L’histoire cachée d’une diplomatie qui n’a pas abouti, mais dont on peut tirer des leçons pour des négociations futures. Aux premières heures du 24 février 2022, l’armée de l’air russe frappait des cibles dans toute l’Ukraine. Dans le même temps, l’infanterie et les blindés de Moscou se déployaient dans le pays depuis le nord, l’est et le sud. Dans les jours qui ont suivi, les Russes tentaient d’encercler Kiev. Il s’agissait des premiers jours et des premières semaines d’une invasion qui aurait très bien pu aboutir à la défaite de l’Ukraine et à sa subordination à la Russie. Rétrospectivement, il semble presque miraculeux qu’il n’en ait rien été. On sait relativement bien ce qui s’est passé sur le champ de bataille. Ce qu’on sait moins, c’est l’intense diplomatie simultanée impliquant Moscou, Kiev et une foule d’autres acteurs, qui aurait pu aboutir à un règlement quelques semaines seulement après le début de la guerre. Quand on en est arrivé à la fin du mois de mars 2022, une série de réunions physiques au Belarus et en Turquie ainsi que des engagements virtuels par visioconférence avaient débouché sur le communiqué d’Istanbul, qui décrivait le cadre pour un règlement. Les négociateurs ukrainiens et russes ont alors commencé à travailler sur le texte d’un traité, réalisant des progrès substantiels vers un accord.
Site altermondialiste à la Réunion...et ailleurs
L’Association Initiatives Dionysiennes (AID) a été créée le 17 mai 2003 à Saint Denis de la Réunion par un groupe de 7 adhérents d’Attac France, avec l’objectif d’ouvrir un nouvel espace de débats, de formation et de militantisme dans la bonne humeur et la convivialité.
AID est une association altermondialiste tournée vers l’action. Nous organisons annuellement à Saint-Denis de la Réunion, une vingtaine de cafés citoyens, nous publions des articles qui sont souvent relayés dans la presse locale réunionnaise, nous organisons ou soutenons des manifestations, à Saint-Denis ou ailleurs pour faire avancer nos idées et nos valeurs, nous soutenons les associations et individus qui oeuvrent dans le même sens que nous, un peu partout sur la planète. Car il faut penser et agir local mais aussi global, les deux étant indissociables.
Si vous voulez agir avec nous à La Réunion, passez nous voir au Cafeco ou au LBSJS ou contactez-nous.
Pour contacter le président (Réunion) : Bruno BOURGEON bruno.bourgeon@gmail.com
Pour contacter le secrétaire (Réunion) Michel DARDAILLON micheldarda2001@yahoo.fr
Pour contacter le trésorier et webmestre (PACA 06) : Jean-Marc TAGLIAFERRI Jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
Archives 2006-2017 sur l’ancien site http://aid97400.lautre.net
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Les pourparlers qui auraient pu mettre fin à la guerre en Ukraine (1ère partie)
14 mai, par JMT -
L’affaire Meurice : une mauvaise blague témoignant de la dérive autoritaire du pouvoir
13 mai, par JMTVu de près, ce pourrait n’être qu’une blague, cette histoire à rebondissements de Guillaume Meurice, avec son Netanyahu « nazi sans prépuce ». On avait suivi l’affaire. La blague initiale de l’humoriste de France Inter, l’avertissement reçu de la présidente de Radio-France et de l’ARCOM, les plaintes des associations pro-israéliennes. Le 18 avril dernier, le parquet de Nanterre classe ces plaintes sans suite pour « délit insuffisamment caractérisé ». Dans l’émission suivante, Meurice réitère la blague, puisqu’elle n’est pas passible de poursuites : « Allez-y faites-en des mugs, des T shirts, c’est ma première blague autorisée par la loi française ». Et hop : nouvelle convocation par la direction de Radio-France pour « un entretien préalable pouvant aller jusqu’à la rupture de son contrat à durée déterminée pour faute grave ». En clair, pour être viré. Et suspendu dans l’intervalle. La méta-blague pourrait se résumer ainsi : « C’est l’histoire d’un mec, il est poursuivi pour une blague sur un mec qui fait un génocide. La justice dit qu’il n’y a rien de mal dans la blague.
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Pétitions AID2024-09
11 mai, par JMTNous vous suggérons de suivre :
a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 22 ans, pour adhérer ou faire un don .
b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél
c) Pour en savoir plus sur les gestionnaires de pétition voir l’excellent travail de nos amis de Yonne Lautre et surtout la version contributive
d) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après
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TotalEnergies voudrait être coté à New York pour éviter les pressions climatiques des actionnaires européens
10 mai, par JMTPatrick Pouyanné contre-attaque avant l’assemblée générale de TotalEnergie, le 24 mai. Celle-ci s’annonce à haute tension climatique. Le PDG de la major a déclaré à Bloomberg en fin de semaine dernière qu’il envisageait sérieusement d’abandonner le CAC40 pour Wall Street, où se trouve une majorité de ses actionnaires « mieux à même de comprendre sa stratégie d’intensification de la production d’énergies fossiles ». Menacé par deux résolutions actionnariales, l’une demandant à séparer les fonctions du PDG Patrick Pouyanné, et l’autre de limiter le rachat d’actions pour financer la transition énergétique, le conseil d’administration de TotalEnergies a refusé tout net de les inscrire à l’ordre du jour de son assemblée générale qui doit se tenir dans moins d’un mois. Réuni le 25 avril, il a balayé les prétentions des actionnaires qui lui demandaient d’améliorer sa gouvernance et de mieux financer la transition énergétique en insistant sur leur faible poids.
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SPOT, un feu vert de Biden qui fait grincer des dents
9 mai, par JMTLe plus grand terminal offshore d’exportation de pétrole approuvé : les activistes s’en prennent à l’administration Biden. Selon un défenseur du climat, les communautés riveraines seront à nouveau exposées à des risques de marées noires, d’explosions et de pollution. Les groupes d’action pour le climat réfutent avec véhémence la thèse de l’administration Biden affirmant que la construction d’un nouveau terminal pétrolier offshore - qui devrait être le plus grand des États-Unis - est dans « l’intérêt national », alors que le ministère américain des transports vient d’annoncer que le projet remplissait plusieurs exigences fédérales et qu’il pourrait commencer à fonctionner d’ici à 2027. L’Administration Maritime de l’agence a déclaré la semaine dernière qu’Enterprise Product Partners, une société d’oléoducs située à Houston, avait obtenu une licence de port en eau profonde pour construire le Sea Port Oil Terminal (SPOT) près de Freeport, au Texas, à l’issue d’un processus d’examen fédéral de cinq ans.
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Le FMI pousse les pays du Sud à exploiter leurs ressources fossiles pour rembourser leur dette
8 mai, par JMTLe FMI brûle l’Argentine. Des militants ont protesté à Washington pour dénoncer le double-jeu du FMI autour de l’urgence climatique. Selon un rapport publié le 8 avril, l’institution pousserait l’Argentine à exploiter le projet Vaca muerta de gaz et pétrole de schiste afin de rembourser sa dette. Les traditionnelles réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, organisées du 17 au 19 avril, se sont achevées sans annonce majeure. On peut toutefois retenir que 11 pays développés, parmi lesquels la France, les États-Unis, l’Italie, ou encore le Royaume-Uni ainsi que le Japon, se sont engagés à verser 11 milliards de dollars supplémentaires à la Banque mondiale pour faire face notamment à l’adaptation et la transition face au changement climatique. Mais, alors que le climat commence à se faire une place au sein des organisations financières internationales, un rapport des organisations Recourse et Periodistas por el Planeta (Journalistes pour la planète), révèle leur double-jeu. Selon des documents publics consultés par les auteurs du rapport, le FMI inciterait ainsi l’Argentine – son principal débiteur avec 44 milliards de dollars de dette – à accélérer l’exploitation des énergies fossiles pour rembourser son emprunt.
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Le Nicaragua poursuit l’Allemagne en justice
7 mai, par JMTAlors que la campagne génocidaire d’Israël contre les Palestiniens de Gaza - qui a tué plus de 33 000 personnes - entre dans son septième mois, le Nicaragua poursuit l’Allemagne devant la Cour internationale de justice (CIJ ou Cour mondiale) pour avoir favorisé le génocide. L’Allemagne est, après les États-Unis, le plus grand fournisseur d’armes d’Israël. Selon les accusations du Nicaragua, « L’Allemagne a fourni un soutien politique, financier et militaire à Israël en étant parfaitement au courant, au moment de l’autorisation, que l’équipement militaire serait utilisé pour commettre de graves violations du droit international, ajoutant que l’équipement militaire fourni par l’Allemagne, qui a permis à Israël de perpétrer des actes génocidaires et d’autres atrocités, comprenait des approvisionnements pour la ligne de front et les entrepôts, et était accompagné d’assurances de livraisons ultérieures telles que des munitions, de la technologie et divers composants indispensables à l’armée israélienne ». Le Nicaragua a également fait état de la suppression par l’Allemagne du financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), qui « fournit à la population civile un soutien vital ».
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L’Asie subit plus que jamais les catastrophes climatiques
6 mai, par JMTTandis que la Chine subit des inondations historiques, l’Asie du Sud-Est étouffe sous des températures extrêmes. Une situation inquiétante qui pourrait être amenée à se reproduire : selon les Nations Unies, le continent asiatique est celui qui a le plus souffert des catastrophes climatiques en 2023. De l’eau à perte de vue. La province chinoise du Guangdong fait face à des pluies diluviennes qui pourraient être à l’origine des inondations du siècle, selon les autorités locales. Placée en alerte rouge, soit le niveau le plus élevé, durant quelques heures, la zone est surveillée attentivement face à un risque de crues après plusieurs jours de précipitations intenses accompagnées d’orages et de vents. La situation, qui dure depuis le 18 avril, a d’ores et déjà entraîné la mort de quatre personnes. 100 000 habitants de cette région côtière comptant des dizaines de milliers d’usines tournées vers l’export, ont par ailleurs été évacués. Les fortes précipitations en Chine ne sont pas inhabituelles, en particulier l’été. Mais le pays fait face ces derniers mois à conditions météorologiques extrêmes, exacerbées par le changement climatique selon des scientifiques.
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Le match retour Biden-Trump, une analyse de classe
4 mai, par JMTPar "système de classes", nous entendons les structures professionnelles élémentaires - les relations humaines ou "relations sociales" - qui assurent la production et la distribution des biens et des services. Parmi les exemples, on peut citer les organisations maître/esclave, village communal et seigneur/serf. Autre exemple, le système de classe capitaliste particulier, qui implique l’organisation employeur/employé. Les employeurs - une infime minorité de la population - dirigent et contrôlent les entreprises et les employés qui produisent et distribuent les biens et les services. Les employeurs achètent la force de travail des employés - la grande majorité de la population - et la mettent au service de leurs entreprises. La production de chaque entreprise appartient à son employeur, qui décide de la vendre, en fixe le prix et perçoit et distribue les revenus qui en résultent. Aux États-Unis, la classe des employés est fortement divisée sur le plan idéologique et politique. La plupart des employés sont probablement restés liés - avec un enthousiasme ou un engagement en baisse - au Parti démocrate. Une minorité importante et croissante au sein de cette classe a placé quelques espoirs en Trump. Beaucoup se sont désintéressés de la politique électorale et y ont moins participé.
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Comment la gauche peut-elle contrer l’extrême droite ? Débat
3 mai, par JMTDans les institutions européennes comme dans la plupart des pays membres, droite et extrême droite sont à la manœuvre pour revenir sur les quelques avancées écologiques obtenues ces dernières années.
Alors que les élections européennes pourraient renforcer ce pôle nationaliste-conservateur, quel contre-discours la gauche doit-elle lui opposer ? Comment peut-elle devenir majoritaire sans renier son ambition sociale et écologique ?
Doit-elle pour cela surmonter ses divisions actuelles ? Pour en débattre, trois femmes, représentant les trois grandes tendances de la gauche française, trois eurodéputées sortantes candidates à leur réélection.
Manon Aubry est coprésidente de la Gauche au Parlement européen (GUE/NGL) et tête de liste LFI pour l’élection européenne.
Aurore Lalucq est membre de Place publique (PP), en 4e position sur la liste PS-PP menée par Raphaël Glucksmann.
Marie Toussaint est vice-présidente du groupe des Verts-ALE au Parlement européen et tête de liste des Ecologistes pour l’élection.
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