Site altermondialiste à la Réunion...et ailleurs
L’Association Initiatives Dionysiennes (AID) a été créée le 17 mai 2003 à Saint Denis de la Réunion par un groupe de 7 adhérents d’Attac France, avec l’objectif d’ouvrir un nouvel espace de débats, de formation et de militantisme dans la bonne humeur et la convivialité.
AID est une association altermondialiste tournée vers l’action. Nous organisons annuellement à Saint-Denis de la Réunion, une vingtaine de cafés citoyens, nous publions des articles qui sont souvent relayés dans la presse locale réunionnaise, nous organisons ou soutenons des manifestations, à Saint-Denis ou ailleurs pour faire avancer nos idées et nos valeurs, nous soutenons les associations et individus qui oeuvrent dans le même sens que nous, un peu partout sur la planète. Car il faut penser et agir local mais aussi global, les deux étant indissociables.
Si vous voulez agir avec nous à La Réunion, passez nous voir au Cafeco ou au LBSJS ou contactez-nous.
Pour contacter le président (Réunion) : Bruno BOURGEON bruno.bourgeon@gmail.com
Pour contacter le secrétaire (Réunion) Michel DARDAILLON micheldarda2001@yahoo.fr
Pour contacter le trésorier et webmestre (PACA 06) : Jean-Marc TAGLIAFERRI Jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
Archives 2006-2017 sur l’ancien site http://aid97400.lautre.net
Articles les plus récents
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27 avril 2022, par JMT
Selon l’économiste Robert Pollin, la nationalisation n’est pas une panacée, mais elle permettrait d’éliminer les obstacles que les grandes compagnies pétrolières mettent en travers de la voie du financement public des investissements dans les énergies propres. Dans le sillage d’un rapport des Nations unies qui, selon les activistes, montre la « vérité sombre et crue » de l’urgence climatique, un économiste de premier plan a mis en évidence vendredi une mesure qui, selon ses partisans, pourrait être incroyablement efficace pour lutter contre la crise mondiale : la nationalisation de l’industrie américaine des combustibles fossiles.
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26 avril 2022, par JMT
C’est une image qui préfigure les prochaines crises climatiques. Les ultrariches font sécession. Alors que la guerre fait rage en Ukraine et que le bas peuple s’écharpe sous les bombes, les oligarques russes fuient la tempête à bord de leurs yachts et de leurs jets privés, en quête d’eaux turquoise et de terres hospitalières. Face à la menace d’une saisie de leur fortune, en Occident, ils se planquent dans les paradis fiscaux.
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26 avril 2022, par JMT
Quand le sens commun dérape par rapport aux réalités biophysiques, cela prend même une dimension mortifère. Par exemple, tous les présidentiables pour le 10 avril 2022 estiment qu’il faut augmenter le SMIC et préserver le niveau de vie. Ils n’ont donc pas conscience du devenir qu’on commence scientifiquement à envisager : une crise économique structurelle par manque de combustibles fossiles. Pourtant aujourd’hui on raisonne encore par rapport à des dépenses qu’on appelle « contraintes ». Elles auraient un caractère obligatoire du fait de la loi (impôt, assurance…) et de la signature de contrats (loyer, abonnement téléphonique, factures d’eau, services financiers…). Mais elles ne sont pas engagées pour des raisons de dépenses incontournables, elles restent conformes à ce qu’on estime être le mode de vie nécessaire.
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25 avril 2022, par JMT
La dépendance énergétique de l’Europe à la Russie est remplacée par une dépendance aux dictatures d’Afrique du Nord. La stratégie de l’Union européenne consistant à se détourner des combustibles fossiles russes est présentée comme faisant partie de la transition énergétique verte. Pourtant, le recours aux importations en provenance du Maroc et du Sahara occidental occupé montre comment ce projet est à l’origine d’un nouveau type de colonialisme vert. (...) L’essor de l’hydrogène vert au cours de la prochaine décennie reposera non seulement sur un système néocolonial d’extraction, mais représentera également un déploiement inefficace des ressources énergétiques renouvelables disponibles en Europe. Et surtout, elle créera les conditions de la consécration et de l’expansion du pouvoir actuel des entreprises.
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23 avril 2022, par JMT
Ce papier met l’accent sur la problématique démographique. Les difficultés que nous rencontrons pour gérer la crise environnementale résident dans le fait que notre cerveau, adapté à l’environnement de l’époque Paléolithique, n’est pas adapté à gérer l’environnement dans lequel nous vivons aujourd’hui. Il nous faudra un sursaut de conscience pour réagir, et le temps presse. Toutes les espèces animales tendent à croître. Elles ne cessent de le faire que lorsque la surexploitation de leur écosystème leur impose de décroître ou disparaître. Si la réduction de notre consommation est la priorité, on ne peut continuer d’ignorer la question démographique. (...) Mais cette croissance ne saute pas aux yeux : nous sommes dans l’incapacité cognitive d’en saisir la brutalité. Nous souffrons d’un biais qui nous empêche de saisir les trajectoires exponentielles ou hyperboliques ; rien dans la brièveté de nos vies ne permet d’en faire l’expérience.
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23 avril 2022, par JMT
Je suis d’humeur badine, ce matin. Ou plutôt provocatrice. Mon côté anarchiste qui ressort. D’où le titre. Mieux vaut rire du sujet, sinon, préparons nos mouchoirs, car elle n’annonce que mort et destruction. Dix fois, cent fois, les mêmes pauvres infos, les mêmes experts en chambre qui n’avaient rien prévu, mais qui prédisent pourtant. La vérité approximative des événements est pourtant claire : nul ne sait ce que Poutine a en tête. Annexer la moitié est de l’Ukraine à hauteur du Dniepr ? Est-il atteint d’hubris, cette vieille passion humaine synonyme de démesure et de toute-puissance ? Décidé à tout cramer dans la dévastation nucléaire ?Cette guerre est celle du passé. Du nationalisme d’antan, qui rappelle 1914, qui ruina l’Europe et les rêveries de progrès et d’émancipation dont le continent était ébloui. Poutine nous entraîne dans un infernal remake.
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22 avril 2022, par JMT
Pour des entreprises comme BlackRock, la crise climatique est une très précieuse opportunité d’investissements. Elles se sont positionnées pour gagner de l’argent, quelle que soit la façon dont les gouvernements abordent le changement climatique — voire s’ils le font. Dans sa lettre de 2020 aux PDG, Larry Fink, président et PDG de BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, a affirmé haut et fort que « le risque climatique est un risque d’investissement ». Il serait toutefois plus juste de dire que pour des entreprises comme BlackRock, le risque climatique s’avère être une précieuse opportunité d’investissement.
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21 avril 2022, par JMT
Malgré sa forte émergence sur le marché de l’automobile, la voiture électrique reste pour le grand public un objet de méfiance car elle soulève de nombreuses questions avec des avis contradictoires. L’empreinte carbone d’un produit est calculée en comptabilisant les émissions de GES sur l’ensemble de la durée de vie du produit, de l’extraction des matières premières à sa fin de vie. Ainsi, il faut considérer les émissions de GES lors de l’utilisation du véhicule, les émissions de GES en amont (fabrication de la batterie, production d’électricité pour alimenter la voiture, etc.) et en aval (traitement du véhicule en fin de vie, recyclage de la batterie, etc.)
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21 avril 2022, par JMT
On entend souvent dire que le réchauffement climatique est une conséquence des émissions passées, qu’il existe une inertie climatique. Voyons dans le détail ce que cela signifie. Concentrons-nous sur le plus important des GES, le CO2 : la majorité de l’augmentation de la concentration a eu lieu au cours des 60 dernières années, et continue. Cette augmentation est la conséquence de l’accumulation des émissions de CO2 due aux activités humaines. On peut séparer ces activités en deux catégories : le changement d’affectation des sols, notamment les moindres captations des puits de carbone liées à la déforestation, et la combustion de ressources fossiles : charbon, pétrole, gaz. Ce sont les émissions ajoutées à l’atmosphère.
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20 avril 2022, par JMT
Les confinements de la Covid-19 ont relancé le débat quant à la nature des emplois jugés nécessaires et quant au degré de dépendance de nos sociétés à l’égard du travail. Avec ce que l’on a appelé le mouvement de « Grande démission », cela a pris la forme d’un refus croissant d’accepter de travailler dans des emplois inintéressants pour des salaires de misère. Pourtant, dans de nombreux récits « techno-optimistes », la capacité des travailleurs à accepter ou refuser un emploi est de toute façon en déclin. Selon certains, il semble que l’intelligence artificielle et l’automatisation entraînent une vague de licenciements sans précédent — exigeant, en retour, que nous trouvions d’autres moyens de garantir aux citoyens un revenu stable.
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