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SIGNEZ ET DIFFUSEZ

Pétitions AID 2021-20

Période jusqu’au samedi 01 Janvier 2022

samedi 18 décembre 2021, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 20 ans, pour adhérer ou faire un don .

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après

Le bureau et les adhérents d’AID vous souhaitent un

* SOMMAIRE

- AID et RET pour le HOBBIT BAR

- Les pétitions nouvelles

- Collectes de dons (soutenues par AID)

- Initiatives Citoyennes Européennes

- Les pétitions en cours

- Les pétitions stagnantes

- Les pétitions vouées à disparaître

- Les pétitions fermées

* AID et RET pour le HOBBIT BAR de Vintimille

DERNIERE HEURE : Notre amie Delia jointe ce jour par téléphone annonce qu’elle ferme le Hobbit Bar dans son emplacement actuel car :

a) les frais fixes sont trop importants, vu la surface, pour le faible chiffre d’affaires qu’elle en tire.

b) du fait de la pandémie de la covid-19 et de l’instauration du "Green pass" dont la plupart des migrants sont dépourvus, la fréquentation est devenue encore plus faible.

c) Delia a quelques soucis de santé qui ont justifié une opération en Octobre et une nouvelle est programmée en Janvier 2022 qui la rendra indisponible pour convalescence en Février

Mais la bonne nouvelle est que le Hobbit Bar renaîtra en plus petit dans un nouveau local à partir du mois de Mars 2022

Nous continuerons à l’accompagner et tous les coups de main sont les bienvenus.

Donc si vous êtes imposables en France, AID vous propose de faire un virement sur le compte bancaire de l’Association Roya en Transition, de Tende, avec un mel à son trésorier pour le reçu-don
IBAN : FR76 1910 6006 2543 6820 5923 148 BIC : AGRIFRPP891 .
Nous avons le plaisir d’annoncer que grâce à la générosité de quelques donateurs, nous avons déjà pu assurer 1000€ par mois d’Août 2020 à Décembre 2021 inclus, plus 1000€ pour les dépenses supplémentaires induites par la crue du 2 Octobre 2020

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Le cyclone du 2 Octobre 2020 qui a dévasté la Roya a également inondé la ville basse de Vintimille jusqu’à côté du Hobbit et a chassé les migrants des bords du fleuve et de la plage de l’embouchure où ils avaient leurs précaires refuges et leurs maigres biens. Certaines maraudes ne viennent plus ou difficilement et le Hobbit est d’autant plus indispensable.

Nous ne pouvons être insensibles à la détresse des migrants, dont certains viennent d’Afrique de l’ouest, qui se retrouvent à Vintimille, tentant de franchir la frontière française à une dizaine de kilomètres d’où ils sont durement refoulés et renvoyés en centre ville de Vintimille.

La sortie du confinement de la covid-19 des deux côtés de la frontière a rejeté sur les routes des migrants présents en Italie qui cherchent toujours à gagner la France pour aller en Allemagne et surtout au Royaume-Uni. Les associations qui oeuvrent à la frontière annoncent une recrudescence du nombre des migrants et une arrivée majoritaire de migrants issus des Balkans. Et le reconfinement a désorganisé plus encore

A Vintimille, il n’existe plus guère qu’un lieu accueillant, notamment pour les femmes et enfants, le bar Le Hobbit situé près de la gare ferroviaire par où souvent les migrants arrivent, bar tenu par Delia Buonomo, surnommée par eux "Mama Africa"..

Boycotté par les clients de Vintimille, le bar ne tourne plus que par les migrants et par les militants associatifs qui y vont chaque fois qu’ils le peuvent. Cela ne couvre malheureusement plus les frais fixes et il faut donc trouver 2000€ par mois. Le challenge minimal pour nous est d’amener mensuellement 1000€ (en espérant que le reste sera apporté directement par les donateurs , italiens mais aussi allemands, qui l’ont alimenté la première année). Le crowdfunding qui a servi pendant 730 jours étant fermé, nous virons désormais directement notre collecte sur le compte bancaire du bar.
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* (C) Pétition : Sauvez "Tent of nations"

31.634 signatures sur 35.000 lien pour signer

AFPS ASSOCIATION FRANCE PALESTINE SOLIDARITÉ a lancé cette pétition adressée au Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères

Située au sud-ouest de Bethléem dans la zone C de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé, la ferme de la famille Nassar subit des menaces d’expulsion de plus en plus pressantes. Propriétaire et exploitant de sa terre depuis plus de cent ans, cette famille a développé autour de son activité agricole un lieu de rencontre et de solidarité internationale dénommé « Tent of nations. » En 1991, Israël a déclaré la ferme Nassar « terre d’État », engageant ainsi un processus devant l’amener à quitter sa propriété afin que celle-ci puisse être absorbée par une des colonies israéliennes qui l’encerclent.

Depuis lors, la famille a été engagée dans une action en justice longue et couteuse pour faire reconnaitre sa propriété. Elle s’est conformée à toutes les exigences de la justice israélienne et a fait appel avec succès des ordonnances de démolition de structures et de cessation des activités agricoles. En 2006, la Cour suprême israélienne a autorisé le réenregistrement de leurs biens mais le processus a été soumis à des retards continus de la part des autorités militaires et civiles israéliennes et n’a toujours pas abouti.

La ferme de Nassar reste donc soumise au risque de destruction et de confiscation. L’expansion des colonies et la construction de routes se sont accélérées, accroissant son isolement et ses difficultés d’existence. En 2021, la ferme a fait l’objet de nouvelles exactions : en mai un incendie d’origine criminelle, a détruit plusieurs centaines d’arbres fruitiers et en juin, une intrusion des soldats de l’armée israélienne avec un bulldozer qui a détruit environ 50 arbres fruitiers.

L’achèvement du réenregistrement des terres constituerait la reconnaissance par les autorités israéliennes de la famille Nassar en tant que propriétaires privés de ces terres et mettrait fin à leur combat pacifique :
* Israël doit accorder immédiatement le réenregistrement des terres de Nassar (cas de réenregistrement nos 3714/2 et 3715/2).
* Les ordres d’expulsion et de démolition et toutes exactions contre la propriété Nassar doivent cesser.

Nous demandons donc aux autorités françaises d’intervenir de toute urgence dans ce sens.

* (C) Pétition : Belgique - Personne ne devrait dormir dehors !"

8.946 signatures sur 10.000 lien pour signer

Pétition à l’attention de Sammy Mahdi, Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration
Monsieur le Secrétaire d’Etat, je vous écris parce que je suis préoccupé·e par la situation inhumaine à laquelle font face les personnes migrantes qui n’arrivent pas à introduire une demande d’asile en Belgique et se voient obligées de dormir dehors. Nous vous demandons de :
* fournir de toute urgence des logements d’urgence afin que plus personne ne doive dormir dans la rue
* garantir que toute personne puisse présenter une demande de protection internationale
* travailler à un système d’accueil plus flexible en mettant l’accent sur les initiatives à petite échelle afin que des crises similaires ne se reproduisent plus jamais.
Je vous remercie, Monsieur le Secrétaire d’Etat, de votre attention. Cordialement,

* (E) Pétition : Matières premières : place à la déconsommation !"

72.136 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Gouvernement fédéral allemand : Madame, Monsieur, l’Allemagne est l’un des plus grands consommateurs de matières premières métalliques, notamment de cuivre et de nickel, dont l’extraction est régulièrement liée à de graves violations des droits humains et destructions environnementales. L’exploitation minière est l’une des plus grandes menaces pour les écosystèmes de la planète, en particulier les dernières forêts tropicales, les récifs coralliens, les rivières, les mers ainsi que les lieux à forte biodiversité.

L’extraction et la transformation des minerais sont en outre responsables d’environ onze pour cent des émissions mondiales de CO₂ et sont donc un moteur de la crise climatique. C’est pourquoi nous demandons au Gouvernement fédéral, et en particulier au ministère de l’économie, de s’engager activement à réduire la consommation allemande de matières premières métalliques. Nous demandons :
1) Une réduction considérable de la consommation de matières premières extraites par l’industrie minière.
2) Des objectifs clairs et mesurables de réduction de la consommation de matières premières dans le domaine de la mobilité et des transports d’ici 2030.
3) Le développement immédiat d’une économie circulaire, avec des directives claires en faveur de produits durables, réparables et recyclables.
4) La protection du climat, le respect des droits humains, la protection de l’environnement et de la biodiversité (dont celle des forêts tropicales) doivent avoir la priorité sur la sécurité d’approvisionnement en matières premières de l’industrie.
Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.

* (E) Pétition : Stoppons les usines à chiots"

52.691 signatures sur 100.000 lien pour signer

Bonjour , l’élevage intensif concerne aussi les chiens. Enfermés dans de petites cages sans soins ni nourriture suffisante, des milliers d’animaux attendent l’adoption dans ce qu’on peut sans peine appeler des « usines à chiots ».

Les piteuses conditions dans lesquelles ils sont détenus ont un impact important sur leur santé et leur développement, mais, grâce à diverses stratégies, les éleveurs malintentionnés s’arrangent pour que les futurs propriétaires n’en sachent rien.

Stoppons les usines à chiens !Si vous aimez les chiens alors stoppons les usines à chiens et les chiots sont aussi concernés par ce phénomène : essayons de changer le monde.

* (C) Pétition : Stop au viol et aux violences sexuelles en Ethiopie ! "

6.777 signatures sur 10.000 lien pour signer

A l’attention de Monsieur le Premier ministre, Abiy Ahmed,
Je vous écris après avoir pris connaissance avec la plus grande inquiétude de la situation qui affecte les femmes et les filles en Éthiopie. En effet, de graves atteintes aux droits humains se succèdent et se multiplient dans la région du Tigré depuis le début du conflit qui a éclaté en novembre 2020.

Deux rapports publiés par Amnesty International montrent que les violences sexuelles sont devenues bien trop courantes en Ethiopie et qu’elles sont utilisées comme une arme pour terroriser et humilier les femmes et les filles, et leur groupe ethnique. Compte tenu du contexte, de l’ampleur et de la gravité des violences sexuelles commises à l’encontre des femmes et des filles du Tigré, ces violations constituent des crimes de guerre et pourraient même être qualifiées de crimes contre l’humanité.

Il faut donc agir de toute urgence. Je vous demande de :
* Ordonner aux forces armées et de sécurité éthiopiennes de cesser immédiatement tous les abus des droits humains et atteintes au droit international humanitaire, notamment les violences sexuelles et liées au genre ;
* Indiquer clairement que ce type de violations ne sera pas toléré et retirer de leurs rangs les auteurs présumés de ces exactions ;
* Veiller à ce que les allégations de violences sexuelles perpétrées depuis le début du conflit fassent l’objet d’une enquête rapide, efficace, indépendante et impartiale. Le cas échéant, les personnes soupçonnées de viol ou d’esclavage sexuel devraient faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ;
* Traduire en justice les responsables présumés d’infractions pénales dans le cadre de procès équitables, se tenant devant des juridictions civiles ouvertes et accessibles, conformément aux normes internationales d’équité des procès, sans recours à la peine de mort ;
* Permettre aux organisations humanitaires de se rendre librement et en sécurité dans toute la région du Tigré, où l’accès de la population à l’aide humanitaire dont elle a grandement besoin est toujours entravé  ;
* Accorder un accès rapide et sans restriction au Tigré à la Commission d’enquête sur la région du Tigré, établie par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ;
* Établir un programme de réparation pour les victimes du conflit, en consultation avec la société civile et les communautés affectées, et accorder une attention particulière aux violations subies par les femmes, y compris les violences sexuelles ;
* Veiller à ce que les survivant·es aient accès à une alimentation adéquate, à l’eau, à un abri et à des soins de santé, et assurer une assistance et des services humanitaires adéquats aux personnes déplacées par le conflit.
* Permettre l’accès à un suivi psychologique et médical pour les victimes qui souffrent de complications physiques et psychologiques causées par les traumatismes liés à leurs agressions.

* (E) Pétition : Toyota alimente la crise climatique"

76.373 signatures sur 100.000 lien pour signer

Avec les géants du pétrole ExxonMobil et Chevron, Toyota est l’un des trois lobbyistes majeurs qui s’opposant aux lois visant à nous protéger du chaos climatique. Peut-être que les barons du pétrole s’en moquent, mais les patrons de Toyota font tout pour cacher leur lobbying.

L’année dernière, la vague d’indignation qui a soulevé l’État de Californie a permis de forcer Toyota à abandonner son procès visant à bloquer des mesures pour la protection du climat. Si un État a pu faire reculer Toyota, alors les millions de membres SumOfUs présents à travers le monde le peuvent aussi ! Pouvez-vous ajouter votre nom pour mettre un terme aux magouilles de Toyota et faire passer l’info autour de vous ?

Dites à Toyota d’arrêter son baratin et de passer au vert pour de bon. Le géant japonais de l’automobile s’est forgé une réputation écolo et en abuse aujourd’hui. Selon des articles du New York Times et du Guardian, Toyota utilise son pouvoir pour empêcher l’adoption de lois importantes en faveur du climat.

L’entreprise a eu l’occasion de dominer le marché des voitures vertes, mais s’est endormie au volant. Toyota fait désormais du lobbying pour empêcher l’adoption de lois sur la qualité de l’air et de mandats rendant obligatoire la vente de véhicules électriques dans les concessions automobiles.

Les manigances de Toyota ne prendront fin que lorsque ses investisseurs, ses travailleurs et ses clients exigeront un changement. Certains investisseurs commencent à se plaindre, mais c’est loin d’être suffisant. C’est pourquoi nous devons faire en sorte que cette campagne prenne une ampleur telle, que Toyota ne pourra plus l’ignorer. Signez et partagez la campagne adressée à Toyota pour que l’entreprise cesse son lobbying en faveur des énergies fossiles et se mette au vert pour de vrai.

Aujourd’hui, la Croix-Rouge estime qu’il y a plus de réfugiés qui fuient les crises environnementales que les conflits violents. Face à la crise climatique, Toyota continue son lobbying pour prolonger l’ère des énergies fossiles et s’assurer un peu plus de profits. Et en plus, l’entreprise cherche à nous berner en projetant une image soucieuse de l’environnement.

SumOfUs rejoint une coalition de militants du monde entier qui cible Toyota et se bat pour placer l’humain et la planète avant le profit. Avec vous, on va mettre un terme à cette mascarade !
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* COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* Soutenir les actions solidaires avec les réfugiés afghans en Grèce

Depuis quelques semaines, nous sommes à nouveau très pris par l’aide aux réfugiés (principalement afghans) et la création de lieux sous plusieurs formes. Nous vivons des moments extraordinaires aux côtés de gens également extraordinaires. Ces exilés qui sont devenus nos amis, au fil des jours, ont un courage communicatif, des désirs, des rêves, des sourires, plein d’affection et de générosité, des secrets, des blessures. Le plus souvent, ils ont tout perdu. Leur logement, bien sûr, mais parfois aussi leurs proches : parents, enfants, conjoint… Merci à toutes celles et ceux qui nous ont transmis des choses pour eux, pour elles : des aliments, des vêtements, des couches, des jouets, des produits d’hygiène et même de l’électroménager. Merci particulièrement à celles et ceux qui sont venus aider sur place, en provenance de Grenoble, Saillans, Marseille, Lyon, Bruxelles, Genève, Nantes et Bordeaux, durant les derniers mois. Cet élan est magnifique. Vraiment un grand « taschakor » (merci en afghan) à tou-tes ! Si vous voulez participez, c’est ici

ou par virement à ANEPOS :
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « Action Solidarité Grèce Philoxenia »

Philoxenia signifie hospitalité en grec, et littéralement « amis des étrangers » (philos : ami, xenos : étranger). C’est le nom que nous donnons en ce moment à nos actions aux côtés des réfugiés dont la majorité actuellement sont afghans.

Pour participer via PAYPAL, suivre le lien

Pour envoyer un chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale : ANEPOS – Action Solidarité Grèce Philoxenia – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
Ordre : ANEPOS / Objet : « Action Solidarité Grèce Philoxenia »

Pour en savoir plus et notamment pour les dons en nature lisez le dernier message du 09/09/2021

* APPEL POUR EXARCHEIA ET POUR SOUTENIR LE QUATRIÈME FILM (DEPUIS AUTOMNE 2019) )

POUR SOUTENIR EXARCHEIA ET LA PRÉPARATION DU 4ÈME FILM C’EST ICI

Si vous voulez soutenir nos actions à Exarcheia et/ou la préparation du 4ème film, "Nous n’avons pas peur des ruines", trois possibilités s’offrent à vous :

1) PAR VIREMENT

IBAN de ANEPOS : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU

Merci de mentionner en objet du virement : Appel Exarcheia et/ou 4e film

2) PAR PAYPAL

3) PAR CHÈQUE

Ordre : ANEPOS (uniquement). N’ajoutez rien sur l’ordre, mais mentionnez au dos du chèque ou en pièce jointe : Appel Exarcheia et/ou 4e film

À envoyer à :
ANEPOS, Action Solidarité Grèce, BP 10 - 81540 SORÈZE - FRANCE

Vous pouvez aussi ajouter des messages de soutien qui seront transmis au collectif de votre choix ou à l’assemblée principale des collectifs du quartier.

Vous trouverez la suite des infos comme toujours sur mon blog : http://blogyy.net

Yannis Youlountas

voir une vidéo

NB : Si vous voulez participer via AID (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr

Plus d’infos sur le site

* Appel à soutien financier pour Delia Buonommo et le "Bar des Migrants" de Vintimille voir au début de la page

* Appel pour une collecte (non défiscalisable) PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (non défiscalisables) pour Roya-Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga aux fournisseurs de ce produit

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 552€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

Chers amis, Chers donateurs, chers partenaires, l’année 2020 est une année particulière et difficile pour tous et d’autant plus pour les personnes malades, les plus précaires et les plus fragiles. La crise sanitaire nous a contraint à annuler nos habituelles récoltes de fonds, la course solidaire, le dîner de Gala qui vous permettent de nous soutenir. Nous avons plus que jamais besoin de vous et de vos dons pour maintenir nos activités de soutien pour ceux qui en ont le plus besoin. Vos dons servent à financer les paniers alimentaires, l’aide aux paiements des factures, l’hébergement d’urgence, les repas communautaires, les reste à charge des factures de soins mais aussi les cadeaux de Noël !L’équipe de Rive est plus que jamais là, pour eux !

Nous lançons une récolte permanente de fonds. Pour nous aider, vous pouvez faire vos dons :

  • sur la cagnotte Leetchi
  • par Paypal
  • par virement bancaire – IBAN : FR76 1871 9000 8000 8060 4210 034 – BIC : BFCORERXXXX
  • par chèque à l’ordre de Rive et à envoyer au : 21 rue Malartic – 97400 SAINT DENIS DE LA REUNION
    Nous vous rappelons que les dons faits aux associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction égale à 66% des versements effectués dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 60% dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires des entreprises.
    Je compte sur vous ! Solidairement, Catherine Gaud, présidente de RIVE

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
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* (C) ICE : Face au Covid-19 tout le monde mérite protection

40.971 signatures sur 55.695 signatures nécessaires lien pour signer

Objectifs : Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et notamment ses articles 114, 118 et 168, nous demandons à la Commission de proposer une législation pour :
- veiller à ce que les droits de propriété intellectuelle, brevets compris, n’entravent pas l’accessibilité ou la disponibilité de tout vaccin ou traitement futur contre la COVID-19 ;
- garantir que la législation de l’UE relative à l’exclusivité des données et à l’exclusivité commerciale ne limite pas l’efficacité immédiate des licences obligatoires délivrées par les États membres ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne le partage de connaissances, de propriété intellectuelle et/ou de données sur les technologies de la santé liées à la COVID-19 dans le cadre d’une communauté de brevets ou de technologies ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne la transparence relative aux contributions publiques, aux coûts de production ainsi qu’aux clauses garantissant l’accessibilité et le caractère abordable combinées aux licences non exclusives.
Adresse internet de la présente initiative dans le registre de la Commission européenne : https://europa.eu/citizens-initiative/initiatives/details/2020/000005

Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
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* (C) Pétition : Soutien à Stéphane Lhomme, jugé pour le prétendu "vol" d’un compteur Linky

212.525 signatures lien pour signer

Solidarité avec S.L homme pour un indécent procès pour le prétendu "vol" d’un compteur Linky .. jugé au Tribunal Judiciaire de Bordeaux Mardi 30 Novembre à 15 H.. Résumé de l’affaire par l’intéressé lui-même

« Le 3 novembre 2020, j’ai été appelé en urgence par une habitante de ma commune, confrontée à des sous-traitants d’Enedis qui tentaient de lui imposer un compteur électrique communicant Linky. Dès mon arrivée à vélo sur les lieux, les sous-traitants ont appelé la gendarmerie. J’ai engagé des discussions et j’ai profité d’un instant de distraction de la part des sous-traitants pour subtiliser le Linky qu’ils entendaient imposer à cette dame.

A ce moment précis, j’ai reçu un appel d’un autre habitant de la commune, chez lequel je me suis rendu immédiatement à vélo… avec le Linky sous le bras. J’ai alors reçu un appel téléphonique des gendarmes, arrivés sur les lieux, me questionnant à propos de la disparition du Linky. Je leur ai répondu qu’il était en ma possession et que je revenais sur place pour le leur remettre, ce que j’ai fait immédiatement.

Au final, j’ai donc subtilisé le compteur Linky, pour de très bonnes raisons, pendant une petite dizaine de minutes, avant de le remettre aux gendarmes. Or, au lieu d’être félicité pour apporter bénévolement assistance à mes concitoyens, confrontés au totalitarisme et abandonnés par toutes les institutions de ce pays, je suis au contraire poursuivi en "Justice". »

Stéphane Lhomme est convoqué le 6 septembre 2021 au Tribunal judiciaire de Bordeaux "en vue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité". Il refusera bien entendu ce marchandage. Il devrait donc comparaitre le 30 novembre suivant devant le même tribunal à 15H00.

STOP À LA RÉPRESSION CONTRE LES ALERTEURS, STOP À CES PROCES BAILLONS...

Je demande l’arrêt de poursuites contre S. Lhomme. Je soutiens l’opposition au Linky et demande l’arrêt des poses forcées de ces compteurs communicants
NB1 : le procès a été renvoyé à 2022
NB2 : AID a réglé 50€ à l’hébergeur de la pétition pour la diffuser à 10000 personnes susceptibles de la signer.

* (C) Pétition : Le Conseil de surveillance de Facebook doit prendre ses responsabilités

64.634 signatures sur 75.000 lien pour signer

Le Wall Street Journal et la lanceuse d’alerte Frances Haugen viennent de révéler l’existence d’un rapport secret rédigé par Facebook au sujet des dommages causés par la plateforme. Mark Zuckerberg a purement et simplement choisi d’ignorer ce rapport parce que ses conclusions étaient mauvaises pour son chiffre d’affaires.

La ligne rouge a été franchie, mais au lieu d’agir en conséquence, le "Conseil de surveillance" de Facebook s’est contenté de noter que les dirigeants de Facebook manquaient d’honnêteté envers eux. Comment, ce Conseil de surveillance peut-il superviser Facebook s’il accepte qu’on lui mente constamment ?Ce “Conseil” a été mis en place pour protéger les utilisateurs de Facebook comme vous et moi. Il est temps d’exiger qu’il cesse de servir de caution aux dirigeants de Facebook qui refusent de nettoyer leur plateforme. Dites au Conseil de surveillance de démissionner si Facebook ne publie pas leur rapport !

Dites au Conseil de surveillance qu’il doit être de notre côté. Les membres du Conseil doivent cesser de couvrir les dirigeants de Facebook et démissionner si ces derniers refusent de rendre publique la totalité des recherches internes sur les dommages causés par la plateforme. Si vous vous mobilisez massivement, nous pourrons obtenir des réponses et agir en conséquence. Les membres du Conseil de surveillance de Facebook sont des "experts indépendants et des leaders de la société civile" du monde entier. Alors que le Conseil est censé s’attaquer aux plus gros problèmes de Facebook, il ne prend en compte qu’un infime pourcentage des cas soumis (20 sur 500 000) - et ces cas ne sont traités qu’après que Facebook ait statué à leur sujet.

Cela signifie que les décisions de Facebook d’ignorer des contenus dangereux - comme ceux qui touchent les enfants, la complicité dans le trafic d’êtres humains et les discours anti-vaccins - ne sont même pas pris en compte. La réponse du Conseil de surveillance à l’actualité ne mentionne même pas les nouvelles révélations, à l’exception des exemptions de "Cross Check" pour les riches et les puissants, pas pour nous et nos enfants.

Les membres du Conseil de surveillance, payés par Facebook, revendiquent leur indépendance et leur engagement en faveur de la transparence, mais leur travail ressemble à tout sauf à ça. Il est temps qu’ils cessent de défendre Facebook et remplissent leur mission : nous protéger. Envoyez un message au Conseil de surveillance de Facebook !

* (C) Pétition : Des personnes meurent à la frontière entre la Pologne et le Bélarus

11.892 signatures sur 15.000 lien pour signer

25/11/2021. À l’attention de la ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès et du Premier ministre, Alexander de Croo.Madame la ministre, Monsieur le Premier ministre,

Je vous écris parce que je suis préoccupé·e par la situation inhumaine qui règne à la frontière polonaise avec le Belarus. Ces derniers jours, le Belarus a envoyé des milliers de réfugiés et de migrants, dont des bébés et des enfants, aux frontières de la Pologne, de la Lituanie et de la Lettonie. Les autorités polonaises les rapatrient de force. Ces refoulement à la frontière sont illégaux et constituent une violation des droits humains. Les personnes bloquées se trouvent maintenant dans un "no man’s land", dans une situation qui met leur vie en danger, sans nourriture, sans boisson et sans abri. Plusieurs personnes sont déjà mortes à cause des températures glaciales et de l’épuisement. Il est probable que d’autres personnes mourront.

Je vous demande de protéger ces personnes en incitant la Commission européenne (CE) à demander aux pays concernés d’accueillir ces personnes avec humanité et de leur donner accès à une procédure d’asile individuelle et équitable. La CE devrait inciter ces pays à lever les situations d’urgence, ainsi que les lois qui légaliseraient le refoulement, et à autoriser les observateurs indépendants. La CE devrait également œuvrer à une redistribution équitable des migrants et des réfugiés entre les États membres de l’UE. Merci de votre attention. Cordialement

* (C) Pétition : NON AU PROJET D’INSTALLATION DE 6 ANTENNES RELAIS 5G ET 4 ANTENNES PARABOLIQUES SUR NOTRE TOIT

12.933 signatures lien pour signer

Collectif du 50 Bd des Belges à Nantes. Le 28 Octobre 2021, BOUYGUES TELECOM a fait installer la nuit un panneau d’affichage pour la future installation de 6 antennes relais téléphoniques et de 4 antennes paraboliques sur notre toit. Or, ni les locataires, les riverains, les commerçants, les écoles n’ont été informés ni consultés !!!! Nous appelons à la mobilisation de tous les habitants de notre quartier pour s’opposer à ces installations.

Dès lors, si nous comprenons la nécessité d’une couverture du réseau téléphonique de qualité, l’emplacement choisi ne semble pas répondre à l’évidence au principe de précaution inscrit dans la constitution : proximité d’une école maternelle et primaire et d’une future crèche. Notre quartier est plein de vie. AIDEZ-NOUS à protéger la santé de nos enfants et la nôtre ,la nocivité des ondes n’est plus à prouver, chercheurs et médecins ont alerté sur la dangerosité de la 5G.

Le quartier accumule déjà de nombreuses antennes rue du Coudray, rue du Général Buât, Port Boyer, Eraudière 6 antennes de plus et 4 paraboliques C’EST TROP. Dévalorisation des biens immobiliers dès qu’une antenne relais existe alors imaginez avec 6 antennes relais et 4 antennes paraboliques !!!!!

Les opérateurs paient grassement les bailleurs privés et sociaux , ceux-ci pour avoir l’installation sur leur toit reçoivent 15000 euros par an par antenne !!!!! où se trouve la considération des résidents et des habitants de NOTRE QUARTIER. Il y a urgence à agir. La mairie de Nantes ne peut s’y opposer c’est à nous de réagir. ENSEMBLE MOBILISONS NOUS, REJOIGNEZ-NOUS ET SIGNEZ CETTE PETITION

* (E) Pétition:Nestlé,le quatrième plus gros pollueur au monde

27.455 signatures sur 50.000 lien pour signer

Bravo à Nestlé : dans le top 4 des plus gros pollueurs de plastique au monde pour la 4ème année consécutive ! De la constance dans la médiocrité donc pour la multinationale qui devient la honte de la Suisse. Nestlé annonce pourtant viser un objectif de 0 émission, dont celles liées à la production de plastiques, en 2050. Pas assez ambitieux quand le rapport du Giec annonce un chaos climatique sans précédent en 2050 si rien n’est fait rapidement.

Pire, un rapport du Breakthrough-National Centre for Climate Restoration, se basant sur un modèle plus pessimiste, annonce tout bonnement la fin de la civilisation en 2050 si rien n’est fait dans les prochaines années. Si Nestlé veut être crédible, l’entreprise doit agir maintenant ! Dites à Nestlé de réduire l’emballage de ses produits et à remplacer tous ses emballages plastiques à usage unique par des emballages réutilisables d’ici à 2025.

C’est l’alliance Break free from Plastic qui a identifié Nestlé comme l’un des plus grands pollueurs de plastique au monde. Pendant des mois, des milliers de volontaires ont récolté des déchets plastiques dans des parcs, sur des plages, dans des forêts, dans des villles... Ils ont ainsi pu identifier les marques produisant le plus de déchets plastiques. Nestlé pollue notre planète avec des déchets plastiques qui tuent les animaux marins et terrestres en les piégeant et en les rendant malades. Mais en produisant ces emballages plastiques, Nestlé pollue aussi directement l’environnement.

Le plastique de Nestlé est en effet produit à partir de résines plastiques par des entreprises pétrochimiques comme Exxon, Total, Aramco ou Shell. Le processus de fabrication du plastique, tout comme l’extraction des matières premières le permettant, dégage des quantités de CO2 gargantuesques. Ce carnage climatique doit prendre fin au plus vite ! Dites à Nestlé d’utiliser des emballages réutilisables qui lui permettront d’atteindre son objectif de 0 émission dès 2035. Vous pouvez forcer Nestlé à s’engager sur des objectifs plus ambitieux parce que vous avez déjà poussé d’autres entreprises à le faire.

Au printemps dernier, des centaines de milliers de membres de SumOfUs comme vous ont poussé BNP à afficher des objectifs de définancement de la déforestation plus ambitieux que jamais. L’année dernière, vous avez poussé Apple à adopter une politique de respects des droits humains plus ambitieuse que jamais. Vous mobiliserez vous encore une fois pour pousser Nestlé à faire le bon choix ?

* (C) Pétition : SAUVONS NOTRE MOULIN - TENDE - VALLEE DE LA ROYA (06)

293 signatures sur 500 lien pour signer

S.O.S. PATRIMOINE DE TENDE a lancé cette pétition adressée à Toutes personnes
La Tempête Alex qui a lieu du 2 au 3 octobre 2020 a détruit toutes les infrastructures, routes, ponts de la Vallée de la Roya (Alpes-Maritimes) dont celles de ville de Tende. Des habitations ont été également endommagées ou détruites, une zone rouge le long des berges du fleuve Roya a été déterminée et ces habitations doivent être détruites laissant dans l’angoisse et le désespoir beaucoup de personnes. Un moulin qui date du début XIXe siècle qui moulait blé et maïs du village doit être également rasé, un COMBLE et un PARADOXE pour un édifice qui fonctionnait avec l’eau ! De plus c’est un des rares moulins en France a posséder une forge avec un martinet alimenté par une roue à aube. Il n’a subit aucun dégât, juste le fait d’être dans l’alignement d’une zone rouge. Il était encore en activité dans les années 1960.

LE MOULIN FAIT PARTI INTEGRANTE DE NOTRE PATRIMOINE, DANS SON ETAT FONCTIONNEL ET SON MATERIEL ORIGINAL, N’A SUBI AUCUN DOMMAGE SUITE A LA TEMPÊTE. NOUS DEMANDONS AUX POUVOIRS PUBLICS DE REVOIR LEUR DECISION DE DESTRUCTION. AIDEZ-NOUS & SIGNEZ LA PETITION

PS : vous pouvez participer financièrement (Déjà 2 fois 30€ pour 2 fois 1500 destinataires) à diffuser largement cette pétition en faisant un don fiscalement déductible à l’association ROYA EN TRANSITION par mél à Jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr

* (C) Pétition : NON à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en France

7.509 signatures sur 10.000 lien pour signer

Adressé à : tous les citoyens de France et d’Europe
Le fiasco des chantiers de construction des réacteurs EPR est total : Areva (qui a depuis fait faillite, en partie du fait de cet échec) et EDF ont respectivement commencé leurs chantiers en 2005 et 2008, les réacteurs devaient entrer en service en 2009 et 2012 or, à ce jour, ils ne sont pas terminés et présentent de graves malfaçons. De plus, annoncé au prix unitaire de 2,8 milliards ( et non 3,3 milliards comme écrit ici ou là, cf etici), un EPR coûte en réalité pratiquement 20 milliards selon la Cour des comptes. De fait, le lancement de nouveaux chantiers de réacteurs EPR ne pourrait que se solder par un désastre industriel et financier, achevant de ruiner EDF… et la France.

Bien sûr, EDF prétend être en mesure de tirer les enseignements des fiascos en cours pour ne pas connaître les mêmes mésaventures. Mais c’est déjà ce que disait EDF à propos du chantier de Finlande : on allait voir la différence à Flamanville… or c’est le même désastre. Deux EPR ont ensuite été construits par les Chinois à Taïshan (Chine), avec certes un retard moins important mais se comptant néanmoins en années. Mais ce ne sont pas les Chinois qui vont venir faire des EPR en France où EDF a perdu toute maîtrise de ce genre de chantiers. Et, surtout, la centrale de Taïshan connait de graves problèmes : le réacteur numéro 2 a dû être arrêté en juillet 2021 à cause de fuites radioactives importantes : il apparaît que c’est la conception même de l’EPR qui est en cause.

Si jamais les EPR de Finlande et de Flamanville entrent un jour en service, ainsi que d’éventuels autres EPR, il est certain qu’ils rencontreront les mêmes graves problèmes. Pour mémoire, la cuve de l’EPR de Flamanville est défectueuse mais, suite à de terribles pressions de la part d’EDF, l’Autorité de sûreté nucléaire a fini par la valider en bafouant ses propres préconisations. Or, en cas de rupture de la cuve, aucune parade n’est possible et ce sera une catastrophe comparable à celles de Tchernobyl et Fukushima, avec la contamination de la France et d’une bonne partie de l’Europe.

Alors que l’on peut encore lire ici ou là que la France est "à la pointe de la technologie nucléaire" et qu’elle fait preuve d’un "savoir-faire que le monde entier nous envie", il faut rappeler que EDF et Areva ne se sont pas seulement ridiculisées sur les chantiers d’EPR mais aussi avec un des pires scandales industriels au monde : la fabrication de milliers de pièces défectueuses dans les usines Areva du Creusot, accompagnée de la falsification de milliers de documents de sûreté. Notons à ce sujet que cela fait plus de cinq ans que la justice a été saisie et qu’elle ne semble pas pressée de faire la vérité dans cette affaire pourtant de la plus grande gravité.

Aujourd’hui encore, EDF trompe l’Autorité de sûreté nucléaire avec "une politique de dissimulation des incidents", dénoncée par un courageux cadre lanceur d’alerte. A l’opposé d’une légende entretenue par les supporters de l’atome, l’Autorité de sûreté nucléaire français n’est absolument pas "la plus stricte et la plus compétente du monde", bien au contraire : ce n’est pas elle qui a découvert la défectuosité de la cuve de l’EPR et elle en est réduite à attendre les révélations des lanceurs d’alerte.

Notons enfin que, contrairement à ce qui est prétendu ces temps-ci, le nucléaire ne peut absolument pas "sauver le climat" : la part du nucléaire dans l’électricité mondiale s’est effondrée de 17,1% en 2001 à 10,4% à ce jour, alors que la part des énergies renouvelables, en plein essor, en est déjà à 25,5% : plus du double du nucléaire ! voir page 30

Pour toutes ces raisons et bien d’autres (risques de catastrophe, aucune solution pour les déchets radioactifs, rejets massifs de produits radioactifs et chimiques des centrales dans les rivières, etc), nous affirmons qu’il ne faut surtout pas construire de nouveaux réacteurs nucléaires en France et, au contraire, fermer dès que possible les réacteurs actuels, de plus en plus délabrés et dangereux. Le nucléaire est une énergie du siècle dernier, choisissons plutôt l’avenir !

Stéphane Lhomme, Directeur de l’Observatoire du nucléaire

* (C) Pétition : Stop à la toute puissance des Géants du Web

82.691 signatures sur 100.000 lien pour signer

A la Commission européenne, au Parlement européen et au Conseil de l’Union européenne . Nous demandons aux dirigeant·es de l’UE de mettre en œuvre une législation ambitieuse sur les services numériques qui constituera une première ligne de défense contre les activités nocives des géants du web. Cette législation devra :
* Réhabiliter la vérité en mettant un terme aux systèmes automatiques des géants du web qui permettent d’amplifier les mensonges, les arnaques et la haine.
* Mettre un terme à l’espionnage : les grandes entreprises technologiques traquent toutes nos activités en ligne et gagnent des milliards en publicité grâce à ces données.
* Remettre le peuple aux commandes : les multinationales ne devraient pas être plus puissantes que les États et que les citoyen·ne·s qui élisent les dirigeant·e·s. De nouveaux systèmes doivent être mis en place pour que le peuple, et non les multinationales, décide du fonctionnement d’Internet.

* (C) Pétition : Signez pour garantir à chaque personne en situation de handicap un accompagnement digne !

78.504 signatures sur 150.000 lien pour signer

Unapei a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) Face à la pénurie des professionnels, les personnes en situation de handicap et leurs familles sont aujourd’hui les victimes collatérales d’un secteur médico-social abandonné. #OubliésDuSégurDeLaSanté

Depuis de nombreuses années, les professionnels médico-sociaux accompagnent sans relâche, jours et nuits, les personnes en situation de handicap à domicile ou en établissement. Ils sont à leur écoute, veillent à leur bien-être, à leur participation à la société, à leur santé, à leur sécurité, répondent de leur mieux à leurs besoins et à leurs attentes. Pourtant, ces professionnels travaillent le plus souvent dans l’ombre. Et ce sentiment d’invisibilité ne fait que se renforcer depuis le début de la crise sanitaire. Le secteur médico-social connait, aujourd’hui en France, une crise profonde, sans pareille, représentant un grave danger pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap.

Oubliés du Ségur de la Santé en 2020 et en 2021, tous les professionnels du médico-social doivent aujourd’hui être considérés au même titre que les autres acteurs du soin. Epuisés, ignorés, non reconnus à la hauteur de leurs compétences et de leurs engagements, les professionnels médico-sociaux sont de plus en plus nombreux à quitter le secteur du handicap. Dans tous les territoires, des associations du Collectif Handicaps sont confrontées à ce problème de recrutement de professionnels qualifiés et d’accompagnement dégradé. Par exemple, au sein du réseau Unapei, on dénombre : 120 postes vacants en Haute-Savoie, 116 en Loire-Atlantique, 53 en Savoie, 70 dans le Rhône, 50 dans les Hauts-de-Seine… Même les agences d’intérims n’arrivent plus à combler le manque de professionnels.

Ces pénuries ont d’ores et déjà des effets délétères sur l’accompagnement quotidien des personnes en situation de handicap, que ce soit en établissement ou au domicile. Dans certains départements, nos associations manquent tellement de professionnels qu’elles ne peuvent plus assurer les actes les plus quotidiens et essentiels à la vie : toilettes ou aide aux repas. Les familles ont dû prendre le relai parce que certaines associations ont été contraintes d’interrompre des services... Un véritable retour en arrière de 60 ans pour notre pays.

Or, rappelons que les professionnels médico-sociaux formés et qualifiés sont la clé de voûte indispensable à la France pour garantir une réelle effectivité des droits des personnes en situation de handicap : le droit à l’éducation, le droit de se nourrir, de se loger, d’avoir accès à un emploi, aux soins et de participer pleinement à la vie en société… Aussi, nous, personnes en situation de handicap, parents, sœurs, frères, amis, aidants, Français, nous demandons que l’engagement de ces professionnels soit ENFIN reconnu au même titre que les autres acteurs du soin.

Monsieur le président de la République, nous demandons une application stricte des mesures d’augmentation et de revalorisation salariales du Ségur de la Santé pour TOUS les professionnels médico-sociaux du handicap, sans inégalité de traitement, avec notamment la revalorisation nette mensuelle de 183 euros ainsi qu’une reconnaissance réelle de de ces métiers et de leurs expertises.

Défendre ces métiers essentiels, c’est permettre à tous, personnes accompagnées, familles et professionnels, de vivre sans attendre ! Nous dénonçons cette situation alarmante qui met en péril la qualité de l’accompagnement, et donc viole les droits fondamentaux des personnes en situation de handicap. Elles sont, ainsi que leurs familles, victimes collatérales d’une politique qui les ignore. Partageons, relayons et diffusons ce message en masse autour de nous. Agissons ensemble pour que tous, personnes en situation de handicap, familles et professionnels, puissent #VivreSansAttendre !

Luc Gateau, président de l’Unapei. Arnaud de Broca, président du Collectif Handicaps

* (C) Pétition : Réponse à la crise humanitaire aux frontières de l’UE

91.067 signatures sur 100.000 lien pour signer

A la Commission européenne, à Ursula von der Leyen, à Ylva Johansson, à Margaritis Schinas et aux chefs d’Etats et de gouvernements européens
Nous vous demandons de suivre l’évolution de la situation, de dépêcher de toute urgence des observateurs indépendants dans la zone concernée et d’utiliser tous les moyens nécessaires pour faire pression sur le gouvernement polonais afin qu’il déploie immédiatement toute l’aide médicale et humanitaire à la frontière, et qu’il autorise les migrants à demander l’asile.

* (C) Pétition : Soutenez les lanceurs d’alerte qui défient les géants du Web

91.151 signatures sur 100.000 lien pour signer

Lundi prochain, la lanceuse d’alerte de Facebook, Frances Haugen, témoignera devant le Parlement européen. C’est un moment crucial : dans quelques semaines, l’UE votera sur la réglementation des géants du Web et le témoignage de Mme Haugen pèsera lourd dans la balance.

Mais la puissante machine de lobbying de Facebook tente de discréditer Mme Haugen et de la faire taire. Plus que jamais, nous devons montrer aux législateurs que le monde entier soutien celles et ceux qui lancent l’alerte sur les géants du Web. Alors ajoutez votre nom maintenant, et SumOfUs affichera directement votre soutien à Frances Haugen à Bruxelles !

* (E) Pétition : Signez cet appel urgent pour l’action climatique !

1.845.095 signatures sur2.000.000 lien pour signer

Aux dirigeants du monde entier : “Trahison” ! Voilà comment la jeunesse mondiale décrit l’échec des gouvernements à limiter les émissions carbonées. Et ce n’est pas une surprise. Nous sommes vertigineusement loin de l’objectif crucial de limiter le réchauffement à 1.5°C, et malgré cela, nos gouvernements aggravent la crise climatique en dépensant des milliards dans les énergies fossiles qui en sont la cause.

Nous n’avons plus de temps à perdre, c’est une alerte rouge pour la Terre. Des millions de personnes souffriront alors que notre planète sera dévastée – un avenir terrifiant qui deviendra réalité, ou pourra être évité en fonction des décisions que vous prendrez. Vous avez le pouvoir de décider. En tant que citoyens venus de toute la planète, nous vous demandons de faire face à l’urgence climatique. Pas l’année prochaine. Pas le mois prochain. Aujourd’hui.

* Sauvez l’objectif central de 1.5°C en réduisant immédiatement les émissions annuelles, plus drastiquement que jamais.
* Cessez immédiatement les investissements dans les énergies fossiles, ainsi que les subventions, les nouveaux projets et les opérations d’exploration et d’extraction.
* Mettez fin aux bilans carbone trompeurs en publiant le total des émissions de tous les indices de consommation, des chaînes d’approvisionnement, du transport aérien et maritime international et de l’enfouissement de la biomasse.
* Tenez la promesse des 100 milliards de dollars pour les pays les plus vulnérables avec des fonds additionnels pour les catastrophes climatiques.
* Assurez-vous que vos politiques climatiques protègent les travailleurs et les personnes les plus vulnérables et réduisent toutes les formes d’inégalité.

Nous pouvons encore y parvenir. Il est temps d’éviter les pires conséquences si nous sommes prêts à changer. Il faudra une détermination sans faille et un courage politique immense — mais lorsque vous répondrez présent, des milliards de personnes seront avec vous.

Sincèrement, Greta de Suède, Vanessa d’Ouganda, Dominika de Pologne, et Mitzi des Philippines

* (E) Pétition:Débâcle pour la transition énergétique de l’Europe. Arrêtez le greenwashing du nucléaire et du gaz !

80.872 signatures sur 100.000 lien pour signer

Alors que les négociations du paquet climatique "Fit-for-55" de l’Union européenne sont en cours, une décision-clé se profile : les nouvelles centrales nucléaires et à gaz pourraient être classées dans la catégorie des "investissements durables". Cela signifierait que les énergies du gaz et du nucléaire seraient considérées comme des énergies vertes et que de nombreux flux financiers s’ouvriraient à elles. Cela mettrait la politique climatique et énergétique de l’Union européenne sur une voie totalement erronée !

En détail : la Commission européenne travaille depuis des mois à l’élaboration d’une nouvelle norme européenne pour les investissements durables, appelée "taxonomie européenne". Cette norme définira, notamment, quelles sources d’énergie pourront être considérées comme durables. La taxonomie est donc un label de durabilité. La classification en tant qu’investissement durable aura d’immenses conséquences : à l’avenir, tant les banques, les compagnies d’assurance, les acteurs du marché financier, que les petits investisseurs, fonderaient leurs décisions d’investissement sur cette norme européenne. Et ce n’est pas tout : ce sont également les subventions européennes et nationales, à savoir l’argent des contribuables, qui vont affluer vers le nucléaire et le gaz si ces sources d’énergie sont labellisées comme “durables”.

C’est d’autant plus important que l’Union européenne doit d’urgence engager la transition de son approvisionnement énergétique vers la neutralité climatique. Alors que les Etats membres de l’UE se divisent sur le rôle de ces énergies, il faut rappeler que le gaz est une énergie fossile, qui contribue massivement au réchauffement climatique et compromet la transition vers la neutralité climatique. Quant au nucléaire, c’est une source d’énergie dangereuse, non durable en raison des déchets qu’elle génère, très coûteuse et de toute façon trop lente à développer pour répondre à nos objectifs climatiques.

La débâcle s’est produit lors du dernier sommet de l’UE, le 22 octobre 2021 : la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a mentionné le nucléaire et le gaz parmi les sources d’énergie du bouquet énergétique de demain. [L2] Jusqu’à présent, elle s’était toujours prononcée contre l’inclusion du nucléaire et du gaz dans la taxonomie. On risque donc que les nouvelles centrales nucléaires et même les centrales à gaz qui ne sont pas à la pointe de la technologie pourraient être catégorisées comme des énergies de transition. Les investissements dans le nucléaire et le gaz obtiendraient donc presque le même label de durabilité que la construction d’éoliennes et d’installations solaires. Une catastrophe pour les énergies renouvelables et le climat !

Alors que la Commission européenne a capitulé lors du dernier sommet européen en cédant au greenwashing de l’énergie nucléaire, une décision majeure arrive dans les prochains mois : celle d’inclure ou non le gaz et le nucléaire dans la taxonomie de l’UE. Tout dépend de la Commission européenne d’Ursula von der Leyen et de ce qu’elle mettra dans sa proposition. Si la présidente et son premier vice-président Frans Timmermans peignent en vert le nucléaire et le gaz, ils briseraient leur promesse d’un "Green Deal européen". Ce serait un grave échec sur le chemin de l’Europe vers la neutralité climatique et par rapport à l’objectif de 1,5 degré !

Une fois que la Commission européenne présentera sa proposition, une "majorité qualifiée" parmi les gouvernements européens sera nécessaire pour arrêter ce projet. Ce sera difficile. C’est pourquoi nous vous invitons à signer cette pétition pour demander à la présidente Ursula von der Leyen et au vice-président Frans Timmermans de ne pas labelliser la production d’énergie nucléaire et de gaz comme durable. Non, le nucléaire et le gaz ne doivent donc pas être classés comme investissements durables dans le cadre de la taxonomie de l’UE !

Sven Giegold 🇩🇪 - Bas Eickhout 🇳🇱 - Ernest Urtasun 🇪🇸 - Damien Careme 🇫🇷 - Yannick Jadot 🇫🇷 - Michèle Rivasi 🇫🇷 - Eleonora Evi 🇮🇹 Députés européens au sein du groupe Verts/ALE

* (C) Pétition : Pour une juste solution à l’empoisonnement de la population martiniquaise par le chlordécone

964 signatures sur 1.000 lien pour signer

Collectif des Ouvriers Agricoles Empoisonnés par les Pesticides a lancé cette pétition adressée à Brigitte Jolivet (juge d’instruction en charge de la plainte pour empoisonnement au chlordécone)
92% de la population martiniquaise est contaminé par des pesticides.
Les rivières, les eaux côtières et les sols sont empoisonnés. Tout cela parce que l’État Français a autorisé l’épandage en Martinique de pesticides interdits sur son propre territoire.

Nous ouvriers agricoles avons été contraints de semer les produits toxiques, souvent à mains nues par les grands propriétaires terriens dans les plantations de banane, de canne et d’ananas. Aujourd’hui encore, nous continuons à être décimés par de graves pathologies.

Organisés au sein du " COLLECTIF DES OUVRIERS AGRICOLES EMPOISONNÉS PAR LES PESTICIDES" nous avons décidé d’interpeller la classe politique Française ainsi que les institutions et organisations internationales concernées par cette problématique afin d’obtenir réparation. A cette fin nous avons rédigé un Pacte pour préciser nos revendications et exiger qu’elles soient satisfaites dès 2022.

Nous appelons toutes les Martiniquaises et tous les Martiniquais à signer la pétition de soutien à ce pacte afin de donner force à notre exigence de justice.
Nous appelons également toutes les personnes et organisations solidaires de l’extérieur et convaincues de la nécessité de soutenir cette juste cause à signer également la pétition de soutien aux ouvriers agricoles de la Martinique.

* (C) Pétition : LIBERTE POUR MIMMO LUCANO

7.108 signatures sur 7.500 lien pour signer

Patrick MAURIERES a lancé cette pétition adressée à Mario Draghi (Presidente del Consiglio dei Ministri)

MIMMO LUCANO, maire de Riace petite ville calabraise imagine à partir de 2004 un système d’accueil pour les réfugiés. Les maisons abandonnées depuis des années sont repeuplées. Des centaines d’hommes et de femmes venus d’ailleurs peuvent reconstruire leurs familles et remettre en route l’économie de la cité. Une activité sociale renaît, les activités artisanales, culturelles reprennent, l’école rouvre. Riace revit. Ses actions sont saluées par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU.

EN 2018, MIMMO LUCANO est arrêté et placé en résidence surveillée sur ordre du ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Matteo Salvini. Il est accusé d’avoir organisé des mariages de convenance pour aider des femmes déboutées du droit d’asile à rester en Italie. La justice reproche également à l’ex-édile de ne pas avoir fait d’appel d’offres pour la gestion des déchets du village et de l’avoir attribuée à des coopératives liées aux migrants.

Le 30 septembre 2021, MIMMO LUCANO est condamné à 13 ans de prison et à 500 000 euros d’amende pour "escroquerie, abus de biens sociaux, fraude aux dépens de l’État et aide à l’immigration clandestine ». Nous sommes consternés, tant par la qualification des faits, que par l’extravagante sévérité de la peine, qui va bien au-delà des réquisitions du parquet. Comment en est-on arrivé là, alors que le tribunal a retenu qu’il ne s’était pas personnellement enrichi ?

Les signataires de cet appel considèrent que cette condamnation purement politique a pour seul objet de dissuader ceux qui mettent en œuvre la solidarité avec les migrants. Face au climat de montées des haines racistes et xénophobes que connaissent l’Italie, la France et bon nombre de pays européens, il est impérieux que ceux qui, comme cet élu, ont défendu les droits de l’homme les plus élémentaires et transformé un village mourant en lieu de vie, continuent à être salués pour leur action et leur courage plutôt que transformés en délinquants pour satisfaire l’extrême droite.

* (E) Pétition : Grève de la faim à Calais : arrêt de la maltraitance des personnes exilées

54.554 signatures sur 75.000 lien pour signer

Collectif Faim Aux Frontières a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)

Suite au drame de la mort de Yasser, jeune soudanais, la semaine dernière, face à la constante dégradation des conditions de vie des personnes exilées à Calais, alors que le harcèlement dont elles font l’objet est quotidien et que la violence exercée par l’Etat est toujours plus forte : Philippe, Anaïs et Ludovic ont entamé une grève de la faim depuis le lundi 11 octobre à l’église Saint-Pierre de Calais.

Depuis plusieurs années, des associatifs, des militants et des personnes exilées alertent sur la situation inhumaine qui s’inscrit dans le Calaisis. Nous assistons quotidiennement à des formes de violences psychologiques et physiques à l’encontre des personnes exilées : expulsions toutes les 48h voire quotidiennes ; confiscation et destruction des effets personnels ; multiplication des arrêtés anti-distribution de nourriture et d’eau ; humiliations ; coups et blessures de la part des forces de l’ordre…

Et l’escalade de la violence ne s’arrête pas. Il y deux semaines, des nouvelles mesures ont été mises en place. A quatre reprises, l’État a posé des rochers sur un lieu de distribution de Coquelles empêchant tout accès aux associations pour distribuer des denrées de première nécessité aux personnes exilées. Des interdictions se sont multipliées ensuite sur l’ensemble des lieux de vie des personnes, rendant illégales toutes distributions.

Depuis les années 1990, cette politique de non-accueil a entraîné plus de 300 décès. La semaine dernière encore, Yasser est mort écrasé par un camion. Il voulait rejoindre son rêve, l’Angleterre avec l’espoir d’une vie meilleure. Face à ce constat alarmant, l’État a été interpellé mais aucune réponse satisfaisante n’a été apportée.

Aucun dialogue n’étant possible, 3 calaisiens ont décidé d’entamer une grève de la faim qui prendra effet lundi 11 octobre 2021 à Calais avec pour attentes :

  • Suspension des expulsions quotidiennes et des démantèlements de campements durant la trêve hivernale
  • Durant cette même période, arrêt de la confiscation des tentes et des effets personnels des personnes exilées
  • Ouverture d’un dialogue citoyen raisonné entre autorités publiques et associations non mandatées par l’État, portant sur l’ouverture et la localisation de points de distribution de tous les biens nécessaires au maintien de la santé des personnes exilées.

Les consciences humaines s’habituent à tout, même à l’intolérable. Cette grève de la faim vise à réveiller les intelligences, et à faire entendre à nouveau le caractère scandaleux et proprement inimaginable, dans un pays comme la France, en 2021, de la condition à laquelle sont réduits, volontairement, les personnes exilées par la puissance publique. Signez et partagez : #FaimAuxFrontieres

* (E) Pétition : En finir avec le glyphosate en Europe… enfin !

371.289 signatures sur 250.000 lien pour signer

Le glyphosate sera-t-il enfin interdit dans l’Union européenne après 2022 ? La substance active déclarée du célèbre Roundup de Monsanto-Bayer a été réautorisée pour 5 ans fin 2017, après de nombreux scandales : Monsanto papers, procès outre-Atlantique, fichage illégal… Les débats sont déjà lancés pour prolonger cette autorisation et la bataille est loin d’être gagnée.

Dangereux pour l’environnement et la santé humaine, il est plus qu’urgent d’en finir avec le glyphosate en France et en Europe et d’amorcer une vraie transition agricole et alimentaire. On sait notamment depuis 2015 que cette substance est classée « cancérogène probable » pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé et récemment, en France, une étude de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) est venue renforcer l’analyse des risques liés au glyphosate.

Emmanuel Macron s’était engagé à sortir du glyphosate en France « au plus tard » début 2021. Il n’a pas tenu cette promesse, mais la France, qui va endosser la présidence tournante de l’UE en janvier 2022, peut et doit jouer un rôle moteur et sans ambiguïté pour faire interdire le glyphosate en Europe.

Exigeons ensemble que la France s’oppose publiquement au renouvellement de l’autorisation de ce pesticide toxique en Europe.Signez la pétition et faites-la circuler, nous avons besoin de vous !

14/10/2021 Cette pétition a été lancée avec : Foodwatch France, Générations Futures, Greenpeace France, Agir pour l’Environnement, Ligue contre le cancer, WECF, France Nature Environnement, FNE Auvergne-Rhône- Alpes, Amis de la Terre, ATTAC France, BLOOM, Combat Monsanto, Justice Pesticides, Confédération paysanne, CCFD-Terre-Solidaire, Réseau Action Climat, Union Nationale de l’Apiculture Française, Syndicat national d’apiculture, Terre d’abeilles, Terre & Humanisme, Cantine sans plastique France, Réseau Environnement Santé, FNAB, Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique, SOL, Institut Veblen, Commerce équitable France, UFC Que Choisir, Ligue des droits de l’Homme, Ingénieurs sans frontières agriSTA, ActionAid France, Secrets Toxiques, WWF, SumOfUs, WeMove Europe, Campagne Glyphosate, Alerte des Medecins sur les Pesticides, RESOLIS, Notre Affaire à Tous

* (C) Tribune : « Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam »

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Lire la tribune sur Le Monde

Soixante ans après le début des épandages massifs par l’armée américaine de l’herbicide, les conséquences en sont encore présentes, souligne, dans une tribune au Monde, un collectif de personnalités mobilisées pour faire sortir ce crime de l’oubli, qui demande l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes.

Tribune

Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent. Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers et de malformations à la naissance. Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants vietnamiens qui s’y réfugiaient.

Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir de l’année 1858, qui a recruté de force des « soldats ouvriers » (les « Linh Tho » lors de la première guerre mondiale, puis les « Cong Binh », durant la seconde) ; qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?

Dans les livres d’histoire-géographie, au collège et au lycée, la guerre du Vietnam est évoquée. On y apprend qu’elle débute en 1955 et oppose, d’une part, la République démocratique du Vietnam (Nord Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne – soutenue matériellement par l’Union soviétique et la Chine – alliée au Front national de libération du Sud (appelé Vietcong par ses ennemis) et, d’autre part, la République du Vietnam (Sud Vietnam), soutenue par l’armée des Etats-Unis et plusieurs alliés comme le Canada, l’Australie, la Corée du Sud et les Philippines.

L’illusion d’une guerre lointaine

L’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.

Mais surtout, il nous donne l’illusion d’une guerre lointaine, passée. Pourtant, cette guerre, pour les anciens combattants et leur descendance, est loin d’être derrière eux, loin de se taire, au contraire. Insidieuse, elle s’insère encore dans les corps ; meurtrière, elle continue de semer la mort et le désespoir dans les familles – qui y voient, en plus, un signe de punition.

Le Vietnam et sa population se sont habitués à ces visages et ces corps tortueux, tant dans les provinces d’Hanoï et de ses environs que dans le sud du pays. C’est dans un terrible silence, que ces vies passent, parfois sans même avoir eu connaissance d’être victimes des conséquences des épandages. Et c’est ce silence que nous souhaitons définitivement briser.

Toutes ces victimes, malades d’un passé dont elles ne sont pas responsables, subissent de nombreuses peines : l’absence de reconnaissance juridique dans leur pays et à l’international – contrairement aux vétérans américains –, des conditions matérielles insuffisantes et une quasi-absence de commémoration à l’international, pourtant si nécessaire à la reconstruction d’un peuple, à sa mémoire. Ce travail manque, au Vietnam comme dans les autres pays où les récits se sont mêlés, via les diasporas.

Une journée officielle de commémoration

Les associations sur place, chargées d’identifier les lignées de familles potentiellement touchées rencontrent toujours une grande difficulté à identifier les personnes les plus vulnérables qui se cachent par honte des malheurs qu’elles pensent porter, et par manque d’informations dans leur pays d’origine ou d’accueil.

C’est pourquoi nous demandons, au nom du Collectif Vietnam-Dioxine, aux parlementaires français de participer à la réparation de l’injustice subie par l’ensemble des victimes de l’agent orange, en considérant ce crime commis au Vietnam et dans les pays voisins, comme au Cambodge et au Laos. Nous demandons l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes de l’agent orange, ainsi qu’une meilleure prise en compte, dans l’enseignement scolaire, des incidences de la guerre du Vietnam sur les populations et l’ensemble des écosystèmes.

Nous continuerons, de notre côté, à nous mobiliser, et à participer à l’effort de mémoire du Vietnam, pays dont le cri, étouffé par l’impérialisme des Etats- Unis, commence à peine à se faire entendre. Nous appelons, enfin, l’appui et le soutien de la communauté internationale, car la paix n’est pas seulement un mot, ni même un état d’esprit, et ce combat pour le surgissement du possible n’est pas seulement un espoir, c’est aussi un travail collectif.

La liste complète des signataires est accessible en .
cliquant sur ce lien

* (C) Pétition : Puma : "Sponsor officiel de l’Apartheid"

123.540 signatures sur 150.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Puma, Ben & Jerry’s, Motorola, General Mills, Pillsbury, Allied Universal, G4S and les autres entreprises opérant en Israël

Cessez d’être complices des violations des droits humains en Palestine
Le 5 mai dernier, Sa’id Yousef Odeh, 16 ans, star en herbe du football palestinien, jouait son dernier match de foot. Il a été abattu par les forces d’occupation israéliennes alors qu’il marchait vers l’entrée de son village. Il jouait au Balata FC, l’une des 235 équipes palestiniennes qui demandent à PUMA de renoncer à son parrainage de la Fédération israélienne de football. PUMA sponsorise grassement cette fédération qui organise des matchs dans des stades réservés aux Israéliens dans des colonies illégales situés dans les terres palestiniennes occupées.

C’est ce qu’on appelle une situation d’Apartheid. L’histoire tragique de Sa’id, n’est malheureusement qu’un des nombreux exemples qui illustrent la complicité de PUMA dans les violations des droits humains commises par Israël en Palestine.
Après que l’armée israélienne ait assassiné 256 Palestiniens, dont 66 enfants, en mai dernier, 50 000 membres de SumOfUs ont demandé à Ben & Jerry’s de se retirer complètement des Territoires palestiniens occupés. Un mois plus tard, Ben & Jerry’s annonçait son retrait des Territoires palestiniens occupés dès l’année prochaine.

D’autres champions des droits des Palestiniens doivent émerger et rejoindre Ben & Jerry’s. Nous avons trouvé le candidat idéal : PUMA. Nous avons rencontré le PDG de PUMA récemment et nous pensons que nous pouvons pousser PUMA à faire le bon choix.

Le lendemain de l’annonce du retrait de Ben & Jerry’s, le Premier ministre israélien a déclaré que cette décision aurait de " graves conséquences ". Le pouvoir israélien craint que d’autres entreprises se joignent à Ben & Jerry’s et fera tout pour les intimider. Nous devons nous assurer que notre mobilisation pèse plus que ces intimidations !

Il est clair que la seule façon d’arrêter le cycle sans fin de l’expansion des colonies et de la violence est de rendre le coût économique de l’occupation illégale trop important en faisant en sorte que les entreprises cessent de faire des affaires en Israël. Ben & Jerry’s est un premier grand pas dans cette direction. Mais nous avons besoin que d’autres entreprises lui emboîtent le pas pour faire céder le pouvoir israélien.

Les membres de SumOfUs ont contribué à obtenir qu’Airbnb promette de se retirer des territoires palestiniens illégalement occupés jusqu’à ce que l’entreprise ne fasse marche arrière, succombant à la pression de l’extrême droite israélienne. La campagne d’Airbnb nous a appris qu’aucune entreprise ne peut résister seule à cette pression. C’est pourquoi nous demandons à PUMA, qui soutien de nombreux combats liés aux droits humains, de rejoindre Ben & Jerry’s pour défendre les droits des Palestiniens.

Allez-vous agir maintenant et demander à PUMA de mettre fin à sa complicité avec l’État d’apartheid israélien ?

* (E) Pétition : « Congo : exploiter l’or dans une réserve naturelle est illégal »

99.030 signatures sur 100.000 lien pour signer

Mettre fin à l’exploitation illégale de l’or dans la réserve de faune à okapis
Monsieur le Président,
Monsieur le Premier ministre,

 la réserve de faune à okapis est l’un des trésors naturels de votre pays, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco. Malheureusement, en raison notamment de l’exploitation minière illégale, l’aire protégée figure à ce jour sur la "Liste du patrimoine mondial en péril". Actuellement, l’exploitation aurifère à l’intérieur de la réserve de faune à okapis, en particulier par la société chinoise Kimia Mining, suscite une grande inquiétude.

Toute exploitation minière cause des dommages irréparables aux écosystèmes. L’extraction de l’or dans réserve de faune à okapis :

  1. détruit les forêts tropicales, qui sont essentielles dans la lutte contre la crise climatique
  2. cause des dommages à l’habitat naturel de nombreuses espèces animales et végétales
  3. pollue les cours d’eau avec des substances toxiques telles que le mercure
  4. affecte la santé des populations locales, notamment les peuples indigènes Efe et Mbuti

L’exploitation minière à l’intérieur de la réserve de faune à okapis et dans d’autres aires protégées viole les lois environnementales et le code minier : le droit interdit mines et carrières, quelque soit leur échelle, dans les zones protégées. Tous les permis déjà octroyés dans ces zones sont en conséquence nuls et non avenus. La République démocratique du Congo s’est engagée à transformer plus de 15 % de son territoire en aires protégées, un niveau non atteint à ce jour. La destruction de la réserve de faune à okapis constituerait une avancée, inquiétante, dans la mauvaise direction. Cela remettrait également en question l’engagement de votre pays dans la lutte contre la crise climatique et pour la préservation de la biodiversité.

Nous soutenons les 211 organisations congolaises de protection de l’environnement et de la société civile, qui ont publié une déclaration le 5 août pour protéger la réserve de faune à okapis. Nous vous exhortons à :

  1. annuler le permis de la société chinoise Kimia Mining et ne plus délivrer de permis d’exploitation minière dans les aires naturelles protégées existantes ainsi que dans celles destinées à le devenir
  2. empêcher sans délai toute activité minière à l’intérieur de la réserve de faune à okapis
  3. coordonner la démarcation participative des limites des aires protégées
  4. confisquer l’or de cette mafia qui pille la richesse et le patrimoine national de la République démocratique du Congo

Il serait triste de voir qu’au moment où le Parc national de la Salonga est retiré de la liste du "patrimoine naturel en péril", la justice congolaise mette un autre site exceptionnel en danger. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre profond respect.

Copie à :

  1. le Directeur Général de l’AInstitut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) à Kinshasa
  2. la mission diplomatique de la République Populaire de Chine
  3. le bureau d’Interpol à Kinshasa

* (C) Pétition : Meurtres d’écologistes au Mexique : ce n’est plus possible !

111.022 signatures sur 150.000 lien pour signer

Simón Pérez a été assassiné sous les yeux de son fils le 5 juillet 2021 au Chiapas

Au président et aux autorités du Mexique : Monsieur le Président,
 Madame, Monsieur, par le présent courrier, je demande aux autorités de l’État du Chiapas et aux autorités fédérales mexicaines de fournir tous les moyens nécessaires à une enquête immédiate, approfondie et impartiale sur le meurtre de Simón Pedro Pérez López, membre des Abejas de Acteal et du Congrès national indigène (CNI).
Le message que les meurtriers ont tenté de faire passer est que personne n’est à l’abri et que l’horreur est sans fin. Il est urgent d’identifier les commanditaires et les auteurs, de les traduire devant un tribunal compétent, indépendant et impartial et d’appliquer les sanctions prévues par la loi.

Comme le prévoient les normes internationales en matière de droits de l’homme, l’enquête doit privilégier l’hypothèse d’un crime lié aux activités de défense des droits humains de Simón Pedro Pérez López. Je vous demande également de prendre les mesures nécessaires pour garantir l’existence, l’intégrité physique et psychologique des proches de la victime, ainsi que la sécurité des membres de l’organisation Las Abejas de Acteal.

Une prévention globale de la violence à l’encontre des populations et des communautés autochtones dans l’État du Chiapas est également nécessaire, en particulier dans les municipalités d’Aldama, Chalchihuitán, Chenalhó, Chilón et Pantelhó. Veillez à ce que tous les types de harcèlement à l’encontre des défenseurs de la terre, du territoire et des droits humains dans l’État du Chiapas et au Mexique cessent immédiatement.

En tant que signataire du traité d’Escazú, accord régional sur l’accès à l’information, la participation du public et l’accès à la justice en matière d’environnement en Amérique latine et dans les Caraïbes, qui est entré en vigueur en avril 2021, le Mexique s’est formellement engagé à protéger les défenseurs de la nature.

Il est temps d’agir de manière décisive à cet égard en mettant fin à l’impunité qui prévaut. Nous attendons une prompte réponse de votre part sur les mesures que vous comptez prendre pour vous conformer à la législation mexicaine en vigueur et aux traités signés par votre pays. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, l’expression de mon profond respect.
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* (E) Pétition : « Un tram-train pour se déplacer entre Digne-les-bains / Manosque / Sisteron »

304 signatures sur 500 lien pour signer

Sylvain LIAUTARD a lancé cette pétition adressée à Président de la Région Provence Alpes Côte d’Azur et Maires des communes vals de Bléone et Durance

Une solution éprouvée pour offrir un réel service à toute la population

Quoi

  1. Faire un territoire dé-carboné pionnier coûts constants en fonctionnement et investissement pour la mobilité.
  2. Créer un réseau multimodal hiérarchisé (tram-train, navettes, vélo) qui simplifie les déplacements
  3. Mettre en œuvre la nécessaire transition écologique
  4. Améliorer des relations avec les métropoles régionales et le territoire national
  5. Développer fortement le report modal pour favoriser un « vivre autrement »
  6. Une alternative à l’automobile pour plus de 100 000 habitants « se déplacer mieux »
  7. Des modes de transports hiérarchisés et complémentaires avec une billettique unique « un réseau simple »
  8. Une offre cadencée, convergente en correspondance « se déplacer sans soucis »
  9. Une desserte fine « près de chez moi »
  10. Des temps de parcours compétitifs « alternative crédible et fiable »
  11. Accessibilité pour tous
  12. Pôles d’échanges multimodaux et des haltes
    - au cœur des populations (Manosque, Digne, Sisteron, Peyruis, La Brillanne)
    - à proximité des équipements et services (hôpitaux, lycées, ZA, etc.)
    - Multiservices (espaces coworking, salles partagées, crèches, Point Colis, Amap,restauration, accueil, information touristique)

Un projet phasé

  1. Phase 1 : densification de l’offre entre Sisteron et Pertuis création de navettes de rabattement
  2. Phase 2 : réactivation du Val de Bléone, développement d’une offre Digne Manosque et Digne Sisteron
  3. Phase 3 : électrification et densification de l’offre au-delà de 15 AR avec un tram train et des navettes en correpondance à chaque halte ou pôle, mise en place des aménagements modes doux
  4. Phase 4 : développement des relations avec les métropôles en correspondances et avec Avignon TGV

Comment

  1. Faire un territoire dé-carboné pionnier coûts constants en fonctionnement et investissement pour la mobilité.
  2. Fédérer Région et EPCI pour un projet économique et écologique qui concerne près de 75% de la population des A.H.P.

Pourquoi
Une offre qui permet de couvrir les besoins quotidiens des 110000 habitants compris entre Mison au Nord, Corbières au Sud et Digne les Bains à l’Est, permettant l’intermodalité avec les autres modes de déplacement (pôles d’échange multimodaux de la Brillanne, Digne les bains, Manosque, Peyruis-cassine, Sisteron, Corbières en provence , en particulier les autres transports en commun (navettes locales) et les modes doux (marche à pied, vélo). Notre projet respecte toutes les priorités de la Région, de l’Etat et de l’Europe"Votre mobilité, ma priorité"

Le plan climat avec lequel la Région s’engage à :

  1. Encourager un report massif de la voiture individuelle vers les transports collectifs,
  2. Innover pour des transports le moins polluants possibles,
  3. Accompagner le changement des comportements vers une mobilité douce et durable.

Un plan d’action pour :

  1. Intensifier l’offre de transport ferroviaire et routière et développer la complémentarité entre le réseau des cars et des trains,
  2. Développer une intermodalité efficace et mettre en œuvre des transports collectifs urbains hautement performants,
  3. Promouvoir les transports collectifs, informer le grand public sur les offres de transport alternatif à la voiture et accompagner le changement de comportements.

Nous voulons la mise en œuvre de ce projet de mobilité globale, économe et porteur pour un avenir social en commun en respectant l’environnement. Mr le Président de Région, Mesdames, Messieurs les Maires, en réalisant ce projet vous permettrez à toutes les populations de ce territoire de vivre plus facilement en créant du lien social, tout en faisant des économies et en prenant soin de l’environnement.

* (E) DÉCLARATION DES DROITS DU FLEUVE TAVIGNANU DU 29 JUILLET 2021 !

3.200 signatures lien pour signer

Nous, le collectif Tavignanu Vivu, UMANI et Terre de Lien Corsica - Terra di u Cumunu ;

DÉCLARONS CE QUI SUIT :

Le fleuve Tavignanu est une entité vivante et indivisible de sa source jusqu’à son embouchure, délimitée par son bassin versant, et dispose de la personnalité juridique.

En tant que personne juridique, le fleuve Tavignanu possède les droits fondamentaux suivants :
- le droit d’exister, de vivre et de s’écouler ;
- le droit au respect de ses cycles naturels ;
- le droit de remplir ses fonctions écologiques essentielles ;
- le droit de ne pas être pollué ;
- le droit d’alimenter et d’être alimenté par des aquifères de manière durable ;
- le droit au maintien de sa biodiversité autochtone ;
- le droit à la régénération et à la restauration ;
- le droit d’ester en justice.

Les droits du fleuve Tavignanu pourront être défendus en justice par l’intermédiaire de ses gardiens, agissant comme représentants légaux en son nom.

Les gardiens seront nommés ultérieurement. Ils incluront des représentants des signataires de la présente déclaration, ainsi que de toute collectivité ayant vocation à s’y associer pour défendre les intérêts du fleuve.

Les gardiens pourront réclamer réparation du préjudice subi par le fleuve Tavignanu et recevoir une compensation qui sera utilisée pour le propre bénéfice du fleuve.

Les intérêts du fleuve Tavignanu devront être évalués et pris en compte par les entités publiques et privées pour chaque action ou décision concernant le fleuve Tavignanu.

La mise en œuvre de cette déclaration respectera les activités humaines existantes, pourvu qu’elles ne portent pas atteinte aux droits du fleuve Tavignanu, ainsi que le droit de propriété des riverains.

Les pouvoirs publics devront assurer une évaluation régulière de la santé du fleuve Tavignanu en collaboration avec tous les acteurs concernés, en particulier ses gardiens.

Les pouvoirs publics devront déployer des moyens financiers suffisants pour permettre le respect des droits fondamentaux du fleuve Tavignanu, en particulier le droit à la restauration.

Les pouvoirs publics devront veiller à préserver l’intérêt social et écologique le long du fleuve Tavignanu, et toute nouvelle construction de projet industriel ou toute nouvelle activité qui sera envisagée devra se faire en consultant préalablement les gardiens désignés du fleuve Tavignanu.

Les décisions prises par les pouvoirs publics concernant le fleuve Tavignanu devront être guidées par le principe de précaution.

Les élus locaux sont invités à soutenir et à adopter la présente déclaration en séance et à assurer son effectivité.

Aleria le 29 Juillet 2021

* (C) Pétition : Nextdoor : suspendez vos partenariats avec la police

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Faites-le entendre à Nextdoor : suspendez vos relations avec les services de police.
Depuis des années, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme à propos du racisme sur Nextdoor. En parallèle, Nextdoor fait du pied aux services de police et les incite à utiliser sa plateforme pour « cibler géographiquement des messages à destination de quartiers spécifiques ». Les détails de ces partenariats sont en grande partie inaccessibles au public, ce qui ne contraint pas Nextdoor à rendre des comptes vis-à-vis des éventuelles conséquences néfastes pour les communautés ciblées de manière disproportionnée par la police. C’est pourquoi nous demandons à Nextdoor de suspendre ses relations avec les services de police jusqu’à ce qu’ils fournissent plus d’informations sur la nature de ces partenariats et des preuves qu’ils ont examiné l’impact et les potentielles conséquences néfastes de ces partenariats sur les communautés qui utilisent leurs services.

Alors que Nextdoor s’est engagé à lutter contre le racisme sur sa plateforme, les détails des actions qu’ils vont mener et la façon dont ils vont mesurer leurs progrès restent flous. La dernière mesure prise par Nextdoor, supprimer de sa plateforme la fonction « Transférer à la police », montre bien sa prise de conscience de la nécessité de ralentir la systématisation du déplacement de la police, comme poussent à le faire des technologies telles qu’Amazon Ring et Nextdoor. Mais sans un véritable exercice de transparence, le public ne pourra pas juger ces efforts. Nextdoor dispose d’une base d’utilisateurs importante et active, et les mesures prises maintenant peuvent avoir de grandes répercussions sur la façon dont nous pensons que les réseaux communautaires devraient fonctionner.

Nous demandons à Nextdoor de suspendre immédiatement ses relations avec les services de police jusqu’à ce que Nextdoor :

* publie un rapport de transparence pour divulguer publiquement la nature des relations entre Nextdoor et les services de police dans tous les pays où Nextdoor opère, y compris les mesures prises pour identifier les éventuelles conséquences néfastes de ces partenariats ; et
* s’engage à embaucher des experts des droits civils, y compris au sein des équipes travaillant sur la plateforme pour les organismes publics, de la même façon que nos partenaires de Color of Change et la campagne StopHateForProfit l’ont déjà demandé à Facebook.

Si Nextdoor entend sérieusement s’engager à créer une plateforme où « tout le monde a sa place », alors Nextdoor doit assumer ses responsabilités et passer aux actes.

* (C) Pétition : Essentiel·le·s-protégeons les droits des personnes migrantes

2.552 signatures lien pour signer

Au Québec, comme au Canada, le contexte sans précédent de la pandémie a mis en lumière le travail essentiel qui est très souvent réalisé par des personnes migrantes. La pandémie a aussi révélé que les droits humains de ces personnes, en particulier leurs droits économiques et sociaux, sont souvent bafoués. Dans beaucoup de cas, ces personnes sont vulnérables à l’exploitation en raison de leur statut migratoire précaire ou inexistant. Nous ne pouvons plus fermer les yeux. Ensemble, nous devons agir pour assurer la protection et la réalisation des droits humains de toutes et tous.

En décembre 2020, le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec ont lancé un programme spécial visant à régulariser les statuts de certaines personnes qui ont demandé l’asile, en leur accordant la résidence permanente. L’objectif du programme est de reconnaître la contribution d’innombrables travailleurs et travailleuses migrant.e.s essentiel.le.s pendant la pandémie. Cependant, le programme ne vise que les personnes ayant occupé certains postes dans le secteur des soins de santé.

Si ce contexte de crise sanitaire sans précédent a bien révélé une chose, c’est qu’aucune chaîne n’est plus forte que son maillon le plus faible : chacun de nous est essentiel au bien-être de la collectivité, et les plus précaires y jouent un rôle crucial. Il nous incombe donc d’agir pour la protection des droits humains des personnes migrantes.

Nous revendiquons que toutes les personnes migrantes présentes au Québec et au Canada soient admissibles au Programme spécial de régularisation du gouvernement. ll s’agit du meilleur moyen pour protéger leurs droits, tout en reconnaissant leur apport à notre société et à notre économie, en temps de pandémie et au-delà. Agissez et demandez aux ministres de l’immigration des gouvernements fédéral et provincial d’élargir les critères d’admissibilité au Programme spécial pour qu’il soit le plus inclusif possible.

* (E) Manifeste : DE L’EAU POTABLE POUR TOUS

33.894 signatures lien pour signer

Auteur : Solidarités International

Près de 3,5 milliards d’êtres humains n’ont encore d’autre choix que de boire une eau dangereuse pour leur santé alors même que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement a été reconnu comme un Droit de l’homme en 2010. 2,4 milliards de personnes ne disposent toujours pas de latrines. C’est 40% de la population mondiale. Résultat : 2,6 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées à l’eau, ce qui fait de l’eau insalubre une des premières causes de mortalité au monde.

Aussi, l’accès à l’eau saine est indispensable pour réduire les propagations d’épidémies comme celle du Covid-19, car le lavage de mains à l’eau propre et au savon réduit les risques de transmission. Les acteurs humanitaires que nous sommes menons contre ce fléau un combat quotidien, sur le terrain, mais aussi en luttant auprès des instances nationales et internationales pour faire entendre la voix de celles et ceux à qui nous venons en aide chaque jour.

Condition de toute vie sur terre, l’eau reste une cause majeure de mortalité dans le monde. C’est un bien précieux et fragile, dont beaucoup manquent toujours cruellement et qui est menacé par le dérèglement climatique, la démographie, l’urbanisation, la pollution. Autant de facteurs engendrant des tensions de plus en plus dangereuses autour de cette ressource vitale.

C’est pourquoi SOLIDARITÉS INTERNATIONAL appelle le plus grand nombre à signer son manifeste pour un accès effectif et sans condition de tous les êtres humains à l’eau potable et à l’assainissement. Les 10 engagements d’urgence en faveur de l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous

1. Sauvons des vies grâce à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement
2. Arrêtons de bafouer le droit humain à l’eau
3. Exigeons des États et des Nations Unies de respecter enfin leurs engagements
4. Mettons enfin les moyens financiers nécessaires à l’atteinte de l’ODD 6
5. Appelons à une meilleure coordination des Objectifs du Développement Durable
6. Appelons les grandes institutions de développement à gagner en rapidité, en souplesse, en partenariat et en impact
7. Préservons l’eau, préservons la paix !
8. Appelons les Nations Unies à mettre en place un comité intergouvernemental de l’eau
9. Appelons la France à augmenter son Aide Publique au Développement, ainsi que la part dédiée à l’aide humanitaire
10. Donnons l’exemple

En signant notre manifeste, vous participerez aussi gratuitement au Tirage au Sort pour gagner une rencontre avec les volontaires de l’association au siège de Solidarités International

* (C) Pétition : Non au déplacement forcé des Massaï du Ngorongoro

104.357 signatures sur 150.000 lien pour signer

À la Présidente de la Tanzanie et à la Directrice du Centre du Patrimoine Mondial
Madame la Présidente,
Madame la Directrice,la zone de conservation de Ngorongoro (NCA) est un trésor national. Elle a été préservée par les habitants de la région depuis des générations. En raison de sa valeur naturelle et culturelle exceptionnelle, la NCA a été déclarée site du patrimoine mondial de l’UNESCO, respectivement en 1979 et 2010.

Ce statut implique une grande responsabilité pour le gouvernement tanzanien et fait peser de lourdes menaces sur la population locale, principalement les Massaï. Malgré la gestion durable que les pasteurs semi-nomades ont mené pendant des siècles, des restrictions leur ont été imposées qui ont entraîné une pauvreté et une faim généralisées. Alors qu’il est urgent d’agir pour soulager les souffrances des Massaï, les organisations internationales de conservation de la nature et le gouvernement tanzanien vont dans la mauvaise direction.

En 2019, un rapport de mission de suivi du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco, de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) affirmait : « L’administration de la NCA doit de toute urgence mettre en œuvre des politiques rigoureuses pour contrôler la croissance démographique et son impact ultérieur sur la VUE (valeur universelle exceptionnelle) et a appelé le gouvernement tanzanien à « achever l’exercice d’examen du modèle d’usage multiple des terres et à partager les résultats avec le Centre du patrimoine mondial et les organismes consultatifs afin de les conseiller sur le modèle d’usage des terres le plus approprié, y compris en ce qui concerne l’installation des communautés locales dans les aires protégées. »

En réponse, le gouvernement tanzanien a présenté un modèle d’usage multiple des terres (MLUM) et un plan de réinstallation qui prévoit l’expulsion de plus de 80 000 hommes, femmes et enfants ainsi que des nouvelles restrictions qui aggraveront la faim des éleveurs massaï, détruiront leurs moyens de subsistance et accroîtront la pauvreté. Le rapport de l’Oakland Institute intitulé "The Looming Threat of Eviction" décrit en détail la situation.

La complicité du Centre du patrimoine mondial dans l’orientation de ce plan constitue une violation de plusieurs traités des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme et va à l’encontre de la constitution même de l’Unesco. Permettre que les droits des indigènes soient violés au nom de la conservation témoigne d’un mépris flagrant pour les injustices historiques infligées aux Massaï, pour les droits internationalement reconnus des peuples autochtones et pour le fait que la protection des droits humains est essentielle à la conservation de la nature.

Nous soutenons en conséquence l’appel des communautés locales de la NCA* et exhortons le gouvernement de Tanzanie et au Centre du patrimoine mondial de l’Unesco à :
- arrêter immédiatement le projet de relocalisation de nombreuses communautés pastorales du Ngorongoro, compte tenu du fait qu’il s’agit de leur terre ancestrale et qu’elles n’ont pas été responsables de dégradation depuis de nombreux siècles.
- annuler définitivement les ordres d’expulsion et de démolition des habitations, des écoles publiques, des centres de santé, des locaux administratifs, des lieux de culte et des postes de police, qui ont simplement été suspendus par l’administration de la NCA.
- prendre des mesures d’urgence, en collaboration avec les communautés pastorales du Ngorongoro, afin d’éviter une catastrophe alimentaire, en levant les restrictions actuelles sur les lieux où le bétail peut paître et avoir accès à l’eau et en autorisant l’agriculture vivrière.
- mettre en place une commission d’enquête sur les injustices, les brutalités et les violations des droits humains qui se poursuivent depuis plus de six décennies.
- former une commission indépendante, composée à parts égales d’expert·e·s en écologie, de militant·e·s des droits de l’homme et de la population locale, chargée d’examiner tous les enjeux et de recommander la meilleure manière de créer un plan qui garantisse à la fois préservation de la nature, de la faune sauvage et des moyens de subsistance des communautés pastorales.

Si le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco ne parvient pas à persuader le gouvernement tanzanien de mettre en œuvre les recommandations susmentionnées, la NCA devrait être retirée de la liste du patrimoine mondial, jusqu’à ce que le gouvernement garantisse le respect des droits des Autochtones.

La survie des Massaï au sein de la NCA est en jeu. Répondre favorablement aux demandes des communautés indigènes serait une première étape vers un futur plan de gestion qui respecte la nature et les droits des peuples autochtones.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, Madame la Directrice, l’expression de notre profond respect.

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Destinataires :
Mme Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République unie de Tanzanie

Mme Mechtild Rössler, Présidente du Centre du Patrimoine Mondial de l’Unesco

Copie à :

M. Hamisi Malebo, Secrétaire général de la Commission nationale de la Tanzanie pour l’Unesco

M. Muhammad Juma, Président de l’Unité Afrique du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco

M. Tim Badman, Directeur du Programme du patrimoine mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

Mme Teresa Patricio, Présidente du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS)

M. Webber Ndoro, directeur général du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM)


* (C) Pétition - Les EHPAD doivent justifier et détailler leurs prestations (dépendance et hébergement).

53.312 signatures Lien pour signer

Dans le cadre d’une obligation alimentaire pour une admission d’un parent en EHPAD, nous demandons :

1/ Une équité pour les admissions ainsi qu’un éclaircissement sur les prises en charge, afin d’éviter tous abus et qu’une famille ne se retrouve confrontée à la même situation que la notre. Nous exigeons également que lorsque le parent désigne, l’un de ses enfants, comme personne à prévenir, qu’elle soit informée, au moment de l’inscription et que les EHPAD remplissent avec rigueur, les actes de cautionnement solidaire et les prennent en compte. En effet, il est inconcevable de transmettre aux descendants, un acte de cautionnement solidaire vierge de toute information (absence de ressources, de charges et de prestations) et d’admettre le parent au sein de son établissement. Pourquoi les EHPAD ne tiennent pas compte de ces documents importants ?

2/ Que les admissions répondent à une raison médicale. En effet, au vu des tarifs exorbitants, il est inadmissible, de ne pas privilégier le maintien à domicile. Il faut impérativement que les EHPAD arrêtent de prendre des personnes âgées valides et se trouvant en pleine possession de leurs facultés mentales et de faire payer à ces personnes, des frais de dépendance ;

3/ Que les admissions s’effectuent conjointement entre le résident, la personne désignée par le parent et le médecin coordinateur de l’EHPAD car il est inimaginable que les descendants ne soient pas informés sur l’état de santé du parent, surtout lorsqu’on les sollicite pour le financement ;

4/ De la visibilité et de la transparence au niveau des prestations, à savoir les frais de dépendance et les frais d’hébergement. Il s’agit de détailler et de justifier les prestations aux descendants.

Que fait-on réellement payer aux personnes âgées en EHPAD et qu’est ce qui justifie de tels tarifs ?

Il est inacceptable et déplorable de ne pas associer les descendants à la décision de placement dans une structure médicalisée et il est un peu trop facile de se retrancher derrière le « secret médical » pour ne pas avoir de comptes à rendre aux descendants. Lorsque notre père est entré en EHPAD, il avait toute sa « tête » et il se trouvait valide et en pleine possession de ses facultés mentales.

Obligation alimentaire

Nous n’avons jamais critiqué l’obligation alimentaire qui consiste à aider un ascendant dans le besoin mais cet organisme nous a assigné en justice, à tort car il n’a jamais été en mesure de nous justifier son état de santé et plus particulièrement que notre père était dans l’incapacité de subvenir, seul à ses besoins vitaux. De plus, il a admis notre père, de manière précipitée, en moins de 8 jours.

Lorsque notre père est entré en EHPAD, il était en mesure d’assurer lui même, ses besoins vitaux et n’avait pas besoin d’aides pour se lever, se laver, s’habiller, se nourrir, effectuer des retraits par carte bancaire, payer ses factures et se rendre à l’étranger. De plus, il n’était ni grabataire ni en perte d’autonomie et n’avait pas de maladies dégénératives liées au vieillissement. Ce qui est regrettable, c’est que les EHPAD savent parfaitement que les descendants ont un devoir d’obligation alimentaire envers leurs parents et que la justice irait dans leur sens mais où sont les limites de l’obligation alimentaire ?

La créance demandée aux enfants dans le cadre d’une obligation alimentaire ne correspond pas au règlement de la facture de l’EHPAD. La facture n’a aucun caractère « alimentaire », mais une nature de « confort superflu » .

Correspondances avec le chef de l’établissement

Nous avons transmis 2 courriers au directeur de cet établissement et nos avocats leurs ont posées de nombreuses questions. Il n’a jamais pris le soin de répondre à nos questions qui étaient légitimes et concernaient l’état de santé de notre père, ses ressources, ses charges et les prestations de l’EHPAD. Nous demandions notamment :

* A avoir des informations sur l’état de santé de notre père, sa perte d’autonomie et la procédure d’admission qui ont permis, une entrée précipitée en milieu médicalisé ;
* Un état détaillé avec explication des différentes prestations facturées à notre père, à savoir les frais d’hébergement et les frais de dépendance ;
* Connaître le bilan de santé de notre père justifiant une entrée précipitée en milieu médicalisé ;
* Voir le contrat de séjour signé par notre père contenant le forfait journalier et les frais annexes, le questionnaire de santé, le dossier médical de préadmission rempli par le médecin traitant indiquant sa dépendance.

Théoriquement, cet établissement aurait dû nous fournir des réponses à nos questions et nous aurions dû recevoir les rapports de suivi médical de notre père. Ce qui est inadmissible également, c’est de prendre des personnes âgées valides et de faire payer des frais de dépendance, sans les justifier.

Monsieur le Ministre, il devient urgent de remettre de l’ordre dans les EHPAD car on ne rentre pas en milieu médicalisé, sur un coup de tête. C’est une décision qui doit être réfléchie car généralement elle est définitive et très coûteuse et les EHPAD abusent de l’obligation alimentaire.

* (E) Pétition : Un Jurassic Park pour le dragon de Komodo ? Non !

93.786 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au président de l’Indonésie Joko Widodo. Copies au Gouverneur de Nusa Tenggara Timur et à l’UNESCO.

Monsieur le Président,
 Monsieur le Gouverneur,
 Madame, Monsieur, l’Indonésie possède un patrimoine naturel unique : le parc national de Komodo, où vivent les derniers dragons de Komodo, dont l’espèce est menacée. L’UNESCO a inscrit le site au patrimoine mondial en 1991. Mais aujourd’hui, le parc national de Komodo et ses habitants sont en danger. Plusieurs projets de construction, dédiés à l’écotourisme, menacent la zone protégée.

Au lieu de miser sur le tourisme exclusif, l’Indonésie devrait mieux protéger le parc national de Komodo. Pour le bien des dragons de Komodo, de la biodiversité et des populations menacées, je soutiens les demandes de #SaveKomodo et de WALHI NTT :
- abandon des projets de construction pour le tourisme de luxe,

- révocation des licences octroyées aux grandes entreprises,
- Promotion d’un écotourisme limité par les communautés locales,
- prise en compte des connaissances scientifiques,

- laisser en l’état les aires protégées intérieures,

- mettre un terme au commerce illégal d’espèces sauvages.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Gouverneur, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Protégez la démocratie maintenant : stop aux poursuites abusives !

99.609 signatures sur 100.000 lien pour signer

À la vice-présidente de la Commission européenne Věra Jourová et au Commissaire européen Didier Reynders
Madame la Vice-présidente, Monsieur le Commissaire, nous demandons à la Commission européenne de présenter de toute urgence une proposition de règles communautaires contre les actions en justice abusives, lancées par des personnes et des entreprises puissantes, afin de protéger les journalistes, les militant·e·s, les ONGs, les défenseur·euse·s des droits, les lanceur·euse·s d’alerte et autres citoyen·ne·s vigilant·e·s qui s’expriment dans l’intérêt général. Nous avons besoin de cette protection pour pouvoir demander des comptes aux puissant·e·s.

La mise en place de règles européennes permettant d’empêcher les poursuites-bâillons (SLAPP) est à portée de main. Une loi anti-SLAPP de l’UE offrirait un niveau de protection fort et uniforme contre les poursuites-bâillons dans tous les États membres et pourrait servir de modèle aux pays de l’Europe élargie et au-delà. Faisons de l’UE un champion de la démocratie. Agissez pour mettre fin aux SLAPP. Nous vous prions d’agréer, Madame la Vice-présidente, Monsieur le Commissaire, l’expression de nos salutations distinguées.

* (C) Pétition : Agissons contre la loi anti-LGBT+ en Hongrie !

91.671 signatures sur 100.000 lien pour signer

Le 15 juin, le parlement hongrois a adopté une loi qui interdit toute production pouvant être vue par des mineurs et présentant des personnages gays ou un quelconque soutien à la communauté LGBT+. Tout contenu qui montre des relations LGBT+, une transition de genre ou un drapeau arc-en-ciel sera désormais libellée « non recommandée pour les enfants de moins de 18 ans » et ne pourra être diffusé à la télévision qu’entre 22h et 5h. Cette loi couvre également l’education sexuelle et prévoit que seuls les professeurs et associations validées par l’État pourront enseigner cette matière.

Le gouvernement hongrois prétend que cette mesure vise à « protéger les enfants » mais c’est l’inverse. Lorsque l’on attise les flammes de l’homophobie et de la transphobie, on expose les enfants et les familles LGBT+ à la discrimination et aux violences. Ce n’est pas la première fois que les familles arc-en-ciel et leurs enfants sont attaquées en Hongrie. En 2020, le Parlement a adopté une loi qui empêche effectivement les couples homosexuels d’adopter des enfants, limitant la possibilité d’adoption aux couples mariés.

Membre de l’Union européenne, la Hongrie s’est engagée à respecter les droits de ses citoyens. En adoptant cette législation, elle bafoue son engagement et doit faire face aux conséquences. Signez cette pétition pour demander à l’Union européenne d’agir sans attendre et d’utiliser tous les outils dont elle dispose pour obliger le gouvernement hongrois à retirer la loi

* (C) Pétition : Ne cautionnez pas les mines de bauxite en Guinée !

109.926 signatures sur 150.000 lien pour signer

À M. Peter Altmaier, Ministre fédéral de l’Économie et de l’Énergie :“L’Allemagne ne doit pas cautionner les projets qui violent les droits de l’homme et les normes environnementales.”
Monsieur le Ministre, en raison des abus flagrants causés par l’expansion de la mine de bauxite de Sangaredi en Guinée et du rôle du gouvernement fédéral allemand, nous vous demandons d’assurer :
1- une indemnisation adéquate pour la population affectée et une connexion au réseau routier et d’approvisionnement en eau,
2- la re-naturalisation du paysage et l’attribution de terres arables aux agriculteurs expropriés,
3- l’exclusion du financement public des entreprises qui violent les droits de l’homme. Cette mesure doit être également inscrite dans la loi relative aux chaînes d’approvisionnement, actuellement en discussion,
4- que les prêts garantis par le gouvernement n’entraînent pas de violations des droits de l’homme. À cette fin, les garanties pour crédits non affectés (garantie UFK) doivent être rendues plus transparentes. Il faut rendre obligatoire le respect des procédures de diligence raisonnable et sanctionner les comportements répréhensibles.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.

* (E) Pétition : Nestlé, dépolluez vos décharges et abandonnez les poursuites !

172.569 signatures sur 200.000 lien pour signer

Assèchement des nappes phréatiques, pompage illégal et accaparement des ressources en eau, procès pour prises illégales d’intérêts et désormais... pollution plastique et chimique des sols ! Le point commun de toutes ses atrocités ? Nestlé. Vous n’êtes pas surpris ? Nous non plus, mais tout comme les habitants de la région de Vittel nous sommes choqués et indignés. Ce ne sont pas moins de 9 décharges illégales vieilles de plus de 50 ans, qui sont éparpillées sur le territoire des eaux minérales autour de Vittel et Contrexéville. Imaginez l’ampleur de ce scandale environnemental : c’est l’équivalent de plusieurs dizaines de piscines olympiques remplies de déchets plastiques et chimiques qui ont été déversées dans la nature.

Cette pollution est dénoncée par de courageux habitants de la région. L’un d’entre eux, l’agriculteur Didier Thouvenin, fait aujourd’hui face à une plainte en justice d’Agrivair, filiale « verte » de Nestlé. Ce qu’on lui reproche : s’être introduit sur le terrain de Nestlé pour dénoncer l’imposante décharge sauvage. Trop, c’est trop : Dites à Nestlé de dépolluer ses décharges sauvages et de laisser Didier Thouvenin tranquille.

Chaque année, ce sont plus de 1,5 milliard de bouteilles plastiques estampillées Vittel, Contrex ou Hépar qui sortent des usines Nestlé Waters des Vosges. Fort de ses 245 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel et ses 900 emplois, Nestlé se croit tout permis. La puissante multinationale se fout des lois, de la nature et des habitants. C’est ainsi que depuis 2014 et la découverte de la première décharge sauvage, Nestlé ne fait rien — enfin si, Nestlé tente de couvrir ce scandale. Ce n’est que suite à la récente médiatisation de deux décharges que la multinationale suisse, dans une opération de communication désespérée, a avoué l’existence de 9 décharges sauvages.

Et au lieu de dépolluer et de réhabiliter les espaces naturels contaminés, Nestlé et sa filiale Agrivair ne trouvent rien de mieux à faire que de poursuivre en justice l’agriculteur qui a lancé l’alerte dès 2014. Quelle honte ! Nous devons dénoncer le comportement mafieux de Nestlé avant qu’il ne soit trop tard pour Didier : Exigez que Nestlé laisse Didier Thouvenin tranquille et dépollue ses décharges sauvages.

Sous son vernis écologique risible, la multinationale suisse — qui se plaît à donner des leçons d’écologie et de recyclage à grand renfort d’opérations marketing — est prise la main dans le sac. La multinationale de la pollution dévoile aujourd’hui son vrai visage. Les sols, mais aussi la nappe phréatique qui remplit ses bouteilles d’eau estampillées Vittel, Contrex et Hépar sont menacés, ainsi que la santé des habitants de la région. Si nous n’agissons pas maintenant, Nestlé pourrait encore une fois s’en sortir à bon compte.

Ensemble, les membres de SumOfUs et les habitants des Vosges ont déjà fait reculer Nestlé. L’année dernière, suite à votre mobilisation massive et au soutien que vous avez apporté aux habitants de Vittel qui résistent au géant Nestlé, vous avez obtenu l’annulation d’un projet de pipeline écocide. Nestlé est fébrile. En témoigne cette action en justice contre Didier Thouvenin. C’est le moment de faire monter la pression contre Nestlé et lui asséner le coup de grâce. Dites à Nestlé de dépolluer la région et que vous soutenez l’héroïsme de Didier Thouvenin.
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* (C) Pétition : Des trains de nuit pour connecter la péninsule ibérique et l’Europe centrale !

4.835 signatures lien pour signer

Back-On-Track a lancé cette pétition adressée à gouvernement français et à 2 autres
En mars 2020, les derniers trains de nuit ont circulé entre Lisbonne, la capitale portugaise, Madrid, la capitale espagnole, et Hendaye, à la frontière française. En mai 2020, la compagnie espagnole Renfe a annoncé la fin de ces liaisons. Cette politique va à l’encontre de la tendance actuelle en Europe, où les trains de nuit connaissent un regain d’intérêt, avec la remise en place de nouvelles liaisons telles que Rome - Amsterdam, Vienne - Munich - Paris, Barcelone - Amsterdam, Berlin - Bruxelles - Paris. Le gouvernement allemand a proposé à l’automne 2020 une stratégie « TEE 2.0 » visant à reconstituer un vaste réseau de trains de jour et de nuit en Europe centrale en associant des opérateurs nationaux partenaires.

La disparition de ces liaisons pose de nombreux problèmes :
* cela va induire un report de trafic vers le transport aérien, qui constitue un important contributeur au changement climatique en accroissant le volume de gaz à effets de serre émis dans l’atmosphère ;
* cela va réduire en parallèle la palette de choix de mobilités pour les clients, les privant en particulier des alternatives les plus écologiques et confortables pour les longs trajets.

Pourquoi est-ce si important ? La relance des trains de nuit est avant tout motivée par l’urgence climatique qui impose d’agir rapidement. Nous déstabilisons l’équilibre physique de la planète à un rythme alarmant, c’est pourquoi il est nécessaire d’agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à très court-terme avant que les boucles de rétroaction ne rendent le dérèglement climatique incontrôlable. L’avion constitue l’un des modes de transport les plus populaires, mais apparaît également comme l’un des principaux coupables du changement climatique. On estime sa contribution à 5% environ du total des émissions, et sa part augmente très rapidement en raison de la croissance soutenue du trafic aérien. Les émissions du secteur aérien concernent le dioxyde de carbone (CO2), les oxydes d’azote (NOx), des particules ainsi que de la vapeur d’eau qui forme des traînées de condensation. Ces polluants affectent donc notre environnement dans son ensemble, mais sont également néfastes pour la santé des populations vivant à proximité des aéroports.

Avantages et importance des trains de nuit
* Respect du climat et de l’environnement - Le train est l’un des modes de transport les plus écologiques, puisqu’il émet peu de gaz à effet de serre. Cet avantage sera d’autant plus important que les pays opteront pour des sources d’énergie faiblement carbonées pour produire leur électricité. En Espagne, les chemins de fer sont alimentés intégralement par des énergies renouvelables certifiées, ce qui se traduit par des émissions pratiquement nulles. De plus, le train présente d’autres avantages environnementaux, tels que la réduction de la pollution sonore et la limitation de l’artificialisation de terres pour l’aménagement des aéroports.
* Confort - Bien qu’il ne soit pas toujours plus rapide que l’avion, son principal concurrent sur les déplacements long-courrier, le train propose un espace par passager plus important et constitue un moyen de transport plus confortable.
* Flexibilité - Le train convient à différents types de déplacements (loisirs, famille, affaires) et répond à un large éventail de besoins. Des jeunes qui voyagent au meilleur prix aux hommes d’affaires qui exigent un confort avec des cabines privées connectées, en passant par les familles qui peuvent réserver un compartiment couchette entier.
* Simplicité du voyage - Les trains de nuit permettent de s’épargner les pertes de temps et les inconvénients du voyage en avion : nécessité de se rendre à l’aéroport, souvent en dehors de la ville (ce qui ajoute du temps et des frais) ; nécessité d’enregistrer les bagages à l’avance ; temps d’attente des bagages à l’aéroport de destination. Avec les trains de nuit, vous pouvez arriver le matin directement au centre-ville, en évitant les embouteillages pour entrer dans la ville (si vous utilisez une navette ou une voiture). Cela peut permettre d’économiser une nuit d’hôtel et d’éviter les nuits raccourcies ou passées à l’hôtel près de l’aéroport lorsque les vols partent très tôt le matin (ce qui est très souvent le cas avec les offres low-cost).
* Portée - Le train de nuit permet de parcourir de plus longues distances que les trains à grande vitesse de jour.
* Expérience - C’est une façon unique et conviviale de voyager : les rencontres se font facilement et parler avec votre voisin de couchette devient très naturel. Cela permet de faire de nouvelles rencontres, ce qui n’arrive plus si souvent en avion, en bus ou même avec les trains de jour. C’est aussi un bon moyen de concilier des agendas contraints par le travail ou les études, et les longs trajets qui devraient sinon être réalisés en train de jour.
* Investissement dans les infrastructures - Contrairement aux trains à grande vitesse, les trains de nuit ne nécessitent pas d’investissements élevés dans de nouvelles infrastructures étant donné que le réseau existe déjà. Au contraire, il ne s’agit que d’investir dans du matériel roulant lorsque cela le nécessite (ce qui permet de réduire les coûts).
* Viabilité économique - Le train de nuit dispose d’une capacité d’emport importante et d’un taux de remplissage élevé. Il est donc économiquement viable, comme le prouvent les Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB, le principal opérateur ferroviaire autrichien), qui est l’une des rares compagnies à avoir renforcé son offre de trains de nuit « NightJet ».
Un document (en anglais) contenant des arguments et des explications supplémentaires est disponibleici.

Nous demandons aux gouvernements espagnol, français et portugais (ce dernier prenant actuellement la présidence du Conseil de l’UE, au premier semestre 2021 - Année européenne du rail) d’envisager non seulement de relancer la liaison ferroviaire de nuit Portugal-France, récemment interrompue, mais aussi de l’étendre jusqu’au principaux hubs ferroviaires européens, comme Paris (ou potentiellement Bruxelles), au lieu de se limiter à Hendaye, à la frontière franco-espagnole.

Nous demandons aux gouvernements espagnol et portugais d’exiger de leurs compagnies ferroviaires nationales de se joindre à la déclaration du 8 décembre 2020 conjointe de la SNCF (France), la DB (Allemagne), les ÖBB (Autriche) et les CFF (Suisse), en faveur de la constitution d’un nouveau réseau européen de trains de nuit.

En outre, nous demandons au gouvernement espagnol d’étudier de nouvelles liaisons ferroviaires de nuit entre la péninsule ibérique et le centre et l’est de l’Europe, notamment Barcelone-Francfort-Berlin et Barcelone-Milan-Rome.

* (C) Pétition : Dites aux investisseurs de ne pas acheter les obligations toxiques de Total !

86.688 signatures sur 100.000 lien pour signer


Pétition adressée à : BlackRock, Amundi, AXA, BNP Paribas, Allianz SE, JP Morgan, UBS, Credit Suisse and other investors : La finance durable doit servir à financer des projets verts, et non l’expansion des énergies fossiles. N’achetez pas les pseudos obligations "vertes" de Total.

Le chaos climatique est là : le dernier rapport de l’ONU met en garde contre des vagues de chaleur, des sécheresses et des inondations de plus en plus extrêmes. Il alerte sur la limite de température de +1,5 degré que nous dépasserons bientôt, d’ici une décennie. Et quelle est la réponse du géant pétrolier Total ? Il poursuit ses projets de forage en Arctique et de construction d’oléoduc en Afrique de l’Est... AVEC DES FONDS “VERTS”. Mais nous avons un moyen de les arrêter.

Total présente cette semaine sa stratégie à des investisseurs majeurs comme AXA et BNP Paribas. Vous pouvez convaincre les investisseurs en leur montrant que des dizaines de milliers de personnes à travers le monde s’opposent à cette tentative d’utiliser la finance "verte" pour financer l’expansion des énergies fossiles. Les investisseurs sont de plus en plus exigeants concernant la protection de l’environnement. Mais d’ici 2030, 80% des investissements de Total seront encore dirigés vers les énergies fossiles.

C’est pourquoi Total a mis au point un plan astucieux : qualifier des investissements de "durables", mais les utiliser pour financer l’exploitation du pétrole et du gaz. Un exemple scandaleux de greenwashing qui crée également un dangereux précédent : si Total peut utiliser la finance verte pour construire d’énormes oléoducs à travers l’Afrique de l’Est et forer les régions sauvages de l’Arctique, alors n’importe quelle autre entreprise peut le faire aussi.

Total affirme que ces achats "d’obligations liées à la durabilité" soutiendront ses plans en faveur du climat. Mais un simple coup d’œil à ces plans suffit pour comprendre à quel point cette affirmation est creuse. De plus, Total n’a aucune obligation de dépenser l’argent collecté par le biais de ses obligations durables pour des projets verts : il peut l’injecter directement dans de nouveaux projets pétroliers et gaziers.
Dans le monde entier, les membres de SumOfUs ont affronté certaines des plus grandes entreprises des énergies fossiles et ont gagné ! Votre mobilisation a permis de couper les assurances, les financements et le soutien public à certains projets polluants qui constituaient de véritables bombes climatiques. Et nous pouvons le faire à nouveau si nous agissons rapidement et si nous dévoilons l’hypocrisie meurtrière de Total. On peut compter sur vous ?

* (C) Pétition : « Après la #5G, l’internet par satellite ? Stop à la privatisation du ciel étoilé ! #stopStarlink »

28.366 signatures lien pour signer

Les Amishs n’ont qu’à bien se tenir ! Après avoir subi un déploiement de la 5G à marche forcée, sans débat ni évaluations sérieuses, les sponsors officiels du meilleur de l’e-monde nous annoncent l’arrivée imminente de l’internet par satellite. Les milliardaires de la Silicon Valley fourbissent leurs armes pour envoyer en orbite basse des constellations de dizaines de milliers de satellites. Elon Musk (Tesla, Space X), Jeff Bezos (Amazon) ou encore Bill Gates (Microsoft) jouent une nouvelle fois avec les failles d’un système économique qu’ils ont coconstruits et le no man’s land juridique pour coloniser l’espace. A coups de dizaines de milliards de dollars, ces investisseurs sans foi ni loi nous rejouent la fable de la conquête de l’Ouest, s’appropriant le dernier territoire vierge, l’espace. Le ciel étoilé, source d’émerveillement est passe de devenir une prison raillée, striée de raies de lumière brouillant toute possibilité d’observations de cette quatrième dimension cosmique.

Pire, après avoir pollué l’eau, la terre, l’air, l’alimentation, après avoir déréglé le climat ou participé à l’effondrement des écosystèmes, les voilà en passe de polluer l’espace. Le seul réseau satellitaire Starlink soutenu par Elon Musk devrait à terme compter plus de 40 000 satellites. Avant ce nouveau FarWeb, l’espace compte 2063 satellites. Si rien n’est entrepris pour réglementer l’appropriation de l’espace, le ciel sera à terme une immense poubelle emplie de débris spatiaux. De surcroît, personne n’est en mesure d’évaluer sérieusement, à l’instar du déploiement de la 5G, l’impact en matière d’exposition aux champs électromagnétiques. Seule certitude, les gammes de fréquences utilisées sont très loin d’avoir fait l’objet d’une évaluation sanitaire sérieuse !

Malgré toutes ces interrogations, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques française a accordé, sans évaluation ni débat, à la société Starlink une autorisation d’exploiter une partie du spectre électromagnétique hexagonal ! Agir pour l’Environnement et PRIARTEM ont décidé d’attaquer cette décision devant le Conseil d’Etat.

Nous refusons d’être des rats de laboratoire, exposés, partout tout le temps, à des champs électromagnétiques non évalués.
Nous refusons d’être surveillés par quelques milliardaires de la Silicon Valley qui n’ont de cesse de nous inviter à franchir le mur climatique.
Nous refusons de voir ce patrimoine commun de l’Humanité qu’est le ciel étoilé, pollué par les striures de lumières émises par ces constellations de satellites.

Nous vous demandons qu’un débat public soit organisé, qu’un moratoire soit prononcé par les autorités hexagonales et européennes et qu’une interdiction du survol de l’espace aérien français soit signifiée à ces petits soldats du libéralisme triomphant. Le ciel n’est pas à vendre !

* (C) Pétition : « Gestion Covid-19 : pour que le respect de la personne dans sa dimension psychique soit toujours un droit inaliénable ! »

11.415 signatures sur 15.000 lien pour signer

Adressé à : Mr le Président de la République E. MACRON ; les membres du Conseil de défense et de sécurité nationale ; Mr Blanquer, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports ; les membres du Conseil Scientifique Covid-19 ; les membres du Comité A

LETTRE OUVERTE PAR COLLECTIF DE PSYCHOLOGUES INDEPENDANTS du 31/08/2021

Impactés en tant que citoyens français, en première ligne pour observer, analyser et accueillir les effets psychoaffectifs, psychosociaux et psychosomatiques sur le public dont nous prenons soin dans le cadre de nos activités professionnelles, bousculés et malmenés par nos instances dirigeantes, après presque deux ans de gestion de cette "crise Covid-19", nous, psychologues, avons décidé de partager nos observations, nos interrogations, nos doutes et nos colères entre collègues.

Le constat est sans appel pour le collectif que nous avons constitué. En effet, la situation inédite que nous traversons et les réponses de nos dirigeants sont en opposition totale avec les valeurs et l’éthique que nous défendons quotidiennement dans notre profession. Nous sommes alarmés par l’impact de cette gestion de crise sur la santé psychique et le bien-être de la population. Bien sûr, personne ne s’attend à ce qu’une crise soit un moment particulièrement heureux et s’il existe des façons d’accompagner sa famille, son clan, son groupe, ses compatriotes, à passer une crise et à en ressortir grandi, il en existe d’autres qui alimentent la crise, affaiblissent et annihilent les capacités psychiques d’adaptation et de résilience.

Les médias de toutes sortes ont déjà détaillé à maintes reprises les difficultés matérielles rencontrées dans la gestion de cette épidémie, ce n’est pas notre champ d’expertise. Nous ne reviendrons pas dessus même si beaucoup d’entre nous assistent impuissants à la dégradation des moyens humains et matériels donnés aux hôpitaux pour soigner les personnes avec la dignité qu’elles méritent et ce, depuis bien avant l’arrivée du virus Sras-cov-2.

Laissons donc de côté l’aspect de destruction du système de santé et concentrons-nous sur la gestion humaine de cette crise et ses effets délétères sur la population, comme les troubles psychiques impactant toutes les classes d’âge, ainsi que toutes les catégories socioprofessionnelles. Dépression, burn-out et stress post-traumatique en sont les maîtres mots. Il ne suffit pas de proposer de rembourser quelques séances de thérapie à des personnes qu’on a angoissées, enfermées, contrôlées et désorientées dans un moment de vulnérabilité extrême pour les réparer en 3 à 10 séances.

Au lieu d’humanité et d’aide soutenante apportées à la population, nous avons repéré l’utilisation de techniques de persuasion, et même de manipulation, issues du management, du marketing et de la technocratie, qui peuvent être qualifiées de perverses, voire cyniquement harceleuses, si jamais elles se révélaient être utilisées à dessein pour poser les jalons d’un régime totalitaire.

Injonctions paradoxales, discours alarmistes s’appuyant sur une énumération de faits ou de statistiques décontextualisés, renversement en son contraire ou inversion des valeurs morales, attaque des besoins primaires (tant sur le plan physiologique, du sentiment de sécurité que du lien social), chantage et menaces, instauration de clivages (en bon/mauvais, vax/antivax, responsables/complotistes, etc.), iniquité des décisions, culpabilisation, aboutissent à l’augmentation de vécus dissociatifs tel que la déréalisation et la dissonance cognitive, résultant de la croyance en des idées ou des valeurs contradictoires, et engendrent un mal-être difficilement surmontable et pathogène.

C’est ainsi qu’en mobilisant principalement les émotions sidérantes comme la peur, la culpabilité et la honte plutôt que les capacités cognitives et intellectuelles des individus, les discours médiatiques et officiels obtiennent l’adhésion à des idéologies et à des comportements auxquels les individus n’adhéreraient probablement pas si seules leurs capacités d’analyse et de discernement étaient sollicitées. Le système actuel entretient une régression vers un fonctionnement infantile, dans lequel le chantage, la peur et l’intrusion perverse permettent d’obtenir l’obéissance. Nous ne pouvons manquer de repérer aussi, dans les différents aspects de cette gestion de crise, les principes et les mécanismes identifiés par le sociologue Albert D. Biderman pour faire plier psychologiquement un individu.

L’isolement en est la première composante. Il engendre repli et préoccupation excessive centrée sur soi, rupture avec le soutien social permettant de résister et dépendance à l’autorité. Associé à la médiatisation d’une pensée narrative unique considérée comme la seule valable, l’isolement annihile l’esprit critique et accentue la réticence à s’exprimer et à s’interroger, de peur d’être stigmatisé, considéré comme “complotiste” et exclu de son clan familial, amical ou professionnel.

L’isolement physique et psychologique, la confusion, le doute, la peur et la tension permanente que la gestion de cette crise a fait vivre aux Français ont fragilisé leur santé psychique mais aussi leur santé physique. Que penser de ces choix stratégiques qui, pour sauver des vies, en sacrifient tant d’autres par ailleurs ? En effet, parmi les dommages collatéraux des confinements successifs, nous observons dans nos consultations une augmentation des suicides, y compris chez les enfants, des violences intrafamiliales, des pratiques incestueuses, des troubles anxio-dépressifs, des syndromes de glissement massifs dans les Ehpad et les hôpitaux, etc.

Aujourd’hui, le gouvernement rajoute encore à nos concitoyens une épreuve supplémentaire, en choisissant de les diviser par la stigmatisation de la vaccination et de l’obéissance. Nous n’acceptons pas qu’un schéma vaccinal, à partir de techniques expérimentales aux résultats discutables, puisse être imposé à notre profession et à nos collègues soignants, obligeant ceux qui refusent de s’y soumettre à renoncer à leur métier. En l’état actuel de la loi du 5 août 2021, les psychologues faisant usage du titre, quel que soit leur lieu d’exercice, y compris en libéral et par téléconsultation, perdent leur droit d’exercer et leur rémunération s’ils ne satisfont pas à l’obligation vaccinale.

Nous exigeons l’arrêt immédiat de toutes les formes de pression, de violences économiques, sociales et psychologiques, de chantage et de discriminations exercées sur nous, nos collègues et les concitoyens ne souhaitant pas se faire vacciner. Nous demandons le rétablissement d’une stratégie favorisant le choix et l’implication individuelle et ce, à partir d’une information libre et éclairée.

Nous ne pouvons pas plus cautionner le passe sanitaire ou la diffusion des données biomédicales pour accéder à la vie quotidienne, du fait non seulement de son caractère discriminant et asservissant mais également à cause du manque de respect du secret médical. A ceux qui pourraient nous opposer ici la dangerosité du virus et la prévalence de la santé publique sur l’atteinte aux libertés individuelles, nous répondons que toutes les options de prophylaxie et de traitements ne sont pas étudiées pour nous permettre de vivre avec, en pleine conscience et responsabilité.

Aujourd’hui, les citoyens qui se croyaient protégés par des lois acquises et essentielles à la garantie de leurs libertés et de leur égalité, se retrouvent à nu et en perte de repères dans un monde qu’ils ne reconnaissent plus. Nous avons tous à redouter les conséquences de cette inversion des valeurs que cette nouvelle donne politique érige en modèle sociétal.

Dans ce contexte inédit où les principes fondamentaux de notre code de déontologie sont mis à mal, nous lançons aussi un appel à tous nos collègues psychologues. N’ayez pas peur de prendre position pour le respect des "libertés et droits fondamentaux garantis par la loi et la Constitution, par les principes généraux du Droit communautaire et par les conventions et traités internationaux.” Restons attachés "à respecter l’autonomie de la personne et en particulier son droit à l’information, sa liberté de jugement et de décision" ? Tout ce qui constitue le premier principe du code de déontologie des psychologues parce que : "Le respect de la personne dans sa dimension psychique est un droit inaliénable. Sa reconnaissance fonde l’action des psychologues."

Nous devons comprendre là qu’il ne peut s’aliéner sous aucun prétexte, ni même aucun régime dit d’exception. En aucun cas un psychologue ne saurait être l’instrument d’un pouvoir qui devient pathologique, malsain, intrusif et traumatique, puisque sa fonction au contraire, c’est bien d’en émanciper les individus. Engageons-nous ensemble pour le respect de nos choix concernant notre intégrité physique et psychique. Interrogeons notre posture professionnelle et déontologique en nous demandant comment continuer d’accompagner des personnes vers une meilleure autonomie de pensée si nous sommes nous-mêmes assujettis à une pensée unique ?

Cette question se pose de la même façon que celle concernant la restriction de nos pratiques à des outils ou des méthodes imposées par décret, à la volonté de nous soumettre à l’allégeance à la pensée étatique par un ordre professionnel, ou à celle de la pensée médicale par la paramédicalisation de notre profession, tel que nous le dénoncions en nombre en manifestant le 10 juin dernier. Comment garder notre propre autonomie de penser et d’agir, en dehors de toute contrainte normative, pour nous-mêmes et pour les personnes que nous accompagnons, d’autant plus lorsque cette dernière est changeante, aléatoire et arbitraire ?

Nous invitons donc tout collègue, tout professionnel du soin et de l’accompagnement et plus largement toute personne se reconnaissant dans ces principes, à nous soutenir, à réagir et à s’organiser. Signez cette Lettre ouverte et partagez là au maximum !

* (E) Pétition - Bois-énergie : l’UE doit protéger les forêts au lieu de les brûler

92.001 signatures Lien pour signer

Au vice-président exécutif de la Commission Européenne, Frans Timmermans, et aux gouvernements des États-membres de l’UE

Monsieur le vice-président Timmermans, Madame la ministre, Monsieur le ministre, préserver la nature et éviter les pires effets du changement climatique nécessite un engagement sans précédent pour protéger et restaurer les forêts naturelles. Pourtant, les dirigeants européens sapent nos efforts pour protéger nos forêts et la planète. Comment ? La politique de l’UE cause une recrudescence de l’exploitation forestière, et des émissions de gaz à effet de serre associées, en prétendant que brûler du bois de forêt serait une source d’énergie renouvelable "zéro carbone".

Raser et brûler les forêts est néfaste pour le climat, la santé humaine et les plantes et les animaux qui y vivent. Pourtant, chaque année, l’UE devient davantage dépendante du bois-énergie pour atteindre ses objectifs en matière d’énergies renouvelables, et les consommateurs doivent chaque année verser des milliards de subventions à cette escroquerie climatique. Un tel prix à payer est inacceptable.

Nous demandons donc aux décideurs politiques et aux États-membres de l’UE de :

- Mettre fin aux subventions et autres incitations à brûler du bois de forêt, et réorienter ces moyens vers l’efficacité énergétique et les sources réelles d’énergie renouvelable à faibles émissions

- Exclure l’énergie obtenue en brûlant du bois de forêt des calculs pour atteindre les objectifs d’énergies renouvelables

- Donner la priorité à la protection et la restauration des forêts, et veiller à ce que toutes les politiques de l’UE préservent notre santé, le climat et la biodiversité

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le vice-président Timmermans, Madame la ministre, Monsieur le ministre, l’expression de notre haute considération.

* (C) Pétition : Urgence Aubrac !

5.705 signatures sur 7.500 lien pour signer

Emmanuel Macron a déclaré le 14 juillet 2020 vouloir "redévelopper les petites lignes de train", parce qu’elles "permettent de faire des économies et de réduire nos émissions". Malheureusement et malgré cela, la ligne de l’Aubrac ne pourra bientôt plus accueillir de voyageurs si comme prévu le niveau d’investissement reste le même. Mobilisons-nous pour que l’État finance sa modernisation complète et s’engage ainsi à ne pas supprimer les trains, avec l’accord des Régions. Cette ligne est indispensable au dynamisme économique et touristique des territoires et de la France.

La ligne de l’Aubrac (section sud de la ligne Paris – Béziers) permet :

  • d’acheminer chaque semaine des milliers de lycéens et d’étudiants entre leur domicile et leurs lieux de formation,
  • de relier quotidiennement le Massif Central avec la capitale et la Méditerranée,
  • d’offrir une alternative sûre, écologique et économique à la voiture individuelle,
  • d’acheminer des milliers de tonnes de marchandises par le rail pour maintenir l’emploi et attirer de nouvelles entreprises,
  • de faire venir chaque année des milliers de touristes souhaitant partir à la découverte des régions de France d’une façon plus responsable.

Il est impensable d’envisager que la ligne soit fermée d’ici 2021, alors qu’une nouvelle ère s’ouvre, dans laquelle tout le monde s’accorde à dire que le ferroviaire jouera un rôle crucial. Il est temps que la France respecte les engagements pris au moment de la COP 21 et de la Convention citoyenne sur le climat.

* (E) Pétition : Non à l’exploitation du pétrole dans les trésors de la Namibie !

169.297 signatures sur 200.000 lien pour signer

Au Président et à la Première ministre de la Namibie, au Président du Botswana

Monsieur le Président, Madame la Première ministre, je vous adresse ce courrier pour vous faire part de mes inquiétudes concernant le permis de prospection pétrolière et gazière que Reconnaissance Africa (ReconAfrica) a obtenu dans le bassin écologiquement sensible du Kavango en Namibie. Le projet de la société canadienne concerne également le Botswana. Une coalition, composée d’organisations de la société civile et de citoyens namibiens, botswanais et du monde entier, rejette le projet. Je lui accorde mon soutien pour les raisons suivantes :

* Le projet pétrolier menace de détruire et de polluer la nature et les aires protégées : les sites d’exploration sont situés en grande partie dans la Zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze (KAZA) et la zone de prospection en Namibie et au Botswana est mitoyenne de trois parcs nationaux. Le Delta de l’Okavango, alimenté en eau par le fleuve du même nom ainsi que la région de la Panhandle, est un site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. La zone de prospection concerne également plusieurs aires de conservation et forêts communautaires ainsi qu’un autre site du patrimoine mondial, les collines Tsodilo, vénéré par la communauté San des Premières nations dont l’un de leurs derniers refuges se trouve à proximité.

* Je suis particulièrement préoccupé par le fait que l’entreprise fasse référence à des « méthodes non conventionnelles » dans sa communication. Ce type d’expression est souvent un euphémisme de l’industrie pour désigner la fracturation hydraulique.

* Difficile de ne pas penser au néocolonialisme face à ce projet : ReconAfrica possède 90% du permis d’exploitation minière et la Namibian Oil Corporation NAMCOR seulement les 10 % restants. Au Botswana, ReconAfrica en détient l’intégralité (100%). Le gouvernement namibien ne percevra par ailleurs que 5 % des redevances.

* Le public namibien et botswanais semble savoir peu de choses sur ce gigantesque projet et ses possibles conséquences. La population locale, les agriculteurs et le peuple indigène San n’ont pas été consultés, ce qui constitue une violation des principes du Consentement Préalable, donné Librement et en Connaissance de Cause (CPLCC).

Je suis profondément préoccupé(e) par les effets attendus de l’exploration pétrolière et gazière dans des écosystèmes sensibles, à savoir :
- l’épuisement et la pollution des ressources limitées en eau, en particulier dans les pays connaissant des sécheresses extrêmes,
- le défrichage de la zone, nécessaire pour la réalisation des forages, synonyme de déforestation et désertification,
- la possible augmentation du braconnage entrainée par le développement de routes menant aux sites de forage,
- le bruit provoqué par les forages, potentiellement par hydrofracturation, qui a un impact sur les habitants et sur la faune,
- la pollution de l’air et ses conséquences sur la santé
- l’activité sismique, dont les tremblements de terre, qui peut persister longtemps après le forage.

Les profonds impacts négatifs et à long terme sur l’environnement, le climat mondial, les communautés autochtones, le tourisme et la bonne réputation de la Namibie et du Botswana l’emportent largement sur les bénéfices du projet, qui reviendront principalement à ReconAfrica et ses investisseurs. Compte tenu des arguments précédents, je soutiens les demandes de la coalition locale : Veuillez faire tout ce qui est en votre pouvoir et sous votre responsabilité pour arrêter ce projet qui menace l’avenir. Nous devons laisser le pétrole dans le sol et attirer à la place les investissements dans les énergies renouvelables. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Madame la Première ministre, l’expression de mon profond respect.

cc :Mme Mechtild Rössler, Directrice du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO ; M. Justin Trudeau, Premier ministre du Canada

* (E) Pétition : Non à l’extension de l’aéroport Nice Côte d’Azur : une bombe climatique et sanitaire

2.620 signatures sur 3.000 lien pour signer

Destinataires : Mme Barbara Pompili (Ministre de la Transition écologique), M Bruno Le Maire (Ministre de l’économie, des finances et de la relance), M Jean-Baptiste Djebbari (Ministre délégué chargé des Transports)

Nous demandons une reconsidération complète et une annulation des projets d’extension des aéroports français, dont celui du T2.3 de l’aéroport Nice Côte d’Azur (+50% de trafic de 2019 à 2030). Une action en justice est en cours contre ce projet T2.3 niçois, au TA de Marseille, et portée par des associations, que les citoyens peuvent soutenir.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Au rythme actuel des rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, notre ‘’budget carbone’’ visant à limiter le réchauffement global à deux degrés d’ici la fin de ce siècle aura été épuisé dans moins de vingt ans ! Parmi les causes de réchauffement figurent en bonne place les émissions du trafic aérien mondial : l’aéronautique est ainsi responsable de 7,4% de l’empreinte carbone de la France (B&L Evolution, juillet 2020). La Convention Citoyenne pour le Climat ne s’y est pas trompée, lorsqu’elle a proposé l’arrêt de toute extension d’aéroport (proposition SD-E3).

Or des projets climaticides d’extension sont toujours portés par les autorités publiques, alors même que l’Etat français pourrait être reconnu coupable d’inaction climatique : ainsi le T4 de Roissy Charles de Gaulle, le T1 de Marseille Provence, et … le T2 de Nice Côte d’Azur.

A Nice, le Préfet des Alpes-Maritimes a ainsi signé le permis de construire de l’extension du T2 le 13 janvier 2020, en dépit des alertes citoyennes et associatives sur les impacts directs et indirects de ce projet visant l’augmentation de 50% du trafic passager entre 2019 et 2030 (soit plus de 7 millions de passagers supplémentaires chaque année). Ce même représentant de l’Etat a également ignoré les conclusions de l’enquête publique, à l’issue de laquelle 75% des avis exprimés étaient opposés au projet. Cet aveuglement interroge, surtout lorsque Christian Estrosi lui-même, maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a apporté son soutien au projet, tout en déclarant l’état d’urgence climatique, en adhérant au pacte finance-climat et en déclarant - en janvier 2021 - se fixer un objectif de réduction de -55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (vs 1990).

Avec le soutien de Greenpeace Groupe local de Nice, Alternatiba 06 et ANV COP21 Nice, nous dénonçons cette incohérence, fondée sur une hypocrisie climatique hallucinante, à l’image de l’annonce de greenwashing d’un ‘’aéroport neutre en carbone’’, alors qu’il ne compense que 1% de ses émissions GES (décollages et atterrissages inclus). A l’image d’un maire se disant ‘’protecteur’’ de ses concitoyens, alors que la pollution atmosphérique tue prématurément 500 Niçois chaque année, et que l’aéroport urbain de Nice est un très important contributeur de polluants.

Afin de mettre un terme à cette déraison, qui consiste aujourd’hui à attendre impatiemment la reprise de l’activité aérienne pré-covid et le retour d’une croissance continue du trafic, des associations et des citoyens se sont levés pour tenter de faire annuler le permis de construire qu’ils jugent illégal. Deux associations locales – FNE06 et CAPRE06 – assistées du collectif citoyen 06, ont déposé un recours en annulation auprès des instances judiciaires administratives. L’affaire est en attente de jugement au Tribunal administratif de Marseille. Ces porteurs d’action étant bénévoles, ils proposent à leurs concitoyens de les soutenir financièrement afin de couvrir les frais de leur défense par le cabinet Huglo-Lepage à Paris. Vous pouvez les aider en participant au crowdfunding Helloasso : https://bit.ly/32MBR7J Un réel soutien pour le climat et l’avenir de nos enfants. Chaque euro compte ! Merci pour eux.

* (E) Pétition Pour les tortues : stop au projet de logements de luxe PSR !

249.931 signatures sur 250.000 lien pour signer

À Tun Dr Mahathir Mohamad, Premier ministre de la Malaisie
Monsieur le Premier ministre, le gouvernement malaisien propose la création de trois énormes îles sur une surface de 1821 hectares au large de Permatang Damar Laut, sur la côte sud de l’île de Penang. Cette poldérisation se destine au développement de complexes et ne répond pas à une pénurie de terres. L’absence de consultation publique et le manque d’informations détaillées sur ce projet sont alarmants au vu de son envergure.

La zone concernée par le projet Penang South Reclamation (PSR) est l’aire privilégiée du dauphin à bosse et du marsouin aptère de l’Indo-Pacifique. Le milieu côtier de Permatang Damar Laut, Gertak Sanggul et Teluk Kumbar serait détruit par cette poldérisation et la pollution qui en résulte et les plages immaculées du sud du Penang seraient anéanties.

L’îlot de Pulan Kendi, riche en coraux, pourrait lui aussi être contaminé. La biodiversité marine s’en trouverait affectée et appauvrie dans un rayon de plusieurs kilomètres. Penang, riche de ses collines, de ses mers et de sa capitale classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, se trouve aujourd’hui à un tournant de son histoire.

Des stratégies de développement durable prudentes sur le plan financier et socialement inclusives sont garantes d’une croissance économique solide. Nous avons la responsabilité de laisser une meilleure planète à nos générations actuelles et futures ! Nous en faisons appel à vous pour sauver nos pêcheurs ! Sauvez notre environnement côtier ! Rejetez la poldérisation !Respectueusement vôtre !

* (E) Pétition : Stop au diesel à l’huile de palme et de soja, MAINTENANT !

219.161 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au Président de la République et au gouvernement français
Monsieur le Président,Madame la Ministre, Monsieur le Ministre,

Le carburant de nos stations-services contient toujours plus de biodiesel produit à partir d’huile de palme et d’huile de soja. Nous demandons au gouvernement d’engager une suppression immédiate de l’huile de palme et de l’huile de soja dans le carburant au niveau national.

La culture de palmiers à huile et de soja est la principale responsable de la https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1182/mobilite-il-faut-moins-de-voitures?mtu=438165224&t=5650destruction des forêts tropicales et anéantit la biodiversité. Le biodiesel est jusqu’à trois fois plus nocif pour l’environnement que le diesel fossile. Nous ne voulons pas d’huile de palme et d’huile de soja dans nos réservoirs !

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, l’expression de notre très haute considération.

* (E) Pétition : Stop au commerce illicite du palissandre au Ghana

157.345 signatures sur 200.000 lien pour signer

À la Commission européenne

Madame la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen,
Mesdames et Messieurs les Commissaires européens,

L’Union européenne et le Ghana sont sur le point de signer un contrat commercial portant sur le bois, conformément au plan d’action relatif à l’application des réglementations forestières, à la gouvernance et aux échanges commerciaux (FLEGT). Il est attendu que le Ghana octroie dès 2020 des licences FLEGT dans le cadre d’un accord de partenariat volontaire (APV).

Le Ghana est considéré comme un exemple pour le plan d’action FLEGT en Afrique. Mais une grande partie de la filière bois est illégale et extrêmement corrompue. Cela concerne notamment le commerce du vène (Pterocarpus erinaceus), qui peut conduire à la disparition de cette espèce de palissandre dans la région.

L’Agence d’investigation environnementale (EIA) analyse de manière détaillée dans son rapport BAN-BOOZLED « comment la corruption ainsi que des ententes frauduleuses alimentent le commerce illégal de palissandre au Ghana ».

L’exportation illégale de ce bois précieux ne viole pas uniquement la convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore (CITES), mais également une interdiction nationale. Cela sape les efforts du Ghana visant à établir un système de commerce transparent et légal.

Nous vous demandons donc de faire pression afin que le gouvernement du Ghana mette fin au commerce illégal de palissandre. L’UE et le Ghana doivent s’assurer du respect des règles de la CITES. Plus aucun tronc de vène ne doit quitter le Ghana.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Commissaires, l’expression de notre profond respect.

* (E) Pétition : TOTAL : stop au projet pétrolier Tilenga en Ouganda

212.829 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, et aux dirigeants de TOTAL, Tullow Oil, CNOOC, CCCC et Exim Bank of China

Monsieur le Président, Madame, Monsieur, la région qui entoure les chutes de Murchison est un joyau de l’Afrique. Les divers écosystèmes du rift Albertin abritent 500 autres espèces animales dont certaines emblématiques comme le lion, l’éléphant et l’hippopotame. Chaque année, des milliers de touristes venus du monde entier visitent les chutes de Murchison, procurant des revenus substantiels à la population locale et à l’Ouganda dans son ensemble.

Ce trésor naturel unique et les moyens de subsistance de la population sont toutefois menacés si le projet pétrolier Tilenga et la réalisation des infrastructures y afférents se poursuivent. Leur mise en œuvre affecterait également le secteur du tourisme tout comme la réputation de l’Ouganda, considéré jusqu’ici comme un pays soucieux de la protection de la nature et du climat. Les premiers dommages sont déjà visibles, puisque l’extension des routes à travers le Parc national Murchison Falls a déjà commencé.

Nous vous demandons de laisser le pétrole là où il est. Merci de mettre fin au projet Tilenga ainsi qu’à tous les projets liés à l’activité pétrolière, tels que la construction de routes. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Un accès équitable aux vaccins pour tous et toutes !

12.899 signatures sur 20.000 lien pour signer

À qui de droit,

Les entreprises pharmaceutiques et instituts de recherche jouent un rôle crucial pour faciliter l’accès au droit à la santé. Chaque personne dans ce monde devrait avoir accès au vaccin anti-COVID-19, qu’importe qui elle est ou d’où elle vient.

En novembre 2020, un groupe d’experts en droits humains de l’ONU a affirmé que les entreprises “devraient s’abstenir de causer ou contribuer aux effets négatifs sur les droits à la vie et à la santé en invoquant leur droit à la propriété intellectuelle et en priorisant les gains économiques”.

Les standards internationaux tels que les Principes Directeurs relatifs aux Entreprises et aux Droits de l’Homme sont clairs sur ce point : les entreprises ont la responsabilité de respecter les droits humains dans l’ensemble de leurs activités. De plus, les lignes directrices à l’intention des entreprises pharmaceutiques au sujet des droits humains (Lignes directrices à l’intention des entreprises pharmaceutiques) affirment que les entreprises ont “une responsabilité au regard des droits humains d’étendre l’accès au vaccin à tous”, et devraient développer et mettre en oeuvre des mesures sur l’accès aux médicaments, en prenant en compte tous les arrangements à leur disposition pour assurer que ces derniers soient accessibles à autant de personnes que possible.

Conformément à ces considérations, les Lignes directrices à l’intention des entreprises pharmaceutiques recommandent que “dans le cadre de sa politique d’accès au vaccin, l’entreprise devrait délivrer des licences ouvertes et non-exclusives dans le but d’augmenter l’accès à tous les médicaments dans les pays à faibles et moyens revenus… Elles doivent également inclure quelconque transfert de technologie nécessaire. Les termes des licences devraient être rendus publics”.

Les vaccins anti-COVID-19 ont été développés à une vitesse sans précédent. D’une certaine manière, les entreprises pharmaceutiques ont écrit une page d’histoire. Mais si seulement une fraction de la population mondiale a accès aux vaccins produits, alors vous laissez courir le risque à des millions d’autres personnes dans le monde d’être laissées pour compte. Si vous partagez votre savoir et technologie et autorisez d’autres entreprises à produire des vaccins, alors plus de personnes pourront être vaccinées plus vite. Vous avez l’opportunité de faire la différence pour prendre le contrôle de cette crise et aider à sauver des millions de vies supplémentaires.

En mai 2020, le Costa Rica et l’OMS ont lancé le Groupement d’accès aux technologies contre la COVID-19 (C-TAP), une plateforme d’échange pour toutes les entreprises qui souhaitent mettre en commun toutes les informations à leur dispositions, mais aussi le savoir-faire, le matériel biologique et la propriété intellectuelle, et ensuite autoriser la production et le transfert de technologie à d’autres producteurs potentiels.

Nous, soussignés, appelons tous les développeurs de vaccins à assumer leurs responsabilités au regard des droits humains, à partager leur savoir et technologie et à rejoindre la plateforme C-TAP afin que plus de personnes aient une dose d’équité dans l’accès au vaccin.

* (E) Pétition : Mobilité : il faut moins de voitures !

141.433 signatures sur 150.000 lien pour signer

Au gouvernement et à l’UE : Madame, Monsieur, L’électromobilité n’est pas respectueuse de l’environnement ni climatiquement neutre. Elle nécessite d’énormes quantités d’électricité, dont la production écologique est loin d’être garantie. La fabrication de voitures électriques nécessite de grandes quantités de métaux et d’autres matières premières, qui doivent être presque intégralement importées de pays tropicaux et de zones de forêts tropicales.

L’électromobilité ne conduit pas au recul du trafic routier, comme en témoignent le nombre en augmentation constante d’immatriculations de véhicules et l’encombrement croissant du réseau routier. Nous vous demandons de réduire le nombre de voitures et le trafic routier. Les populations devraient pouvoir atteindre leur destination de manière rapide et sécurisée à pied, à vélo, en bus ou en train.

Merci de développer des concepts de mobilités efficaces qui profitent réellement aux hommes et à la nature. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : "Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi !"

123.657 signatures sur 150.000 lien pour signer

Monsieur le Premier ministre,

Notre pays traverse une crise sanitaire sans précédent. Les Françaises et Français, confinés chez eux, adoptent progressivement les gestes barrière qui sauvent. Notre quotidien change, nos vies sont bouleversées, nous restons chez nous. Confinés mais chez nous. Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi.

Comment est-on confiné quand on est sans domicile ? Pour ceux qui vivent dans la rue, les plus fragiles d’entre nous, la vie est chaque jour un peu plus dure. Il y a urgence. Urgence à leur permettre d’accéder aux soins nécessaires pour ceux qui sont touchés par le CoVid-19. Urgence à débloquer des moyens supplémentaires pour les associations qui interviennent sur le terrain. Urgence à aider les collectivités locales qui organisent le confinement des personnes sans abri. Autrement, les sans domicile fixe, les mineurs isolés, les familles et personnes exilées qui sont sur le territoire français risquent de faire partie des oubliés de la crise sanitaire.

Des solutions existent. Les représentants du secteur de l’hôtellerie se sont mis, par exemple, à la disposition du gouvernement pour offrir des solutions de relogement. Il faut agir vite, sinon le risque de mortalité chez les personnes sans abri risque de s’accélérer et cette crise sanitaire peut se transformer en désastre humanitaire.

Si nos vies doivent changer grâce à cette crise, c’est dans le sens d’une plus grande fraternité car cette crise sans précédent révèle les failles insupportables d’une société incapable de proposer à toute sa population un logement digne et durable. Les paroles du président de la République ont marqué les esprits. Nous l’avons entendu. Il a parlé d’une guerre à mener contre un ennemi invisible. Une guerre... Il connaît suffisamment l’Histoire pour savoir que les guerres ont toujours donné naissance à de nouvelles formes de solidarité.

Si rien ne doit être comme avant cette crise, faisons-en sorte que nos actes changent dès maintenant. Ce n’est pas en détournant le regard que nous parviendrons à nous en sortir, c’est en surmontant collectivement les échecs de notre modèle de développement et en aidant ceux qui sont restés depuis trop longtemps au bord du chemin. Ceux-là n’ont ni syndicat ni confédération pour les représenter, pas de revendications à vous adresser, pas de « charges » ni d’impôts à reporter. Ils sont pourtant touchés comme les autres et, plus fragiles encore, ils ont plus de risque que les autres d’être emportés.

Monsieur le Premier ministre, nous lançons cet appel au nom de ces centaines de milliers de femmes et d’hommes qui vivent à l’écart de notre société, que nos associations accompagnent chaque jour pour leur redonner espoir et que nous ne pouvons pas abandonner. Faites vite, ils ont besoin de vous. Comme les autres, plus que les autres. Merci.

* (E) Pétition : Défendez les femmes qui protègent l’eau au Chili !

9.699 signatures sur 15.000 lien pour signer

À l’attention du Colonel Chabán : je vous écris au sujet de la situation qui affecte les défenseures du droit d’accès à l’eau Verónica Vilches, Lorena Donaire et Carolina Vilches, entre autres femmes membres de l’organisation Mujeres Modatima (Mouvement pour la défense de l’accès à l’eau, à la terre et à la protection de l’environnement). Mujeres Modatima est une organisation créée par des femmes de Petorca, région de Valparaíso, en 2017. Actuellement, avec des membres de différentes régions du Chili, elle lutte contre l’impact spécifique que la crise de l’eau a eu en particulier sur les femmes du territoire, générant un impact négatif sur leur vie et celle de leur famille.

Amnesty International est préoccupée par le fait que de nombreuses femmes appartenant à cette organisation ont fait l’objet de surveillance, d’intimidation, de stigmatisation, de contrôle, d’intimidation, d’obstacles administratifs et de menaces jusqu’à ce jour pour le simple fait de dénoncer leur situation de vulnérabilité et de demander protection et justice. En raison de ce qui précède, nous demandons aux Carabineros du Chili de veiller à ce que les protocoles appropriés soient utilisés pour recevoir les plaintes des défenseurs des droits humains, en particulier des Mujeres Modatima, en éliminant les obstacles qui pourraient les en empêcher. De même, nous exigeons qu’une protection immédiate et adéquate leur soit accordées dans les cas où elles en auraient besoin. Nous vous remercions de votre attention. Cordialement.

* (C) Pétition : Signez contre le génocide de Bolsonaro !

237.719 signatures sur 250.000 lien pour signer

Lettre à Fatou Bensouda, Procureure générale de la Cour pénale internationale

Madame la Procureure générale,

D’après plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, des populations indigènes et de l’environnement, le gouvernement brésilien dirigé par le président Jair Bolsonaro se rendrait coupable de graves violations des droits humains. En qualité de Procureure générale de la Cour pénale internationale de La Haye, nous vous exhortons à ouvrir une « enquête préliminaire sur l’incitation au génocide et les attaques systématiques et généralisées contre les peuples indigènes » possiblement perpétrées par le président Bolsonaro au Brésil.

Le 27 novembre 2019, le collectif brésilien des avocats des droits de l’homme (CADHu) et la Commission des droits de l’homme de Dom Paulo Evaristo Arns (Commission Arns) vous ont déjà remis une « note d’information » à cet effet. Nous vous prions d’agréer, Madame la Procureure générale, l’expression de notre plus haute considération.
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* (E) Pétition : « Pas de fonds européens pour les projets gaziers »

69.770 signatures sur 100.000 lien pour signer

Aux gouvernements européens, au Parlement européen et à la Commission européenne. Nous vous demandons de faire face à l’urgence climatique. Nous ne voulons plus que l’argent public finance des projets gaziers ! C’est pourquoi nous vous demandons d’exclure les projets liés aux énergies fossiles de l’ensemble des investissements de l’UE.

Cela comprend les projets qui soutiendraient l’industrie gazière par des moyens détournés, à savoir les projets de production d’hydrogène à base d’énergies fossiles, et de gaz “décarboné” ou “bas carbone” produit à partir de gaz naturel. Nous exigeons que les fonds de l’UE soient réorientés vers les énergies renouvelables, afin de permettre la construction d’un système énergétique vert, résilient et juste pour tou·te·s les Européen·nes.

* (C) Pétition : La Déclaration du peuple contre les méfaits des géants du Web

64.556 signatures sur 75.000 lien pour signer

Nous, citoyens européens, exigeons une technologie au service de l’humain, plutôt qu’une technologie qui nous met en danger, nous, nos communautés et nos démocraties. Nous appelons à la fin du modèle commercial destructeur des géants du Web qui a retourné nos données personnelles contre nous.

Nous exigeons un Internet meilleur, qui permette aux citoyens d’accéder aux infrastructures et aux informations vitales et de s’épanouir grâce aux possibilités de connexion et de participation en ligne, sans pour autant être réduits à l’état de produits dans une économie de surveillance insidieuse. Nous appelons à un monde dans lequel aucun petit groupe de milliardaires ne peut modifier un algorithme et changer ainsi le destin de milliards de personnes sans contrainte ni crainte des conséquences.

Nous exhortons toutes les personnes impliquées dans l’examen et l’adoption de la législation sur les services numériques en Europe à se tenir aux côtés des citoyens qu’ils représentent et à prendre toutes les mesures nécessaires pour freiner les abus des grandes plateformes numériques tout en défendant les droits humains fondamentaux - notamment ici le droit à la liberté d’expression pour tous. Nous vous rappelons que votre travail est de nous protéger, nous, le peuple, et non les profits des géants du Web opérant en toute impunité en Europe.

La première étape importante est une législation ambitieuse sur les services numériques (Digital Services Act) qui constituera une première ligne de défense contre les méfaits des géants du Web. Elle devra :

1. Éteindre la machine à manipuler
Les systèmes et algorithmes de recommandation toxiques des grandes plateformes numériques amplifient les discours de haine et la désinformation. Ils exploitent toutes les failles de la société par une surveillance constante afin de maximiser l’ « engagement ». Ces risques systémiques ne sont pas seulement le fait d’acteurs externes, ils sont également le produit d’un modèle d’entreprise insensé et immoral. Il est temps pour ces entreprises de réduire les risques liés à leur conception, de détoxifier leurs algorithmes, de donner aux utilisateurs un contrôle réel sur ceux-ci et d’être tenues responsables lorsqu’elles ne le font pas.

2. Arrêter la surveillance à des fins lucratives
Nous avons été dupés lorsque nous avons « consenti » à la surveillance. Nous n’avions pas véritablement le choix. Le Digital Services Act et le Digital Markets Act doivent mettre fin à la publicité ciblée imposée à des individus qui ne l’ont jamais demandée. L’utilisation des services numériques ne peut être conditionnée au consentement à être surveillé et profilé. Nous exigeons la transparence sur tous les aspects des publicités en ligne et l’application effective du droit que nous avons sur nos données personnelles.

3. Remettre le peuple aux commandes
Les géants du Web ne peuvent continuer d’être juges et parties. La législation sur les services numériques doit renforcer le pouvoir des régulateurs pour leur permettre de demander des comptes aux géants du Web, y compris grâce à des pouvoirs d’audit substantiels ne pouvant être contournés par les entreprises. L’Europe doit éviter de répéter les échecs d’application que nous observons avec le RGPD.

Nous exigeons et attendons que nos élus se joignent à nous.

* (C) Pétition : Mexique : stop à la répression des femmes manifestantes

12.435 signatures sur 15.000 lien pour signer

Pétition lancée le 22 Juillet 2021, à l’attention de Olga Sánchez Cordero, Ministre de l’Intérieur du Mexique

Madame la Ministre de l’Intérieur, les manifestations féministes et autres manifestations de femmes au Mexique sont souvent violemment réprimées par les forces de l’ordre mexicaines. Le rapport d’Amnesty documente des cas des femmes détenues arbitrairement, battues et soumises à des violences sexuelles simplement pour avoir participé à des manifestations. Là où les manifestantes cherchent pacifiquement et librement à revendiquer leurs droits, elles subissent les horreurs qu’elles dénoncent.

Les Mexicaines doivent pouvoir exercer leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique sans crainte des représailles. C’est pourquoi je vous demande de prendre au plus vite les mesures qui s’imposent pour garantir que les femmes puissent exercer leurs droits en toute sécurité, soit :

  • de reconnaître publiquement la légitimité des manifestations féministes au Mexique et des autres manifestations menées par des femmes, et de vous engager à faire en sorte qu’elles puissent avoir lieu sans répression, criminalisation ou stigmatisation ;
  • de promouvoir la mise en place de mécanismes indépendants de surveillance de la police dans les endroits où des manifestations féministes ont été réprimées dans le passé.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre de l’Intérieur, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : Pour les Lorrains, des relations par chemins de fer comme tout le monde

4.573 signatures sur 5.000 lien pour signer

Non à la casse du chemin de fer en Lorraine
Oui au maintien et au développement des lignes ferroviaires régionales en Lorraine
Oui à la gare TGV-TER de Vandières
Oui à la modernisation de la ligne Épinal - Belfort TGV
Tout l’avenir de la Lorraine en dépend

La Lorraine a déjà perdu de nombreuses lignes de chemin de fer. Si pour certaines, cela pouvait paraître justifié, pour d’autres (Remiremont-Bussang, Mirecourt- Épinal, etc..) Ce fut la conséquence d’une stratégie de détérioration du service pour mener à la fermeture qui, alors, pouvait apparaître justifiée. Arrêtons cet engrenage mortel qui conduit à la désertification des zones rurales et au transfert des populations vers les banlieues des grandes villes avec tous les problèmes qui en résultent. Il faut conforter le maillage ferroviaire de la Lorraine et le connecter efficacement au reste de la France et à l’Europe en réalisant rapidement la gare TGV-TER de Vandières, et en créant une connexion vers le Sud avec le TGV Rhin Rhône. La France et l’Europe doivent être accessibles avec une seule correspondance, deux au maximum pour des cas très particuliers.

Il y va de l’avenir de la Lorraine et particulièrement de la partie sud de celle-ci, en particulier le département des Vosges qui a un potentiel touristique immense et dont l’attractivité soufre et souffrira encore plus si « l’enclavement » se précise.
Signez et faites signer toutes vos connaissances et vos amis. Merci pour la Lorraine qui est la seule des 3 régions du grand Est à ne pas avoir de VRAIE gare d’interconnexion TGV/TER

* (E) Pétition : Repensons les emballages !

96.032 signatures sur 100.000 lien pour signer

Pour la Commission européenne, le Parlement européen et les dirigeants des États membres de l’UE. Afin que la réutilisation devienne la nouvelle norme, il faut que l’UE et les décisionnaires nationaux :
* Définissent des modèles harmonisés de contenants au niveau de l’UE, afin d’accroître la réutilisation, et promouvoir des systèmes qui favorisent la réutilisation, tels que les systèmes de consigne.
* Adoptent des politiques de marchés publics qui donnent la priorité aux services et aux produits de réutilisation, pour les événements et les installations gérés et parrainés par le secteur public.
* Adoptent des mesures complémentaires, notamment des interdictions ciblées de produits à usage unique, et des incitations économiques pour mettre en œuvre la réutilisation.
* Fixent des objectifs de réutilisation pour chaque secteur, notamment pour les transports, le commerce, la restauration et le commerce électronique.

* (C) Pétition : Ferrero a un gros problème d’huile de palme

274.076 signatures sur 300.000 lien pour signer

Des enfants âgés d’à peine 10 ans sont contraints de travailler parfois 12 heures d’affilée dans les plantations d’huile de palme d’Indonésie et de Malaisie. Epuisement, blessures, charges lourdes et pire que tout : viols et traite humaine. Ces plantations d’huile de palme sont un véritable calvaire pour ces enfants. Pour couronner le tout, d’énormes pans de magnifiques forêts tropicales sont détruits pour faire place à ces plantations d’huile de palme cauchemardesques. Et malgré tout, Ferrero achète volontiers cette huile de palme pour fabriquer son Nutella, ses biscuits et ses confiseries.

Ces plantations sont à mille lieues de la joie du Nutella, des Kinder et des Ferrero Rochers... et Ferrero le sait ! Mais voilà : Ferrero tient beaucoup à son image d’entreprise familiale. Le géant du chocolat a même publié une toute nouvelle politique d’approvisionnement pour tenter de tromper ses clients. Nous savons que c’est un mensonge - et si nous le révélons au grand jour, nous pourrions obliger Ferrero à s’assurer que l’huile de palme achetée pour ses chocolats ne coûte rien ni aux enfants, ni à notre planète.

Pouvez-vous dénoncer Ferrero qui finance la maltraitance des enfants, l’accaparement des terres et la déforestation dans sa chaîne d’approvisionnement en huile de palme ? Le traitement horrible des enfants dans les plantations n’est qu’un exemple des nombreuses horreurs qui entourent la production d’huile de palme non durable.

Les producteurs d’huile de palme brûlent et rasent au bulldozer des pans entiers de forêt tropicale pour faire place à des plantations toujours plus grandes, volant les terres des communautés indigènes qui les ont préservées pendant des milliers d’années. Les orangs-outans - habitants de ses forêts fragiles - sont abattus s’ils osent explorer les plantations à la recherche de nourriture. Les villageois trouvent souvent des orangs-outans morts — en 2018, un orang-outan malchanceux a été fusillé 130 fois à Bornéo.

Cette misère sans fin peut sembler inévitable, mais des entreprises comme Ferrero ont le pouvoir de mettre fin à tout cela. Si nous obligeons un traînard comme Ferrero à tenir ses promesses et à nettoyer sa chaîne d’approvisionnement, cela aura un effet domino sur ses pairs et concurrents comme Mondelez.

Nous savons que Ferrero est attentif et tout ce dont nous avons besoin, c’est d’un tollé général pour forcer le fabricant de Nutella à agir. Alors, pouvons-nous compter sur votre soutien ? Oui, j’exige que Ferrero cesse d’acheter de l’huile de palme teintée de sévices infligés aux enfants, de déforestation et de vol de terres.

* (C) Pétition - Cessez de financer la destruction de nos forêts !

90.457 signatures sur 100.000 lien pour signer

Les banquiers de la déforestation

Pétition adressée à BNP, Société Générale, Crédit Agricole et BPCE : Cessez de financer la destruction de nos forêts !
Sud de la France, Californie, Algérie, Grèce, Sibérie… Nos forêts brûlent et les banquiers soufflent sur les braises en continuant de financer la déforestation au profit de l’industrie du soja. En février dernier, votre mobilisation a poussé la BNP à restreindre son financement de la déforestation, mais ces efforts sont bien trop timides face à l’urgence. Pire encore, les trois autres plus grosses banques françaises, le Crédit Agricole, la Société Générale et la BPCE, refusent de prendre la moindre mesure pour mettre un terme à leur complicité dans la déforestation.

Ce vendredi débute l’une des deux rencontres climatiques d’ampleur avant la COP26, réunissant acteurs financiers et représentants d’États, c’est le moment de montrer à ces banques que vous ne lâcherez rien et refusez de les voir réduire notre planète en fumée. Exigez que ces banques françaises cessent de financer le chaos climatique !

Il y a urgence, nous approchons du point de non-retour. La destruction de nos forêts et de leurs écosystèmes uniques et précieux renforce les pires scénarios climatiques pour les prochaines années. Rien qu’au Brésil, la déforestation de l’Amazonie a augmenté de 57% cette année et plus de la moitié de la savane arborée du Cerrado a été arrachée pour faire place à d’immenses exploitations de soja. Les industriels du soja n’ont de pitié ni pour les arbres, ni pour les animaux et n’ont aucun respect pour les droits des populations autochtones, persécutées et chassées de leurs terres ancestrales.

C’est le soutien financier de banques comme la BNP, la Société Générale, la BPCE et le Crédit Agricole qui permet aux industriels du soja de commettre ces horreurs. Leur complicité doit prendre fin immédiatement. Dites à au Crédit Agricole, à la Société Générale, à la BPCE et à la BNP de cesser de financer la destruction de nos précieux écosystèmes forestiers.

Entre septembre et décembre auront lieu trois rencontres d’importance sur la biodiversité et le climat : l’IUCN World Conservation Congress et l’UN Biodiversity Conference COP15, deux réunions préparatoires à la COP26. Les décideurs du monde entier ainsi que les acteurs financiers seront présents et la sauvegarde de notre planète sera au cœur de l’actualité. C’est le moment parfait pour pousser ces banques à changer leurs politiques en excluant les projets destructeurs de leurs financements.

Vous pouvez pousser la BNP, le Crédit Agricole, la Société Générale et la BPCE à cesser d’être complices de la déforestation parce que vous l’avez déjà fait. Vous et d’autres membres de SumOfUs avez déjà forcé des géants comme BNP, PepsiCo et McDonald’s à prendre leurs responsabilités face à la déforestation. Vous dresserez-vous à nouveau contre ceux qui veulent détruire notre planète ? Oui, j’ajoute mon nom pour exiger que la Société Générale, le Crédit Agricole, la BPCE et la BNP cessent de financer la destruction de nos précieuses forêts.

* (C) Pétition : 48ème féminicide, le ministre de la Justice doit agir maintenant !

4.137 signatures sur 5.000 lien pour signer

Pétition à l’attention du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. Lundi 24 mai, nous apprenions l’assassinat de Stéphanie Di Vincenzo en Moselle, jeune femme de 22 ans, poignardée en pleine rue par son conjoint. En 2020, la victime avait déjà déposé une main courante et porté plainte, faisant état de menaces de mort, violences verbales et harcèlement.

Christian Mercuri, procureur de la République de Metz, expliquait lors d’une conférence de presse que “l’homme n’avait pas été identifié comme un conjoint violent par l’instance judiciaire” et conclut que l’on ne pouvait donc pas parler d’un “dysfonctionnement judiciaire”.

Les associations de lutte contre les violences conjugales ne sont pas du tout de cet avis. Zoë Royaux, avocate en droit pénal à la Fondation des femmes indique l’existence d’une circulaire du 24 novembre 2014, qui prévoit la désignation “d’un.e magistrat.e référent.e en matière de violences commises au sein du couple” dans chaque parquet de France, pour renforcer la politique partenariale et le dialogue entre les différentes instances judiciaires et de la police.

Or, à ce jour, Zoé Royaux précise qu’après 7 ans, “le texte n’a toujours pas été pleinement appliqué, alors que cette mesure pourrait contribuer à lutter efficacement contre les féminicides”. N’attendons pas qu’un nouveau drame se produise et demandons maintenant à Eric Dupond-Moretti :
* de rendre publique la liste de l’ensemble des référent.es en matière de violences conjugales au sein de chaque parquet.
* et le cas échéant, d’assurer la désignation immédiate d’un.e magistrat.e référent.e dans tous les parquets qui le nécessitent.

Face à la colère des associations et des citoyen.nes, Gérald Darmanin a annoncé hier, la mise en place d’une mission d’inspection de fonctionnement pour faire “la lumière sur toute cette affaire”. Mais depuis des années, les associations et les victimes de violences conjugales connaissent et dénoncent la défaillance flagrante entre la justice et la police, le manque de coordination et de dialogue entre ces deux institutions. Une circulaire existe. Si elle avait été appliquée, Stéphanie aurait bénéficié d’une meilleure protection par la police et la justice et d’autres avant elle.

En France, une femme meurt tous les 3 jours, tuée par son compagnon. Il est urgent d’agir pour protéger les femmes, victimes de violences conjugales.

* (C) Pétition Sénat:Morts, violences et abus liés à la chasse : plus jamais ça

122.484 signatures sur 100.000 SEUIL ATTEINT
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Période de recueil des signatures 10/09/2021 - 23/11/2021
Par Mila Faustine Béatrice SANCHEZ le 10/09/2021

Le 2 décembre dernier, en plein confinement, Morgan Keane, 25 ans, a été abattu par un chasseur alors qu’il coupait du bois dans son jardin. Le tireur l’aurait “confondu” avec un sanglier. Morgan. Un prénom qui vient s’ajouter à ceux de Gaël, Annie, Mark, Samuel, Frank, Marcel, et tant d’autres. En 20 ans, les “accidents” de chasse ont provoqué la mort de plus de 400 personnes. À ces 400 “accidents” mortels, il faut ajouter les 158 accidents par an (en moyenne) déclarés à la gendarmerie. Un chiffre qui ne signifie rien, si l’on considère que la majorité des incidents ne sont pas déclarés, et que ceux qui le sont ne font que très rarement l’objet d’une enquête. Nous refusons d’accepter la banalisation de ces drames, que le terme “d’accident” vise à normaliser et à rendre supportables. Qu’ils provoquent la mort, des blessures physiques, ou entraînent des séquelles psychologiques, il est de notre devoir, de celui des autorités et du gouvernement de les dénoncer, de leur faire face et de ne surtout pas tolérer l’intolérable.

Le collectif Un jour un chasseur, créé à la suite de la mort de Morgan, qui collecte et relaie des témoignages de violences et d’abus liés à la chasse, exige la mise en place des mesures ci-dessous et la modification en profondeur de lois qui, de toute évidence, ne garantissent ni notre sécurité, ni notre bien-être.

I - Dimanche et mercredi sans chasse
Nous demandons l’interdiction de la chasse le dimanche et le mercredi, sur l’ensemble du territoire français et sans possibilité aucune de dérogation.
L’inquiétude et l’insécurité ressenties en période de chasse par les usagers de la nature non-chasseurs est intolérable. Nous demandons un juste partage de nos campagnes. Rappelons que nos voisins européens ont, pour la plupart, adopté au moins un jour hebdomadaire sans chasse. Par exemple, au Royaume-Uni, la chasse est interdite le dimanche depuis 1831. Aux Pays-Bas, la chasse est également interdite le dimanche, ainsi que dans plusieurs États d’Allemagne, cantons suisses et régions espagnoles.

II - Formation plus stricte et renforcement des règles de sécurité
Le permis de chasser permettant l’acquisition et la détention d’armes de catégorie C et leurs munitions, son obtention ne peut en aucun cas être considérée comme anodine. La formation du permis de chasser doit être revue (âge minimum, difficultés des épreuves, renouvellement du permis chaque année avec certificat médical et test psychologique).
D’autre part, les règles de sécurité sont actuellement insuffisantes. Nous demandons un renforcement général de ces règles : instauration d’une zone de protection autour des habitations égale à la portée maximale des armes utilisées, interdiction de l’alcool à la chasse, encadrement strict des battues et amélioration de la communication à leur sujet, mise en place de contrôles fréquents par des personnes étrangères aux fédérations de chasseurs pour faire respecter les règles de sécurité et rapporter les incidents en gendarmerie.

III- Contrôle et suivi des armes de chasse et des comportements à risque
Le 11 juin dernier, une mère de famille a été abattue par son ex-compagnon sur un parking public à Monéteau. Celui-ci, titulaire d’un permis de chasse, a utilisé son arme de chasse pour perpétrer cet homicide, et était déjà connu de la justice pour violences conjugales. En avril 2018, à Aurillac, un homme qui avait effectué un séjour en hôpital psychiatrique quelques mois plus tôt, a abattu son ex-femme avec son arme de chasse. Combien de faits divers similaires ? Combien d’homicides et de féminicides commis avec des armes de chasse par des personnes qui les détenaient de manière complètement légale ?
Nous demandons un réel contrôle et suivi des armes sur le territoire national. Étant donné la facilité d’acquisition et de détention d’armes en France via le permis de chasse, celles-ci doivent être contrôlées et leurs détenteurs suivis.
Par exemple, il existe déjà le fichier FINIADA, censé recenser les personnes interdites d’acquisition et de détention d’armes. La mise à jour régulière de ce fichier, et la possibilité d’y faire inscrire une personne suite à une infraction constatée, si elles étaient respectées, pourraient permettre la diminution des incidents liés à l’utilisation d’une arme de chasse, pendant et hors actions de chasse (suicides, règlements de compte, féminicides, homicides volontaires…).

IV- Des sanctions pénales à la hauteur des délits commis
Nous remarquons, à travers les témoignages reçus par le collectif Un jour un chasseur, que les plaintes déposées par les victimes se voient généralement refusées ou classées sans suite. Les victimes doivent pouvoir porter plainte facilement pour dénoncer tout comportement abusif.
D’autre part, nous demandons des sanctions pénales systématiques en réponse à tout incident survenu lors d’une action de chasse : la possibilité du retrait immédiat du permis de chasser, l’interdiction de détenir ou d’acquérir une arme, des dédommagements et intérêts conséquents et des peines d’emprisonnement strictes et fermes.
Rappelons qu’un homicide involontaire commis par un conducteur est puni jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Ces peines peuvent être alourdies en cas de circonstances aggravantes. Cependant, l’auteur d’un homicide involontaire d’un autre genre, dont les chasseurs, peut être sanctionné jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Dans certains cas, le tribunal peut prononcer une ou plusieurs peines complémentaires, comme l’interdiction de porter une arme soumise à autorisation pendant 5 ans au plus, la confiscation d’armes ou le retrait temporaire du permis de chasser.
Quelques questions se posent. En quoi est-ce moins condamnable d’abattre quelqu’un dans son jardin que de le tuer sur la route ? Comment se fait-il que le permis de chasser ne soit pas retiré à vie à l’auteur d’un homicide involontaire ? Ces lois traduisent encore une fois la banalisation de la mort par arme à feu, une banalisation inacceptable dans notre pays, au 21ème siècle.

V- Libération de la parole et reconnaissance des victimes de la chasse par l’État

Il est primordial et nécessaire de laisser un espace d’expression aux victimes et/ou proches des victimes des chasseurs. Tous les parents, les enfants, conjoints et amis des victimes mortelles de la chasse sont aussi des victimes collatérales qui doivent continuer à vivre avec le traumatisme d’une mort violente et injuste, à laquelle ils ont parfois assisté.
Nous demandons une reconnaissance officielle et publique des victimes de la chasse par l’État ainsi que la mise en place systématique d’un soutien psychologique et financier.

* (C) Pétition : Solidarité avec Philippe Poutou (GDS)

5.676 signatures sur 7.500 lien pour signer

Solidarité avec Philippe Poutou (GDS) par Martine BOUDET 21 oct. 2021 —
Interrogé sur France Info, jeudi 14 octobre 2021, au sujet de la déclaration d’un conseiller municipal du Mouvement de la France Insoumise (MFI) expliquant que la police devait être là pour protéger les citoyens et pas pour les tuer, Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) au premier tour des élections présidentielles, a répondu que « la police tue évidemment. Steve Maia Caniço à Nantes, Zineb Redouane à Marseille, Rémi Fraisse il y a quelques années et je crois que dans les quartiers populaires c’est une quinzaine de jeunes qui sont tués par la police annuellement. La police tue, mais la police, surtout, mutile. Combien de mains arrachées, combien de visages défigurés et combien de personnes en garde à vue alors qu’ils n’ont rien fait ? Il y a une véritable violence policière ».

Ces propos ont suscité l’ire du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a décidé de porter plainte pour propos indignes et insultants contre la police. Il n’a pas osé ajouter que ces propos étaient mensongers. Il est vrai que cela aurait été difficile à deux jours de la commémoration du 60e anniversaire de la répression policière du mardi 17 octobre 1961 qui vit la police française tuer et blesser des centaines de manifestants algériens, et le jour même où l’ancien préfet de Loire-Atlantique a été mis en examen pour homicide involontaire suite à la mort de Steve Maia Caniço.

Mais qui donne les instructions aux préfets et aux policiers, sinon le gouvernement et le ministère de l’Intérieur ?

Que des policiers tuent est une affirmation factuelle. Vouloir criminaliser un propos hélas aussi banal et évident, donc interdire qu’on puisse le prononcer, ne peut avoir que le sens de cautionner les bavures et les violences policières et de laisser perdurer celles-ci pour intimider la population et casser les mobilisations sociales.

La Gauche Démocratique et Sociale (GDS) réaffirme sa dénonciation des violences policières et son souhait d’une police au service des citoyens. Cela passe par la dissolution et le remplacement des forces de l’ordre par des unités de gardiens de la paix recrutés, formés et sélectionnés.

Pour toutes ces raisons, GDS apporte son soutien plein et entier à Philippe Poutou contre les velléités de Gérald Darmanin de faire taire toute critique.

* (E) Pétition : Protégeons celles et ceux qui protègent notre environnement

12.377 signatures sur 15.000 ACTION TERMINEE
lien pour signer

Pétition à l’attention du Congrès colombien : Messieurs, Mesdames, je vous écris pour vous demander d’assurer la sécurité et la protection des défenseur·e·s des droits humains en Colombie. Jani Silva, Danelly Estupiñan, Joel Rodríguez et María Ciro sont des personnes courageuses. Aux côtés de leur communauté, qu’elle soit indigène, paysanne ou noire, ces personnes ont été les voix et les protectrices de notre environnement et de nos ressources naturelles. En raison de leur travail, elles sont persécutées, menacées et surveillées, et chaque jour, elles courent le risque d’être tuées.

Défendre les droits humains et l’environnement en Colombie ne devrait pas s’apparenter à une condamnation à mort. Celles et ceux qui font entendre leur voix pour dénoncer les intérêts économiques et politiques qui s’opposent aux droits humains et à l’environnement devraient bénéficier de garanties et d’une protection.

Le droit de défendre les droits humains est essentiel pour garantir les droits de chacun et chacune en Colombie. Par conséquent, le Congrès colombien doit créer une Commission de vérification des garanties, avec un rôle de surveillance et de suivi du respect des responsabilités de protection des défenseur·e·s, notamment les personnes qui protègent l’environnement et nos ressources naturelles. Je vous prie d’agréer, Messieurs, Mesdames, l’expression de ma haute considération.