La semaine des 4 jeudis ? Non, des 4 jours. 4 jours ouvrés, 3 jours non travaillés. Encore marginale dans les entreprises françaises, la semaine de quatre jours fait de plus en plus d’émules. Surprise : si elle est bien mise en œuvre, elle peut être aussi bénéfique aux entreprises qu’aux salariés.« Je suis convaincu que c’est l’avenir du travail », prédit Laurent de la Clergerie, président fondateur de l’enseigne de produits high tech LDLC quand il dresse le bilan de ses deux années d’expérience de la semaine de quatre jours.
Travail
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La semaine des 4 jours revient au goût du jour
19 avril, par JMT -
Nouvelle tendance de la décroissance : vivre sans travailler
29 septembre 2022, par JMTTravailler moins, consommer moins, polluer moins. C’est un peu le dogme des adeptes du farniente dont certains prônent de ne plus travailler pour viser la décroissance. Dans un contexte de grande démission et de remise en cause de la centralité du travail, ce mouvement est devenu un symbole. Est-ce une lame de fond qui va déferler sur l’Hexagone ou une vaguelette qui va s’échouer sans bruit ? Le mouvement du « détravail » est en tout cas le symbole d’un nouveau rapport au travail. Un impératif social et écologique, une manière de parvenir à la décroissance, témoigne Myriam Ameur, membre du collectif nantais Travailler moins. Derrière les apéros "after-workless", ces adeptes du « détravail » expérimentent le chômage choisi, la retraite anticipée, le mi-temps…Mathieu Fleurance, ancien conseiller d’orientation dit avoir pris sa retraite il y a peu, à la trentaine, pour ne plus subir le monde du travail. Depuis, il vit en colocation dans la campagne nantaise, se déplace à vélo et jardine beaucoup. Travailler moins, ça veut dire consommer moins.