AID Association Initiatives Dionysiennes

Ouv zot zié !

Accueil > Pétitions et Initiatives Citoyennes Européennes > Pétitions AID2024-09

SIGNEZ ET DIFFUSEZ

Pétitions AID2024-09

Période jusqu’au samedi 25 Mai 2024

samedi 11 mai 2024, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 22 ans, pour adhérer ou faire un don .

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) Pour en savoir plus sur les gestionnaires de pétition voir l’excellent travail de nos amis de Yonne Lautre et surtout la version contributive

d) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après

* SOMMAIRE

- Les pétitions nouvelles

- Collectes de dons (soutenues par AID)

- Initiatives Citoyennes Européennes

- Les pétitions en cours

- Les pétitions stagnantes

- Les pétitions vouées à disparaître

- Les pétitions fermées
.
.
.

.
.
.

* (C) Pétition - Élections législatives en Belgique : mettre les droits humains au centre

7.300 signatures sur 20.000 attendues lien pour signer

Petition à l’attention des candidat·es aux élections fédérales et régionales
Chères et chers candidat·es, nous sommes profondément préoccupé·es par le manque de considération accordée aux questions relatives aux droits humains. La montée préoccupante des discours et des forces politiques en Europe menaçant ouvertement le respect des droits humains nous inquiète. En Belgique, nous observons que les discours de haine contre les femmes, les personnes LGBTQIA+ ou les personnes migrantes se manifestent ouvertement et que nos gouvernements se montrent de plus en plus indifférents aux décisions de justice, mettant ainsi en péril l’état de droit.
À la suite des élections du 9 juin 2024, une période critique s’ouvrira, avec les négociations d’accords gouvernementaux. Nous insistons pour qu’un engagement ferme en faveur des droits humains soit une priorité absolue dans ces discussions. Les droits fondamentaux doivent être placés au cœur des politiques et des actions gouvernementales afin de garantir une société juste et égalitaire pour tous·tes les citoyen·nes.Amnesty International Belgique Francophone a défini des recommandations concrètes en matière de droits humains. Nous vous appelons à en faire des priorités. Ces engagements doivent être des politiques et actions prioritaires au cours de la prochaine législature, dotées des ressources nécessaires.

1. Le respect du droit d’asile et des droits humains des personnes demandeuses d’asile, qui doivent notamment se voir garantir des conditions d’accueil dignes dans l’attente d’une décision concernant leur demande d’asile.
2. Le respect de la liberté d’expression et du droit de protester pacifiquement, sans crainte de répression ou de censure.
3. Des mesures urgentes et concrètes pour lutter contre le dérèglement climatique, avec une sortie des énergies fossiles.
4. L’arrêt des exportations d’armes irresponsables et opaques, afin d’éviter de contribuer à des violations des droits humains et du droit humanitaire international.
5. La dépénalisation totale de l’avortement ainsi que la suppression des entraves à l’accès sûr et légal à l’avortement.
6. La participation active à la création d’une convention internationale sur les droits humains des personnes âgées.
7. L’éradication de toute forme de discrimination fondée sur l’origine ethnique, la couleur de peau, la religion, l’âge, le genre ou l’orientation sexuelle.
8. Un cadre légal permettant d’assurer la responsabilité des entreprises en matière de droits humains dans l’ensemble de leurs activités.
9. Une architecture institutionnelle permettant d’assurer le respect des obligations de la Belgique en matière de droits humains.
10. Une priorité absolue donnée aux droits humains dans les relations internationales de la Belgique.
Sincères salutations,
.
.
.

.
.

* COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* Soutenir la Grèce

* Le 07/05/2024 à 11:26, Yannis Youlountas a écrit : Des nouvelles de Grèce, du convoi et du film !

http://blogyy.net/2024/05/07/des-nouvelles-de-grece-du-convoi-et-du-film/

Le convoi solidaire n’est pas encore terminé, mais vous trouverez déjà quelques photos et infos dans cette lettre ! Plusieurs actions sont en cours, à plusieurs endroits en Grèce, et l’une des plus importantes va maintenant commencer, en plusieurs étapes, car cela prend du temps : acheter des denrées à nos camarades paysans en lutte (huile d’olive, légumes…) pour les livrer ensuite à beaucoup de nos lieux et collectifs. Pour cela, nous avons besoin de votre soutien. Si vous choisissez de participer en passant par Anepos :

1- Pour effectuer un virement à ANEPOS
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730 BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « Livraisons et soutiens »

2- Pour participer via PAYPAL suivez ce lien : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=LMQPCV4FHXUGY

3- Pour envoyer un chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale : ANEPOS – Livraisons et soutiens – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
Contact, suggestions, propositions : solidarite@anepos.net
Tél. Grèce (+30) 694 593 90 80 / Tél. France (+33) 624 066 798
Maud, Maria, Kostas, Patrick, Yannis, Fifi, Julien, Anna et Nikos po/ les membres de l’action

Le 08/01/2024 à 13:08, Yannis Youlountas a écrit :J-1 ! Rendez-vous à partir de demain partout en France, Suisse et Belgique
Tous les détails ici (lieux, horaires…)

D’autres dates seront bientôt annoncées...

Le 02/12/2023 à 13:20, Yannis Youlountas a écrit :
Bonjour ! 10 ans après "Ne vivons plus comme des esclaves", 8 ans après "Je lutte donc je suis" et 5 ans après "L’Amour et la Révolution", c’est avec une grande émotion que je vous invite à découvrir la bande-annonce de notre quatrième film :
"NOUS N’AVONS PAS PEUR DES RUINES"
(sous-titre : …nous portons un monde nouveau dans nos cœurs)

Sur youtube

Sur Vimeo

Sur le site du film

Il s’agit d’une bande-annonce longue, comme pour les films précédents. La seconde bande-annonce, plus courte et conventionnelle, sera diffusée dans quelques jours, notamment pour les cinémas.

Les projections-débats en France, Suisse et Belgique commenceront entre janvier et mars 2024, entrecoupées par une série de dates dans d’autres pays, et bien sûr en Grèce. L’agenda des dates et des villes où nous pourrons nous retrouver et échanger après la projection estici

Pour nous aider en fonction de vos moyens :

— > par virement à ANEPOS :
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : "Livraisons Octobre"

— > ou par Paypal en suivant sur ce lien :
https://www.paypal.com/donate/?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=LMQPCV4FHXUGY&fbclid=IwAR2GlpO4fe9mZIvL4Uvcj3Tn4-JIEqXpFl4fgtBN_y7qYZ-C_FjK8pVWoDI

— > ou par chèque à l’ordre d’ANEPOS à envoyer à l’adresse ci-dessous :
ANEPOS - "Livraisons Octobre" - 6 allée Hernando - 13500 Martigues

Nous menons ce type d’action une fois tous les six mois depuis 5 ans sous cette forme, dans la mesure du possible, en complément de nos convois solidaires au départ de la France, de la Suisse et de la Belgique.

Vous trouverez la suite des infos comme toujours sur mon blog : http://blogyy.net

Yannis Youlountas

NB : Si vous voulez participer via AID (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr

* Appel pour une collecte PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour Roya-Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga aux fournisseurs de ce produit

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 1000€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

Chers amis, Chers donateurs, chers partenaires, nous lançons une récolte permanente de fonds. Pour nous aider, vous pouvez faire vos dons :

  • sur la cagnotte Leetchi
  • par Paypal
  • par virement bancaire – IBAN : FR76 1871 9000 8000 8060 4210 034 – BIC : BFCORERXXXX
  • par chèque à l’ordre de Rive et à envoyer au : 21 rue Malartic – 97400 SAINT DENIS DE LA REUNION
    Nous vous rappelons que les dons faits aux associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction égale à 66% des versements effectués dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 60% dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires des entreprises.
    Je compte sur vous ! Solidairement, Catherine Gaud, présidente de RIVE

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
.
.
.

.
.

* (C) Pétition : Taxer la grande fortune pour financer la transition écologique et sociale

182.345 soutiens sur 1.000.000 (https://citizens-initiative.europa.eu/_fr) lien pour signer

Depuis plus d’une décennie, l’Union européenne est confrontée à une multiplication de crises : économique, sociale, sanitaire, géopolitique, environnementale, etc. Ces crises sont le symptôme de la défaillance des politiques économiques, fiscales et sociales conduites par les gouvernements nationaux et l’Union européenne, qui ont affaibli les systèmes de santé, les services publics, la protection de l’environnement, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, etc. Alors que l’Union a pour objectif de promouvoir le bien-être de ses peuples, de combattre l’exclusion sociale, de garantir la justice et la protection sociales (article 3 TUE) et que ses institutions se sont engagées à assurer une meilleure équité, notamment fiscale, les inégalités n’ont eu de cesse de se creuser, au point qu’aujourd’hui, les 1 % les plus riches de la planète possèdent près de la moitié des richesses mondiales et que ces mêmes 1 % émettent également plus d’émissions de CO2 que la moitié la plus pauvre de la planète.
Afin de répondre à ces enjeux, il est urgent de réorienter fondamentalement l’Union européenne en direction d’une transition climatique juste et démocratique. Plusieurs initiatives européennes récentes, répondant à la crise climatique, à la pandémie du Covid et à la guerre en Ukraine, ont commencé à orienter les politiques de l’Union en ce sens (Green Deal, RRF, SURE…). La présente initiative propose de pérenniser ces politiques de transition écologique et sociale, à travers la mise en place, à l’initiative de la Commission européenne, d’un impôt sur la grande fortune. Plusieurs études, dont une menée récemment par le Laboratoire sur les inégalités mondiales(1), ont démontré qu’un tel impôt permettrait d’accélérer la lutte contre le changement climatique et contre les inégalités, contribuant aux ressources propres de l’Union européenne, cet impôt générerait des recettes qui permettraient de cofinancer les politiques de transition écologique et sociale menées par l’Union et ses États membres, en tenant compte de leur situation objective.
La création d’un impôt européen sur la grande fortune répond à de nombreux appels de la société civile, de scientifiques et d’élus. Récemment encore, plus d’une centaine de députés européens, soutenus par des économistes, ont appelé l’Union à instaurer un impôt progressif sur l’extrême richesse. La future directive relative à la mise en place d’un niveau minimum d’imposition mondial pour les groupes multinationaux dans l’Union européenne a déjà montré que l’Union était capable de s’entendre pour plus d’équité fiscale. Plus généralement, la Conférence sur l’avenir de l’Europe a insisté sur la nécessité d’harmoniser la politique fiscale, et d’utiliser ce levier pour lutter contre la crise environnementale.

L’instauration d’un impôt européen sur la grande fortune nécessiterait trois interventions législatives.

Tout d’abord, nous invitons la Commission européenne à présenter une proposition de directive portant création d’un impôt européen sur la grande fortune, sur le fondement de l’article 115 TFUE. Cet article permet au Conseil, statuant à l’unanimité, d’arrêter des directives pour rapprocher les législations nationales, notamment dans le domaine de la fiscalité directe, dès lors que celles-ci ont une incidence directe sur l’établissement ou le fonctionnement du marché intérieur. Or, les disparités nationales quant à l’imposition des ultra-riches sont susceptibles d’alimenter une concurrence fiscale accrue au sein de l’Union et créent des distorsions au sein du marché intérieur. Au sein du marché intérieur, il est dès lors nécessaire d’adopter des approches stratégiques communes et de mener une action coordonnée afin d’optimiser l’incidence positive d’une imposition sur la grande fortune.

Ensuite, nous invitons la Commission européenne à proposer une modification de la décision 2020/2053 du Conseil du 14 décembre 2020 relative au système de ressources propres de l’Union européenne, sur la base de l’article 311, alinéa 3, TFUE. Cette modification aura pour objet de permettre à l’impôt européen sur la fortune de contribuer au régime des ressources propres de l’Union européenne. Une telle modification répondrait, par ailleurs, à la volonté manifestée par les institutions européennes depuis 2020 d’ajouter de nouvelles ressources propres, notamment en vue de faire face au remboursement des engagements financiers contractés par la Commission en vue de financer le plan de relance européen, RRF.

Enfin, la nouvelle ressource propre tirée d’un impôt sur la grande fortune devrait être affectée à une transition écologique et sociale juste, via l’alimentation des politiques de l’Union et des États membres consacrées à cet objet. Nous invitons donc la Commission européenne à présenter des propositions de règlements afin de renforcer le fonds pour la facilité et la résilience (RRF), les fonds liés au Green Deal et à la politique de cohésion. Il s’agira notamment de modifier les règlements de base de ces fonds à savoir respectivement les règlements 2021/1056, 2021/241 et de se fonder sur la politique de cohésion (article 175, 3 TFUE). Éventuellement, d’autres bases juridiques pourraient être mobilisés à cette fin, telles que les dispositions en matière d’environnement (article 192, § 1er, TFUE), d’emploi et de politique sociale (articles 149 et 153 TFUE) et de coopération au développement (art 209 TFUE).
(1) L. Chancel, Th. Piketty, E. Saez et G. Zucman, World Inequality Report 2022, 2021,

Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
.
.
.

.
.

* (C) Pétition : Soutien à Rima Hassan en défense des libertés publiques

lien pour signer

“La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux” (art. 11 de La déclaration des droits de l’homme et du citoyen, 1789)

Nous apprenons que Rima Hassan, militante franco-palestinienne et candidate sur la liste de La France insoumise a été convoquée par la police pour « apologie du terrorisme ». Cette convocation fait suite à l’annulation par l’Université de Lille de la conférence sur la Palestine qu’elle devait tenir jeudi 18 mars avec Jean-Luc Mélenchon et à son interdiction préfectorale. Nous dénonçons fermement cette criminalisation qui fait suite à un emballement d’attaques et de réactions sur les réseaux sociaux.

Rima Hassan symbolise la lutte des palestinien·nes. Née dans un camp de réfugié·es en Syrie et arrivée en France à l’âge de 10 ans, elle est engagée en faveur des droits des réfugié·es en tant que juriste et fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugié·es. Elle a été classée parmi les « 40 femmes françaises de l’année 2023 » par Forbes pour l’excellence et l’exemplarité de son travail. Depuis le 7 octobre et les attaques du Hamas, elle est menacée et harcelée par l’extrême-droite et les partisan·nes de la guerre menée par Israël sur la bande de Gaza.

Nous déplorons que sa parole soit systématiquement disqualifiée au prétexte d’un prétendu soutien qu’elle aurait apporté au Hamas. Nous comprenons que c’est sa candidature en position éligible sur la liste de La France insoumise aux élections européennes qui est visée et qui a décuplé l’acharnement dont elle fait l’objet depuis plusieurs mois.

Nous dénonçons la responsabilité de médias et de personnalités politiques, y compris se réclamant de la gauche, dans cette disqualification et cette tentative de silenciation d’un peuple dont on refuse le droit à l’autodétermination depuis plusieurs décennies, dont la population est actuellement menacée de disparaître sous les bombes israéliennes, la famine et les maladies à Gaza et dont le territoire et les ressources sont confisquées en Cisjordanie, en violation totale du droit international et des accords de paix signés par Israël.

Nous, Écologistes, apportons tout notre soutien à Rima Hassan et à La France insoumise face à ces attaques calomnieuses et leur apportons toute notre force face à un pouvoir médiatique et politique en pleine dérive illibérale et autoritaire, qui décrédibilise et réprime les militant·e·s pour le respect du droit international et notamment du droit à l’autodétermination des peuples mais aussi les voix écologistes qui s’opposent à son agenda politique et à l’accaparement du vivant telles que Les Soulèvements de la Terre.

Nous apportons aussi notre soutien à nos camarades Sihame Assbague convoquée également par la police pour un tweet sur la Palestine, Anasse Kazib militant Révolution Permanente et syndicaliste Sud Rail ainsi que Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de la CGT du Nord. Au regard de la situation de censure et de répression : interdictions préfectorales de manifestations et convocations judiciaires de l’opposition et des syndicats, nous appelons, à notre tour, à faire front contre ces attaques inacceptables à nos libertés fondamentales et demandons aux responsables des partis et des syndicats l’organisation d’un meeting commun en défense des libertés publiques.

* (C) Pétition : On veut du fret ferroviaire

30.121 signatures sur 35.000 attendues lien pour signer

Alors qu’il faudrait investir et relancer le secteur du fret ferroviaire, outil essentiel à la transition écologique, le gouvernement fait l’exact inverse. Il s’apprête à liquider le seul opérateur public de transport ferroviaire, Fret SNCF, d’ici la fin de l’année 2024. Pour éviter la déroute écologique, sauver le fret ferroviaire et éviter d’avoir plus de camions sur les routes, nous devons faire pression sur le gouvernement de toute urgence. Non à la disparition de Fret SNCF ! Signez notre pétition pour sauver l’acteur public du fret ferroviaire et éviter d’avoir plus de camions sur les routes.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
Alors que le transport est le secteur le plus polluant au monde, le ferroviaire est notre meilleur allié pour aider à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, le gouvernement déraille et roule une fois de plus à contresens de toute logique. Son nouveau projet ? Liquider Fret SNCF, l’acteur historique du fret ferroviaire, le transport de marchandises sur rail à faibles émissions. Avec comme seul crédo la concurrence, le gouvernement est en train de dilapider un outil clé de la transition écologique.
Liquider Fret SNCF, c’est :
- Menacer 5 000 emplois. 500 postes vont être supprimés et le reste va être fortement bousculé par la disparition de l’entreprise Fret SNCF.
- Augmenter les camions sur les routes. Faute de repreneurs sur certains flux, les entreprises préféreront changer de moyen de transport et repasser sur les routes.
- Privatiser les profits, socialiser les pertes. Les flux les plus intéressants seront repris par des entreprises étrangères mais l’entretien restera à la charge du contribuable.
Aux côtés de SUD-Rail, l’Alliance écologique et sociale et Alternatiba Paris demandent de :
- Créer un service public unifié et cohérent du transport ferroviaire et routier des marchandises ;
- Prélever 1  milliard d’euros par an sur les profits réalisés sur les sociétés d’autoroutes pour les investir dans le développement des infrastructures ferroviaires fret ;
- Fixer une écotaxe pour les poids lourds en transit qui refuseraient la solution du report modal, destinée à alimenter un fonds national d’investissement à destination de projets de fret ferroviaire et maritime ;
- Interdire les nouvelles constructions de zones logistiques si celles-ci ne sont pas embranchées au réseau ferré.

Vite, il y a urgence à agir : Fret SNCF pourrait disparaître d’ici la fin de l’année 2024 !
Pour le climat et pour l’emploi, je défends le fret ferroviaire et signe la pétition !

* (C) Pétition : Je vote pour protéger la nature

43.511 signatures sur 50.000 attendues lien pour signer

Le 9 juin, je voterai pour protéger la nature. En unissant nos forces, en allant voter avec détermination, nous pouvons protéger notre planète au-delà des élections. Ces élections n’ont lieu que tous les cinq ans et cette fois, elles auront des conséquences majeures pour l’avenir de l’action climatique en Europe.

Pourquoi est-ce important ? Les mouvements comme le nôtre sont venus au secours de la nature, en faisant pression sur le Parlement européen pour qu’il adopte la loi sur la restauration de la nature. Mais le chemin a été semé d’embûches. Partout, nous constatons que les hommes politiques tournent le dos à l’action climatique pour gagner des voix.
Lors des élections européennes de juin prochain, les extrémistes qui nient le changement climatique sont en passe de réaliser des gains importants. C’est pourquoi nous nous mobilisons pour les arrêter, et pour libérer notre pouvoir collectif en allant voter avec nos amis et nos proches le juin.
En faisant entendre notre voix sur l’importance du vote nous pouvons inspirer d’autres personnes potentiellement abstentionnistes à s’impliquer et à faire bon usage de leur voix le 9 juin. Si vous voulez une Europe qui répare les dégâts causés à la nature et qui sauve des vies, signez notre appel.

* (E) Pétition : WhatsApp doit agir "aussitôt que possible" pour protéger les élections !

lien pour signer

Des élections cruciales pour l’avenir de plus de 2 milliards de personnes auront lieu en 2024. Mais l’intégrité de ces élections est compromise par le manque de mesures prises par WhatsApp pour lutter contre la désinformation et les discours haineux qui prolifèrent sur sa plateforme. Des contenus qui peuvent rapidement mener à des violences politiques bien réelles. C’est pourquoi Mozilla lance un appel urgent à WhatsApp, afin qu’il mette en œuvre trois changements simples pour ralentir la propagation de la désinformation politique et des autres contenus malveillants sur sa plateforme. Rejoignez notre mouvement et demandez vous aussi à WhatsApp de mettre à jour ses produits afin de protéger les élections mondiales ?
Notre message à WhatsApp : Il est crucial que WhatsApp mette en œuvre les changements suivants non seulement pendant les jours de scrutin, mais également pendant le mois qui précède et celui qui suit des élections :
- Freiner le transfert de messages : réduire la facilité avec laquelle des messages peuvent être transférés sur la plateforme en ajoutant une étape supplémentaire qui incite les utilisateurs à marquer une pause et à bien réfléchir avant de partager des contenus.
- Ajouter des étiquettes d’avertissement pour prévenir la désinformation : en plus de l’étiquette actuelle « Contenu partagé plusieurs fois », ajouter automatiquement une étiquette claire indiquant « contenu partagé de manière importante : à vérifier » aux messages viraux.
- Limiter les capacités de diffusion de WhatsApp : désactiver la fonctionnalité Communautés, limiter la taille des listes de diffusion à 50 personnes, et plafonner leur utilisation à deux fois par jour.
- En l’absence de mesures fortes de la part de WhatsApp, la désinformation risque de se propager de manière exponentielle en 2024. Elle pourrait manipuler et menacer l’intégrité des élections dans des pays représentant la moitié de la population mondiale. WhatsApp a la responsabilité de protéger ses utilisateurs et de garantir l’intégrité du processus démocratique.

* (C) Pétition : LA DÉMOLITION, UNE VISION DÉPASSÉE…

571 signatures sur 1.000 lien pour signer

Lancée le 27 septembre 2023 par les URBANISTES DES HAUTS-DE-FRANCE
Peut-on encore démolir des logements sociaux de qualité à l’heure de la crise du logement ? Cela aurait dû être une belle opération de réhabilitation. A Roubaix, des démolitions dans le quartier de l’Alma-Gare se heurtent à la contestation déterminée d’habitants et de défenseurs du patrimoine. Aucun argument mis à la disposition du public ne justifie une mesure si brutale : la destruction de 486 logements sans réelle concertation. Pris au piège des processus de relogement, sans capacité à intervenir sur l’agenda ni les choix, les habitants sont sidérés, de même que les urbanistes, architectes et sociologues…

Ce projet financé par l’Agence nationale de rénovation urbaine est mis en œuvre par la Ville de Roubaix, la Métropole Européenne de Lille et des bailleurs sociaux. L’Alma-Gare n’est pas n’importe quel quartier, il est depuis 50 ans une référence de l’urbanisme participatif et de la co-production urbaine. Il a été édifié dans les années 1980 à la suite d’une longue mobilisation des habitants, appuyés par l’État dans le cadre du Plan Construction. Cette lutte urbaine emblématique a donné naissance à quantité d’innovations : atelier populaire d’urbanisme, équipements intergénérationnels, école ouverte, première régie de quartier de France. Maintes fois primée, cette opération reste une référence de l’enseignement des architectes et des urbanistes. Les cabinets d’architecture AUSIA, Gilles Neveux et François & Marie Delhay y ont construit des logements spacieux, lumineux, et traversants. Les balcons ou terrasses des immeubles en brique rouge donnent sur des cœurs d’îlots verdoyants, paisibles, à taille humaine. Proche de la gare, du métro et du futur tramway, l’Alma n’est ni excentré, ni enclavé : il occupe une position stratégique.
Ce quartier a ses problèmes : précarité, drogue. Mais qui peut croire que démolir des immeubles permettra de les résoudre ? Une grande part des habitants a été relogée, beaucoup sont partis à regret. Il reste aujourd’hui une centaine de familles décidée à refuser d’être délogée. Un collectif d’habitants “Non à la démolition de l’Alma-Gare” fait entendre la voix de ceux qui sont attachés à ces beaux logements. Peu importe que ces bâtiments de belle facture puissent vivre encore 50 ans, à l‘Alma, ce ne sont pas seulement des murs que l’on va détruire mais un patrimoine immatériel collectif.
En réalité, mis à part une préoccupation de mixité sociale, le projet à venir sur ce quartier est incompréhensible. Il a d’autant plus de mal à passer que la concertation réduite, s’est résumée aux désordres de la gestion urbaine, au relogement, parfois en visioconférences. Pourtant la crise du logement s’exacerbe : des itinéraires résidentiels sont bloqués, les bailleurs sociaux peinent à construire, les files d’attente s’allongent. Mais la reconstitution de l’offre de logements ailleurs qu’à Roubaix pour compenser les démolitions crée un jeu à somme nulle.

Et que dire de l’écologie ? Aucun bilan carbone réalisé, alors qu’en moyenne la démolition produit cinq fois plus de gaz à effets de serre et consomme soixante-dix fois plus de matière qu’une réhabilitation[1]. L’association Urbanistes des Hauts-de-France a réclamé aux décideurs un moratoire sur la démolition de l’Alma-Gare, le temps de réinstaurer un dialogue entre acteurs. Le collectif d’habitants opposé à la démolition a entamé un cycle d’ateliers participatifs réunissant habitants et experts pour imaginer une alternative à la démolition .

L’Alma n’est pas un cas isolé. A La Villeneuve à Grenoble, née sous les auspices du « père » de la Politique de la ville Hubert Dubedout, la mobilisation a réussi à limiter les démolitions en faveur de la réhabilitation. Au Mirail à Toulouse, habitants, architectes, urbanistes et associations réclament la préservation de 1400 logements construits par Candilis, Josic & Woods. La cité-jardin de la Butte-Rouge à Châtenay-Malabry vient d’obtenir en justice un sursis quant à sa démolition partielle. A Bordeaux, au Grand Parc, les architectes Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal (prix Pritzker 2021) remportent avec Frédéric Druot et Christophe Hutin le concours organisé par l’OPHLM : pas de démolition pour une requalification qui ajoute de généreux espaces en façade aux immeubles existants.

Christine Leconte, présidente du Conseil National de l’Ordre des Architectes réclame de « la considération pour notre patrimoine bâti du 20ème siècle » et s’élève contre le gaspillage, tandis que les signataires du Manifeste de la Frugalité Heureuse et Créative, encouragent la réhabilitation. Le logement social ne doit pas être le grand oublié de la préservation du patrimoine du 20ème siècle, l’ANRU doit pouvoir intégrer ce critère dans les choix opérés. Chaque opération de démolition-reconstruction est à évaluer selon son empreinte carbone au regard d’une réhabilitation. La démocratie urbaine voudrait que les habitants qui s’opposent aux démolitions soient entendus par les décideurs et que des réponses argumentées leurs soient fournies. Le règlement de l’ANRU demande la “co-production” des projets mais n’est pas souvent respecté. Une concertation « loyale » est indispensable : expertise indépendante aux habitants, limitation du numérique au profit de rencontres, réponses des pouvoirs publics…

Il est temps pour l’ANRU de réfléchir à son projet pour rééquilibrer en faveur de la réhabilitation les choix opérés sur le logement social existant. Il est temps de quitter l’ère des gaspillages à l’heure de l’impératif de la transition écologique. Ne prenons pas de décisions irréversibles, sans écouter les habitants et les professionnels urbanistes et architectes… Mmes et Mrs les ministres de la cohésion des Territoires, de la Ville, du Logement, de la Culture : il est urgent de rouvrir le chantier de la politique de la Ville et du renouvellement urbain.

* (E) Pétition : POUR UNE EAU POTABLE, SANS PESTICIDES

6.307 signatures sur 7.000 lien pour signer

Campagne lancée par Groupe local Greenpeace de Poitiers
Un peu partout notre eau de boisson n’est plus potable, mais consommable ! Face à une pollution quasi-généralisée au Chlorothalonil (et autres molécules de pesticides), il est impératif d’actionner dès maintenant tous les leviers réglementaires pour restaurer une eau potable, et de tout faire pour que cela ne se reproduise pas.

//Pourquoi faut-il agir maintenant ? Septembre 2023 : Dans le département de la Vienne, les deux distributeurs d’eau, « Eaux de Vienne » et « Grand Poitiers », décèlent et quantifient dans l’eau du robinet la présence d’un métabolite (un résidu après épandage) du Chlorothalonil (le Chlorothalonil-R471811). Sa concentration dépasse les normes sanitaires de l’eau potable. Le Chlorothalonil a des effets sur la santé humaine très inquiétants. Il peut engendrer un risque sanitaire inacceptable pour le consommateur » (définition 2019 de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du travail). Il est suspecté par l’ANSES de présenter un risque cancérigène (2).
Dans les deux tiers du territoire de la Vienne, les concentrations relevées ne répondent plus aux critères d’une eau potable (maximum 0,1µg par litre d’eau pour une molécule de pesticide). Pour les 330 000 habitants concernés, l’eau du robinet n’est plus « potable » : elle est dite « consommable », tant qu’elle ne dépasse pas une « valeur sanitaire maximale » fixée par l’ANSES à 3µg par litre.

// Une situation ubuesque dans la Vienne, une préfiguration dans toute la France ?
Les 13 installations de traitement sur charbon actif dans la Vienne sont inadaptées à cette pollution massive : les deux producteurs d’eau de la Vienne ont déclaré qu’ils n’avaient pas les moyens financiers de mettre en œuvre les technologies complexes qui seraient efficaces (ultrafiltration ou osmose inverse) et qu’ils refusaient de faire payer la note – considérable – aux consommateurs. Pour toute réponse, l’Agence Régionale de Santé leur a demandé de solliciter du Préfet une dérogation pour distribuer une eau non potable, dérogation aussitôt accordée avec un délai de 3 ans renouvelable. Ces arrêtés préfectoraux de « dérogation » vont entériner légalement cette situation sans que les producteurs d’eau n’aient les moyens techniques et financiers de dépolluer à cette échelle et dans ce délai.

// Comment en est-on arrivé là ? Le fongicide Chorothalonil, imprudemment autorisé par l’État, a été épandu sur les terres agricoles durant trente ans avant d’être interdit en Europe en 2019, avec usage autorisé en France jusqu’en 2020. Les concentrations de ce métabolite ne devraient pas baisser dans les années à venir, mais au contraire augmenter compte tenu de la lenteur d’infiltration des eaux de pluie vers les nappes. De plus, d’autres métabolites du Chlorothalonil, non recherchés, pourraient aggraver la situation. Les deux tiers de la France et d’autres pays sont touchés. La Suisse, par exemple, a recherché et trouvé 8 métabolites du Chlorothalonil ! Pour rappel, « l’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accès à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous »

👉 Par cette pétition, nous demandons :

➡️- Que l’État prenne ses responsabilités : il a donné, contre tout principe de précaution, une autorisation de mise sur le marché de ces substances. Il doit organiser une action curative immédiate, concrètement. L’Agence de l’Eau Loire Bretagne et l’État doivent fournir aux deux producteurs publics d’eau potable de la Vienne les moyens techniques et financiers pour dépolluer sans alourdir la facture d’eau de nos concitoyens.

➡️- Que le préfet de la Vienne prenne ses responsabilités de manière préventive : Il a les moyens réglementaires de limiter les risques qu’un autre pesticide reproduise demain la situation actuelle, concrètement :
- Il peut restreindre ou interdire l’usage des produits phytosanitaires en cas de risque exceptionnel et justifié (en application de l’article 5 de l’arrêté du 4 mai 2017 relatif à l’utilisation de ces produits)
- Il peut interdire les pesticides dans les périmètres de protection de ces captages s’ils sont déjà définis. 
- Il peut réviser tous ses arrêtés de DUP (Demande d’Utilité Publique) et en prendre de nouveaux pour les captages qui en sont dépourvus afin de prescrire des périmètres de protection correspondant aux zones vulnérables aux pollutions diffuses et interdire les pesticides dans ces zones.

➡️- Que les législateurs – nos député.es et sénateurs-rices – renforcent et simplifient la prévention des pollutions par nitrates et pesticides en inscrivant dans la loi :
- L’obligation pour les préfets de définir pour tous les captages d’eau potable les Aires d’Alimentation de Captage (AAC) et d’y prescrire la cartographie de leurs zones vulnérables.
- L’obligation d’interdire les pesticides dans les zones vulnérables des AAC et d’y limiter les apports en azote.

➡️- Que le gouvernement accompagne techniquement et financièrement l’ensemble de la filière agricole dans des pratiques agricoles soucieuses de la santé de tous et respectueuses de l’environnement dans les aires d’alimentation et de captage.

Nous proposons que les producteurs d’eau, en difficulté pour fournir une eau potable :
- Organisent, en coopération avec les agriculteurs, un programme d’actions volontaires agroécologiques pour chaque captage en limite ou en dépassement des normes de qualité.
- Qu’en cas d’échec patent au bout de deux programmes, ils demandent au préfet le classement de l’Aire d’Alimentation en « Zone Soumise à Contraintes Environnementales » (ZSCE). Ainsi, l’État pourra alors interdire les pesticides dans les secteurs vulnérables de ces aires.

Toutes ces mesures sont urgentes, notre santé à tous est en jeu. Le financement d’usines de dépollution risque de faire exploser le prix de l’eau, c’est pourquoi il est essentiel de la protéger par une agriculture durable sans intrants chimiques.
Signez la pétition. Faites la circuler. On compte sur vous.
Groupe local Greenpeace Poitiers. Vienne Nature [France Nature Environnement]

* (E) Pétition : Le loup doit rester une espèce strictement protégée

185.763 signatures sur 200.000 lien pour signer

Pétition à l’initiative de 11 associations de protection de la nature  : WWF, FNE, LPO, UICN, ASPAS, Humanité & Biodiversité, SNPN, SFEPM, Ferus, OPIE, SHF
La Commission Européenne propose de déclasser le loup de son statut actuel de protection stricte. Ce qui, concrètement, pourrait autoriser sa chasse. Ce n’est ni nécessaire, ni justifié. Et cela mettrait clairement en péril l’avenir de l’espèce, à l’heure où les efforts pour sa conservation commencent tout juste à porter leurs fruits... Aujourd’hui, nous appelons le gouvernement français à s’opposer à ce projet dangereux pour la biodiversité et la vie sauvage. En signant cet appel,vous pouvez dire non à cette proposition insensée !
Ce projet de déclassement est NÉFASTE pour le loup mais pas seulement... En proposant d’affaiblir le niveau de protection d’une espèce protégée dans une convention internationale, la Commission met également en danger la préservation des espèces et des habitats naturels dans leur ensemble, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’UE. Le lynx, l’ours brun et bien d’autres espèces pourraient être les prochaines victimes de cette décision.
Ce projet de déclassement est INACCEPTABLE.Si les partisans de l’abaissement de la protection affirment que les populations de loups ont augmenté au cours des vingt dernières années, les études montrent une vulnérabilité de ses effectifs en Europe. Selon l’Union Internationale de Conservation de la Nature, six des neuf populations de loups présentes dans l’UE sont vulnérables ou quasi-menacées. Selon la Commission elle-même, le statut de conservation du loup n’est favorable que dans la région alpine.
Ce projet de déclassement est HORS-SUJET.La Commission agite le spectre de la prédation du loup sur les troupeaux, l’accusant de tous les maux, ce qui est juste une diversion... Les véritables menaces pesant sur l’élevage sont liées aux importations sans contraintes. Le déclassement du loup ne changera rien aux difficultés économiques de la filière. De plus, en France, la prédation est stabilisée depuis sept ans, démontrant l’efficacité des mesures de protection mises en place, fondées sur le triptyque bergers, chiens de protection et clôtures : les attaques de loups impactent moins de 0,067 % du bétail européen en moyenne.
Ce projet de déclassement est DISCORDANT avec l’opinion publique car il ne tient compte ni de l’avis, ni des attentes des habitants des territoires concernés : plus des deux-tiers (68 %) des personnes vivant dans des zones rurales estiment que les loups devraient être strictement protégés et près des trois quarts d’entre eux (72 %) reconnaissent que l’espèce a le droit d’exister dans l’Union européenne . Plus de 80% des contributions à la consultation publique sur le Plan National d’Action sont défavorables au déclassement et à la facilitation des tirs létaux.
Ce projet de déclassement est basé sur de FAUX PRETEXTES.“Trop nombreux, dangereux, ingérables”... les partisans de ce déclassement font ressurgir le mythe du grand méchant loup. En France, pourtant, la dernière situation d’attaque d’un loup sur l’homme date de 1918. Et il s’agissait d’un animal enragé.Ni ange, ni démon, le loup est un super-prédateur. En chassant des proies sauvages, il contribue à réguler de nombreuses espèces. De plus, en les contraignant à se déplacer, il
permet à la végétation de se régénérer. Par contre, il ne met pas en péril les populations d’ongulés sauvages, comme le laissent entendre certains promoteurs du déclassement.Protéger le loup, c’est protéger une espèce aussi emblématique qu’indispensable à l’équilibre des écosystèmes qui nous entourent.Nous sommes convaincus qu’une cohabitation harmonieuse est possible. Nous soutenons des actions pour aider les bergers à protéger leurs troupeaux. Renforcement de la présence humaine aux côtés du bétail, chiens de protection, pose de clôtures appropriées, expérimentations d’effarouchement...Pour mettre les animaux d’élevage à l’abri, ces mesures fonctionnent !En signant cet appel, demandez au Gouvernement français de s’opposer au projet de déclassement du loup, qui vise à simplifier les conditions de destruction de cette espèce protégée, et défendez la possibilité d’une coexistence pacifique entre le loup et les activités pastorales en privilégiant une politique de protection renforcée des troupeaux

* (C) Pétition : N’oublions pas les victimes des frontières, non à la destruction du mémorial de Briançon

6.310 signatures sur 7.500 lien pour signer

Le 7 mars dernier, le maire de Briançon a fait savoir à l’association Tous Migrants qu’il souhaitait faire retirer le mémorial aux mort·es des frontières érigé près du lieu où la dernière victime est morte noyée après être tombée d’une falaise le 29 octobre dernier. Pour ne pas oublier les victimes de la militarisation des frontières, soutenons ce mémorial. Blessing, Mamadi, Mohamed, Douala, Tamimou, Mohamed, Mohammed, Fahallah, Ullah, Moussa, Mohamed, Mahadi. Ce sont les prénoms des 12 personnes mortes ou disparues en tentant de rejoindre la France depuis Oulx en Italie entre mai 2018 et octobre 2023. 12 prénoms que nous ne voulons pas oublier. 12 prénoms gravés sur le mémorial que le maire de Briançon souhaite faire retirer des remparts de la vieille ville de Briançon.
Ce mémorial a été érigé le 6 février 2024, à l’occasion de la 10e journée mondiale de commémor’action des mort·es des frontières, par des habitant·es du Briançonnais et des bénévoles solidaires grâce aux contributions de l’artiste embrunaise Alexis Zibolt et de l’association Tous Migrants. Une œuvre collective reprenant le symbole du cairn, amas de pierres qui guide les randonneur·euses et montagnard·es du monde entier. Partout en montagne, nous honorons la mémoire de nos proches et des alpinistes décédé·es en tentant d’atteindre des sommets. Comment ne pas honorer celle de personnes qui ont perdu la vie dans ces mêmes montagnes en tentant de rejoindre des conditions de vie dignes ?
L’installation de ce mémorial a reçu un soutien national dans une tribune signée par des chercheur·ses de renommée mondiale, des parlementaires, des représentant·es d’ONG et des figures publiques reconnues et respectées. Briançonnaises et Briançonnais lui ont aussi apporté leur soutien en le fleurissant et en s’y recueillant. Depuis qu’il a été érigé, il intéresse quotidiennement les personnes passant à proximité. En plus d’avoir été érigé sans aucune dégradation, il s’inscrit aisément dans le paysage du patrimoine exceptionnel que représentent le fort Vauban et le pont d’Asfeld en cultivant son aspect mémoriel. Les décès des personnes exilées à Briançon font aussi partie de l’Histoire.
Dès la mise en place du mémorial, l’association Tous Migrants a établi un dialogue avec le cabinet du Maire de Briançon. Après avoir expressément invité l’association à formuler une demande d’autorisation, le maire de Briançon a subitement refusé la demande, sans même permettre qu’elle puisse être présentée aux services municipaux compétents. Quel·le montagnard·e ne respecterait pas la mémoire de personnes décédées en montagne ? Quel·le élu·e de la République Française oserait profaner un monument aux mort·es ?
Monsieur le maire de Briançon, au nom du respect de la mémoire des personnes décédées sur les chemins de l’exil sur notre territoire, au nom de la fraternité, au nom des valeurs des Escartons chères à notre territoire, nous vous demandons d’autoriser le maintien du mémorial à son emplacement Porte de Durance. Les forteresses briançonnaises ne doivent pas faire rempart à notre humanité.
Mouvement citoyen Tous Migrants
Collectif Solidaires de Briançon

* (E) Pétition : Tribune Alpine contre la candidature des Alpes aux J​.​O​.​P. 2030

11.032 signatures sur 15.000 lien pour signer

Lancée le 4 juillet 2023 par Collectif NO J​.​O., adressée à :
Renaud Muselier Président de la Région SUD PACA
Chantal Eyméoud Maire d’Embrun, Présidente de la Communauté de Communes Serre-Ponçon
Amélie Oudéa-Castera Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques
Jean-Marie Bernard Président du Département des Hautes-Alpes
Éliane Bareille Présidente du Département des Alpes-de-Haute-Provence
Laurent Wauquiez Président région AURA

En janvier 2022, Renaud Muselier, président de la Région SUD PACA, a annoncé son intention de porter la candidature de la région PACA aux J.O.P. d’hiver 2034 ou 2038. En mai 2023, Guy Drut, membre du CIO et ancien Ministre des Sports, a lui, proposé une candidature réunissant les Alpes du Sud et les Alpes du Nord pour les J.O.P. d’hiver 2030. Le 18 juillet dernier, Renaud Muselier et Laurent Wauquiez annonçaient leur projet de candidature commune PACA et AURA. Emmanuel Macron, au nom de l’État, les reçoit à l’Élysée le lendemain et affirme son soutien au projet ! Cela veut-il dire qu’il engage la garantie de l’État, c’est-à-dire les deniers publics, en cas de déficit ?!
Nous demandons la tenue d’une consultation populaire par référendum, ainsi que l’organisation de débats publics contradictoires, concernant la candidature des Alpes aux J.O. d’hiver 2030.

Qui sommes-nous ? De simples habitant-es et associations des Alpes du Nord et du Sud qui nous opposons à la candidature des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) pour l’organisation des Jeux Olympiques (JO) d’hiver en 2030. Contrairement à ce qu’en pensent nos élus régionaux, départementaux et locaux, nous sommes d’une grande diversité et nous venons de tous bords.

Pourquoi sommes-nous opposés à cette candidature ? C’est une candidature faite dans l’urgence, décidée par nos présidents de régions sans consultation des citoyens.
D’autres que nous ont déjà refusé l’organisation des JO sur leur sol. En 2022 l’Espagne (Barcelone/Pyrénées) se retire de la course à l’organisation, en raison d’une forte opposition de citoyens qui ne veulent plus que l’argent public soit jeté par les fenêtres. La même année, Vancouver (Canada), qui organisa les JO d’hiver en 2010, s’est vue désavouée par la Province de Colombie-Britannique du fait des coûts exorbitants à engager. En 2023, Sapporo (Japon) renonce aussi. Les scandales de corruption entourant les JO de Tokyo 2020, une opinion lassée des dépenses exorbitantes et de l’inflation des coûts prévisionnels ont eu raison du projet. Salt Lake City (organisatrice en 2002) envisage de repousser sa candidature pour 2034 afin de ne pas concurrencer les JO 2028 de Los Angeles. Face à cette déferlante d’abandons, le CIO, en quête d’une ville hôte, a dû revoir son agenda et raccourcir le délai d’attribution. La Suisse (qui abrite le CIO), après 48 candidatures infructueuses rejetées par référendum, la Suède, 8 fois candidate pour 8 échecs et pour finir, les Alpes françaises, ont vu là une opportunité pour se positionner. Cette candidature dans l’urgence ne peut être que bâclée, surcoûts et dérives financières à la clé, alors que l’on vient de nous demander de travailler 2 années supplémentaires en repoussant l’âge de la retraite à 64 ans. Le coût des JO d’hiver s’élève à plusieurs milliards. En cas d’annulation, le CIO demande aux états organisateurs de verser une garantie et de prendre en charge l’ensemble des surcoûts. Les JO n’ont jamais été rentables. Beaucoup des infrastructures sportives ne seront plus utilisées, à cause de leur spécificité et de l’évolution prévisible des conditions climatiques après 2030. Tout cet argent aura été investi pour 15 jours d’événements sportifs !

Nous nous opposons aussi à cette candidature pour les risques de clientélisme et de corruption qu’elle comporte. L’appel d’offre pour l’élaboration du dossier de pré-candidature (350 000 euros) lancé au printemps 2022 par Renaud Muselier, président de la région PACA a déjà fait l’objet d’un dépôt de plainte pour favoritisme et trafic d’influences. Cette plainte, déposée en août 2023, sera instruite par le Parquet National Financier. Le président Muselier se comporte en despote et seul propriétaire de l’argent de nos impôts : Il a déclaré à La Provence le 14/10/2023 que "si on a les Jeux, tout sera concentré sur les Jeux… Ceux qui n’en veulent pas n’auront rien" !!! Nous savons que des appels téléphoniques ont été passés aux maires du 05 par des élus départementaux et régionaux afin de les contraindre à donner un avis favorable aux JO sous peine de perdre le soutien financier de la Région.

Par ailleurs, pouvons-nous faire confiance à nos élus sur la bonne gestion des dépenses publiques ? Prenons comme exemple désastreux, les centaines de millions déversés dans l’urgence, cette fois-ci justifiée, pour la reconstruction des vallées suite à la tempête Alex. Réhabilitation qui fait l’objet aujourd’hui d’un gel et d’une enquête du fait de travaux payés non réalisés ou d’ouvrages aberrants réalisés sans contrôle. Ne devrait-on pas s’alarmer ? Faut-il aussi rappeler les engagements de la France en matière de climat à l’horizon 2030 ? La température augmente 2 fois plus vite dans nos montagnes qu’ailleurs en France, et nous subissons chaque année les effets du changement climatique que nous soyons agriculteurs, employés de station, guides, hébergeurs, etc.

Renaud Muselier nous parle de dameuses à hydrogène, de panneaux photovoltaïques dans les stations. Nous lui parlons des milliers de spectateurs qui viendront en avion et en voiture, et des centaines d’hectares de terres agricoles si précieuses qui vont mourir sous le béton. Sans parler de la ressource en eau détournée pour alimenter les canons à neige. Cette eau provient de nos glaciers, et ils fondent à vue d’œil. Pour nos présidents de régions, les JO permettraient le développement d’infrastructures au bénéfice de tous, comme le train par exemple. Le train est une compétence des régions et depuis des années nos lignes se meurent : les guichets ferment, les prix des billets augmentent, le personnel diminue, les créneaux horaires disparaissent. Si nos régions voulaient que le train, transport d’avenir face au dérèglement climatique, se porte mieux, elles auraient pu investir massivement dans le ferroviaire, JO ou non, depuis longtemps. Des travaux d’une telle envergure ne pourront être achevés avant 2030.

Les JO vont provoquer une compétition entre stations de ski des Alpes. Les grandes stations avec une altitude et une exposition favorable à l’enneigement, déjà bien équipées, dont l’accès est facile et la fréquentation importante, seront privilégiées. Les plus petites, qui ont besoin d’appui et d’aide financière pour se réinventer, se diversifier, seront délaissées, ainsi que leurs populations. La bascule dans les années 60 d’une économie vivrière vers un système économique basé sur le loisir et le tourisme a transformé le visage de nos montagnes. Ce système atteint aujourd’hui ses limites, environnementales et sociales : inflation des loyers et de l’immobilier, destruction des terres agricoles et des milieux naturels montagnards pour des projets immobiliers et de nouvelles infrastructures pour accueillir l’afflux toujours plus important de touristes, et cela au seul profit de 10% de la population, qui peut s’offrir des vacances au ski.

L’avenir passe désormais par un tourisme raisonné. Continuer à miser sur l’industrie du ski et des grands événements est un mauvais calcul pour les générations futures car c’est miser notre avenir sur des activités vouées à disparaître.Pour maintenir l’attractivité de la montagne, il faut, au contraire, la préserver de la bétonisation, se soucier de sa pérennité et valoriser ses usages vertueux (agriculture, pastoralisme, artisanat, construction durable, etc.). Les investissements colossaux prévus pour les JO doivent être réorientés. Nous pourrions même anticiper d’ores et déjà une année sans neige (car oui, cela arrivera) et commencer à constituer une caisse de solidarité climatique pour les habitant-e-s et les saisonniers qui se retrouveront en difficulté. Tout cela vaudrait bien mieux que d’entretenir à grands frais une piste de bobsleigh sous utilisée une fois les compétitions terminées.

Nous ne pouvons pas sacrifier la survie de nos territoires aux ambitions politiques personnelles de nos présidents de région soutenus par le président de la République. Le CIO vend du prestige et de la renommée internationale, les acheter à n’importe quel prix ne peut répondre aux besoins des populations. Nous réclamons un référendum national concernant la candidature des Alpes françaises aux JO d’hiver 2030. Le CIO lui-même exhorte, par la voix de son vice-président John Coates, les pays candidats à le faire pour éviter un désistement au dernier moment. Nous sommes tous engagés pour la défense de notre magnifique territoire que Renaud Muselier et Laurent Wauquiez veulent transformer en parc d’attractions. Nous défendons la beauté de nos "pays" et la possibilité pour tous d’y vivre.Nous invitons, tous les citoyens, organisations environnementales, scientifiques, politiques et syndicales, particulièrement ceux des Alpes, à s’opposer clairement à cette candidature, au gaspillage de l’argent public et à la catastrophe environnementale inévitable qu’elle implique.

Pour en savoir plus Pour nous soutenir financièrement

* (C) Pétition : Pour le maintien du train direct entre Belfort et Bienne !

746 signatures sur 1.000 lien pour signer

Lancée le 30 septembre 2023. Adressée à Madame Marie-Guite Dufay (Présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté.)
Nous, habitants de Franche-Comté ou du canton du Jura, travailleuses et travailleurs transfrontaliers, de jour ou de soirée, en 3x8 ou en 2x8, scolaires et étudiant-es,
usagères et usagers du TGV, voyageuses et voyageurs occasionnels, visiteurs et simples visiteurs et tous celles et ceux qui aimeraient prendre le train s’il était mieux adapté à leurs besoins, appelons les autorités françaises et suisses à trouver un accord pour que nous puissions continuer à circuler entre Belfort et Bienne avec un train direct comme prévu dans le projet de réouverture de cette ligne.
- Nous ne pouvons accepter la perspective d’un retour en arrière dans nos mobilités.
- Nous demandons que cette liaison soit préservée et développée.
- Nous demandons à ce que les horaires soient améliorés pour permettre le retour comme l’aller, tôt le matin et tard le soir.
- Nous demandons l’harmonisation des horaires avec ceux du TGV vers Paris, le sud de la France, Lyon, Marseille, Montpellier etc. A défaut, un cadencement à la demi-heure permettrait de meilleures correspondances avec les TGV à l’arrivée et au départ.
- Nous demandons que tous les itinéraires et correspondances soient facilement trouvables dans tous les outils de recherche d’itinéraires et de distribution dont SNCF Connect quel que soit le temps de correspondance.
- Nous demandons à ce que la tarification soit lisible et homogénéisée également avec les bus urbains qui sont pour nous complémentaires du train.

En résumé, nous demandons aux décideurs qu’ils coopèrent. Nous savons de part nos expériences citoyennes et professionnelles que la coopération permet de mutualiser et d’optimiser les moyens. Nous sommes persuadés que cela constituerait pour les autorités françaises comme suisses une démarche positive dans une zone frontalière où les cultures se rencontrent et s’enrichissent. La concrétisation de principes clairs « Égalité, solidarité, qualité, accessibilité, sécurité, ponctualité » nous permettra de laisser nos voitures au garage, pour notre pouvoir d’achat qui s’amenuise de jour en jour, mais aussi pour la planète.

* (E) Pétition : Mettez fin au chalutage de fond

162.307 signatures sur 200.000 lien pour signer

Aux gouvernements européens, Cette pétition vous est adressée par PATAGONIA
Texte de la pétition : Le chalutage de fond détruit nos fonds marins, nuit à la pêche artisanale et aggrave la crise climatique. Mettons fin à cette pratique destructrice, en commençant par son interdiction immédiate dans les aires marines protégées et les zones côtières.
Pourquoi c’est important ? Le chalutage de fond est l’une des pratiques les plus dévastatrices que l’homme inflige à l’océan : il détruit les écosystèmes des fonds marins, perpétue la surpêche et tue sans distinction toutes les espèces, des tortues aux raies en passant par les requins. Le chalutage de fond a également un énorme impact climatique. Tracter les filets qui raclent des fonds marins nécessite plus de carburant et produit quatre fois plus d’émissions que les autres types de pêche. Cette pratique perturbe les sédiments qui absorbent le carbone et éradique les plantes et animaux marins qui consomment le carbone de l’atmosphère. L’océan absorbe un quart du dioxyde de carbone que nous produisons, mais la pratique du chalutage de fond menace de détruire cette précieuse ressource. Nous devons protéger l’océan pour qu’il puisse nous protéger.
Qu’en est-il des aires marines protégées et des zones côtières ? Le chalutage de fond sévit dans les zones les plus vulnérables. Les aires marines protégées (AMP), créées pour protéger la biodiversité océanique, ne sont plus des refuges où les poissons peuvent se reproduire et se rétablir. Pire encore, le chalutage est pratiqué de manière plus intense dans les AMP que dans les aires non protégées en Europe. Et près des côtes, le chalutage de fond réduit terriblement les prises disponibles pour les petits pêcheurs qui utilisent des méthodes de pêche alternatives à plus faible impact. Ces navires de plus petite taille constituent la majorité de la flotte en Europe (près de 80 %) et représentent la moitié des personnes employées dans le secteur de la pêche, mais ils ne peuvent pas rivaliser.
Que doivent faire les gouvernements européens ? Nos dirigeants se sont engagés à endiguer les crises liées au changement climatique et à l’effondrement de la biodiversité d’ici 2030 et à nous mettre sur la voie de la neutralité carbone et de la restauration de la nature. Partout, les citoyens appellent les gouvernements à respecter ces engagements en appliquant les lois environnementales existantes, en aidant les personnes affectées et en protégeant l’océan.

* (E) Pétition : L’Allemagne doit laisser l’Afrique sortir des énergies fossiles !

67.440 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Chancelier, au Ministre de l’économie et de la lutte contre le changement climatique et à la Ministre des affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne
Monsieur le Chancelier,Monsieur le Ministre, Madame la Ministre, le gouvernement fédéral allemand cherche des fournisseurs en gaz et en pétrole dans le monde entier afin de couvrir les besoins du pays, en raison de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine. L’Afrique est l’un des points phares de cette prospection. Cette politique est désastreuse pour la nature ainsi que pour la lutte contre la crise climatique mondiale et les personnes qui en souffrent déjà, notamment en Afrique.
Compte tenu des dommages environnementaux incomparables causés par l’exploitation des énergies fossiles dans le delta du Niger, vous voir encourager le gouvernement nigérian à augmenter la production de gaz et de pétrole est particulièrement choquant. Le cas du Nigeria devrait vous dissuader.

L’Afrique a besoin d’un avenir plus soutenable : « Il nous est impossible de boire du pétrole et de vivre au milieu des gaz toxiques », dit Maxwell Atuhura (organisation Tasha, Ouganda). « L’Allemagne devrait mobiliser ses efforts pour mettre fin aux violations des droits humains et pour prévenir les catastrophes environnementales et climatiques, plutôt que de contribuer à l’injustice et à l’impunité au motif de profits sordides. »
« Rappelez-vous que l’Allemagne est un partenaire important de l’Afrique. Elle joue un rôle majeur dans le développement économique et social du continent, mais elle doit également assumer ses responsabilités en matière de protection de l’environnement », dit François Biloko, (Réseau CREF, RDC). « Nous sommes convaincu que l’Allemagne peut jouer un rôle de leader dans la transition énergétique en Afrique. En soutenant le développement des énergies renouvelables, l’Allemagne contribuera à un avenir plus propre, durable et prospère pour l’Afrique et pour la planète entière. »
« L’exploration du pétrole et du gaz par les multinationales en Afrique a été imprudente, dans des conditions ayant été détournées de manière abusive, qui ont apporté aux populations locales et à l’environnement beaucoup plus de dommages que de bénéfices », dit Martins Egot (PADIC-Afrique, Nigeria).

Ensemble, nous vous demandons de :
- renoncer à l’Afrique comme fournisseur d’hydrocarbures,
- cesser de financer l’exploitation des énergies fossiles en Afrique,
- mener une politique de protection du climat en Europe qui mise sur une baisse conséquente de la consommation et sur la transition vers des énergies renouvelables,
- investir massivement dans le développement des énergies renouvelables en Afrique. L’éradication de la pauvreté énergétique du continent doit avoir la priorité sur l’exportation vers les pays riches. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Chancelier, Monsieur le Ministre, Madame la Ministre, l’expression de notre profond respect.
.
.
.

.
.
>1%

* (E) Pétition : Daikin et Arkema doivent être tenues responsables de leur pollution !

2.019 signatures sur 5.000 attendues lien pour signer

À Monsieur Hideki Nishimura, PDG de Daikin,À Monsieur Thierry Le Hénaff, PDG d’Arkema, les preuves sont accablantes : les entreprises Daikin et Arkema polluent gravement les eaux et l’air et la terre de la vallée de la Chimie au sud de Lyon, et mettent ainsi en danger la santé des 166 000 habitants qui y résident.
En effet, de multiples enquêtes et prélèvements ont révélé des niveaux de pollution alarmants dans la vallée de la Chimie. D’après une récente une enquête menée par Médiacités et France 3 Rhône-Alpes, l’entreprise Daikin aurait rejeté dans l’air des concentrations de polluants éternels jusqu’à 1800 fois supérieures à la réglementation. De même, les services de l’État ont confirmé la présence élevée de polluants éternels dans les rejets d’Arkema.

La vie des habitants est devenue insupportable : la consommation des fruits et légumes ainsi que l’utilisation de l’eau pluviale dans le secteur ont été déconseillées suite aux analyses demandées autour du site d’Arkema. À Pierre-Bénite et dans d’autres communes alentour, la consommation des œufs est désormais interdite. Malgré la connaissance de ces problèmes depuis plus d’une décennie, ni Arkema ni Daikin n’ont pris les mesures nécessaires pour réduire la pollution. Les mises en demeure répétées par la Dreal sont restées sans réponse concrète.

Face à cette inaction préoccupante, et au coût des travaux nécessaires pour faire descendre le taux en dessous du seuil de référence européen dans l’ensemble du réseau d’eau, estimé entre 5 et 10 millions d’euros, la Métropole de Lyon a décidé d’assigner en justice les deux entreprises, demandant au juge d’ordonner une expertise globale sur les effets des PFAS sur la qualité de l’eau, afin de faire appliquer le principe du pollueur-payeur.

Les entreprises sont responsables de la pollution de l’eau et mettent ainsi en danger la vie des habitants et des travailleur·se·s. Nous demandons à Daikin et Arkema de non seulement prendre des mesures immédiates pour réduire leurs rejets de substances toxiques dans l’eau et l’air, mais également de payer les dommages subis par la pollution.

* (E) Pétition : L’Eurovision ne peut pas blanchir les crimes de guerre !

5.947 signatures sur 7.500 lien pour signer

Lancée le 5 avril 2024 Adressée à Madame Delphine Ernotte-Cunci (présidente de France Télévisions et présidente de l’UER). Cette pétition est portée par la Campagne BDS France, L’Union juive français pour la paix, les Amis du théâtre de Jénine et l’AFPS.
A Gaza, les observateurs le confirment, plus de 40 000 Palestiniens sont morts ou ont disparu. Parmi eux, 15 000 enfants. Israël a détruit pratiquement toutes les infrastructures civiles vitales et forcé près de 2 millions de personnes à des exodes incessants. La catastrophe humanitaire est telle qu’en janvier, la Cour Internationale de Justice a enjoint Israël de prévenir et de punir toute incitation ou tout acte de génocide. Sans succès, malgré une nouvelle ordonnance fin mars. Qu’importe ! L’Union Européenne de Radio-télévision (UER) accueille Israël. Pourtant, en 2022, elle avait exclu la Russie. Pourtant, en 2021, la Biélorussie était écartée pour non respect de la liberté de la presse. A Gaza, en quatre mois, une centaine de journalistes palestiniens ont été tués et la presse étrangère se voit refuser l’accès. Mais ça ne compte pas !
En tant que citoyens, il est de notre devoir de refuser que l’Eurovision soit instrumentalisée pour blanchir des politiques criminelles. Le concours Eurovision de la chanson est un projet de paix. Confirmer la participation d’Israël sape sa crédibilité.
Actuellement, le signal est clair : on peut commettre des crimes de guerre sans être inquiété !Que dirons-nous à nos enfants quand ils nous demanderont ce que nous avons fait ?Nous lançons un appel solennel à l’Union Européenne de Radio-télévision :
- Madame Delphine Ernotte-Cunci, présidente de France Télévisions, présidente de l’UER,
- Madame Sibyle Veil, présidente-directrice générale de Radio France,
- Madame Marie-Christine Saragosse, présidente–directrice générale de France Médias Monde,
Ne tolérez pas que des crimes de guerre soient absous en chanson,
Refusez la participation d’Israël !

* (E) Pétition : ENSEMBLE SAUVONS LE JOYAU DE LA TETE DE CHIEN

28.154 signatures sur 35.000 lien pour signer

... localisé entre les vagues de la Méditerranée et les crêtes des Alpes
Nous souhaitons sanctuariser le massif de la Tête de Chien, le dernier écosystème du littoral azuréen où faune et flore sont menacées de disparition. Nous souhaitons mettre en place une protection durable pour ce promontoire dont les premiers peintres impressionnistes avaient saisi la valeur. Nous souhaitons que la Tête de Chien continue de faire naître rêves d’avenir et reste espace public.

Lettre ouverte à Monsieur le Maire de la Turbie, Mars-Avril 2024
NON A LA CONVOITISE D’UN HÔTEL DANS CET ECOSYSTEME SENSIBLE
Une protection durable du massif de la Tête de Chien est nécessaire pour le maintien de sa biodiversité. Nous demandons que la vente du vaste domaine de 23 000 mètres carrés situé sur cet espace naturel sensible ne fasse pas l’objet d’une transaction privée. Ce lieu est l’un des plus sensibles et des plus riches de la Riviera en termes environnementaux : de très nombreux pieds de Nivéole de Nice ont été relevés dans ce périmètre. Parmi les espèces végétales protégées de notre littoral, cette plante locale est emblématique, tout comme la faune endémique qu’on peut y observer. Nous prenons au sérieux le plan de protection de la Nivéole de Nice et des 124 espèces associées, du Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires. Ce plan nous demande d’agir pour la préservation des écosystèmes jusqu’aux gènes.
Nous prenons au sérieux la Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes Maritimes qui prescrit la protection explicite du massif de la Tête de Chien. Nous prenons au sérieux les documents d’urbanisme tels que le Projet d’Aménagement et de Développement Durables de la commune de la Turbie qui exclut l’activité hôtelière sur le site de la Tête de Chien.
Nous sommes contre l’implantation d’une Unité Touristique et de sa résidence hôtelière. La vente du domaine passe par l’Etablissement Public Foncier Régional. Cette vente se réaliserait pour un porteur de projet privé et au prix bas de 3,2 millions d’euros. Nous estimons que les moyens publics et la puissance d’action de l’Etablissement Public Foncier méritent d’être plutôt utilisés au service d’une vision environnementale durable, conformément à sa nouvelle mission de soutien à la renaturation.
Le projet privé et sa résidence hôtelière de 135 personnes jour, induiraient en outre des enjeux de sécurité importants quant à la circulation des véhicules et leur stationnement, qui ne semblent pas avoir été pris en compte.
Nous saluons l’installation du portail qui a permis de rendre le site piétonnier. Nous vous demandons de poursuivre dans cette voie protectrice qui offre un avenir plus durable que celui de la privatisation d’un des derniers espaces naturels du littoral azuréen. En revanche, nous vous demandons de renoncer à transformer le zonage de cet espace en Unité Touristique. Nous vous demandons de prendre en considération les urgences environnementales et climatiques qui touchent l’ensemble de la planète tout comme notre région.
Nous sommes convaincus que c’est la préservation de cette zone naturelle qui représente un intérêt public majeur. Cet avis est conforme aux directives nationales et à l’actualité internationale. Nous vous demandons de travailler avec le Conservatoire du Littoral à une mesure de protection globale qui amènera par ailleurs une solution financière au rachat de ce domaine.
Notre commune de la Turbie et celles voisines d’Eze, Beausoleil, Cap-d’Ail ont cette chance rare de posséder, aux portes de leur agglomération, une zone remarquable qui inscrit ce panorama dans les plus beaux sites de France. Sa protection est un message fort envoyé aux générations futures.

APPEL pour le joyau naturel de la Tête de Chien appel.turbie@gmail.com
https://www.appel-turbie.org/

* (C) Pétition : Mettez fin à la pollution par les granulés plastiques !

91.777 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Parlement Européen, aux Membres du Parlement Européen et au Conseil de l’Union européenne, nous demandons instamment à l’UE d’intensifier la lutte contre la pollution microplastique en adoptant un règlement complet et ambitieux sur la prévention des pertes de granulés. Nous appelons à :
*Appliquer des mesures à tous les opérateurs, quelle que soit la quantité de granulés de plastique qu’ils manipulent.
* Inclure des mesures de certification et de contrôle obligatoires pour tous les manipulateurs et transporteurs de granulés, y compris pour le transport maritime de granulés de plastique.
*Renforcer les mesures de prévention afin de garantir des exigences minimales juridiquement contraignantes pour prévenir les pertes de granulés de plastique.
*Étiqueter les conteneurs pour indiquer qu’ils contiennent des granulés dangereux pour l’environnement afin de sensibiliser l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
*Exiger une déclaration obligatoire et normalisée de toutes les pertes dans l’environnement.
*Informer et former régulièrement tous les manipulateurs de granulés.

* (E) Pétition : NON, à la mine de lithium d’Échassières (03)

1.502 signatures sur 2.500 lien pour signer

Lancée par Colettes FORÊT
OUI à la biodiversité des Combrailles,du Val de Sioule, de l’Allier et du Cher !
OUI à la préservation de la ressource en EAU
NON à la mine de lithium d’Échassières
La Forêt des Colettes, constituée d’une hêtraie avec de nombreux arbres remarquables, et dont une partie est classée Natura 2000, est en danger ! Ce lieu, sauvage, préservé et riche d’une biodiversité extraordinaire, doit être protégé. Mais au-delà, nous devons protéger l’EAU et la biodiversité de toute la région. D’ici 2028, la société Imerys a pour objectif d’extraire de quoi produire 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an pendant au moins 25 ans sur la commune d’Échassières (Allier). Et à ce jour, c’est le grand silence sur les conditions réelles d’extraction et leurs conséquences. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une vision de développement exponentiel de l’extraction de métaux, pour un développement du tout électrique, sans recherche d’autres solutions, et sans prise en compte des conséquences catastrophiques pour la planète et les ressources Eau et Biodiversité.

Pourtant les conséquences sont connues : l’extraction de lithium dans le sous-sol est extrêmement polluante et grande consommatrice d’eau. Cette situation est d’autant plus scandaleuse que notre région subit chaque année des sécheresses de plus en plus rudes. Il y a aussi, volontairement, un flou total sur la réalité des emplois “créés” (et, encore plus des emplois perdus) quant à ce projet.

Si ce projet de mine de lithium à Échassières se concrétise, il n’existera aucune solution crédible garantissant la préservation de la région, qui subira des dommages irréversibles :
✔︎ Épuisement des nappes et des sources ;
✔︎ contamination de l’eau et des sols ;
✔︎ destruction d’espèces menacées ;
✔︎ biodiversité fragilisée, etc.

Que tous ceux qui refusent cette catastrophe écologique demandent à leurs Élus de se positionner. La mine propre n’existe pas ! Nous nous mobilisons aujourd’hui pour demander l’arrêt immédiat du projet d’extaction de lithium ! OUI à la vie et à la préservation de la forêt des Colettes, NON à la mine de lithium ! Détruire notre patrimoine naturel pour de l’argent, c’est trahir nos enfants.

Avertissement : AID informe de cette pétition dont la forme semble néanmoins trop NIMBY car :
* pas de références à d’autres projets de mines en des lieux tout aussi dignes de préservation
* pas de mention de l’indispensable contrepartie de n’utiliser en France aucune batterie ni aucun processus nécessitant du lithium consommable importé de mines non écologiques et non équitables.

* (C) Pétition : Banque mondiale : ne financez pas les exactions contre les populations locales en Tanzanie !

79.467 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Président de la Banque mondiale, Monsieur le Président, nous sommes préoccupés par les informations révélées sur le projet REGROW (Resilient Natural Resource Management for Tourism and Growth) de la Banque mondiale en Tanzanie. Selon le rapport Unaccountable & Complicit d’Oakland Institute, le soutien de la Banque mondiale au gouvernement tanzanien, destiné à l’agrandissement du parc national de Ruaha (RUNAPA), serait directement lié à des expulsions à grande échelle et à des violations des droits humains.
Bien que les documents de la Banque mondiale indiquent que le projet n’entraînera pas de déplacements de population, la Ministre des Terres, du Logement et du Développement de l’Habitat a annoncé publiquement le 25 octobre 2022 que le gouvernement allait expulser plus de 20 000 autochtones de la région afin de permettre l’extension de RUNAPA.
Les populations villageoises accusent de meurtres et de nombreux actes de violence les gardes de l’autorité des parcs nationaux TANAPA, qui sont financés par REGROW, depuis le début du projet en 2017. Les autorités confisquent et vendent également du bétail aux enchères en grand nombre, ce qui affecte sérieusement les moyens de subsistance des bergers. Ces violences et confiscations visent très probablement à forcer les gens à quitter leurs terres.
Le rapport Unaccountable & Complicit fournit des preuves difficilement réfutables selon lesquelles le gouvernement tanzanien viole les procédures opérationnelles et les garanties de la Banque mondiale en planifiant des expulsions sans plan de relogement formel et sans processus adéquat de consultation et d’indemnisation. Selon Oakland Institute, l’équipe du projet REGROW a décliné toute responsabilité et n’a donc pris aucune mesure lorsqu’elle a été informée de violations des droits humains. Cette passivité persistante est inacceptable.
Les atrocités commises par le gouvernement tanzanien à l’encontre de sa propre population et son mépris manifeste pour les procédures opérationnelles et les garanties (operating procedures and safeguards) de la Banque mondiale disqualifient à nos yeux le pays pour un financement.
Nous vous enjoignons de cesser les paiements dans le cadre de REGROW et de mettre immédiatement fin à la complicité de la Banque mondiale.Nous vous prions d’accepter, Monsieur le Président, les assurances de notre haute considération.

* (C) Pétition : APPEL AU SOUTIEN CITOYEN POUR L’AGRICULTURE PAYSANNE

lien pour signer

Ensemble, exigeons fermement :
Au niveau national :
- La création d’un collège citoyen dans chaque chambre d’agriculture pour plus de démocratie sur les questions liées à l’alimentation,
- La proportionnelle intégrale au sein des chambres d’agriculture, pour assurer une véritable pluralité syndicale permettant l’expression et la participation de toutes les sensibilités au sein de cette instance,
- L’accompagnement à la restructuration des fermes pour permettre la transmission et l’installation massive en agriculture paysanne,
- Le conditionnement des aides à l’installation aux pratiques paysannes et agroécologiques,
- Un prix de vente plancher qui couvre les coûts de production, le financement de la protection sociale, et un revenu digne aux paysan·nes,
- La protection et le partage juste des ressources et des communs,
- Une loi sur le droit à l’alimentation mettant en place une Sécurité Sociale de l’Alimentation
- L’intégration dans le droit français de La Déclaration des Nations unies sur les droits des paysan·nes et des autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP)

Au niveau européen :
- La transformation radicale de la distribution des aides de la PAC par l’arrêt des aides à l’hectare au profit d’aides à l’actif et d’aides pour financer la transition agroécologique et enrayer la concentration du foncier agricole,
- Le non-subventionnement des productions à vocation énergétique (méthanisation et agrocarburant), qui détournent une partie des terres arables de la production de nourriture pour les humain·es,
- Un accompagnement massif à la sortie des pesticides et des engrais de synthèse,
- L’harmonisation des règles environnementales, sociales, fiscales et économiques au sein de l’UE au mieux disant.

Au niveau international :
- Une réforme profonde des règles du commerce international gérées actuellement par l’OMC et la sortie des accords de libre-échange pour rétablir de la régulation dans les marchés agricoles et permettre la mise en place d’une souveraineté alimentaire pour tous les pays. La nourriture n’est pas une marchandise comme une autre !

* (C) Pétition : Demandez à OpenAI, Google et Microsoft d’être transparents sur les données utilisées pour entraîner leurs outils d’IA !

lien pour signer

Les modèles d’IA générative sont entraînés sur des téraoctets de données récupérées sur Internet. L’une des sources de données d’entraînement les plus populaires est Common Crawl, une archive massive de données web créée par une petite organisation à but non lucratif. La dernière enquête de Mozilla montre que Common Crawl a contribué à rendre le développement d’IA générative plus transparent et plus compétitif, mais les créateurs d’IA doivent faire preuve de transparence sur la façon dont ils utilisent ces données, car elles reflètent les préjugés d’Internet et contiennent des contenus toxiques et dangereux. Pourtant, nous ne savons même pas si les grandes entreprises d’IA comme Microsoft, Google ou Meta utilisent Common Crawl pour entraîner leurs produits d’IA, et encore moins comment elles filtrent les contenus dangereux.
Créer des produits dignes de confiance basés sur l’IA nécessite de faire mieux que ça. Comme savoir de quelle façon l’IA est entraînée pour comprendre ses risques et ses limites mais surtout ce qu’il faut améliorer pour la rendre fiable et utile pour tous.
Signez la pétition de Mozilla pour demander à OpenAI, Google, Microsoft et Meta d’être transparents sur les données utilisées pour entraîner leurs outils d’IA !

* (E) Pétition : Ajoutez votre nom à la pétition pour demander au nouveau cadre dirigeant d’Amazon de protéger la vie privée des enfants

lien pour signer

Un nouveau responsable vient de prendre les rênes de la division « Appareils et services » d’Amazon. Celle-ci comprend l’assistant personnel Alexa, les enceintes et écrans connectés Echo, les sonnettes vidéo Ring, la clé Fire TV, les tablettes Fire, les liseuses Kindle ainsi que d’autres produits connectés pour la maison. Et chez Mozilla, nous pensons que ce nouveau responsable devrait se concentrer sur la protection de la vie privée.
À commencer par la vie privée des enfants. Amazon a récemment accepté de payer une amende équivalente à 25 millions d’euros aux régulateurs américains pour avoir conservé sans limite de temps les enregistrements vocaux d’enfants ainsi que les données de géolocalisation d’Alexa, parfois même après que les parents ont demandé leur suppression. Avec tous les appareils connectés qui existent pour la maison, les liseuses électroniques et les tablettes spécialement conçues pour les plus jeunes, le fait qu’Amazon puisse collecter et exploiter les données de nos enfants est plus que préoccupant.
Si vous voulez notre avis, c’est même inacceptable, et nous devons faire comprendre à la nouvelle direction d’Amazon que la vie privée des enfants doit être respectée quel que soit l’appareil Amazon utilisé. Aidez-nous à leur faire passer le message : signez la pétition de Mozilla pour demander au nouveau responsable d’Amazon de respecter la vie privée des enfants !

* (C) Pétition : Empêcher la France d’obliger les navigateurs comme Mozilla Firefox à censurer des sites web

lien pour signer

Le gouvernement français prépare une loi qui pourrait menacer la liberté sur Internet. Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (SREN) obligerait les navigateurs web, comme Mozilla Firefox, à bloquer des sites web directement au niveau du navigateur. Cette mesure créerait un dangereux précédent et servirait de modèle à d’autres gouvernements pour à leur tour transformer les navigateurs en outils de censure gouvernementale. Nous avons encore la possibilité d’y mettre un terme, mais le temps presse. Le gouvernement a présenté le projet de loi devant le Parlement peu avant les vacances d’été et espère le faire adopter aussi rapidement et discrètement que possible ; le gouvernement a même engagé la procédure accélérée, le vote devant avoir lieu à l’automne. Ajoutez votre nom à notre pétition pour aider à empêcher que cette disposition du projet de loi soit adoptée. Pour en savoir plus, consultez notre billet de blog « La proposition française de bloquer les sites web via le navigateur nuira gravement à l’internet ouvert mondial ».

* (C) Pétition : Dites à Slack de renforcer la sécurité des messages privés

lien pour signer

Des millions de personnes utilisent Slack chaque jour pour communiquer dans la sphère professionnelle ou privée. Mais Slack ne prend pas au sérieux leur sécurité. La société refuse d’utiliser le chiffrement de bout en bout et, pire encore, d’intégrer un bouton pour bloquer les utilisateurs des personnes qui peuvent les harceler. La sécurité ne devrait jamais être une option dans les outils technologiques que nous utilisons au quotidien et au travail. Signez la pétition pour demander à Slack de faire passer la sécurité et la confidentialité de ses utilisateurs en premier. Dites-leur de rendre Slack plus sûr.

* (E) Pétition : Nous sommes les Soulèvements de la terre

Plus de 75.000 signataires lien pour signer

Le mouvement des soulèvements ne peut être dissout, car les soulèvements sont composés de tous les mouvements paysans, écologistes, de sauvegarde l’eau et de nos terres. On ne dissout pas un mouvement qui gronde, on ne dissout pas une révolte qui se prépare. Car que nous soyons paysans, élu.es, militant.es : nous sommes le peuple de l’eau et nous sommes multiples, insaisissables. Pour le prouver, pour rendre réellement impossible cette énième repression : soulevons nous toutes et tous ensemble !

* (E) Pétition : Il est temps de bannir les jets privés

lien pour signer

Pétition lancée par Julien Bayou, député NUPES-EELV
Bonjour, Il est temps de bannir les jets privés. C’est la mesure qui pénalise le moins de monde pour l’impact le plus grand et le plus immédiat en faveur du climat. C’est une question de justice.Comment demander des efforts à la population, si les plus riches sont exonérés de tout ?

Une fraction de la population crame dans l’atmosphère la consommation d’un Français moyen pour les 50 prochaines années. Thomas Sankara disait : « Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l’eau potable pour tout le monde. »

Depuis que j’ai proposé l’interdiction des jets privés, cette mobilisation prend de l’ampleur mais j’ai besoin de votre soutien. Signez la pétition, amplifiez la mobilisation

* (C) Pétition : Six changements d’orientation majeurs sont nécessaires pour remettre l’humain et le droit au cœur de l’action des CAF

lien pour signer

Les Caisses d’Allocations Familiales (CAF)ont pour mission d’être au service des allocataires, comme le veut l’article L583-1du Code de la Sécurité sociale,et sont aujourd’hui des acteurs essentiels des politiques de solidarité.Or nous constatons chaque jour, à travers nos pratiques, les difficultés grandissantes des allocataires pour faire valoir leurs droits et les conséquences délétères d’une gestion tournée vers la diminution du volume des prestations, les suppressions de postes, quoi qu’il en coûte humainement et d’une dématérialisation « hors sol »,de plus en plus aux mains d’opérateurs privés.
Les CAF, sont de ce fait parfois perçues comme les vecteurs d’une maltraitance institutionnelle qui touche en premier lieu les personnes les plus vulnérables, qu’il s’agisse de femmes seules avec enfants, des personnes les plus pauvres,de ceux et celles qui connaissent des situations professionnelles instables ou sont en situation de handicap. Ces pratiques contribuent à alimenter le non-recours aux droits. Certains renoncent à demander des prestations, craignant de devoir rembourser des indus liés à un fonctionnement devenu imprévisible.Alors que la préparation de la prochaine Convention d’objectifs et de gestion est engagée et que la place de la solidarité dans notre pays fait l’objet de fortes remises en cause, nous demandons au gouvernement de procéder à six changements d’orientation majeurs pour que« la Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement » (préambule de la Constitution de 1946) et que les CAF puissent pleinement jouer leur rôle. Suite sur le site de l’appel

* (C) Tribune : « Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam »

lien pour signer

Lire la tribune sur Le Monde

Soixante ans après le début des épandages massifs par l’armée américaine de l’herbicide, les conséquences en sont encore présentes, souligne, dans une tribune au Monde, un collectif de personnalités mobilisées pour faire sortir ce crime de l’oubli, qui demande l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes.

Tribune

Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent. Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers et de malformations à la naissance. Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants vietnamiens qui s’y réfugiaient.

Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir de l’année 1858, qui a recruté de force des « soldats ouvriers » (les « Linh Tho » lors de la première guerre mondiale, puis les « Cong Binh », durant la seconde) ; qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?

Dans les livres d’histoire-géographie, au collège et au lycée, la guerre du Vietnam est évoquée. On y apprend qu’elle débute en 1955 et oppose, d’une part, la République démocratique du Vietnam (Nord Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne – soutenue matériellement par l’Union soviétique et la Chine – alliée au Front national de libération du Sud (appelé Vietcong par ses ennemis) et, d’autre part, la République du Vietnam (Sud Vietnam), soutenue par l’armée des Etats-Unis et plusieurs alliés comme le Canada, l’Australie, la Corée du Sud et les Philippines.

L’illusion d’une guerre lointaine

L’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.

Mais surtout, il nous donne l’illusion d’une guerre lointaine, passée. Pourtant, cette guerre, pour les anciens combattants et leur descendance, est loin d’être derrière eux, loin de se taire, au contraire. Insidieuse, elle s’insère encore dans les corps ; meurtrière, elle continue de semer la mort et le désespoir dans les familles – qui y voient, en plus, un signe de punition.

Le Vietnam et sa population se sont habitués à ces visages et ces corps tortueux, tant dans les provinces d’Hanoï et de ses environs que dans le sud du pays. C’est dans un terrible silence, que ces vies passent, parfois sans même avoir eu connaissance d’être victimes des conséquences des épandages. Et c’est ce silence que nous souhaitons définitivement briser.

Toutes ces victimes, malades d’un passé dont elles ne sont pas responsables, subissent de nombreuses peines : l’absence de reconnaissance juridique dans leur pays et à l’international – contrairement aux vétérans américains –, des conditions matérielles insuffisantes et une quasi-absence de commémoration à l’international, pourtant si nécessaire à la reconstruction d’un peuple, à sa mémoire. Ce travail manque, au Vietnam comme dans les autres pays où les récits se sont mêlés, via les diasporas.

Une journée officielle de commémoration

Les associations sur place, chargées d’identifier les lignées de familles potentiellement touchées rencontrent toujours une grande difficulté à identifier les personnes les plus vulnérables qui se cachent par honte des malheurs qu’elles pensent porter, et par manque d’informations dans leur pays d’origine ou d’accueil.

C’est pourquoi nous demandons, au nom du Collectif Vietnam-Dioxine, aux parlementaires français de participer à la réparation de l’injustice subie par l’ensemble des victimes de l’agent orange, en considérant ce crime commis au Vietnam et dans les pays voisins, comme au Cambodge et au Laos. Nous demandons l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes de l’agent orange, ainsi qu’une meilleure prise en compte, dans l’enseignement scolaire, des incidences de la guerre du Vietnam sur les populations et l’ensemble des écosystèmes.

Nous continuerons, de notre côté, à nous mobiliser, et à participer à l’effort de mémoire du Vietnam, pays dont le cri, étouffé par l’impérialisme des Etats- Unis, commence à peine à se faire entendre. Nous appelons, enfin, l’appui et le soutien de la communauté internationale, car la paix n’est pas seulement un mot, ni même un état d’esprit, et ce combat pour le surgissement du possible n’est pas seulement un espoir, c’est aussi un travail collectif.

La liste complète des signataires est accessible
en cliquant sur ce lien

* (C) Pétition : Nextdoor : suspendez vos partenariats avec la police

Lien pour signer

Faites-le entendre à Nextdoor : suspendez vos relations avec les services de police.
Depuis des années, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme à propos du racisme sur Nextdoor. En parallèle, Nextdoor fait du pied aux services de police et les incite à utiliser sa plateforme pour « cibler géographiquement des messages à destination de quartiers spécifiques ». Les détails de ces partenariats sont en grande partie inaccessibles au public, ce qui ne contraint pas Nextdoor à rendre des comptes vis-à-vis des éventuelles conséquences néfastes pour les communautés ciblées de manière disproportionnée par la police. C’est pourquoi nous demandons à Nextdoor de suspendre ses relations avec les services de police jusqu’à ce qu’ils fournissent plus d’informations sur la nature de ces partenariats et des preuves qu’ils ont examiné l’impact et les potentielles conséquences néfastes de ces partenariats sur les communautés qui utilisent leurs services.

Alors que Nextdoor s’est engagé à lutter contre le racisme sur sa plateforme, les détails des actions qu’ils vont mener et la façon dont ils vont mesurer leurs progrès restent flous. La dernière mesure prise par Nextdoor, supprimer de sa plateforme la fonction « Transférer à la police », montre bien sa prise de conscience de la nécessité de ralentir la systématisation du déplacement de la police, comme poussent à le faire des technologies telles qu’Amazon Ring et Nextdoor. Mais sans un véritable exercice de transparence, le public ne pourra pas juger ces efforts. Nextdoor dispose d’une base d’utilisateurs importante et active, et les mesures prises maintenant peuvent avoir de grandes répercussions sur la façon dont nous pensons que les réseaux communautaires devraient fonctionner.

Nous demandons à Nextdoor de suspendre immédiatement ses relations avec les services de police jusqu’à ce que Nextdoor :

* publie un rapport de transparence pour divulguer publiquement la nature des relations entre Nextdoor et les services de police dans tous les pays où Nextdoor opère, y compris les mesures prises pour identifier les éventuelles conséquences néfastes de ces partenariats ; et
* s’engage à embaucher des experts des droits civils, y compris au sein des équipes travaillant sur la plateforme pour les organismes publics, de la même façon que nos partenaires de Color of Change et la campagne StopHateForProfit l’ont déjà demandé à Facebook.

Si Nextdoor entend sérieusement s’engager à créer une plateforme où « tout le monde a sa place », alors Nextdoor doit assumer ses responsabilités et passer aux actes.

* (C) Pétition : NON A LA DEMOLITION DE LA ROTONDE SNCF A NEVERS

3.321 signatures sur 5.000 lien pour signer

Lancée par Luc TABBAGH GRUAU
Je découvre, effaré, la démolition programmée de la rotonde du dépôt SNCF de Nevers, un patrimoine industriel remarquable, un lieu d’architecture, un lieu d’histoire pour nombre de nivernais et nivernaises, un lieu qui raconte l’histoire des trains en France. Ce bâtiment offre des possibilités infinies de reconversion tout en gardant sa mémoire. C’est un lieu improbable à inventer.
C’est une architecture remarquable, pleine de l’histoire des hommes et des femmes qui y ont travaillées pendant de longues années. Elle est implanté dans la mémoire collective nivernaise, un lieu qui a son identité propre et unique, un lieu attachant et magique.NON à une Nièvre fade et sans racine
Rassemblons-nous, amoureux et amoureuses de la Nièvre, amoureux et amoureuses du train, amoureux et amoureuses la magie du lieu, sensible à l’architecture qui nous entoure pour l’histoire qu’elle transporte et l’âme qui l’habite.
Imaginons ensemble la ROTONDE de demain pour en faire un espace de vie joyeux et collectif appartenant à nous tous et toutes. Imaginons un autre avenir que la table rase.
Luc TABBAGH GRUAU,Architecte nivernais
.
.
.

.
.
>0,1%

* (C) Pétition : Cessez de financer l’élevage industriel !

95.509 signatures sur 100.000 lien pour signer

à Ajay Banga, président de la Banque mondiale
La Banque mondiale finance des fermes industrielles au nom du « développement durable », alors qu’elles détruisent l’environnement et entraînent de la souffrance animale. Nous exhortons la banque à investir dans des systèmes agricoles diversifiés et respectueux de l’environnement qui soutiennent les petit·e·s exploitant·e·s et se conforment aux objectifs de développement durable des Nations unies ainsi qu’à la déclaration de mission de la Banque en matière de changement climatique.
Les élevages industriels sont une torture pour les animaux : la queue des cochons est coupée sans anesthésie, et les poulets sont tellement entassés qu’ils ne peuvent même pas ouvrir leurs ailes.Et les animaux ne sont pas les seuls à souffrir. Ces fermes industrielles causent des ravages sur la planète, le climat et les populations. Elles polluent l’air et l’eau et contribuent à la prolifération de bactéries dangereuses qui résistent aux antibiotiques.
Pendant ce temps, la Banque mondiale continue d’investir des millions chaque année dans la construction de nouvelles fermes industrielles. Et puisque nos États financent la Banque mondiale, une partie de l’argent de nos impôts est versé à ces dangereuses fermes de torture. Mais il y a de l’espoir : l’année dernière, la Banque mondiale a mis à jour sa déclaration de mission afin d’y inclure un engagement explicite à lutter contre le changement climatique. Orchestrons une vague d’indignation face à cette hypocrisie et faisons pression sur la Banque afin qu’elle cesse d’investir dans des fermes industrielles qui détruisent le climat.
Signez la pétition pour mettre fin à la cruauté animale financée par nos impôts !

* (C) Pétition : Des visas pour la liberté des femmes afghanes persécutées

137.077 signatures sur 150.000 lien pour signer

A Emmanuel Macron : Monsieur le Président, je vous écris après avoir eu connaissance de la campagne de persécution fondée sur le genre que subissent les femmes et les filles afghanes depuis la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan, le 15 août 2021. Elles sont aujourd’hui prises pour cibles et privées de leurs droits fondamentaux.
Dans son rapport intitulé “La guerre des talibans contre les femmes – Le crime contre l’humanité de persécution sexiste en Afghanistan”, Amnesty International dénonce la guerre menée par les talibans contre les femmes et les filles afghanes. Il s’agit d’un système d’oppression et de persécution à caractère sexiste qui, selon son analyse juridique, pourrait constituer un crime contre l’humanité.
Désormais, les femmes et les filles afghanes sont bannies de la vie publique, empêchées d’accéder à l’éducation, visées par des interdictions de travailler et de se déplacer librement. Certaines sont emprisonnées, soumises à des disparitions et torturées, notamment pour avoir dénoncé ces politiques et résisté à la répression.
Les femmes afghanes sont victimes de violations de leurs droits humains et de persécution fondée sur le genre. Depuis une vingtaine d’années, elles luttent pour la reconnaissance de leurs droits humains fondamentaux. Les avancées qu’elles avaient obtenues sont, depuis l’arrivée du gouvernement taliban au pouvoir, en régression, voire supprimées. En s’engageant à continuer de soutenir les droits des femmes en Afghanistan, il est temps, pour la France, de traduire ces mots en actions concrètes. Je vous demande expressément de permettre aux femmes et filles afghanes à la recherche d’une protection de pouvoir rejoindre la France en toute sécurité.
Je vous demande d’assurer une arrivée sûre et légale en France des femmes Afghanes en exil  :
- en délivrant plus de visas au titre de l’asile, le plus rapidement possible, notamment aux femmes qui sont bloquées en Iran et au Pakistan, où leur sécurité n’est pas garantie ;
- en accélérant la réunification familiale des conjointes et enfants d’Afghans réfugiés en France en délivrant le plus vite possible les visas auxquels elles ont droit ;
- en mettant en place un accueil en France dans la dignité et le respect de leurs droits.
Je vous remercie, Monsieur le Président, de votre attention. Cordialement,

* (E) Pétition : Planter des arbres peut aussi nuire au climat et à la biodiversité !

51.508 signatures sur 100.000 lien pour signer

À la Ministre allemande du Développement et aux autres parties prenantes de l’initiative AFR100, Madame la Ministre, Madame, Monsieur,
Les forêts naturelles sont essentielles pour sauver le climat. Il est donc judicieux d’œuvrer à leur préservation ou à leur restauration. Cependant, de nombreux projets de reboisement ne sont guère utiles au climat et causent même des dommages. D’un point de vue écologique, il est ainsi néfaste de planter des arbres dans les prairies comme les savanes.
Une étude récente publiée dans Science a analysé l’ampleur de cette évolution indésirable en prenant l’exemple de l’initiative AFR100 en Afrique. Celle-ci est alarmante : selon l’étude, 52% des projets de restauration ont lieu dans des savanes et dans près de 60 % des cas sont plantées des espèces non indigènes telles que l’eucalyptus. 70 millions d’hectares, soit environ deux fois la superficie de l’Allemagne, sont menacés en Afrique et un danger similaire pourrait menacer l’Inde et le Brésil.
Le gouvernement fédéral allemand et toutes les parties prenantes de l’initiative AFR100 doivent prendre ces avertissements au sérieux et procéder à un examen critique des projets de reboisement.
Il ne faut pas gaspiller de l’argent dans des projets nuisibles, qui occultent une action efficace pour le climat et qui menacent la biodiversité.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Défendons l’École !

4.766 signatures sur 10.000 lien pour signer

À Nicole Belloubet, ministre de l’Education nationale
L’école publique va mal. La France est le pays qui enregistre l’une des chutes les plus importantes en mathématiques et en compréhension de l’écrit selon le dernier classement PISA de l’OCDE. Réformes qui se succèdent, classes surchargées, locaux vétustes, difficultés à recruter, les raisons sont nombreuses et connues. Il suffit se fier aux chiffres : les enseignants sont 30 à 40% moins nombreux que dans les années 2000, 2 millions d’heures de cours ont été perdues entre 2018 et 2019 selon un rapport de la Cour des Comptes de 2021, 50% des élèves se plaignent du bruit et du désordre en classe…
Et pourtant, fin février, le gouvernement a publié un décret prévoyant l’annulation de près de 700 millions d’euros de crédits sur le budget de l’Education Nationale. Ces crédits concernent principalement les dépenses de personnel, et bien que la Ministre de l’Éducation Nationale Nicole Belloubet ait assuré qu’il n’y aurait pas de suppressions de postes, comment ne pas s’inquiéter ? Comment ne pas se ranger du côté des professeurs et des parents d’élèves qui protestent pour permettre à leurs élèves et enfants d’étudier dans les meilleures conditions ?
Ils et elles crient leur ras le bol dans la rue et sur les réseaux sociaux et notamment avec une vidéo devenue virale des élèves et de leurs professeurs du lycée Blaise-Cendrars à Sevran. En effet, en Seine-Saint-Denis où la situation est particulièrement préoccupante, la mobilisation à l’appel de l’intersyndicale (FSU, la CGT-Educ’action, SUD-Education, et la CNT-Fédération des travailleurs de l’éducation) et de la FCPE 93 (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves de la Seine Saint Denis) a été très suivie avec 40% de grévistes dans les écoles et 53% dans le second degré.
Face à la gravité de la situation, leurs demandes doivent être soutenues :
▪️ investissement massif pour l’École publique avec un plan pluriannuel de recrutement et l’annulation immédiate des suppressions de postes
▪️ augmentation des salaires généralisée et un plan pluriannuel de rattrapage des pertes de pouvoir d’achat.
▪️ réduction des effectifs par classe
▪️ des locaux aux normes d’hygiène et de sécurité
▪️ un plan d’urgence pour l’éducation nationale
▪️ l’abandon de la réforme dite du « Choc des savoirs » qui prévoit de classer les élèves par niveau, ce qui favoriserait les inégalités et surtout la stigmatisation au sein même de l’établissement
▪️ de vrais moyens pour que l’inclusion des élèves en situation de handicap soit une réussite
Des journées de grève sont prévues dans les prochains jours, le 30 mars en Seine-Saint-Denis et le 2 avril au niveau national. le mouvement soutient les revendications et les actions des professeurs, parents et élèves qui agissent dans l’intérêt de l’école publique et donc dans notre intérêt à toutes et tous.
Vous pouvez vous aussi témoigner votre soutien aux élèves, à leurs parents et à leurs professeurs :
✍️ signez la pétition et montrez au gouvernement que les citoyens s’inquiètent de la dégradation du système éducatif français
* partagez-là à vos enfants, vos collègues, vos ami·es, vos proches
* participez aux AG organisées près de chez vous par les organisations syndicales
* rejoignez les actions de grève

* (E) Pétition : Stopper le géant du chocolat Storck pour sauver la forêt tropicale

90.443 signatures sur 100.000 lien pour signer

A l’attention d’Axel Oberwelland, PDG de Storck, du ministre fédéral allemand de l’Agriculture Cem Özdemir, de l’Office fédéral allemand de l’économie et du contrôle d’exportation (BAFA) ; à l’initiative allemande sur le cacao durable (GISCO). Cette pétition vous est adressée par Etelle Higonnet. Storck doit :
- Payer tous les cacaoculteurs de sa chaîne d’approvisionnement de manière équitable et digne ;
- Démontrer de manière transparente qu’aucun travail des enfants n’est présent dans sa chaîne de production ;
- Faire cesser la déforestation de la forêt tropicale pour la cacaoculture et remplacer les plantations de cacao en monoculture par des plantations en agroforesterie ;
- Imposer une réduction de l’utilisation des pesticides chimiques sur les cultures entrant dans sa chaîne d’approvisionnement.

* (C) Pétition : Il faut abandonner les charges à l’encontre de Pierina Nochetti, militante LGBTQIA+ en Argentine

7.338 signatures sur 15.000 lien pour signer

À l’attention du Procureur du département de Necochea Jose Luis Cipolletti : monsieur le procureur, je déplore les poursuites engagées contre Pierina Nochetti, accusée de « dommages avec circonstances aggravantes » parce qu’elle aurait peint la question « Où est Tehuel ? » sur un mur public. Cette question est le slogan d’un appel collectif à la justice après la disparition d’un homme transgenre de 21 ans alors qu’il se rendait à un entretien d’embauche en 2021.
Pierina Nochetti est artiste, éducatrice, mère de trois enfants et principal soutien de sa famille. Elle est également employée par les autorités locales, qui lui ont déjà infligé des sanctions administratives - notamment une réduction de salaire - pour son militantisme lors de la marche des fiertés de 2022. Comme il ne semble pas que des poursuites aient été engagées en relation avec d’autres peintures contenant des messages haineux sur ce même mur, je crains qu’elle ne soit prise pour cible pour son militantisme en faveur des droits des personnes LGBTI+, ainsi que pour son identité de genre, son expression de genre et son orientation sexuelle. Pierina Nochetti est davantage exposée au risque de discrimination en raison de son identité.
En vertu du droit international relatif aux droits humains, les restrictions au droit à la liberté d’expression doivent être clairement établies dans le droit et être nécessaires et proportionnées à un objectif légitime. Poursuivre une militante LGBTI+ uniquement parce qu’elle aurait peint un graffiti sur un mur public semble être une sanction injustifiée et disproportionnée qui pourrait avoir un effet dissuasif sur d’autres personnes et les empêcher d’exprimer librement leurs opinions et leurs idées.
Je vous demande d’abandonner l’accusation de « dommages avec circonstances aggravantes » à l’encontre de Pierina Nochetti, car elle semble constituer une restriction injustifiée et disproportionnée du droit à la liberté d’expression. Retenir ce type de charges contre des défenseur·e·s des droits humains qui se sont exprimés librement envoie un message lourd de menaces, qui risque de restreindre encore davantage le droit de manifester pacifiquement.
Veuillez agréer, Monsieur le procureur, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : SAUVONS D’URGENCE LA LIGNE SNCF DE MAURIENNE

2.319 signatures sur 2.500 lien pour signer

Le rétablissement de la liaison France-Italie par la ligne existante est une priorité absolue et vitale pour les transports du quotidien, pour la desserte de la Haute Maurienne, pour la population locale, le tourisme, et le trafic international.
C’est toute l’activité économique, commerciale, artisanale, et touristique de la haute vallée qui est en jeu !!! Mais c’est bien plus un problème de services que d’infrastructure. Si nous demandons la réouverture rapide et en toute sécurité de la ligne de Maurienne, nous exigeons surtout, le maintien et l’amélioration du service ferroviaire voyageur avec des dessertes cadencées de trains et non de bus, des trains adaptés aux handicapés et aux vélos, des liaisons directes Modane-Lyon.
La survie des services publics ferroviaires et des nouvelles mobilités trains-vélos doit être notre préférence. Il est urgent et indispensable de mettre en priorité les financements sur les installations ferroviaires existantes pour transférer maintenant 900 000 poids lourds de la route vers le rail, et donc permettre aux vallées de Maurienne et de l’Arve de respirer enfin !!!

* (C) Pétition : Plaidoyer pour un mieux-vivre ensemble dans la Roya

1.808 signatures sur 2.500 lien pour signer

Lancée par Charlie (Cécile) BUZENET
Rebond après la tempête Si la tempête Alex a porté un coup dur à la vallée de la Roya, elle a aussi mis en lumière qu’elle avait frappé dans un endroit attachant. La Roya attire malgré son isolement, elle est singulière par son histoire et son archéologie, vivante par son savoir-faire agro-pastoral et ses initiatives multiples et renversante par sa beauté sauvage. La tempête a aussi suscité des solidarités nouvelles, avec un renforcement de certains services publics et l’engagement massif de personnes pour nous aider depuis la Côte et de bien plus loin. Les habitants de la Roya ont fait corps pour encaisser. Qui peut oublier ces moments uniques de cohésion dans la vallée ? La tempête a aussi libéré des énergies, révélé des talents et fait naître des projets. Désormais, la vie avance, les plantes s’installent à nouveau sur les berges de la Roya, nous continuons à vivre ici, sensibles à la fragilité du monde et décidés à ce que notre vallée soit un endroit où il fait bon vivre, à tous points de vue.

Ça va, ça vient, mais la Roya on s’en souvient ! Rappelons les mouvements de population dans la vallée depuis le début du XXe siècle :
* Beaucoup sont partis pour toujours, pour construire une vie ailleurs, une vie meilleure, devenant peut-être « des étrangers » loin de la Roya.
*Certains sont partis puis revenus, d’autres n’ont fait que passer, marquant pourtant le paysage à jamais : militaires, mineurs, ouvriers de la ligne de train, des conduites forcées et des barrages, bûcherons, aides-bergers ou bergers-transhumants. D’autres encore n’ont jamais eu à partir.
On peut s’étonner que la Roya attire encore aujourd’hui de nouveaux habitants. Ils reprennent parfois les oliveraies, les châtaigneraies, les terres maraîchères, les scieries, les troupeaux, les vignes ou les emplois liés à l’artisanat et aux services. Ils complètent et enrichissent les savoirs et savoir-faire déjà présents sur le territoire.
Presque tous ceux qui vivent dans la Roya ont une attache viscérale à ce territoire : ce bout de terre, ce sillon étroit, abrupt et exigeant entre deux crêtes qui plongent vers la mer.

Vallée de la diversité : La diversité a toujours existé, les débats d’idées aussi, nous ne sommes pas toujours d’accord, mais après tout, ou plutôt, avant tout :
* Nous avons tous choisi de vivre ici, nous devons nous épauler au nom de ce choix et pas nous déchirer !
* Chacun peut choisir de célébrer la fête qui la ou le réjouit, et pourquoi pas plusieurs : fêtes patronales ou paysannes, A Stacada, Saint-Éloi, Saint Roch, baleti, fête de la Tourte, de la Mousse, de la Bière, de la Soupe, de la Brebis Brigasque, aubades, festins, Route des Orgues ou Festival des Passeur·ses d’Humanité ! Quelle diversité ! Tout le monde devrait pouvoir trouver sa place !

Rétrécissement ? Or, nous observons qu’il devient de plus en plus difficile d’organiser le Festival des Passeur·ses d’humanité dans la Vallée : La Brigue ne l’accueille plus depuis deux ans, Fontan n’a jamais souhaité le recevoir, cette année la Mairie de Tende propose des conditions tellement restrictives et différentes des autres années, qu’elles rendent le Festival impossible sur sa commune.*
Pour que vive le Festival des Passeur·ses d’humanité et pour un soutien équitable au monde associatif
On peut aimer un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout le festival des Passeur·ses d’humanité mais une chose est sûre : il contribue à faire vivre nos villages, hôtels, gîtes, restaurants, locations et de nombreux commerçants le soutiennent.
Le festival apporte de l’oxygène avec des débats d’idées autour de valeurs humanistes. Il propose des spectacles et des concerts pour tous et à prix modique. Il fait découvrir la vallée à de nombreux visiteurs, fidèles d’année en année. Et, surtout, il met à l’honneur le patrimoine, les artistes et les artisans de la Roya !
Avec notre diversité de sensibilités, nous voulons dire aux élus et aux pouvoirs publics que la citoyenneté est une chance pour la vallée.
Après les épreuves que nous avons connues : tempête Alex, Covid, menaces sur le train, travaux du tunnel et maintenant avalanche d’amendes, nous disons que nos villages ne peuvent se priver d’aucune initiative qui apporte de la vie !
Nous demandons aux élus de conduire une concertation de bonne volonté avec les organisateurs du Festival des Passeur·ses d’humanité pour stabiliser les dates et les lieux des trois prochaines années. Et plus généralement, nous leur demandons de considérer la vie associative comme une formidable richesse qui dynamise notre vallée et de la soutenir équitablement.
Comme après la tempête, nous ne devons pas jouer les uns contre les autres mais essayer de nous comprendre et de coopérer.
*Cette année le festival sera accueilli dans les villages de Saorge et Breil sur Roya du 17 au 20 juillet. Merci à eux.

* (C) Pétition : Exigez un cessez-le-feu de toutes les parties pour faire cesser les souffrances des civils

43.678 signatures sur 45.000 lien pour signer

À l’attention des dirigeant·es mondiaux, nous exigeons un cessez-le-feu immédiat de toutes les parties, ainsi que la réitération des appels suivants :
* Les parties doivent mettre un terme aux attaques illégales, notamment aux attaques menées sans discrimination, aux attaques visant directement des civil·e·s et des biens de caractère civil, et aux attaques disproportionnées.
* Israël doit permettre immédiatement l’acheminement sans entraves de l’aide humanitaire à la population civile de la bande de Gaza occupée, lever son blocus illégal de ce territoire qui dure depuis 16 ans et autoriser sans délai la Commission internationale indépendante chargée d’enquêter dans le territoire palestinien occupé à se rendre sur place.
* La communauté internationale doit imposer un embargo général sur les armes à toutes les parties au conflit, compte tenu des graves violations * constitutives de crimes de droit international qui sont commises.
* L’enquête en cours de la Cour pénale internationale sur la situation en Palestine doit recevoir un soutien total et tous les moyens nécessaires.
* Le Hamas et tous les autres groupes armés doivent libérer immédiatement et sans condition tous les otages civils et traiter humainement toutes les personnes qui sont retenues captives, notamment en leur fournissant des soins médicaux, en attendant qu’elles soient libérées.
* Israël doit libérer tous les Palestinien·ne·s qui sont détenus arbitrairement.
* Il faut s’attaquer aux causes profondes du conflit, notamment en démantelant le système d’apartheid imposé par Israël à tous les Palestinien·nes.

* (E) Pétition:FLORIANE IRANGABIYE : LIBERTÉ POUR CETTE JOURNALISTE EMPRISONNÉE

10.882 signatures sur 15.000 lien pour signer

A l’attention de la Ministre de la Justice, Domine Banyankimbona, Madame la Ministre,
Je m’inquiète de la détention arbitraire continue et de la poursuite injuste de la journaliste Floriane Irangabiye. Le 2 mai 2023, la Cour d’appel de Mukaza, à Bujumbura, au Burundi, a rendu sa décision de rejeter l’appel de Floriane Irangabiye et de maintenir sa condamnation pour "atteinte à l’intégrité du territoire national" en raison de commentaires qu’elle a faits à la Radio Igicaniro en août 2022. La cour a confirmé sa peine de 10 ans de prison et une amende d’un million de francs burundais (environ 482 USD). La décision a suivi une audience tenue à la prison de Muyinga, où elle est détenue, le 30 mars 2023.
Je m’inquiète du fait que la Cour d’appel n’a pas fourni de recours pour les violations des droits à un procès équitable de Floriane Irangabiye. Bien que la cour ait constaté que son interrogatoire initial par le Service national de renseignement (SNR) contrevenait à l’article 10 du Code de procédure pénale, car il avait été effectué sans la présence d’un avocat et sans qu’elle soit informée de son droit de garder le silence, elle n’a pas offert de recours car l’interrogatoire par le SNR n’était pas l’une des circonstances dans lesquelles la loi prévoit explicitement l’annulation de la procédure.
Les avocats de Floriane Irangabiye ont soumis une nouvelle demande d’appel à la Chambre de cassation de la Cour suprême. Sa poursuite est politiquement motivée car elle est liée à son travail de journaliste et à l’exercice pacifique de ses droits humains.
Je vous exhorte donc à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la libération immédiate et inconditionnelle de Floriane Irangabiye et l’annulation immédiate de sa condamnation injuste, car sa poursuite et sa détention arbitraire en cours violent ses droits à la liberté d’expression et à un procès équitable. Cordialement,

* (E) Pétition : DITES NON AUX FERMES-USINES EN FRANCE !

200.161 signatures sur 250.000 lien pour signer

Les fermes-usines, symboles de l’élevage industriel, nous conduisent droit dans le mur. Environ 60% des animaux d’élevage sont concentrés dans 3010 fermes-usines*, qui ne représentent que 3% des fermes d’élevage en France.Ces méga-exploitations qui comptent des centaines de milliers d’animaux entassés sont un danger environnemental, sanitaire et social :
*Un fléau pour l’environnement : en France les fermes-usines polluent nos sols, l’eau, et l’air que nous respirons (pollutions aux nitrates et à l’ammoniac).
* Un fléau pour les forêts : en important massivement du soja d’Amérique du Sud pour alimenter les animaux d’élevages industriels, les fermes-usines aggravent la déforestation.
*Un fléau pour notre santé : l’usage excessif d’antibiotiques pour les animaux entassés a des conséquences dramatiques sur la santé humaine puisqu’il développe notre résistance aux antibiotiques. Le confinement des animaux augmente aussi le risque de zoonoses, des maladies qui se transmettent de l’animal à l’être humain, comme la grippe aviaire.
*Un fléau pour les paysans et les paysannes : ces méga-fermes menacent l’existence même de modèles paysans et accélèrent la disparition des fermes à taille humaine. Les éleveurs perdent peu à peu leur autonomie en se retrouvant pieds et poings liés à l’agro-industrie et à la grande distribution.
*Un fléau pour les animaux : des centaines de vaches, des milliers de cochons et des dizaines de milliers de volailles sont entassés dans des bâtiments, sans aucun respect de leur comportement naturel ni de leur bien-être.

Ces méga-fermes, qui n’ont de ferme que le nom, sont l’incarnation d’un modèle d’élevage à bout de souffle. L’élevage industriel n’a comme seul objectif la rentabilité et le profit. Nous devons y mettre un terme. Il est urgent de transformer en profondeur ce mode de production. Une autre forme d’élevage est possible : adaptée à son territoire, qui respecte les limites planétaires, basée sur les pratiques de l’agroécologie et qui permet l’autonomie des paysans. Nous devons produire et consommer les produits d’origine animale différemment : moins et mieux. Pour transformer notre modèle d’élevage, nous demandons de :
*Mettre un terme à la course à l’industrialisation de l’élevage en instaurant un moratoire sur les fermes-usines en France. Cela permettra d’entamer une sortie de ce système agro-industriel et de développer d’élevages écologiques.
*Mieux répartir et organiser l’élevage sur le territoire : les fermes d’élevage doivent être connectées et adaptées aux spécificités de leurs territoires.
*Subventionner le renforcement et le développement de l’élevage écologique, notamment l’élevage biologique, et un un soutien à l’installation renforcé pour les systèmes de polyculture-élevage.
*Soutenir et développer les filières végétales (fruits et légumes frais biologiques, légumes secs et légumineuses) pour l’alimentation humaine.
*Réformer notre système alimentaire en favorisant l’accès à la consommation de produits végétaux notamment dans les cantines scolaires.
Signez cette pétition dès maintenant et agissons ensemble pour un modèle d’agriculture plus durable !

* (C) Pétition : Abandon du projet d’autoroute Toulouse Castres A69/A680

52.466 signatures sur 100.000 lien pour signer

Les opposants à l’A69 lors de la mobilisation « Ramdam sur le macadam », le 21 octobre 2023. - Twitter/La Voie est libre
Texte rédigé par le collectif La Voie Est Libre : le projet d’autoroute Toulouse Castres, déclaré d’utilité publique par le gouvernement à travers le décret n° 2018 638 du 19 juillet 2018, vise à relier Castres à Toulouse par la construction d’une autoroute de 53 km (A69) entre Castres et Verfeil prolongée par une bretelle de 9 km (A680) rejoignant l A68 (Toulouse-Albi). Il entrainerait l’artificialisation de plus de 366 hectares de terres agricoles et d’espaces naturels. Il a fait l’objet de nombreux avis critiques ou négatifs d’autorités indépendantes dont :
- Autorité environnementale,
- Commissariat Général à l’Investissement,
- Conseil national de la protection de la nature,
- ...
Et des milliers d’avis négatifs de citoyens lors des enquêtes publiques.

Ce projet d’autoroute est inutile. Comme l’a souligné la contre expertise du Commissariat Général à l’Investissement :
- « la capacité de l’infrastructure proposée reste très largement au dessus des besoins estimés à moyen et long terme [...] les trafics attendus ne dépassent guère les 15.000 véh./jour quand une autoroute à 2x2 voies peut supporter plus de 40.000 véh./jour en conditions normales de circulation » .
- Le gain de temps est estimé à 20 minutes en moyenne par le concessionnaire de l’A69. Cet argument devient irrecevable si l’on considère que la vitesse limite de 130 km/h sera inévitablement amenée à être abaissée dans le futur pour répondre au plan de sobriété énergétique destiné à réduire la consommation d’énergie globale du pays.
Ralentir aujourd’hui n’est plus une option !

Ce projet d’autoroute est destructeur de l’environnement avec des dommages irréversibles qui ne se compensent pas comme la destruction de 11,7ha de bois (dont des centaines d’arbres centenaires) et de 22ha de zones humides. Comme le constate l’Autorité environnementale : « ce projet routier, initié il y a plusieurs décennies, apparaît anachronique au regard des enjeux et ambitions actuels de sobriété, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution de l’air, d’arrêt de l’érosion de la biodiversité et de l’artificialisation du territoire et d’évolution des pratiques de mobilité ». Dans le triptyque ERC (Eviter, Réduire, Compenser), Éviter aujourd’hui n’est plus une option.

Ce projet d’autoroute est injuste socialement. Sur la base des données fournies par le concessionnaire de l’A69, il s’agissait déjà d’une des autoroutes les plus chères de France. Or ce coût est déjà réévalué et atteindrait à sa mise en service près de 20 € l’aller/retour pénalisant ainsi les déplacements des personnes modestes qui plus est en privatisant une partie des aménagements publics existants aujourd’hui d’usage gratuit (9kms de déviations publiques à Soual et Puylaurens). Pour rappel, lors de l’enquête publique environnementale, la commission d’enquête a émis une réserve sur le coût du péage dans son rapport de Février 2023. Cette réserve, non levée par les 2 préfectures, aurait dû rendre caduque l’autorisation environnementale délivrée en mars 2023. Justice et équité ne sont plus aujourd’hui des options pour réussir la transition écologique.

C’est un projet massivement rejeté par les habitants du territoire. 61 % des habitants du Tarn et de la Haute Garonne se déclarent favorables à l’abandon du projet (source sondage IFOP du 19/10/23). Il est également fortement contesté par des scientifiques à la fois locaux et nationaux et issus de toutes les disciplines. Plus de 2.000 scientifiques, dont dix auteurs principaux du GIEC et des représentants de l’IPBES ou du CNPN, ont appelé le président de la République à renoncer à ce projet. Madame Valérie Masson-Delmotte, climatologue internationalement respectée, membre du Haut Conseil pour le climat, et dont les prises de position sont rares, a choisi de pas rester silencieuse et de joindre sa voix à la demande d’abandon du projet. Ces scientifiques se prononcent sur la base d’évaluations aux regards du cadre inscrit dans la loi qui vise à diminuer nos émissions de gaz à effet de serre pour limiter les risques climatiques croissants et menaçants et protéger les populations.

De plus en plus d’élus se prononcent CONTRE.
- Répondant à l’appel de l’Association Des Maires du Tarn en Octobre 2023, seuls 25% des élus du département du Tarn se sont déclarés favorables au projet.
- Pire, sur les 29 communes affectées directement par l’infrastructure, à peine 20% des élus l’approuvent.
- Sébastien Vincini, président du département de la Haute Garonne également impacté par le projet, appelle l’État à "réinterroger le projet" !
Non, contrairement à ce qui est clamé par les pouvoirs publics et le gouvernement, les élus locaux ne soutiennent absolument pas massivement ce projet.

Nous demandons, conformément à l’engagement pris en 2022 par le président de la commission Développement Durable et Aménagement du Territoire, que lorsque cette pétition dépassera les 10.000 signatures elle soit examinée par la dite commission et que des auditions soient organisées pour entendre les scientifiques locaux et nationaux, les acteurs économiques du territoire, les agriculteurs, les associations qui ne cessent de répéter que ce projet est inutile, injuste, écocide, climaticide. Cette autoroute est le symbole de ce que l’on ne peut plus accepter si l’on veut assurer véritablement le changement de nos modes de vie, indispensable pour affronter les enjeux majeurs du XXI ème siècle. Faire autrement n’est plus option.

* (E) Pétition : Non à l’exploitation minière dans la forêt tropicale de Panama !

70.639 signatures sur 100.000 lien pour signer

La forêt tropicale où est située la mine de cuivre est l’habitat de la rainette aux yeux rouges (© Eduardo Estrada)
Depuis plusieurs semaines, des dizaines de milliers de personnes descendent dans les rues du Panama pour manifester contre l’exploitation minière, accusant le gouvernement d’avoir bradé leur pays et ses ressources à l’industrie. Les protestations visent la compagnie minière Minera Panamá, une filiale de la société canadienne First Quantum Minerals, et sa grande mine de cuivre à ciel ouvert, située en plein cœur d’un corridor forestier qui relie l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud. Par le passé, le peuple panaméen avait intenté une action en justice contre la concession minière, en collaboration avec des organisations environnementales et sociales. En 2018, la Cour suprême avait déclaré le contrat inconstitutionnel, mais les autorités font depuis obstruction à l’application du jugement.

Minera Panamá a détruit la forêt tropicale et la biodiversité pour sa mine à ciel ouvert dans la jungle. Des usines, des terrils de déchets miniers et des bassins de retenues pour les boues toxiques ont été édifiés, ainsi qu’un port et une centrale électrique au charbon pour alimenter la mine. Depuis 2019, l’entreprise exporte du cuivre vers la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Espagne et l’Allemagne. Le président panaméen Laurentino Cortizo présente la mine de cuivre comme l’avenir du pays, ignorant l’opinion publique et mettant de côté ses préoccupations environnementales.

À la mi-octobre, le parlement a adopté à la hâte la loi 406 qui régit le contrat entre l’Etat panaméen et la société minière. Le président l’a signée le jour même, afin de rendre légale la mine de cuivre pour une durée d’au moins 20 ans. Cette décision abrupte a provoqué une crise de confiance au sein de la population, déclenchant une grande révolte populaire contre les dommages irréversibles causés à la santé publique et à la nature. La population exige un environnement propre et intact, affirmant que l’argent de la compagnie minière ne peut pas compenser les graves conséquences de ses activités. Soutenez la pétition avec nos partenaires de Radio Temblor-Colectivo Voces Ecológicas au Panama.

Lancement de la pétition : 17/11/2023 Au Gouvernement, au Parlement et à la Cour suprême de la République du Panama, Madame, Monsieur, nous vous demandons l’annulation immédiate de la loi 406 autorisant l’exploitation de la mine de cuivre géante de Minera Panamá dans la forêt tropicale. Les revenus des concessions minières ne doivent pas servir de justification pour autoriser la destruction de la nature et la pollution de l’environnement. Les écosystèmes, la biodiversité et l’approvisionnement en eau potable sont vitaux pour l’avenir du Panama. Ils constituent la base de la prospérité et de la santé de sa population. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition - ChatGPT : Microsoft balance l’éthique à la poubelle

88.696 signatures sur 100.000 lien pour signer

Après avoir investi 9 milliards d’euros dans ChatGPT, Microsoft a démantelé son équipe "éthique et société" dont le travail consistait à garantir une utilisation sûre des technologies que l’entreprise développe. Microsoft espère que l’effervescence médiatique autour de l’intelligence artificielle (IA) masquera sa course effrénée au profit aux dépens de l’humain, mais nous allons lui prouver le contraire.

Lorsque des milliers d’entre nous ont demandé à Microsoft de mettre un terme à ses projets dangereux en matière de technologie de reconnaissance faciale : nous avons obtenu gain de cause. Nous pouvons reproduire l’exploit ! Dites à Microsoft de reconstituer son équipe "éthique et société" et de veiller à ce que ChatGPT ne devienne pas une arme de désinformation massive.

Les Chatbots basés sur l’IA comme ChatGPT posent de nouveaux risques importants pour notre sécurité et notre vie privée. Les experts tirent la sonnette d’alarme car ils sont capables de permettre à des acteurs malveillants de répandre de fausses informations plus vite que jamais. La décision de se débarrasser de l’équipe "éthique et société" a été prise par des dirigeants avides de profits qui veulent à tout prix que la nouvelle itération de ChatGPT soit proposée au plus grand nombre, même si cela la rend encore plus dangereuse.

Microsoft affirme que d’autres équipes surveillent l’IA, mais ses propres employés ont confirmé que l’équipe "éthique et société" était responsable de la mise en œuvre d’importantes procédures de sécurité sur ChatGPT. Nous devons absolument empêcher Microsoft de déployer cette technologie sans aucune mesure de contrôle. Lorsque des membres d’Ekō comme vous agissent, les grandes entreprises technologiques en tiennent compte et reviennent à la raison.

Alors, encore une fois, faisons leur comprendre que notre sécurité avant leurs profits ! Exigez que Microsoft reconstitue son équipe "éthique et société" et sécurise l’IA.

* (E) Pétition:Non à l’exploitation minière dans la forêt des tigres à Sumatra !

77.510 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Gouverneur, au Ministère des ressources minérales et au Parlement de la province d’Aceh, Monsieur le Gouverneur,Monsieur le Ministre,Madame la Députée, Monsieur le Député,
Nous avons appris avec consternation le possible octroi d’un permis minier à la société PT. Bumi Mentari Energi (BME) à Beutong Ateuh Banggalang. L’exploitation aurifère à l’intérieur de l’écosystème de Leuser, si important sur le plan écologique, serait une catastrophe pour la population de Beutong Ateuh Banggalang, pour la préservation de l’environnement et même pour tous les habitantes et habitants de notre planète.
Dès 2013, la population de Beutong Ateuh Banggalang a décidé à l’unanimité de refuser l’exploitation aurifère sur son territoire. Puis, en 2023, le Muspika (commission consultative composée du département, de la province, de la police et de l’armée) a rejoint la population dans son opposition à PT. Bumi Mentari Energi et aux autres sociétés qui souhaitent exploiter des mines à Beutong Ateuh Banggalang.
La population a le droit de faire entendre sa voix contre les projets destructeurs, elle a le droit au consentement libre, préalable et éclairé. Nous soutenons la résistance des citoyennes et des citoyens de Beutong, étant donné l’importance de l’écosystème de Leuser pour la survie de notre planète.
Le gouvernement d’Aceh doit prendre en compte la valeur historique, l’importance écologique, la biodiversité ainsi que la prévention des catastrophes environnementales. Ainsi, la population de Beutong Ateuh Banggalang pourra continuer à vivre selon ses traditions et en harmonie avec la nature. Aux côtés de la population, nous demandons :
> L’exclusion de Beutong Ateuh Banggalang des zones ouvertes à l’exploitation minière.
> La préservation de Beutong Ateuh Banggalang des menaces liées à l’exploitation minière.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Gouverneur, Monsieur le Ministre, Madame la Députée, Monsieur le Député, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Protégez les droits des enfants en Thaïlande : Arrêtez la répression maintenant !

1.813 sur 5000 signatures lien pour signer

Deux ans après qu’une répression des manifestations de masse menées par des enfants et des jeunes a fait la une des journaux du monde entier, les autorités thaïlandaises continuent de punir les enfants défenseurs des droits humains simplement pour avoir défendu et exercé pacifiquement leurs droits. Les autorités ont engagé des poursuites pénales et civiles contre au moins 283 enfants. Toute personne, y compris les enfants, a le droit de s’exprimer et de protester pacifiquement.

Suivis par la police lorsqu’ils sortent. Peur de ce que des poursuites pénales, des peines de prison de plusieurs décennies et des amendes pourraient signifier pour leur avenir. Stigmatisés. Détenus pour les empêcher de s’exprimer et de défendre leurs convictions. Traduits en justice en secret. Ciblés par le gouvernement pour avoir manifesté pacifiquement et partagé leurs opinions. En Thaïlande, des enfants sont confrontés à un véritable calvaire simplement parce qu’ils ont participé à la vie publique et voulu améliorer leur propre vie ou celle d’autres personnes.

Ils ont le droit de protester. D’exprimer leurs opinions, de se réunir pacifiquement. De participer et de contribuer à la vie politique, économique, sociale et culturelle de leur société. Les jeunes sont les dirigeants d’aujourd’hui - protéger et encourager leur participation et leur autonomisation dans la vie publique, ainsi que celles des autres jeunes, est une priorité mondiale.

Le gouvernement thaïlandais s’est engagé à protéger les droits des enfants, notamment leur capacité à s’exprimer et à prendre part à des manifestations pacifiques. Il doit maintenant veiller à ce que les enfants puissent le faire. Il faut mettre un terme aux poursuites, au harcèlement et aux restrictions qui compromettent l’avenir des jeunes et pèsent sur leur présent.

Défendez les jeunes en Thaïlande et envoyez au gouvernement le message que les droits des enfants sont importants, partout. Signez cette pétition et demandez aux autorités thaïlandaises de protéger les droits des enfants à la réunion et à l’expression pacifique, d’abandonner de toute urgence les poursuites pénales et de mettre fin au harcèlement dont ils font l’objet.

* (C) Pétition : Supprimons le label agricole et alimentaire Haute Valeur Environnementale, HVE

40.402 signatures sur 50.000 lien pour signer

Lancée par Dominique BOURG
Le label Haute Valeur Environnementale (HVE) est mensonger et fait par exemple passer pour environnementalement correcte la production industrielle de tomates sous serres chauffées et éclairées, hors sol et hors saison, avec pesticides ; ou celle du vin conventionnel avec interdiction de quelques pesticides mais autorisation des autres, etc. Grosso modo, toute production conventionnelle peut obtenir ce label le plus souvent sans rien changer (voir par exemple « Sur le front. HVE : le label qui tue la Bio ? », France 5, 3 juillet).
C’est donc un label dépourvu de toute garantie écologique et sanitaire, destiné à tromper la confiances des consommateurs, et à les détourner indirectement des produits de l’agriculture biologique et de son label, AB. Cela revient donc à encourager les pratiques agricoles destructrices et à détourner les consommateurs des pratiques agricoles écologiques. A l’heure où le dérèglement climatique s’accélère, où la sécheresse sévit, ou les cancers ont doublé, etc., le maintien d’un tel label HVE est inadmissible. Le public doit s’élever contre cette supercherie et pas seulement les organismes professionnels de la Bio.

* (C) Pétition : TOULOUSE, VITE UN RER, POUR MOINS DE GALÈRES

3.513 signatures sur 5.000 lien pour signer

Lancée par Rallumons L’ÉTOILE

➡️ Citoyens, associations, élus et dirigeants d’entreprises, nous demandons qu’un accord prévoyant des avancées concrètes soit trouvé dans les prochains mois entre les différents acteurs concernés. Nous sommes nombreux à ne pas être satisfaits de nos conditions de déplacement dans la grande agglomération toulousaine (bouchon, inflation, pollution, alternatives à la voiture insuffisantes, etc.).

Une première phase pragmatique du RER toulousain pourrait améliorer le quotidien de nombreux habitants et entreprises. L’association Rallumons l’Étoile a d’ailleurs fait des propositions détaillées pour des avancées concrètes dès 2025, en demandant à ce qu’elles soient évaluées et débattues. Une quarantaine de communes et d’intercommunalités, dont Toulouse Métropole, ont voté des vœux pour appuyer une telle approche. Et 86 % des 5000 personnes de 300 communes qui ont répondu à notre enquête (cliquez-ici) en 2022 considèrent que de telles propositions pourraient changer leurs vies.

Malheureusement, les principaux acteurs ne semblent pas partager une réelle volonté d’avancer. La nouvelle convention TER adoptée en février prévoit peu d’évolutions de l’offre d’ici 2032, car la Région, malgré son volontarisme sur le ferroviaire, ne peut porter seule une offre de type RER. Et il n’y a toujours pas de réelles négociations sur ce qui pourrait être fait d’ici 10 ans, alors que des millions d’euros sont consacrés à étudier un RER en 2040…

2032, 2040 : c’est loin quand on galère tous les jours… Pendant ce temps là, les RER métropolitains avancent ailleurs (cliquez-ici) . Strasbourg et Bordeaux font figure de précurseurs. De nombreux territoires se positionnent dès maintenant pour avancer : Nice, Rennes, Grenoble, Rouen… Alors à Toulouse, il faut sortir de l’immobilisme pour mettre le RER sur les rails, afin d’améliorer sans attendre la vie des habitants et des entreprises de la grande agglomération toulousaine.

➡️ Citoyens, associations, élus et dirigeants d’entreprises, nous demandons qu’un accord prévoyant des avancées concrètes soit trouvé dans les prochains mois entre les différents acteurs concernés. Ceci ne semble possible qu’à deux conditions :
* Chacun doit prendre sa part : État, Région, Tisséo, Toulouse Métropole, Conseil départemental de la Haute-Garonne et, bien sûr, la SNCF
* Rentrer dans le concret : les différentes propositions doivent être analysées et débattues de manière transparente.

* (C) Pétition : Halte à la criminalisation des personnes LGBTI en Russie

7.386 signatures sur 15.000 lien pour signer

Aux autorités russes, le 30 novembre 2023, la Cour Suprême de Russie a pris la décision de qualifier le « mouvement public international LGBT » d’ « extrémiste » et de rendre illégales toutes les activités et positions soutenant la communauté LGBTI. Cette décision ouvre la voie à une multitude de persécutions et de discriminations envers les personnes et militant·es de la communauté LGBTI en Russie. Lesdites persécutions et discriminations s’ajoutent à des décennies de violences perpétrées à l’égard de la communauté LGBTI, dont les membres se battent depuis bien trop longtemps pour faire valoir leurs droits.
La liberté d’expression et le droit de participer à des manifestations pacifiques sont des droits humains. Le droit d’aimer est un droit humain. Toute atteinte à ces droits humains est contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme. La Fédération de Russie est tenue de respecter et de protéger ces droits.
Dès lors, je vous prie de bien vouloir cesser toute criminalisation envers les personnes LGBTI en Russie, de respecter et d’assurer les droits humains de toutes les personnes concernées et faire en sorte que les revendications LGBTI s’expriment dans un climat garantissant les libertés de s’exprimer et de manifester.Veuillez agréer l’expression de ma considération.

* (E) Pétition : Libéria, ne vendez pas vos forêts comme "droit à polluer" pour Dubaï !

66.843 signatures sur 100.000 lien pour signer

Aux gouvernements du Libéria et des pays du Nord, Madame, Monsieur,
Le monde souffre d’une crise climatique mondiale. Les canicules, les sécheresses, les inondations et les tempêtes ne sont que quelques-unes des catastrophes qui font des milliers de victimes et dévastent de vastes régions.
Les crédits carbone et autres mécanismes visant à compenser les émissions de gaz à effet de serre dues à la combustion d’énergies fossiles sont une fausse solution pour lutter contre cette crise existentielle. Ils permettent aux pollueurs de continuer à nuire au climat et transfèrent la charge de la lutte contre le changement climatique sur les pays qui en sont le moins responsables.
L’accord que le gouvernement du Libéria est sur le point de signer avec la société Blue Carbon LLC, basée aux Émirats arabes unis, en est un parfait exemple : il menace les droits fonciers et les moyens de subsistance de la population locale et réduit la capacité du pays africain à respecter ses propres engagements en matière de protection du climat et de la biodiversité.
Les forêts du Libéria sont déboisées à un rythme sans précédent et il ne fait aucun doute qu’elles doivent être mieux protégées. Mais il est très incertain que l’accord proposé avec Blue Carbon y contribue de manière crédible.Nous exhortons en conséquence le gouvernement du Libéria à :
- suspendre les négociations avec Blue Carbon,
- rendre accessible au public tous les documents pertinents,
- garantir que les mécanismes de compensation respectent les droits fonciers et les moyens de subsistance des communautés concernées. Il s’agit notamment de la loi nationale sur la réforme forestière (National Forestry Reform Law - 2006), de la loi sur les droits communautaires sur les terres forestières (Community Rights Law with Respect to Forest Lands -2009) et de la loi sur les droits fonciers (Land Rights Law - 2018) ; respecter en particulier les principes du consentement libre, préalable et éclairé (CLIP) et les intérêts des populations locales,
- évaluer si les mécanismes de crédit carbone limitent ou favorisent la capacité du Libéria à atteindre ses propres objectifs climatiques.

Nous demandons aux gouvernements des pays du Nord de :
- assumer votre responsabilité en tant que pays les plus responsables de la crise climatique, par la réduction de vos émissions à "zéro réel" et non à "zéro net" par le biais de compensations et de crédits carbone,
- veiller à ce que la protection des forêts au Libéria et dans d’autres pays reçoive les ressources financières nécessaires. Les fonds ne doivent pas provenir de mécanismes basés sur le marché tels que les crédits carbone mais, par exemple, de frais et de taxes sur les transactions financières internationales ou de la suppression des subventions nuisibles,
- respecter vos engagements pour aider les pays concernés à protéger leurs forêts tropicales, le climat et la biodiversité.

Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.
.
.
.

.
.
<0,1%

* (C) Pétition : Pour la dissolution de la FNSEA

4.268 signatures sur 5.000 lien pour signer

Destinataire : Gerald Darmanin, Ministre de l’Intérieur
Après la dissolution des Soulèvements de la Terre (SDLT), doit-on demander la dissolution de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) ? On vit en absurdie, donc allons y à fond… Car non les SDLT n’auraient jamais dû être dissous et la FNSEA ne devrait pas l’être non plus. Mais dans un soucis de cohérence, demander la dissolution de ce syndicat agricole peut paraître légitime. Voilà pourquoi…
Pourquoi faut-il agir maintenant ? Qu’est-ce que la FNSEA ? Je ne sais pas si on doit encore présenter ce “syndicat”, mais la FNSEA ou Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles se veut comme le syndicat représentatif des agriculteurs, enfin d’un certain type d’agriculture. C’est surtout une organisation qui défend les pesticides (1) et un modèle d’agriculture du passé, un modèle intensif (2) au passé (et présent) sulfureux.
Pourquoi demander sa dissolution ? Il y a quelques semaines, on a appris avec stupeur (ou pas) la dissolution des soulèvements de la terre, ce collectif écologiste qui se mobilise contre l’accaparement des terres et lutte contre certains projets d’aménagement, notamment les « méga-bassines », des autoroutes, ou encore le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin.
Le 21 juin le gouvernement a décidé de dissoudre les SDLT pour avoir appelé et commis des dégradations matérielles lors de diverses manifestations.
Et c’est là que ça fait écho avec la FNSEA. En effet, je vis près de la Rochelle et il y a quelques semaines, des agriculteurs de la FNSEA ont mené une action qu’on pourrait qualifier de violente. En effet, en marge d’une manifestation, ces agriculteurs de la FNSEA ont choisi de saccager une maison d’un militant écologiste, qui n’est autre que le vice président de France Nature Environnement 17. Jets de pierre, insultes (notamment homophobes), menaces, etc… tout y est passé. (3)
En me renseignant, je me suis rendu compte que ce n’était pas la première fois et pas la plus violente. En effet, il existe de nombreux “faits violents” qui sont à rattacher à des agriculteurs de la FNSEA ou proches
23 août 1990 : Des moutons brûlés vifs lors d’une manifestation de la FNSEA
19 septembre 2014 : Le centre des impôts et le bâtiment de la Mutualité sociale agricole incendiés à Morlaix
17 février 2023 : Les locaux de l’association France nature environnement pris pour cible
12 avril 2023 : Une permanence parlementaire ciblée pour la troisième fois en six mois par la FNSEA
Ce ne sont ici que des exemples et voici une liste plus complète (4) des agissements qui sont à reprocher à des membres de ce syndicat agricole.
Je me pose donc la question, comme de nombreuses personnes : faut-il, au vu de ses dérives et des discours offensifs de ses dirigeant-es qui jettent de l’huile sur le feu, dissoudre la FNSEA ? Si l’Etat fait preuve de cohérence, la réponse est OUI.
Alors signez cet appel pour faire réagir le gouvernement ! Celui-ci préfère dissoudre les mouvements écologistes, allant à l’encontre de la liberté d’expression, mais laisse l’agri-terrorisme agir impunément. Merci pour votre mobilisation.

(1) https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/social/diminution-des-pesticides-les-agriculteurs-appeles-a-manifester-en-tracteur-a-paris-mercredi_AD-202302030717.html
(2) https://www.ladepeche.fr/2023/03/30/business-huile-et-agriculture-intensive-qui-est-arnaud-rousseau-le-futur-nouveau-leader-de-la-fnsea-11097483.php
(3) https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/charente-maritime/la-rochelle/la-maison-d-un-militant-ecologiste-saccagee-par-des-agriculteurs-en-marge-d-une-manifestation-de-la-fnsea-a-la-rochelle-2738562.html
(4) https://basta.media/chronologie-60-ans-d-actions-violentes-faut-il-pour-autant-dissoudre-la-FNSEA

https://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2016/02/03/crise-des-eleveurs-sans-violence-la-presse-nationale-n-en-parle-pas_4858348_1656968.html

https://twitter.com/SebastienM/status/1671842175867297792

* (E) Pétition : NON à la méga-piscine de surf à Canéjan (33)

62.745 signatures sur 75.000 lien pour signer

Le promoteur Philippe ALGAYON et son fils Edouard ALGAYON projettent la création d’un complexe sportif avec deux méga-piscines à vagues pour surfeurs à Canéjan, commune de l’agglomération bordelaise située à 50 km de l’océan. Le permis de construire a été délivré par arrêté municipal du 27 février 2023. Le collectif d’associations et les citoyens pétitionnaires refusent :

* Le gaspillage de 147 000 à 280 000 m3 d’eau par an par deux méga-piscines pour surfeurs, soit l’équivalent de 59 à 112 piscines olympiques. L’eau de pluie collectée sur les toits de bâtiments industriels voisins ne représentera qu’un apport marginal. Cela obligera l’exploitant à utiliser l’eau du réseau d’eau potable public, pompée dans les nappes souterraines à 100 mètres de profondeur. Ces nappes mettent plus de 1000 ans à se renouveler et risquent l’épuisement et la salinisation. Il s’agit là d’un accaparement privatif excessif d’une ressource commune vitale, dans un contexte de déficit croissant en eau de la région. Pour preuve, la commune de Canéjan a été reconnue en état de catastrophe naturelle pour cause de sécheresse des sols en 2022.

* Le risque environnemental encouru par la rivière Eau Bourde, située à moins de 250 m en contrebas et inscrite comme site d’intérêt pittoresque. La rivière, la forêt et les zones humides voisines hébergent une biodiversité importante et sont appréciées par un public nombreux. Si le projet aboutissait, l’Eau Bourde recevrait les vidanges et trop-pleins des eaux usées du site sans que des études écotoxicologiques n’aient été réalisées pour évaluer les conséquences de ces rejets sur la rivière et son écosystème.

* La mise en danger de la santé des surfeurs : Dans le document soumis à l’Agence Régionale de Santé (ARS) par les porteurs du projet, les activités prévues dans les méga-piscines sont classées comme « activités nautiques » et non comme « baignades artificielles ». Or un tel classement interdit la baignade en raison des risques sanitaires encourus. Depuis la nouvelle norme AFNOR XPS52-900, publiée en août 2022, réalisée sur demande du Ministère des Sports, la qualité de l’eau d’une vague dynamique en bassin fermé doit appliquer la réglementation bien plus contraignante des baignades artificielles, impliquant une forte augmentation de la consommation d’eau et d’énergie (filtrage).

* L’artificialisation ou imperméabilisation de 13 528 m2 pour la construction de deux bassins complétés d’espaces commerciaux et de loisirs dans une zone mixte partiellement friche industrielle et zone boisée naturelle avec des chênes de plus de 70 ans (35 000 m2 au total).

* L’installation énergivore de deux générateurs pouvant soulever des vagues de 1,80 m de haut.

En 2023, un tel parc d’attraction serait :

* Illégitime et indécent : moralement, socialement et écologiquement, au regard des détériorations climatiques, des conflits d’usage sur l’eau, et de l’atteinte à la biodiversité. Les scientifiques du monde entier le martèlent : il faut diminuer fortement notre pression sur l’environnement et donc s’interdire tout nouveau projet non essentiel qui émet des gaz à effet de serre, consomme de l’eau et de l’énergie en grande quantité et bétonne la Terre.

* Aberrant et anachronique : A l’heure où l’urgence climatique, la préservation des ressources et de la biodiversité sont au centre des préoccupations mondiales, notre futur dépend des décisions prises localement, ici et aujourd’hui. L’Etat français vient de mettre en place un plan d’action pour une gestion concertée de l’eau afin de garantir de l’eau pour tous et la préservation des écosystèmes. Il préconise une sobriété des usages pouvant aller jusqu’à des restrictions pour remplir sa piscine, arroser son jardin, laver sa voiture, voire se doucher. Est-il acceptable de gaspiller notre précieuse eau potable pour un projet non essentiel accessible uniquement à quelques privilégiés alors que l’océan n’est qu’à 50 km ?

Au vu de ces constats, nous demandons à M. le Maire de Canéjan, M. Bernard Garrigou, de retirer le permis de construire de ces méga-piscines à vagues, et à M. le Préfet de la Gironde et de la région Nouvelle-Aquitaine, M. Etienne Guyot, de ne pas accorder d’autorisation de raccordement au réseau d’eau potable à la mairie de Canéjan pour le compte de Messieurs Algayon père et fils, ce projet impliquant un dépassement considérable du plafond de prélèvement décidé par la préfecture.

Tous les projets de méga-piscines à vagues équivalents ont été abandonnés en France (Magescq, Lacanau, Saint-Jean-de-Luz, Sevran, Saint-Père-en-Retz, Castets), les maires des communes concernées ayant finalement eu la sagesse de renoncer ou y ayant été contraints par des mouvements citoyens.

Ce projet est en complète contradiction avec la feuille de route "Néo Terra" de la Région Nouvelle-Aquitaine, qui demande de lutter contre l’artificialisation des terres et l’étalement urbain, de conforter la forêt et les zones humides, de stopper la disparition alarmante de la biodiversité, et de préserver et protéger la ressource en eau.

De très nombreuses associations et collectifs de Nouvelle Aquitaine ou d’ailleurs disent non à ce projet et exigent son abandon définitif, dont : Collectif Canéjan en Transition, France Nature Environnement Nouvelle Aquitaine, SEPANSO Aquitaine, SEPANSO Gironde, Surfrider Foundation Europe, Synapse Crew Europe, APAPPA (Association Protection et Avenir du Patrimoine en Pays d’Aigre et nord Charente), Amis de la Terre des Landes, Association de Protection, d’Information et d’Études de l’Eau et de son Environnement, Attac Gironde, Attac Landes Côte Sud, Aux Arbres Citoyens, Bassines Non Merci, Bassines Non Merci de Charente, Collectif des Associations de Défense de l’Environnement du Pays Basque et du sud des Landes (CADE), Collectif des Surfers du Born, Collectif des Surfeurs Landais, Environnement 93, Gironde en transition, Graine de Jardin (Canéjan), Greenpeace Bordeaux, ASFHA (Association pour la réconciliation Arbres et Ville), Bordeaux se soulève, Les incroyables comestibles (Canéjan), Hub Sud Ouest du Transition Network, Landes Environnement Attitude, Landes Urgence Climat et Environnement, Le Rucher de Canéjan, Les Braises, Libournais en transition, Natura !!, Rame Pour Ta Planète, Surfrider Gironde, Surfrider Landes, Urgence Climat Landes.
Par ma signature, moi aussi je dis non aux deux méga-piscines à vagues de Canéjan.

* (C) Pétition : Stop au mépris de l’agriculture bio par le gouvernement !

102.783 signatures sur 150.000 lien pour signer

En pleine 6ème extinction de masse, le gouvernement décide de SABORDER 40 ans d’agriculture bio, pour pousser son label HVE fumeux et se coucher devant l’énorme lobby des pesticides. En avant les déconversions de fermes bio, les entreprises en faillite et les fermetures de magasins bio.
> Dommage pour les 10 millions de français qui choisissent les produits bio chaque mois, qui pourront se rabattre sur les produits HVE largement pesticidés ☠️
> Dommage pour les français qui habitent à côté de fermes bio qui vont se déconvertir et ressortir le pulvérisateur à pesticides sous leurs fenêtres.
> et BYE BYE nos chances de voir émerger dans les 20 prochaines années une agriculture paysanne, qui favorise la vie dans les champs, qui n’a pas besoin d’engrais russes, des pesticides chimiques et qui offre une alimentation plus sûre
Vous pouvez arrêter ça, votre bulletin de vote c’est votre assiette !
Nous, consommateurs bio, sommes plus nombreux que les électeurs de Macron au premier tour. Si 10% d’entre nous se mobilisent, le rapport de force électoral changera.
Le socle électoral du gouvernement est encore plus fragile que la filière bio !

Nos revendications principales :
- que l’agriculture bio cesse d’être méprisée et continue à être considérée comme une filière agricole prometteuse et en phase avec les enjeux climatiques
- que le gouvernement débloque une enveloppe de 150M€, en phase avec ce qu’il développe pour des filières agricoles conventionnelles
- que la loi EGALIM, pourtant poussée par Macron, soit appliquée (20% de bio en restauration collective) et que la bio ne soit pas lâchée au milieu du chemin par un gouvernement qui retourne sa veste.

* (C) Pétition : Construisons 600 voitures de trains de nuit pour relancer 30 lignes

50.828 signatures sur 75.000 lien pour signer

Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République ; Elisabeth Borne, Première Ministre ; Bruno Le Maire, Ministre des finances ; Clément Beaune, Ministre des Transports
Le collectif « Oui au train de nuit » se mobilise depuis 2016. En 2021 un rapport officiel, le "rapport TET", a confirmé la pertinence de construire 600 nouvelles voitures de trains de nuit pour relancer un réseau complet. Mais, depuis, l’État a réduit l’ambition et il reporte l’investissement d’année en année... au point que les nouveaux trains de nuit risquent de ne pas rouler avant 2030. Face aux enjeux climatiques et énergétiques, il convient au contraire d’augmenter l’ambition et d’accélérer.

Pourquoi faut-il agir maintenant ? Suite aux mobilisations « Oui au train de nuit » depuis 2016, plusieurs rapports officiels ont confirmé la pertinence de relancer les trains de nuit. Depuis 2020, leur relance est un succès, avec une hausse de la fréquentation, en France comme en Europe. Malheureusement, au cours des années 2010, le parc des voitures-couchettes, voitures-lits et voitures sièges inclinables a été très largement détruit et ferraillé. Seules 111 voitures-couchettes, âgées de près de 45 ans, ont été sauvegardées. En plus de la rénovation de ces voitures, il est nécessaire d’en construire de nouvelles pour relancer davantage de lignes. Mais construire des trains neufs prend de 5 à 8 ans. Le rapport du Conseil d’orientation des Infrastructures (COI) [https://bit.ly/3mk9OZm] publié en février 2023 rappelle qu’« il y a donc urgence à statuer, dès 2023 » pour pouvoir relancer les lignes avant 2030.

De nombreuses lignes de nuit ont été supprimées dans les années 2010, sans justification suffisante. En particulier tous les trains de nuit sur les transversales régions-régions (sans changement à Paris) ont été démantelés. Or c’est sur ces liaisons que les temps de trajet en train sont les plus longs. Par exemple, un trajet Hendaye-Nice en journée demande plus de 10 heures de trajet, avec changement. C’est là que les trains de nuit sont le plus pertinents. Dans les faits, le gouvernement prévoit surtout des trains de nuit Nord-Sud. Il a négligé les trains de nuit Est-Ouest. De nombreuses lignes région-région sont donc à relancer, entres autres au départ de Genève-Lyon vers différentes destinations de la façade atlantique.

En 2019, le collectif « Oui au train de nuit » a estimé les besoins de matériel de nuit à 600 voitures neuves [https://bit.ly/3IGuxy6], ce qui a été confirmé en 2021 par le rapport gouvernemental sur les Trains d’Équilibre du Territoire [https://bit.ly/3KMrjfh]. Ce "rapport TET" a montré qu’un réseau d’environ 25 lignes mutualiserait les moyens et gagnerait en visibilité et en efficacité : les 25 lignes ne coûteraient pas plus en fonctionnement que les 4 lignes actuelles. Ce serait donc une forte augmentation de l’offre à coût constant.

Malgré cela, l’État tente de réduire l’ambition et de reporter dans le temps. Au lieu des 600 voitures, l’État a annoncé fin 2021 la construction de seulement 300 voitures [https://bit.ly/3Zsowfs]. Il a ensuite reporté la décision à 2022, puis à 2023-2024 [https://bit.ly/3Zc7VN0]. En février 2023 le « rapport COI » propose de scinder ces 300 voitures en deux lots… pour peut-être éventuellement n’en financer qu’un seul (150 voitures). A travers ces réductions, l’État réduit la desserte des zones de montagnes. Il renonce aussi à financer les trains de nuit internationaux.

Alors que les enjeux d’économies d’énergie et de climat s’affirment d’année en année, il est au contraire nécessaire d’augmenter l’ambition, a minima au niveau du rapport TET (600 voitures). Et même aller plus loin : commander davantage de matériel pour compléter le schéma des dessertes et doubler certaines lignes (jusqu’à 5 trains par nuit circulaient par le passé sur Paris-Nice). « Oui au train de nuit » a évalué que 1200 voitures pourraient s’avérer nécessaires d’ici 2035 (voir un résumé de l’ensemble des besoins [https://blogs.mediapart.fr/ouiautraindenuit/blog/040323/letat-oublie-les-trains-de-nuit-est-ouest-nouvelle-petition]). Ajouter une « extension de commande » optionnelle à 1200 voitures ne coûte rien à l’État. Par contre cela sécuriserait l’approvisionnement dans la situation actuelle de pénurie de trains de nuit en Europe.

Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1) Financer dès 2023 la construction de 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région, en particulier sur les transversales Est-Ouest.
3) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne.
4) Prévoir aussi du matériel pour relancer des trains de nuit internationaux en coopération avec les pays voisins et/ou les opérateurs.

* (E) Pétition : Indonésie - NON à la déforestation massive des îles Mentawaï !

88.457 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au gouverneur du Sumatra occidental et à la Ministre de l’Environnement et des Forêts de l’Indonésie : Monsieur le Gouverneur, Madame la Ministre, nous souhaitons attirer votre attention sur le problème suivant et vous prions instamment de prendre rapidement des mesures :

Il y a dix ans, des ONG locales, des communautés autochtones et l’Église se sont unies pour lutter contre les projets de plantations de palmiers à huile sur les îles. Elles sont parvenues à faire annuler les permis existants et que le chef de district déclare l’archipel "sans huile de palme". Malheureusement, les ressources naturelles des îles Mentawai restent menacées. Dans le cas présent, la société PT Sumber Permata Sipora (PT.SPS) s’est vu accorder un permis d’exploitation forestière à grande échelle, alors que celui-ci viole plusieurs lois indonésiennes, notamment celles qui protègent les ressources naturelles des petites îles contre l’exploitation.

Bien que l’octroi du permis date du 28 mars 2023, les communautés n’ont été informées qu’en juillet 2023 et n’ont que très peu de temps pour réagir. Malheureusement, les lois indonésiennes n’obligent pas les entreprises ou les autorités à obtenir le consentement libre, préalable et éclairé des communautés concernées avant de délivrer de tels permis. Nous vous demandons de :
- rejeter l’étude d’impact environnemental de PT.SPS en raison des conséquences du projet sur le climat, la biodiversité, l’environnement et les droits des peuples autochtones,
- exhorter le gouvernement central indonésien à annuler le permis,
- inciter le gouvernement régional des îles Mentawai à accélérer le processus de reconnaissance des populations autochtones et de leur droit à la terre dans les zones concernées de l’île de Sipora.
Toutes les îles de l’archipel de Mentawaï sont menacées, dont Pagai, Sipora et Siberut.
Merci de ne sacrifier Sipora pour la production de bois.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Gouverneur, Madame la Ministre, l’expression de notre profond respect.

* (E) Pétition : Cessez de détruire la forêt amazonienne !

211.092 signatures sur 250.000 lien pour signer

À la banque Santander : Santander doit cesser de financer l’exploration pétrolière et gazière en Amazonie et arrêter d’investir dans les oléoducs. La banque doit agir conformément à ses propres engagements en matière de climat et mettre en œuvre une exclusion s’appliquant à toute l’Amazonie en ce qui concerne les investissements pétroliers et gaziers problématiques. Elle doit également mettre fin aux accords et aux relations destructeurs, et investir dans un développement économique qui soit à la fois écologique et soutenu par les populations autochtones dans la région.