Top Chef est-il devenu l’étendard de la cuisine durable ? Si l’émission culinaire la plus regardée de France instille des touches de végétal, elle rate les enjeux environnementaux de l’alimentation. Le concours culinaire, de retour depuis le 13 mars dernier, a mis cette année les petits plats dans les grands pour fêter son quinzième anniversaire. Pour la première fois du programme, les candidats ont dû faire la part belle au végétal en imaginant un “trompe-palais”. Le défi est de taille : faire croire à des gourmets qu’ils dégustent un plat de viande alors que ce sont en fait des légumes. Du bacon végétal à base de feuille de riz, un bourguignon réalisé avec du seïtan… un bluff visuel et gustatif. Un exercice inédit durant lequel ils ont pu obtenir le soutien d’un jury renouvelé, avec l’arrivée de Dominique Crenn. Zéro déchet, zéro plastique, abandon de la viande : la cheffe, triplement étoilée, assume un positionnement résolument tourné vers une cuisine respectueuse de l’environnement. Ces choix reflètent-ils un véritable virage vert au sein de la production de l’émission culinaire ?
Site altermondialiste à la Réunion...et ailleurs
L’Association Initiatives Dionysiennes (AID) a été créée le 17 mai 2003 à Saint Denis de la Réunion par un groupe de 7 adhérents d’Attac France, avec l’objectif d’ouvrir un nouvel espace de débats, de formation et de militantisme dans la bonne humeur et la convivialité.
AID est une association altermondialiste tournée vers l’action. Nous organisons annuellement à Saint-Denis de la Réunion, une vingtaine de cafés citoyens, nous publions des articles qui sont souvent relayés dans la presse locale réunionnaise, nous organisons ou soutenons des manifestations, à Saint-Denis ou ailleurs pour faire avancer nos idées et nos valeurs, nous soutenons les associations et individus qui oeuvrent dans le même sens que nous, un peu partout sur la planète. Car il faut penser et agir local mais aussi global, les deux étant indissociables.
Si vous voulez agir avec nous à La Réunion, passez nous voir au Cafeco ou au LBSJS ou contactez-nous.
Pour contacter le président (Réunion) : Bruno BOURGEON bruno.bourgeon@gmail.com
Pour contacter le secrétaire (Réunion) Michel DARDAILLON micheldarda2001@yahoo.fr
Pour contacter le trésorier et webmestre (PACA 06) : Jean-Marc TAGLIAFERRI Jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
Archives 2006-2017 sur l’ancien site http://aid97400.lautre.net
Articles les plus récents
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Top Chef, le trompe-l’œil du virage vert
15 avril, par JMT -
Pétitions AID2024-07
13 avril, par JMTNous vous suggérons de suivre :
a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 22 ans, pour adhérer ou faire un don .
b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél
c) Pour en savoir plus sur les gestionnaires de pétition voir l’excellent travail de nos amis de Yonne Lautre et surtout la version contributive
d) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après
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La transition écologique n’aura pas lieu
12 avril, par JMTRarement, ces dernières années, un livre aura autant fait réagir les penseurs de l’écologie en France. Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie (Seuil), publié en janvier 2024 par Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement, a provoqué une controverse qui démarre dès la couverture de l’ouvrage : « La transition énergétique n’aura pas lieu ». Provocation ? Non, assure l’auteur. Pour comprendre cette affirmation-choc, à rebours du discours ambiant, il faut d’abord revenir sur le contenu du livre qui parle surtout du passé. Dans la première moitié de l’ouvrage, l’universitaire retrace l’histoire de l’énergie en rejetant, comme de nombreux chercheurs avant lui, une représentation « phasiste » dans laquelle un « âge du pétrole » aurait succédé à un « âge du charbon », qui aurait succédé à un « âge du bois ». Loin de se succéder, ces sources d’énergie se sont en réalité empilées au fil de l’histoire : les énergies renouvelables n’ont pas éliminé le pétrole, qui n’a pas éliminé le charbon, qui n’a pas éliminé le bois.
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Des nouvelles un peu positives de Julian Assange
11 avril, par JMTLa Haute Cour de justice britannique de Londres a accordé au fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, un sursis non négligeable dans sa lutte contre son extradition vers les États-Unis pour espionnage. Dans un arrêt de soixante-six pages rendu le 26 mars, un collège de deux juges a refusé d’accorder à Julian Assange le droit inconditionnel de faire appel de l’arrêté d’extradition signé en 2022 par le ministre britannique de l’Intérieur. Toutefois, les juges ont statué que cette autorisation sera accordée, à la condition que les États-Unis puissent garantir que si Assange est envoyé aux États-Unis, il sera « autorisé à invoquer le Premier amendement, qu’il ne sera pas lésé lors du procès (y compris en ce qui concerne la peine infligée) en raison de sa nationalité, qu’il bénéficiera de la même protection qu’un citoyen américain au titre du Premier amendement et que la peine de mort ne lui sera pas infligée ». Dans le système juridique britannique, de tels appels sont discrétionnaires et nécessitent l’approbation de la Haute Cour pour aboutir. Les juges ont donné aux États-Unis jusqu’au 16 avril pour présenter leurs garanties.
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La chasse et l’agriculture ont-elles modifié la taille du cerveau humain ?
10 avril, par JMTL’évolution du cerveau humain remonte à plusieurs millions d’années et serait liée à l’extinction des animaux de grande taille. A contrario, l’agriculture et les grandes civilisations ont-elles vraiment fait diminuer la taille du cerveau humain ? L’idée que la chasse a fait progresser l’évolution humaine en ajoutant de la viande aux régimes préhistoriques, contribuant ainsi à la croissance de cerveaux plus gros par rapport à nos cousins primates, date de 1968, lorsque les anthropologues Richard B. Lee et Irven DeVore ont publié « Man the Hunter », une collection d’articles présentés lors d’un colloque en 1966. L’extinction progressive des grandes proies n’a pas laissé d’autres choix aux humains que de s’adapter et de trouver une solution viable. Logiquement, ils se sont attaqués au petit gibier mais ces proies sont beaucoup plus vives et rapides. Pour cela, ils ont développé des capacités cognitives plus élevées. En effet, face à la nouveauté et à la difficulté de la tâche, ils ont été dans l’obligation de faire preuve de ruse et d’audace pour réussir à chasser les petits gibiers. Pour cela, ils se sont intéressés au comportement animalier et ils ont réussi à développer un langage leur permettant d’échanger des informations essentielles lors de la chasse. C’est la raison pour laquelle, le volume du cerveau humain a clairement augmenté, passant de 650 cm3 à 1500 cm3. « Nous corrélons l’augmentation du volume du cerveau humain avec la nécessité de devenir des chasseurs plus intelligents », a expliqué le Dr Ben-Dor, tout en ajoutant que : « Par exemple, la nécessité de chasser des dizaines de gazelles au lieu d’un éléphant a généré une pression prolongée de l’évolution sur les fonctions cérébrales des humains. Celles-ci devaient utiliser beaucoup plus d’énergie dans le processus de mouvement et de pensée ».
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Washington est complice du génocide de Gaza
9 avril, par JMTAvec le soutien de Washington, Israël bafoue la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Arrêtez de faire comme si la tragédie de Gaza était une Catastrophe naturelle. Voilà pratiquement deux mois que la Cour internationale de justice a donné l’ordre à Israël de cesser de tuer les Gazaouis et de détruire leurs moyens de subsistance. Revenons donc en arrière et demandons-nous (1) comment Israël a réagi à ces « ordres » et (2) avec quelle intensité l’administration Biden a fait pression sur Israël pour que ces ordres soient suivis d’effet. Attention spoiler : les réponses brèves sont (1) pas terrible et (2) pas vraiment. Le gouvernement américain a fourni la plupart des armements et des technologies de ciblage utilisés pour tuer des milliers de Gazaouis tout en réduisant un grand nombre d’entre eux à l’état de réfugiés via la destruction de leurs maisons, leurs bureaux, leurs écoles et leurs hôpitaux. De plus, l’administration Biden n’a pas menacé de retirer son soutien alors qu’Israël bloquait les livraisons de nourriture et de carburant indispensables à la bande de Gaza, qui s’étend sur 40 km. Elle continue également d’opposer son veto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui obligeraient Israël à rendre des comptes.
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Eviter les carences d’un régime végan
8 avril, par JMTDe plus en plus de gens deviennent adeptes de régimes végétaliens plus ou moins stricts. Pour des raisons éthiques, en santé, ou écologiques. Je n’entrerai pas ici dans ces considérations. L’emblème de la carence du régime végan est la vitamine B12. Elle est essentielle au bon fonctionnement de notre organisme et comme notre corps n’est pas capable d’en produire, nous devons donc l’apporter par l’alimentation. À l’heure actuelle les produits animaux sont notre seule source de vitamine B12. C’est d’ailleurs la seule vitamine d’origine exclusivement animale. Exclusive ? Voire… Cette vitamine se trouve dans la viande car les micro-organismes présents dans le tube digestif des animaux herbivores synthétisent la vitamine qui est ensuite absorbée. Comme les autres vitamines B, il n’y a pas de risque à en ingérer trop car elle est éliminée naturellement par l’organisme. Elle se retrouve aussi dans le fromage, issu de la fermentation du lait, donc de l’action des micro-organismes. Il n’y a pas que le lait qui est fermenté. Qu’en est-il des végétaux fermentés ? On ne le sait pas. Comme les végétaux ne contiennent pas de vitamine B12, personne ne recherche leur présence. En plus, cette vitamine est assez compliquée à mesurer et toutes les formes ne sont pas forcément actives pour l’humain.
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Une troisième guerre mondiale à bas bruit ?
6 avril, par JMTLe déclin impérial (de près et de loin) à l’ère du changement climatique : cela fait près de 23 ans que, sur TomDispatch, je décris notre monde tel qu’il est. Je me suis frayé un chemin tout au long de trois présidences et demie – si Dieu le veut, cela pourrait faire quatre en novembre ! J’ai regardé à distance (et j’insiste sur ce terme !) les guerres désastreuses et sans fin de l’Amérique au cours de ce siècle. J’ai vu le dernier budget militaire atteindre presque 900 milliards de dollars, et sans aucun doute se diriger vers le joli montant de 1000 milliards dans les années à venir, alors qu’il y a déjà des années, que l’ensemble du budget de la « sécurité nationale » (bien que le mot « insécurité » soit plus approprié) s’envole pour dépasser allègrement cette barre. J’ai vécu toute ma vie sous le joug d’une puissance impériale. Au lendemain de l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, il s’agissait même de « la seule superpuissance », la dernière grande puissance de la planète Terre, du moins c’est ce que croyaient ses dirigeants. Puis, j’ai observé la façon dont, dans un monde sans grand danger pour les grandes puissances, elle a continué à investir toujours plus de nos impôts dans notre armée.
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Dune, une fable écologique
5 avril, par JMTLa question des écosystèmes et de leur préservation tient une place centrale dans le roman de Frank Herbert. Mais sa vision de la préservation de l’environnement n’a pas tant à voir avec nos inquiétudes actuelles. Philosophie politique, organisations religieuses, figure du messie… Les thématiques abordées par Dune, la saga de Frank Herbert débutée en 1965, lui ont conféré un statut de classique de la science-fiction, récompensé des prestigieux prix Hugo et Nebula dès 1966. L’adaptation cinématographique signée Denis Villeneuve est en passe de faire de ce roman star une oeuvre un peu plus culte encore, non seulement en lui apposant le sceau du « blockbuster », mais également en mettant fin à la longue malédiction qui semblait frapper, jusqu’ici, les adaptations de l’œuvre de Frank Herbert, entre tentatives ratées et projet pharaonique abandonné. Il est cependant une thématique plus discrète que les grands affrontements géopolitiques et religieux qui font le sable de Dune. Dans la préface de la nouvelle traduction de Dune, publiée aux éditions Robert Lafont, Denis Villeneuve se fait ainsi l’écho d’un autre enjeu, plus discret et pourtant central, soulevé par le roman culte.
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En Afrique, la lutte contre le terrorisme engendre plus de terrorisme
4 avril, par JMTLe terrorisme en Afrique a augmenté de 100000% depuis le début de la « guerre contre le terrorisme ». Un nouveau rapport du ministère de la défense des Etats Unis indique que la violence sur le continent est aujourd’hui bien pire qu’à l’époque où l’armée américaine est intervenue pour « apporter son aide ». Selon une nouvelle étude de l’Africa Center for Strategic Studies, une institution de recherche du Pentagone, le nombre de morts dus au terrorisme en Afrique a augmenté de plus de 100000% [100 000% équivaut à 1000 fois plus, NdT] au cours de la guerre contre le terrorisme menée par les États-Unis. Ces résultats contredisent les affirmations du Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) selon lesquelles cette guerre mettrait en échec les menaces terroristes sur le continent et assurerait la sécurité et la stabilité.Pour l’ensemble de l’Afrique, le département d’État a recensé neuf attaques terroristes en 2002 et 2003, qui ont fait 23 victimes au total. À l’époque, les États-Unis commençaient tout juste à déployer un effort de plusieurs décennies pour fournir des milliards de dollars d’aide à la sécurité, former des milliers de militaires africains, établir des dizaines d’avant-postes, envoyer leurs propres commandos dans un large éventail de missions.
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