Site altermondialiste à la Réunion...et ailleurs
L’Association Initiatives Dionysiennes (AID) a été créée le 17 mai 2003 à Saint Denis de la Réunion par un groupe de 7 adhérents d’Attac France, avec l’objectif d’ouvrir un nouvel espace de débats, de formation et de militantisme dans la bonne humeur et la convivialité.
AID est une association altermondialiste tournée vers l’action. Nous organisons annuellement à Saint-Denis de la Réunion, une vingtaine de cafés citoyens, nous publions des articles qui sont souvent relayés dans la presse locale réunionnaise, nous organisons ou soutenons des manifestations, à Saint-Denis ou ailleurs pour faire avancer nos idées et nos valeurs, nous soutenons les associations et individus qui oeuvrent dans le même sens que nous, un peu partout sur la planète. Car il faut penser et agir local mais aussi global, les deux étant indissociables.
Si vous voulez agir avec nous à La Réunion, passez nous voir au Cafeco ou au LBSJS ou contactez-nous.
Pour contacter le président (Réunion) : Bruno BOURGEON bruno.bourgeon@gmail.com
Pour contacter le secrétaire (Réunion) Michel DARDAILLON micheldarda2001@yahoo.fr
Pour contacter le trésorier et webmestre (PACA 06) : Jean-Marc TAGLIAFERRI Jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
Archives 2006-2017 sur l’ancien site http://aid97400.lautre.net
Articles les plus récents
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18 juin, par JMT
Selon certaines sources, le directeur du Mossad, Yossi Cohen, a été personnellement impliqué dans un complot secret visant à faire pression sur Fatou Bensouda pour qu’elle abandonne son enquête sur la Palestine. Espionnage, piratage et intimidation La « guerre » menée depuis neuf ans par Israël contre la CPI révélée au grand jour.
L’ancien chef du Mossad qui est l’agence israélienne de renseignement extérieur, aurait menacé une procureure en chef de la Cour pénale internationale au cours d’une série de réunions secrètes au cours desquelles il aurait tenté de faire pression pour qu’elle abandonne une enquête sur des crimes de guerre, ainsi que le révèle le Guardian.
Les contacts secrets de Yossi Cohen avec Fatou Bensouda, alors procureure de la CPI, ont eu lieu dans les années qui ont précédé la décision qu’elle a prise d’ouvrir une enquête officielle sur des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité présumés dans les territoires palestiniens occupés. Cette enquête, lancée en 2021, a atteint son point culminant la semaine dernière lorsque Karim Khan, successeur de Mme Bensouda, a annoncé qu’il demandait un mandat d’arrêt à l’encontre du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en raison de la façon dont le pays agissait dans sa guerre contre Gaza.
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17 juin, par JMT
C’est ce qu’ont répété à l’envi et en boucle les présentateurs de la soirée télévisée sur les élections européennes. Envolés les résultats des européennes. On était reparti sur des joutes bien franco-françaises. Historique, cette dissolution ? Peut-être. Histoire, donc. C’est la sixième dissolution de la Cinquième République. Deux par De Gaulle, mécontent des résultats des lois votées, la deuxième ayant conduit à son « abdication ».
Deux par Mitterrand, après sa double élection aux Présidentielles, pour y obtenir un large avantage de soutien législatif. Pas pour le deuxième, c’était ric-rac. La dernière enfin par Chirac en 1997, pour y quêter cet avantage. Funeste erreur, Mister Jacques, permettant l’accès au pouvoir des socialistes et de Lionel Jospin. Si la dissolution macroniste s’inscrit dans cette dernière lignée, point n’est besoin d’être devin pour considérer que l’extrême-droite est arrivée au pouvoir, cadeau de l’apprenti-sorcier Macron, qui joue au poker avec la France.
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15 juin, par JMT
Nous vous suggérons de suivre :
a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 22 ans, pour adhérer ou faire un don .
b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél
c) Pour en savoir plus sur les gestionnaires de pétition voir l’excellent travail de nos amis de Yonne Lautre et surtout la version contributive
d) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après
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14 juin, par JMT
Le plus grand fonds de pension américain menace de voter contre la réélection du dirigeant d’ExxonMobil, en raison des attaques de la major contre la démocratie actionnariale. En France, TotalEnergies s’inquiète aussi des appels d’une coalition d’investisseurs à voter contre Patrick Pouyanné. Les deux majors n’hésitent pas à s’en prendre aux actionnaires activistes. Les relations s’enveniment entre les majors pétrolières et leurs actionnaires. Aux Etats-Unis, selon des informations du Financial Times, Calpers envisagerait de voter contre la réélection de Darren Woods, directeur général de la major, à l’assemblée générale du 29 mai 2024. Une décision choc, tant le vote contre le dirigeant de l’entreprise constitue un désaveu fort de la stratégie de l’entreprise. La raison invoquée par le plus grand fonds de pension américain tient au procès intenté par Exxon contre deux de ses actionnaires, Follow This et Arjuna Capital, parce qu’ils avaient déposé une résolution climatique qui ne plaisait pas au conseil d’administration. Selon Calpers, ce procès, qui intervient alors que les deux actionnaires ont retiré leur proposition de résolution, constitue une atteinte à la démocratie actionnariale. Et le fonds de pension californien n’est pas le seul à s’inquiéter des pratiques d’ExxonMobil.
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13 juin, par JMT
Le spectacle pitoyable offert par Shafik devant les législateurs Républicains a ouvert la boîte de Pandore des problèmes. Le nombre d’étudiants protestataires a augmenté et ils ont dressé leur campement. Les universitaires ont rédigé des articles d’opinion indignés condamnant le comportement de Shafik. Et lorsqu’elle a fait appel à la police pour arrêter les étudiants, ces derniers ont été plus nombreux que jamais à rejoindre les manifestations dans tout le pays. Et puis, le 24 avril, le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s’est rendu à Columbia avec les Républicains Mike Lawler, Nicole Malliotakis et Anthony D’Esposito (et même Foxx de Caroline du Nord), se comportant comme si il y avait eu ici une terrible émeute. Debout en haut des marches devant la grande façade de la Low Library, un bâtiment centenaire censé symboliser l’apprentissage et la raison, et entouré d’étudiants manifestant leur colère, Johnson a déclaré que certains étudiants juifs lui avaient fait part d’« actes fanatiques odieux », a qualifié les manifestants de « soutenus par le Hamas » et a demandé à Shafik de démissionner « si elle était incapable de remettre immédiatement de l’ordre dans le chaos ».
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12 juin, par JMT
Le premier ministre Gabriel Attal a lancé une vaste expérimentation de la semaine en quatre jours pour répondre aux attentes des oubliés du télétravail notamment. Mais attention, en quatre jours ne signifie pas une réduction du temps de travail. Or c’est une attente des salariés et une manière de répondre à la crise du travail, estiment plusieurs économistes. Cette petite préposition fait toute la différence. Une ambiguïté sémantique comme l’écrit dans une tribune la docteure en philosophie politique, Fanny Lederlin. Lors de son passage au 20h de TF1 le 27 mars dernier, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé une large expérimentation de la semaine de 4 jours. Une mesure non au programme du candidat Macron, qui porte la patte du Premier ministre. Ce dernier souhaite lancer une COP du Travail, selon France Info. L’eurodéputé Pierre Larrouturou peut-il enfin se réjouir ? Le fondateur de Nouvelle Donne prône en effet depuis plusieurs décennies la mise en place d’une semaine de 4 jours. Patatras, la préposition n’est pas la même. Quand Pierre Larrouturou évoque une semaine de 4 jours, Gabriel Attal défend la semaine en 4 jours. Or la semaine de 4 jours renvoie à une réduction du temps de travail à 32h quand la semaine EN quatre jours évoque un maintien aux 35h.
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11 juin, par JMT
Cela fait des jours que les hélicoptères tournent au-dessus de nos têtes. La nuit aussi. Les policiers envahissent les rues de Broadway, nombre d’entre eux en tenue anti-émeute. Des fourgons de police, dont certains sont aussi grands que des bus urbains, sont alignés le long des rues secondaires et sur Broadway. Devant les portes du campus de l’université de Columbia, un groupe de manifestants pro-israéliens a affronté un groupe de manifestants anti-génocide et pro-palestiniens. En général, ces groupes sont modestes, souvent très largement inférieurs en nombre à la police qui les entoure, mais ils sont bruyants et ce ne sont pas des étudiants de Columbia. Au cours de ce mois d’avril, ils sont venus tous les jours pour crier, scander des slogans et brandir des pancartes, dont certaines sont couvertes de propos haineux à l’encontre de l’autre camp, assimilant les protestations contre le massacre à Gaza à des manifestations pro-Hamas et les appels à ramener les otages à des manifestations pro-génocide. À l’intérieur des grilles fermées du campus, l’ambiance est tout à fait différente. Même si le désormais célèbre campement de tentes d’étudiants en est à sa deuxième semaine, tout est calme.
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10 juin, par JMT
Alors que la planète subit un déchaînement d’événements extrêmes du Brésil aux Philippines, en passant par le Kenya, près de 400 scientifiques du Giec partagent leur vision de l’avenir climatique auprès du quotidien britannique The Guardian. La grande majorité d’entre eux estiment que le réchauffement dépassera la barre des 2,5°C et appellent à agir dès maintenant. Des famines, des conflits, des migrations massives, provoqués par des vagues de chaleur, des incendies de forêt, des inondations et des tempêtes d’une intensité et d’une fréquence bien supérieures à celles qui ont déjà frappé. Voilà ce qui nous attend selon les plus grands climatologues mondiaux interrogés par The Guardian. Le quotidien britannique a contacté les principaux auteurs et éditeurs du GIEC depuis 2018. La moitié ont répondu, soit 380 sur 843. Près de 80% d’entre eux pensent que le réchauffement climatique atteindra au moins 2,5°C par rapport à l’ère préindustrielle d’ici la fin du siècle, et plus de 40% tablent sur un scénario supérieur à 3°C. Seuls 6% ont encore l’espoir de rester sous le seuil symbolique des 1,5°C acté dans l’Accord de Paris et 25% sous 2°C. Pour rappel, les politiques actuelles nous placent sur un scénario de réchauffement de +2,7°C. « Je m’attends à un avenir semi-dystopique avec beaucoup de souffrance chez les peuples du Sud », a déclaré un scientifique sud-africain, qui a choisi de ne pas être nommé. « La réponse du monde à ce jour est répréhensible : nous vivons à une époque de fous »
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8 juin, par JMT
La colonisation sauvage de la Cisjordanie se poursuit tandis que le génocide frappe la bande de Gaza. La Cisjordanie est le principal défi auquel les colons sionistes font face dans leur quête d’un « Grand Israël ». Alors que la campagne génocidaire est en cours à Gaza, Israël a étendu son projet de colonisation et a considérablement accru la violence coloniale et les violations des droits humains à l’encontre des Palestiniens. Selon un rapport de Human Rights Watch, « les assassinats atteignent un niveau sans précédent » en Cisjordanie occupée. Dans cette interview exclusive pour Truthout, Richard Falk, spécialiste en relations internationales, nous rappelle la réalité et les objectifs de l’occupation israélienne de la Cisjordanie. Falk décrit la détérioration de la situation, la privation de nourriture, les violations des droits humains, le caractère sauvage du pouvoir politique et le contrôle des ressources dans les territoires palestiniens occupés. Il explique également les objectifs des États-Unis en Cisjordanie et en quoi ils diffèrent de ceux de Gaza.
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7 juin, par JMT
Le journal britannique « The Guardian » a interrogé 380 des plus grands scientifiques du climat. Selon la majorité d’entre eux, la température moyenne sur la planète va augmenter d’au moins 2,5 °C, avec des conséquences désastreuses. « Désespérée et brisée », « Nous vivons à l’ère des fous ! », « Je suis soulagé de ne pas avoir d’enfants, sachant ce que l’avenir nous réserve… » La plupart des scientifiques du climat interrogés par The Guardian ont une vision très pessimiste du futur. Dans cette enquête alarmante publiée le 8 mai, le journal britannique révèle comment ces grands experts mondiaux du climat, qui ont toutes et tous été auteurs ou rédactrices en chef des rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) depuis 2018, sont « terrifiés, mais déterminés à continuer à se battre ». Sur 843 scientifiques interrogés, 380 ont répondu aux questions du Guardian. 77% d’entre eux pensent que la planète se dirige vers une hausse d’au moins 2,5°C des températures (par rapport au niveau préindustriel), avec des conséquences désastreuses pour l’humanité. Près de la moitié, soit 42%, pensent même qu’elles dépasseront les 3°C. Les plus jeunes et les femmes sont les plus pessimistes. Seuls 6% restent optimistes en estimant que la limite de 1,5°C à ne pas dépasser (fixée lors de l’Accord de Paris) sera atteinte.
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