Amy, la situation dans la bande de Gaza est désastreuse. Ce que nous voyons aujourd’hui, c’est la poursuite des efforts d’Israël afin de soumettre la bande de Gaza à un blocus total. Et cela dure depuis environ 16 ans maintenant. Suite à l’offensive du Hamas le 7 octobre, Israël a soumis la bande de Gaza à ce qui est qualifié de siège total. Cela signifie que toute arrivée d’eau, de carburant, d’électricité et de médicaments dans la bande de Gaza est totalement interdite. Il s’agit là d’une forme de punition collective. Il faut savoir que la bande de Gaza compte environ 2,3 millions de Palestiniens. Les deux tiers d’entre eux sont des réfugiés venant de ce qui est aujourd’hui Israël. Et près de la moitié d’entre eux sont des mineurs et des enfants. Il s’agit d’une forme de punition collective qui est basée essentiellement sur une déshumanisation totale des Palestiniens de Gaza. Ce qui se passe actuellement, c’est que l’aide humanitaire est politisée, oui, l’aide humanitaire à la population civile de Gaza est liée à des objectifs politiques et tout effort de désescalade est bloqué par les États-Unis. Le fait que les États-Unis aient opposé leur veto à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU hier indique bien qu’ils veulent permettre à Israël de poursuivre ses bombardements sur la bande de Gaza et d’étrangler la population civile de Gaza en bloquant l’entrée de l’aide humanitaire.
Accueil > Politique
Politique
Il faut avoir quelques repères de ce qui se passe dans les partis qui seuls peuvent mettre en application le changement de société auquel nous croyons.
Les actuels "grands"......mais aussi ceux qui se fondent et qui seront peut-être les grands de demain......
S’il y a un demain ?
Mais la politique ce n’est pas que les partis qui la font. Des individus non encartés qui partagent leur réflexion permettent de trouver une cohérence.
-
La collusion Israël – Hamas
31 octobre 2023, par JMT -
La privatisation de l’eau au Royaume-Uni est une escroquerie
28 octobre 2023, par JMTAu Royaume Uni, les compagnies d’eau se sont endettées tout en déversant des eaux usées dans les cours d’eau, en faisant grimper les factures et en permettant à leurs actionnaires de réaliser d’énormes bénéfices. Pour mettre fin à cette situation, il faut que le gouvernement leur reprenne la gestion de l’eau. L’obsession néolibérale qui consiste à privatiser les industries et les services essentiels ne cesse d’obséder le Royaume-Uni. Les profits réalisés dans les domaines du gaz, du pétrole, des chemins de fer, de la poste et d’autres entités sont à l’origine de la forte inflation actuelle et de la misère de millions de personnes. Le secteur de l’eau a été dopé par ses propres profits et Thames Water, la plus grande entreprise de distribution d’eau et d’assainissement en Angleterre, est au bord du gouffre. Les graines de la destruction ont été semées par la privatisation de 1989. Le gouvernement a vendu les compagnies d’eau d’Angleterre et du Pays de Galles pour la modique somme de 6,1 milliards de livres sterling. En l’absence de réseaux parallèles de canalisations d’eau et d’égouts, aucune concurrence n’est possible et les clients des entreprises sont captifs. Le secteur a adopté un modèle classique de capital-investissement. Ses éléments clés en sont des prix élevés, des investissements limités et une ingénierie financière permettant d’obtenir des rendements élevés.
-
Qu’ils mangent du ciment !
26 octobre 2023, par JMTIsraël ne se contente pas de détruire Gaza via des frappes aériennes, mais utilise l’arme de guerre la plus ancienne et la plus cruelle : la famine. Le message d’Israël, à la veille d’une invasion terrestre, est clair. Partez de Gaza ou mourez. Israël, avec le soutien de ses alliés américains et européens, se prépare à lancer non seulement une opération ’terre brûlée’ à Gaza, mais aussi le pire nettoyage ethnique depuis les guerres de l’ex-Yougoslavie. Il s’agit de pousser des dizaines, très probablement des centaines de milliers de Palestiniens à franchir la frontière méridionale de Rafah pour les contraindre à rejoindre des camps de réfugiés en Égypte. Les conséquences en seront catastrophiques, non seulement pour les Palestiniens, mais aussi dans toute la région, déclenchant presque certainement des affrontements armés au nord d’Israël avec le Hezbollah au Liban et peut-être avec la Syrie et l’Iran. L’administration Biden, qui obéit servilement aux ordres d’Israël, alimente la folie. Les États-Unis ont été le seul pays à opposer leur veto à la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à des trêves humanitaires pour permettre d’acheminer de la nourriture, des médicaments, de l’eau et du carburant à Gaza. Ils ont bloqué les propositions de cessez-le-feu. Ils ont proposé un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies stipulant qu’Israël a le droit de se défendre.
-
Les États-Unis refusent de jouer selon les règles du jeu international
24 octobre 2023, par JMTEn 1963, à l’été de mes 11 ans, ma mère travaillait à l’évaluation des programmes du Corps de la Paix [Le Corps de la paix est une agence indépendante du gouvernement des États-Unis, dont la mission est de favoriser la paix et l’amitié du monde, en particulier auprès des pays en développement, NdT] en Égypte et en Éthiopie. Mon jeune frère et moi avons passé la majeure partie de l’été en France. Nous sommes d’abord allés à Paris avec ma mère avant qu’elle ne parte pour l’Afrique du Nord, puis avec mon père et sa petite amie dans une minuscule ville au bord de la Méditerranée. (Au cours de notre séjour de six semaines, la petite amie a filé pour épouser un Tchèque qu’elle avait rencontré, mais c’est une autre histoire). À Paris, j’ai vu des touristes américains se promener en short et en sandales, appareil photo en bandoulière, prenant la pose dans les cathédrales et les musées. J’ai écouté les commentaires de ma mère sur ce qu’elle considérait comme étant de la grossièreté et un manque de sensibilité. Dans mon esprit d’enfant de 11 ans, j’étais plutôt d’accord. J’avais déjà entendu l’expression « le vilain Américain » – bien que je n’aie rien su du roman prophétique de 1958 portant ce titre et concernant les bourdes diplomatiques des États-Unis en Asie du Sud-Est en pleine Guerre froide – et il me semblait que ces importuns en France correspondaient parfaitement à cette expression. De retour chez moi, j’ai confié à une amie (dont les parents, je l’ai appris des années plus tard, travaillaient pour la CIA) que parfois, pendant mon séjour en Europe, j’avais eu honte d’être américaine. Elle m’a répondu : « Tu ne devrais jamais éprouver ce sentiment. On est dans le meilleur pays au monde ! » Et c’est vrai, les États-Unis étaient alors le leader de ce que l’on appelait « le monde libre ».
-
La « nouvelle » lutte des classes
19 octobre 2023, par JMTLa guerre des classes d’aujourd’hui oppose les 1% les plus riches à ceux qui se situent juste après eux. Les technocrates privilégiés des États-Unis ne s’attendent absolument pas à ce qui est sur le point de leur arriver. Quand Elon Musk licencie 6 500 personnes chez Twitter, quel est le rapport avec la grève de la Writers Guild of America et des acteurs de la SAG-AFTRA ? Quel est le lien entre le licenciement brutal de 21 000 employés chez Meta et le fait que de plus en plus de médecins se demandent s’ils doivent se syndiquer ? Et quel est le lien entre tout cela et le fait que Donald Trump prenne en main une cartographie gouvernementale de la trajectoire prévue de l’ouragan Dorian en 2020 et la gribouille avec un feutre Sharpie [référence au Sharpiegate, NdT] ? La réponse est que les propriétaires américains ont ouvert un nouveau front dans leur lutte contre le reste du monde, déclarant la guerre à la classe des technocrates qui étaient autrefois leurs meilleurs alliés. Dans son célèbre ouvrage de 1776 sur l’économie, « La richesse des nations », Adam Smith s’interroge sur le comportement des « grands propriétaires » de la période féodale. Ils possédaient le bien le plus précieux qui existait, à savoir la terre, et les revenus qu’ils en tiraient leur permettaient de subvenir aux besoins d’une classe de domestiques et de collaborateurs et, au-dessous d’eux, à ceux d’une classe de métayers.
-
Crise climatique en Irak
17 octobre 2023, par JMTC’était l’un des fleuves légendaires de l’histoire et les Marines devaient le traverser. Au début du mois d’avril 2003, alors que les forces américaines cherchaient à achever leur conquête de la capitale irakienne, Bagdad, et à s’emparer des bastions situés au nord de celle-ci, le corps des Marines a formé la « Task Force Tripoli ». Elle était commandée par le général John F. Kelly (qui deviendra plus tard le chef de cabinet de Donald Trump à la Maison Blanche). La force qu’il dirigeait était chargée de s’emparer de la ville de Tikrit, lieu de naissance du dictateur Saddam Hussein. L’approche naturelle de la ville par l’est était bloquée parce qu’un pont sur le Tigre avait été endommagé. Les Marines ayant rassemblé la Task Force dans le nord-est de Bagdad, ses membres ont dû, à deux reprises, traverser le Tigre, fleuve traître et à fort débit, et ce, afin d’avancer vers la cible. Près de Tikrit, alors qu’ils traversaient le pont Swash, ils ont essuyé des tirs de ce qu’il restait des forces militaires du régime de Saddam. Pourtant, Tikrit est tombée le 15 avril et, d’un point de vue historique, cette double traversée du Tigre représentait un petit triomphe pour les forces américaines. En effet, de tous temps, cette voie fluviale large, profonde et rapide, a posé des problèmes logistiques à toute force militaire.
-
Le feuilleton des pressions exercées sur le Pakistan 2/2
14 octobre 2023, par JMTUn câble secret du Pakistan démontre que les Etats-Unis ont exercé des pressions pour la destitution d’Imran Khan. Si le vote de défiance contre le Premier ministre pakistanais Imran Khan aboutit, « Alors, tout sera pardonné », a déclaré un diplomate américain. Lors d’une réunion qui s’est tenue le 7 mars 2022, le Département d’Etat des Etats-Unis a encouragé le gouvernement pakistanais à limoger Imran Khan de ses fonctions de Premier ministre en raison de sa neutralité face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon un document classifié du gouvernement pakistanais obtenu par The Intercept. Cette réunion, qui s’est tenue entre l’ambassadeur du Pakistan aux États-Unis et deux responsables du Département d’État, a fait l’objet d’un examen minutieux, de controverses et de spéculations au Pakistan au cours de l’année et demie qui vient de s’écouler, alors que les partisans d’Imran Khan et ses opposants militaires et civils s’affrontaient pour obtenir le pouvoir.
-
Le feuilleton des pressions exercées sur le Pakistan 1/2
12 octobre 2023, par JMTUn câble secret du Pakistan démontre que les Etats-Unis ont exercé des pressions pour la destitution d’Imran Khan. Si le vote de défiance contre le Premier ministre pakistanais Imran Khan aboutit, « Alors, tout sera pardonné », a déclaré un diplomate américain. Lors d’une réunion qui s’est tenue le 7 mars 2022, le Département d’Etat des Etats-Unis a encouragé le gouvernement pakistanais à limoger Imran Khan de ses fonctions de Premier ministre en raison de sa neutralité face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon un document classifié du gouvernement pakistanais obtenu par The Intercept. Cette réunion, qui s’est tenue entre l’ambassadeur du Pakistan aux États-Unis et deux responsables du Département d’État, a fait l’objet d’un examen minutieux, de controverses et de spéculations au Pakistan au cours de l’année et demie qui vient de s’écouler, alors que les partisans d’Imran Khan et ses opposants militaires et civils s’affrontaient pour obtenir le pouvoir.
-
Pour une paix facile, on raye la Palestine et les palestiniens
10 octobre 2023, par JMTDevant une salle quasiment vide, Netanyahu, dont le gouvernement d’extrême droite est considéré comme le plus extrémiste de l’histoire d’Israël, a dévoilé une série de cartes, dont l’une ne mentionnait ni la Cisjordanie, ni Jérusalem-Est, pas plus que la bande de Gaza. Ces territoires palestiniens sont illégalement occupés par Israël depuis 1967, à l’exception de Gaza, dont les forces israéliennes se sont retirées en 2005, tout en conservant une emprise économique sur la bande côtière densément peuplée. Selon Middle East Eye, Netanyahu a également brandi une carte d’« Israël en 1948 » - l’année où l’État juif moderne a été créé, en grande partie grâce au nettoyage ethnique de plus de 750 000 Arabes - englobant à tort les territoires palestiniens comme s’ils faisaient partie d’Israël. L’ambassadeur de la Palestine en Allemagne, Laith Arafeh, a déclaré sur les médias sociaux que "la plus grande insulte à tous les principes fondamentaux des Nations unies est de voir Netanyahou présenter devant l’Assemblée générale des Nations unies une « carte d’Israël » qui recouvre l’ensemble du territoire, depuis le fleuve jusqu’à la mer, en excluant la Palestine et son peuple, puis d’essayer de tromper l’auditoire par des discours sur la « paix » dans la région, tout en renforçant l’occupation militaire la plus longue du monde contemporain".
-
Bidenomics et système de santé
5 octobre 2023, par JMTLes victoires de Joe Biden en matière de soins de santé sont en train d’être balayées, et ce au pire moment possible. Des millions de personnes se retrouvent exclues des listes de bénéficiaires de Medicaid, ce qui réduit à néant la plus grande progression de la couverture médicale depuis l’Obamacare. Les États-Unis sont en train de démanteler l’un des derniers piliers de leur filet de sécurité datant de l’ère Covid. Pour le président Joe Biden, le moment ne pourrait être plus mal choisi. Pour la première fois en trois ans, les États du pays, tant bleus (Démocrates) que rouges (Républicains), sont en train de purger de leurs programmes Medicaid des millions de personnes à faible revenu, après l’expiration, au printemps dernier, d’une politique de pandémie destinée à empêcher les personnes vulnérables de perdre brutalement leur couverture médicale. Près de 4 millions d’Américains ont été exclus de Medicaid au cours des trois derniers mois, la plupart d’entre eux ayant perdu leur assurance pour des raisons administratives. Selon les estimations officielles, ce nombre devrait atteindre 15 millions, à la même date l’année prochaine, mais la crainte est que le bilan final ne soit encore plus lourd. Ces résiliations en bloc, qui représentent le plus grand remaniement du paysage de l’assurance maladie depuis l’Obamacare, surviennent alors que les cas de Covid augmentent à nouveau et que Biden se lance pour sa réélection dans une campagne centrée sur le thème : ’convaincre les électeurs de la classe ouvrière qu’ils sont mieux lotis qu’avant’