La couverture des élections de 2016 et l’enquête Mueller qui s’en est suivie ont offert une vitrine de l’exceptionnalisme américain, écrit Tom Engelhardt.
Dans ce pays, les réactions au rapport Mueller ont été à 100% pro américaines. Soyons réalistes, quand il s’agit d’ingérence électorale, c’est moi, moi, moi, moi, moi, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Oui, d’une manière ou d’une autre, des Russes se sont mêlés de la dernière campagne électorale, qu’il s’agisse, comme Jared Kushner l’a improbablement prétendu, de "quelques annonces sur Facebook" ou même, comme le rapport Mueller le décrit, "du gouvernement russe qui s’immisce... de manière globale et systématique".