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SIGNEZ ET DIFFUSEZ

Pétitions AID 2023-08

Période jusqu’au samedi 06 Mai 2023

samedi 22 avril 2023, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 21 ans, pour adhérer ou faire un don .

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après

* SOMMAIRE

- AID et RET pour le HOBBIT BAR

- Les pétitions nouvelles

- Collectes de dons (soutenues par AID)

- Initiatives Citoyennes Européennes

- Les pétitions en cours

- Les pétitions stagnantes

- Les pétitions vouées à disparaître

- Les pétitions fermées

* AID et RET pour le HOBBIT BAR de Vintimille

PRECEDEMMENT :

* Gabriele Bassi du Gruppo Mission Parma a parlé de Delia le 1er Août 2022 , c’est ICI

* Notre amie Delia jointe le 25 Novembre 2022 par téléphone nous a parlé de sa nouvelle activité caritative directement avec les migrantes avec enfants à Vintimille et de ses déboires avec des migrants indélicats qu’elle logeait . Voir ICI

Si vous êtes imposables en France, AID vous propose de faire un virement sur le compte bancaire de l’Association Roya en Transition, de Tende, avec un mel à son trésorier pour le reçu-don
IBAN : FR76 1910 6006 2543 6820 5923 148 BIC : AGRIFRPP891 .
Nous avons le plaisir d’annoncer que grâce à la générosité de quelques donateurs, nous avons déjà pu assurer 1000€ par mois d’Août 2020 à Avril 2023 inclus, plus 1000€ pour les dépenses supplémentaires induites par la crue du 2 Octobre 2020

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* (C) Pétition : Soutien à l’historienne Annie LACROIX-RIZ suite à l’article de Médiapart du 31 mars 2023

587 signatures sur 1.000 lien pour signer

L’ignominie et l’insulte ne peuvent servir d’argument !
Le 28 mars 2023, l’Assemblée Nationale s’est saisie indirectement d’une demande du gouvernement ukrainien et, par un vote allant des écologistes en passant par le PS et allant jusqu’à l’extrême droite, a reconnu la grande famine de 1933 en Ukraine comme un génocide perpétré volontairement par l’URSS. Dans le contexte du conflit OTAN-Russie en Ukraine, chacun se fera une idée de la portée et de l’objectif d’un tel vote. Mais indépendamment de l’avis que l’on peut avoir d’une part sur ce vote (il y aurait beaucoup à dire) et d’autre part sur la triste période évoquée, un fait grave est intervenu qui dépasse les limites de l’acceptable.

Dans un article de Médiapart daté du 31 mars 2023 relatant ce vote et intitulé « Comment la grande famine ukrainienne de 1933 est venue percuter la gauche française », l’historienne Annie LACROIX-RIZ, professeure émérite à l’université Paris-Sorbonne, a été une nouvelle fois l’objet d’insultes outrancières autant injustes qu’injustifiées. Affublée de qualificatifs injurieux tels que « négationnisme pur », « complotiste », elle n’a que le tort de ne pas abonder dans le sens du quasi consensus politico-médiatique actuel, sachant que ce consensus n’existe pas au niveau de la recherche universitaire sur le sujet. Et les rédacteurs de l’article d’en rajouter en s’étonnant de l’invitation de l’historienne dans certains médias (nommément cités), ce qui n’est ni plus ni moins qu’un appel implicite à la censure ! Arriver à une telle bassesse de la part de Médiapart est lamentable, répugnant, malhonnête. La question qu’on peut légitimement se poser alors est pourquoi ces journalistes sombrent-ils dans de tels caniveaux ?

Et pourquoi aussi des députés ont-ils voté les yeux fermés cette qualification de « génocide » ? Deux réponses sont possibles :
- d’une part, la tentation de discréditer une fois de plus toute remise en cause du capitalisme, où que ce soit, passée (certes imparfaite), présente et future et ceci, par tous les moyens (simplification, caricature, exagération, voire mensonge pur…).
- D’autre part, et c’est très certainement la raison majeure, l’alignement de plus en plus net de ces gens sur les atlantistes et les va-t-en-guerre qui veulent entraîner notre pays et le monde dans l’apocalypse meurtrière.

Et la plus belle réponse à ces questions se trouve dans la déclaration du député écologiste Aurélien Taché citée dans l’article en question : « Même si je comprends qu’il puisse y avoir débat sur le caractère génocidaire de l’Holodomor, au bout d’un moment, il faut faire de la politique ! » Quel bel aveu !
S’ajoute aussi à cela la volonté bassement politicienne de faire diversion et division à gauche, dans la période actuelle de lutte unitaire et très majoritaire contre la réforme régressive des retraites…

Quoi qu’il en soit, l’insulte (« argument » de ceux qui n’en ont pas…) qui est faite ou relayée dans cet article ne peut faire oublier le travail scrupuleux d’historienne sur archives qu’Annie LACROIX-RIZ mène depuis longtemps et qui gêne au plus haut point. Mais à l’évidence, le rouleau compresseur politico-médiatique est en marche qui tente une nouvelle fois par tous les moyens d’étouffer tout débat réel, toute réflexion argumentée, toute voix discordante qui ne va pas dans le sens des choix politiques du pouvoir et des intérêts de la finance. Il n’a que faire de la rigueur scientifique qui pourtant devrait s’imposer sur la base des faits, de témoignages, d’archives. Si le champ historique n’est en cela pas la seule victime de ce rouleau compresseur, c’est de loin le domaine le plus sensible.

Or, lorsque l’Histoire est déformée et utilisée à des fins politiques grossières, en ignorant les désaccords et controverses ainsi que la recherche universitaire en cours, il est de la responsabilité des élus (tous n’ont pas sombré dans ce piège lors de ce vote à l’A.N.), des citoyens, de sentir cette instrumentalisation et de s’en dégager au plus vite avant qu’une version erronée ou déformée des faits devienne l’Histoire officielle… Quand la diabolisation, le mépris, l’étiquetage, prennent le pas sur l’argumentation et la discussion contradictoire, c’est la démocratie qui est en danger, d’autant que ces méthodes peuvent rapidement déteindre sur le peuple…
Et quand le milieu universitaire est touché par cette maladie, les conséquences sont pires encore car c’est l’essence même de la démarche scientifique de dialogue, de confrontation d’idées, de recherche qui est remise en question. Pour toutes ces raisons, nous alertons, dénonçons ses pratiques honteuses et apportons notre soutien à cette universitaire maltraitée. On ne s’habitue pas à l’ignominie, on la dénonce et on la combat !

* (E) Pétition : Le nucléaire, un danger pour l’eau

6.869 signatures sur 10.000 lien pour signer

Monsieur le Président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, Madame la Ministre de la Transition énergétique, Monsieur le Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, l’été 2022 a été marqué par une forte sécheresse et la répétition de vagues de chaleur intenses. Nappes phréatiques à sec, débit des cours d’eau insuffisant, réchauffement de la température des fleuves et de la mer : durant ces périodes, la ressource en eau et les milieux aquatiques sont très durement impactés.
Et plutôt que de les protéger, vous avez fait primer les profits ! D’ordinaire, lorsque surviennent de fortes chaleurs, certains réacteurs sont arrêtés pour préserver des cours d’eau déjà surchauffés. Pourquoi cela n’a-t-il pas été le cas l’été dernier ? Pire, pourquoi avez-vous accepté d’accentuer le phénomène en demandant et adoptant des arrêtés autorisant EDF à déroger aux normes limitant l’échauffement des cours d’eau ? Pendant plusieurs semaines, vous avez autorisé les centrales du Blayais (Gironde), Bugey (Ain), Golfech (Tarn-et-Garonne), Saint-Alban (Isère) et du Tricastin (Drôme) à rejeter une eau réchauffée dans des cours d’eau que vous saviez déjà souffrants. N’avez-vous aucune considération pour les écosystèmes aquatiques ? Pour la survie de ces espaces naturels, menacés par la prolifération d’espèces invasives et d’organismes pathogènes causée par ces pollutions thermiques ?
Conséquences directes de la catastrophe climatique, les sécheresses et vagues de chaleur sont appelées à se multiplier et à s’intensifier. Laisserez-vous ces dérogations, catastrophiques pour l’eau et les espèces, devenir la norme ? Il est de votre devoir d’agir aujourd’hui pour protéger la ressource en eau, vitale.
Pour des cours d’eau sains et un avenir viable, je vous demande de cesser de délivrer des dérogations aux limites des rejets thermiques des centrales nucléaires, et de mettre à l’arrêt les réacteurs situés sur des fleuves au débit trop faible.

* (E) Pétition : Sans nature, pas de nourriture

9.623 signatures sur 10.000 lien pour signer

La nature est à la base de notre production alimentaire. Nous le savons toutes et tous. Tous nos aliments proviennent de la nature. Nous cultivons des produits dans des sols vivants. Les insectes pollinisent les arbres fruitiers et nous aident à lutter contre les parasites. Nous pêchons des poissons dans les rivières et les mers. Mais, aujourd’hui, nous détruisons la nature. Les sols se dégradent. Les populations d’abeilles s’effondrent. La faune marine est en déclin. Agricultrices, agriculteurs, pêcheuses et pêcheurs luttent pour maintenir leur production. L’accélération du dérèglement climatique ne fait qu’aggraver la situation.Pourtant, certain·e·s dirigeant·e·s politiques prétendent que la protection de la nature mettrait en péril la production alimentaire.
Elles et ils veulent nous faire croire que le renforcement des lois visant à protéger la nature et le climat entraînera une hausse des prix des denrées alimentaires et la faillite des agricultrices et des agriculteurs. Elles et ils prétendent qu’à cause de cela, les gens souffriront de la faim. C’est un non-sens total - et ils le savent :

  • Nous produisons plus qu’il n’en faut pour nous nourrir.
  • La plus grande menace pour la sécurité alimentaire, c’est le changement climatique et l’effondrement des écosystèmes.
  • En travaillant avec la nature, et non contre elle, nous pouvons maintenir et même augmenter notre production alimentaire, tout en réduisant l’utilisation de pesticides nocifs.

Qui se cache donc derrière les tentatives de maintien du statu quo ? Seules les grandes entreprises agroalimentaires tirent profit des méthodes de production qui détruisent la nature. Elles engrangent des bénéfices records alors que la nature, les agricultrices et les agriculteurs et les pêcheuses et les pêcheurs souffrent.Nous en avons assez. C’en est fini des arguments absurdes selon lesquels la protection de la nature et la production alimentaire ne peuvent pas aller de pair. Sans nature, il n’y a pas de nourriture. Nous devons protéger, et non épuiser, les ressources naturelles dont nous dépendons pour notre production alimentaire.

Signez notre déclaration et partagez-la avec vos amis.
Caroline Roose 🇫🇷 Benoît Biteau 🇫🇷 Jutta Paulus 🇩🇪 Rosa D’Amato 🇮🇹
Anna Deparnay-Grunenberg 🇩🇪 Bas Eickhout 🇳🇱 Martin Häusling 🇩🇪
Pär Holmgren 🇸🇪 Sara Matthieu 🇧🇪 Nicolae Ștefănuță 🇷🇴 Thomas Waitz 🇦🇹
Sarah Wiener 🇦🇹 Député·e·s européen·ne·s du groupe Verts/ALE

* (C) Pétition : Stop au mépris de l’agriculture bio par le gouvernement !

62.549 signatures sur 75.000 lien pour signer

En pleine 6ème extinction de masse ☠️, le gouvernement décide de SABORDER 40 ans d’agriculture bio, pour pousser son label HVE fumeux et se coucher devant l’énorme lobby des pesticides. ⚰️. En avant les déconversions de fermes bio, les entreprises en faillite et les fermetures de magasins bio.
> Dommage pour les 10 millions de français qui choisissent les produits bio chaque mois, qui pourront se rabattre sur les produits HVE largement pesticidés ☠️
> Dommage pour les français qui habitent à côté de fermes bio qui vont se déconvertir et ressortir le pulvérisateur à pesticides sous leurs fenêtres.
> et BYE BYE nos chances de voir émerger dans les 20 prochaines années une agriculture paysanne, qui favorise la vie dans les champs, qui n’a pas besoin d’engrais russes, des pesticides chimiques et qui offre une alimentation plus sûre
Vous pouvez arrêter ça, votre bulletin de vote c’est votre assiette !Nous, consommateurs bio, sommes plus nombreux que les électeurs de Macron au premier tour. Si 10% d’entre nous se mobilisent, le rapport de force électoral changera. Le socle électoral du gouvernement est encore plus fragile que la filière bio ! Nos revendications principales :
- que l’agriculture bio cesse d’être méprisée et continue à être considérée comme une filière agricole prometteuse et en phase avec les enjeux climatiques
- que le gouvernement débloque une enveloppe de 150m€, en phase avec ce qu’il développe pour des filières agricoles conventionnelles
- que la loi EGALIM, pourtant poussée par Macron, soit appliquée (20% de bio en restauration collective) et que la bio ne soit pas lâchée au milieu du chemin par un gouvernement qui retourne sa veste.

* (C) Appel : Contre les Violences policières d’État ! Contre la répression ! Pour le droit de manifestation !

2.194 signatures lien pour signer

Nous condamnons ces violences policières d’État et appelons à la constitution d’une Commission d’enquête indépendante pour apporter toute la lumière sur les agissements du gouvernement et de sa police. La police ne saurait être juge et partie, en démocratie, elle relève comme tout citoyen des lois de la république. Seule une initiative indépendante peut apporter toute la lumière sur ces actes inadmissibles et désigner les véritables responsables. Nous apportons toute notre solidarité aux victimes de la répression et nous exigeons que Justice leur soit rendue et que les responsables rendent compte de leurs actes devant les Tribunaux.
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* COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* Crowdfunding de Roya Expansion Nature (REN)

Atteinte à la biodiversité dans le Rio Secco à La Brigue

La municipalité de La Brigue a validé un projet de parcours de motocross dans le vallon du Rio Secco. L’association REN conteste ce choix parce qu’il porte atteinte à la biodiversité et parce qu’il comprend des travaux de défrichement entrepris en dehors de tout cadre légal. Nous avons déposé deux recours auprès du Tribunal administratif de Nice et obtenu en premier lieu la désignation d’un expert dont le rapport conclut à l’évidence d’un abattage massif (le rapport est en ligne ici).

Mais par la suite, le Tribunal a rejeté notre demande d’annulation des travaux , à notre avis sans prendre en compte les conclusions de l’expert (la décision est en ligne ici).

Nous faisons appel à votre don, parce que devons payer la facture de l’expert d’un montant de 4754 € et que nous comptons poursuivre la contestation du projet devant la justice.

Montant attendu : 8.000€ Dons directement défiscalisables à 66% si vous êtes imposables à l’impôt sur le revenu de l’année du don.

Au 22 Avril 2023, 3190€ récoltés sur le crowdfunding (plus trois virements directs de 1000€ chacun à REN soit 6190€ au total), 224 jours restants.

L’avocat de REN a déposé auprès du Conseil d’Etat un mémoire provisoire en cassation de la décision du tribunal administratif, mémoire qui a été complété le 29/11/2022 . L’affaire devait être jugée le 2 Février 2023. Le 10 Mars 2023, le Conseil d’Etat statuant au contentieux (Section du contentieux, 8 ème chambre) a décidé que "le pourvoi de l’association Roya Expansion Nature n’est pas admis". Cela met donc un terme à la procédure administrative, mais pas à toutes les actions judiciaires. Une plainte au procureur de la République a donc été envoyée le 25 mars 2023.

* Soutenir la Grèce

* Le 10/02/2023 à 20:16, Yannis Youlountas a écrit : La Grèce bloquée par deux jours de grève + autres nouvelles + nouveaux points collectes en France, Suisse et Belgique
Bonsoir, beaucoup d’infos aujourd’hui, depuis la Grèce encore en lutte, dans l’entraide et l’autogestion ! AU SOMMAIRE :
★ Une nouvelle grève des marins et des personnels à quai bloque la totalité des liaisons maritimes intérieures et extérieures du pays durant deux jours !
★ Beaucoup de lieux culturels et théâtres fermés, notamment par les intermittents en lutte !
★ Révélations sur les liens étroits entre la mafia grecque et la police !
★ Solidarité entre les peuples, de nombreux sauveteurs grecs ont demandé à partir aider en Turquie.
★ Nouveau message de soutien pour le mouvement social en France contre la réforme des retraites.
★ Encore une femme et trois enfants morts d’hypothermie après la traversée d’une embarcation de migrants vers les îles grecques par grand froid.
★ Athènes sous la neige, routes bloquées, écoles fermées, la Grèce grelote et les nombreux sans-abris (trois fois plus en quelques années) affluent vers les centres sociaux autogérés du mouvement social grec.Et pour finir, nous avons besoin de vous et de votre bouche-à-oreille :
★ Une douzaine de nouveaux points collecte viennent d’être créés en France, Suisse et Belgique (Bayonne, Paris, Dunkerque, Flandres belges, Bruxelles, Genève, Centre Valais, Lons-le-Saunier, Le Puy, Aubenas, Avignon…) et se rajoutent à la liste déjà longue des endroits où vous pouvez déposer vos dons qui vont partir à destination du mouvement social grec en lutte et des initiatives solidaires avec les précaires grecs et migrants (carte et annuaire mis à jour).
★ Nous connaissons maintenant les premiers retours concernant la collecte : certaines choses manquent cruellement, d’autres moins. Un nouveau point sur les besoins s’impose.
★ Vous trouverez aussi tous les détails sur les prochains rendez-vous festifs régionaux avec le convoi solidaire, le 20/02 à Mâcon, le 27/02 à Martigues et le 5/03 dans le Tarn. Venez nous retrouver !

— > par virement à ANEPOS :
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : "Livraisons Athènes"

— > ou par Paypal en suivant sur ce lien :
https://www.paypal.com/donate/?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=LMQPCV4FHXUGY&fbclid=IwAR2GlpO4fe9mZIvL4Uvcj3Tn4-JIEqXpFl4fgtBN_y7qYZ-C_FjK8pVWoDI

— > ou par chèque à l’ordre d’ANEPOS à envoyer à l’adresse ci-dessous :
ANEPOS - "Livraisons Athènes" - 6 allée Hernando - 13500 Martigues

Nous menons ce type d’action une fois tous les six mois depuis 5 ans sous cette forme, dans la mesure du possible, en complément de nos convois solidaires au départ de la France, de la Suisse et de la Belgique.

Vous trouverez la suite des infos comme toujours sur mon blog : http://blogyy.net

Yannis Youlountas

voir une vidéo

NB : Si vous voulez participer via AID (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr

* Appel à soutien financier pour Delia Buonomo et le "Bar des Migrants" de Vintimille voir au début de la page

* Appel pour une collecte PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour Roya-Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga aux fournisseurs de ce produit

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 1000€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

Chers amis, Chers donateurs, chers partenaires, nous lançons une récolte permanente de fonds. Pour nous aider, vous pouvez faire vos dons :

  • sur la cagnotte Leetchi
  • par Paypal
  • par virement bancaire – IBAN : FR76 1871 9000 8000 8060 4210 034 – BIC : BFCORERXXXX
  • par chèque à l’ordre de Rive et à envoyer au : 21 rue Malartic – 97400 SAINT DENIS DE LA REUNION
    Nous vous rappelons que les dons faits aux associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction égale à 66% des versements effectués dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 60% dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires des entreprises.
    Je compte sur vous ! Solidairement, Catherine Gaud, présidente de RIVE

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
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Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
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* (E) Pétition : Empêcher le forage en eaux profondes

109.282 signatures sur 125.000 lien pour signer

Aux dirigeant·e·s de l’Union européenne : les multinationales ne cessent de creuser et de décimer notre planète à la recherche de métaux précieux. Elles ne reculent devant rien et ont à présent jeté leur dévolu sur les grands fonds marins. Les dirigeant·e·s de l’UE peuvent encore éviter des dommages irréparables. Ensemble, arrêtons-les ! Demandons aux responsables politiques de l’UE d’interdire le forage en eaux profondes avant qu’il ne soit trop tard. Nous appelons les dirigeant·e·s de l’UE à :

- En tant que membres de l’Autorité internationale des fonds marins (ISA), faire pression pour une interdiction, un moratoire ou une pause de l’exploitation minière dans les eaux profondes internationales, ou bien à donner l’exemple par une interdiction dans les eaux européennes et sur les plateaux continentaux.

- En tant que membres de l’ISA, empêcher également l’octroi de contrats miniers et veiller à ce que les réglementations minières ne soient pas adoptées tant que les lacunes scientifiques ne sont pas comblées et que les risques ne sont pas correctement évalués et pris en compte.

- Investir dans des recherches scientifiques exhaustives et indépendantes afin de mieux comprendre la biodiversité unique des grands fonds marins, leur rôle dans le système océanique et climatique, ainsi que les risques que fait peser l’exploitation minière des grands fonds marins sur les écosystèmes marins et la prospérité de nos océans.

- Exclure explicitement l’exploitation minière des grands fonds marins de la proposition de réglementation de l’UE sur les matières premières critiques.

* (E) Pétition : Nous sommes les Soulèvements de la terre

Plus de 75.000 signataires lien pour signer

Le mouvement des soulèvements ne peut être dissout, car les soulèvements sont composés de tous les mouvements paysans, écologistes, de sauvegarde l’eau et de nos terres. On ne dissout pas un mouvement qui gronde, on ne dissout pas une révolte qui se prépare. Car que nous soyons paysans, élu.es, militant.es : nous sommes le peuple de l’eau et nous sommes multiples, insaisissables. Pour le prouver, pour rendre réellement impossible cette énième repression : soulevons nous toutes et tous ensemble !

* (E) Pétition : STOP aux exportations de déchets plastiques de l’UE

156.798 signatures sur 200.000 lien pour signer

Avez-vous déjà essayé de faire vos courses sans acheter de plastique ? Le plastique est partout, et pour la plupart d’entre nous, il est impossible de ne pas en ramener du supermarché. Le recyclage est présenté comme la solution. Or, notre système de recyclage du plastique crée en réalité un problème encore plus grave... Les déchets plastiques de l’UE sont systématiquement expédiés dans d’autres pays, où ils finissent par polluer les rivières et empoisonner les communautés locales. Il s’agit purement et simplement de racisme environnemental.Mais nous pouvons y remédier : le Parlement européen souhaite que l’UE cesse de déverser ses déchets plastiques à l’étranger et sévisse contre les trafiquants en Europe.Si nous parvenons à convaincre les ministres de l’Environnement, nous pourrions enfin disposer d’une loi permettant d’endiguer la pollution plastique générée en Europe ! Les 27 ministres de l’Environnement des pays membres de l’UE se prononceront prochainement, et nous ne pouvons pas les laisser céder au lobby de l’industrie du plastique. Dites-leur de faire le bon choix !Demandez aux États européens de soutenir l’interdiction des exportations de déchets plastiques.

Une enquête menée en Turquie par Human Rights Watch en 2022 a révélé que les personnes travaillant dans le secteur du recyclage du plastique et celles vivant près des installations souffraient de problèmes respiratoires, de terribles maux de tête et de maladies de la peau. Pire encore, de nombreuses personnes travaillant dans les infrastructures de recyclage font partie des groupes les plus vulnérables de la société, notamment les enfants, les personnes réfugiées et les sans-papiers. Le plastique européen est majoritairement expédié en Turquie, mais aussi dans d’autres pays partout dans le monde ! L’interdiction des exportations de plastique obligerait également l’UE à prendre conscience de l’ampleur réelle de son problème de pollution plastique. Dans la mesure où l’UE peut expédier ses déchets plastiques à l’étranger, il n’existe aucun encouragement à diminuer la production de plastique à usage unique.
L’UE pourrait remédier à cette situation, mais les lobbyistes de l’industrie font pression pour maintenir le statu quo. Rappelons à nos gouvernements que qu’ils représentent le peuple et pas l’industrie du plastique ! Dites aux pays de l’UE de cesser d’étouffer la planète avec ses déchets plastiques.

Des milliers de membres d’Ekō comme vous ont déjà œuvré à la réalisation de cet objectif en participant à l’enquête annuelle sur la pollution plastique du collectif « Break Free From Plastic », mais aussi en faisant pression sur Nestlé, première entreprise mondiale d’alimentation et de boissons, ou encore en faisant des dons afin de nous aider à mener des actions percutantes contre les entreprises qui tirent profit de la pollution plastique. Vous pouvez à présent faire en sorte que l’UE repense toute son approche du plastique et interdise les exportations de déchets plastiques. Appelez les États européens à interdire les exportations de déchets plastiques dès à présent !

* (E) Pétition : Restaurez la nature en Europe dès maintenant !

75.049 signatures sur 100.000 lien pour signer

A la Commission européenne, au Parlement européen et aux Etats membres de l’Union européenne : en tant que citoyen·ne·s et électeur·ice·s de toute l’Europe, nous vous demandons d’appuyer l’adoption d’une loi européenne ambitieuse sur la restauration de la nature. Les États membres de l’UE doivent être légalement tenus d’élaborer des plans nationaux de restauration de la nature assortis d’objectifs clairs, définis dans le temps et comprenant des obligations de résultats aux horizons 2030 et 2050. Il s’agit d’une occasion unique de garantir la mise en œuvre de mesures fortes et juridiquement contraignantes de protection de la nature pour les décennies à venir, et nous vous appelons à renforcer et à soutenir ces lois.

* (E) Pétition : Interdisons l’herbicide S-métolachlore dans l’agriculture

4.007 signatures sur 5.000 lien pour signer

À Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et Bérangère Couillard, Secrétaire d’État chargée de l’Écologie : le lobby agricole est-il en train de gagner la bataille de l’eau ? Le 30 mars dernier, au moment même où le Président de la République a présenté son plan pour préserver l’eau, le Ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a déclaré vouloir revenir sur la procédure d’interdiction du S-métolachlore, un herbicide qui contamine depuis 20 ans les eaux souterraines et l’eau potable.

Cet herbicide, 3ème herbicide le plus utilisé en France, émet des résidus classés comme “substance cancérigène suspectée" par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et détectés dans nos eaux souterraines au-delà des limites autorisées. Le 15 février dernier, l’agence française de sécurité sanitaire, l’ANSES, a annoncé sa volonté d’interdire les principaux usages de l’herbicide S-métolachlore. Marc Fesneau rejette aujourd’hui l’avis d’une autorité sanitaire indépendante, la réglementation européenne ainsi que les conclusions des scientifiques. Le Ministre cherche à mettre la pression sur les autorités sanitaires avant la remise de la décision définitive de l’ANSES.

Nous ne sommes pas dupes ! C’est le moment de montrer que nous sommes des milliers à nous préoccuper de la qualité de l’eau et des conséquences sanitaires des pesticides sur notre santé. 20% des français boivent une eau potable non conforme à cause des dépassements de seuils de qualité pour les pesticides et leurs métabolites, selon une étude réalisée en 2021. L’eau est notre bien commun et sa bonne gestion est la clé pour nous adapter face aux changements climatiques.

Après l’interdiction des néonicotinoïdes pour contrer le déclin des abeilles, continuons à nous mobiliser pour limiter l’usage des pesticides dangereux pour l’environnement. Signez cette pétition pour interdire l’herbicide S-métolachlore aujourd’hui et restaurer la qualité de nos eaux souterraines.

* (C) Pétition : Lettre ouverte au Président de la République-Soutien à la LdH

9.465 signatures sur 10.000 lien pour signer

Monsieur le Président de la République, ce 5 avril 2023, devant la Représentation nationale, votre Ministre de l’Intérieur s’est publiquement interrogé sur la pérennité de subventions de l’Etat à la Ligue des droits de l’Homme. "Je ne connais pas la subvention donnée par l’Etat à la Ligue des droits de l’Homme. Mais ça mérite d’être regardé dans le cadre des actions qui ont pu être menées", a-t-il ainsi déclaré, dans un style faussement sibyllin qui masque mal une attaque frontale contre cette association, une remise en cause directe des activités de la Ligue de Droits de l’homme.
Nous ne vous ferons pas l’affront de vous reprocher d’ignorer l’origine de cette association, toute entière dédiée à la défense du capitaine Dreyfus contre les mensonges de l’Action française. Nous ne vous ferons pas l’affront de vous rappeler tout ce que la République doit à cette association et à ceux qui lui ont consacré leur engagement. Nous ne vous ferons pas l’affront de vous reprocher d’ignorer que ces mêmes militants furent parmi les cibles prioritaires de la répression du régime de Vichy.
S’attaquer ainsi à la Ligue des droits de l’Homme, c’est s’attaquer à la démocratie et à la République.Tolérer cette attaque, c’est donner le signal d’une bascule de notre Nation dans une dynamique ouvertement illibérale.
C’est pourquoi, Monsieur le Président, avec gravité et conscience, nous vous demandons de rappeler votre Ministre à ses devoirs, et de condamner publiquement ses propos. Dans l’attente de votre réaction, nous vous prions, Monsieur le Président, de croire en nos sentiments les meilleurs.

* (C) Pétition : Construisons 600 voitures de trains de nuit pour relancer 30 lignes

3.493 signatures sur 4.000 lien pour signer

Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République ; Elisabeth Borne, Première Ministre ; Bruno Le Maire, Ministre des finances ; Clément Beaune, Ministre des Transports
Le collectif « Oui au train de nuit » se mobilise depuis 2016. En 2021 un rapport officiel, le "rapport TET", a confirmé la pertinence de construire 600 nouvelles voitures de trains de nuit pour relancer un réseau complet. Mais, depuis, l’État a réduit l’ambition et il reporte l’investissement d’année en année... au point que les nouveaux trains de nuit risquent de ne pas rouler avant 2030. Face aux enjeux climatiques et énergétiques, il convient au contraire d’augmenter l’ambition et d’accélérer.

Pourquoi faut-il agir maintenant ? Suite aux mobilisations « Oui au train de nuit » depuis 2016, plusieurs rapports officiels ont confirmé la pertinence de relancer les trains de nuit. Depuis 2020, leur relance est un succès, avec une hausse de la fréquentation, en France comme en Europe. Malheureusement, au cours des années 2010, le parc des voitures-couchettes, voitures-lits et voitures sièges inclinables a été très largement détruit et ferraillé. Seules 111 voitures-couchettes, âgées de près de 45 ans, ont été sauvegardées. En plus de la rénovation de ces voitures, il est nécessaire d’en construire de nouvelles pour relancer davantage de lignes. Mais construire des trains neufs prend de 5 à 8 ans. Le rapport du Conseil d’orientation des Infrastructures (COI) [https://bit.ly/3mk9OZm] publié en février 2023 rappelle qu’« il y a donc urgence à statuer, dès 2023 » pour pouvoir relancer les lignes avant 2030.

De nombreuses lignes de nuit ont été supprimées dans les années 2010, sans justification suffisante. En particulier tous les trains de nuit sur les transversales régions-régions (sans changement à Paris) ont été démantelés. Or c’est sur ces liaisons que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec changement. C’est là que les trains de nuit sont le plus pertinents. Dans les faits, le gouvernement prévoit surtout des trains de nuit Nord-Sud. Il a négligé les trains de nuit Est-Ouest. De nombreuses lignes région-région sont donc à relancer, entres autres au départ de Genève-Lyon vers différentes destinations de la façade atlantique.

En 2019, le collectif « Oui au train de nuit » a estimé les besoins de matériel de nuit à 600 voitures neuves [https://bit.ly/3IGuxy6], ce qui a été confirmé en 2021 par le rapport gouvernemental sur les Trains d’Équilibre du Territoire [https://bit.ly/3KMrjfh]. Ce "rapport TET" a montré qu’un réseau d’environ 25 lignes mutualiserait les moyens et gagnerait en visibilité et en efficacité : les 25 lignes ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 4 lignes actuelles. Ce serait donc une forte augmentation de l’offre à coût constant.

Malgré cela, l’État tente de réduire l’ambition et de reporter dans le temps. Au lieu des 600 voitures, l’État a annoncé fin 2021 la construction de seulement 300 voitures [https://bit.ly/3Zsowfs]. Il a ensuite reporté la décision à 2022, puis à 2023-2024 [https://bit.ly/3Zc7VN0]. En février 2023 le « rapport COI » propose de scinder ces 300 voitures en deux lots… pour peut-être éventuellement n’en financer qu’un seul (150 voitures). A travers ces réductions, l’État réduit la desserte des zones de montagnes. Il renonce aussi à financer les trains de nuit internationaux.

Alors que les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est au contraire nécessaire d’augmenter l’ambition, a minima au niveau du rapport TET (600 voitures). Et même aller plus loin : commander davantage de matériel pour compléter le schéma des dessertes et doubler certaines lignes (jusqu’à 5 trains par nuit circulaient par le passé sur Paris-Nice). « Oui au train de nuit » a évalué que 1200 voitures pourraient s’avérer nécessaires d’ici 2035 (voir un résumé de l’ensemble des besoins [https://blogs.mediapart.fr/ouiautraindenuit/blog/040323/letat-oublie-les-trains-de-nuit-est-ouest-nouvelle-petition]). Ajouter une « extension de commande » optionnelle à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Par contre cela sécuriserait l’approvisionnement dans la situation actuelle de pénurie de trains de nuit en Europe.

Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1) Financer dès 2023 la construction de 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région, en particulier sur les transversales Est-Ouest.
3) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne.
4) Prévoir aussi du matériel pour relancer des trains de nuit internationaux en coopération avec les pays voisins et/ou les opérateurs.

* (E) Pétition : Sauvons la forêt de Fuveau !

36.831 signatures sur 50.000 lien pour signer

150 VILLAS DE LUXE POUR QUELQUES PRIVILÉGIÉS CONTRE 20 HA DE FORÊTS EN BIEN COMMUN
A quelques kilomètres de la réserve naturelle de la Sainte-Victoire, la SCA Château l’arc applique un permis d’aménager pour la réalisation d’un lotissement de 150 villas de luxe. Ce sont 20 ha de bois de chênes, de pin et de garrigues qui sont en passe d’être détruits. 27 espèces protégées ont été recensées, dont la zygène cendrée, le lézard ocellé et plusieurs espèces de chauves-souris qui sont menacées, ainsi que de nombreux arbres, dans un site d’une grande richesse écologique et une diversité d’habitats favorables aux reptiles, batraciens, insectes, oiseaux et chauve-souris, tous présents sur l’emprise du projet. A noter la présence d’un cours d’eau permanent en plein milieu du futur lotissement. La préfecture des Bouches-du-Rhône est alertée depuis 2021, mais rien n’est fait pour appliquer les lois environnementales.
Le printemps arrive, et avec lui une sécheresse historique, il est urgent de préserver les espaces forestiers ! En signant cette pétition, vous nous aidez à alerter les représentants de l’Etat et à faire respecter les lois environnementales.

* (E) Pétition : Opposition à l’implantation de l’île flottante Canua Island dans la baie de Lérins

3.120 signatures sur 5.000 lien pour signer

Sylvie AULAGNIER a lancé cette pétition
- Non à l’implantation de Canua Island
- Non au mouillage d’une barge de plus de 1400 m2 dans la baie de Mandelieu-La Napoule / Théoule-sur-Mer
- Non à de l’événementiel sur la mer jour et nuit
- Non à une rotation de 400 personnes par jour
- Non à l’altération de l’écosystème dans la baie de Lérins
- Non au profits aux dépends de l’environnement
En rejoignant la pétition faisons entendre notre voix auprès des décideurs avant l’installation de Canua Island au printemps 2023.

* (C) Pétition : Stop au mépris de l’agriculture bio par le gouvernement !

62.276 signatures sur 75.000 lien pour signer

En pleine 6ème extinction de masse, le gouvernement décide de SABORDER 40 ans d’agriculture bio, pour pousser son label HVE fumeux et se coucher devant l’énorme lobby des pesticides. En avant les déconversions de fermes bio, les entreprises en faillite et les fermetures de magasins bio.
> Dommage pour les 10 millions de français qui choisissent les produits bio chaque mois, qui pourront se rabattre sur les produits HVE largement pesticidés ☠️
> Dommage pour les français qui habitent à côté de fermes bio qui vont se déconvertir et ressortir le pulvérisateur à pesticides sous leurs fenêtres.
> et BYE BYE nos chances de voir émerger dans les 20 prochaines années une agriculture paysanne, qui favorise la vie dans les champs, qui n’a pas besoin d’engrais russes, des pesticides chimiques et qui offre une alimentation plus sûre
Vous pouvez arrêter ça, votre bulletin de vote c’est votre assiette !
Nous, consommateurs bio, sommes plus nombreux que les électeurs de Macron au premier tour. Si 10% d’entre nous se mobilisent, le rapport de force électoral changera.
Le socle électoral du gouvernement est encore plus fragile que la filière bio !

Nos revendications principales :
- que l’agriculture bio cesse d’être méprisée et continue à être considérée comme une filière agricole prometteuse et en phase avec les enjeux climatiques
- que le gouvernement débloque une enveloppe de 150m€, en phase avec ce qu’il développe pour des filières agricoles conventionnelles
- que la loi EGALIM, pourtant poussée par Macron, soit appliquée (20% de bio en restauration collective) et que la bio ne soit pas lâchée au milieu du chemin par un gouvernement qui retourne sa veste.

* (C) Pétition : Stop à la hausse des prix des autoroutes françaises !

28.257 signatures sur 50.000 lien pour signer

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a “étouffé” un rapport explosif qui démontre que les Français payent 60% trop cher aux péages d’autoroutes dont ils ont pourtant payé la construction avec leurs impôts. Ce rapport, produit par l’Inspection générale des finances (IGF), montre que les autoroutes sont bien plus rentables que les prévisions l’avaient envisagé et qu’Eiffage et Vinci auraient donc dû payer plusieurs milliards d’euros supplémentaires à l’État. La privatisation des autoroutes, qui devait entre autres mettre fin au monopole de l’État sur celles-ci, a en fait créé une situation de monopole plus que juteuse pour Eiffage et Vinci qui continuent de ponctionner les Français pour faire toujours plus de profits. Dites à l’État de reprendre la main sur les autoroutes françaises !

* (E) Pétition : Protection des riverains de la vallée de la Durance contre les pesticides pulvérisés

700 signatures sur 1.000 lien pour signer

En juin 2021, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) concluait à une "présomption forte d’un lien entre l’exposition aux pesticides et six pathologies graves, dont les lymphomes non hodgkiniens (LNH), le cancer de la prostate, et la maladie de Parkinson."
Selon l’institut, "les études épidémiologiques sur les cancers de l’enfant permettent de conclure à une présomption forte de lien entre l’exposition aux pesticides de la mère pendant la grossesse ou chez l’enfant et le risque de certains cancers, en particulier les leucémies et les tumeurs du système nerveux central."
Par ailleurs, nous sommes conscients de l’impact des pesticides sur la biodiversité : en 30 ans, les pesticides ont été responsables de la disparition de 80% des insectes en Europe.
Nous, habitants de la moyenne vallée de la Durance à proximité de cultures utilisant de manière intensive des produits phyto-sanitaires, sommes inquiets pour notre santé, celle de nos enfants, et les écosystèmes qui nous entourent. Ainsi, nous demandons aux exploitations agro-industrielles du territoire :
- D’être informés en amont de tout épandage de produits phytosanitaires proches de nos habitations
- De nous communiquer quel(s) produit(s) vont être épandus
- De nous consulter pour déterminer les jours et horaires où les épandages auront le moins d’impacts sur nous et nos enfants (éviter les mercredis et week-ends notamment)

* (E) Pétition : Opposez-vous à l’exploitation minière en eaux profondes !

210.281 signatures sur 200.000 lien pour signer

Des fonds marins labourés, des espèces marines et des écosystèmes fantastiques menacés, le dérèglement du climat encore aggravé… … c’est la menace qui plane sur nos écosystèmes si l’extraction minière en eaux profondes est autorisée. Plus de 600 scientifiques et de nombreux États se sont déclarés contre, mais pas la France : Emmanuel Macron est favorable à cette industrie pourtant destructrice pour la vie marine comme pour le climat. Heureusement nous pouvons encore agir, mais le temps presse : dès 2023, l’extraction de minerais en haute mer pourrait être autorisée, et les chantiers risquent ensuite de se multiplier au fond de l’océan. Nous avons besoin de vous pour que cela n’existe jamais !

* (C) Pétition : EXIGEZ DES COMPTES DE LA COMMISSION EUROPEENNE SUR LES COMPROMISSIONS SECRÈTES QUI PRÉCIPITENT L’EXTINCTION DES ABEILLES

130.477 signatures sur 150.000 lien pour signer

POLLINIS a engagé un bras de fer judiciaire pour obtenir la publication de 78 documents administratifs gardés secrets par la Commission européenne. Leurs données permettraient d’exposer le rôle des lobbys agro-industriels au sein du SCoPAFF, un comité clé dans le processus décisionnel européen lié aux pesticides. Il permettrait aussi de comprendre comment certains Etats membres de l’Union européenne ont pu bloquer sous leur pression des protocoles scientifiques qui auraient permis d’enrayer l’effondrement des populations d’abeilles et d’insectes pollinisateurs sur tout le territoire de l’Union européenne.
Mais la Commission européenne refuse de publier les archives demandées. Au mépris de la réglementation européenne, qui garantit le droit d’accès des citoyens aux documents. Au mépris de la décision de justice du Tribunal de l’Union européenne considérant qu’aucune base légale ne pouvait justifier les multiples refus de la Commission. Et en contradiction totale avec la position officielle de la Médiatrice de l’Union européenne, qui exige aux côtés de POLLINIS l’accès des citoyens aux documents.
PÉTITION À LA COMMISSION EUROPÉENNE,AUX MEMBRES DU PARLEMENT EUROPÉENS,ET AUX ÉTATS MEMBRES DE L’UNION EUROPÉENNE
Nous, citoyens et défenseurs des droits, exigeons de la Commission européenne la publication immédiate des 78 documents qu’elle refuse aux citoyens, et sa mise en conformité avec la décision du Tribunal de l’Union européenne du 14 septembre 2022, qui ouvre la voie à une plus grande transparence du processus décisionnel européen.

* (C) Pétition : Abattage de Pumba

31.196 signatures sur 35.000 lien pour signer

En Décembre 2022, un marcassin est arrivé dans le quartier où nous habitons. Très vite il se familiarise avec les animaux domestiques et de ferme de chaque habitation. Il devient proche de l’humain petit à petit sans aucune agressivité. Tout le monde lui donne à manger et les jours passant il s’approche de plus en plus des gens jusqu’à se faire caresser par les adultes et enfants.
Il devient la mascotte du quartier et tous les jours fait son petit tour des propriétés pour chercher son repas et ses caresses. Il vient vers vous se couche les 4 pattes en l’air pour attendre des gratte grattes sur le ventre. Un collier jaune fluo pour qu’il soit voyant jour comme nuit. Tous les habitants du quartier se donnent des nouvelles, vidéos, photos d’eux et Pumba.
Mardi 7 février 2023 Pumba se promène un peu plus loin que son secteur habituel. Il tombe malheureusement dans une propriété où des poules mangeaient du maïs. Pumba à voulu s’inviter à manger avec les poules. Le propriétaire des lieux est sorti avec son fusil et sans réfléchir a tiré sur Pumba. Quelques minutes après, le garde chasse m’appelle pour me signaler l’abattage de Pumba et pour m’informer qu’il passerait ramener le collier jaune fluo qui était sur lui.
Le soir même la personne qui a abattu Pumba m’appelle ce présente en tant que chasseur depuis 40ans et me dis n’avoir aucun scrupule à avoir tiré sur lui et quand je lui dis de venir l’expliquer aux enfants il me répond c’est dommage pour eux..... Quand je lui dit un petit sanglier avec un collier jaune fluo ça ne vous choque pas il me répond non pas du tout.
Cette pétition est là pour signaler un tir mortel de chasseur sur une zone d’habitation et ce en plein après midi. Il faut que cet agissement soit signalé et que ça ne se reproduise plus à l’avenir. Il faut que les lois à cet effet soient respectées et le non respect doit en avoir des conséquences.
Ce message ne vise en aucun cas l’ensemble des chasseurs mais uniquement signaler ceux qui abusent de leur soit disant droit de chasse et qui par leur comportement impactent l’intégrité des bons chasseurs.
Pour ma part j’assumerai mon amende pour avoir mis un collier jaune fluo à un bébé sanglier. Merci de partager cette histoire, pour éviter à l’avenir se triste événement qui soit animal ou humain.Merci de votre soutien

* (C) Pétition : Il faut mettre fin aux interdictions de voyager contre les militant·e·s en Arabie saoudite

1.792 signatures sur 5.000 lien pour signer

Ces trois dernières années, la société saoudienne a connu une transformation à en donner le tournis pour tenter d’améliorer son image à l’international. Mais derrière cette transformation de façade se trouve une réalité parallèle : la répression acharnée qui ne cesse de viser des dizaines de défenseur·e·s des droits humains et d’autres militant·e·s pacifiques, journalistes, et religieux, uniquement pour avoir exprimé pacifiquement leurs opinions. Les autorités saoudiennes ont incarcéré arbitrairement au moins 35 militant·e·s pacifiques, après les avoir condamnés à de longues peines de prison et à des interdictions de voyager, parfois uniquement pour avoir publié des tweets sur les réformes politiques. Mais même après avoir purgé leur peine, ces militant·e·s ne sont pas libres.

Ces personnes doivent vivre sous le coup de longues interdictions de voyager imposées dans le cadre de leur condamnation, qui les empêchent de quitter l’Arabie saoudite, pour une durée qui varie entre 5 et 20 ans. Loujain al Hathloul, Raif Badawi, et Abdulrahman al Sadhan font partie de la longue liste de militant·e·s qui se voient interdits de voyager par les tribunaux.

Les interdictions de voyager arbitraires sont également imposées parfois sans décision de justice, et les personnes visées ne l’apprennent que lorsqu’elles tentent de voyager et qu’elles sont refoulées par les autorités saoudiennes dans les aéroports ou à des postes-frontières. Ces interdictions touchent souvent les membres de la famille des militant·e·s qui vivent en dehors de l’Arabie saoudite, déchirant ainsi les familles et causant de profondes douleurs.

Dans le cas de Salman al Odah, qui encourt la peine de mort, ce sont 19 membres de sa famille qui sont soumis à des interdictions de voyager illégales, injustifiées et illimitées uniquement en raison de leurs liens de parenté. Signez la pétition et demandez au roi Salman de lever immédiatement les interdictions de voyager arbitraires à l’encontre des militant·e·s, des défenseur·e·s des droits humains et de leurs familles !

* (C) Pétition : Pour la régularisation de Louei, polyhandicapé, et de son père

21.618 signatures sur 25.000 lien pour signer

Louei est un enfant de 9 ans porteur d’un handicap sévère. Du fait de ce handicap, il ne peut pas parler, marcher, ni utiliser ses bras et a besoin d’un accompagnement dans tous les actes de la vie quotidienne. Cette maladie nécessite des soins ainsi qu’un suivi pluriprofessionnel rapproché.

En Algérie, son pays d’origine, Louei était en danger faute de soins adaptés.
Le seul neurologue spécialisé consultait à 500km de chez lui, il n’avait pas de suivi pluriprofessionnel médical et paramédical, n’avait pas de fauteuil adéquat, ne bénéficiait pas d’un accès à un traitement régulier et adapté et n’était pas scolarisé. Dans ces conditions, sa famille a pris la dure décision de se séparer, dans l’espoir de sauver Louei. Il est donc arrivé en France début 2019, à l’âge de 5 ans, accompagné de son père, tandis que sa mère et son frère ont dû rester en Algérie.

Depuis son arrivée en France, Louei est suivi au Village 2 santé, centre de santé communautaire, à Échirolles. Il est également suivi au CHU de Grenoble où il bénéficie d’un suivi pluriprofessionnel médical (gastro-entérologue, neurologue, orthopédiste, ORL, médecine physique et de réadaptation). Il est scolarisé à l’IME Les sources à Meylan où il bénéficie d’un suivi paramédical (ergothérapeute, kinésithérapeute, psychothérapeute, orthophoniste). Ces soins ont permis une nette amélioration de son état de santé.

Afin d’assurer la poursuite de soins adaptés, une autorisation provisoire de séjour d’un étranger parent d’enfant malade a été demandée en 2020. Elle a été refusée par l’OFII et la préfecture en 2021. Selon les médecins de l’OFII, Louei a besoin de soins et une absence de prise en charge mettrait sa vie en danger. Ils estiment cependant que ces soins sont possibles en Algérie. Et pourtant, le parcours de Louei prouve l’inverse.
Un recours a été fait auprès du tribunal administratif de Grenoble en 2021, puis à la cour administrative d’appel de Lyon en 2022. La demande de régularisation a été une nouvelle fois rejetée.

Pour tenter de prouver la possibilité des soins en Algérie, la préfecture a recensé les traitements disponibles. Un des médicaments de Louei n’y figure pas, mais un autre traitement antiparkinsonien d’une classe médicamenteuse différente est disponible, ce qui a conduit la préfecture et la justice à juger que les traitements étaient substituables et ceci contre l’avis de son neurologue et de son médecin généraliste.. Cela correspondrait au fait de remplacer du paracétamol par de la morphine par exemple. Nous aurions espéré que la justice fasse confiance aux médecins en ce qui concerne le champ médical.

Louei est maintenant en France depuis bientôt 4 ans. Sans régularisation, son père n’a pas le droit de travailler et ne peut donc pas subvenir à leurs besoins et s’occuper dignement de son fils. Ces dernières années, Louei a vécu dans des conditions précaires et inadaptées à sa santé. Cette situation impacte psychologiquement sa famille, et notamment son père qui se bat tous les jours pour son fils malgré les difficultés rencontrées.

La décision de justice nous semble donc infondée pour des raisons médicales. En tant que soignant.e.s , nous ne pouvons accepter que la vie d’un enfant soit mise en danger pour des raisons administratives. Nous demandons au préfet une réévaluation de cette demande avec la régularisation pour Louei et son père. Une première mobilisation a eu lieu le 7/12/22 devant la préfecture de Grenoble. Nous n’avons toujours pas de réponse de la part du préfet. Aidez-nous dans cette lutte afin de garantir les soins nécessaires pour Louei !
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* (C) Pétition : Six changements d’orientation majeurs sont nécessaires pour remettre l’humain et le droit au cœur de l’action des CAF

lien pour signer

Les Caisses d’Allocations Familiales (CAF)ont pour mission d’être au service des allocataires, comme le veut l’article L583-1du Code de la Sécurité sociale,et sont aujourd’hui des acteurs essentiels des politiques de solidarité.Or nous constatons chaque jour, à travers nos pratiques, les difficultés grandissantes des allocataires pour faire valoir leurs droits et les conséquences délétères d’une gestion tournée vers la diminution du volume des prestations, les suppressions de postes, quoi qu’il en coûte humainement et d’une dématérialisation « hors sol »,de plus en plus aux mains d’opérateurs privés.
Les CAF, sont de ce fait parfois perçues comme les vecteurs d’une maltraitance institutionnelle qui touche en premier lieu les personnes les plus vulnérables, qu’il s’agisse de femmes seules avec enfants, des personnes les plus pauvres,de ceux et celles qui connaissent des situations professionnelles instables ou sont en situation de handicap. Ces pratiques contribuent à alimenter le non-recours aux droits. Certains renoncent à demander des prestations, craignant de devoir rembourser des indus liés à un fonctionnement devenu imprévisible.Alors que la préparation de la prochaine Convention d’objectifs et de gestion est engagée et que la place de la solidarité dans notre pays fait l’objet de fortes remises en cause, nous demandons au gouvernement de procéder à six changements d’orientation majeurs pour que« la Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement » (préambule de la Constitution de 1946) et que les CAF puissent pleinement jouer leur rôle. Suite sur le site de l’appel

* (C) Pétition : Sauvons le stade des Eucalyptus

1.211 signatures sur 1.500 lien pour signer

Stade EUCALYPTUS a lancé cette pétition : Le stade des Eucalyptus est menacé ! JPM alimentation, qui détient le supermarché U Express de l’Araucaria, prévoit de détruire le stade des Eucalyptus pour y construire un centre commercial sur 5 niveaux. Avec une hauteur de bâtiment de plus de 16 m et près de 5.000 m2 de surface, ce projet prévoit l’implantation d’un supermarché et d’un drive. Nous riverains, ne voulons pas d’une nouvelle surface commerciale qui va générer trafic automobile supplémentaire et nuisances pour tout le quartier.

Ce stade est un lieu de vie et de loisirs, utilisé par les scolaires du lycée des Eucalyptus, les jeunes et les familles du quartier. Non à la destruction d’un équipement utile à tous - surtout à l’heure où l’accès à un espace public, gratuit et en plein air devient une denrée précieuse. Ce projet semble anachronique à l’heure où ce type d’équipements fait déjà défaut à Nice et où la priorité affichée par la Ville est à la qualité de vie et au verdissement de l’espace public. Mobilisons-nous pour éviter le pire !

* (C) Pétition : Agropalma, c’est ça le champion de l’huile de palme durable en Amazonie ?

75.289 signatures sur 100.000 lien pour signer

Aux groupes agroalimentaires, aux organismes de certification internationaux et aux autorités brésiliennes, Madame, Monsieur, nous vous demandons de retirer immédiatement les certifications accordées et de cesser d’acheter de l’huile de palme au groupe brésilien Agropalma. Réformez les normes des labels, le contrôle et le processus des certifications afin de mettre fin à la fraude et à la tromperie de l’huile de palme certifiée.
Veillez à l’arrêt immédiat des violences et des atteintes aux droits humains commises par Agropalma à l’encontre des populations locales, au rétablissement total des droits de passage et d’accès aux terres publiques et à l’indemnisation des personnes touchées.
Nous demandons aux autorités brésiliennes de garantir et de faire respecter les droits humains de la population, de clarifier définitivement la situation juridique des terres d’Agropalma et de restituer celles acquises illégalement ou spoliées à leurs propriétaires d’origine. Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de notre considération et de notre vigilance citoyenne.

* (C) Pétition : Signez la pétition au Sénat pour la taxation des superprofits !

20.068 signatures sur 100.000 lien pour signer

Depuis plusieurs mois, l’Alliance écologique et sociale demande une taxe sur les superprofits pour répondre aux crises environnementale et sociale. Pendant que les multinationales réalisent des profits hors-sols, de plus en plus de personnes doivent faire face à l’explosion du coût de la vie et aux conséquences du réchauffement climatique. Cette taxe est l’une des solutions les plus justes pour répondre rapidement aux effets de la crise de l’inflation tout en investissant massivement pour contrer la crise environnementale touchant déjà les plus précaires.

En taxant plus largement les profits colossaux des grands groupes, on pourrait par exemple financer :
* une aide exceptionnelle pour les cantines et les restaurants universitaires, permettant également de renforcer la mise en place des circuits courts.
* la réduction des tarifs des trains et des autres transport en commun et la hausse des moyens pour assurer le service permettant de les rendre plus accessibles.
* un investissement massif pour rénover les passoires thermiques, sans hausse de loyer.

La proposition du gouvernement constitue à l’inverse une taxe au rabais : cette contribution temporaire de solidarité ne prend en compte que le secteur énergétique. Pourtant, des entreprises de l’agro-alimentaire ou encore de la finance ont aussi réalisé des rentes exceptionnelles et sont tout aussi responsables de l’inflation. Rien ne justifie donc de les exonérer de cette taxe. Des amendements plus ambitieux allant dans ce sens n’ont pu être débattu à cause de l’article 49.3.

Il est donc urgent de redéfinir le périmètre et les modalités de la taxe sur les superprofits pour soutenir le niveau de vie des ménages, financer la transition écologique et limiter l’impact de l’inflation.

À partir de 100 000 signatures recueillies, le Sénat devra examiner notre texte. Soyons nombreuses et nombreux à signer !

Pour signer la pétition : cliquez ici. Vous devez vous connecter via l’outil France Connect, permettant d’authentifier l’identité du signataire. Ce procédé d’authentification donne plus de crédibilité et de poids à la pétition. Il vous suffit de vous connecter via vos identifiants de tous les jours : Impot.gouv, Ameli, ou encore via l’identité numérique de la Poste.

* (E) Pétition : Il est temps de bannir les jets privés

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Pétition lancée par Julien Bayou, député NUPES-EELV
Bonjour, Il est temps de bannir les jets privés. C’est la mesure qui pénalise le moins de monde pour l’impact le plus grand et le plus immédiat en faveur du climat. C’est une question de justice.Comment demander des efforts à la population, si les plus riches sont exonérés de tout ?

Une fraction de la population crame dans l’atmosphère la consommation d’un Français moyen pour les 50 prochaines années. Thomas Sankara disait : « Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l’eau potable pour tout le monde. »

Depuis que j’ai proposé l’interdiction des jets privés, cette mobilisation prend de l’ampleur mais j’ai besoin de votre soutien. Signez la pétition, amplifiez la mobilisation

* (C) Tribune : « Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam »

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Lire la tribune sur Le Monde

Soixante ans après le début des épandages massifs par l’armée américaine de l’herbicide, les conséquences en sont encore présentes, souligne, dans une tribune au Monde, un collectif de personnalités mobilisées pour faire sortir ce crime de l’oubli, qui demande l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes.

Tribune

Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent. Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers et de malformations à la naissance. Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants vietnamiens qui s’y réfugiaient.

Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir de l’année 1858, qui a recruté de force des « soldats ouvriers » (les « Linh Tho » lors de la première guerre mondiale, puis les « Cong Binh », durant la seconde) ; qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?

Dans les livres d’histoire-géographie, au collège et au lycée, la guerre du Vietnam est évoquée. On y apprend qu’elle débute en 1955 et oppose, d’une part, la République démocratique du Vietnam (Nord Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne – soutenue matériellement par l’Union soviétique et la Chine – alliée au Front national de libération du Sud (appelé Vietcong par ses ennemis) et, d’autre part, la République du Vietnam (Sud Vietnam), soutenue par l’armée des Etats-Unis et plusieurs alliés comme le Canada, l’Australie, la Corée du Sud et les Philippines.

L’illusion d’une guerre lointaine

L’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.

Mais surtout, il nous donne l’illusion d’une guerre lointaine, passée. Pourtant, cette guerre, pour les anciens combattants et leur descendance, est loin d’être derrière eux, loin de se taire, au contraire. Insidieuse, elle s’insère encore dans les corps ; meurtrière, elle continue de semer la mort et le désespoir dans les familles – qui y voient, en plus, un signe de punition.

Le Vietnam et sa population se sont habitués à ces visages et ces corps tortueux, tant dans les provinces d’Hanoï et de ses environs que dans le sud du pays. C’est dans un terrible silence, que ces vies passent, parfois sans même avoir eu connaissance d’être victimes des conséquences des épandages. Et c’est ce silence que nous souhaitons définitivement briser.

Toutes ces victimes, malades d’un passé dont elles ne sont pas responsables, subissent de nombreuses peines : l’absence de reconnaissance juridique dans leur pays et à l’international – contrairement aux vétérans américains –, des conditions matérielles insuffisantes et une quasi-absence de commémoration à l’international, pourtant si nécessaire à la reconstruction d’un peuple, à sa mémoire. Ce travail manque, au Vietnam comme dans les autres pays où les récits se sont mêlés, via les diasporas.

Une journée officielle de commémoration

Les associations sur place, chargées d’identifier les lignées de familles potentiellement touchées rencontrent toujours une grande difficulté à identifier les personnes les plus vulnérables qui se cachent par honte des malheurs qu’elles pensent porter, et par manque d’informations dans leur pays d’origine ou d’accueil.

C’est pourquoi nous demandons, au nom du Collectif Vietnam-Dioxine, aux parlementaires français de participer à la réparation de l’injustice subie par l’ensemble des victimes de l’agent orange, en considérant ce crime commis au Vietnam et dans les pays voisins, comme au Cambodge et au Laos. Nous demandons l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes de l’agent orange, ainsi qu’une meilleure prise en compte, dans l’enseignement scolaire, des incidences de la guerre du Vietnam sur les populations et l’ensemble des écosystèmes.

Nous continuerons, de notre côté, à nous mobiliser, et à participer à l’effort de mémoire du Vietnam, pays dont le cri, étouffé par l’impérialisme des Etats- Unis, commence à peine à se faire entendre. Nous appelons, enfin, l’appui et le soutien de la communauté internationale, car la paix n’est pas seulement un mot, ni même un état d’esprit, et ce combat pour le surgissement du possible n’est pas seulement un espoir, c’est aussi un travail collectif.

La liste complète des signataires est accessible
en cliquant sur ce lien

* (C) Pétition : Nextdoor : suspendez vos partenariats avec la police

Lien pour signer

Faites-le entendre à Nextdoor : suspendez vos relations avec les services de police.
Depuis des années, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme à propos du racisme sur Nextdoor. En parallèle, Nextdoor fait du pied aux services de police et les incite à utiliser sa plateforme pour « cibler géographiquement des messages à destination de quartiers spécifiques ». Les détails de ces partenariats sont en grande partie inaccessibles au public, ce qui ne contraint pas Nextdoor à rendre des comptes vis-à-vis des éventuelles conséquences néfastes pour les communautés ciblées de manière disproportionnée par la police. C’est pourquoi nous demandons à Nextdoor de suspendre ses relations avec les services de police jusqu’à ce qu’ils fournissent plus d’informations sur la nature de ces partenariats et des preuves qu’ils ont examiné l’impact et les potentielles conséquences néfastes de ces partenariats sur les communautés qui utilisent leurs services.

Alors que Nextdoor s’est engagé à lutter contre le racisme sur sa plateforme, les détails des actions qu’ils vont mener et la façon dont ils vont mesurer leurs progrès restent flous. La dernière mesure prise par Nextdoor, supprimer de sa plateforme la fonction « Transférer à la police », montre bien sa prise de conscience de la nécessité de ralentir la systématisation du déplacement de la police, comme poussent à le faire des technologies telles qu’Amazon Ring et Nextdoor. Mais sans un véritable exercice de transparence, le public ne pourra pas juger ces efforts. Nextdoor dispose d’une base d’utilisateurs importante et active, et les mesures prises maintenant peuvent avoir de grandes répercussions sur la façon dont nous pensons que les réseaux communautaires devraient fonctionner.

Nous demandons à Nextdoor de suspendre immédiatement ses relations avec les services de police jusqu’à ce que Nextdoor :

* publie un rapport de transparence pour divulguer publiquement la nature des relations entre Nextdoor et les services de police dans tous les pays où Nextdoor opère, y compris les mesures prises pour identifier les éventuelles conséquences néfastes de ces partenariats ; et
* s’engage à embaucher des experts des droits civils, y compris au sein des équipes travaillant sur la plateforme pour les organismes publics, de la même façon que nos partenaires de Color of Change et la campagne StopHateForProfit l’ont déjà demandé à Facebook.

Si Nextdoor entend sérieusement s’engager à créer une plateforme où « tout le monde a sa place », alors Nextdoor doit assumer ses responsabilités et passer aux actes.
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* (E) Pétition:Sauvez l’Amazonie,empêchez l’adoption de l’accord commercial UE-Mercosur !

255.249 signatures sur 300.000 lien pour signer

Pétition à la Commission européenne, au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne et aux gouvernements nationaux
Bien qu’un nouveau président ait été élu au Brésil, la destruction de la forêt amazonienne a encore atteint un niveau record le mois dernier ! Et la situation ne fera qu’empirer si nous n’agissons pas rapidement. [1] Pourquoi ? Car l’industrie agroalimentaire continue de déforester et de brûler la forêt amazonienne pour y cultiver du soja et élever du bétail. Et pour ne rien arranger, la Commission européenne et les lobbyistes des grandes entreprises complotent actuellement pour relancer un accord commercial entre l’UE, le Brésil et trois autres pays sud-américains, regroupés sous le nom de Mercosur. [2]

S’il est conclu, ces entreprises avides seront encouragées à détruire l’Amazonie pour vendre toujours plus de soja, de bœuf et de bois à bas prix à l’Europe. Et qu’est ce que les pays du Mercosur vont y gagner ? Des pesticides toxiques si dangereux que l’industrie agroalimentaire n’est même pas autorisée à les vendre au sein de l’UE. Cet accord serait catastrophique pour la forêt amazonienne, les communautés indigènes et la planète. [3] Mais nous pouvons bloquer l’adoption de cet accord désastreux ! Un petit groupe de pays européens et d’eurodéputé·e·s pourraient encore bloquer l’accord. Les dirigeant·e·s de la France, des Pays-Bas et d’Autriche ont déjà déclaré ne pas souhaiter signer l’accord sous sa forme actuelle. [4]

Nous avons déjà atteint 500 000 signatures, et si nous obtenons le soutien de nouveaux partenaires importants, nous pourrions atteindre le million et créer un phénomène médiatique ! Nous pourrions déclencher une rébellion d’autres pays et élus européen·ne·s des négociations cruciales qui se tiendront dans les semaines à venir. Montrons-leur que nous souhaitons protéger l’Amazonie plutôt que d’échanger des pesticides contre des steaks bon marché ! Signez notre pétition dès maintenant pour empêcher l’adoption de cet accord commercial et protéger notre planète.

*Le 23 mars 2023, nous avons modifié le texte de cette pétition car les nouveaux gouvernement brésilien et président, Lula da Silva, ont pris de nouveaux engagements en matière de lutte contre la crise climatique.

**WeMove Europe recueille des signatures pour cette pétition en collaboration avec l’organisation SumOfUs. D’autres organisations, dont Campact, Greenpeace et Foodwatch, mènent leurs propres campagnes avec des demandes similaires. Ensemble, nous sommes plus d’un million et demi et nous continuons à nous développer.

Références :
[1] « La déforestation record dans la forêt amazonienne brésilienne expose les défis qui attendent Lula » : https://www.theguardian.com/world/2023/mar/10/brazil-record-deforestation-amazon-rainforest-lula-bolsonaro
[2] https://www.politico.eu/article/eu-tries-to-grab-power-back-on-trade-deals/
[3] « L’accord commercial UE-Mercosur », FERN, document de politique, https://www.fern.org/fileadmin/uploads/fern/Documents/2020/The_EU-Mercosur_Trade_Agreement_explainer.pdf
[4] https://batimes.com.ar/news/economy/frances-macron-warns-eu-mercosur-deal-hinges-on-environment.phtml
[5] https://www.riotimesonline.com/brazil-news/brazil/dutch-parliament-calls-for-veto-of-mercosur-eu-agreement-and-cites-brazil-bad-for-the-amazon/
[6] https://www.euractiv.com/section/economy-jobs/news/austria-vetoes-mercosur-deal-saying-it-goes-against-eu-green-deal/

Au regard du haut niveau des violations des droits humains et de la déforestation en Amazonie, toutes bien documentées, nous appelons les Chefs d’Etats et de gouvernement européens, ainsi que les parlementaires, européens comme nationaux, à s’opposer à l’accord de commerce entre l’Union européenne et le Mercosur.

* (E) Pétition : Amazonie en danger - stop à l’essor de l’industrie biomasse en Guyane

92.393 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Gouvernement français, au Parlement européen, à la Commission européenne, au Conseil des ministres de l’UE et aux élus de la Collectivité territoriale de Guyane, Madame, Monsieur, des députés français du Parlement européen et le gouvernement français prévoient d’accélérer l’installation de nouvelles centrales biomasse en Guyane et de permettre l’essor des agrocarburants notamment pour l’usage du secteur spatial.

Ils ont introduit à cet effet une dérogation dans la directive européenne sur les énergies renouvelables et travaillent à l’élaboration d’un décret en France autorisant l’utilisation de bois issu de la déforestation légale de la forêt tropicale et la transformation des terres en plantations de bois ou de monoculture à vocation énergétique.

Nous vous demandons de rejeter cette dérogation et ce décret. Le bois issu du défrichement de la forêt amazonienne n’est PAS une énergie renouvelable neutre pour le climat. L’UE sape ainsi à la fois ses propres objectifs climatiques, sa politique de lutte contre la déforestation importée et la protection de la forêt et de la biodiversité.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Demandez au Paraguay de reconnaître l’identité des personnes transgenres

9.998 signatures sur 10.000 lien pour signer

Pétition à l’attention du Président de la Cour suprême du Paraguay : Monsieur le Président de la Cour suprême, je vous prie instamment de veiller à ce que toutes les mesures nécessaires soient prises pour que l’identité d’Yren Rotela et de Mariana Sepúlveda, deux femmes transgenres, soit reconnue sur le plan juridique. Priver ces femmes du droit de changer légalement de nom et d’obtenir des documents d’identité qui correspondent à leur identité de genre est une pratique discriminatoire, qui les empêche d’avoir accès à l’éducation, à l’emploi, au logement et aux soins de santé au même titre que les autres personnes, et les expose encore davantage à la violence, au harcèlement et à la stigmatisation.
Au Paraguay, les militant·e·s transgenres sont réduits au silence et leurs manifestations sont souvent interdites ou attaquées. Je vous demande de faire en sorte que des cadres juridiques soient mis en place pour mettre fin à ces pratiques discriminatoires. Faute de reconnaissance juridique de son genre, la possibilité pour une personne transgenre de vivre dans la dignité, en toute sécurité et en jouissant des droits et protections accordés aux autres membres de la société, sur un pied d’égalité avec eux, est fortement compromise.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : Pour l’abrogation de l’article 49 alinéa 3

201.857 signatures sur 300.000 lien pour signer

Notre démocratie ne peut plus s’accommoder des passages en force répétés de l’exécutif contre le Parlement. Nous, parlementaires, élus, citoyens, demandons la suppression de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution qui permet de faire adopter un projet de loi sans vote à l’Assemblée nationale. À l’heure où Elisabeth Borne envisage cette possibilité pour faire passer une réforme des retraites contestée dans la rue et au Parlement, le “49.3” signale la fragilité extrême du Gouvernement et l’anachronisme de nos institutions. Il est temps d’abroger cet article et de repenser l’ensemble des relations entre exécutif et législatif. Le 49.3 est une exception française qui n’a pas sa place dans une démocratie parlementaire digne de ce nom.
Les constituants de 1958 avaient rédigé l’article 49 dans le but de limiter le poids de l’Assemblée nationale et pour éviter une trop grande instabilité ministérielle. Mais, en vérité, à partir de 1958, le pouvoir législatif est vidé de sa substance au profit d’un exécutif dominé par le Président de la République. Initialement, sa vocation était, à titre exceptionnel, de mettre un terme à des dissensions au sein de majorités jugées indisciplinées. Mais son usage a changé de nature, sous le gouvernement Borne : il est devenu l’arme ultime d’un Gouvernement faible ne disposant pas de majorité absolue. La Première Ministre l’a déjà utilisé 10 fois en seulement quelques mois d’exercice !
Face aux passages en force répétés, les français, eux, ont tranché : ils sont, en majorité, défavorables à l’usage de l’article 49.3. Nous demandons plus de cohérence, et non pas de cette béquille destinée à préserver un système bancal. Les françaises et les français sont de moins en moins nombreux à voter, de plus en plus nombreux à rejeter les institutions. La crise dans laquelle nous nous trouvons exige un rééquilibrage des pouvoirs au profit des représentants de la Nation. De nombreux pays ont adopté des systèmes parlementaires sans être victimes d’instabilité chronique ou de paralysie : ils démontrent tous les jours leur vitalité démocratique, leur capacité à débattre, à délibérer, à agir. Sans attendre une refonte complète de notre Constitution, abrogeons l’article 49.3 !

Premier.e.s signataires : Jérémie Iordanoff, député ; Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale ; Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat ; Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts

* (C) Pétition : La Belgique doit plaider pour l’adoption d’un traité qui encadre le commerce des armes à létalité réduite

7.505 signatures sur 20.000 lien pour signer

À l’attention d’Alexander De Croo, Premier ministre de Belgique : Monsieur le Premier ministre, je suis extrêmement préoccupé·e par l’utilisation de matériel de maintien de l’ordre afin de réprimer des manifestations pacifiques, partout dans le monde. Des milliers de manifestantes et manifestants pacifiques sont grièvement blessés, et de nombreux décès sont à déplorer, en raison de l’usage abusif et illégal d’armes à létalité réduite par des forces de sécurité.
L’une des pierres angulaires du système international des droits humains est l’obligation positive des États de prévenir et mettre fin à la torture et aux autres mauvais traitements sous toutes leurs formes et en toutes circonstances.
Un ensemble de rapports et d’interventions de l’ONU et de la société civile ont démontré les graves conséquences pour les droits humains tant des équipements de maintien de l’ordre intrinsèquement abusifs, comme les dispositifs corporels incapacitants à impulsions électriques, les matraques à pointes et les entraves pour les pieds, qui devraient être interdits, que des équipements pouvant avoir une fonction légitime s’ils sont utilisés dans le strict respect des normes internationales relatives aux droits humains concernant le recours à la force, comme les matraques, le gaz poivre et les menottes ordinaires, mais pouvant être, et étant souvent, utilisés de manière abusive par les responsables de l’application des lois en vue d’infliger des actes de torture ou d’autres mauvais traitements.
Partout dans le monde, des personnes détenues ont été frappées avec des matraques, forcées à rester dans des positions douloureuses au moyen d’entraves ou torturées avec des équipements corporels à impulsions électriques. Des milliers de manifestant·es ont subi des blessures oculaires causées par l’usage inconsidéré de balles en caoutchouc, alors que d’autres ont été touché·es par des grenades lacrymogènes ou exposé·es à des quantités excessives de produits irritants. Ces violences ont des conséquences physiques et psychologiques à long terme pour des défenseur·es des droits humains, des manifestant·es et des groupes déjà marginalisés ou discriminés.
Alors que la reconnaissance de ce problème s’est améliorée, un nombre croissant d’États et d’organes régionaux ont adopté un ensemble de lois et de mesures complémentaires soutenant le contrôle de ce commerce. Une série de déclarations, d’études et de résolutions du système des Nations unies a également mis en lumière les obligations qui incombent à tous les États de réglementer le commerce d’équipements de maintien de l’ordre et d’empêcher leur utilisation à des fins de torture et d’autres mauvais traitements.
En septembre 2017, l’Union européenne, l’Argentine et la Mongolie ont lancé l’Alliance pour un commerce sans torture, qui regroupe actuellement plus de 60 États de toutes les régions du monde, dont la Belgique, qui se sont engagés à « agir ensemble pour prévenir, limiter et mettre fin au commerce » de biens utilisés pour infliger la peine capitale, la torture ou d’autres formes de mauvais traitements.
Amnesty International et plus de 30 autres organisations de la société civile du monde entier considèrent que le moyen le plus efficace de réglementer le commerce international d’équipements de maintien de l’ordre utilisés à des fins de torture ou d’autres mauvais traitements, ou pouvant facilement l’être, est un instrument international contraignant. Il s’agit de la seule approche valable en vue de construire une architecture commune garantissant la conformité au niveau international et des États et intégrant des régimes nationaux de contrôle standardisés, le partage des informations et des mécanismes de contrôle de ce commerce.
Des règles internationales claires n’entraveront pas le commerce légitime, mais clarifieront les obligations des États en matière de droits humains dans le domaine du commerce d’équipements de maintien de l’ordre et contribueront au travail en vue de prévenir la torture et les autres mauvais traitements dans le monde. Le droit international contraignant est le seul moyen de veiller à ce que les entreprises, où qu’elles soient basées, faisant le commerce d’équipements intrinsèquement abusifs ne disposent d’aucun marché international pour ces biens, et que les entreprises fabriquant et vendant des biens contrôlés soient soumis à une réglementation commune dans le monde entier.
Je vous appelle donc à soutenir activement la présentation et l’adoption d’une résolution à l’Assemblée générale des Nations unies portant création d’un groupe d’expert·es afin d’entamer des négociations quant à un traité contre le commerce des instruments de torture, conformément aux recommandations du groupe d’experts gouvernementaux. Je vous prie de recevoir, Monsieur le Premier ministre, l’expression de ma haute considération.Sincères salutations

* (C) Pétition : Andorre, il faut abandonner les charges contre la défenseure du droit à l’avortement Vanessa Mendoza Cortés

12.003 signatures sur 15.000 lien pour signer

À l’attention d’Alfons Alberca Sanvinces, Procureur général de la Principauté d’Andorre, Monsieur le Procureur général,
Je vous écris afin d’exprimer ma vive préoccupation quant aux poursuites pénales intentées contre Vanessa Mendoza Cortés, défenseure des droits humains et présidente de Stop Violence (Associació Stop Violències, en catalan), pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression et défendu les droits fondamentaux des femmes et des filles en Andorre et critiqué l’interdiction totale de l’avortement dans le pays. Si elle est déclarée coupable, elle encourt une amende maximale de 30 000 euros et une inscription sur son casier judiciaire.
Les poursuites intentées contre Vanessa Mendoza Cortés ressemblent à des représailles pour ses actes de défense des droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles, notamment leur droit à un avortement sûr et légal en Andorre. Il est particulièrement inquiétant que les charges retenues contre elle découlent de son engagement auprès du Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, dans le cadre de l’échange d’informations régulier et essentiel entre cet organe de l’ONU et des défenseur·e·s des droits humains du monde entier.
En 2021, le ministère public a abandonné deux des trois chefs d’accusation initialement retenus contre elle, qui étaient passibles de peines de prison. Cependant, il est décevant qu’elle demeure accusée d’un délit « contre le prestige des institutions » (article 325 du Code pénal) et qu’elle puisse être sanctionnée uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression.
Les institutions de l’État devraient toujours être soumises et ouvertes à l’examen, aux commentaires ou aux critiques. En vertu du droit international relatif aux droits humains et des normes internationales en la matière, les dispositions législatives visant à protéger le droit à l’honneur et à la réputation doivent être conçues pour protéger les individus, et non des notions abstraites ou des institutions étatiques. À ce titre, il convient d’abroger l’article 325 du Code pénal, invoqué contre Vanessa Mendoza Cortés, et dans l’attente de son abrogation, de ne pas l’utiliser. En outre, je crains vivement que cette longue procédure judiciaire ait un effet dissuasif sur Vanessa Mendoza Cortés, mais aussi sur l’ensemble des défenseur·e·s des droits humains en Andorre.
C’est pourquoi je vous demande d’abandonner immédiatement les accusations portées contre Vanessa Mendoza Cortés, défenseure des droits humains poursuivie pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression. Elle doit pouvoir poursuivre son travail légitime de défense du droit à un avortement sûr et légal, et des autres droits fondamentaux des femmes et des jeunes filles en Andorre, sans craindre de représailles. Veuillez agréer, Monsieur le Procureur général, l’expression de ma haute considération,

* (E) Pétition : Dégrader la planète est un crime

114.575 signatures sur 125.000 lien pour signer

A la Commission européenne, au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne, nous demandons à l’UE de reconnaître le crime d’écocide dans sa directive relative aux crimes environnementaux [1]. Les crimes environnementaux ont un impact mondial et dépassent les frontières. L’UE et ses États membres doivent donc également s’engager à faire pression pour que l’écocide entre dans le champ d’application des crimes jugés par la Cour pénale internationale.

Pourquoi est-ce important ?
Faisons de la dégradation de notre planète, l’écocide, un crime. « L’écocide » concerne toute activité humaine dégradant gravement l’environnement, telle qu’une marée noire, la déforestation ou la pollution des sols. Nous devons immédiatement arrêter l’industrie fossile avant qu’elle ne continue à détruire notre planète. Nos député·e·s européen·ne·s voteront bientôt une réforme des lois sur les crimes environnementaux. L’écocide pourrait y être inclus.

Le Parlement européen bénéficie d’un élan fort pour la concrétisation de cette réforme. Mais nous connaissons le pouvoir de l’industrie fossile et de ses lobbyistes lorsqu’il s’agit d’influencer la politique. C’est là que nous intervenons. Montrons à nos eurodéputé·e·s que des milliers d’européen·ne·s souhaitent que l’écocide devienne un crime. Si nous leur exprimons notre soutien, ils et elles pourront faire preuve de courage, voter pour faire de l’écocide un crime et protéger notre planète. Faites de l’écocide un crime !

Références : Conformément aux recommandations du groupe d’experts de Stop Ecocide International, ce crime doit être défini de façon forte, à savoir : un acte illégal ou gratuit commis en connaissance de la forte probabilité de causer des dommages environnementaux graves, étendus ou entraînant des conséquences sur le long terme.

* (C) Pétition : Retraites,non à cette réforme injuste et brutale !

1.172.671 signatures sur 1.500.000 lien pour signer

Intersyndicale RETRAITES a lancé cette pétition
Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation. Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale. Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »

* (E) Pétition : Engrais DAP 18-46 : Stop à la pollution en mer Méditerranée

21.644 signatures sur 50.000 lien pour signer

À M. Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture : c’est un scandale écologique et sanitaire ! Goélands noirs de pollution, tortues de mer échouées… de véritables zones sans vie sont apparues en mer Méditerranée, aux larges de Gabès en Tunisie. Sur place, des médecins alertent sur l’explosion des taux de cancers. A l’origine de ce désastre, une usine de fabrication d’engrais agricole qui rejette chaque jour depuis 50 ans, 14 000 tonnes de déchets dans la mer, soit le poids de plus d’une tour Eiffel par jour.

Selon le nouveau média Vakita, lancé par Hugo Clément, à l’origine de cette enquête, la France continue d’importer cet engrais malgré la catastrophe environnementale en cours. Ensemble, demandons au Ministre de l’Agriculture d’arrêter l’importation d’engrais en provenance de Tunisie, le temps d’obtenir l’arrêt des rejets dans la mer. D’autres solutions existent.

Qu’est-ce qui se passe ? Le DAP 18-46 est un engrais chimique à base de phosphate, très utilisé par notre agriculture en France, à partir de janvier et surtout au printemps à la période des semis notamment pour le blé, le maïs et le tournesol. En trois clics, sur internet, on parle même de lui comme de l’engrais "starter" le plus utilisé chez nous.

Mais cet engrais n’est pas fabriqué chez nous, nous l’importons. Notamment en Tunisie, à Gabès, au bord de la mer Méditerranée. Pour produire cet engrais, le Groupe Chimique Tunisien, une entreprise publique, doit d’abord extraire des mines le phosphate. Une fois que le phosphate est acheminé à Gabès, il est transformé en acide phosphorique (base de l’engrais DAP 18-46). Et c’est cette méthode de production qui constitue un scandale tant sur le plan sanitaire que sur le plan environnemental.

⚠️ Sur le plan environnemental : L’usine rejette directement dans la mer Méditerranée, l’équivalent en poids (selon les chiffres du rapport de l’union européenne de 2018) de plus d’une tour Eiffel par jour de déchets (appelés phosphogypse) constitués d’eau et de boue riche en métaux lourds, mais aussi en terre rare et en matière radioactive. Plus d’une tour Eiffel par jour depuis 50 ans directement dans la mer Méditerranée.

L’équipe du média en ligne Vakita a réalisé des prélèvements d’eau et de sédiments sur place. Au plus proche de la zone de rejet, les teneurs en cadmium sont 891 fois supérieur à la recommandation canadienne (réglementation la plus précise, dans le domaine), le zinc et l’Arsenic sont une centaine de fois supérieur également.

Résultat, le Golf de Gabès, bassin de reproduction des tortues pour toute la mer Méditerranée, et dont l’oasis a une Valeur Universelle Exceptionnelle selon l’Unesco est en train de mourir.

Il y a des zones dites "mortes" dans la mer Méditerranée (plus aucune faune plus aucune flore) sur plus de 2 km autour de la zone de rejet de ces déchets. Même les goélands qui viennent manger les derniers poissons n’y survivent pas, et meurent sur place.

⚠️ Sur le plan sanitaire : Les habitants des environs continuent de pêcher par manque de moyen, dans la zone contaminée. Dans le quartier de Chatt Essalem, quartier le plus proche du Groupe Chimique Tunisien, les taux de cancer explosent. D’après plusieurs médecins, Gabès est l’endroit de Tunisie où il y a le plus de cancers.
Alors on fait quoi ?

On pourrait dire, ça n’est pas chez nous, car les dernières usines de production ont été fermées en France il y a plus de 10 ans. Sauf qu’en utilisant le DAP-18-46 pour notre agriculture, nous sommes tous responsables de cette catastrophe écologique et sanitaire.

Signez cette pétition pour appeler Marc Fesneau, Ministre de l’Agriculture à suspendre les importations du DAP 18-46 produit en Tunisie, au moins le temps d’obtenir l’arrêt des rejets de phosphogypse dans la mer Méditerranée.

Depuis 50 ans, le Groupe Chimique Tunisien, une entreprise publique, maintient ces pratiques scandaleuses et avec les entreprises françaises qui importent ce produit, ils continuent ensemble à faire des profits en toute légalité.

Cela doit changer ! Grâce au travail des journalistes et à la mobilisation citoyenne, nous pouvons jeter la lumière sur ce scandale et pousser les responsables politiques à agir. Signez la pétition et agissons ensemble pour protéger la mer Méditerranée et ses habitants.

* (C) Pétition : Des trains de nuit pour connecter la péninsule ibérique et l’Europe centrale !

8.744 signatures sur 10.000 lien pour signer

Back-On-Track a lancé cette pétition adressée à gouvernement français et à 2 autres
En mars 2020, les derniers trains de nuit ont circulé entre Lisbonne, la capitale portugaise, Madrid, la capitale espagnole, et Hendaye, à la frontière française. En mai 2020, la compagnie espagnole Renfe a annoncé la fin de ces liaisons. Cette politique va à l’encontre de la tendance actuelle en Europe, où les trains de nuit connaissent un regain d’intérêt, avec la remise en place de nouvelles liaisons telles que Rome - Amsterdam, Vienne - Munich - Paris, Barcelone - Amsterdam, Berlin - Bruxelles - Paris. Le gouvernement allemand a proposé à l’automne 2020 une stratégie « TEE 2.0 » visant à reconstituer un vaste réseau de trains de jour et de nuit en Europe centrale en associant des opérateurs nationaux partenaires.

La disparition de ces liaisons pose de nombreux problèmes :
* cela va induire un report de trafic vers le transport aérien, qui constitue un important contributeur au changement climatique en accroissant le volume de gaz à effets de serre émis dans l’atmosphère ;
* cela va réduire en parallèle la palette de choix de mobilités pour les clients, les privant en particulier des alternatives les plus écologiques et confortables pour les longs trajets.

Pourquoi est-ce si important ? La relance des trains de nuit est avant tout motivée par l’urgence climatique qui impose d’agir rapidement. Nous déstabilisons l’équilibre physique de la planète à un rythme alarmant, c’est pourquoi il est nécessaire d’agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à très court-terme avant que les boucles de rétroaction ne rendent le dérèglement climatique incontrôlable. L’avion constitue l’un des modes de transport les plus populaires, mais apparaît également comme l’un des principaux coupables du changement climatique. On estime sa contribution à 5% environ du total des émissions, et sa part augmente très rapidement en raison de la croissance soutenue du trafic aérien. Les émissions du secteur aérien concernent le dioxyde de carbone (CO2), les oxydes d’azote (NOx), des particules ainsi que de la vapeur d’eau qui forme des traînées de condensation. Ces polluants affectent donc notre environnement dans son ensemble, mais sont également néfastes pour la santé des populations vivant à proximité des aéroports.

Avantages et importance des trains de nuit
* Respect du climat et de l’environnement - Le train est l’un des modes de transport les plus écologiques, puisqu’il émet peu de gaz à effet de serre. Cet avantage sera d’autant plus important que les pays opteront pour des sources d’énergie faiblement carbonées pour produire leur électricité. En Espagne, les chemins de fer sont alimentés intégralement par des énergies renouvelables certifiées, ce qui se traduit par des émissions pratiquement nulles. De plus, le train présente d’autres avantages environnementaux, tels que la réduction de la pollution sonore et la limitation de l’artificialisation de terres pour l’aménagement des aéroports.
* Confort - Bien qu’il ne soit pas toujours plus rapide que l’avion, son principal concurrent sur les déplacements long-courrier, le train propose un espace par passager plus important et constitue un moyen de transport plus confortable.
* Flexibilité - Le train convient à différents types de déplacements (loisirs, famille, affaires) et répond à un large éventail de besoins. Des jeunes qui voyagent au meilleur prix aux hommes d’affaires qui exigent un confort avec des cabines privées connectées, en passant par les familles qui peuvent réserver un compartiment couchette entier.
* Simplicité du voyage - Les trains de nuit permettent de s’épargner les pertes de temps et les inconvénients du voyage en avion : nécessité de se rendre à l’aéroport, souvent en dehors de la ville (ce qui ajoute du temps et des frais) ; nécessité d’enregistrer les bagages à l’avance ; temps d’attente des bagages à l’aéroport de destination. Avec les trains de nuit, vous pouvez arriver le matin directement au centre-ville, en évitant les embouteillages pour entrer dans la ville (si vous utilisez une navette ou une voiture). Cela peut permettre d’économiser une nuit d’hôtel et d’éviter les nuits raccourcies ou passées à l’hôtel près de l’aéroport lorsque les vols partent très tôt le matin (ce qui est très souvent le cas avec les offres low-cost).
* Portée - Le train de nuit permet de parcourir de plus longues distances que les trains à grande vitesse de jour.
* Expérience - C’est une façon unique et conviviale de voyager : les rencontres se font facilement et parler avec votre voisin de couchette devient très naturel. Cela permet de faire de nouvelles rencontres, ce qui n’arrive plus si souvent en avion, en bus ou même avec les trains de jour. C’est aussi un bon moyen de concilier des agendas contraints par le travail ou les études, et les longs trajets qui devraient sinon être réalisés en train de jour.
* Investissement dans les infrastructures - Contrairement aux trains à grande vitesse, les trains de nuit ne nécessitent pas d’investissements élevés dans de nouvelles infrastructures étant donné que le réseau existe déjà. Au contraire, il ne s’agit que d’investir dans du matériel roulant lorsque cela le nécessite (ce qui permet de réduire les coûts).
* Viabilité économique - Le train de nuit dispose d’une capacité d’emport importante et d’un taux de remplissage élevé. Il est donc économiquement viable, comme le prouvent les Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB, le principal opérateur ferroviaire autrichien), qui est l’une des rares compagnies à avoir renforcé son offre de trains de nuit « NightJet ».
Un document (en anglais) contenant des arguments et des explications supplémentaires est disponibleici.

Nous demandons aux gouvernements espagnol, français et portugais (ce dernier prenant actuellement la présidence du Conseil de l’UE, au premier semestre 2021 - Année européenne du rail) d’envisager non seulement de relancer la liaison ferroviaire de nuit Portugal-France, récemment interrompue, mais aussi de l’étendre jusqu’au principaux hubs ferroviaires européens, comme Paris (ou potentiellement Bruxelles), au lieu de se limiter à Hendaye, à la frontière franco-espagnole.

Nous demandons aux gouvernements espagnol et portugais d’exiger de leurs compagnies ferroviaires nationales de se joindre à la déclaration du 8 décembre 2020 conjointe de la SNCF (France), la DB (Allemagne), les ÖBB (Autriche) et les CFF (Suisse), en faveur de la constitution d’un nouveau réseau européen de trains de nuit.

En outre, nous demandons au gouvernement espagnol d’étudier de nouvelles liaisons ferroviaires de nuit entre la péninsule ibérique et le centre et l’est de l’Europe, notamment Barcelone-Francfort-Berlin et Barcelone-Milan-Rome.

* (C) Pétition : Rendons la réparation moins chère !

11.842 signatures sur 15.000 lien pour signer

Nous voulons des appareils faciles à réparer et bon marché. L’Europe doit intervenir.
Les entreprises ont rendu la réparation des appareils difficile et coûteuse. Et nous, consommateurs, en payons le prix. Pourquoi est-il moins cher d’acheter un nouveau téléphone que de remplacer un écran fissuré ? Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement changer la batterie au lieu d’acheter une nouvelle tablette ? Cela doit changer. La réparation devrait être l’option la plus facile et la moins chère... Cela représenterait une victoire pour votre porte-monnaie et pour l’environnement !
Notre solution pour votre droit à la réparation : un indicateur sur la façon dont les Européens peuvent mieux économiser !

La Commission européenne s’apprête à présenter un indice de réparabilité. Un label obligatoire à l’échelle européenne qui notera un produit en fonction de sa réparabilité. C’est un bon début, mais une information cruciale manquera toujours sur l’étiquette : le prix des pièces détachées. Nous devons savoir combien une réparation est susceptible de nous coûter. Si la réparation est facile, mais que les pièces sont coûteuses, nous avons le droit d’en être informé avant d’acheter.

L’indice ne classera les produits que sur la base de :

  • la disponibilité des pièces de rechange
  • les outils nécessaires pour effectuer la réparation
  • l’éco-conception du produit (guide sur la façon de réparer les appareils)

Si la Commission européenne n’inclut pas le prix des pièces de rechange, l’indice de réparabilité risque de devenir un label inutile. Rejoignez-nous pour demander à la Commission européenne d’inclure le prix dans l’indice de réparabilité !

Pourquoi l’indice de réparabilité est-il si important ? C’est bon pour votre porte-monnaie : Il permettra aux consommateurs d’économiser des millions d’euros.

  • C’est bon pour la planète : il permettra de réduire des millions de tonnes d’émissions de CO2, de limiter la perte de ressources précieuses et de biodiversité, et de prévenir la dégradation de l’environnement - il vous offre la transparence grâce à des informations fiables.
  • Il accroît la protection des consommateurs et leur confiance dans les produits et les marchés, ce qui se traduit en fin de compte par une consommation durable et une concurrence loyale entre les entreprises.
  • Il vous oriente vers les meilleurs produits en vous donnant un classement impartial.

Les consommateurs européens ne devraient pas avoir de mal à comprendre quels objets ménagers et électroniques peuvent être facilement réparés et lesquels ne le peuvent pas. C’est notre chance de mettre fin à la culture du jetable et de faire passer les droits des consommateurs et l’action climatique avant les profits des entreprises.
Montrez votre soutien en signant la pétition .

* (E) Pétition : La Belgique doit plaider pour l’adoption d’une nouvelle Convention des Nations unies sur les droits des aîné·es !

11.380 signatures sur 20.000 lien pour signer

Pétition à l’attention d’Alexander De Croo, Premier ministre de Belgique
M. le Premier ministre, je suis profondément préoccupé·e par les multiples violations des droits humains dont sont victimes les personnes âgées dans le monde entier et par les risques spécifiques auxquels elles doivent faire face. Déshumanisé·es, négligé·es ou maltraité·es, les aîné·es sont victimes de stéréotypes, de préjugés, de discrimination et d’abus.

Les aîné·es en Belgique et ailleurs font face à l’exclusion sociale, économique et politique, ainsi qu’à des obstacles en matière de soins de santé et d’accès à d’autres services essentiels. Ils·elles sont victimes de stéréotypes, de préjugés et de discrimination en raison de leur âge. Ces croyances, jugements et attitudes discriminantes envers les aîné·es, aussi appelé âgisme, ont pour conséquence grave de mettre ces personnes à l’écart du reste de la société, empêchant de les considérer comme détentrices de droits. Nombre de ces questions ont déjà été largement soulevées par la société civile en Belgique, soulignant également leur nature universelle et la nécessité de solutions mondiales.

Amnesty International a par ailleurs documenté la façon dont les conflits, les crises et la pandémie de COVID-19 ont exposé les personnes âgées à des risques particuliers. Pendant la crise sanitaire, les maisons de repos se sont retrouvées dans l’angle mort des autorités, dont la réponse adéquate est arrivée beaucoup trop tard. Comme Amnesty l’a documenté dans quatre pays européens dont la Belgique, ceci a entrainé de nombreuses violations des droits humains des personnes âgées, dont le droit à la vie, le droit à la santé et le droit à la non-discrimination.

Les aîné·es sont par ailleurs souvent des victimes invisibles lors des conflits, négligé·es aussi dans les réponses humanitaires. Les forces gouvernementales et les groupes armés non étatiques attaquent et commettent des abus graves à l’encontre de civil·es âgé·es lors de conflits dans le monde entier, comme au Nigeria où les personnes âgées sont particulièrement prises pour cibles par Boko Haram ou dans le Haut-Karabakh où le conflit qui oppose l’Arménie à l’Azerbaïdjan cause des souffrances aux personnes âgées depuis des décennies. Au Myanmar et au Bangladesh, de nombreux·euses aîné·es déplacé·es dans les camps de réfugié·es ont été oublié·es par la réponse humanitaire.

Face à cela, la protection de leurs droits fondamentaux au niveau international reste faible. Comme souligné par une étude récente du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, les cadres existants en matière de droits humains n’offrent qu’une “protection (...) parcellaire et insuffisamment systématique, en droit et dans la pratique”. En effet, bien que la plupart des cadres juridiques internationaux en matière de droits humains comportent des obligations implicites à l’égard des personnes âgées, ces derniers ne les mentionnent pas expressément, rares sont les instruments qui font explicitement référence à la question de l’âge et ces instruments sont peu clairs quant à la manière de prévenir et réparer les violations spécifiques de leurs droits.

Il n’existe par ailleurs actuellement pas de traité international cohérent, complet et intégré qui protège spécifiquement les droits de ces personnes, alors même qu’il existe des traités qui protègent les droits spécifiques d’individus appartenant à d’autres groupes de personnes, qui ont besoin d’une protection particulière, comme par exemple les enfants, les personnes en situation de handicap, les personnes victimes de discrimination raciale et de genre.

Le Groupe de travail à composition non limitée sur le vieillissement, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, ainsi que de nombreux rapports produits par Amnesty International et d’autres organisations de référence ont indiqué qu’il conviendrait donc de renforcer, sans plus tarder, le régime international de protection des personnes âgées, notamment en adoptant un nouvel instrument international spécifique, visant à promouvoir et à protéger les droits et la dignité des personnes âgées.

En 2021, plus de 20 organisations de personnes âgées, des ONG et d’autres organisations de la société civile ont adressé une lettre à la ministre des affaires étrangères Sophie Wilmès pour plaider en faveur d’une participation active de la Belgique à la réalisation d’une convention des Nations unies sur les droits des personnes âgées. Des questions parlementaires à ce sujet ont également été posées à plusieurs reprises.

En tant qu’Etat membre de l’Organisation des Nations unies et État membre du Groupe de travail à composition non limitée sur le vieillissement, et en vertu de la Résolution de l’Assemblée générale des Nations unies du 20 décembre 2012, il est grand temps pour la Belgique d’agir.

Les autorités belges doivent :

  • participer activement aux négociations en cours ;
  • collaborer aux travaux confiés au Groupe de travail des Nations unies ;
  • et s’exprimer publiquement en faveur d’une nouvelle Convention des Nations unies sur les droits des personnes âgées qui permettra de respecter, protéger et rendre effectifs les droits humains des personnes âgées.
    Sincères salutations

* (E) Pétition : Huile de palme, nickel : stop aux violences contre les Mayas au Guatemala !

60.028 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Président Alejandro Giammattei, aux députés, au Ministère public et au Tribunal de paix du Guatemala ; aux multinationales Nestlé et Unilever, Monsieur le Président,
Madame, Monsieur, les informations et les images qui parviennent à l’opinion publique internationale sur les actions violentes des forces de police dans la communauté de Chapín Abajo, à El Estor (Izabal), sont vraiment scandaleuses. La situation des droits humains doit être examinée et respectée de toute urgence au Guatemala.

Des organisations sociales, paysannes et territoriales ont dénoncé les abus d’autorité commis par la police, notamment lors de l’action conjointe du Ministère Public (MP) et de la Police Nationale Civile (PNC) le 6 décembre 2022. En solidarité avec les communautés Maya-Q’eqchi’, nous vous exhortons à :
- mettre fin aux attaques de la police et à la violence,
- respecter les droits du peuple autochtone Maya Q’eqchi’ et garantir sa sécurité,
- ouvrir une enquête sur les agissements des policiers qui ont participé à l’opération violente contre les familles à Chapín Abajo,
- arrêter le harcèlement, la criminalisation, l’intimidation et la persécution ; retirer les mandats d’arrêt émis contre les membres de la communauté maya,
- annuler les ordres d’expulsion des communautés comme, entre autres, Chapín Abajo, Santa Rosita, Buena Vista,
- fournir une explication exhaustive sur les motivations de ces actions qui portent atteinte à l’intégrité, à la dignité et aux droits des communautés indigènes,
- légaliser les communautés autochtones mayas et garantir la reconnaissance de leurs droits fonciers ancestraux avec des titres fonciers communautaires,
- promouvoir le développement, la santé, l’éducation et l’intégration des Mayas, ainsi que le respect de leurs communautés,
- protéger l’environnement et les ressources naturelles de manière appropriée.

Nous espérons recevoir très bientôt une réponse de votre part. Les groupes Unilever et Nestlé seront également informés de ce courrier et invités à faire une déclaration. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Espagne et Maroc : Demandez justice pour les morts et les disparus de Melilla

7.812 signatures sur 10.000 lien pour signer

À l’attention du Ministre de la justice du Maroc, Abdellatif Ouahbi et du Président du Gouvernement espagnol, Pedro Sánchez,Monsieur Pedro Sánchez, Monsieur Abdellatif Ouahbi, je vous écris, consterné par les événements du 24 juin 2022, lorsque les forces de sécurité marocaines et espagnoles ont fait un usage illégal de la force et ont commis des actes pouvant s’apparenter à de la torture et d’autres mauvais traitements pour arrêter violemment des personnes qui tentaient de passer la frontière de Melilla.
Au moins 37 personnes noires - pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne - sont mortes de manière illégale et 77 sont portées disparues. Leurs proches n’ont toujours pas de réponses sur ce qui leur est arrivé.
Comme vous le savez, les forces de sécurité ont utilisé des matraques, des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc, ont battu et frappé les gens à coups de pied, dans un espace clos d’où les gens ne pouvaient pas facilement sortir, même sans pouvoir bouger après avoir été immobilisés par la police. Les autorités marocaines et espagnoles n’ont pas fourni d’assistance médicale rapide et adéquate aux blessés, tandis que des dizaines de personnes ont été laissées sans surveillance en plein soleil pendant au moins huit heures - une démonstration d’inhumanité qui a probablement contribué à des décès qui auraient été évitables.
À ce jour, les enquêtes ouvertes manquent de transparence et n’ont même pas réussi à identifier les faits les plus élémentaires sur ce qui s’est passé et à identifier les responsables de ces actions qui constituent des crimes au regard du droit international et des violations des droits humains. En outre, les proches se sont vu refuser toute information sur les morts et les disparus.Je vous demande instamment de rendre justice aux victimes et à leurs familles :
*en veillant à ce que des enquêtes efficaces, indépendantes et transparentes soient menées sur les décès et les blessures survenus le 24 juin, afin de traduire en justice les responsables de l’usage illégal de la force, d’actes pouvant être assimilés à des actes de torture et autres mauvais traitements, d’expulsions sommaires, de refoulements, de transferts forcés et de disparitions forcées, y compris, le cas échéant, les responsables de la chaîne de commandement, et de contribuer à garantir la non-répétition des violations des droits humains et des crimes de droit international. Toute enquête sur les événements du 24 juin devrait inclure un mandat pour enquêter sur les préoccupations relatives au racisme et à la discrimination dans le cadre de l’éventail des violations potentielles des droits humains et des infractions au droit international survenues le 24 juin 2022 et devrait couvrir les préoccupations actuelles concernant les disparitions forcées depuis ce jour.
*en veillant à ce que l’enquête porte également sur l’incapacité des autorités à fournir une assistance médicale rapide aux personnes blessées, afin d’obliger les responsables à rendre des comptes et d’élaborer des directives et des réglementations visant à empêcher que de telles violations ne se reproduisent.
*en veillant à ce que les victimes et leurs familles aient accès en temps utile à des informations sur ces enquêtes et s’acquittent de leur obligation d’enquêter et de déterminer le sort de leurs proches et le lieu où ils se trouvent, ainsi que de leur droit à la justice et à une réparation complète pour le préjudice subi.
*en coopérant pleinement avec les procédures spéciales des Nations unies et les autres mécanismes internationaux et régionaux de défense des droits humains qui cherchent à établir la vérité sur les événements du 24 juin 2022.
* en respectant et en mettant en œuvre les recommandations des organes de surveillance des traités des Nations unies concernant la protection des droits humains des migrant·es et des réfugié·es, en particulier des personnes originaires d’Afrique subsaharienne à Ceuta et Melilla, y compris celles qui demandent aux gouvernements européens de garantir l’accès effectif de toutes les personnes en quête de protection aux procédures officielles de demande d’asile, en supprimant spécifiquement les obstacles existants pour les personnes originaires d’Afrique subsaharienne.
Salutations distinguées.

* (E) Pétition : STOP AU PROJET DE RAFFINERIE HYNOVERA sur le site de la centrale de Provence

24.844 signatures sur 25.000 lien pour signer

Le collectif CONTRE HYNOVERA a lancé cette pétition "En plein coeur du bassin de vie, Meyreuil, Gardanne, Pays d’Aix. STOP POLLUTION et DANGERS !"

Faisons entendre nos voix pour l’avenir de NOS ENFANTS !!! Ce projet de 460 millions d’euros dont 163 millions € de subventions (nos impôts) situé sur le site de la centrale de Provence, Meyreuil / Gardanne, EN ZONE URBAINE, à côté des écoles (garderie, crèche, maternelle, élémentaire, lycée…), stades, gymnases, parcs, habitations, commerces… est une ABERRATION !!! Création de seulement 50 emplois ! Nous avons déjà assez d’industries polluantes et dangereuses ici !

NOUS SOMMES TOUS CONCERNES !Il ne s’agit pas seulement des communes de Meyreuil et Gardanne mais le Pays d’Aix entier est concerné !

Non écologique :

  • une torchère pour brûler des gaz toxiques dont la hauteur n’est pas déterminée
  • ≠ ENERGIE VERTE
  • un immense besoin d’eau qui représente l’équivalence d’un bassin olympique par jour : 2500m3 / jour (soit 52 piscines privées / jour) alors que les ressources se raréfient et qu’il y a pénurie d’eau pour les populations et restrictions pour d’autres ≠ ENERGIE VERTE
  • des besoins en bois très importants 500t/j puis 750t/j, un procédé utilisant la gazéification du bois dont on ne sait pas encore l’origine ni si il sera stocké en silo ou à l’air, pollution de l’air, bruit, vibrations. Face aux sécheresses et canicules, la forêt est fragile, il n’est pas concevable de répondre à tous ces besoins en bois ≠ ENERGIE VERTE
  • 3 réservoirs de kérosène de 200m3 de 11m de haut ≠ ENERGIE VERTE
  • 1 gazéificateur de 65m de hauteur ≠ ENERGIE VERTE
  • 4 réservoirs de 80m3 de naphta, diesel sur une hauteur de 7m ≠ ENERGIE VERTE
  • 2 réservoirs d’hydrogène de 400kg chacun ≠ ENERGIE VERTE
  • 190 semi-remorques / jour circuleront sur nos routes déjà saturées pour les approvisionnements et livraisons ≠ ENERGIE VERTE
  • 1 TéraWatt/an d’électricité (l’équivalent de 213 720 foyers / an) avec une puissance de 120 MegaWatt ≠ ENERGIE VERTE
  • classement SEVESO, à côté de la centrale biomasse déjà classée SEVESO risques démultipliés ≠ ENERGIE VERTE

HYNOVERA ≠ ENERGIE VERTE

Malheureusement, les études d’impact et de santé ne seront réalisées qu’à la fin des réunions de concertation publique. En revanche, les énormes risques sur site sont connus : INCENDIES, EXPLOSIONS… et tout cela en Zone urbaine. Ce projet est un prototype, nous serons les COBAYES.

Sur les 86 hectares de la centrale, Hynovera en occupera seulement 6 hectares. Ce n’est que le début, Hynovera n’est qu’une partie du projet du pacte de territoire : il y aura d’autres industries à risques pour notre santé et notre environnement. C’est un ENGRENAGE.

MOBILISONS NOUS

Rejoignez-nous, signez et partagez cette pétition pour dire NON à ce projet ! D’autres projets moins nuisibles doivent être envisagés !Il est nécessaire d’avoir une vraie concertation publique pour l’avenir et la reconversion de ce site. La reconversion nous a été promise comme un avenir meilleur et non le PIRE !!!!!

C’est à nous, CITOYENS en colère, toute appartenance politique confondue, de nous mobiliser tous ensemble contre ce projet qui ne nous apportera que nuisances, pollution, risques, préjudices. Rien de positif ne sort de ce projet. La seule réponse du Préfet face à nos inquiétudes est de nous dire de partir ou vendre si les projets contenus dans le PACTE ne nous conviennent pas. CE N’EST PAS ACCEPTABLE.

* (C) Pétition : Équateur,stop à l’activité minière et à sa violence envers les femmes

74.240 signatures sur 100.000 lien pour signer

À l’Assemblée nationale, au Ministère public et à la Cour constitutionnelle de l’Équateur, à la Préfecture de la province de l’Azuay,Madame, Monsieur, nous exprimons notre profonde indignation face à la violence perpétrée contre les femmes par des personnes liées à l’activité minière dans la paroisse de Molleturo, et à l’assassinat d’Alba Bermeo Punin le 22 octobre. Ce meurtre aurait pu être évité si les autorités équatoriennes avaient agi comme elles auraient dû le faire. Pour leurs actions et omissions, nous tenons les autorités locales et nationales responsables et complices.

L’Alliance pour les droits de l’homme et d’autres organisations dénoncent le fait que « malgré les événements très graves qui se sont produits les 1er et 8 octobre 2022, ni la préfecture de la province de l’Azuay, ni la police, ni le ministère public, ni aucun autre organisme public n’a pris de mesures pour assurer la protection des personnes défendant la nature à Molleturo ou pour empêcher les activités minières illégales ». Nous nous joignons à l’Alliance pour demander aux autorités d’agir et au ministère public de mener une enquête approfondie sur les événements, que les coupables soient identifiés, poursuivis et punis.

En outre, il est urgent de mettre un terme immédiat à la violence ainsi qu’à toutes les activités extractives dans la région. Les agressions et le manque de contrôle qui y sont liés constituent un danger pour la vie et la sécurité de la population. L’Assemblée nationale doit assumer la responsabilité de la situation. Et en tant que signataire de la Convention d’Escazú, l’Équateur est tenu de garantir l’action et la vie des écologistes, une obligation qui a été violée à Molleturo.

Les communautés affectées par la violence veulent être totalement libérées de l’activité minière, qu’elle soit légale, illégale ou de quelque nature que ce soit. Selon la loi, elles ont le droit d’être consultées et de dire NON aux activités extractives. Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de notre respectueuse considération.

* (C) Pétition : Oui à la ligne de train Cahors-Capdenac-Figeac

1.147 signatures sur 1.500 lien pour signer

Ligne Cahors Capdenac : un moratoire sur la Voie Verte pour ne pas compromettre notre futur ! Habitants de la vallée du Lot, des villes et villages à proximité de la ligne ferrée Cahors Capdenac, nous demandons un moratoire sur le projet de déferrement de la voie ferrée et une étude actualisée du potentiel de cette ligne.

Depuis que le projet de Voie Verte a été monté, le contexte mondial s’est considérablement transformé : Covid, accélération du dérèglement climatique, guerre en Ukraine, explosion des prix du carburant, inflation… Notre pouvoir d’achat se rabougrit de jour en jour et notre dépendance à la voiture devient un fardeau. Le car, sur nos routes sinueuses, n’est une solution ni sûre, ni confortable, ni efficace en temps de trajet.

Le vélo ? Nous sommes pour ! Il existe des tracés alternatifs de voies cyclables le long du Lot et nous proposons que le projet de Voie Verte soit plutôt réorienté vers la ligne déjà déferrée en aval de Cahors (Cahors-Fumel). Entre Cahors et Capdenac, le vélo ne peut répondre à nos besoins quotidiens et l’économie de nos départements ne peut pas reposer exclusivement sur le tourisme. Lycéens, étudiants, salariés, personnes en recherche d’emplois.. : toutes et tous, nous avons besoin du train. Nous ne voulons plus appartenir à des territoires enclavés. Nous voulons nous aussi bénéficier du TER à 1€ chaque premier week-end du mois sur cette ligne :
- Parce qu’elle nous permet d’accéder à des services que nous ne trouvons que dans ces villes : études, administratif, médical, et bien sûr nos emplois.
- Parce qu’elle nous permet de poursuivre nos voyages grâce à aux deux gares terminus reliées à des lignes nationales et régionales.

C’est pourquoi nous demandons :
1/un moratoire sur le projet de voie verte
2/une étude détaillée du potentiel voyageurs et fret de la ligne.
3/un débat public transparent prenant en compte la dimension de projets de territoires viables sur le long terme

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* (C) Pétition : Madame la Première Ministre, sauvez les 3 milliards pour le train !

6.053 signatures sur 7.000 lien pour signer

L’Assemblée nationale a voté ce lundi 31 octobre dans le projet de loi de finances 2023 un investissement de 3 milliards d’euros supplémentaires pour le développement du ferroviaire. Pourtant, le gouvernement a choisi de censurer ce vote par l’utilisation, une nouvelle fois, de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, privant les Françaises et les Français d’un investissement indispensable à la préservation du climat et à la préparation des mobilités de demain.

Alors que le tout récent rapport de l’ONU esquisse un scénario catastrophe si nous ne réduisons pas au plus vite nos émissions de GES, et que l’une des solutions les plus efficaces pour diminuer celles des transports, premier secteur émetteur en France, est le développement massif du ferroviaire, le gouvernement s’entête à bloquer une décision historique de la représentation nationale.

Lors de la deuxième lecture du texte à l’Assemblée Nationale, nous demandons à Élisabeth Borne d’allouer ces 3 milliards d’euros supplémentaires au ferroviaire.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Madame la Première Ministre, les études le montrent : le train est un mode de transport nettement moins polluant que l’avion ou la voiture. A trajet équivalent, le train émet en moyenne 66 fois moins de GES que l’avion et 20 fois moins que la voiture (1). Investir dans le ferroviaire c’est donc investir pour lutter contre la crise climatique.

Lundi 31 octobre, le vote historique par l’Assemblée nationale allouant 3 milliards d’euros de plus pour le ferroviaire dans le budget 2023 (2) représentait une réelle bouffée d’oxygène et un espoir de donner enfin les coudées franches pour redévelopper ce mode de transport que nous n’aurions jamais dû délaisser.

Pourtant, suite à ce vote, votre ministre délégué aux transports, Clément Beaune a raillé “Ce sont les milliards qui volent en escadrille”. Jusqu’à présent ce sont surtout les émissions de gaz à effet de serre des transports qui s’envolent ! Premier secteur d’émissions en France, les transports représentent à eux seuls un tiers du budget carbone de la France, et c’est le seul secteur où les émissions étaient plus élevées en 2019 qu’en 1990.

Dans son dernier rapport annuel “Dépasser les constats, mettre en œuvre les solutions”, le Haut Conseil pour le Climat rappelle qu’il faudrait atteindre près de 4 Mt de réduction par an pour le secteur des transports, alors que l’on a réduit en moyenne de seulement 0,7 Mt par an (depuis 2002) (3). Cela revient à multiplier l’effort par près de 6 au cours des prochaines années. Donner les moyens au train de se développer est donc tout sauf un caprice, c’est une absolue nécessité, car comme le note le Haut Conseil pour le Climat “les financements ne sont pas assurés dans la durée et le développement des services de mobilité bas carbone est encore lent et hétérogène”

D’autre part, les moyens de transport polluants comme la voiture ont bénéficié encore très récemment de sommes colossales allouées par le gouvernement : 8 milliards d’euros en aides sur les carburants qui ont atterri principalement dans la poche de ménages les plus aisés (4) durant la crise énergétique, alors que le train reste toujours la dernière roue du carrosse.

Le GIEC nous alerte depuis des années, et les conclusions des derniers rapports parus cette année sont sans appel : les émissions doivent s’infléchir sans tarder pour limiter le réchauffement global à 1,5 °C. Dans ces conditions, chaque investissement compte. Et chaque investissement faisant défaut nous expose à un “scénario catastrophe”, tel que prédit par le récent rapport de l’ONU, qui établit que l’Europe se réchauffe deux fois plus vite que le reste du monde. En France, nous pourrions atteindre +3,8°C à l’horizon 2100 (5).

Madame la Première Ministre, pour préparer l’avenir, pour protéger les populations du changement climatique et structurer les mobilités de demain, nous vous demandons de ne pas couper les ailes du train ! Allouez ces 3 milliards d’euros indispensables au développement du ferroviaire en France !

Premiers signataires :
Zoé Mary (Alternatiba), Marie Cohuet (ANV-COP21), Jean-François Julliard (Greenpeace France), Pascal Dauboin (Collectif Oui au train de nuit), Jean-Baptiste Dusson (Résistance climatique), Charlène Fleury (Rester sur Terre), Victor Vauquois (Terre de luttes), Capucine Saulpic (NADA Lille), Florence Joly (Collectif Stop Extension Aéroport Marseille Provence), Gilliane Le Gallic (Alofa Tuvalu), Airy Chrétien et Thierry Bitouzé (Collectif citoyen 06, Nice), Bernard Schéou (enseignant-chercheur), Nicole Tagand (Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes), Catherine Rainaudo (Collectif ligne Nice-Breil sur Roya-Cuneo-Vintimille), Gilles Marcel (NOSTERPACA), Raymond Pelloux (Mobilités Alpines), Alain Filhol (AGV ligne Grenoble Veynes Gap), Stephane Coppey (Destination trains de nuit), Marc Gouttebroze (Collectif Nous Voyageurs ! Massif central), Joël Hillaireau (Sauvons les trains Nantes-La Rochelle-Bordeaux), Stuart Page (Collectif "Atterrissons d’urgence", Montpellier), Hervé Gasdon (Société Alpine de Protection de la Nature - France Nature Environnement Hautes-Alpes), AMIGA (Association des amis du viaduc de Garabit et de la ligne Béziers Neussargues Clermont-Ferrand), Erick Marchandise (Collectif "Mon vélo dans le train")

Sources :
(1) Base Carbone ADEME
(2) Amendement n°II-345 du PLF 2023
(3) Observatoire Climat Energie
(4) https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/carburants-les-plus-aises-premiers-beneficiaires-de-la-ristourne-a-la-pompe-1778083
(5) https://esd.copernicus.org/articles/13/1397/2022/esd-13-1397-2022.pdf

* (E) Pétition : Vos éoliennes contiennent-elles du balsa d’Amazonie ?

66.257 signatures sur 100.000 lien pour signer

Aux sociétés Siemens Gamesa, General Electric, LM Wind Power, Vestas, Nordex et Enercon : Madame, Monsieur, des organisations de protection de l’environnement et des associations indigènes d’Équateur dénoncent le pillage des ressources naturelles de balsa en Amazonie équatorienne. Les abattages, le plus souvent illégaux, y causent de graves dommages écologiques ainsi que des conflits au sein des communautés autochtones.

Environ trois quarts du bois de balsa commercialisé dans le monde est destiné à l’industrie de l’éolien. Pourtant, les fabricants d’éoliennes, comme vous, passent largement sous silence son utilisation dans leurs rapports d’entreprise et de durabilité. Le balsa est manifestement un sujet que l’industrie veut dissimuler au public.

Nous demandons au secteur de l’énergie éolienne de faire preuve de transparence quant à sa consommation et à ses chaînes d’approvisionnement de balsa, et d’exclure complètement celui provenant de sources illégales, de l’exploitation abusive des forêts tropicales et des territoires indigènes. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos respectueuses salutations.

* (E) Pétition : Stop à l’incorporation obligatoire de nourriture dans les carburants !

52.096 signatures sur 100.000 lien pour signer

Aux gouvernements des États-Unis, de l’Union européenne et de ses pays membres, du Brésil, de l’Indonésie, de la Chine, du Canada, de la Malaisie et de l’Argentine. Madame, Monsieur, nous vous demandons de mettre immédiatement fin à l’obligation légale d’incorporation de biocarburants, produits à partir d’huiles végétales, de céréales et de plantes sucrières, au diesel et à l’essence.

Les Nations Unies (UN) mettent en garde contre une pénurie dramatique de denrées de base telles que les céréales et les huiles alimentaires, contre une nouvelle hausse importante des prix et même contre des famines sur fond d’émeutes. Dans ces conditions, mettre de la nourriture dans le réservoir des véhicules est totalement irresponsable.

Les biocarburants ne sont par ailleurs ni écologiques ni neutres pour le climat. La culture des matières premières nécessaires à leur fabrication nécessite d’immenses surfaces de terres ainsi que d’énormes quantités d’engrais, de pesticides et d’eau. Les monocultures stériles sont l’une des principales causes de l’extinction des espèces. Sous les tropiques, la culture de palmiers à huile, de soja et de canne à sucre pour les biocarburants exacerbe la déforestation. Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : Liberté pour l’avocate Hoda Abdelmoniem !

9.423 signatures sur 10.000 lien pour signer

À l’attention du président égyptien Abdelfattah el Sisi : Monsieur le Président, cela fait quatre ans que Hoda Abdelmoniem, avocate spécialiste des droits humains, est détenue arbitrairement, au seul motif de ses activités de défense des droits humains. Elle a passé 35 mois en détention provisoire, avant que le service du procureur général de la sûreté de l’État ne la renvoie devant une cour de sûreté de l’État.

Elle est accusée d’avoir rejoint, financé et soutenu un « groupe terroriste », et d’avoir relayé sur les réseaux sociaux des contenus accusant les forces de sécurité de violations des droits humains, via une page Facebook intitulée « Coordination égyptienne pour les droits et les libertés », afin d’inciter à la violence contre les organes de l’État.

Les procédures qui se déroulent devant les cours de sûreté de l’État, des juridictions spécialisées mises en activité en période d’état d’urgence, sont intrinsèquement iniques, et les décisions de ces instances ne sont pas susceptibles d’appel. Le droit de Hoda Abdelmoniem à une défense adéquate a également été bafoué, car il lui est interdit de voir son avocat, sauf devant la cour. Le procès s’est ouvert le 11 septembre 2021 et est encore en cours. Lors d’une audience, le 15 octobre, Hoda Abdelmoniem a brièvement parlé à son mari de la détérioration de ses conditions de détention, mais n’a pas eu la possibilité de fournir plus de détails.

Le 23 août 2022, le mari et les filles d’Hoda Abdelmoniem ont été autorisés à lui rendre visite en prison pour la première fois depuis son arrestation. Cette visite, qui a duré 25 minutes, s’est déroulée en présence de membres des forces de sécurité, ce qui l’a empêchée de parler librement. Outre ses problèmes cardiaques, Hoda Abdelmoniem souffre de troubles rénaux, de thrombose artérielle et d’hypertension.

En octobre 2021, lors d’une audience devant la cour, elle a dit aux juges que le médecin de la prison avait estimé qu’elle avait besoin d’un cathétérisme cardiaque. Malgré cela, les responsables de la prison pour femmes d’al Qanater, où elle est incarcérée, continuent à refuser de la transférer dans un hôpital extérieur afin qu’elle puisse être soignée, et empêchent ses proches de consulter son dossier médical, ce qui exacerbe leurs craintes pour sa santé.

En conséquence, je vous exhorte à faire le nécessaire pour que Hoda Abdelmoniem soit libérée immédiatement et sans condition, et que toutes les charges retenues contre elle soient abandonnées, car elle est détenue et poursuivie uniquement en raison de ses activités en faveur des droits humains. Dans l’attente de sa libération, je vous appelle à veiller à ce qu’elle puisse régulièrement communiquer avec sa famille et ses avocats, et bénéficier de soins médicaux adaptés, notamment en dehors de la prison, et à ce que son dossier médical lui soit remis. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : TOTAL Académie, nou vé pa !

3.069 signatures sur 4.000 lien pour signer

Destinataire(s) : Madame Chantal MANES-BONISSEAU, Rectrice de l’Académie de La Réunion
Nous, citoyens réunionnais, étudiants, parents, organisations écologiques, syndicats et mouvements politiques et députés de La Réunion, demandons à Madame Chantal MANES-BONISSEAU, Rectrice de l’Académie, de mettre fin au partenariat privilégié entre le Rectorat et l’entreprise Total Energie. Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Pour une école sans partenariat, ni mécénat aux énergies fossiles !

Le 2 décembre 2022, tous les chefs d’établissements de La Réunion et leurs enseignants ont reçu un courrier signé par Madame la Rectrice, qui les invite à participer à un concours international de création d’affiches sur la sécurité routière "VIA Créative", créé par... la Fondation TotalEnergies ! Alertés par une enseignante scandalisée par ce partenariat contre-nature, nous, associations, collectifs, syndicats et députés qui militons pour une justice sociale et climatique avons découvert que l’Académie de La Réunion est l’unique institution de France s’être engagée dans ce projet !

Nous avons demandé par courrier à Mme la Rectrice, le 14 décembre, de, courageusement, annuler et refuser tout partenariat ou mécénat entre l’Académie de La Réunion et des entreprises qui détruisent la planète de nos enfants, de nos élèves, en commençant par retirer ce concours d’affiches « ViaCréative » avant le lundi 23 janvier 2023. Parce que nous, citoyens réunionnais, sommes conscients de l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés.

Pas loin de notre île, en Ouganda, le projet EACOP de TotalEnergies cause déforestation, déplacement de populations, destruction d’espaces protégés terrestres. En Afrique du Sud, ce sont des projets destructeurs des fonds, de la faune et de la flore marine. En Amérique du Nord, c’est la promotion des gaz de schiste et l’exploitation des sables bitumeux. Pour notre planète, TotalEnergies c’est la pollution atmosphérique, c’est la destruction du vivant.

A l’exact opposé de l’Education au Développement Durable que les 24 000 enseignants de l’Académie de La Réunion dispensent auprès de 115 000 élèves chaque jour ! Ce travail, un des piliers essentiels pour voir apparaître l’évolution des comportements nécessaire au ralentissement du réchauffement climatique de notre planète est mis à mal par ce copinage établi avec l’un des plus écocide fleuron de l’économie française.

Sans compter que, bien qu’interdite de publicité depuis août 2022, TotalEnergies a développé bien avant cette date un lobbying puissant destiné à lui donner une image philanthrope et bienveillante via des projets respectables. Ce concours d’affiches en est un exemple type :
- choix de campagne hautement louable (à la Réunion, 40% des victimes sur les routes réunionnaises entre le 1er janvier et le 1er septembre 2022 sont des piétons, ce qui en fait de notre île le département le plus dangereux pour les adeptes de la marche à pied)
- concours « clé en main » proposé aux enseignants de l’Education Nationale, dont chaque document porte le logo TotalEnergies, publicité insidieuse et surtout illégale dans l’enceinte de l’Ecole (article L. 511-2 du code de l’éducation).

Organisations signataires :
CGTR, SAIPER,SNE CSEN, SNUIPP-FSU, SNUDI-FO, SUD Education
Karine LEBON, députée de la 2ème circonscription de La Réunion
Geneviève PAYET, députée suppléante de la 7ème circonscription de la Réunion
Philippe NAILLET, député de la 1ère circonscription de La Réunion
Frédéric MAILLOT, député de la 6ème circonscription de La Réunion
Jean-Eudes Dallou, référent de Place Publique Réunion
EELV Réunion
Alliance Ecologique et Sociale- Plus Jamais Ca ! La Réunion
Association Citoyenne de Saint-Pierre- Réunion
Attac Réunion
Citoyen pour le Climat La Réunion
Extinction Rebellion
Greenpeace La Réunion

Comment sera-t-elle remise ? La pétition sera remise en main propre à Mme La Rectrice, le jour où nous pourrons la CONVAINCRE de COURAGEUSEMENT, annuler ce concours et tous les partenariats et mécénats avec des entreprises écocides qui pourraient être proposés à l’Académie de La Réunion dans le futur.
Nous appelons dès à présent tous les parents, étudiants, enseignants et militants écologistes à se tenir prêts à être présents, ce jour où nous pourrons rencontrer Mme Chantal MANES-BONISSEAU !

* (C) Pétition : Interdisez les lobbyistes des énergies fossiles en Europe !

103.444 signatures sur 125.000 lien pour signer

Aux Membres du Parlement européen, les prix de l’énergie explosent et les gens ont du mal à se chauffer. Mais le lobby des énergies fossiles dépense des millions pour saboter les politiques qui pourraient nous aider à faire face à cette situation. Les responsables politiques européen·ne·s doivent rompre leurs liens avec les lobbies de l’industrie fossiles polluante en :
- Révoquant l’accès des entreprises de combustibles fossiles aux institutions européennes, en commençant par le retrait immédiat de leurs badges de lobbying.
- Élaborant un cadre relatif aux conflits d’intérêts en matière de politique climatique et énergétique dans l’ensemble des institutions européennes, à l’instar des restrictions imposées à l’industrie du tabac en ce qui concerne le lobbying sur les politiques de santé.
- Mettant en place une task force européenne de conseiller·e·s climatiques et sociaux-ales, comprenant des ONG, des groupes de lutte contre la pauvreté énergétique et des syndicats, afin de constituer un groupe consultatif équitable sur le plan social et environnemental.

* (E) Pétition : Le gouvernement doit soutenir l’agriculture biologique !

40.615 signatures sur 50.000 lien pour signer

Notre collectif rassemblant des chercheurs, des élus et des agriculteurs déplore la fin des aides au maintien de l’agriculture biologique. Pour notre avenir, c’est bien le mode de production le plus performant sur le plan environnemental qui doit être encouragé.

Fin août, le gouvernement a fait le choix, par le biais de son plan stratégique national, qui décline la politique agricole commune européenne, de mettre un terme aux aides au maintien à l’agriculture biologique. Cette aide a été remplacée par un écorégime » hétéroclite dans lequel le montant alloué à la bio est beaucoup plus faible qu’auparavant et à peine plus élevé que celui apporté à l’agriculture autodéclarée « haute valeur environnementale », dont le cahier des charges n’apporte pas de garanties. Des aides publiques proches malgré des attentes radicalement différentes : le signal est mauvais.

Le travail des agriculteurs en bio est plus complexe qu’en conventionnel, car pour ne pas utiliser de produits chimiques il s’agit de travailler avec la nature. L’aide au maintien permettait de reconnaître l’exigence technique de l’agriculture biologique et ses services environnementaux, démontrés par de nombreux travaux scientifiques : elle contribue à préserver la biodiversité, à protéger la qualité de l’eau, des sols et de l’air, et réagit mieux face au changement climatique. La bio est un modèle d’agroécologie, que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) préconise de massifier rapidement.

Cette agriculture n’emploie ni nitrates de synthèse (dont la production est gourmande en gaz, et dont l’épandage dégage du protoxyde d’azote, gaz à effet de serre puissant et rémanent) ni pesticides chimiques (dont la production est également énergivore). Les récentes expertises collectives de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sur les impacts des pesticides sur la santé, et de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) sur leurs impacts sur la biodiversité renforcent l’intérêt vital pour la société d’une agriculture se passant de pesticides chimiques.

Modes de production sobres en énergie : De nombreux captages d’eau pollués par les nitrates et pesticides nécessitent de coûteux traitements payés par les consommateurs ou ne distribuent une eau ne respectant les normes que moyennant dérogation. Chaque année, d’autres sont fermés du fait de pollutions diffuses agricoles. Dès 2010, la Cour des comptes notait que « les résultats décevants constatés sur les nitrates et les produits phytosanitaires trouvent en grande partie leur origine dans une insuffisante volonté de l’Etat de remettre en cause des pratiques agricoles durablement marquées par l’encouragement au productivisme et le choix d’une agriculture intensive ».
Alors que des sécheresses comme celle de 2022 vont se reproduire, il est urgent de protéger les ressources destinées à l’eau potable. Le vivant s’effondre, et la COP15 biodiversité a également ciblé les pesticides comme cause. Il est crucial d’opter à long terme pour des modes de production sobres en énergie – et préférable d’augmenter les surfaces en bio plutôt que les procès entre riverains et agriculteurs épandeurs de pesticides. Enfin, des prospectives nationales et européennes montrent que généraliser l’agriculture biologique est possible et souhaitable du point de vue de la souveraineté alimentaire, contrairement à ce que certains prétendent.

Principe pollueur-payeur : Pourtant, les filières bio connaissent, pour la première fois depuis quinze ans, une baisse des ventes qui s’explique par les fins de mois difficiles des consommateurs, mais aussi par la concurrence déloyale de plusieurs labels prétendument environnementaux et souvent moins chers comme HVE, Zéro résidu de pesticides, Agriculture raisonnée… Des producteurs et coopératives bio se trouvent en difficulté, après de lourds investissements réalisés pour accompagner la croissance.
Cette situation, actuellement gérée sans soutien public, entraîne un ralentissement de la dynamique de développement qui risque de se renforcer, alors que la France s’est fixé une trajectoire d’augmentation de sa surface en bio (25 % de la surface en 2030, pour 10 % aujourd’hui) et d’augmentation des produits bio dans la restauration collective (20 % en 2022, pour 6 % probables actuellement). Bizarrement, les projets alimentaires territoriaux (PAT) issus de la loi d’avenir pour l’agriculture, supposés « relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines », négligent la protection de leur ressource en eau et oublient souvent d’associer les producteurs bio locaux.
La Cour des comptes a clairement expliqué, dans son rapport de juin 2022, pourquoi soutenir l’agriculture biologique, et comment : en éclairant les citoyens sur l’impact environnemental et sanitaire de l’agriculture biologique – donc cesser de colporter des informations fausses, par exemple que cette forme d’agriculture ne serait pas contrôlée ou qu’elle n’aurait pas d’impact positif sur la santé – et en réorientant les soutiens publics agricoles au profit de la filière bio.
Il s’agit donc de rétablir l’aide au maintien, d’inclure systématiquement l’agriculture biologique dans les projets alimentaires territoriaux et d’augmenter massivement la part de bio dans la restauration collective, afin d’atteindre les objectifs fixés par les politiques publiques. Et, quand près de 500 millions d’euros publics ont promptement été consentis en 2022 sans contrepartie aux élevages les plus consommateurs d’aliments importés pour les aider à surmonter la crise, l’argument de la contrainte budgétaire ne convainc pas…
L’application du principe pollueur-payeur permettrait de réorienter les subsides publics vers le soutien des pratiques vertueuses de l’agriculture biologique. Il est paradoxal que le mode de production le plus performant sur le plan environnemental ne soit pas en croissance forte dans le contexte actuel des multiples urgences écologiques ; cette situation témoigne de politiques publiques inadaptées qui en arrivent à pénaliser et à entraver les systèmes les plus souhaitables.

Le problème est grave, les enjeux sont vitaux pour les territoires, les citoyens, les générations futures et l’ensemble du vivant ; il est urgent de réagir !

Premiers signataires : Wolfgang Cramer, Sara Fernandez, Josette Garnier, Harold Levrel, Xavier Poux, Marc-André Sélosse, directeur de recherche CNRS, Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale ; géographe à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement ; directrice de recherche CNRS ; professeur d’économie AgroParisTech ; agronome, chercheur associé à l’Institut du développement durable et des relations internationales ; professeur du Muséum national d’histoire naturelle
260 signataires accompagnaient notre Tribune parue dans Le Monde du 20 janvier

* (E) Pétition : Dites au gouvernement français d’accélérer le retrait des produits chimiques dangereux !

75.158 signatures sur 100.000 lien pour signer

C’est un chiffre EXPLOSIF.Si nous ne faisons rien, pas moins de 40 % des citoyens européens comme vous seront confrontés au cancer au cours de leur vie. Oui, vous avez bien lu. L’UE était sur le point d’agir et prévoyait prochainement de durcir la réglementation sur les polluants chimiques qui nous empoisonnent (appelée la réglementation REACH)… mais c’était sans compter sur le puissant lobbying des multinationales du toxique.

Au moment-même où vous lisez cette pétition, l’industrie chimique redouble d’efforts en faisant pression sur un pays clé de l’UE, la France, afin de bloquer le durcissement de la réglementation REACH. C’est pourquoi nos partenaires de Générations Futures font appellent aux membres de SumOfUs comme vous, pour lancer une campagne européenne urgente afin d’en finir avec les polluants chimiques qui nous rendent gravement malades.

Exigez que le gouvernement agissent dans l’intérêt de tous et pas celui des lobbies en se positionnant clairement contre le report de la révision de REACH !Nous devons absolument faire comprendre au gouvernement que notre santé et nos écosystèmes comptent plus que le compte en banque de Bayer et Cie.

D’autant plus que selon un sondage commandé par nos amis de Générations Futures, vous êtes plus de 87% à vous inquiéter de l’impact des produits chimiques présents dans les aliments sur votre santé et l’environnement. C’est pourquoi nous appelons le gouvernement à se positionner du bon côté de l’histoire en refusant le blocage de la révision de REACH. Aujourd’hui plus que jamais, si assez de membres de SumOfUs comme vous se mobilisent et font pression, nous serons alors en mesure de préserver notre santé contre les intérêts cupides des multinationales qui nous empoisonnent.

Nous n’avons que quelques semaines pour y parvenir. Après les fêtes, il sera trop tard pour bloquer l’attaque des lobbys. Ne les laissons pas nous faire ce cadeau empoisonné. Faisons barrage aux lobbies de la chimie. Dites au gouvernement de refuser le blocage de la révision REACH.

L’Europe a les yeux rivés sur nous. Les membres de SumOfUs comme vous ont démontré à maintes reprises qu’ensemble, nous pouvions faire reculer les lobbys industriels les plus puissants.

* (C) Pétition : Nous ne voulons pas d’une retraite à 65 ans

32.451 signatures sur 50.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Emmanuel Macon, président de la République, et Elisabeth Borne, Première ministre
C’est bientôt Noël mais pour les cadeaux, ne comptez pas sur le gouvernement qui veut nous faire travailler jusqu’à 65 ans alors que l’espérance de vie en bonne santé est de…65 ans. C’est le 15 décembre, juste avant les fêtes, que le texte de loi sera présenté, avec pour objectif "une entrée en vigueur avant la fin de l’été".

Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de faire reculer le gouvernement. Déjà en 2020, le gouvernement avait fait face à une large opposition à son projet de réforme des retraites. Il avait alors reculé sur son projet… Et à l’époque, le parti d’Emmanuel Macron était majoritaire à l’Assemblée ! Nous sommes 79% à refuser cette réforme. Faisons de nouveau bloc contre cette réforme afin de s’en débarrasser une bonne fois pour toutes. Exigez que le gouvernement Macron abandonne son projet inutile de réforme des retraites.

Rien ne justifie le recul de l’âge légal : selon le conseil d’orientation des retraites, notre système de retraite peut tenir sans révision jusqu’en 2070, AU MOINS. Mais la réforme des retraites n’est pas là pour sauver le système des retraites : elle est là pour renflouer les caisses de l’État, vidées par les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises, par la suppression de l’impôt sur la fortune..

Cette addition aurait pu être payée en taxant les superprofits ou en réinstaurant l’impôt sur la fortune mais non, pour Macron, c’est encore à nous de payer les pots cassés. Si le gouvernement Macron souhaite passer la réforme des retraites en force et le plus rapidement possible, c’est parce qu’il ne veut pas nous donner le temps de réagir.

Ne laissons pas le gouvernement nous faire payer sa politique fiscale avantageuse pour les multinationales. Pouvez-vous ajouter votre signature pour rejoindre le mouvement d’opposition à la réforme des retraites ?