C’est la suivante : Réchauffement climatique + Limitation de la ressource énergétique = Effondrement. Inébranlable, indéfectible, contre laquelle on ne peut rien. Finale car elle pourrait signifier rien de moins que la fin de l’espèce humaine, ou au moins de notre civilisation industrielle. Voici pourquoi. L’effet de serre a été découvert par le physicien Joseph Fourier en 1824. Quatorze années plus tard, un autre physicien français, Claude Pouillet, identifia les deux principaux gaz qui en étaient à l’origine : la vapeur d’eau et le CO2. Il en déduisit que toute variation du CO2 dans l’atmosphère faisait varier le climat. A la fin du XIXème, Svante Arrhenius, un physicien suédois, donna un ordre de grandeur à cet effet de serre : passer de 280 à 560 ppm (parties par millions, soit ml par m³) conduirait à une élévation moyenne de la température de surface de l’ordre de +4°C. C’est un peu plus que les calculs actuels, mais l’ordre de grandeur était le même.
Climat
-
L’équation finale incontournable
12 juillet 2022, par JMT -
Les députés se forment au climat et à la transition écologique
7 juillet 2022, par JMTSous le chapiteau de la formation « Mandat Climat Biodiversité », à seulement 500 mètres de l’Assemblée Nationale, le premier jour, seule une députée s’est pointée au barnum : Danielle Simonnet, élue LFI de la 15e circonscription de Paris. Les 35 scientifiques du GIEC mobilisés, à deux pas de l’Assemblée, pour former les nouveaux élus aux enjeux du climat, ont commencé à avoir chaud, et la canicule n’y était pour rien. Mais c’est seulement parce qu’avant l’heure, ce n’était pas l’heure. Le mardi soir, ils frisaient la soixantaine, soit un député sur dix, incluant les stars de la Nupes (Mélenchon, Ruffin, Panot, Legrain, Chikirou), quasiment tout EELV, une poignée de Renaissance.
-
Une plume de chaleur s’abat sur la France
30 juin 2022, par JMTAh ! Ces météorologues, quels poètes ! Après la bulle de chaleur, le dôme de chaleur, la vague de chaleur, voici la plume de chaleur. Cette notion est plus précise que la vague, c’est un panache, un tentacule, exprimant le caractère éphémère et léchant le Nord à partir du Sud, remontant du Maghreb par la dépression située au large des îles britanniques. Des températures de 35°C à 38°C avec des pics à 40°C. Voici ce qui va s’installer sur l’Hexagone ces prochains jours. Un filet d’air chaud qui vient du Sud, et qui pourrait se transformer en dôme de chaleur s’il est rejoint par une autre masse d’air provenant de l’océan Atlantique. Un marqueur manifeste du changement climatique, qui intensifie et multiplie ces vagues de chaleur. Alors qu’à la mi-mai, des températures extrêmes pour la saison ont été enregistrées en France, c’est une nouvelle vague de chaleur qui déferle sur l’Hexagone. Des températures comprises entre 35 et 38°C sont attendues sur la moitié Sud, dans un contexte de sécheresse, ce qui fait peser un risque important sur les récoltes.
-
Hausse du niveau des océans : des centaines de millions de personnes concernées, y compris en France
30 juin 2022, par JMTLa hausse du niveau des océans est une conséquence redoutée du réchauffement climatique. Au moins trois fois plus de personnes que prévues seront affectés par des inondations marines, principalement en Asie. Mais la France ne sera pas épargnée. Selon les Nations Unies, 680 millions de personnes vivent sur des littoraux dont l’altitude ne dépasse pas 10 mètres par rapport au niveau de la mer, ils seront 1 milliard en 2050, au moment où les risques de submersions marines deviendront communs. 20 % de la population mondiale vit à moins de 30 km des côtes, pour beaucoup dans des métropoles côtières. Les espaces littoraux sont à la fois des écosystèmes et des territoires fragiles où se concentrent les populations et les activités économiques, ils sont donc particulièrement vulnérables.
-
La France s’oriente vers une sécheresse historique
25 juin 2022, par JMTDu Nord jusqu’à la Corse, aucun territoire n’est assuré d’échapper au manque d’eau cet été. C’est ce qui ressort de la carte des risques de sécheresse, publiée mercredi 18 mai par le ministère de la Transition écologique. En mai 2022, 19 départements ont dépassé le seuil d’alerte de sécheresse. Cette sécheresse météorologique finit par se transformer en sécheresse agricole et hydrologique : elle ne permet plus d’humidifier correctement les sols superficiels (1 à 2 m sous terre) et de remplir les retenues d’eau, superficielles ou souterraines. Sous l’effet du changement climatique, ces phénomènes sont plus fréquents, dit l’hydrologue Emma Haziza. Ils nécessitent de repenser nos modèles agricoles, énergétiques et industriels, si la France veut échapper à la guerre de l’eau.
-
Quatre records pour les indices du changement climatique en 2021
16 juin 2022, par JMTQuatre marqueurs majeurs du changement climatique ont battu des records en 2021 : c’est ce que nous indique l’OMS. Une alerte de plus quant à l’impact des activités humaines sur les écosystèmes terrestres et marins mais aussi sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui contribuent à l’élévation de la température. Les experts ne cessent de le répéter, il y a urgence à agir, à sortir des énergies fossiles et à transformer nos modes de production et de consommation. En 2021, la température terrestre moyenne a progressé de +1.11°C par rapport à sa valeur pré-industrielle. Les 4 indicateurs clés sont : la concentration des GES dans l’atmosphère, l’élévation du niveau de la mer, le réchauffement des océans et leur acidification. Ceci démontre une fois encore la réalité des changements provoqués par les activités humaines à l’échelle planétaire, sur terre, dans les océans comme dans l’atmosphère.
-
Dérèglement climatique : la fin du monde est-elle vraiment pour 2050 ?
16 juin 2022, par JMTLa fin du monde, celle mise en scène par Roland Emmerich dans Le Jour d’après ou 2012, surviendrait en 2050, d’après un rapport publié en mai 2019 par le think tank australien Breakthrough-National Centre for Climate Restoration. Le point de non-retour sera atteint à la moitié du siècle si rien n’est fait. Il existe une forte probabilité que l’Humanité touche à sa fin dans moins de trois décennies. En dix pages, le rapport brosse un tableau apocalyptique. En 2050, la hausse de la température moyenne à la surface du globe aura atteint +3°C. Plus de la moitié de la population mondiale sera exposée à des chaleurs létales au moins 20 jours par an. Et cette météo mortelle persistera plus de 100 jours par an en Afrique de l’Ouest, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est. Deux milliards d’êtres humains seront affectés par le manque d’eau.
-
L’empreinte écologique élevée des baby-boomers
7 juin 2022, par JMTUne nouvelle étude - publiée dans Nature Climate Change - sur les émissions de gaz à effet de serre de plusieurs pays (27 pays de l’Union Européenne, la Norvège, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, l’Australie et le Japon), s’appuyant sur différentes tranches d’âge, pour 2005, 2010 et 2015, met en lumière le choc des générations face à la question climatique. D’après les statistiques, les baby-boomers, nés entre 1945 et 1970, ont la pire empreinte carbone. Avant, les personnes âgées étaient économes. La génération des baby-boomers d’après-guerre sont les nouvelles personnes âgées. Ils ont des modes de consommation différents de ceux de la génération tranquille qui est née dans la période 1928-1945. Les personnes âgées d’aujourd’hui dépensent plus d’argent pour les maisons, la consommation d’énergie et la nourriture.
-
Des dômes de chaleur partout dans le monde
28 mai 2022, par JMT+51°C au Pakistan, +48°C au Mexique, +46°C en Égypte. Partout dans le monde, des températures historiques sont enregistrées, menaçant la santé humaine, l’approvisionnement en eau, les récoltes futures et même la biodiversité, qui ne résiste pas à une chaleur si accablante. Du côté de l’Hexagone, un dôme de chaleur s’abat en ce moment même sur le Sud-Ouest alors que le pays subit déjà une sécheresse historique.
Ce fut un répit de courte durée. Après plusieurs jours d’accalmie relative, avec des températures retombées sous la barre des 35°C, l’Asie du Sud a connu un nouveau pic vendredi 13 mai. Au Pakistan. Le mercure a même grimpé à 51°C à l’ombre, à Jacobabad, explosant le record de la température la plus élevée au monde en 2022. Et cette fournaise pourrait encore perdurer. -
Une vague de chaleur extrême touche l’Asie du Sud en mars-avril : vous en avez entendu parler ?
19 mai 2022, par JMT+44°C en Inde, +50°C au Pakistan... l’Asie du Sud a connu une vague de chaleur extrême alors que l’Inde a enregistré son mois de mars le plus chaud depuis 122 ans. Ces températures sont un signe manifeste des impacts du changement climatique. Selon la NASA, cette zone pourrait devenir inhabitable dès 2050 en raison de la chaleur mêlée à l’humidité qui empêche au corps de suer et donc de se refroidir. Un risque que le GIEC, avait déjà identifié dans l’un de leurs rapports, et qui commence à se matérialiser. "L’Inde brûle". Voilà les premiers mots de la chronique de Chandra Bhushan, un des plus grands experts de l’environnement et du changement climatique en Inde, diffusé dans Times of India.
0 | ... | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | 90 | 100 | ... | 140