AID Association Initiatives Dionysiennes

Ouv zot zié !

Accueil > Pétitions et Initiatives Citoyennes Européennes > Pétitions AID 2022-05

SIGNEZ ET DIFFUSEZ

Pétitions AID 2022-05

Période jusqu’au samedi 19 Mars 2022

samedi 5 mars 2022, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 20 ans, pour adhérer ou faire un don .

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après

* SOMMAIRE

- AID et RET pour le HOBBIT BAR

- Les pétitions nouvelles

- Collectes de dons (soutenues par AID)

- Initiatives Citoyennes Européennes

- Les pétitions en cours

- Les pétitions stagnantes

- Les pétitions vouées à disparaître

- Les pétitions fermées

* AID et RET pour le HOBBIT BAR de Vintimille

DERNIERE HEURE : Notre amie Delia jointe le 18 Décembre 2021 par téléphone annonce qu’elle ferme le Hobbit Bar dans son emplacement actuel car :

a) les frais fixes sont trop importants, vu la surface, pour le faible chiffre d’affaires qu’elle en tire.

b) du fait de la pandémie de la covid-19 et de l’instauration du "Green pass" dont la plupart des migrants sont dépourvus, la fréquentation est devenue encore plus faible.

c) Delia a quelques soucis de santé qui ont justifié une opération en Octobre et une nouvelle est programmée en Janvier 2022 qui la rendra indisponible pour convalescence en Février

Mais la bonne nouvelle est que le Hobbit Bar renaîtra en plus petit dans un nouveau local à partir du mois de Mars 2022

Nous continuerons à l’accompagner et tous les coups de main sont les bienvenus.

Donc si vous êtes imposables en France, AID vous propose de faire un virement sur le compte bancaire de l’Association Roya en Transition, de Tende, avec un mel à son trésorier pour le reçu-don
IBAN : FR76 1910 6006 2543 6820 5923 148 BIC : AGRIFRPP891 .
Nous avons le plaisir d’annoncer que grâce à la générosité de quelques donateurs, nous avons déjà pu assurer 1000€ par mois d’Août 2020 à Février 2022 inclus, plus 1000€ pour les dépenses supplémentaires induites par la crue du 2 Octobre 2020

****************************************************************************
Le cyclone du 2 Octobre 2020 qui a dévasté la Roya a également inondé la ville basse de Vintimille jusqu’à côté du Hobbit et a chassé les migrants des bords du fleuve et de la plage de l’embouchure où ils avaient leurs précaires refuges et leurs maigres biens. Certaines maraudes ne viennent plus ou difficilement et le Hobbit est d’autant plus indispensable.

Nous ne pouvons être insensibles à la détresse des migrants, dont certains viennent d’Afrique de l’ouest, qui se retrouvent à Vintimille, tentant de franchir la frontière française à une dizaine de kilomètres d’où ils sont durement refoulés et renvoyés en centre ville de Vintimille.

La sortie du confinement de la covid-19 des deux côtés de la frontière a rejeté sur les routes des migrants présents en Italie qui cherchent toujours à gagner la France pour aller en Allemagne et surtout au Royaume-Uni. Les associations qui oeuvrent à la frontière annoncent une recrudescence du nombre des migrants et une arrivée majoritaire de migrants issus des Balkans. Et le reconfinement a désorganisé plus encore

A Vintimille, il n’existe plus guère qu’un lieu accueillant, notamment pour les femmes et enfants, le bar Le Hobbit situé près de la gare ferroviaire par où souvent les migrants arrivent, bar tenu par Delia Buonomo, surnommée par eux "Mama Africa"..

Boycotté par les clients de Vintimille, le bar ne tourne plus que par les migrants et par les militants associatifs qui y vont chaque fois qu’ils le peuvent. Cela ne couvre malheureusement plus les frais fixes et il faut donc trouver 2000€ par mois. Le challenge minimal pour nous est d’amener mensuellement 1000€ (en espérant que le reste sera apporté directement par les donateurs , italiens mais aussi allemands, qui l’ont alimenté la première année). Le crowdfunding qui a servi pendant 730 jours étant fermé, nous virons désormais directement notre collecte sur le compte bancaire du bar.
******************************************************************************
.
.
.

.
.

* (C) Pétition : Le droit à la liberté de réunion pacifique menacé au Sénégal

6.939 signatures sur 10.000 lien pour signer

21/02/2022 : À l’attention du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, M. Malick SALL
Monsieur le Ministre, je me joins à la famille de Cheikh Wade et de celles des 13 autres jeunes sénégalais tués lors des manifestations de mars 2021 pour demander justice.

Cheikh Wade était un tailleur habitant aux Parcelles Assainies. Il participait à une manifestation qui a eu lieu à Dakar le 8 mars 2021 lorsqu’il a reçu une balle au niveau de la nuque. Une vidéo qui a largement circulé sur les réseaux sociaux et authentifiée par Amnesty International montre un élément des forces de sécurité viser et tirer avec une arme à feu et la victime tomber sur le sol. Quelques instants après, un véhicule de la police est venu jusqu’à hauteur du corps gisant par terre, avant de poursuivre sa route. Le rapport d’autopsie a conclu à un décès dû à un traumatisme crânien par projectile d’arme à feu avec fracas des os, délabrement cérébral de l’hémisphère gauche et hémorragie interne et externe. Sa famille a, par le biais de son avocat, déposé une plainte le 26 mai 2021 auprès d’un juge à la Cour d’appel de Dakar et du Procureur Général près la Cour suprême. Le dossier n’a, à ce jour, connu aucune suite.

Les manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes pendant cette période ont été violemment réprimées par les forces de défense et de sécurité. Amnesty International a documenté 14 pertes en vies humaines et 590 personnes ont été blessées selon la Croix-Rouge sénégalaise. Fin janvier, aucune information n’était disponible sur l’enquête judiciaire annoncée par les autorités. En vous faisant parvenir cette lettre, je vous demande de diligenter l’enquête sur la mort de Cheikh Wade afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de sa mort et que les responsables soient traduits en justice. Je vous exhorte par ailleurs à demander au Procureur Général d’ouvrir une enquête judiciaire sur la mort des autres manifestants, et plus largement, sur l’usage de la force par les forces de défense et de sécurité durant les évènements de mars 2021. Veuillez croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de mes sentiments distingués.

* (C) Pétition : Stop à l’impunité des forces de l’ordre en Colombie

7.083 signatures sur 15.000 lien pour signer

À l’attention du Procureur général Juan Carlos Olivero
22/02/2022Monsieur le Procureur Juan Carlos Olivero, Amnesty International et SITU Research ont reconstitué et illustré ce qui s’est passé lors de l’"Opération Siloé", une opération conjointe menée par des agents de la police nationale, des membres de l’escouade mobile anti-émeute (ESMAD) et des membres du Groupe d’opérations spéciales de la police nationale colombienne (GOES) contre des personnes qui manifestaient au rond-point de La Glorieta, à Siloé, le 3 mai 2021. Trois personnes ont été tuées cette nuit-là, dont Kevin Agudelo.

Sur la base de l’analyse des preuves audiovisuelles et des nombreux témoignages, Amnesty International fait valoir que les éléments de preuve indiquent qu’il n’y avait pas de menace imminente de violence à laquelle les forces de sécurité ne pouvaient raisonnablement répondre par des mesures plus proportionnées. Par conséquent, l’utilisation de la force et d’armes létales contre des manifestants pacifiques par ESMAD et GOES était injustifiée et a violé les droits humains des manifestants de Siloé.

Amnesty International dénonce les violations des droits humains commises par les forces de sécurité contre ceux qui réclament un changement dans le pays. Je demande à votre bureau de mener une enquête diligente, indépendante et impartiale sur le meurtre de Kevin Agudelo et, s’il existe des preuves suffisantes et recevables contre les personnes soupçonnées de responsabilité pénale, de les traduire devant les tribunaux civils ordinaires dans le cadre d’un procès équitable. L’enquête doit inclure toutes les responsabilités au sein de la ligne de commandement des forces de sécurité, en prenant des mesures pour imposer une mesure de sécurité aux personnes éventuellement responsables. Sincères salutations.

* (C) Pétition : L’Europe doit protéger les personnes qui fuient la guerre !

89.044 signatures sur 100.000 lien pour signer

Aux ministres de l’Intérieur des Etats membres de l’UE
Adoptez de toute urgence la directive de protection temporaire et simplifiez les procédures pour les personnes qui fuient la guerre, indépendamment de leur nationalité ou de leur couleur de peau. Les procédures doivent être simplifiées afin que toute personne à la frontière puisse passer sans besoin de passeport.

* (C) Pétition : AXA complice de crimes de guerre

151.723 signatures sur 200.000 lien pour signer

Il y a trois ans, les membres de SumOfUs ont contribué à faire en sorte qu’AXA désinvestisse de la plus grande entreprise d’armement israélien, Elbit Systems, et de trois banques israéliennes finançant des colonies illégales dans le territoire palestinien occupé. Mais un nouveau rapport choquant confirme qu’AXA est l’un des plus gros investisseurs européens dans le projet colonial illégal d’Israël. Il démontre également que l’assureur possède toujours des parts d’une valeur de 6 millions de dollars, dans deux banques israéliennes impliquées dans des crimes de guerre.

Il y a quelques mois, les membres de SumOfUs on fait plier AXA sur ses investissements climaticides mais le commerce des armes fait partie des industries les plus polluantes au monde. La justice climatique, c’est aussi un combat pour les droits humains. AXA ne peut pas utiliser ses quelques engagements pour le climat pour laver sa complicité dans les crimes de guerre.

L’expansion des colonies israéliennes n’est pas seulement illégale, elle détruit aussi l’environnement en Palestine. Les colonies israéliennes sont principalement construites sur des terres agricoles ou des pâturages palestiniens confisqués, terres ancestrales des oliviers : une source primaire de nourriture et de revenus pour les Palestiniens. Depuis le régime d’occupation, près d’un million d’oliviers palestiniens ont été arrachés et détruits.

Israël déverse 80% des déchets des colonies israéliennes dans le territoire palestinien occupé, contaminant toutes les ressources naturelles palestiniennes - y compris l’eau. 97% de l’eau potable de Gaza est impropre à la consommation et constitue une cause majeure de mortalité infantile. À travers ses investissements, AXA cautionne les impacts d’un régime d’apartheid sur l’humain et la planète. C’est le moment de vérité : si AXA veut cesser d’être complice de violations flagrantes des droits humains et être un véritable champion du développement durable, l’entreprise doit se désengager de l’apartheid israélien.

Les entreprises impliquées dans les colonies de peuplement illégales sont sous pression. Les membres de SumOfUs ont poussé Ben & Jerry’s à cesser de vendre ses produits dans les colonies illégales d’Israël. Et nous avons rencontré d’autres chefs d’entreprise pour discuter des projets de leur entreprise visant à mettre fin à leurs activités commerciales dans les colonies. Nous pouvons faire en sorte qu’AXA en fasse de même si nous faisons monter la pression !
.
.
.

.
.

* COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* Soutenir les actions solidaires avec les réfugiés afghans en Grèce

Depuis quelques semaines, nous sommes à nouveau très pris par l’aide aux réfugiés (principalement afghans) et la création de lieux sous plusieurs formes. Nous vivons des moments extraordinaires aux côtés de gens également extraordinaires. Ces exilés qui sont devenus nos amis, au fil des jours, ont un courage communicatif, des désirs, des rêves, des sourires, plein d’affection et de générosité, des secrets, des blessures. Le plus souvent, ils ont tout perdu. Leur logement, bien sûr, mais parfois aussi leurs proches : parents, enfants, conjoint… Merci à toutes celles et ceux qui nous ont transmis des choses pour eux, pour elles : des aliments, des vêtements, des couches, des jouets, des produits d’hygiène et même de l’électroménager. Merci particulièrement à celles et ceux qui sont venus aider sur place, en provenance de Grenoble, Saillans, Marseille, Lyon, Bruxelles, Genève, Nantes et Bordeaux, durant les derniers mois. Cet élan est magnifique. Vraiment un grand « taschakor » (merci en afghan) à tou-tes ! Si vous voulez participez, c’est ici

ou par virement à ANEPOS :
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « Action Solidarité Grèce Philoxenia »

Philoxenia signifie hospitalité en grec, et littéralement « amis des étrangers » (philos : ami, xenos : étranger). C’est le nom que nous donnons en ce moment à nos actions aux côtés des réfugiés dont la majorité actuellement sont afghans.

Pour participer via PAYPAL, suivre le lien

Pour envoyer un chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale : ANEPOS – Action Solidarité Grèce Philoxenia – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
Ordre : ANEPOS / Objet : « Action Solidarité Grèce Philoxenia »

Pour en savoir plus et notamment pour les dons en nature lisez le dernier message du 09/09/2021

* APPEL POUR EXARCHEIA ET POUR SOUTENIR LE QUATRIÈME FILM (DEPUIS AUTOMNE 2019) )

POUR SOUTENIR EXARCHEIA ET LA PRÉPARATION DU 4ÈME FILM C’EST ICI

Si vous voulez soutenir nos actions à Exarcheia et/ou la préparation du 4ème film, "Nous n’avons pas peur des ruines", trois possibilités s’offrent à vous :

1) PAR VIREMENT

IBAN de ANEPOS : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU

Merci de mentionner en objet du virement : Appel Exarcheia et/ou 4e film

2) PAR PAYPAL

3) PAR CHÈQUE

Ordre : ANEPOS (uniquement). N’ajoutez rien sur l’ordre, mais mentionnez au dos du chèque ou en pièce jointe : Appel Exarcheia et/ou 4e film

À envoyer à :
ANEPOS, Action Solidarité Grèce, BP 10 - 81540 SORÈZE - FRANCE

Vous pouvez aussi ajouter des messages de soutien qui seront transmis au collectif de votre choix ou à l’assemblée principale des collectifs du quartier.

Vous trouverez la suite des infos comme toujours sur mon blog : http://blogyy.net

Yannis Youlountas

voir une vidéo

NB : Si vous voulez participer via AID (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr

Plus d’infos sur le site

* Appel à soutien financier pour Delia Buonommo et le "Bar des Migrants" de Vintimille voir au début de la page

* Appel pour une collecte (non défiscalisable) PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour Roya-Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga aux fournisseurs de ce produit

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 1000€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

Chers amis, Chers donateurs, chers partenaires, nous lançons une récolte permanente de fonds. Pour nous aider, vous pouvez faire vos dons :

  • sur la cagnotte Leetchi
  • par Paypal
  • par virement bancaire – IBAN : FR76 1871 9000 8000 8060 4210 034 – BIC : BFCORERXXXX
  • par chèque à l’ordre de Rive et à envoyer au : 21 rue Malartic – 97400 SAINT DENIS DE LA REUNION
    Nous vous rappelons que les dons faits aux associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction égale à 66% des versements effectués dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 60% dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires des entreprises.
    Je compte sur vous ! Solidairement, Catherine Gaud, présidente de RIVE

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
.
.
.

.
.

* (C) ICE : Face au Covid-19 tout le monde mérite protection

44.656 signatures sur 55.695 signatures françaises (seuil minimal)
251.276 signatures européennes sur 1 000 000 nécessaires d’ici au 01 Août 2022 lien pour signer

Objectifs : Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et notamment ses articles 114, 118 et 168, nous demandons à la Commission de proposer une législation pour :
- veiller à ce que les droits de propriété intellectuelle, brevets compris, n’entravent pas l’accessibilité ou la disponibilité de tout vaccin ou traitement futur contre la COVID-19 ;
- garantir que la législation de l’UE relative à l’exclusivité des données et à l’exclusivité commerciale ne limite pas l’efficacité immédiate des licences obligatoires délivrées par les États membres ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne le partage de connaissances, de propriété intellectuelle et/ou de données sur les technologies de la santé liées à la COVID-19 dans le cadre d’une communauté de brevets ou de technologies ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne la transparence relative aux contributions publiques, aux coûts de production ainsi qu’aux clauses garantissant l’accessibilité et le caractère abordable combinées aux licences non exclusives.
Adresse internet de la présente initiative dans le registre de la Commission européenne : https://europa.eu/citizens-initiative/initiatives/details/2020/000005

Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
.
.
.

.
.

* (C) Pétition : Paraguay- Priver le peuple Manjui de territoire, c’est l’anéantir !

79.056 signatures sur 100.000 lien pour signer

À M. Edgar Olmedo, Président de l’Institut paraguayen de l’Indigène (INDI)
Monsieur Olmedo, nous, signataires de cette pétition, demandons le transfert immédiat des 38 406 hectares de terres (finca 8525, padrón 3186) que l’État paraguayen a acquis en 1998, par l’intermédiaire de l’Institut paraguayen de l’Indigène (INDI), dans le seul but d’être remis à la communauté Manjui de Wonta - Santa Rosa. Nous demandons également une indemnisation pour les dommages environnementaux causés au cours des 23 dernières années par la destruction de cette partie essentielle de l’habitat du peuple Manjui.

Nous sommes extrêmement préoccupés par l’ampleur considérable des impacts négatifs et des dommages irréparables causés par l’exclusion des Manjui de leur territoire ancestral, par la destruction de leur habitat et, par conséquent, de leur développement démographique. Une grande partie des Manjui vivant à Wonta - Santa Rosa, la non-remise des terres qui dure depuis plus de deux décennies ne touche donc pas seulement la population de cette commune mais l’ensemble du peuple Manjui, qui risque de disparaître en tant que groupe ethnique.

Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que cette situation résulte de graves délits et crimes qui auraient été commis par des fonctionnaires à l’intérieur et à l’extérieur de l’institution compétente, l’INDI. Cette situation a épuisé la patience non seulement des indigènes concernés mais aussi de toute la société civile, d’autant plus que ces faits ont été dénoncés publiquement par un média de masse dès décembre 2010, soit environ 12 ans après l’attribution des titres de propriété des terres susmentionnées. Cependant, l’INDI a continué à commettre des crimes et des délits contre les droits territoriaux de ce peuple autochtone pendant encore 11 ans après ces dénonciations.

L’institution dont vous avez la charge est la principale responsable de cette situation très grave, car elle a entravé le développement des pratiques culturelles, économiques et de subsistance des Manjui 23 années durant, avec des conséquences sur la santé physique et mentale des personnes. L’INDI, en tant qu’organisme responsable du bien-être des populations indigènes, doit prendre des mesures de précaution immédiates et intégrales afin de mettre un terme aux processus destructeurs qui, dans ce territoire autochtone traditionnel, aboutissent à une forme de nettoyage ethnique. La souffrance des habitants de Wonta - Santa Rosa et du peuple Manjui doit cesser.

Veuillez nous informer dans les meilleurs délais des mesures que vous comptez prendre pour remédier à la situation décrite ci-dessus, ainsi que des dates de leur entrée en vigueur. Nous vous prions d’agréer, Monsieur Olmedo, l’expression de notre considération la plus distinguée.

* (C) Pétition : Achat des vaccins Pfizer,que cache l’UE ?

43.810 signatures sur 50.000 lien pour signer

31 milliards d’euros. C’est la somme que l’UE aurait surpayé pour ses vaccins contre le Covid. Nos impôts ont donc payé 31 milliards de trop pour que Pfizer puisse engranger 1000 dollars par seconde avec ses vaccins.

Critiquée pour son manque de transparence dans ses négociations avec les laboratoires pharmaceutiques, l’UE cherche-t-elle à dissimuler la vérité ? La question fait particulièrement scandale depuis que la Présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, a refusé de révéler le contenu de ses textos secrètement échangés avec le Directeur de labo Pfizer pendant ces négociations… Ces pratiques occultes doivent cesser immédiatement !

Les règles de l’UE sont claires : le public a le droit d’accéder aux échanges écrits réalisés - sms compris - dans le cadre de ces négociations selon la médiatrice européenne, Emily O’Reilly. Mais Ursula von der Leyen refuse de révéler ces messages secrets au public. Von der Leyen, n’en est pas à son coup d’essai. En 2019, le contenu de son téléphone avait été mystérieusement effacé alors que le parlement allemand le réclamait dans le cadre d’une enquête la ciblant. Elle était soupçonnée d’avoir fait preuve de favoritisme dans l’octroi de contrats lorsqu’elle était ministre de la défense allemande.

Von der Leyen avait affirmé que c’était le résultat d’une mauvaise manipulation faite par un collaborateur... Mais, depuis qu’elle a pris la tête de la Commission européenne, de nombreux observateurs dénoncent une institution de moins en moins transparente, responsable et démocratique.

Ursula von der Leyen doit faire toute la lumière sur ces négociations qui ont coûté 31 milliards d’euros de trop au contribuable ! Vous pouvez faire flancher Ursula von der Leyen tout comme les membres de SumOfUS l’ont déjà fait avec David Cameron. Suite aux révélations des Panama Papers, plus de 50 000 membres de SumOfUs avait forcé l’ex-Premier ministre britannique, à faire preuve de transparence au sujet d’un scandale de fraude fiscale dans lequel lui et ses proches étaient impliqués.

Plus récemment, au niveau européen, vous avez poussé les eurodéputées à adopter une régulation historique contre les géants du Web, pour protéger l’humain, partout dans le monde. Aujourd’hui encore, vous pouvez faire pencher la balance du côté de la justice ! Exigez qu’Ursula von der Leyen dévoile ses SMS secrets avec le directeur de Pfizer

* (C) Pétition : Cerné par les affaires, le numéro 2 de l’Élysée doit démissionner

32.246 signatures sur 50.000 lien pour signer

Il décide de tout et ne répond de rien. Il choisit la direction économique du pays, comment nos impôts sont dépensés et quelle entreprise va en profiter (souvent celle de sa famille et de ses amis). Emmanuel Macron ? Oui mais pas que. Laissez-moi vous parler de son homme de main : Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée et véritable chef du gouvernement.

Dans le gouvernement Macron, Kohler pèse plus que le Premier ministre (désolé Jean Castex) mais il fuit la lumière. Peut-être parce qu’il souhaite à tout prix éviter qu’on apprenne qu’il utiliserait nos impôts afin de garantir des milliards d’euros d’argent public pour l’entreprise de sa famille ou qu’il aurait ruiné les géants français Suez, Veolia et Engie pour arranger ses petits amis.

Kohler, visé par plusieurs enquêtes judiciaires et convoqué par l’Assemblée nationale, se fait champion du monde de l’esquive quand il n’est pas directement protégé par Emmanuel Macron. Personne n’a élu Alexis Kohler, son immunité présidentielle doit prendre fin maintenant !

Les frasques de Kohler sont tellement nombreuses et compliquées à expliquer qu’elle font l’objet d’un documentaire du média Off Investigation, de plusieurs articles d’une dizaine de pages sur Mediapart et de plusieurs ouvrages du journaliste d’investigation Marc Endeweld. Pour simplifier, deux gros scandales entourent Alexis Kohler.

Le premier, est une sombre histoire d’argent public qu’il a directement réorienté vers MSC, le géant du transport maritime (et de la fraude fiscale), propriété de Gianluigi Aponte, qui est le cousin d’Alexis Kohler. Le secrétaire général de l’Élysée a passé des vacances sur le yacht de la famille Aponte et a même été directeur financier de MSC alors même qu’il travaillait sur la campagne d’Emmanuel Macron en 2017. À chaque fois qu’il prenait des décisions favorisant MSC, au sein du ministère des Finances, à l’Élysée, ou encore comme administrateur de l’État au port du Havre, Kohler prenait soin de dissimuler ses liens avec MSC et la famille Aponte. On parle "de centaines de millions, voire de milliards" d’euros selon la journaliste Martine Orange.

Le second scandale concerne l’OPA (Offre Publique d’Achat) de Veolia sur Suez. Écartant Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, d’un revers de la main, Alexis Kohler est intervenu plusieurs fois pour aider ses amis de Veolia à écraser leur concurrent direct Suez. Kohler, qui n’est même pas censé s’occuper de ce dossier, aurait utilisé le pouvoir que lui confère la fonction publique pour pousser ses propres intérêts ou ceux de sa clique. Mais c’est aussi un problème parce que depuis, les trois entreprises françaises impliquées dans cette OPA, les géants de l’eau Suez et Veolia ainsi que le géant de l’énergie Engie, sont dans la tourmente. À terme, cela pourrait se traduire par une augmentation des prix de l’énergie et de l’eau ainsi que par de possibles licenciements. ​​Kohler ne peut continuer à jouer impunément avec notre argent.

À quelques mois des élections présidentielles, Emmanuel Macron veut à tout prix éviter d’être éclaboussé par l’affaire Kohler. C’est pourquoi il est indispensable de mettre la pression maintenant. Ensemble, vous pouvez le faire, parce que vous l’avez déjà fait auparavant. Il y a à peine deux semaines, la mobilisation de milliers de membres de SumOfUs comme vous avait participé à faire renvoyer le directeur général d’Orpéa qui organisait la maltraitance des personnes âgées dans ses Ehpad. Il y a quelques mois, les membres de SumOfUs forçaient le gouvernement Macron à abandonner l’octroi de garanties financières à Total pour un forage désastreux dans l’Arctique.

Vous pouvez mettre fin aux magouilles de Kohler une bonne fois pour toutes ! Demandez qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, quitte ses fonctions sans plus attendre.

* (E) Pétition : ENSEMBLE, FAISONS DE L’ÎLE DE GROIX UN HAVRE DE PAIX POUR TOUS LES POLLINISATEURS !

76.775 signatures sur 100.000 lien pour signer

Pétition au Ministre de l’Agriculture et au Ministre de la Transition écologique
Alors que, partout en France, les écotypes locaux d’abeilles à miel (Apis mellifera mellifera) présentes depuis un million d’années sur le territoire, adaptées à la flore et aux conditions locales, et possédant d’extraordinaires capacités d’adaptation aux maladies, sont menacées de disparition par les pratiques plus intensives de l’agriculture et de l’apiculture, sur l’île de Groix des apiculteurs et des scientifiques tentent d’étudier et de préserver ce patrimoine naturel commun irremplaçable. Pourtant, leur travail est chaque jour menacé et pourrait être réduit à néant faute de protection juridique adéquate. Afin de soutenir leurs efforts et faire de Groix un havre de paix pour l’abeille noire locale et tous les insectes pollinisateurs, je vous demande la mise en place :

➔ d’une législation forte, qui encadre fermement toute importation sur l’île d’abeilles et de matériel apicole, et proscrive toute pratique d’élevage intensif, comme l’insémination artificielle des reines, la manipulation génétique ou la sélection artificielle des colonies d’abeilles ;

➔ d’un comité scientifique de naturalistes conseil pour tous les apiculteurs îliens, et garant de la préservation des abeilles locales et de tous les insectes pollinisateurs présents sur l’île ;

➔ de sanctions dissuasives pour ceux qui ne respecteraient pas ces règles, et les moyens pour les autorités locales de les faire appliquer, pour rendre possible et durable la protection des précieux insectes pollinisateurs de Groix et de toute la biodiversité florale et animale qui en dépend.

* (C) Pétition : POUR UNE RECONNAISSANCE EFFECTIVE DES MOTIFS D’ASILE PROPRES AUX FEMMES, AUX FILLES ET AUX PERSONNES LGBTIQA+

10.256 signatures sur 15.000 lien pour signer

Les violences sexuelles et sexistes (notamment les violences domestiques, l’exploitation sexuelle, le mariage forcé, les mutilations génitales, la traite, les législations discriminatoires, la répudiation, la privation de leurs enfants) poussent de nombreuses femmes, filles et personnes LGBTIQA+ à fuir leur pays et à demander l’asile en Europe.

Ces personnes sont presque systématiquement exposées à la violence et à l’exploitation tout au long du parcours migratoire : violences sexuelles exercées par les passeurs ou dans les camps de réfugié·e·s, exploitation sexuelle ou par le travail forcé et enfermement dans des réseaux de traite des pays de transit, y compris dans les pays européens, menaces, traumatismes et dangers subis par leurs enfants.

Arrivées en Europe, des procédures d’asile inadaptées et un accueil indigne les attendent. Les procédures d’asile ne permettent pas d’identifier les victimes de violences fondées sur le genre ou les victimes de traite, les structures d’hébergement sont inadaptées, les mesures de soutien manquent. Et, bien souvent, leurs motifs d’asile spécifiques ne sont pas reconnus, en dépit des principes énoncés dans plusieurs directives européennes et des dispositions de la Convention d’Istanbul qui reconnaît la violence à l’égard des femmes fondée sur le genre comme une forme de persécution donnant droit à la protection internationale.

Nous, habitant·e·s de l’Europe et du monde, demandons à la Commission européenne, au Parlement européen, au Conseil européen ainsi qu’aux gouvernements nationaux de l’espace Schengen de :
1 Garantir le droit à une protection internationale par la reconnaissance effective de tout motif d’asile spécifique aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTIQA+.(...)
2 Mettre en place une instance de surveillance européenne assurant l’application effective des articles 60 et 61 de la Convention d’Istanbul et des articles 10 à 16 de la Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains.(...)
3 Garantir l’accès au droit d’asile dans les pays européens pour les femmes, les filles et les personnes LGBTIQA+.(...)

Qui sommes-nous ? Nous sommes un regroupement de collectifs militants et d’associations qui luttons avec des personnes requérantes d’asile en Europe. Notre combat nous montre chaque jour la violence multipliée que vivent les femmes et personnes LGBTIQA+ venues trouver refuge en Europe. Suite à la mobilisation féministe « Toutes aux frontières » qui a eu lieu à Nice le 5 juin 2021, nous unissons nos forces : la répression se fait au niveau européen, notre résistance aussi.

* (E) Pétition : En finir avec le glyphosate en Europe… enfin !

488.676 signatures sur 500.000 lien pour signer

Le glyphosate sera-t-il enfin interdit dans l’Union européenne après 2022 ? La substance active déclarée du célèbre Roundup de Monsanto-Bayer a été réautorisée pour 5 ans fin 2017, après de nombreux scandales : Monsanto papers, procès outre-Atlantique, fichage illégal… Les débats sont déjà lancés pour prolonger cette autorisation et la bataille est loin d’être gagnée.

Dangereux pour l’environnement et la santé humaine, il est plus qu’urgent d’en finir avec le glyphosate en France et en Europe et d’amorcer une vraie transition agricole et alimentaire. On sait notamment depuis 2015 que cette substance est classée « cancérogène probable » pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé et récemment, en France, une étude de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) est venue renforcer l’analyse des risques liés au glyphosate.

Emmanuel Macron s’était engagé à sortir du glyphosate en France « au plus tard » début 2021. Il n’a pas tenu cette promesse, mais la France, qui va endosser la présidence tournante de l’UE en janvier 2022, peut et doit jouer un rôle moteur et sans ambiguïté pour faire interdire le glyphosate en Europe.

Exigeons ensemble que la France s’oppose publiquement au renouvellement de l’autorisation de ce pesticide toxique en Europe.Signez la pétition et faites-la circuler, nous avons besoin de vous !

14/10/2021 Cette pétition a été lancée avec : Foodwatch France, Générations Futures, Greenpeace France, Agir pour l’Environnement, Ligue contre le cancer, WECF, France Nature Environnement, FNE Auvergne-Rhône- Alpes, Amis de la Terre, ATTAC France, BLOOM, Combat Monsanto, Justice Pesticides, Confédération paysanne, CCFD-Terre-Solidaire, Réseau Action Climat, Union Nationale de l’Apiculture Française, Syndicat national d’apiculture, Terre d’abeilles, Terre & Humanisme, Cantine sans plastique France, Réseau Environnement Santé, FNAB, Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique, SOL, Institut Veblen, Commerce équitable France, UFC Que Choisir, Ligue des droits de l’Homme, Ingénieurs sans frontières agriSTA, ActionAid France, Secrets Toxiques, WWF, SumOfUs, WeMove Europe, Campagne Glyphosate, Alerte des Medecins sur les Pesticides, RESOLIS, Notre Affaire à Tous
.
.
.

.
.
>1%

* (E) Pétition : UE : interdisez les produits détruisant les forêts

99.240 signatures sur 125.000 lien pour signer

Au Parlement européen, au Conseil de l’Union européenne et à la Commission européenne, nous demandons une loi européenne la plus ambitieuse possible pour interdire l’importation en Europe de tout produit lié à la déforestation et à la destruction de la nature. Pourquoi est-ce important ?

Personne ne veut acheter des aliments fabriqués au prix de la destruction des forêts. Mais de notre viande à nos cookies, une grande partie de notre alimentation est fabriquée aux prix de la destruction de nos plus belles forêts. Nous avons une opportunité unique de changer cela. Dans quelques jours, l’Union européenne va entamer des négociations sur une nouvelle loi qui pourrait interdire la vente en Europe de tous les produits issus de la déforestation.

L’Europe est le deuxième plus grand marché de consommation au monde. Ce qui veut dire que si nous gagnons, nous aurons un impact énorme sur les entreprises qui détruisent les forêts pour vendre des aliments dans nos supermarchés. Mais les lobbyistes de l’industrie de la viande et de l’huile de palme entre autres n’ont pas perdu une minute. Ils font pression sur l’UE pour qu’elle adopte une loi faible qui exempte leurs produits afin que la destruction de nos forêts puisse continuer.

Avec votre soutien et avec 170 organisations partenaires à nos côtés, nous pouvons avoir un impact important. Une pétition massive signée par des centaines de milliers d’Européen·ne·s ne peut être ignorée. Cette pétition montrera à l’UE la position de l’opinion publique.

* (E) Pétition : Opposez-vous à l’exploitation minière en eaux profondes !

63.254 signatures sur 100.000 lien pour signer

Des fonds marins labourés, des espèces marines et des écosystèmes fantastiques menacés, le dérèglement du climat encore aggravé… … c’est la menace qui plane sur nos écosystèmes si l’extraction minière en eaux profondes est autorisée. Plus de 600 scientifiques et de nombreux États se sont déclarés contre, mais pas la France : Emmanuel Macron est favorable à cette industrie pourtant destructrice pour la vie marine comme pour le climat. Heureusement nous pouvons encore agir, mais le temps presse : dès 2023, l’extraction de minerais en haute mer pourrait être autorisée, et les chantiers risquent ensuite de se multiplier au fond de l’océan. Nous avons besoin de vous pour que cela n’existe jamais !

* (C) Pétition : Interdire les stages non rémunérés

6.952 signatures sur 10.000 lien pour signer

Ces dernières années, les jeunes sont passés à côté d’expériences décisives pour leur avenir. Désormais, alors qu’ils entrent sur le marché du travail, ce dont ils ont besoin, c’est d’être pris au sérieux. Pourtant, des employeurs continuent de les rabaisser en les faisant travailler gratuitement.Cette année, mettons fin aux stages non rémunérés en Europe.

Si tu travailles, tu es rémunéré.
En ce mois de février, le Parlement européen votera sur une résolution pour donner aux jeunes européens les moyens de rebondir, dans le cadre de l’Année européenne de la jeunesse et dans une perspective post-Covid de notre société. Signez notre pétition. Faites savoir aux députés du Parlement européen qu’acquérir de l’expérience professionnelle ne suffit pas et ne peut remplacer une rémunération juste ! Ces temps sont révolus ! Nous devons interdire les stages non rémunérés !

Quel est le problème ?
C’est un fait. De plus en plus, les jeunes sont censés travailler gratuitement afin d’acquérir l’expérience professionnelle requise pour pouvoir prétendre à un premier emploi. Et la normalisation de cette pratique entraîne la dépendance des employeurs à cette forme d’emploi gratuit. Ce faisant, ces jeunes qui travaillent gratuitement sont exploités. En ne recevant aucune rémunération pour leur travail, leur valeur et leurs compétences sont dénigrées.

Les stages non rémunérés sont fondamentalement injustes. Ils empêchent l’égalité des chances dans l’acquisition d’ une expérience professionnelle, quel que soit le secteur. L’insécurité financière induite par cette pratique contraint de nombreux stagiaires soit à trouver un second emploi, soit à accepter de s’endetter, d’autant que le coût du logement est en augmentation constante. Les stagiaires issus d’un milieu plus aisé sont moins exposés à cette situation et profitent donc d’un nouvel avantage sur le marché du travail.

Les jeunes les plus en difficulté, celles et ceux qui ne jouissent pas d’une sécurité financière, d’un soutien parental ou d’un logement bon marché, sont dans l’impossibilité d’accepter des stages non rémunérés, ce qui rend encore plus difficile leurs débuts professionnels. L’éducation peut contribuer à favoriser l’égalité sociale. Mais si la première étape après l’obtention d’un diplôme est un stage non rémunéré, nous perpétuons les inégalités de notre société. La pandémie de COVID a déjà obligé les jeunes à mettre leur vie entre parenthèses. Le moins que l’on puisse faire est de s’assurer que les jeunes entrent dans le marché du travail sans s’alourdir déjà de dettes.

Il est temps de mettre un terme à cette situation. Signez cette pétition pour exiger un cadre juridique interdisant les stages, apprentissages et formations non rémunérés afin de mettre fin aux pratiques d’exploitation des jeunes professionnels.

* (C) Pétition : Manifeste en soutien des associations d’aide aux migrants

3135 signatures sur 5.000 lien pour signer

Un candidat à la Présidence de la République, qui, à tout propos et surtout hors de propos, se réfère à l’histoire de France, a récemment déclaré que les associations d’aide aux migrants doivent être traitées « comme des ennemis ».Cette diatribe laisse entendre à ceux qui la soutiennent que le mal-être de notre pays, qu’il soit économique, social ou moral, serait la faute exclusive de concitoyens malveillants ou d’étrangers venus corrompre leur culture. Elle est reprise et partagée, aujourd’hui, par les populistes du monde entier.

Ces propos n’ont entraîné aucune réaction, aucune réponse, alors même qu’ils ciblent expressément et de manière particulièrement agressive des membres et sympathisants d’associations d’aide aux migrants qui s’emploient, au quotidien, à faire que celui qui n’a rien, ni même le droit de se déplacer, trouvera toujours des associations qui l’aideront à retrouver un tant soit peu de dignité. Il est essentiel de déclarer, d’abord, que ces propos nous renforcent dans la conviction de la justesse de notre engagement auprès de tous les exilés, qu’ils soient réfugiés, demandeurs d’asile, sans-papier, qui fuient au péril de leur vie une situation insoutenable.

Il faut rappeler, ensuite, que cet engagement nous le devons précisément à l’inspiration des principes et des valeurs que notre pays a promulgués et défendus lors des plus belles pages de son histoire, comme le programme du Conseil National de la Résistance du 15 mars 1944, qui réaffirmait la liberté d’association et le respect de la personne humaine. Ces valeurs de solidarité, nous les portons aujourd’hui pour aider les migrants depuis la frontière Italienne jusqu’aux bourbiers de Calais, dans un pays où malheureusement des mesures et déclarations au plus haut niveau de l’État ont contribué à faire des exilés les boucs émissaires. Ces mêmes exilés qui, après un périple au péril de leur vie, se retrouvent sur le sol de ce pays, la France, dans des situations trop souvent inhumaines, en butte à l’hostilité de l’administration.

Nous, membres et sympathisants des associations d’aide aux migrants, réaffirmons ici que la voix portée par nos associations est un contrepoint légitime et humaniste à cette politique d’exclusion. Et que celles et ceux qui œuvrent à ce que l’autre, l’étranger, le réfugié, le demandeur d’asile, le sans papier, soit considéré comme un être humain, qui a des droits, œuvrent aussi à la survie de ce principe de solidarité qui fait partie de notre patrimoine commun, placé au cœur des valeurs de notre pays.

* (C) Pétition : Il faut démolir l’apartheid, pas les habitations palestiniennes

10.832 signatures sur 20.000 lien pour signer

À l’attention de Naftali Bennett, Premier ministre d’Israël
Monsieur le Premier Ministre,je vous écris pour vous faire part de ma préoccupation concernant les millions de Palestiniens et de Palestiniennes qui vivent sous le régime d’apartheid d’Israël, en particulier celles et ceux qui courent le risque réel de perdre leur domicile. Depuis plus de 73 ans, Israël a expulsé et déplacé de force des communautés palestiniennes entières et a démoli des centaines de milliers d’habitations palestiniennes, causant des souffrances et des traumatismes terribles. Plus de 6 millions de Palestiniens et Palestiniennes sont toujours des réfugiés et à l’heure actuelle, au moins 150 000 autres risquent de perdre leur domicile.

Israël a conçu et fait appliquer des lois, des politiques et des pratiques qui oppriment délibérément les Palestinien·ne·s en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Cela comprend les saisies racistes de propriétés et des lois et politiques en matière d’urbanisme qui rendent la construction d’habitations impossible pour beaucoup de Palestinien·ne·s. Elles permettent également la démolition à grande échelle d’habitations construites sans permis, alors que ceux-ci sont fréquemment refusés aux Palestinien·ne·s. Chaque semaine, les autorités israéliennes déplacent des Palestinien·ne·s par le biais de démolitions ou d’expulsions forcées, ce qui montre qu’Israël désavantage délibérément les Palestinien·ne·s.

Je vous appelle à annuler immédiatement tous les ordres d’expulsions forcées et de démolition d’habitations à l’encontre de Palestinien·ne·s en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et à mettre fin au déplacement forcé des Palestinien·ne·s. Merci.

* (C) Pétition : Pour une juste solution à l’empoisonnement de la population martiniquaise par le chlordécone

1111 signatures sur 1.500 lien pour signer

Collectif des Ouvriers Agricoles Empoisonnés par les Pesticides a lancé cette pétition adressée à Brigitte Jolivet (juge d’instruction en charge de la plainte pour empoisonnement au chlordécone)
92% de la population martiniquaise est contaminé par des pesticides.
Les rivières, les eaux côtières et les sols sont empoisonnés. Tout cela parce que l’État Français a autorisé l’épandage en Martinique de pesticides interdits sur son propre territoire.

Nous ouvriers agricoles avons été contraints de semer les produits toxiques, souvent à mains nues par les grands propriétaires terriens dans les plantations de banane, de canne et d’ananas. Aujourd’hui encore, nous continuons à être décimés par de graves pathologies.

Organisés au sein du " COLLECTIF DES OUVRIERS AGRICOLES EMPOISONNÉS PAR LES PESTICIDES" nous avons décidé d’interpeller la classe politique Française ainsi que les institutions et organisations internationales concernées par cette problématique afin d’obtenir réparation. A cette fin nous avons rédigé un Pacte pour préciser nos revendications et exiger qu’elles soient satisfaites dès 2022.

Nous appelons toutes les Martiniquaises et tous les Martiniquais à signer la pétition de soutien à ce pacte afin de donner force à notre exigence de justice.
Nous appelons également toutes les personnes et organisations solidaires de l’extérieur et convaincues de la nécessité de soutenir cette juste cause à signer également la pétition de soutien aux ouvriers agricoles de la Martinique.

* (C) Tribune : « Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam »

lien pour signer

Lire la tribune sur Le Monde

Soixante ans après le début des épandages massifs par l’armée américaine de l’herbicide, les conséquences en sont encore présentes, souligne, dans une tribune au Monde, un collectif de personnalités mobilisées pour faire sortir ce crime de l’oubli, qui demande l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes.

Tribune

Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent. Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers et de malformations à la naissance. Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants vietnamiens qui s’y réfugiaient.

Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir de l’année 1858, qui a recruté de force des « soldats ouvriers » (les « Linh Tho » lors de la première guerre mondiale, puis les « Cong Binh », durant la seconde) ; qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?

Dans les livres d’histoire-géographie, au collège et au lycée, la guerre du Vietnam est évoquée. On y apprend qu’elle débute en 1955 et oppose, d’une part, la République démocratique du Vietnam (Nord Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne – soutenue matériellement par l’Union soviétique et la Chine – alliée au Front national de libération du Sud (appelé Vietcong par ses ennemis) et, d’autre part, la République du Vietnam (Sud Vietnam), soutenue par l’armée des Etats-Unis et plusieurs alliés comme le Canada, l’Australie, la Corée du Sud et les Philippines.

L’illusion d’une guerre lointaine

L’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.

Mais surtout, il nous donne l’illusion d’une guerre lointaine, passée. Pourtant, cette guerre, pour les anciens combattants et leur descendance, est loin d’être derrière eux, loin de se taire, au contraire. Insidieuse, elle s’insère encore dans les corps ; meurtrière, elle continue de semer la mort et le désespoir dans les familles – qui y voient, en plus, un signe de punition.

Le Vietnam et sa population se sont habitués à ces visages et ces corps tortueux, tant dans les provinces d’Hanoï et de ses environs que dans le sud du pays. C’est dans un terrible silence, que ces vies passent, parfois sans même avoir eu connaissance d’être victimes des conséquences des épandages. Et c’est ce silence que nous souhaitons définitivement briser.

Toutes ces victimes, malades d’un passé dont elles ne sont pas responsables, subissent de nombreuses peines : l’absence de reconnaissance juridique dans leur pays et à l’international – contrairement aux vétérans américains –, des conditions matérielles insuffisantes et une quasi-absence de commémoration à l’international, pourtant si nécessaire à la reconstruction d’un peuple, à sa mémoire. Ce travail manque, au Vietnam comme dans les autres pays où les récits se sont mêlés, via les diasporas.

Une journée officielle de commémoration

Les associations sur place, chargées d’identifier les lignées de familles potentiellement touchées rencontrent toujours une grande difficulté à identifier les personnes les plus vulnérables qui se cachent par honte des malheurs qu’elles pensent porter, et par manque d’informations dans leur pays d’origine ou d’accueil.

C’est pourquoi nous demandons, au nom du Collectif Vietnam-Dioxine, aux parlementaires français de participer à la réparation de l’injustice subie par l’ensemble des victimes de l’agent orange, en considérant ce crime commis au Vietnam et dans les pays voisins, comme au Cambodge et au Laos. Nous demandons l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes de l’agent orange, ainsi qu’une meilleure prise en compte, dans l’enseignement scolaire, des incidences de la guerre du Vietnam sur les populations et l’ensemble des écosystèmes.

Nous continuerons, de notre côté, à nous mobiliser, et à participer à l’effort de mémoire du Vietnam, pays dont le cri, étouffé par l’impérialisme des Etats- Unis, commence à peine à se faire entendre. Nous appelons, enfin, l’appui et le soutien de la communauté internationale, car la paix n’est pas seulement un mot, ni même un état d’esprit, et ce combat pour le surgissement du possible n’est pas seulement un espoir, c’est aussi un travail collectif.

La liste complète des signataires est accessible en .
cliquant sur ce lien

* (C) Pétition : Nextdoor : suspendez vos partenariats avec la police

Lien pour signer

Faites-le entendre à Nextdoor : suspendez vos relations avec les services de police.
Depuis des années, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme à propos du racisme sur Nextdoor. En parallèle, Nextdoor fait du pied aux services de police et les incite à utiliser sa plateforme pour « cibler géographiquement des messages à destination de quartiers spécifiques ». Les détails de ces partenariats sont en grande partie inaccessibles au public, ce qui ne contraint pas Nextdoor à rendre des comptes vis-à-vis des éventuelles conséquences néfastes pour les communautés ciblées de manière disproportionnée par la police. C’est pourquoi nous demandons à Nextdoor de suspendre ses relations avec les services de police jusqu’à ce qu’ils fournissent plus d’informations sur la nature de ces partenariats et des preuves qu’ils ont examiné l’impact et les potentielles conséquences néfastes de ces partenariats sur les communautés qui utilisent leurs services.

Alors que Nextdoor s’est engagé à lutter contre le racisme sur sa plateforme, les détails des actions qu’ils vont mener et la façon dont ils vont mesurer leurs progrès restent flous. La dernière mesure prise par Nextdoor, supprimer de sa plateforme la fonction « Transférer à la police », montre bien sa prise de conscience de la nécessité de ralentir la systématisation du déplacement de la police, comme poussent à le faire des technologies telles qu’Amazon Ring et Nextdoor. Mais sans un véritable exercice de transparence, le public ne pourra pas juger ces efforts. Nextdoor dispose d’une base d’utilisateurs importante et active, et les mesures prises maintenant peuvent avoir de grandes répercussions sur la façon dont nous pensons que les réseaux communautaires devraient fonctionner.

Nous demandons à Nextdoor de suspendre immédiatement ses relations avec les services de police jusqu’à ce que Nextdoor :

* publie un rapport de transparence pour divulguer publiquement la nature des relations entre Nextdoor et les services de police dans tous les pays où Nextdoor opère, y compris les mesures prises pour identifier les éventuelles conséquences néfastes de ces partenariats ; et
* s’engage à embaucher des experts des droits civils, y compris au sein des équipes travaillant sur la plateforme pour les organismes publics, de la même façon que nos partenaires de Color of Change et la campagne StopHateForProfit l’ont déjà demandé à Facebook.

Si Nextdoor entend sérieusement s’engager à créer une plateforme où « tout le monde a sa place », alors Nextdoor doit assumer ses responsabilités et passer aux actes.

* (C) Pétition : Non au déplacement forcé des Massaï du Ngorongoro

109.197 signatures sur 150.000 lien pour signer

À la Présidente de la Tanzanie et à la Directrice du Centre du Patrimoine Mondial
Madame la Présidente,
Madame la Directrice,la zone de conservation de Ngorongoro (NCA) est un trésor national. Elle a été préservée par les habitants de la région depuis des générations. En raison de sa valeur naturelle et culturelle exceptionnelle, la NCA a été déclarée site du patrimoine mondial de l’UNESCO, respectivement en 1979 et 2010.

Ce statut implique une grande responsabilité pour le gouvernement tanzanien et fait peser de lourdes menaces sur la population locale, principalement les Massaï. Malgré la gestion durable que les pasteurs semi-nomades ont mené pendant des siècles, des restrictions leur ont été imposées qui ont entraîné une pauvreté et une faim généralisées. Alors qu’il est urgent d’agir pour soulager les souffrances des Massaï, les organisations internationales de conservation de la nature et le gouvernement tanzanien vont dans la mauvaise direction.

En 2019, un rapport de mission de suivi du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco, de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) affirmait : « L’administration de la NCA doit de toute urgence mettre en œuvre des politiques rigoureuses pour contrôler la croissance démographique et son impact ultérieur sur la VUE (valeur universelle exceptionnelle) et a appelé le gouvernement tanzanien à « achever l’exercice d’examen du modèle d’usage multiple des terres et à partager les résultats avec le Centre du patrimoine mondial et les organismes consultatifs afin de les conseiller sur le modèle d’usage des terres le plus approprié, y compris en ce qui concerne l’installation des communautés locales dans les aires protégées. »

En réponse, le gouvernement tanzanien a présenté un modèle d’usage multiple des terres (MLUM) et un plan de réinstallation qui prévoit l’expulsion de plus de 80 000 hommes, femmes et enfants ainsi que des nouvelles restrictions qui aggraveront la faim des éleveurs massaï, détruiront leurs moyens de subsistance et accroîtront la pauvreté. Le rapport de l’Oakland Institute intitulé "The Looming Threat of Eviction" décrit en détail la situation.

La complicité du Centre du patrimoine mondial dans l’orientation de ce plan constitue une violation de plusieurs traités des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme et va à l’encontre de la constitution même de l’Unesco. Permettre que les droits des indigènes soient violés au nom de la conservation témoigne d’un mépris flagrant pour les injustices historiques infligées aux Massaï, pour les droits internationalement reconnus des peuples autochtones et pour le fait que la protection des droits humains est essentielle à la conservation de la nature.

Nous soutenons en conséquence l’appel des communautés locales de la NCA* et exhortons le gouvernement de Tanzanie et au Centre du patrimoine mondial de l’Unesco à :
- arrêter immédiatement le projet de relocalisation de nombreuses communautés pastorales du Ngorongoro, compte tenu du fait qu’il s’agit de leur terre ancestrale et qu’elles n’ont pas été responsables de dégradation depuis de nombreux siècles.
- annuler définitivement les ordres d’expulsion et de démolition des habitations, des écoles publiques, des centres de santé, des locaux administratifs, des lieux de culte et des postes de police, qui ont simplement été suspendus par l’administration de la NCA.
- prendre des mesures d’urgence, en collaboration avec les communautés pastorales du Ngorongoro, afin d’éviter une catastrophe alimentaire, en levant les restrictions actuelles sur les lieux où le bétail peut paître et avoir accès à l’eau et en autorisant l’agriculture vivrière.
- mettre en place une commission d’enquête sur les injustices, les brutalités et les violations des droits humains qui se poursuivent depuis plus de six décennies.
- former une commission indépendante, composée à parts égales d’expert·e·s en écologie, de militant·e·s des droits de l’homme et de la population locale, chargée d’examiner tous les enjeux et de recommander la meilleure manière de créer un plan qui garantisse à la fois préservation de la nature, de la faune sauvage et des moyens de subsistance des communautés pastorales.

Si le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco ne parvient pas à persuader le gouvernement tanzanien de mettre en œuvre les recommandations susmentionnées, la NCA devrait être retirée de la liste du patrimoine mondial, jusqu’à ce que le gouvernement garantisse le respect des droits des Autochtones.

La survie des Massaï au sein de la NCA est en jeu. Répondre favorablement aux demandes des communautés indigènes serait une première étape vers un futur plan de gestion qui respecte la nature et les droits des peuples autochtones.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, Madame la Directrice, l’expression de notre profond respect.

- - - - -
Destinataires :
Mme Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République unie de Tanzanie

Mme Mechtild Rössler, Présidente du Centre du Patrimoine Mondial de l’Unesco

Copie à :

M. Hamisi Malebo, Secrétaire général de la Commission nationale de la Tanzanie pour l’Unesco

M. Muhammad Juma, Président de l’Unité Afrique du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco

M. Tim Badman, Directeur du Programme du patrimoine mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

Mme Teresa Patricio, Présidente du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS)

M. Webber Ndoro, directeur général du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM)


* (C) Pétition : Des trains de nuit pour connecter la péninsule ibérique et l’Europe centrale !

5.321 signatures sur 7500 lien pour signer

Back-On-Track a lancé cette pétition adressée à gouvernement français et à 2 autres
En mars 2020, les derniers trains de nuit ont circulé entre Lisbonne, la capitale portugaise, Madrid, la capitale espagnole, et Hendaye, à la frontière française. En mai 2020, la compagnie espagnole Renfe a annoncé la fin de ces liaisons. Cette politique va à l’encontre de la tendance actuelle en Europe, où les trains de nuit connaissent un regain d’intérêt, avec la remise en place de nouvelles liaisons telles que Rome - Amsterdam, Vienne - Munich - Paris, Barcelone - Amsterdam, Berlin - Bruxelles - Paris. Le gouvernement allemand a proposé à l’automne 2020 une stratégie « TEE 2.0 » visant à reconstituer un vaste réseau de trains de jour et de nuit en Europe centrale en associant des opérateurs nationaux partenaires.

La disparition de ces liaisons pose de nombreux problèmes :
* cela va induire un report de trafic vers le transport aérien, qui constitue un important contributeur au changement climatique en accroissant le volume de gaz à effets de serre émis dans l’atmosphère ;
* cela va réduire en parallèle la palette de choix de mobilités pour les clients, les privant en particulier des alternatives les plus écologiques et confortables pour les longs trajets.

Pourquoi est-ce si important ? La relance des trains de nuit est avant tout motivée par l’urgence climatique qui impose d’agir rapidement. Nous déstabilisons l’équilibre physique de la planète à un rythme alarmant, c’est pourquoi il est nécessaire d’agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à très court-terme avant que les boucles de rétroaction ne rendent le dérèglement climatique incontrôlable. L’avion constitue l’un des modes de transport les plus populaires, mais apparaît également comme l’un des principaux coupables du changement climatique. On estime sa contribution à 5% environ du total des émissions, et sa part augmente très rapidement en raison de la croissance soutenue du trafic aérien. Les émissions du secteur aérien concernent le dioxyde de carbone (CO2), les oxydes d’azote (NOx), des particules ainsi que de la vapeur d’eau qui forme des traînées de condensation. Ces polluants affectent donc notre environnement dans son ensemble, mais sont également néfastes pour la santé des populations vivant à proximité des aéroports.

Avantages et importance des trains de nuit
* Respect du climat et de l’environnement - Le train est l’un des modes de transport les plus écologiques, puisqu’il émet peu de gaz à effet de serre. Cet avantage sera d’autant plus important que les pays opteront pour des sources d’énergie faiblement carbonées pour produire leur électricité. En Espagne, les chemins de fer sont alimentés intégralement par des énergies renouvelables certifiées, ce qui se traduit par des émissions pratiquement nulles. De plus, le train présente d’autres avantages environnementaux, tels que la réduction de la pollution sonore et la limitation de l’artificialisation de terres pour l’aménagement des aéroports.
* Confort - Bien qu’il ne soit pas toujours plus rapide que l’avion, son principal concurrent sur les déplacements long-courrier, le train propose un espace par passager plus important et constitue un moyen de transport plus confortable.
* Flexibilité - Le train convient à différents types de déplacements (loisirs, famille, affaires) et répond à un large éventail de besoins. Des jeunes qui voyagent au meilleur prix aux hommes d’affaires qui exigent un confort avec des cabines privées connectées, en passant par les familles qui peuvent réserver un compartiment couchette entier.
* Simplicité du voyage - Les trains de nuit permettent de s’épargner les pertes de temps et les inconvénients du voyage en avion : nécessité de se rendre à l’aéroport, souvent en dehors de la ville (ce qui ajoute du temps et des frais) ; nécessité d’enregistrer les bagages à l’avance ; temps d’attente des bagages à l’aéroport de destination. Avec les trains de nuit, vous pouvez arriver le matin directement au centre-ville, en évitant les embouteillages pour entrer dans la ville (si vous utilisez une navette ou une voiture). Cela peut permettre d’économiser une nuit d’hôtel et d’éviter les nuits raccourcies ou passées à l’hôtel près de l’aéroport lorsque les vols partent très tôt le matin (ce qui est très souvent le cas avec les offres low-cost).
* Portée - Le train de nuit permet de parcourir de plus longues distances que les trains à grande vitesse de jour.
* Expérience - C’est une façon unique et conviviale de voyager : les rencontres se font facilement et parler avec votre voisin de couchette devient très naturel. Cela permet de faire de nouvelles rencontres, ce qui n’arrive plus si souvent en avion, en bus ou même avec les trains de jour. C’est aussi un bon moyen de concilier des agendas contraints par le travail ou les études, et les longs trajets qui devraient sinon être réalisés en train de jour.
* Investissement dans les infrastructures - Contrairement aux trains à grande vitesse, les trains de nuit ne nécessitent pas d’investissements élevés dans de nouvelles infrastructures étant donné que le réseau existe déjà. Au contraire, il ne s’agit que d’investir dans du matériel roulant lorsque cela le nécessite (ce qui permet de réduire les coûts).
* Viabilité économique - Le train de nuit dispose d’une capacité d’emport importante et d’un taux de remplissage élevé. Il est donc économiquement viable, comme le prouvent les Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB, le principal opérateur ferroviaire autrichien), qui est l’une des rares compagnies à avoir renforcé son offre de trains de nuit « NightJet ».
Un document (en anglais) contenant des arguments et des explications supplémentaires est disponibleici.

Nous demandons aux gouvernements espagnol, français et portugais (ce dernier prenant actuellement la présidence du Conseil de l’UE, au premier semestre 2021 - Année européenne du rail) d’envisager non seulement de relancer la liaison ferroviaire de nuit Portugal-France, récemment interrompue, mais aussi de l’étendre jusqu’au principaux hubs ferroviaires européens, comme Paris (ou potentiellement Bruxelles), au lieu de se limiter à Hendaye, à la frontière franco-espagnole.

Nous demandons aux gouvernements espagnol et portugais d’exiger de leurs compagnies ferroviaires nationales de se joindre à la déclaration du 8 décembre 2020 conjointe de la SNCF (France), la DB (Allemagne), les ÖBB (Autriche) et les CFF (Suisse), en faveur de la constitution d’un nouveau réseau européen de trains de nuit.

En outre, nous demandons au gouvernement espagnol d’étudier de nouvelles liaisons ferroviaires de nuit entre la péninsule ibérique et le centre et l’est de l’Europe, notamment Barcelone-Francfort-Berlin et Barcelone-Milan-Rome.

* (C) Pétition : LIBERTE POUR MIMMO LUCANO

8.201 signatures sur 10.000 lien pour signer

Patrick MAURIERES a lancé cette pétition adressée à Mario Draghi (Presidente del Consiglio dei Ministri)

MIMMO LUCANO, maire de Riace petite ville calabraise imagine à partir de 2004 un système d’accueil pour les réfugiés. Les maisons abandonnées depuis des années sont repeuplées. Des centaines d’hommes et de femmes venus d’ailleurs peuvent reconstruire leurs familles et remettre en route l’économie de la cité. Une activité sociale renaît, les activités artisanales, culturelles reprennent, l’école rouvre. Riace revit. Ses actions sont saluées par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU.

EN 2018, MIMMO LUCANO est arrêté et placé en résidence surveillée sur ordre du ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Matteo Salvini. Il est accusé d’avoir organisé des mariages de convenance pour aider des femmes déboutées du droit d’asile à rester en Italie. La justice reproche également à l’ex-édile de ne pas avoir fait d’appel d’offres pour la gestion des déchets du village et de l’avoir attribuée à des coopératives liées aux migrants.

Le 30 septembre 2021, MIMMO LUCANO est condamné à 13 ans de prison et à 500 000 euros d’amende pour "escroquerie, abus de biens sociaux, fraude aux dépens de l’État et aide à l’immigration clandestine ». Nous sommes consternés, tant par la qualification des faits, que par l’extravagante sévérité de la peine, qui va bien au-delà des réquisitions du parquet. Comment en est-on arrivé là, alors que le tribunal a retenu qu’il ne s’était pas personnellement enrichi ?

Les signataires de cet appel considèrent que cette condamnation purement politique a pour seul objet de dissuader ceux qui mettent en œuvre la solidarité avec les migrants. Face au climat de montées des haines racistes et xénophobes que connaissent l’Italie, la France et bon nombre de pays européens, il est impérieux que ceux qui, comme cet élu, ont défendu les droits de l’homme les plus élémentaires et transformé un village mourant en lieu de vie, continuent à être salués pour leur action et leur courage plutôt que transformés en délinquants pour satisfaire l’extrême droite.
.
.

.
.
>0,1%

* (C) Pétition : Protégez la démocratie maintenant : stop aux poursuites abusives !

216.922 signatures sur 250.000 lien pour signer

À la vice-présidente de la Commission européenne Věra Jourová et au Commissaire européen Didier Reynders
Madame la Vice-présidente, Monsieur le Commissaire, nous demandons à la Commission européenne de présenter de toute urgence une proposition de règles communautaires contre les actions en justice abusives, lancées par des personnes et des entreprises puissantes, afin de protéger les journalistes, les militant·e·s, les ONGs, les défenseur·euse·s des droits, les lanceur·euse·s d’alerte et autres citoyen·ne·s vigilant·e·s qui s’expriment dans l’intérêt général. Nous avons besoin de cette protection pour pouvoir demander des comptes aux puissant·e·s.

La mise en place de règles européennes permettant d’empêcher les poursuites-bâillons (SLAPP) est à portée de main. Une loi anti-SLAPP de l’UE offrirait un niveau de protection fort et uniforme contre les poursuites-bâillons dans tous les États membres et pourrait servir de modèle aux pays de l’Europe élargie et au-delà. Faisons de l’UE un champion de la démocratie. Agissez pour mettre fin aux SLAPP. Nous vous prions d’agréer, Madame la Vice-présidente, Monsieur le Commissaire, l’expression de nos salutations distinguées.

* (E) Pétition:Débâcle pour la transition énergétique de l’Europe. Arrêtez le greenwashing du nucléaire et du gaz !

181.563 signatures sur 200.000 lien pour signer

Alors que les négociations du paquet climatique "Fit-for-55" de l’Union européenne sont en cours, une décision-clé se profile : les nouvelles centrales nucléaires et à gaz pourraient être classées dans la catégorie des "investissements durables". Cela signifierait que les énergies du gaz et du nucléaire seraient considérées comme des énergies vertes et que de nombreux flux financiers s’ouvriraient à elles. Cela mettrait la politique climatique et énergétique de l’Union européenne sur une voie totalement erronée !

En détail : la Commission européenne travaille depuis des mois à l’élaboration d’une nouvelle norme européenne pour les investissements durables, appelée "taxonomie européenne". Cette norme définira, notamment, quelles sources d’énergie pourront être considérées comme durables. La taxonomie est donc un label de durabilité. La classification en tant qu’investissement durable aura d’immenses conséquences : à l’avenir, tant les banques, les compagnies d’assurance, les acteurs du marché financier, que les petits investisseurs, fonderaient leurs décisions d’investissement sur cette norme européenne. Et ce n’est pas tout : ce sont également les subventions européennes et nationales, à savoir l’argent des contribuables, qui vont affluer vers le nucléaire et le gaz si ces sources d’énergie sont labellisées comme “durables”.

C’est d’autant plus important que l’Union européenne doit d’urgence engager la transition de son approvisionnement énergétique vers la neutralité climatique. Alors que les Etats membres de l’UE se divisent sur le rôle de ces énergies, il faut rappeler que le gaz est une énergie fossile, qui contribue massivement au réchauffement climatique et compromet la transition vers la neutralité climatique. Quant au nucléaire, c’est une source d’énergie dangereuse, non durable en raison des déchets qu’elle génère, très coûteuse et de toute façon trop lente à développer pour répondre à nos objectifs climatiques.

La débâcle s’est produit lors du dernier sommet de l’UE, le 22 octobre 2021 : la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a mentionné le nucléaire et le gaz parmi les sources d’énergie du bouquet énergétique de demain. [L2] Jusqu’à présent, elle s’était toujours prononcée contre l’inclusion du nucléaire et du gaz dans la taxonomie. On risque donc que les nouvelles centrales nucléaires et même les centrales à gaz qui ne sont pas à la pointe de la technologie pourraient être catégorisées comme des énergies de transition. Les investissements dans le nucléaire et le gaz obtiendraient donc presque le même label de durabilité que la construction d’éoliennes et d’installations solaires. Une catastrophe pour les énergies renouvelables et le climat !

Alors que la Commission européenne a capitulé lors du dernier sommet européen en cédant au greenwashing de l’énergie nucléaire, une décision majeure arrive dans les prochains mois : celle d’inclure ou non le gaz et le nucléaire dans la taxonomie de l’UE. Tout dépend de la Commission européenne d’Ursula von der Leyen et de ce qu’elle mettra dans sa proposition. Si la présidente et son premier vice-président Frans Timmermans peignent en vert le nucléaire et le gaz, ils briseraient leur promesse d’un "Green Deal européen". Ce serait un grave échec sur le chemin de l’Europe vers la neutralité climatique et par rapport à l’objectif de 1,5 degré !

Une fois que la Commission européenne présentera sa proposition, une "majorité qualifiée" parmi les gouvernements européens sera nécessaire pour arrêter ce projet. Ce sera difficile. C’est pourquoi nous vous invitons à signer cette pétition pour demander à la présidente Ursula von der Leyen et au vice-président Frans Timmermans de ne pas labelliser la production d’énergie nucléaire et de gaz comme durable. Non, le nucléaire et le gaz ne doivent donc pas être classés comme investissements durables dans le cadre de la taxonomie de l’UE !

Sven Giegold 🇩🇪 - Bas Eickhout 🇳🇱 - Ernest Urtasun 🇪🇸 - Damien Careme 🇫🇷 - Yannick Jadot 🇫🇷 - Michèle Rivasi 🇫🇷 - Eleonora Evi 🇮🇹 Députés européens au sein du groupe Verts/ALE

* (C) Pétition : Signez pour garantir à chaque personne en situation de handicap un accompagnement digne !

89.824 signatures sur 150.000 lien pour signer

Unapei a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) Face à la pénurie des professionnels, les personnes en situation de handicap et leurs familles sont aujourd’hui les victimes collatérales d’un secteur médico-social abandonné. #OubliésDuSégurDeLaSanté

Depuis de nombreuses années, les professionnels médico-sociaux accompagnent sans relâche, jours et nuits, les personnes en situation de handicap à domicile ou en établissement. Ils sont à leur écoute, veillent à leur bien-être, à leur participation à la société, à leur santé, à leur sécurité, répondent de leur mieux à leurs besoins et à leurs attentes. Pourtant, ces professionnels travaillent le plus souvent dans l’ombre. Et ce sentiment d’invisibilité ne fait que se renforcer depuis le début de la crise sanitaire. Le secteur médico-social connait, aujourd’hui en France, une crise profonde, sans pareille, représentant un grave danger pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap.

Oubliés du Ségur de la Santé en 2020 et en 2021, tous les professionnels du médico-social doivent aujourd’hui être considérés au même titre que les autres acteurs du soin. Epuisés, ignorés, non reconnus à la hauteur de leurs compétences et de leurs engagements, les professionnels médico-sociaux sont de plus en plus nombreux à quitter le secteur du handicap. Dans tous les territoires, des associations du Collectif Handicaps sont confrontées à ce problème de recrutement de professionnels qualifiés et d’accompagnement dégradé. Par exemple, au sein du réseau Unapei, on dénombre : 120 postes vacants en Haute-Savoie, 116 en Loire-Atlantique, 53 en Savoie, 70 dans le Rhône, 50 dans les Hauts-de-Seine… Même les agences d’intérims n’arrivent plus à combler le manque de professionnels.

Ces pénuries ont d’ores et déjà des effets délétères sur l’accompagnement quotidien des personnes en situation de handicap, que ce soit en établissement ou au domicile. Dans certains départements, nos associations manquent tellement de professionnels qu’elles ne peuvent plus assurer les actes les plus quotidiens et essentiels à la vie : toilettes ou aide aux repas. Les familles ont dû prendre le relai parce que certaines associations ont été contraintes d’interrompre des services... Un véritable retour en arrière de 60 ans pour notre pays.

Or, rappelons que les professionnels médico-sociaux formés et qualifiés sont la clé de voûte indispensable à la France pour garantir une réelle effectivité des droits des personnes en situation de handicap : le droit à l’éducation, le droit de se nourrir, de se loger, d’avoir accès à un emploi, aux soins et de participer pleinement à la vie en société… Aussi, nous, personnes en situation de handicap, parents, sœurs, frères, amis, aidants, Français, nous demandons que l’engagement de ces professionnels soit ENFIN reconnu au même titre que les autres acteurs du soin.

Monsieur le président de la République, nous demandons une application stricte des mesures d’augmentation et de revalorisation salariales du Ségur de la Santé pour TOUS les professionnels médico-sociaux du handicap, sans inégalité de traitement, avec notamment la revalorisation nette mensuelle de 183 euros ainsi qu’une reconnaissance réelle de de ces métiers et de leurs expertises.

Défendre ces métiers essentiels, c’est permettre à tous, personnes accompagnées, familles et professionnels, de vivre sans attendre ! Nous dénonçons cette situation alarmante qui met en péril la qualité de l’accompagnement, et donc viole les droits fondamentaux des personnes en situation de handicap. Elles sont, ainsi que leurs familles, victimes collatérales d’une politique qui les ignore. Partageons, relayons et diffusons ce message en masse autour de nous. Agissons ensemble pour que tous, personnes en situation de handicap, familles et professionnels, puissent #VivreSansAttendre !

Luc Gateau, président de l’Unapei. Arnaud de Broca, président du Collectif Handicaps

* (E) DÉCLARATION DES DROITS DU FLEUVE TAVIGNANU DU 29 JUILLET 2021 !

3.867 signatures lien pour signer

Nous, le collectif Tavignanu Vivu, UMANI et Terre de Lien Corsica - Terra di u Cumunu ;

DÉCLARONS CE QUI SUIT :

Le fleuve Tavignanu est une entité vivante et indivisible de sa source jusqu’à son embouchure, délimitée par son bassin versant, et dispose de la personnalité juridique.

En tant que personne juridique, le fleuve Tavignanu possède les droits fondamentaux suivants :
- le droit d’exister, de vivre et de s’écouler ;
- le droit au respect de ses cycles naturels ;
- le droit de remplir ses fonctions écologiques essentielles ;
- le droit de ne pas être pollué ;
- le droit d’alimenter et d’être alimenté par des aquifères de manière durable ;
- le droit au maintien de sa biodiversité autochtone ;
- le droit à la régénération et à la restauration ;
- le droit d’ester en justice.

Les droits du fleuve Tavignanu pourront être défendus en justice par l’intermédiaire de ses gardiens, agissant comme représentants légaux en son nom.

Les gardiens seront nommés ultérieurement. Ils incluront des représentants des signataires de la présente déclaration, ainsi que de toute collectivité ayant vocation à s’y associer pour défendre les intérêts du fleuve.

Les gardiens pourront réclamer réparation du préjudice subi par le fleuve Tavignanu et recevoir une compensation qui sera utilisée pour le propre bénéfice du fleuve.

Les intérêts du fleuve Tavignanu devront être évalués et pris en compte par les entités publiques et privées pour chaque action ou décision concernant le fleuve Tavignanu.

La mise en œuvre de cette déclaration respectera les activités humaines existantes, pourvu qu’elles ne portent pas atteinte aux droits du fleuve Tavignanu, ainsi que le droit de propriété des riverains.

Les pouvoirs publics devront assurer une évaluation régulière de la santé du fleuve Tavignanu en collaboration avec tous les acteurs concernés, en particulier ses gardiens.

Les pouvoirs publics devront déployer des moyens financiers suffisants pour permettre le respect des droits fondamentaux du fleuve Tavignanu, en particulier le droit à la restauration.

Les pouvoirs publics devront veiller à préserver l’intérêt social et écologique le long du fleuve Tavignanu, et toute nouvelle construction de projet industriel ou toute nouvelle activité qui sera envisagée devra se faire en consultant préalablement les gardiens désignés du fleuve Tavignanu.

Les décisions prises par les pouvoirs publics concernant le fleuve Tavignanu devront être guidées par le principe de précaution.

Les élus locaux sont invités à soutenir et à adopter la présente déclaration en séance et à assurer son effectivité.

Aleria le 29 Juillet 2021

* (E) Pétition-Smurfit Kappa : cessez de détruire les terres Indigènes de Colombie

145.623 signatures sur 150.000 lien pour signer

L’une des plus grandes entreprises d’emballage d’Europe saccage les forêts tropicales de Colombie pour fabriquer du papier et du carton.Pendant des décennies, Smurfit Kappa a rasé des forêts au bulldozer pour planter ses propres arbres qui ont asséché les terres et étouffé des écosystèmes entiers. Les communautés Indigènes en paient aujourd’hui le prix.

Depuis des milliers d’années, de nombreux peuples Indigènes dont les Misak et les Nasa vivent dans ces forêts du sud de la Colombie, dans la région de Cauca. Cette terre fait partie de leur héritage culturel et regorge de lieux saints.Mais Smurfit Kappa détruit tout... pour fabriquer du papier.

Le peuple Misak fait face au géant du carton depuis des années. Mais à l’entendre, Smurfit Kappa est “champion du développement durable” ! Si vous vous joignez à ce combat, avec des milliers d’autres membres de SumOfUs, nous pourrons susciter un tollé mondial et faire plier Smurfit Kappa ! Empêchez Smurfit Kappa de détruire les terres indigènes en Colombie.

Smurfit Kappa utilise les moyens les plus vicieux et déloyaux pour empêcher la communauté de récupérer ses terres. Selon le peuple Misak, Smurfit Kappa s’est appuyé sur les forces de sécurité colombiennes pour réprimer leurs mouvements de protestation et ont dressé leurs travailleurs contre la communauté Misak. En août, un jeune homme, Huver Samir Camayo, a été abattu alors qu’il protestait contre la présence de l’entreprise dans la région.

L’humain et la planète doivent primer sur le profit. Nous devons donc lutter contre ce colonialisme économique. Rejoindrez-vous la lutte que mène ces communautés pour récupérer leurs terres ? Exigez que Smurfit Kappa Colombia de cesser de détruire la région de Cauca.

Lorsque les membres de SumOfUs agissent ensemble, ils deviennent les acteurs de changements majeurs. Au cours des dernières années, vous vous êtes mobilisés massivement auprès des gardiens de l’eau du territoire de Waikato pour forcer l’entreprise Pure Blue à quitter la Nouvelle-Zélande. Votre générosité a aussi permis au peuple Tupinambà de délimiter son territoire en Amazonie afin de le protéger des ravages de la déforestation. Si vous vous alliez aux Misaks aujourd’hui, nous pourrons obtenir la même chose dans la région du Cauca !

* (C) Pétition : Belgique - Personne ne devrait dormir dehors !"

9.440 signatures sur 10.000 lien pour signer

Pétition à l’attention de Sammy Mahdi, Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration
Monsieur le Secrétaire d’Etat, je vous écris parce que je suis préoccupé·e par la situation inhumaine à laquelle font face les personnes migrantes qui n’arrivent pas à introduire une demande d’asile en Belgique et se voient obligées de dormir dehors. Nous vous demandons de :
* fournir de toute urgence des logements d’urgence afin que plus personne ne doive dormir dans la rue
* garantir que toute personne puisse présenter une demande de protection internationale
* travailler à un système d’accueil plus flexible en mettant l’accent sur les initiatives à petite échelle afin que des crises similaires ne se reproduisent plus jamais.
Je vous remercie, Monsieur le Secrétaire d’Etat, de votre attention. Cordialement,

* (E) Pétition : Matières premières : place à la déconsommation !"

81.846 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Gouvernement fédéral allemand : Madame, Monsieur, l’Allemagne est l’un des plus grands consommateurs de matières premières métalliques, notamment de cuivre et de nickel, dont l’extraction est régulièrement liée à de graves violations des droits humains et destructions environnementales. L’exploitation minière est l’une des plus grandes menaces pour les écosystèmes de la planète, en particulier les dernières forêts tropicales, les récifs coralliens, les rivières, les mers ainsi que les lieux à forte biodiversité.

L’extraction et la transformation des minerais sont en outre responsables d’environ onze pour cent des émissions mondiales de CO₂ et sont donc un moteur de la crise climatique. C’est pourquoi nous demandons au Gouvernement fédéral, et en particulier au ministère de l’économie, de s’engager activement à réduire la consommation allemande de matières premières métalliques. Nous demandons :
1) Une réduction considérable de la consommation de matières premières extraites par l’industrie minière.
2) Des objectifs clairs et mesurables de réduction de la consommation de matières premières dans le domaine de la mobilité et des transports d’ici 2030.
3) Le développement immédiat d’une économie circulaire, avec des directives claires en faveur de produits durables, réparables et recyclables.
4) La protection du climat, le respect des droits humains, la protection de l’environnement et de la biodiversité (dont celle des forêts tropicales) doivent avoir la priorité sur la sécurité d’approvisionnement en matières premières de l’industrie.
Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.

* (C) Pétition : Stop au viol et aux violences sexuelles en Ethiopie ! "

11.219 signatures sur 20.000 lien pour signer

A l’attention de Monsieur le Premier ministre, Abiy Ahmed,
Je vous écris après avoir pris connaissance avec la plus grande inquiétude de la situation qui affecte les femmes et les filles en Éthiopie. En effet, de graves atteintes aux droits humains se succèdent et se multiplient dans la région du Tigré depuis le début du conflit qui a éclaté en novembre 2020.

Deux rapports publiés par Amnesty International montrent que les violences sexuelles sont devenues bien trop courantes en Ethiopie et qu’elles sont utilisées comme une arme pour terroriser et humilier les femmes et les filles, et leur groupe ethnique. Compte tenu du contexte, de l’ampleur et de la gravité des violences sexuelles commises à l’encontre des femmes et des filles du Tigré, ces violations constituent des crimes de guerre et pourraient même être qualifiées de crimes contre l’humanité.

Il faut donc agir de toute urgence. Je vous demande de :
* Ordonner aux forces armées et de sécurité éthiopiennes de cesser immédiatement tous les abus des droits humains et atteintes au droit international humanitaire, notamment les violences sexuelles et liées au genre ;
* Indiquer clairement que ce type de violations ne sera pas toléré et retirer de leurs rangs les auteurs présumés de ces exactions ;
* Veiller à ce que les allégations de violences sexuelles perpétrées depuis le début du conflit fassent l’objet d’une enquête rapide, efficace, indépendante et impartiale. Le cas échéant, les personnes soupçonnées de viol ou d’esclavage sexuel devraient faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ;
* Traduire en justice les responsables présumés d’infractions pénales dans le cadre de procès équitables, se tenant devant des juridictions civiles ouvertes et accessibles, conformément aux normes internationales d’équité des procès, sans recours à la peine de mort ;
* Permettre aux organisations humanitaires de se rendre librement et en sécurité dans toute la région du Tigré, où l’accès de la population à l’aide humanitaire dont elle a grandement besoin est toujours entravé  ;
* Accorder un accès rapide et sans restriction au Tigré à la Commission d’enquête sur la région du Tigré, établie par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ;
* Établir un programme de réparation pour les victimes du conflit, en consultation avec la société civile et les communautés affectées, et accorder une attention particulière aux violations subies par les femmes, y compris les violences sexuelles ;
* Veiller à ce que les survivant·es aient accès à une alimentation adéquate, à l’eau, à un abri et à des soins de santé, et assurer une assistance et des services humanitaires adéquats aux personnes déplacées par le conflit.
* Permettre l’accès à un suivi psychologique et médical pour les victimes qui souffrent de complications physiques et psychologiques causées par les traumatismes liés à leurs agressions.

* (E) Pétition : « Congo : exploiter l’or dans une réserve naturelle est illégal »

103.102 signatures sur 150.000 lien pour signer

Mettre fin à l’exploitation illégale de l’or dans la réserve de faune à okapis
Monsieur le Président,
Monsieur le Premier ministre,

 la réserve de faune à okapis est l’un des trésors naturels de votre pays, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco. Malheureusement, en raison notamment de l’exploitation minière illégale, l’aire protégée figure à ce jour sur la "Liste du patrimoine mondial en péril". Actuellement, l’exploitation aurifère à l’intérieur de la réserve de faune à okapis, en particulier par la société chinoise Kimia Mining, suscite une grande inquiétude.

Toute exploitation minière cause des dommages irréparables aux écosystèmes. L’extraction de l’or dans réserve de faune à okapis :

  1. détruit les forêts tropicales, qui sont essentielles dans la lutte contre la crise climatique
  2. cause des dommages à l’habitat naturel de nombreuses espèces animales et végétales
  3. pollue les cours d’eau avec des substances toxiques telles que le mercure
  4. affecte la santé des populations locales, notamment les peuples indigènes Efe et Mbuti

L’exploitation minière à l’intérieur de la réserve de faune à okapis et dans d’autres aires protégées viole les lois environnementales et le code minier : le droit interdit mines et carrières, quelque soit leur échelle, dans les zones protégées. Tous les permis déjà octroyés dans ces zones sont en conséquence nuls et non avenus. La République démocratique du Congo s’est engagée à transformer plus de 15 % de son territoire en aires protégées, un niveau non atteint à ce jour. La destruction de la réserve de faune à okapis constituerait une avancée, inquiétante, dans la mauvaise direction. Cela remettrait également en question l’engagement de votre pays dans la lutte contre la crise climatique et pour la préservation de la biodiversité.

Nous soutenons les 211 organisations congolaises de protection de l’environnement et de la société civile, qui ont publié une déclaration le 5 août pour protéger la réserve de faune à okapis. Nous vous exhortons à :

  1. annuler le permis de la société chinoise Kimia Mining et ne plus délivrer de permis d’exploitation minière dans les aires naturelles protégées existantes ainsi que dans celles destinées à le devenir
  2. empêcher sans délai toute activité minière à l’intérieur de la réserve de faune à okapis
  3. coordonner la démarcation participative des limites des aires protégées
  4. confisquer l’or de cette mafia qui pille la richesse et le patrimoine national de la République démocratique du Congo

Il serait triste de voir qu’au moment où le Parc national de la Salonga est retiré de la liste du "patrimoine naturel en péril", la justice congolaise mette un autre site exceptionnel en danger. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre profond respect.

Copie à :

  1. le Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) à Kinshasa
  2. la mission diplomatique de la République Populaire de Chine
  3. le bureau d’Interpol à Kinshasa

* (E) Pétition : Non à l’extension de l’aéroport Nice Côte d’Azur : une bombe climatique et sanitaire

2.682 signatures sur 3.000 lien pour signer

Destinataires : Mme Barbara Pompili (Ministre de la Transition écologique), M Bruno Le Maire (Ministre de l’économie, des finances et de la relance), M Jean-Baptiste Djebbari (Ministre délégué chargé des Transports)

Nous demandons une reconsidération complète et une annulation des projets d’extension des aéroports français, dont celui du T2.3 de l’aéroport Nice Côte d’Azur (+50% de trafic de 2019 à 2030). Une action en justice est en cours contre ce projet T2.3 niçois, au TA de Marseille, et portée par des associations, que les citoyens peuvent soutenir.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Au rythme actuel des rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, notre ‘’budget carbone’’ visant à limiter le réchauffement global à deux degrés d’ici la fin de ce siècle aura été épuisé dans moins de vingt ans ! Parmi les causes de réchauffement figurent en bonne place les émissions du trafic aérien mondial : l’aéronautique est ainsi responsable de 7,4% de l’empreinte carbone de la France (B&L Evolution, juillet 2020). La Convention Citoyenne pour le Climat ne s’y est pas trompée, lorsqu’elle a proposé l’arrêt de toute extension d’aéroport (proposition SD-E3).

Or des projets climaticides d’extension sont toujours portés par les autorités publiques, alors même que l’Etat français pourrait être reconnu coupable d’inaction climatique : ainsi le T4 de Roissy Charles de Gaulle, le T1 de Marseille Provence, et … le T2 de Nice Côte d’Azur.

A Nice, le Préfet des Alpes-Maritimes a ainsi signé le permis de construire de l’extension du T2 le 13 janvier 2020, en dépit des alertes citoyennes et associatives sur les impacts directs et indirects de ce projet visant l’augmentation de 50% du trafic passager entre 2019 et 2030 (soit plus de 7 millions de passagers supplémentaires chaque année). Ce même représentant de l’Etat a également ignoré les conclusions de l’enquête publique, à l’issue de laquelle 75% des avis exprimés étaient opposés au projet. Cet aveuglement interroge, surtout lorsque Christian Estrosi lui-même, maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a apporté son soutien au projet, tout en déclarant l’état d’urgence climatique, en adhérant au pacte finance-climat et en déclarant - en janvier 2021 - se fixer un objectif de réduction de -55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (vs 1990).

Avec le soutien de Greenpeace Groupe local de Nice, Alternatiba 06 et ANV COP21 Nice, nous dénonçons cette incohérence, fondée sur une hypocrisie climatique hallucinante, à l’image de l’annonce de greenwashing d’un ‘’aéroport neutre en carbone’’, alors qu’il ne compense que 1% de ses émissions GES (décollages et atterrissages inclus). A l’image d’un maire se disant ‘’protecteur’’ de ses concitoyens, alors que la pollution atmosphérique tue prématurément 500 Niçois chaque année, et que l’aéroport urbain de Nice est un très important contributeur de polluants.

Afin de mettre un terme à cette déraison, qui consiste aujourd’hui à attendre impatiemment la reprise de l’activité aérienne pré-covid et le retour d’une croissance continue du trafic, des associations et des citoyens se sont levés pour tenter de faire annuler le permis de construire qu’ils jugent illégal. Deux associations locales – FNE06 et CAPRE06 – assistées du collectif citoyen 06, ont déposé un recours en annulation auprès des instances judiciaires administratives. L’affaire est en attente de jugement au Tribunal administratif de Marseille. Ces porteurs d’action étant bénévoles, ils proposent à leurs concitoyens de les soutenir financièrement afin de couvrir les frais de leur défense par le cabinet Huglo-Lepage à Paris. Vous pouvez les aider en participant au crowdfunding Helloasso : Un réel soutien pour le climat et l’avenir de nos enfants. Chaque euro compte ! Merci pour eux.

* (C) Pétition : Meurtres d’écologistes au Mexique : ce n’est plus possible !

114.165 signatures sur 150.000 lien pour signer

Simón Pérez a été assassiné sous les yeux de son fils le 5 juillet 2021 au Chiapas

Au président et aux autorités du Mexique : Monsieur le Président,
 Madame, Monsieur, par le présent courrier, je demande aux autorités de l’État du Chiapas et aux autorités fédérales mexicaines de fournir tous les moyens nécessaires à une enquête immédiate, approfondie et impartiale sur le meurtre de Simón Pedro Pérez López, membre des Abejas de Acteal et du Congrès national indigène (CNI).
Le message que les meurtriers ont tenté de faire passer est que personne n’est à l’abri et que l’horreur est sans fin. Il est urgent d’identifier les commanditaires et les auteurs, de les traduire devant un tribunal compétent, indépendant et impartial et d’appliquer les sanctions prévues par la loi.

Comme le prévoient les normes internationales en matière de droits de l’homme, l’enquête doit privilégier l’hypothèse d’un crime lié aux activités de défense des droits humains de Simón Pedro Pérez López. Je vous demande également de prendre les mesures nécessaires pour garantir l’existence, l’intégrité physique et psychologique des proches de la victime, ainsi que la sécurité des membres de l’organisation Las Abejas de Acteal.

Une prévention globale de la violence à l’encontre des populations et des communautés autochtones dans l’État du Chiapas est également nécessaire, en particulier dans les municipalités d’Aldama, Chalchihuitán, Chenalhó, Chilón et Pantelhó. Veillez à ce que tous les types de harcèlement à l’encontre des défenseurs de la terre, du territoire et des droits humains dans l’État du Chiapas et au Mexique cessent immédiatement.

En tant que signataire du traité d’Escazú, accord régional sur l’accès à l’information, la participation du public et l’accès à la justice en matière d’environnement en Amérique latine et dans les Caraïbes, qui est entré en vigueur en avril 2021, le Mexique s’est formellement engagé à protéger les défenseurs de la nature.

Il est temps d’agir de manière décisive à cet égard en mettant fin à l’impunité qui prévaut. Nous attendons une prompte réponse de votre part sur les mesures que vous comptez prendre pour vous conformer à la législation mexicaine en vigueur et aux traités signés par votre pays. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, l’expression de mon profond respect.

* (C) Pétition : Essentiel·le·s-protégeons les droits des personnes migrantes

2.699 signatures lien pour signer

Au Québec, comme au Canada, le contexte sans précédent de la pandémie a mis en lumière le travail essentiel qui est très souvent réalisé par des personnes migrantes. La pandémie a aussi révélé que les droits humains de ces personnes, en particulier leurs droits économiques et sociaux, sont souvent bafoués. Dans beaucoup de cas, ces personnes sont vulnérables à l’exploitation en raison de leur statut migratoire précaire ou inexistant. Nous ne pouvons plus fermer les yeux. Ensemble, nous devons agir pour assurer la protection et la réalisation des droits humains de toutes et tous.

En décembre 2020, le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec ont lancé un programme spécial visant à régulariser les statuts de certaines personnes qui ont demandé l’asile, en leur accordant la résidence permanente. L’objectif du programme est de reconnaître la contribution d’innombrables travailleurs et travailleuses migrant.e.s essentiel.le.s pendant la pandémie. Cependant, le programme ne vise que les personnes ayant occupé certains postes dans le secteur des soins de santé.

Si ce contexte de crise sanitaire sans précédent a bien révélé une chose, c’est qu’aucune chaîne n’est plus forte que son maillon le plus faible : chacun de nous est essentiel au bien-être de la collectivité, et les plus précaires y jouent un rôle crucial. Il nous incombe donc d’agir pour la protection des droits humains des personnes migrantes.

Nous revendiquons que toutes les personnes migrantes présentes au Québec et au Canada soient admissibles au Programme spécial de régularisation du gouvernement. ll s’agit du meilleur moyen pour protéger leurs droits, tout en reconnaissant leur apport à notre société et à notre économie, en temps de pandémie et au-delà. Agissez et demandez aux ministres de l’immigration des gouvernements fédéral et provincial d’élargir les critères d’admissibilité au Programme spécial pour qu’il soit le plus inclusif possible.

* (E) Pétition : Un Jurassic Park pour le dragon de Komodo ? Non !

96.170 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au président de l’Indonésie Joko Widodo. Copies au Gouverneur de Nusa Tenggara Timur et à l’UNESCO.

Monsieur le Président,
 Monsieur le Gouverneur,
 Madame, Monsieur, l’Indonésie possède un patrimoine naturel unique : le parc national de Komodo, où vivent les derniers dragons de Komodo, dont l’espèce est menacée. L’UNESCO a inscrit le site au patrimoine mondial en 1991. Mais aujourd’hui, le parc national de Komodo et ses habitants sont en danger. Plusieurs projets de construction, dédiés à l’écotourisme, menacent la zone protégée.

Au lieu de miser sur le tourisme exclusif, l’Indonésie devrait mieux protéger le parc national de Komodo. Pour le bien des dragons de Komodo, de la biodiversité et des populations menacées, je soutiens les demandes de #SaveKomodo et de WALHI NTT :
- abandon des projets de construction pour le tourisme de luxe,

- révocation des licences octroyées aux grandes entreprises,
- Promotion d’un écotourisme limité par les communautés locales,
- prise en compte des connaissances scientifiques,

- laisser en l’état les aires protégées intérieures,

- mettre un terme au commerce illégal d’espèces sauvages.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Gouverneur, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Agissons contre la loi anti-LGBT+ en Hongrie !

93.605 signatures sur 100.000 lien pour signer

Le 15 juin, le parlement hongrois a adopté une loi qui interdit toute production pouvant être vue par des mineurs et présentant des personnages gays ou un quelconque soutien à la communauté LGBT+. Tout contenu qui montre des relations LGBT+, une transition de genre ou un drapeau arc-en-ciel sera désormais libellée « non recommandée pour les enfants de moins de 18 ans » et ne pourra être diffusé à la télévision qu’entre 22h et 5h. Cette loi couvre également l’education sexuelle et prévoit que seuls les professeurs et associations validées par l’État pourront enseigner cette matière.

Le gouvernement hongrois prétend que cette mesure vise à « protéger les enfants » mais c’est l’inverse. Lorsque l’on attise les flammes de l’homophobie et de la transphobie, on expose les enfants et les familles LGBT+ à la discrimination et aux violences. Ce n’est pas la première fois que les familles arc-en-ciel et leurs enfants sont attaquées en Hongrie. En 2020, le Parlement a adopté une loi qui empêche effectivement les couples homosexuels d’adopter des enfants, limitant la possibilité d’adoption aux couples mariés.

Membre de l’Union européenne, la Hongrie s’est engagée à respecter les droits de ses citoyens. En adoptant cette législation, elle bafoue son engagement et doit faire face aux conséquences. Signez cette pétition pour demander à l’Union européenne d’agir sans attendre et d’utiliser tous les outils dont elle dispose pour obliger le gouvernement hongrois à retirer la loi

* (C) Pétition : POUR GARANTIR LE DROIT DES CITOYENS À DÉFENDRE L’ENVIRONNEMENT ET LA BIODIVERSITÉ

66.814 signatures sur 200.000 lien pour signer

Au Premier ministre Jean Castex, au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin
Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Ministre de l’Intérieur,

La cellule de gendarmerie Déméter, créée il y a deux ans par un pacte contre-nature entre deux syndicats promoteurs de l’agriculture industrielle – la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs – et le ministère de l’Intérieur, est un dévoiement sans précédent d’un service public régalien à l’usage d’intérêts privés.

Le périmètre d’intervention de cette cellule, étendu aux actions symboliques et idéologiques, menace tous ceux qui critiquent les effets dévastateurs du système agricole dominant sur l’environnement et la biodiversité, et enfreint dangereusement les libertés fondamentales d’information, d’opinion et d’expression, garanties par la Constitution.

Ce pacte illégal est un outil de plus aux mains de quelques grands groupes agro-industriels, pour maintenir les agriculteurs dans un système dépendant des pesticides, et dévastateur pour le vivant, dont seules ces multinationales tirent profit. L’État, lui, se rend complice de l’extinction en cours des abeilles et des pollinisateurs, contre laquelle il promet pourtant d’agir, et se déshonore en faisant porter la suspicion sur ses propres citoyens.

Nous, journalistes, activistes, ONG, membres d’associations, et citoyens inquiets de l’effondrement vertigineux de toute la biodiversité, refusons d’être inquiétés pour des actions pacifiques et légales face au désastre provoqué par les pesticides, et condamnons cette dérive anti-démocratique et autoritaire.

Nous vous appelons à garantir notre droit à défendre les écosystèmes dont nous dépendons, et ainsi rendre possible un avenir sain et durable aux générations futures, en procédant à la dissolution immédiate de Déméter et de ses succursales, les observatoires de l’agribashing.

Vous priant d’agréer, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le ministre, l’expression de notre plus haute considération.

* (C) Pétition- AXA : Pas d’assurance pour les nouveaux projets pétroliers et gaziers !

129.362 signatures sur 150.000 lien pour signer

Baleines bleues, récifs coralliens, dauphins rares... la côte amazonienne du Brésil semble idyllique, n’est-ce pas ? Mais pour AXA, sa destruction n’est qu’un autre moyen de gagner de l’argent. Un rapport vient de révéler comment l’assureur français a trouvé des failles dans sa propre politique "verte" en matière d’énergies fossiles - pour assurer les opérations d’exploration pétrolière et gazière dans ce que l’on appelle "la grande barrière de corail amazonienne".

Vous avez contribué à forcer AXA à adopter sa politique en matière de pétrole et de gaz l’année dernière. Mais il semble que cette politique soit encore bien trop faible, trop légère et hypocrite, laissant la porte ouverte à une exploitation pétrolière et gazière encore plus meurtrière pour le climat. Si nous lançons aujourd’hui un énorme cri d’alarme mondial, nous pourrons dénoncer l’hypocrisie climatique d’AXA et rendre totalement impossible la souscription d’une assurance pour les forages pétroliers et gaziers dans des endroits comme l’Amazonie.

AXA,honorez votre leadership climatique autoproclamé. Arrêtez toute nouvelle expansion pétrolière et gazière ! AXA a été salué comme un leader en matière de climat lors de la COP26 l’année dernière, lorsqu’il a adopté sa nouvelle politique progressiste en matière de pétrole et de gaz. Néanmoins, l’assureur continue d’assurer les entreprises d’énergies fossiles sales qui ont l’intention de ravager les précieux écosystèmes pour les profits des pétrodollars.

Les côtes atlantiques du Brésil comptent parmi les plus riches du monde en termes de biodiversité et abritent de nombreuses espèces gravement menacées, comme les lamantins, les dauphins, les baleines et les tortues de mer. Mais sous ce paysage se cachent d’énormes réserves de pétrole et de gaz qui sont devenues des cibles juteuses pour les entreprises qui détruisent la planète. Et ce nouveau rapport montre qu’AXA est tout à fait disposé à les assurer, tout en vantant sa politique "progressiste" en matière de pétrole et de gaz.

Mais vous avez déjà poussé AXA à faire mieux pour la planète. Vous pouvez donc le faire à nouveau. Avec nos amis de Reclaim Finance et d’Insure Our Future, nous demandons à AXA de joindre le geste à la parole en mettant fin à ses liens financiers avec ces projets et en comblant les lacunes de ses politiques vertes peu convaincantes.
Vous nous rejoindrez à nouveau ? AXA,n’assurez pas les forages pétroliers et gaziers dans la Grande barrière de corail amazonienne, ou ailleurs !

* (E) Pétition:Nestlé,le quatrième plus gros pollueur au monde

89.840 signatures sur 100.000 lien pour signer

Bravo à Nestlé : dans le top 4 des plus gros pollueurs de plastique au monde pour la 4ème année consécutive ! De la constance dans la médiocrité donc pour la multinationale qui devient la honte de la Suisse. Nestlé annonce pourtant viser un objectif de 0 émission, dont celles liées à la production de plastiques, en 2050. Pas assez ambitieux quand le rapport du Giec annonce un chaos climatique sans précédent en 2050 si rien n’est fait rapidement.

Pire, un rapport du Breakthrough-National Centre for Climate Restoration, se basant sur un modèle plus pessimiste, annonce tout bonnement la fin de la civilisation en 2050 si rien n’est fait dans les prochaines années. Si Nestlé veut être crédible, l’entreprise doit agir maintenant ! Dites à Nestlé de réduire l’emballage de ses produits et à remplacer tous ses emballages plastiques à usage unique par des emballages réutilisables d’ici à 2025.

C’est l’alliance Break free from Plastic qui a identifié Nestlé comme l’un des plus grands pollueurs de plastique au monde. Pendant des mois, des milliers de volontaires ont récolté des déchets plastiques dans des parcs, sur des plages, dans des forêts, dans des villes... Ils ont ainsi pu identifier les marques produisant le plus de déchets plastiques. Nestlé pollue notre planète avec des déchets plastiques qui tuent les animaux marins et terrestres en les piégeant et en les rendant malades. Mais en produisant ces emballages plastiques, Nestlé pollue aussi directement l’environnement.

Le plastique de Nestlé est en effet produit à partir de résines plastiques par des entreprises pétrochimiques comme Exxon, Total, Aramco ou Shell. Le processus de fabrication du plastique, tout comme l’extraction des matières premières le permettant, dégage des quantités de CO2 gargantuesques. Ce carnage climatique doit prendre fin au plus vite ! Dites à Nestlé d’utiliser des emballages réutilisables qui lui permettront d’atteindre son objectif de 0 émission dès 2035. Vous pouvez forcer Nestlé à s’engager sur des objectifs plus ambitieux parce que vous avez déjà poussé d’autres entreprises à le faire.

Au printemps dernier, des centaines de milliers de membres de SumOfUs comme vous ont poussé BNP à afficher des objectifs de définancement de la déforestation plus ambitieux que jamais. L’année dernière, vous avez poussé Apple à adopter une politique de respects des droits humains plus ambitieuse que jamais. Vous mobiliserez vous encore une fois pour pousser Nestlé à faire le bon choix ?

* (E) Pétition : Toyota alimente la crise climatique"

91.230 signatures sur 100.000 lien pour signer

Avec les géants du pétrole ExxonMobil et Chevron, Toyota est l’un des trois lobbyistes majeurs qui s’opposant aux lois visant à nous protéger du chaos climatique. Peut-être que les barons du pétrole s’en moquent, mais les patrons de Toyota font tout pour cacher leur lobbying.

L’année dernière, la vague d’indignation qui a soulevé l’État de Californie a permis de forcer Toyota à abandonner son procès visant à bloquer des mesures pour la protection du climat. Si un État a pu faire reculer Toyota, alors les millions de membres SumOfUs présents à travers le monde le peuvent aussi ! Pouvez-vous ajouter votre nom pour mettre un terme aux magouilles de Toyota et faire passer l’info autour de vous ?

Dites à Toyota d’arrêter son baratin et de passer au vert pour de bon. Le géant japonais de l’automobile s’est forgé une réputation écolo et en abuse aujourd’hui. Selon des articles du New York Times et du Guardian, Toyota utilise son pouvoir pour empêcher l’adoption de lois importantes en faveur du climat.

L’entreprise a eu l’occasion de dominer le marché des voitures vertes, mais s’est endormie au volant. Toyota fait désormais du lobbying pour empêcher l’adoption de lois sur la qualité de l’air et de mandats rendant obligatoire la vente de véhicules électriques dans les concessions automobiles.

Les manigances de Toyota ne prendront fin que lorsque ses investisseurs, ses travailleurs et ses clients exigeront un changement. Certains investisseurs commencent à se plaindre, mais c’est loin d’être suffisant. C’est pourquoi nous devons faire en sorte que cette campagne prenne une ampleur telle, que Toyota ne pourra plus l’ignorer. Signez et partagez la campagne adressée à Toyota pour que l’entreprise cesse son lobbying en faveur des énergies fossiles et se mette au vert pour de vrai.

Aujourd’hui, la Croix-Rouge estime qu’il y a plus de réfugiés qui fuient les crises environnementales que les conflits violents. Face à la crise climatique, Toyota continue son lobbying pour prolonger l’ère des énergies fossiles et s’assurer un peu plus de profits. Et en plus, l’entreprise cherche à nous berner en projetant une image soucieuse de l’environnement.

SumOfUs rejoint une coalition de militants du monde entier qui cible Toyota et se bat pour placer l’humain et la planète avant le profit. Avec vous, on va mettre un terme à cette mascarade !

* (C) Pétition : NON à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en France

8.001 signatures sur 10.000 lien pour signer

Adressé à : tous les citoyens de France et d’Europe
Le fiasco des chantiers de construction des réacteurs EPR est total : Areva (qui a depuis fait faillite, en partie du fait de cet échec) et EDF ont respectivement commencé leurs chantiers en 2005 et 2008, les réacteurs devaient entrer en service en 2009 et 2012 or, à ce jour, ils ne sont pas terminés et présentent de graves malfaçons. De plus, annoncé au prix unitaire de 2,8 milliards ( et non 3,3 milliards comme écrit ici ou là, cf etici), un EPR coûte en réalité pratiquement 20 milliards selon la Cour des comptes. De fait, le lancement de nouveaux chantiers de réacteurs EPR ne pourrait que se solder par un désastre industriel et financier, achevant de ruiner EDF… et la France.

Bien sûr, EDF prétend être en mesure de tirer les enseignements des fiascos en cours pour ne pas connaître les mêmes mésaventures. Mais c’est déjà ce que disait EDF à propos du chantier de Finlande : on allait voir la différence à Flamanville… or c’est le même désastre. Deux EPR ont ensuite été construits par les Chinois à Taïshan (Chine), avec certes un retard moins important mais se comptant néanmoins en années. Mais ce ne sont pas les Chinois qui vont venir faire des EPR en France où EDF a perdu toute maîtrise de ce genre de chantiers. Et, surtout, la centrale de Taïshan connait de graves problèmes : le réacteur numéro 2 a dû être arrêté en juillet 2021 à cause de fuites radioactives importantes : il apparaît que c’est la conception même de l’EPR qui est en cause.

Si jamais les EPR de Finlande et de Flamanville entrent un jour en service, ainsi que d’éventuels autres EPR, il est certain qu’ils rencontreront les mêmes graves problèmes. Pour mémoire, la cuve de l’EPR de Flamanville est défectueuse mais, suite à de terribles pressions de la part d’EDF, l’Autorité de sûreté nucléaire a fini par la valider en bafouant ses propres préconisations. Or, en cas de rupture de la cuve, aucune parade n’est possible et ce sera une catastrophe comparable à celles de Tchernobyl et Fukushima, avec la contamination de la France et d’une bonne partie de l’Europe.

Alors que l’on peut encore lire ici ou là que la France est "à la pointe de la technologie nucléaire" et qu’elle fait preuve d’un "savoir-faire que le monde entier nous envie", il faut rappeler que EDF et Areva ne se sont pas seulement ridiculisées sur les chantiers d’EPR mais aussi avec un des pires scandales industriels au monde : la fabrication de milliers de pièces défectueuses dans les usines Areva du Creusot, accompagnée de la falsification de milliers de documents de sûreté. Notons à ce sujet que cela fait plus de cinq ans que la justice a été saisie et qu’elle ne semble pas pressée de faire la vérité dans cette affaire pourtant de la plus grande gravité.

Aujourd’hui encore, EDF trompe l’Autorité de sûreté nucléaire avec "une politique de dissimulation des incidents", dénoncée par un courageux cadre lanceur d’alerte. A l’opposé d’une légende entretenue par les supporters de l’atome, l’Autorité de sûreté nucléaire français n’est absolument pas "la plus stricte et la plus compétente du monde", bien au contraire : ce n’est pas elle qui a découvert la défectuosité de la cuve de l’EPR et elle en est réduite à attendre les révélations des lanceurs d’alerte.

Notons enfin que, contrairement à ce qui est prétendu ces temps-ci, le nucléaire ne peut absolument pas "sauver le climat" : la part du nucléaire dans l’électricité mondiale s’est effondrée de 17,1% en 2001 à 10,4% à ce jour, alors que la part des énergies renouvelables, en plein essor, en est déjà à 25,5% : plus du double du nucléaire ! voir page 30

Pour toutes ces raisons et bien d’autres (risques de catastrophe, aucune solution pour les déchets radioactifs, rejets massifs de produits radioactifs et chimiques des centrales dans les rivières, etc), nous affirmons qu’il ne faut surtout pas construire de nouveaux réacteurs nucléaires en France et, au contraire, fermer dès que possible les réacteurs actuels, de plus en plus délabrés et dangereux. Le nucléaire est une énergie du siècle dernier, choisissons plutôt l’avenir !

Stéphane Lhomme, Directeur de l’Observatoire du nucléaire

* (C) Pétition : Des personnes meurent à la frontière entre la Pologne et le Bélarus

12.300 signatures sur 15.000 lien pour signer

25/11/2021. À l’attention de la ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès et du Premier ministre, Alexander de Croo.Madame la ministre, Monsieur le Premier ministre,

Je vous écris parce que je suis préoccupé·e par la situation inhumaine qui règne à la frontière polonaise avec le Belarus. Ces derniers jours, le Belarus a envoyé des milliers de réfugiés et de migrants, dont des bébés et des enfants, aux frontières de la Pologne, de la Lituanie et de la Lettonie. Les autorités polonaises les rapatrient de force. Ces refoulement à la frontière sont illégaux et constituent une violation des droits humains. Les personnes bloquées se trouvent maintenant dans un "no man’s land", dans une situation qui met leur vie en danger, sans nourriture, sans boisson et sans abri. Plusieurs personnes sont déjà mortes à cause des températures glaciales et de l’épuisement. Il est probable que d’autres personnes mourront.

Je vous demande de protéger ces personnes en incitant la Commission européenne (CE) à demander aux pays concernés d’accueillir ces personnes avec humanité et de leur donner accès à une procédure d’asile individuelle et équitable. La CE devrait inciter ces pays à lever les situations d’urgence, ainsi que les lois qui légaliseraient le refoulement, et à autoriser les observateurs indépendants. La CE devrait également œuvrer à une redistribution équitable des migrants et des réfugiés entre les États membres de l’UE. Merci de votre attention. Cordialement

* (C) Pétition : Stop à la toute puissance des Géants du Web

83.497signatures sur 100.000 lien pour signer

A la Commission européenne, au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne . Nous demandons aux dirigeant·es de l’UE de mettre en œuvre une législation ambitieuse sur les services numériques qui constituera une première ligne de défense contre les activités nocives des géants du web. Cette législation devra :
* Réhabiliter la vérité en mettant un terme aux systèmes automatiques des géants du web qui permettent d’amplifier les mensonges, les arnaques et la haine.
* Mettre un terme à l’espionnage : les grandes entreprises technologiques traquent toutes nos activités en ligne et gagnent des milliards en publicité grâce à ces données.
* Remettre le peuple aux commandes : les multinationales ne devraient pas être plus puissantes que les États et que les citoyen·ne·s qui élisent les dirigeant·e·s. De nouveaux systèmes doivent être mis en place pour que le peuple, et non les multinationales, décide du fonctionnement d’Internet.

* (C) Pétition : Urgence Aubrac !

5.823 signatures sur 7.500 lien pour signer

Emmanuel Macron a déclaré le 14 juillet 2020 vouloir "redévelopper les petites lignes de train", parce qu’elles "permettent de faire des économies et de réduire nos émissions". Malheureusement et malgré cela, la ligne de l’Aubrac ne pourra bientôt plus accueillir de voyageurs si comme prévu le niveau d’investissement reste le même. Mobilisons-nous pour que l’État finance sa modernisation complète et s’engage ainsi à ne pas supprimer les trains, avec l’accord des Régions. Cette ligne est indispensable au dynamisme économique et touristique des territoires et de la France.

La ligne de l’Aubrac (section sud de la ligne Paris – Béziers) permet :

  • d’acheminer chaque semaine des milliers de lycéens et d’étudiants entre leur domicile et leurs lieux de formation,
  • de relier quotidiennement le Massif Central avec la capitale et la Méditerranée,
  • d’offrir une alternative sûre, écologique et économique à la voiture individuelle,
  • d’acheminer des milliers de tonnes de marchandises par le rail pour maintenir l’emploi et attirer de nouvelles entreprises,
  • de faire venir chaque année des milliers de touristes souhaitant partir à la découverte des régions de France d’une façon plus responsable.

Il est impensable d’envisager que la ligne soit fermée d’ici 2021, alors qu’une nouvelle ère s’ouvre, dans laquelle tout le monde s’accorde à dire que le ferroviaire jouera un rôle crucial. Il est temps que la France respecte les engagements pris au moment de la COP 21 et de la Convention citoyenne sur le climat.

* (E) Pétition : Non à l’exploitation du pétrole dans les trésors de la Namibie !

170.681 signatures sur 200.000 lien pour signer

Au Président et à la Première ministre de la Namibie, au Président du Botswana

Monsieur le Président, Madame la Première ministre, je vous adresse ce courrier pour vous faire part de mes inquiétudes concernant le permis de prospection pétrolière et gazière que Reconnaissance Africa (ReconAfrica) a obtenu dans le bassin écologiquement sensible du Kavango en Namibie. Le projet de la société canadienne concerne également le Botswana. Une coalition, composée d’organisations de la société civile et de citoyens namibiens, botswanais et du monde entier, rejette le projet. Je lui accorde mon soutien pour les raisons suivantes :

* Le projet pétrolier menace de détruire et de polluer la nature et les aires protégées : les sites d’exploration sont situés en grande partie dans la Zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze (KAZA) et la zone de prospection en Namibie et au Botswana est mitoyenne de trois parcs nationaux. Le Delta de l’Okavango, alimenté en eau par le fleuve du même nom ainsi que la région de la Panhandle, est un site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. La zone de prospection concerne également plusieurs aires de conservation et forêts communautaires ainsi qu’un autre site du patrimoine mondial, les collines Tsodilo, vénéré par la communauté San des Premières nations dont l’un de leurs derniers refuges se trouve à proximité.

* Je suis particulièrement préoccupé par le fait que l’entreprise fasse référence à des « méthodes non conventionnelles » dans sa communication. Ce type d’expression est souvent un euphémisme de l’industrie pour désigner la fracturation hydraulique.

* Difficile de ne pas penser au néocolonialisme face à ce projet : ReconAfrica possède 90% du permis d’exploitation minière et la Namibian Oil Corporation NAMCOR seulement les 10 % restants. Au Botswana, ReconAfrica en détient l’intégralité (100%). Le gouvernement namibien ne percevra par ailleurs que 5 % des redevances.

* Le public namibien et botswanais semble savoir peu de choses sur ce gigantesque projet et ses possibles conséquences. La population locale, les agriculteurs et le peuple indigène San n’ont pas été consultés, ce qui constitue une violation des principes du Consentement Préalable, donné Librement et en Connaissance de Cause (CPLCC).

Je suis profondément préoccupé(e) par les effets attendus de l’exploration pétrolière et gazière dans des écosystèmes sensibles, à savoir :
- l’épuisement et la pollution des ressources limitées en eau, en particulier dans les pays connaissant des sécheresses extrêmes,
- le défrichage de la zone, nécessaire pour la réalisation des forages, synonyme de déforestation et désertification,
- la possible augmentation du braconnage entrainée par le développement de routes menant aux sites de forage,
- le bruit provoqué par les forages, potentiellement par hydrofracturation, qui a un impact sur les habitants et sur la faune,
- la pollution de l’air et ses conséquences sur la santé
- l’activité sismique, dont les tremblements de terre, qui peut persister longtemps après le forage.

Les profonds impacts négatifs et à long terme sur l’environnement, le climat mondial, les communautés autochtones, le tourisme et la bonne réputation de la Namibie et du Botswana l’emportent largement sur les bénéfices du projet, qui reviendront principalement à ReconAfrica et ses investisseurs. Compte tenu des arguments précédents, je soutiens les demandes de la coalition locale : Veuillez faire tout ce qui est en votre pouvoir et sous votre responsabilité pour arrêter ce projet qui menace l’avenir. Nous devons laisser le pétrole dans le sol et attirer à la place les investissements dans les énergies renouvelables. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Madame la Première ministre, l’expression de mon profond respect.

cc :Mme Mechtild Rössler, Directrice du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO ; M. Justin Trudeau, Premier ministre du Canada

* (C) Pétition : "Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi !"

124.694 signatures sur 150.000 lien pour signer

Monsieur le Premier ministre,

Notre pays traverse une crise sanitaire sans précédent. Les Françaises et Français, confinés chez eux, adoptent progressivement les gestes barrière qui sauvent. Notre quotidien change, nos vies sont bouleversées, nous restons chez nous. Confinés mais chez nous. Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi.

Comment est-on confiné quand on est sans domicile ? Pour ceux qui vivent dans la rue, les plus fragiles d’entre nous, la vie est chaque jour un peu plus dure. Il y a urgence. Urgence à leur permettre d’accéder aux soins nécessaires pour ceux qui sont touchés par le CoVid-19. Urgence à débloquer des moyens supplémentaires pour les associations qui interviennent sur le terrain. Urgence à aider les collectivités locales qui organisent le confinement des personnes sans abri. Autrement, les sans domicile fixe, les mineurs isolés, les familles et personnes exilées qui sont sur le territoire français risquent de faire partie des oubliés de la crise sanitaire.

Des solutions existent. Les représentants du secteur de l’hôtellerie se sont mis, par exemple, à la disposition du gouvernement pour offrir des solutions de relogement. Il faut agir vite, sinon le risque de mortalité chez les personnes sans abri risque de s’accélérer et cette crise sanitaire peut se transformer en désastre humanitaire.

Si nos vies doivent changer grâce à cette crise, c’est dans le sens d’une plus grande fraternité car cette crise sans précédent révèle les failles insupportables d’une société incapable de proposer à toute sa population un logement digne et durable. Les paroles du président de la République ont marqué les esprits. Nous l’avons entendu. Il a parlé d’une guerre à mener contre un ennemi invisible. Une guerre... Il connaît suffisamment l’Histoire pour savoir que les guerres ont toujours donné naissance à de nouvelles formes de solidarité.

Si rien ne doit être comme avant cette crise, faisons-en sorte que nos actes changent dès maintenant. Ce n’est pas en détournant le regard que nous parviendrons à nous en sortir, c’est en surmontant collectivement les échecs de notre modèle de développement et en aidant ceux qui sont restés depuis trop longtemps au bord du chemin. Ceux-là n’ont ni syndicat ni confédération pour les représenter, pas de revendications à vous adresser, pas de « charges » ni d’impôts à reporter. Ils sont pourtant touchés comme les autres et, plus fragiles encore, ils ont plus de risque que les autres d’être emportés.

Monsieur le Premier ministre, nous lançons cet appel au nom de ces centaines de milliers de femmes et d’hommes qui vivent à l’écart de notre société, que nos associations accompagnent chaque jour pour leur redonner espoir et que nous ne pouvons pas abandonner. Faites vite, ils ont besoin de vous. Comme les autres, plus que les autres. Merci.

* (C) Pétition : Soutien à Stéphane Lhomme, jugé pour le prétendu "vol" d’un compteur Linky

22.756 signatures lien pour signer

Solidarité avec S.L homme pour un indécent procès pour le prétendu "vol" d’un compteur Linky .. jugé au Tribunal Judiciaire de Bordeaux Mardi 30 Novembre à 15 H.. Résumé de l’affaire par l’intéressé lui-même

« Le 3 novembre 2020, j’ai été appelé en urgence par une habitante de ma commune, confrontée à des sous-traitants d’Enedis qui tentaient de lui imposer un compteur électrique communicant Linky. Dès mon arrivée à vélo sur les lieux, les sous-traitants ont appelé la gendarmerie. J’ai engagé des discussions et j’ai profité d’un instant de distraction de la part des sous-traitants pour subtiliser le Linky qu’ils entendaient imposer à cette dame.

A ce moment précis, j’ai reçu un appel d’un autre habitant de la commune, chez lequel je me suis rendu immédiatement à vélo… avec le Linky sous le bras. J’ai alors reçu un appel téléphonique des gendarmes, arrivés sur les lieux, me questionnant à propos de la disparition du Linky. Je leur ai répondu qu’il était en ma possession et que je revenais sur place pour le leur remettre, ce que j’ai fait immédiatement.

Au final, j’ai donc subtilisé le compteur Linky, pour de très bonnes raisons, pendant une petite dizaine de minutes, avant de le remettre aux gendarmes. Or, au lieu d’être félicité pour apporter bénévolement assistance à mes concitoyens, confrontés au totalitarisme et abandonnés par toutes les institutions de ce pays, je suis au contraire poursuivi en "Justice". »

Stéphane Lhomme est convoqué le 6 septembre 2021 au Tribunal judiciaire de Bordeaux "en vue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité". Il refusera bien entendu ce marchandage. Il devrait donc comparaitre le 30 novembre suivant devant le même tribunal à 15H00.

STOP À LA RÉPRESSION CONTRE LES ALERTEURS, STOP À CES PROCES BAILLONS...

Je demande l’arrêt de poursuites contre S. Lhomme. Je soutiens l’opposition au Linky et demande l’arrêt des poses forcées de ces compteurs communicants
NB1 : le procès a été renvoyé à 2022
NB2 : AID a réglé 50€ à l’hébergeur de la pétition pour la diffuser à 10000 personnes susceptibles de la signer.
.
.
.

.
.
<0,1%

* (C) Pétition:La Chine doit respecter la liberté d’expression à l’occasion des Jeux Olympiques !

ACTION TERMINEE
10.560 signatures sur 12.500 lien pour signer

Pétition à l’attention de M. Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine

Monsieur le Président, à l’approche des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2022 qui auront lieu à Pékin, j’aimerais saisir cette occasion sans précédent pour appeler votre gouvernement à témoigner de son respect total des droits humains et à s’engager sincèrement en faveur du système international des droits humains.

Plus particulièrement, je vous prie de veiller à ce que votre gouvernement protège comme il se doit le droit humain à la liberté d’expression, qui revêt une importance particulière dans le cadre des Jeux olympiques, événement sportif qui célèbre les échanges entre les pays et une compréhension mutuelle.

Le droit à la liberté d’expression est inscrit dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. En vertu du droit international relatif aux droits humains et des normes internationales en la matière, nul ne doit être incarcéré uniquement pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression.

C’est pourquoi j’appelle votre gouvernement à abandonner toutes les charges retenues contre des personnes jugées ou détenues uniquement pour avoir exercé leur liberté d’expression, et à les remettre en liberté, en commençant par Zhang Zhan, Ilham Tohti, Li Qiaochu, Gao Zhisheng et Rinchen Tsultrim. Sincères salutations.

* (C) Pétition : Mexique : stop à la répression des femmes manifestantes

12.490 signatures sur 15.000 lien pour signer

Pétition lancée le 22 Juillet 2021, à l’attention de Olga Sánchez Cordero, Ministre de l’Intérieur du Mexique

Madame la Ministre de l’Intérieur, les manifestations féministes et autres manifestations de femmes au Mexique sont souvent violemment réprimées par les forces de l’ordre mexicaines. Le rapport d’Amnesty documente des cas des femmes détenues arbitrairement, battues et soumises à des violences sexuelles simplement pour avoir participé à des manifestations. Là où les manifestantes cherchent pacifiquement et librement à revendiquer leurs droits, elles subissent les horreurs qu’elles dénoncent.

Les Mexicaines doivent pouvoir exercer leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique sans crainte des représailles. C’est pourquoi je vous demande de prendre au plus vite les mesures qui s’imposent pour garantir que les femmes puissent exercer leurs droits en toute sécurité, soit :

  • de reconnaître publiquement la légitimité des manifestations féministes au Mexique et des autres manifestations menées par des femmes, et de vous engager à faire en sorte qu’elles puissent avoir lieu sans répression, criminalisation ou stigmatisation ;
  • de promouvoir la mise en place de mécanismes indépendants de surveillance de la police dans les endroits où des manifestations féministes ont été réprimées dans le passé.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre de l’Intérieur, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : NON AU PROJET D’INSTALLATION DE 6 ANTENNES RELAIS 5G ET 4 ANTENNES PARABOLIQUES SUR NOTRE TOIT

13.028 signatures lien pour signer

Collectif du 50 Bd des Belges à Nantes. Le 28 Octobre 2021, BOUYGUES TELECOM a fait installer la nuit un panneau d’affichage pour la future installation de 6 antennes relais téléphoniques et de 4 antennes paraboliques sur notre toit. Or, ni les locataires, les riverains, les commerçants, les écoles n’ont été informés ni consultés !!!! Nous appelons à la mobilisation de tous les habitants de notre quartier pour s’opposer à ces installations.

Dès lors, si nous comprenons la nécessité d’une couverture du réseau téléphonique de qualité, l’emplacement choisi ne semble pas répondre à l’évidence au principe de précaution inscrit dans la constitution : proximité d’une école maternelle et primaire et d’une future crèche. Notre quartier est plein de vie. AIDEZ-NOUS à protéger la santé de nos enfants et la nôtre ,la nocivité des ondes n’est plus à prouver, chercheurs et médecins ont alerté sur la dangerosité de la 5G.

Le quartier accumule déjà de nombreuses antennes rue du Coudray, rue du Général Buât, Port Boyer, Eraudière 6 antennes de plus et 4 paraboliques C’EST TROP. Dévalorisation des biens immobiliers dès qu’une antenne relais existe alors imaginez avec 6 antennes relais et 4 antennes paraboliques !!!!!

Les opérateurs paient grassement les bailleurs privés et sociaux , ceux-ci pour avoir l’installation sur leur toit reçoivent 15000 euros par an par antenne !!!!! où se trouve la considération des résidents et des habitants de NOTRE QUARTIER. Il y a urgence à agir. La mairie de Nantes ne peut s’y opposer c’est à nous de réagir. ENSEMBLE MOBILISONS NOUS, REJOIGNEZ-NOUS ET SIGNEZ CETTE PETITION

* (E) Pétition : TOTAL : stop au projet pétrolier Tilenga en Ouganda

214.005 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, et aux dirigeants de TOTAL, Tullow Oil, CNOOC, CCCC et Exim Bank of China

Monsieur le Président, Madame, Monsieur, la région qui entoure les chutes de Murchison est un joyau de l’Afrique. Les divers écosystèmes du rift Albertin abritent 500 autres espèces animales dont certaines emblématiques comme le lion, l’éléphant et l’hippopotame. Chaque année, des milliers de touristes venus du monde entier visitent les chutes de Murchison, procurant des revenus substantiels à la population locale et à l’Ouganda dans son ensemble.

Ce trésor naturel unique et les moyens de subsistance de la population sont toutefois menacés si le projet pétrolier Tilenga et la réalisation des infrastructures y afférents se poursuivent. Leur mise en œuvre affecterait également le secteur du tourisme tout comme la réputation de l’Ouganda, considéré jusqu’ici comme un pays soucieux de la protection de la nature et du climat. Les premiers dommages sont déjà visibles, puisque l’extension des routes à travers le Parc national Murchison Falls a déjà commencé.

Nous vous demandons de laisser le pétrole là où il est. Merci de mettre fin au projet Tilenga ainsi qu’à tous les projets liés à l’activité pétrolière, tels que la construction de routes. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : « Gestion Covid-19 : pour que le respect de la personne dans sa dimension psychique soit toujours un droit inaliénable ! »

11.551 signatures sur 15.000 lien pour signer

Adressé à : Mr le Président de la République E. MACRON ; les membres du Conseil de défense et de sécurité nationale ; Mr Blanquer, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports ; les membres du Conseil Scientifique Covid-19 ; les membres du Comité A

LETTRE OUVERTE PAR COLLECTIF DE PSYCHOLOGUES INDEPENDANTS du 31/08/2021

Impactés en tant que citoyens français, en première ligne pour observer, analyser et accueillir les effets psychoaffectifs, psychosociaux et psychosomatiques sur le public dont nous prenons soin dans le cadre de nos activités professionnelles, bousculés et malmenés par nos instances dirigeantes, après presque deux ans de gestion de cette "crise Covid-19", nous, psychologues, avons décidé de partager nos observations, nos interrogations, nos doutes et nos colères entre collègues.

Le constat est sans appel pour le collectif que nous avons constitué. En effet, la situation inédite que nous traversons et les réponses de nos dirigeants sont en opposition totale avec les valeurs et l’éthique que nous défendons quotidiennement dans notre profession. Nous sommes alarmés par l’impact de cette gestion de crise sur la santé psychique et le bien-être de la population. Bien sûr, personne ne s’attend à ce qu’une crise soit un moment particulièrement heureux et s’il existe des façons d’accompagner sa famille, son clan, son groupe, ses compatriotes, à passer une crise et à en ressortir grandi, il en existe d’autres qui alimentent la crise, affaiblissent et annihilent les capacités psychiques d’adaptation et de résilience.

Les médias de toutes sortes ont déjà détaillé à maintes reprises les difficultés matérielles rencontrées dans la gestion de cette épidémie, ce n’est pas notre champ d’expertise. Nous ne reviendrons pas dessus même si beaucoup d’entre nous assistent impuissants à la dégradation des moyens humains et matériels donnés aux hôpitaux pour soigner les personnes avec la dignité qu’elles méritent et ce, depuis bien avant l’arrivée du virus Sras-cov-2.

Laissons donc de côté l’aspect de destruction du système de santé et concentrons-nous sur la gestion humaine de cette crise et ses effets délétères sur la population, comme les troubles psychiques impactant toutes les classes d’âge, ainsi que toutes les catégories socioprofessionnelles. Dépression, burn-out et stress post-traumatique en sont les maîtres mots. Il ne suffit pas de proposer de rembourser quelques séances de thérapie à des personnes qu’on a angoissées, enfermées, contrôlées et désorientées dans un moment de vulnérabilité extrême pour les réparer en 3 à 10 séances.

Au lieu d’humanité et d’aide soutenante apportées à la population, nous avons repéré l’utilisation de techniques de persuasion, et même de manipulation, issues du management, du marketing et de la technocratie, qui peuvent être qualifiées de perverses, voire cyniquement harceleuses, si jamais elles se révélaient être utilisées à dessein pour poser les jalons d’un régime totalitaire.

Injonctions paradoxales, discours alarmistes s’appuyant sur une énumération de faits ou de statistiques décontextualisés, renversement en son contraire ou inversion des valeurs morales, attaque des besoins primaires (tant sur le plan physiologique, du sentiment de sécurité que du lien social), chantage et menaces, instauration de clivages (en bon/mauvais, vax/antivax, responsables/complotistes, etc.), iniquité des décisions, culpabilisation, aboutissent à l’augmentation de vécus dissociatifs tel que la déréalisation et la dissonance cognitive, résultant de la croyance en des idées ou des valeurs contradictoires, et engendrent un mal-être difficilement surmontable et pathogène.

C’est ainsi qu’en mobilisant principalement les émotions sidérantes comme la peur, la culpabilité et la honte plutôt que les capacités cognitives et intellectuelles des individus, les discours médiatiques et officiels obtiennent l’adhésion à des idéologies et à des comportements auxquels les individus n’adhéreraient probablement pas si seules leurs capacités d’analyse et de discernement étaient sollicitées. Le système actuel entretient une régression vers un fonctionnement infantile, dans lequel le chantage, la peur et l’intrusion perverse permettent d’obtenir l’obéissance. Nous ne pouvons manquer de repérer aussi, dans les différents aspects de cette gestion de crise, les principes et les mécanismes identifiés par le sociologue Albert D. Biderman pour faire plier psychologiquement un individu.

L’isolement en est la première composante. Il engendre repli et préoccupation excessive centrée sur soi, rupture avec le soutien social permettant de résister et dépendance à l’autorité. Associé à la médiatisation d’une pensée narrative unique considérée comme la seule valable, l’isolement annihile l’esprit critique et accentue la réticence à s’exprimer et à s’interroger, de peur d’être stigmatisé, considéré comme “complotiste” et exclu de son clan familial, amical ou professionnel.

L’isolement physique et psychologique, la confusion, le doute, la peur et la tension permanente que la gestion de cette crise a fait vivre aux Français ont fragilisé leur santé psychique mais aussi leur santé physique. Que penser de ces choix stratégiques qui, pour sauver des vies, en sacrifient tant d’autres par ailleurs ? En effet, parmi les dommages collatéraux des confinements successifs, nous observons dans nos consultations une augmentation des suicides, y compris chez les enfants, des violences intrafamiliales, des pratiques incestueuses, des troubles anxio-dépressifs, des syndromes de glissement massifs dans les Ehpad et les hôpitaux, etc.

Aujourd’hui, le gouvernement rajoute encore à nos concitoyens une épreuve supplémentaire, en choisissant de les diviser par la stigmatisation de la vaccination et de l’obéissance. Nous n’acceptons pas qu’un schéma vaccinal, à partir de techniques expérimentales aux résultats discutables, puisse être imposé à notre profession et à nos collègues soignants, obligeant ceux qui refusent de s’y soumettre à renoncer à leur métier. En l’état actuel de la loi du 5 août 2021, les psychologues faisant usage du titre, quel que soit leur lieu d’exercice, y compris en libéral et par téléconsultation, perdent leur droit d’exercer et leur rémunération s’ils ne satisfont pas à l’obligation vaccinale.

Nous exigeons l’arrêt immédiat de toutes les formes de pression, de violences économiques, sociales et psychologiques, de chantage et de discriminations exercées sur nous, nos collègues et les concitoyens ne souhaitant pas se faire vacciner. Nous demandons le rétablissement d’une stratégie favorisant le choix et l’implication individuelle et ce, à partir d’une information libre et éclairée.

Nous ne pouvons pas plus cautionner le passe sanitaire ou la diffusion des données biomédicales pour accéder à la vie quotidienne, du fait non seulement de son caractère discriminant et asservissant mais également à cause du manque de respect du secret médical. A ceux qui pourraient nous opposer ici la dangerosité du virus et la prévalence de la santé publique sur l’atteinte aux libertés individuelles, nous répondons que toutes les options de prophylaxie et de traitements ne sont pas étudiées pour nous permettre de vivre avec, en pleine conscience et responsabilité.

Aujourd’hui, les citoyens qui se croyaient protégés par des lois acquises et essentielles à la garantie de leurs libertés et de leur égalité, se retrouvent à nu et en perte de repères dans un monde qu’ils ne reconnaissent plus. Nous avons tous à redouter les conséquences de cette inversion des valeurs que cette nouvelle donne politique érige en modèle sociétal.

Dans ce contexte inédit où les principes fondamentaux de notre code de déontologie sont mis à mal, nous lançons aussi un appel à tous nos collègues psychologues. N’ayez pas peur de prendre position pour le respect des "libertés et droits fondamentaux garantis par la loi et la Constitution, par les principes généraux du Droit communautaire et par les conventions et traités internationaux.” Restons attachés "à respecter l’autonomie de la personne et en particulier son droit à l’information, sa liberté de jugement et de décision" ? Tout ce qui constitue le premier principe du code de déontologie des psychologues parce que : "Le respect de la personne dans sa dimension psychique est un droit inaliénable. Sa reconnaissance fonde l’action des psychologues."

Nous devons comprendre là qu’il ne peut s’aliéner sous aucun prétexte, ni même aucun régime dit d’exception. En aucun cas un psychologue ne saurait être l’instrument d’un pouvoir qui devient pathologique, malsain, intrusif et traumatique, puisque sa fonction au contraire, c’est bien d’en émanciper les individus. Engageons-nous ensemble pour le respect de nos choix concernant notre intégrité physique et psychique. Interrogeons notre posture professionnelle et déontologique en nous demandant comment continuer d’accompagner des personnes vers une meilleure autonomie de pensée si nous sommes nous-mêmes assujettis à une pensée unique ?

Cette question se pose de la même façon que celle concernant la restriction de nos pratiques à des outils ou des méthodes imposées par décret, à la volonté de nous soumettre à l’allégeance à la pensée étatique par un ordre professionnel, ou à celle de la pensée médicale par la paramédicalisation de notre profession, tel que nous le dénoncions en nombre en manifestant le 10 juin dernier. Comment garder notre propre autonomie de penser et d’agir, en dehors de toute contrainte normative, pour nous-mêmes et pour les personnes que nous accompagnons, d’autant plus lorsque cette dernière est changeante, aléatoire et arbitraire ?

Nous invitons donc tout collègue, tout professionnel du soin et de l’accompagnement et plus largement toute personne se reconnaissant dans ces principes, à nous soutenir, à réagir et à s’organiser. Signez cette Lettre ouverte et partagez là au maximum !

* (C) Pétition : Puma : "Sponsor officiel de l’Apartheid"

125.279 signatures sur 150.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Puma, Ben & Jerry’s, Motorola, General Mills, Pillsbury, Allied Universal, G4S and les autres entreprises opérant en Israël

Cessez d’être complices des violations des droits humains en Palestine
Le 5 mai dernier, Sa’id Yousef Odeh, 16 ans, star en herbe du football palestinien, jouait son dernier match de foot. Il a été abattu par les forces d’occupation israéliennes alors qu’il marchait vers l’entrée de son village. Il jouait au Balata FC, l’une des 235 équipes palestiniennes qui demandent à PUMA de renoncer à son parrainage de la Fédération israélienne de football. PUMA sponsorise grassement cette fédération qui organise des matchs dans des stades réservés aux Israéliens dans des colonies illégales situés dans les terres palestiniennes occupées.

C’est ce qu’on appelle une situation d’Apartheid. L’histoire tragique de Sa’id, n’est malheureusement qu’un des nombreux exemples qui illustrent la complicité de PUMA dans les violations des droits humains commises par Israël en Palestine.
Après que l’armée israélienne ait assassiné 256 Palestiniens, dont 66 enfants, en mai dernier, 50 000 membres de SumOfUs ont demandé à Ben & Jerry’s de se retirer complètement des Territoires palestiniens occupés. Un mois plus tard, Ben & Jerry’s annonçait son retrait des Territoires palestiniens occupés dès l’année prochaine.

D’autres champions des droits des Palestiniens doivent émerger et rejoindre Ben & Jerry’s. Nous avons trouvé le candidat idéal : PUMA. Nous avons rencontré le PDG de PUMA récemment et nous pensons que nous pouvons pousser PUMA à faire le bon choix.

Le lendemain de l’annonce du retrait de Ben & Jerry’s, le Premier ministre israélien a déclaré que cette décision aurait de " graves conséquences ". Le pouvoir israélien craint que d’autres entreprises se joignent à Ben & Jerry’s et fera tout pour les intimider. Nous devons nous assurer que notre mobilisation pèse plus que ces intimidations !

Il est clair que la seule façon d’arrêter le cycle sans fin de l’expansion des colonies et de la violence est de rendre le coût économique de l’occupation illégale trop important en faisant en sorte que les entreprises cessent de faire des affaires en Israël. Ben & Jerry’s est un premier grand pas dans cette direction. Mais nous avons besoin que d’autres entreprises lui emboîtent le pas pour faire céder le pouvoir israélien.

Les membres de SumOfUs ont contribué à obtenir qu’Airbnb promette de se retirer des territoires palestiniens illégalement occupés jusqu’à ce que l’entreprise ne fasse marche arrière, succombant à la pression de l’extrême droite israélienne. La campagne d’Airbnb nous a appris qu’aucune entreprise ne peut résister seule à cette pression. C’est pourquoi nous demandons à PUMA, qui soutien de nombreux combats liés aux droits humains, de rejoindre Ben & Jerry’s pour défendre les droits des Palestiniens.

Allez-vous agir maintenant et demander à PUMA de mettre fin à sa complicité avec l’État d’apartheid israélien ?

* (C) Pétition : Réponse à la crise humanitaire aux frontières de l’UE

91.619 signatures sur 100.000 lien pour signer

A la Commission européenne, à Ursula von der Leyen, à Ylva Johansson, à Margaritis Schinas et aux chefs d’Etats et de gouvernements européens
Nous vous demandons de suivre l’évolution de la situation, de dépêcher de toute urgence des observateurs indépendants dans la zone concernée et d’utiliser tous les moyens nécessaires pour faire pression sur le gouvernement polonais afin qu’il déploie immédiatement toute l’aide médicale et humanitaire à la frontière, et qu’il autorise les migrants à demander l’asile.

* (C) Pétition : Sauvez "Tent of nations"

33.062 signatures sur 35.000 lien pour signer

AFPS ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ a lancé cette pétition adressée au Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères

Située au sud-ouest de Bethléem dans la zone C de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé, la ferme de la famille Nassar subit des menaces d’expulsion de plus en plus pressantes. Propriétaire et exploitant de sa terre depuis plus de cent ans, cette famille a développé autour de son activité agricole un lieu de rencontre et de solidarité internationale dénommé « Tent of nations. » En 1991, Israël a déclaré la ferme Nassar « terre d’État », engageant ainsi un processus devant l’amener à quitter sa propriété afin que celle-ci puisse être absorbée par une des colonies israéliennes qui l’encerclent.

Depuis lors, la famille a été engagée dans une action en justice longue et coûteuse pour faire reconnaître sa propriété. Elle s’est conformée à toutes les exigences de la justice israélienne et a fait appel avec succès des ordonnances de démolition de structures et de cessation des activités agricoles. En 2006, la Cour suprême israélienne a autorisé le réenregistrement de leurs biens mais le processus a été soumis à des retards continus de la part des autorités militaires et civiles israéliennes et n’a toujours pas abouti.

La ferme de Nassar reste donc soumise au risque de destruction et de confiscation. L’expansion des colonies et la construction de routes se sont accélérées, accroissant son isolement et ses difficultés d’existence. En 2021, la ferme a fait l’objet de nouvelles exactions : en mai un incendie d’origine criminelle, a détruit plusieurs centaines d’arbres fruitiers et en juin, une intrusion des soldats de l’armée israélienne avec un bulldozer qui a détruit environ 50 arbres fruitiers.

L’achèvement du réenregistrement des terres constituerait la reconnaissance par les autorités israéliennes de la famille Nassar en tant que propriétaires privés de ces terres et mettrait fin à leur combat pacifique :
* Israël doit accorder immédiatement le réenregistrement des terres de Nassar (cas de réenregistrement nos 3714/2 et 3715/2).
* Les ordres d’expulsion et de démolition et toutes exactions contre la propriété Nassar doivent cesser.

Nous demandons donc aux autorités françaises d’intervenir de toute urgence dans ce sens.

* (C) Pétition : Aidons Antoneta Biba à rester en France pour continuer ses études

28.611 signatures sur 35.000 lien pour signer

Antoneta est une jeune fille de 21 ans, passionnée, des projets plein la tête et bien déterminée à les réaliser. Suite à une vendetta, sa famille quitte l’Albanie pour trouver refuge en Grèce. Elle est alors âgée de 7 ans. Mais la vendetta rattrape la famille et elle quitte la Grèce pour s’installer en France, à Nice, en 2016. Alors âgée de 16 ans, Antoneta s’inscrit au lycée et obtient son baccalauréat avec mention en juillet 2020.

Sa profession, elle l’a toujours su, ce sera avocate. Elle s’inscrit donc à la Faculté de droit de Nice et réussit brillamment ses examens de première année bien que la pandémie ait empêché les étudiants de suivre les cours en présentiel.

A ses 18 ans, elle sollicite un titre de séjour auprès de la préfecture de Nice mais sa demande est rejetée. Elle ne baisse pas les bras, introduit une nouvelle demande de titre de séjour en avril 2021 toujours auprès de la préfecture de Nice. Sa requête est de nouveau refusée, accompagnée d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) et d’une Interdiction de Retour sur le Territoire Français (IRTF) d’un an. Il lui est notamment reproché son manque d’intégration et il est évoqué, puisqu’elle est une bonne élève, la possibilité d’un retour dans son pays pour poursuivre ses études. Or Antoneta n’a vécu que jusqu’à 7 ans en Albanie et n’y a jamais été scolarisée. Et bien que l’albanais soit sa langue maternelle, elle ne l’a jamais pratiquée scolairement.

L’Albanie est un pays influencé par une forte tradition patriarcale qui cantonne les femmes dans une position de subordination. En effet, le droit coutumier albanais place les jeunes filles et les femmes sous l’entière dépendance de leur père ou époux. Antoneta n’a plus aucune attache avec ce pays. En cas de retour, elle se retrouvera seule, sans famille et sera contrainte de se marier pour être en « sécurité », devenant l’éternelle obligée d’un homme, abandonnant ainsi ses études, ses rêves et sa liberté.

Les professeurs d’Antoneta attestent de son assiduité, de sa persévérance et de sa motivation à réussir ainsi que de sa bonne maîtrise de la langue française. Actuellement en pleine période de partiels, cette jeune fille se retrouve frappée d’une OQTF et d’une IRTF d’une durée d’un an. Vivant dans le pays des Lumières, elle broie paradoxalement du noir au quotidien, soucieuse d’un lendemain vide de sens. Toutefois, elle refuse d’abandonner. Depuis 6 ans, sa vie est en France. Ses études la passionnent et de nombreux projets professionnels l’animent pour un futur dans l’hexagone.

Le monde est en mouvement, l’unilatéralité de cette décision est inacceptable. Ensemble, nous pouvons aider Antoneta face à l’injustice qu’elle subit. Mobilisons-nous, signons pour Antoneta !

* (E) Pétition : Stoppons les usines à chiots"

71.216 signatures sur 100.000 lien pour signer

Bonjour , l’élevage intensif concerne aussi les chiens. Enfermés dans de petites cages sans soins ni nourriture suffisante, des milliers d’animaux attendent l’adoption dans ce qu’on peut sans peine appeler des « usines à chiots ».

Les piteuses conditions dans lesquelles ils sont détenus ont un impact important sur leur santé et leur développement, mais, grâce à diverses stratégies, les éleveurs malintentionnés s’arrangent pour que les futurs propriétaires n’en sachent rien.

Stoppons les usines à chiens !Si vous aimez les chiens alors stoppons les usines à chiens et les chiots sont aussi concernés par ce phénomène : essayons de changer le monde.

* (E) Pétition : « Un tram-train pour se déplacer entre Digne-les-bains / Manosque / Sisteron »

313 signatures sur 500 lien pour signer

Sylvain LIAUTARD a lancé cette pétition adressée à Président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur et Maires des communes vals de Bléone et Durance

Une solution éprouvée pour offrir un réel service à toute la population

Quoi

  1. Faire un territoire dé-carboné pionnier coûts constants en fonctionnement et investissement pour la mobilité.
  2. Créer un réseau multimodal hiérarchisé (tram-train, navettes, vélo) qui simplifie les déplacements
  3. Mettre en œuvre la nécessaire transition écologique
  4. Améliorer des relations avec les métropoles régionales et le territoire national
  5. Développer fortement le report modal pour favoriser un « vivre autrement »
  6. Une alternative à l’automobile pour plus de 100 000 habitants « se déplacer mieux »
  7. Des modes de transports hiérarchisés et complémentaires avec une billettique unique « un réseau simple »
  8. Une offre cadencée, convergente en correspondance « se déplacer sans soucis »
  9. Une desserte fine « près de chez moi »
  10. Des temps de parcours compétitifs « alternative crédible et fiable »
  11. Accessibilité pour tous
  12. Pôles d’échanges multimodaux et des haltes
    - au cœur des populations (Manosque, Digne, Sisteron, Peyruis, La Brillanne)
    - à proximité des équipements et services (hôpitaux, lycées, ZA, etc.)
    - Multiservices (espaces coworking, salles partagées, crèches, Point Colis, Amap,restauration, accueil, information touristique)

Un projet phasé

  1. Phase 1 : densification de l’offre entre Sisteron et Pertuis création de navettes de rabattement
  2. Phase 2 : réactivation du Val de Bléone, développement d’une offre Digne Manosque et Digne Sisteron
  3. Phase 3 : électrification et densification de l’offre au-delà de 15 AR avec un tram train et des navettes en correpondance à chaque halte ou pôle, mise en place des aménagements modes doux
  4. Phase 4 : développement des relations avec les métropôles en correspondances et avec Avignon TGV

Comment

  1. Faire un territoire dé-carboné pionnier coûts constants en fonctionnement et investissement pour la mobilité.
  2. Fédérer Région et EPCI pour un projet économique et écologique qui concerne près de 75% de la population des A.H.P.

Pourquoi
Une offre qui permet de couvrir les besoins quotidiens des 110000 habitants compris entre Mison au Nord, Corbières au Sud et Digne les Bains à l’Est, permettant l’intermodalité avec les autres modes de déplacement (pôles d’échange multimodaux de la Brillanne, Digne les bains, Manosque, Peyruis-cassine, Sisteron, Corbières en provence , en particulier les autres transports en commun (navettes locales) et les modes doux (marche à pied, vélo). Notre projet respecte toutes les priorités de la Région, de l’Etat et de l’Europe"Votre mobilité, ma priorité"

Le plan climat avec lequel la Région s’engage à :

  1. Encourager un report massif de la voiture individuelle vers les transports collectifs,
  2. Innover pour des transports le moins polluants possibles,
  3. Accompagner le changement des comportements vers une mobilité douce et durable.

Un plan d’action pour :

  1. Intensifier l’offre de transport ferroviaire et routière et développer la complémentarité entre le réseau des cars et des trains,
  2. Développer une intermodalité efficace et mettre en œuvre des transports collectifs urbains hautement performants,
  3. Promouvoir les transports collectifs, informer le grand public sur les offres de transport alternatif à la voiture et accompagner le changement de comportements.

Nous voulons la mise en œuvre de ce projet de mobilité globale, économe et porteur pour un avenir social en commun en respectant l’environnement. Mr le Président de Région, Mesdames, Messieurs les Maires, en réalisant ce projet vous permettrez à toutes les populations de ce territoire de vivre plus facilement en créant du lien social, tout en faisant des économies et en prenant soin de l’environnement.