La station balnéaire d’Acapulco, le 25 octobre 2023, sur la côte Pacifique du Mexique, a été complètement dévastée par l’ouragan Otis qui a touché terre avec des vents atteignant 270 km/h. L’intensification de la tempête tropicale en ouragan de force maximale 5 a été extrêmement rapide et a surpris l’ensemble de la population…Le Mexique est souvent exposé aux ouragans, mais Otis est le premier ouragan a touché terre en catégorie 5 et son intensification a été particulièrement rapide. D’après la définition donnée par l’Organisation météorologique Mondiale (OMM) : « Un cyclone tropical est une dépression à rotation rapide qui prend naissance au-dessus des océans tropicaux, d’où elle tire l’énergie nécessaire à son développement. Les vents y soufflent dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère Sud et dans le sens inverse dans l’hémisphère Nord ». En fonction de la vitesse maximale des vents soutenus, un cyclone tropical est désigné en tant que dépression tropicale lorsque les vents ne dépassent pas les 63 km/h, ou tempête tropicale lorsqu’ils dépassent les 63 km/h. Ensuite, il devient un ouragan, un typhon, un cyclone tropical ou une tempête cyclonique très violente, selon le bassin concerné, lorsque les vents dépassent les 116 km/h. On parle d’ouragan lorsque ce phénomène climatique extrême a lieu en mer des Antilles, dans le golfe du Mexique, dans l’Atlantique Nord et dans le centre et l’est du Pacifique Nord.
Site altermondialiste à la Réunion...et ailleurs
L’Association Initiatives Dionysiennes (AID) a été créée le 17 mai 2003 à Saint Denis de la Réunion par un groupe de 7 adhérents d’Attac France, avec l’objectif d’ouvrir un nouvel espace de débats, de formation et de militantisme dans la bonne humeur et la convivialité.
AID est une association altermondialiste tournée vers l’action. Nous organisons annuellement à Saint-Denis de la Réunion, une vingtaine de cafés citoyens, nous publions des articles qui sont souvent relayés dans la presse locale réunionnaise, nous organisons ou soutenons des manifestations, à Saint-Denis ou ailleurs pour faire avancer nos idées et nos valeurs, nous soutenons les associations et individus qui oeuvrent dans le même sens que nous, un peu partout sur la planète. Car il faut penser et agir local mais aussi global, les deux étant indissociables.
Si vous voulez agir avec nous à La Réunion, passez nous voir au Cafeco ou au LBSJS ou contactez-nous.
Pour contacter le président (Réunion) : Bruno BOURGEON bruno.bourgeon@gmail.com
Pour contacter le secrétaire (Réunion) Michel DARDAILLON micheldarda2001@yahoo.fr
Pour contacter le trésorier et webmestre (PACA 06) : Jean-Marc TAGLIAFERRI Jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
Archives 2006-2017 sur l’ancien site http://aid97400.lautre.net
Articles les plus récents
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La dévastation d’Acapulco par l’ouragan Otis
15 décembre 2023, par JMT -
« L’Ukraine : la guerre des images, 50 exemples de désinformation »
14 décembre 2023, par JMTLa planète est en ébullition, guerres et tragédies semblent de plus en plus fréquentes. L’actualité montre encore aujourd’hui que vérités et contre vérités font partie intégrante de la guerre moderne, de l’approche des catastrophes climatiques. Sommes nous prêts à faire face à ce phénomène amplifié par les chaînes de télévision en continu et les réseaux sociaux ? Sommes nous en capacité d’analyser la propagande de guerre ? La propagande climato-sceptique ? Après l’Ukraine, la Biélorussie, la Serbie, la Moldavie …. la liste est très, très longue, quand un État veut maintenir à tout prix sa suprématie mondiale et qu’il s’autorise tous les coups, se souciant peu finalement des populations en guerre, tant que cela ne se passe pas sur son territoire, alors peu importe les justifications et les explications. Grâce au livre « L’Ukraine : la guerre des images » de Michel Collon et son collectif Test Media International, nous pouvons essayer d’y voir plus clair, de décoder ce qui nous a amenés à voir le monde en noir et blanc.
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Nouveau rapport du Club de Rome : « Notre régime de croissance reste insoutenable »
13 décembre 2023, par JMTRédigé par un collectif international d’experts du climat et du développement durable, l’ouvrage, dont la traduction française est parue le mois dernier, imagine deux scénarios. L’un, baptisé « Trop peu, trop tard » poursuit la tendance actuelle. La diminution trop lente des émissions de GES et la poursuite de l’effondrement de la biodiversité précipitent l’humanité dans le mur. L’autre, appelé « Pas de géant » propose une série de transformations rapides et profondes, mais économiquement, techniquement et politiquement réalistes. Ces changements pour rendre la Terre habitable pour tous sont déjà à l’œuvre ici ou là. Il s’agit de les systématiser, ce qui nécessite de les inscrire dans une vision politique cohérente et articulée. Cela implique d’agir simultanément sur 5 leviers interdépendants identifiés par les auteurs : l’élimination de la pauvreté, le recul des inégalités, l’émancipation des femmes, la mutation des pratiques agricoles et alimentaires pour les rendre écologiquement soutenables et, enfin, la décarbonation du système énergétique.
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La crise climatique et les enfants
12 décembre 2023, par JMTSur la base des données climatiques actuelles, les inondations pourraient entraîner le déplacement de près de 96 millions d’enfants au cours des 30 prochaines années. L’agence des Nations unies pour le bien-être des enfants (UNICEF) a publié vendredi un nouveau rapport qui plaide pour que la priorité soit donnée à la protection des enfants en cas de catastrophes climatiques dues aux combustibles fossiles. En six ans, plus de 43 millions d’enfants ont été déplacés à l’intérieur de leur pays en raison de sécheresses, inondations, incendies de forêt et autres phénomènes extrêmes. Dans le rapport Children Displaced in a Changing Climate, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) précise que 95% des déplacements d’enfants dans 44 pays entre 2016-21 ont été causés par des inondations et des tempêtes, et que 40,9 millions d’enfants ont été contraints de quitter leur foyer dans des pays tels que le Guatemala, le Soudan du Sud et la Somalie. « Pour tout enfant il est terrifiant d’être témoin d’un feu de forêt dévastateur, une tempête ou une inondation qui frappe sa communauté », a déclaré la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell. « Pour ceux qui sont obligés de fuir, la peur et les conséquences peuvent en être particulièrement dévastateurs, s’y ajoute l’inquiétude de savoir s’ils vont rentrer chez eux, reprendre l’école, ou être obligés de déménager à nouveau. Partir leur a peut-être sauvé la vie, mais c’est aussi quelque chose de très perturbant »
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Voici les projets les plus climaticides au Monde
11 décembre 2023, par JMTUne mine d’informations. La plateforme CarbonBombs, mise en ligne le mardi 31 octobre, cartographie les 425 bombes climatiques présentes dans le monde, ces sites d’extraction de charbon, gaz et pétrole qui peuvent émettre chacun au moins une gigatonne de CO2 et mettre en péril nos engagements climatiques. Elle permet d’identifier les entreprises et les banques associées à ces projets. Où se trouvent-elles, ces bombes ? Quelles entreprises participent à ces projets ? Quelles banques les financent ? A ces trois questions, la nouvelle plateforme en opensource CarbonBombs y répond, lancée ce mardi 31 octobre par deux organisations françaises, l’ONG Data for Good et le collectif Éclaircies. Le concept de bombe climatique avait été révélé en 2022 par Kjell Khüne. Le chercheur allemand avait alors identifié 425 sites d’extraction d’énergies fossiles à travers le monde, capables d’émettre chacun plus d’un milliard de tonnes de CO2 (une gigatonne). Au total, si les réserves de tous ces projets étaient bel et bien épuisées, 1.180 gigatonnes de CO2 seraient ainsi émises. Or, selon une nouvelle étude parue le 30 octobre, dans Nature Climate Change, le budget carbone pour rester dans un scénario 1,5°C – c’est-à-dire ce qu’on peut encore émettre - est de 250 gigatonnes de CO2… soit presque cinq fois moins !
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L’échec de la paix en Israël
9 décembre 2023, par JMTCette année marque le 30e anniversaire de la signature des accords d’Oslo, un moment historique dans la recherche de la paix entre Israël et les Palestiniens. Pourtant, la paix dans la région n’a jamais été aussi inaccessible, comme le montrent de façon dramatique les événements de Gaza. Pourquoi toutes les tentatives visant à mettre fin à l’une des guerres les plus sanglantes et les plus longues du monde ont-elles donc échoué ? Pour répondre à cette question, il faut remonter à 1967 et à la guerre des six jours entre Israël et ses voisins arabes, alors que le statu quo israélo-palestinien actuel voyait le jour. Israël s’est emparé des territoires qu’il n’avait pas réussi à occuper en 1948 - la Cisjordanie sous contrôle jordanien (y compris Jérusalem-Est) et la bande de Gaza sous contrôle égyptien - plaçant ainsi toute la Palestine historique sous son contrôle. À l’époque, un million de Palestiniens vivaient en Cisjordanie et 450 000 dans la bande de Gaza. Haaretz a décrit cette victoire comme « un événement aussi monumental que celui de la création de l’État d’Israël en 1948 ». En effet, les élites militaire et politique israéliennes attendaient le bon moment pour occuper la Cisjordanie et la bande de Gaza depuis qu’elle s’était emparée de la majeure partie de la Palestine sous mandat deux décennies auparavant, ce qui avait entraîné l’expulsion de la moitié de la population autochtone du pays.
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Toute mégastructure implique l’effondrement
8 décembre 2023, par JMTD’un côté des militants s’introduisent dans l’aéroport du Bourget pour y planter des arbres et dénoncer « les criminels climatiques », de l’autre le ministre délégué aux transports, Clément Beaune veut mettre fin à certains projets autoroutiers. Convergence des luttes ? En fait l’action directe tout autant que la volonté gouvernementale ne sont qu’incantations. Politiques, chefs d’entreprise ou ménages, nous sommes tous prisonniers d’une mégastructure qu’on ne peut modifier qu’à la marge. Le pouvoir véritable n’est ni dans les assemblées politiques, ni parmi les dirigeants des entreprises, encore moins dans la rue, le pouvoir est celui de l’état de nos infrastructures matérielles et superstructures organisationnelles à un moment donné. Prenons un exemple, mais on pourrait faire le même genre de raisonnement sur le transport aérien ou la prépondérance du numérique dans l’organisation sociale. La voiture comme consommation de masse n’est que centenaire, à partir de la Ford T en 1908. A l’époque, il n’y avait en France que 1672 voitures, aujourd’hui il y en a 36 millions et beaucoup plus d’un milliard sur la planète. L’invention de l’automobile a incité à multiplier les voies, ce qui a favorisé l’achat d’automobiles, d’où la construction d’autoroutes, la mondialisation du complexe pétrolier, la création d’entreprises vouées à l’automobile, l’encadrement par l’État, etc.
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A Gaza, Israël tue les journalistes dans le silence
7 décembre 2023, par JMTLa guerre d’Israël contre Gaza massacre aussi les journalistes palestiniens. Israël a tué au moins 36 journalistes au cours de sa campagne de bombardements à Gaza, tuant même parfois les familles des reporters. Les médias, qui, il y a peu, dénonçaient à juste titre l’assassinat de Jamal Khashoggi, n’ont rien dit. Dans la période post-2016, les reporters et le travail d’une presse libre semblaient être devenus importants aux yeux de l’establishment américain. Soudain, on voyait partout des hommages consacrés au rôle du journalisme. Les attaques verbales de Donald Trump contre les journalistes étaient régulièrement présentées comme une menace de type hitlérien à l’encontre de la liberté de la presse. Cela a même eu des répercussions géopolitiques alors que l’assassinat du journaliste et chroniqueur du Washington Post Jamal Khashoggi par le prince héritier saoudien déclenchait une telle indignation, que cela a probablement ouvert la plus grande des brèches dans les relations américano-saoudiennes vieilles de plusieurs décennies. Aujourd’hui, le gouvernement israélien assassine non seulement des journalistes mais aussi leurs familles, parfois dans le cadre de frappes délibérément ciblées, et tout le monde semble avoir oublié ces bons sentiments.
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Risques les plus importants à venir pour l’Humanité
6 décembre 2023, par JMTQuels sont les risques les plus importants pour les 5 à 10 ans à venir ? La crise climatique, répondent d’emblée les sondés de la dixième édition du Future Risks Report d’Axa, qui depuis 2015 et les alertes du GIEC place le climat en première position. Cette année est également marquée par l’arrivée fracassante de l’intelligence artificielle et le Big Data comme risques majeurs. C’est un monde en polycrise que décrit le célèbre Axa Future Risks Report dans son édition 2023. Le premier assureur mondial a sondé plus de 3 500 experts en risques dans 50 pays et 20 000 personnes de 15 pays. L’enjeu est d’identifier parmi 25 risques les cinq qu’ils jugent les plus impactants pour la société dans les 5 à 10 ans à venir. Depuis 2015, le changement climatique truste ainsi la première place du classement - hormis en 2020 où le risque pandémie lui a volé la vedette. Mais cette année, il devient pour la première fois la principale menace pour le grand public dans toutes les zones géographies étudiées. « Phénomènes climatiques extrêmes, sécheresse, incendies, perte de biodiversité… Ces manifestations de plus en plus tangibles à l’échelle mondiale alimentent les inquiétudes et confirment l’urgence d’actions concrètes », écrit le directeur général d’Axa Thomas Buberl.
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7 octobre, Israël savait
5 décembre 2023, par JMTIsraël était au courant du projet d’attaque du Hamas depuis plus d’un an. Un plan détaillé de l’attaque a été analysé par le Times. Les responsables israéliens l’ont balayé d’un revers de main, le qualifiant d’idéaliste et ont fait fi des mises en garde concrètes. Des documents, des courriels et des entretiens montrent que des responsables israéliens ont eu connaissance du plan de bataille du Hamas pour l’attaque terroriste du 7 octobre plus d’un an avant qu’elle ne se produise. Mais les responsables de l’armée et des services de renseignement israéliens ont ignoré ce projet, le jugeant trop difficile à mettre en œuvre pour le Hamas. Ce document d’une quarantaine de pages, dont le nom de code est « Mur de Jéricho », décrit point par point, avec précision, la stratégie dévastatrice de l’attaque qui a entraîné la mort d’environ 1 200 personnes. Le document traduit, qui a été analysé par le New York Times, ne fixe pas de date pour l’attaque, mais décrit un assaut méthodique destiné à déborder les barrages autour de la bande de Gaza, à prendre le contrôle de villes israéliennes et à prendre d’assaut des bases militaires clés, dont le quartier général d’une division.
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