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D’après Novéthic du 28 Février 2022

Sixième rapport du GIEC : impossible de s’adapter au-delà de 2°C de réchauffement

Par Bruno Bourgeon

jeudi 7 avril 2022, par JMT

Sixième rapport du GIEC : impossible de s’adapter au-delà de 2°C de réchauffement

Sécheresse

Une fois de plus, quoique de façon encore plus prononcée et assumée, les experts du Giec alertent sur l’urgence d’agir. Le deuxième volet du sixième rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur le changement climatique a été publié ce lundi 28 février. Il met l’accent sur les impacts du changement climatique et l’adaptation avec ce message : le développement résilient au changement climatique deviendra impossible dans certaines régions du monde.

Le rapport souligne ainsi que plus les mesures d’adaptation sont mises en œuvre tôt et pour des niveaux de réchauffement global inférieurs à 1,5°C, plus le monde en bénéficiera. En investissant dans l’adaptation maintenant, le monde évitera des investissements plus importants à l’avenir.

De plus, l’adaptation peut générer de multiples avantages : assurer la productivité de la pêche, de l’agriculture et des entreprises, favoriser l’innovation, la santé et le bien-être, renforcer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des populations, et reconstruire et renforcer la nature, tout en réduisant les risques et les dommages climatiques.

S’adapter signifie ajuster notre comportement (par exemple, où nous choisissons de vivre ; la façon dont nous planifions nos villes et nos implantations) et adapter nos infrastructures. Si au moins 170 pays et de nombreuses villes ont désormais inclus l’adaptation dans leurs politiques, les progrès sont inégaux et insuffisants.

Parmi les obstacles, il y a le faible sentiment d’urgence ressenti, le manque de volonté politique, le faible engagement des citoyens et du secteur privé, des ressources limitées ou même la désinformation en Amérique du Nord. La pauvreté et les inégalités sont également deux limites d’adaptation importantes, entraînant des impacts inévitables pour les populations vulnérables.

D’ores et déjà, de nombreuses espèces et écosystèmes sont au-delà de leurs limites d’adaptation, alerte le GIEC. Par exemple, lorsque de petites îles deviennent inhabitables en raison de l’élévation du niveau de la mer et du manque d’eau douce, les habitants peuvent ne pas avoir d’autres options que d’abandonner leur maison.

La disparition des coraux semble également inéluctable désormais, de même que la dégradation de l’Arctique entraînant la disparition d’écosystèmes et d’espèces. Or, si l’on ne peut plus s’adapter, l’étape suivante sera les pertes et dommages.

Le sujet cristallise depuis des années les négociations climatiques internationales car les États riches refusent de débloquer des fonds supplémentaires pour pallier les effets du changement climatique pour lesquels on ne peut plus s’adapter.

Les 195 gouvernements membres du GIEC se sont finalement accordés pour reconnaître que « le changement climatique induit par l’humain, y compris des événements extrêmes plus fréquents et plus intenses, a causé des impacts négatifs généralisés et des pertes et dommages connexes sur la nature et les personnes ». Un sacré premier pas.

Bruno Bourgeon http://www.aid97400.re
D’après Novéthic du 28 Février 2022

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