Alors que le bilan officiel du génocide israélien à Gaza approche les 30000 morts et que des centaines de milliers de gens sont à la veille de mourir de faim, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévient que Gaza n’est plus un lieu ou on peut vivre, mais est devenu une « zone de mort ». Lors d’une conférence de presse tenue à Genève mercredi, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré aux journalistes que la situation ne ferait qu’empirer, car Israël continue d’empêcher l’aide humanitaire d’entrer dans la région et poursuit ses attaques contre Rafah, là où la majorité de la population a été déplacée de force après des mois de raids israéliens qui ont commencé dans le nord de la région. « Gaza est devenue une zone de mort », a déclaré Tedros. « Une grande partie du territoire a été détruite. Plus de 29000 personnes sont mortes, beaucoup d’autres sont portées disparues, présumées mortes, et beaucoup, beaucoup d’autres sont blessées ». Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont tué pas moins de 12300 enfants palestiniens à ce jour. Plus de 7000 personnes sont portées disparues sous les décombres, tandis que, selon les décomptes officiels, 70000 personnes ont été blessées.
Site altermondialiste à la Réunion...et ailleurs
L’Association Initiatives Dionysiennes (AID) a été créée le 17 mai 2003 à Saint Denis de la Réunion par un groupe de 7 adhérents d’Attac France, avec l’objectif d’ouvrir un nouvel espace de débats, de formation et de militantisme dans la bonne humeur et la convivialité.
AID est une association altermondialiste tournée vers l’action. Nous organisons annuellement à Saint-Denis de la Réunion, une vingtaine de cafés citoyens, nous publions des articles qui sont souvent relayés dans la presse locale réunionnaise, nous organisons ou soutenons des manifestations, à Saint-Denis ou ailleurs pour faire avancer nos idées et nos valeurs, nous soutenons les associations et individus qui oeuvrent dans le même sens que nous, un peu partout sur la planète. Car il faut penser et agir local mais aussi global, les deux étant indissociables.
Si vous voulez agir avec nous à La Réunion, passez nous voir au Cafeco ou au LBSJS ou contactez-nous.
Pour contacter le président (Réunion) : Bruno BOURGEON bruno.bourgeon@gmail.com
Pour contacter le secrétaire (Réunion) Michel DARDAILLON micheldarda2001@yahoo.fr
Pour contacter le trésorier et webmestre (PACA 06) : Jean-Marc TAGLIAFERRI Jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
Archives 2006-2017 sur l’ancien site http://aid97400.lautre.net
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Pour tuer à Gaza, Israël se sert des armes et de la faim
5 mars, par JMT -
Les plus gros pollueurs de plastique
4 mars, par JMTCoca-Cola, Unilever, Danone, Pepsico… Un rapport publié par le collectif Break Free From Plastic , révèle les entreprises qui génèrent le plus de déchets plastiques dans le monde et en France, et montre l’urgence de renforcer la réglementation. Coca-Cola, sponsor des futurs JO de Paris 2024, conserve sa médaille d’or de la pollution plastique au niveau mondial. C’est ce que révèle ce rapport. 9000 bénévoles ont organisé des collectes dans une quarantaine de pays pour identifier les marques les plus représentées parmi les déchets récoltés. Outre Coca-Cola, on retrouve les grandes marques de produits de consommation comme Nestlé, Danone, Mars et les producteurs de cigarettes (...).Coca-Cola, comme d’autres grands producteurs de plastiques, s’était ainsi engagé à réduire l’usage de plastique vierge, et à recycler, réutiliser ou composter 100% de son plastique d’ici 2025. Loin d’atteindre ces objectifs, les grands producteurs ont au contraire augmenté leur consommation de plastique vierge… Et donc leur production de déchets. Coca-Cola assure pourtant toujours vouloir « contribuer à la création d’une économie circulaire d’ici à 2030 » mais admet qu’il leur « reste encore beaucoup à faire ». Ce rapport souligne l’importance de renforcer la transparence des acteurs sur leur usage du plastique. Face à l’invasion du plastique dans la nature, les associations souhaiteraient aussi voir se développer les solutions alternatives, comme le réemploi et la réutilisation.
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La catastrophe annoncée des usines d’élevage
2 mars, par JMTLa population animale des fermes industrielles américaines a doublé en 20 ans.« Ce système alimentaire non pérenne [...] doit être réformé avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré un avocat. De nouvelles données issues du recensement agricole 2022 du ministère américain de l’agriculture (USDA) montrent que 1,7 milliard d’animaux sont actuellement élevés chaque année dans des fermes industrielles aux États-Unis, soit une augmentation de 6% par rapport à 2016 et de près de 50% par rapport à il y a 20 ans. « Les fermes industrielles les plus importantes, celles qui sont néfastes pour les agriculteurs, l’environnement et la santé publique, sont de plus en plus nombreuses », a déclaré Anne Schechinger, directrice du Midwest pour l’Environmental Working Group (EWG), dans un communiqué. « Les nouvelles données de l’USDA montrent que si on ne change pas de politique, les fermes industrielles continueront à s’agrandir, causant des ravages pour la santé publique, l’environnement et le climat ».
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Les fantasmes réactionnaires d’Emmanuel Macron
1er mars, par JMT« La France doit rester la France ». Dans un long exercice que le chef de l’Etat affectionne tout particulièrement, seul au pupitre, ses ministres en rang d’oignon, Emmanuel Macron a déroulé l’idée qu’il se fait de « La France du bon sens, pas du tracas ». Celles et ceux qui attendaient des annonces de grande ampleur et de « l’audace », pour reprendre sa phraséologie, en ont été pour leurs frais : à tribord, toute ! C’était le mardi 16 janvier 2024. Est attendu l’acte 2 d’une loi croissance pour libérer (encore) les énergies de ceux « qui innovent, qui osent, qui travaillent », relever tous les seuils qui contraignent les entreprises, sans oublier une nouvelle loi sur le marché du travail pour, sans surprise, remettre la France au travail par la contrainte : serrer la vis aux chômeurs, y compris les plus âgés d’entre eux. Pas de nouveau plan écologique non plus puisque le locataire de l’Elysée estime que ses équipes « ont déjà pris des décisions qui sont les bonnes », tout en s’auto-gratifiant de chiffres dont il est pourtant peu responsable. Mais c’est sur l’école et l’éducation que le Président s’est le plus longuement appesanti.
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Guerres à distance et populations jetables
29 février, par JMTFaire la guerre pour toujours, c’est ne jamais avoir à demander pardon. En temps de guerre, les gens meurent pour des raisons absurdes ou souvent sans aucune raison. Ils meurent d’un accident de naissance, de la malchance d’être nés au mauvais endroit - Cambodge ou Gaza, Afghanistan ou Ukraine - au mauvais moment. Ils meurent par hasard, parce qu’ils ont choisi de se réfugier à l’abri, alors qu’ils auraient dû le faire à l’extérieur ou parce qu’ils se sont aventurés dans une tornade infernale de destruction alors qu’ils auraient dû rester sur place. Ils meurent de la manière la plus atroce qui soit : abattus dans la rue, anéantis par l’artillerie, éventrés lors de frappes aériennes. Leurs corps sont déchiquetés, brûlés ou pulvérisés par des armes conçues pour les détruire. Leur mort est mise sur le compte de la malchance, de l’erreur ou de contraintes militaires. Depuis septembre 2001, les États-Unis mènent leur « guerre contre le terrorisme », ce que l’on appelle aujourd’hui « guerres perpétuelles ». Ils sont intervenus en Somalie presque tout au long de cette période.
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Faut-il vraiment faire des bébés pour relancer l’économie ?
28 février, par JMTA-t-on besoin d’un « réarmement démographique », comme Emmanuel Macron le préconisait dans sa conférence de presse du 16 janvier ? A l’origine de l’inquiétude du président de la République, les derniers chiffres de l’INSEE sur la natalité. En 2023, le nombre de naissances a atteint son plus bas niveau depuis 1945 avec seulement 678000 nouveau-nés.Mais au niveau économique, la nécessité de créer une nouvelle armée de petits soldats est contestée. Entre natalistes inquiets pour la croissance de la production, d’un côté, et néomalthusiens défenseurs d’une réduction de la population face à l’épuisement des ressources naturelles, de l’autre, des voix plus nuancées se frayent aussi un chemin. « A court terme, moins de naissances, c’est moins de coûts associés aux enfants pour les familles, expose Hippolyte d’Albis, professeur à l’Ecole d’économie de Paris (PSE). C’est aussi moins de dépenses publiques en matière d’allocations familiales, de crèches, de système éducatif – donc plus d’argent pour investir dans le reste de l’économie ou la transition énergétique ».
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Aux Etats Unis, l’esclavage se conjugue au présent
27 février, par JMTUne nouvelle enquête de grande envergure a révélé que le travail forcé dans les prisons alimente les chaînes d’approvisionnement d’un large éventail d’entreprises agroalimentaires, allant des petites marques locales et des restaurants aux grands conglomérats tels que Tyson, Coca-Cola et Kroger. L’enquête de l’Associated Press qui a duré deux ans et a été publiée lundi (29 janvier 2024), révèle que le recours généralisé à la maltraitance des travailleurs carcéraux est devenu une industrie pesant plusieurs milliards de dollars, grâce à des partenariats entre les prisons, les entreprises et les législateurs. Alors que les prisonniers, souvent contraints de travailler, ne gagnent que quelques centimes, voire rien du tout, tout en subissant des violences physiques et psychologiques, les États, les prisons et les entreprises engrangent des dizaines de millions de dollars de bénéfices. Les journalistes ont passé au crible les demandes d’informations publiques dans les 50 États et ont suivi près de 200 millions de dollars de marchandises et de bétail, de la récolte à la vente, au cours des six dernières années, en suivant parfois au sens propre du terme les camionnettes depuis les chantiers où travaillent les prisonniers jusqu’au lieu de livraison des marchandises.
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L’Amazonie deviendra en partie une savane
26 février, par JMTLa forêt amazonienne, considérée souvent comme un des poumons verts de notre planète, pourrait prochainement se transformer en savane... Face au changement climatique et à la déforestation intensive, l’Amazonie a-t-elle atteint un point de non-retour ? En effet, une étude, publiée dans la revue scientifique Nature Climate Change, révèle que les trois quarts de l’Amazonie, immense forêt tropicale riche en biodiversité, semblent montrer une perte de résilience depuis le début des années 2000. Or, la résilience de la forêt amazonienne - soit sa capacité à retrouver un état stable après des perturbations, telles que des événements climatiques ou des sécheresses - aux changements climatiques et à l’utilisation des terres est essentielle et indispensable pour la biodiversité, le climat régional et le cycle mondial du carbone. La forêt amazonienne abrite une biodiversité unique, influence fortement les précipitations dans toute l’Amérique du Sud grâce à son énorme évapotranspiration et stocke d’énormes quantités de carbone qui pourraient être libérées sous forme de gaz à effet de serre en cas de dépérissement même partiel, contribuant à leur tour au réchauffement climatique.
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Pétitions AID2024-04
24 février, par JMTNous vous suggérons de suivre :
a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 22 ans, pour adhérer ou faire un don .
b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél
c) Pour en savoir plus sur les gestionnaires de pétition voir l’excellent travail de nos amis de Yonne Lautre et surtout la version contributive
d) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après
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Gabriel Attal, la politique sans l’écologie
23 février, par JMTLe Premier ministre a donné le 30 janvier 2024 ses grandes orientations de politique générale. C’est la politique politicienne sans aucune vision d’envergure sur l’urgence écologique… Rien à attendre de ce gouvernement où un jeune Président et un jeune 1er ministre se comportent comme les thuriféraires d’une économie du XXe siècle. Ils n’ont pas encore changé d’époque. Voici ce qu’ils auraient dû savoir sur la nécessaire planification écologique. Jean-Marc Jancovici rappelle que le CO2 émis en Europe ne connaît pas les frontières et contamine l’ensemble de l’atmosphère. Désormais chargé de superviser la planification écologique, le 1er ministre ne connaissait pas une des notions de base de la science climatique. Que peut-on en attendre ?
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