernière minute, a rapidement embrayé le pas en publiant un article dont le titre commençait par le mot "obscène". Les réactions sur les médias sociaux ont été immédiates et vives ; un tweet de notre équipe de RootsAction suite au scoop du Post a été vu plus de 600 000 fois. Mais au New York Times - le journal prétendument de référence du pays - les jours se suivent et pourtant les équipes éditoriales ont décidé que cette information concernant le nouveau transfert massif d’armes à Israël ne valait absolument pas la peine d’être publiée. Et pourtant, l’information est fiable. Une dépêche de Reuters a indiqué que deux sources « confirmaient » le communiqué du Post.
-
Des nouvelles un peu positives de Julian Assange
11 avril, par JMTLa Haute Cour de justice britannique de Londres a accordé au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, un sursis non négligeable dans sa lutte contre son extradition vers les États-Unis pour espionnage. Dans un arrêt de soixante-six pages rendu le 26 mars, un collège de deux juges a refusé d’accorder à Julian Assange le droit inconditionnel de faire appel de l’arrêté d’extradition signé en 2022 par le ministre britannique de l’Intérieur. Toutefois, les juges ont statué que cette autorisation sera accordée, à la condition que les États-Unis puissent garantir que si Assange est envoyé aux États-Unis, il sera « autorisé à invoquer le Premier amendement, qu’il ne sera pas lésé lors du procès (y compris en ce qui concerne la peine infligée) en raison de sa nationalité, qu’il bénéficiera de la même protection qu’un citoyen américain au titre du Premier amendement et que la peine de mort ne lui sera pas infligée ». Dans le système juridique britannique, de tels appels sont discrétionnaires et nécessitent l’approbation de la Haute Cour pour aboutir. Les juges ont donné aux États-Unis jusqu’au 16 avril pour présenter leurs garanties.
-
Washington est complice du génocide de Gaza
9 avril, par JMTAvec le soutien de Washington, Israël bafoue la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Arrêtez de faire comme si la tragédie de Gaza était une Catastrophe naturelle. Voilà pratiquement deux mois que la Cour internationale de justice a donné l’ordre à Israël de cesser de tuer les Gazaouis et de détruire leurs moyens de subsistance. Revenons donc en arrière et demandons-nous (1) comment Israël a réagi à ces « ordres » et (2) avec quelle intensité l’administration Biden a fait pression sur Israël pour que ces ordres soient suivis d’effet. Attention spoiler : les réponses brèves sont (1) pas terrible et (2) pas vraiment. Le gouvernement américain a fourni la plupart des armements et des technologies de ciblage utilisés pour tuer des milliers de Gazaouis tout en réduisant un grand nombre d’entre eux à l’état de réfugiés via la destruction de leurs maisons, leurs bureaux, leurs écoles et leurs hôpitaux. De plus, l’administration Biden n’a pas menacé de retirer son soutien alors qu’Israël bloquait les livraisons de nourriture et de carburant indispensables à la bande de Gaza, qui s’étend sur 40 km. Elle continue également d’opposer son veto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui obligeraient Israël à rendre des comptes.
-
Une troisième guerre mondiale à bas bruit ?
6 avril, par JMTLe déclin impérial (de près et de loin) à l’ère du changement climatique : cela fait près de 23 ans que, sur TomDispatch, je décris notre monde tel qu’il est. Je me suis frayé un chemin tout au long de trois présidences et demie – si Dieu le veut, cela pourrait faire quatre en novembre ! J’ai regardé à distance (et j’insiste sur ce terme !) les guerres désastreuses et sans fin de l’Amérique au cours de ce siècle. J’ai vu le dernier budget militaire atteindre presque 900 milliards de dollars, et sans aucun doute se diriger vers le joli montant de 1000 milliards dans les années à venir, alors qu’il y a déjà des années, que l’ensemble du budget de la « sécurité nationale » (bien que le mot « insécurité » soit plus approprié) s’envole pour dépasser allègrement cette barre. J’ai vécu toute ma vie sous le joug d’une puissance impériale. Au lendemain de l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, il s’agissait même de « la seule superpuissance », la dernière grande puissance de la planète Terre, du moins c’est ce que croyaient ses dirigeants. Puis, j’ai observé la façon dont, dans un monde sans grand danger pour les grandes puissances, elle a continué à investir toujours plus de nos impôts dans notre armée.
-
En Afrique, la lutte contre le terrorisme engendre plus de terrorisme
4 avril, par JMTLe terrorisme en Afrique a augmenté de 100000% depuis le début de la « guerre contre le terrorisme ». Un nouveau rapport du ministère de la défense des Etats Unis indique que la violence sur le continent est aujourd’hui bien pire qu’à l’époque où l’armée américaine est intervenue pour « apporter son aide ». Selon une nouvelle étude de l’Africa Center for Strategic Studies, une institution de recherche du Pentagone, le nombre de morts dus au terrorisme en Afrique a augmenté de plus de 100000% [100 000% équivaut à 1000 fois plus, NdT] au cours de la guerre contre le terrorisme menée par les États-Unis. Ces résultats contredisent les affirmations du Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) selon lesquelles cette guerre mettrait en échec les menaces terroristes sur le continent et assurerait la sécurité et la stabilité.Pour l’ensemble de l’Afrique, le département d’État a recensé neuf attaques terroristes en 2002 et 2003, qui ont fait 23 victimes au total. À l’époque, les États-Unis commençaient tout juste à déployer un effort de plusieurs décennies pour fournir des milliards de dollars d’aide à la sécurité, former des milliers de militaires africains, établir des dizaines d’avant-postes, envoyer leurs propres commandos dans un large éventail de missions.
-
Le cheval de Troie d’Israël
2 avril, par JMTLe but du « port temporaire » construit sur la côte méditerranéenne au large de Gaza n’est pas de soulager la famine, mais plutôt de faire embarquer les Palestiniens sur des bateaux et de les contraindre à un exil permanent. Les quais d’un port permettent aux choses d’entrer. Ils permettent aux choses de sortir. Et Israël, qui n’a aucune intention de mettre fin au siège meurtrier de Gaza, ni à sa stratégie de famine généralisée, semble avoir trouvé une solution au problème de savoir où il convient d’expulser les 2,3 millions de Palestiniens. Si le monde arabe ne veut pas les accepter, c’est pourtant ce qui a été proposé par le secrétaire d’État Antony Blinken lors de sa première série de visites après le 7 octobre, alors les Palestiniens seront jetés à la dérive sur des bateaux. Cela a fonctionné à Beyrouth en 1982, lorsque quelque huit mille cinq cents membres de l’Organisation de libération de la Palestine ont été envoyés par mer en Tunisie et que deux mille cinq cents autres se sont retrouvés dans d’autres États arabes. Israël s’attend à ce que la même déportation forcée par voie maritime fonctionne à Gaza. Voilà la raison pour laquelle Israël soutient le « port temporaire » que l’administration Biden est en train de construire pour, soi-disant, acheminer nourriture et aide à Gaza - nourriture et aide dont la « distribution » sera supervisée par l’armée israélienne.
-
Interdire Tik Tok mais dans quel but ?
30 mars, par JMTCe n’est pas ce projet de loi TikTok qui réglera les problèmes de la société américaine.Mais il exacerbera inutilement les tensions entre les États-Unis et la Chine, qui sont déjà bien proches d’un conflit. Les tous récents efforts de Washington pour interdire TikTok illustrent le profond décalage qui existe quant à la façon de penser la Chine.Le Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act (loi sur la protection des Américains contre les applications contrôlées par des adversaires étrangers) est un projet de loi qui progresse rapidement au Congrès. Il vise à exclure TikTok mais ne répond pas aux préoccupations fondamentales que de nombreux Américains partagent concernant les applications de médias sociaux comme TikTok, telles que le respect de l’anonymat et la protection des données personnelles, le ciblage des enfants, ou la nature addictive des médias sociaux. Tout effort visant à relever ces défis réels - qui existent pour tous les réseaux, et pas seulement pour ceux qui sont détenus par des étrangers - nécessiterait une législation globale en matière de protection de la vie privée sur l’internet qui s’appliquerait à toutes les plateformes de médias sociaux. Une telle approche permettrait non seulement de s’attaquer aux vrais problèmes, mais aussi de résoudre les problèmes de sécurité liés à TikTok sans pointer du doigt la Chine d’une manière qui exacerbe les niveaux déjà alarmants d’hostilité et de xénophobie qui caractérisent les relations entre les deux pays les plus puissants du monde.