Site altermondialiste à la Réunion...et ailleurs
L’Association Initiatives Dionysiennes (AID) a été créée le 17 mai 2003 à Saint Denis de la Réunion par un groupe de 7 adhérents d’Attac France, avec l’objectif d’ouvrir un nouvel espace de débats, de formation et de militantisme dans la bonne humeur et la convivialité.
AID est une association altermondialiste tournée vers l’action. Nous organisons annuellement à Saint-Denis de la Réunion, une vingtaine de cafés citoyens, nous publions des articles qui sont souvent relayés dans la presse locale réunionnaise, nous organisons ou soutenons des manifestations, à Saint-Denis ou ailleurs pour faire avancer nos idées et nos valeurs, nous soutenons les associations et individus qui oeuvrent dans le même sens que nous, un peu partout sur la planète. Car il faut penser et agir local mais aussi global, les deux étant indissociables.
Si vous voulez agir avec nous à La Réunion, passez nous voir au Cafeco ou au LBSJS ou contactez-nous.
Pour contacter le président (Réunion) : Bruno BOURGEON bruno.bourgeon@gmail.com
Pour contacter le secrétaire (Réunion) Michel DARDAILLON micheldarda2001@yahoo.fr
Pour contacter le trésorier et webmestre (PACA 06) : Jean-Marc TAGLIAFERRI Jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
Archives 2006-2017 sur l’ancien site http://aid97400.lautre.net
Articles les plus récents
-
3 juin, par JMT
Nous vous suggérons de suivre :
a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 21 ans, pour adhérer ou faire un don .
b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél
c) Pour en savoir plus sur les gestionnaires de pétition voir l’excellent travail de nos amis de Yonne Lautre et surtout la version contributive
d) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après
-
2 juin, par JMT
Il y a un an, Emmanuel Macron était réélu avec 58,54% des voix face à Marine Le Pen. Dans la foulée, il annonçait un tournant vert et faisait « le serment à la jeunesse de léguer une planète plus vivable ». Un an après, les avancées concrètes se font toujours attendre. Sa stratégie, la « Planification Ecologique », a fait long feu. Pire, le président a brillé par son inaction climatique. Tour d’horizon. 2022 fut l’année la plus chaude jamais enregistrée en France. Chaleur, sécheresse, incendies : le dérèglement climatique nous a frappé de plein fouet. Malgré l’urgence d’agir, l’État a tergiversé : l’an dernier, les émissions de GES de la France sont restées deux fois inférieures aux objectifs fixés. « Contrairement au Royaume-Uni, à la Suède ou au Danemark, la France ne respecte pas l’Accord de Paris sur le climat, a rappelé Antoine Vermorel-Marques, député LR et coauteur d’un rapport parlementaire à ce sujet. Si nos émissions ont diminué en 2022 de 2,5%, il faudrait les baisser de 5% pour respecter la COP21 ». Et espérer limiter le réchauffement à 2°C.
-
1er juin, par JMT
À l’heure où le monde est proche d’un dérèglement climatique irréversible, l’énergie fossile se développe, le pétrole étant le plus gros contributeur à l’approvisionnement en énergie primaire. Au niveau mondial, environ 33 % de notre énergie provient du pétrole, suivi du charbon, du gaz et de l’énergie hydroélectrique. Les compagnies pétrolières engrangent des bénéfices colossaux et la production de pétrole pourrait même continuer à augmenter jusqu’en 2050. Pourquoi est-il si difficile d’abandonner le pétrole et que faudrait-il faire pour vaincre Big Oil ? L’économiste progressiste Gregor Semieniuk aborde des questions aussi exaspérantes que celles-ci dans cette interview exclusive pour Truthout. Le 29 mars, Semieniuk a témoigné devant la commission du budget du Sénat américain lors d’une audition sur « Le coût de la dépendance au pétrole dans un monde à faibles émissions carbone ». Lors de son témoignage, il a parlé de ses recherches de 2022 qui ont révélé que les actifs pétroliers et gaziers actuels pourraient être surévalués de plus de 1 000 milliards de dollars, un chiffre qui dépasse l’évaluation erronée des logements à risque qui a déclenché la crise financière de 2007. Semieniuk est professeur assistant de recherche au Political Economy Research Institute (PERI) et au département d’économie de l’université du Massachusetts Amherst.
-
31 mai, par JMT
Plusieurs études montrent que les émissions de méthane dans les zones humides augmentent sous l’effet du changement climatique, dépassant même les prévisions des scénarios climatiques les plus pessimistes. Des données qui ne sont pas prises en compte dans les rapports influents du GIEC et qui impliquent d’accélérer encore sur la réduction des émissions de méthane liées aux activités humaines. Me baladant dans la mangrove sur la côte est de l’île de Langkawi (Malaisie), j’ai pu constater de visu le travail organique des plantes, laissant échapper, et pas qu’un peu, de fines bulles de gaz, dont mon guide disait qu’il s’agissait de méthane. Ces émissions naturelles issues des zones humides représentent 40% des émissions de méthane. Selon Nature climate change, édition du 20 mars, les émissions de méthane issues de ces zones humides ont augmenté très rapidement, dépassant les prévisions des scenarii de réchauffement climatique les plus pessimistes. Ce serait une conséquence du changement climatique. Plus la température augmente, plus les émissions de méthane augmentent, et plus la température augmente… Un feed-back positif délétère pour le climat. Les auteurs constatent qu’au cours des 20 dernières années, les émissions de méthane des zones humides ont augmenté de 1,2 à 1,4 million de tonnes par an.
-
30 mai, par JMT
Benjamin Netanyahou, englué dans une crise, va-t-il déclencher une guerre pour sauver sa peau ? Le Premier ministre a autant à perdre qu’à gagner s’il y avait des hostilités. Mais dans la mesure où son agenda est dicté par des extrémistes religieux, il pourrait avoir du mal à ne pas mettre la région à feu et à sang. L’une des tactiques favorites des Premiers ministres israéliens lorsqu’ils sont en difficulté consiste à provoquer une confrontation, ou du moins à réagir de manière excessive pour assurer qu’une de celles-ci se produise, pour ensuite envoyer l’armée. On peut espérer des guerres qu’elles rassemblent les Israéliens derrière un gouvernement défaillant et qu’elles réduisent l’opposition au silence, tout en obtenant un soutien inconditionnel des Juifs de l’étranger et la sympathie instinctive des pays occidentaux. Au cours des 15 dernières années, Gaza a joué ce rôle à plusieurs reprises. En 2006, Ehud Olmert a tristement choisi d’utiliser le Liban – une arène beaucoup plus délicate sur le plan militaire – pour essayer de prouver sa valeur afin de rallier la population israélienne à son fragile gouvernement. Cela ne lui a pas réussi.
-
29 mai, par JMT
Le Service de l’eau de la ville de Lausanne a testé plusieurs traitements pour éliminer les métabolites, les versions dégradées du fongicide Chlorothalonil, un organochloré classé cancérigène probable par l’Autorité européenne, dans ses captages d’eau. Le coût pour éliminer totalement le plus résistant entraînerait une hausse du prix du m³ d’eau de 75%. En Suisse, le chlorothalonil a longtemps été l’un des fongicides les plus commercialisés sur le Plateau, la plaine agricole coincée entre les Alpes et le Jura. En 2017, le géant de l’agro-chimie Syngenta fournissait encore 45 tonnes par an aux agriculteurs suisses, avant son interdiction en janvier 2020. L’État alpin n’est pas dans l’UE, mais le classement européen du chlorothalonil comme cancérigène probable en 2018 pousse l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (Osav) à organiser une grande collecte sur les captages d’eau du pays. Le rapport de l’Osav tombe en septembre 2022 : 700000 citoyens suisses (sur 8,8 millions d’habitants) sont exposés à de l’eau dépassant la valeur de 0,1 µg/l pour le métabolite R471811, la version dégradée du pesticide la plus résistante.
-
27 mai, par JMT
La phrase clef est « la nature humaine et les institutions politiques actuelles ». En ce qui concerne ce dernier point, il est difficile de nourrir beaucoup d’espoir au regard des institutions politiques actuelles : le capitalisme débridé issu de l’âpre guerre de classe appelée à tort « néolibéralisme ». Il ne sert à rien de revenir sur ses effets délétères. Comme d’habitude, ce sont les plus vulnérables des sociétés riches, et en particulier des pays du Sud, qui ont subi la punition la plus brutale. Une grande partie de ces pays a été soumise à de sévères programmes d’ajustement structurel dont les conséquences sont multiples, allant des « décennies perdues » en Amérique latine jusqu’aux profonds bouleversements de l’ordre social en Yougoslavie et au Rwanda, en grande partie à l’origine des horreurs qui s’en sont suivies. Nombreux sont ceux qui défendent et même font l’éloge de l’ère « néolibérale ». Bien sûr, nous nous attendons à ce qu’ils fassent partie des bénéficiaires du braquage de haute volée qui a vu environ 50000 milliards de dollars être volés à la classe ouvrière et à la classe moyenne aux États-Unis pour être transférés au 1% le plus riche, selon l’étude de la Rand Corporation dont nous avons parlé. Mais ces défenseurs sont aussi des analystes sérieux, qui saluent à juste titre le fait que des centaines de milliards de personnes sont sorties de la pauvreté, essentiellement en Chine, qui n’est pas exactement ce modèle de « capitalisme de libre marché » salué par les fervents adeptes du néolibéralisme.
-
26 mai, par JMT
Le collectif « Oasis-Réunion » affirme que La Réunion est en mesure de satisfaire les besoins alimentaires de sa population en promouvant une agriculture locale, bio, et sans intrants. Cette position est-elle réaliste ? Voyons cela de plus près. Lorsque l’on invoque le mot autonomie d’une filière, on doit pouvoir démontrer en premier lieu l’indépendance énergétique de la filière. On sait d’emblée qu’à La Réunion, les deux tiers de l’énergie importée est destinée aux déplacements, donc aussi aux véhicules agricoles : tracteurs, machines de la canne, motoculteurs, etc. Donc dès ce premier paragraphe, l’indépendance énergétique de La Réunion n’étant pas assurée, l’auto-suffisance alimentaire devient un vain mot. Mais poursuivons. L’Ademe s’est intéressée à la surface nécessaire pour produire l’alimentation de la population française. L’agence estime ainsi que la production annuelle de nourriture pour un Français moyen, mangeant de la viande une fois par jour est de 4.800 m² par an. Il s’agit de l’empreinte sol, un indicateur qui prend en compte la surface agricole nécessaire pour produire la nourriture d’une personne, les émissions de gaz à effet de serre, les importations de nourritures ou de produits nécessaires à l’agriculture et l’élevage ainsi que sa consommation d’énergie.
-
25 mai, par JMT
En 2022, les émissions mondiales totales de dioxyde de carbone (CO2) ont atteint 40,5 milliards de tonnes. Sur ce total, 36,6 milliards de tonnes, soit 90 % de l’ensemble des émissions de CO2 en 2022, ont été produites par la combustion de pétrole, de charbon et de gaz naturel pour produire de l’énergie. Les 3,9 milliards de tonnes restantes, soit 10% du total, ont été générées par des changements dans l’utilisation des terres, principalement la déforestation pour défricher des terres destinées à l’agriculture industrielle et à l’exploitation minière. (...) Depuis son rapport historique de 2018, le GIEC insiste de plus en plus sur le fait que, pour avoir ne serait-ce qu’une chance raisonnable de stabiliser l’augmentation de la température moyenne de la planète à 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, les émissions mondiales de CO2 doivent être réduites de moitié environ, pour arriver à 20 milliards de tonnes, à partir de 2030, puis atteindre le « zéro émission nette » d’ici à 2050.
-
24 mai, par JMT
Le moins qu’on puisse dire c’est que notre ministre de l’agriculture a du culot ! Alors qu’Emmanuel Macron annonçait son plan pour mieux protéger l’eau, Marc Fesneau lui, prenait la défense d’un pesticide responsable d’une contamination massive des nappes phréatiques. Il faut le faire hein ? Je vous explique : le produit en question, c’est le S-Métolachlore, la substance active d’un herbicide utilisé pour désherber, notamment les champs de maïs, de soja ou de tournesols. Problème : après usage, ce produit se dégrade pour former des dérivés chimiques, appelés métabolites, qu’on retrouve dans les sols et dans l’eau souterraine. L’Anses, l’agence de l’état qui s’occupe de notre sécurité sanitaire, a contrôlé plusieurs points d’eau potable. Et elle a découvert ces sous-produits de pesticides à des concentrations dépassant les normes de qualité. On ne parle pas de quelques cas isolés !
Derniers commentaires