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Pétitions AID 2021-12

Période jusqu’au samedi 04 Septembre 2021

samedi 21 août 2021, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 19 ans, pour adhérer ou faire un don . Voir la vidéo de l’AG 2018

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après

* SOMMAIRE

- AID et RET pour le HOBBIT BAR

- Les pétitions nouvelles

- Collectes de dons (soutenues par AID)

- Initiatives Citoyennes Européennes

- Les pétitions en cours

- Les pétitions stagnantes

- Les pétitions vouées à disparaître

- Les pétitions fermées

* AID et le HOBBIT BAR de Vintimille

Le cyclone du 2 Octobre 2020 qui a dévasté la Roya a également inondé la ville basse de Vintimille jusqu’à côté du Hobbit et à chassé les migrants des bords du fleuve et de la plage de l’embouchure où ils avaient leurs précaires refuges et leurs maigres biens. Certaines maraudes ne viennent plus ou difficilement et le Hobbit est d’autant plus indispensable.

Nous ne pouvons être insensibles à la détresse des migrants, dont certains viennent d’Afrique de l’ouest, qui se retrouvent à Vintimille, tentant de franchir la frontière française à une dizaine de kilomètres d’où ils sont durement refoulés et renvoyés en centre ville de Vintimille.

La sortie du confinement de la covid-19 des deux côtés de la frontière a rejeté sur les routes des migrants présents en Italie qui cherchent toujours à gagner la France pour aller en Allemagne et surtout au Royaume-Uni. Les associations qui oeuvrent à la frontière annoncent une recrudescence du nombre des migrants et une arrivée majoritaire de migrants issus des Balkans. Et le reconfinement a désorganisé plus encore

A Vintimille, il n’existe plus guère qu’un lieu accueillant, notamment pour les femmes et enfants, le bar Le Hobbit situé près de la gare ferroviaire par où souvent les migrants arrivent, bar tenu par Delia Buonomo, surnommée par eux "Mama Africa"..

Boycotté par les clients de Vintimille, le bar ne tourne plus que par les migrants et par les militants associatifs qui y vont chaque fois qu’ils le peuvent. Cela ne couvre malheureusement plus les frais fixes et il faut donc trouver 2000€ par mois. Le challenge minimal pour nous est d’amener mensuellement 1000€ (en espérant que le reste sera apporté directement par les donateurs , italiens mais aussi allemands, qui l’ont alimenté la première année). Le crowdfunding qui a servi pendant 730 jours étant fermé, nous virons désormais directement notre collecte sur le compte bancaire du bar.

Donc si vous êtes imposables en France, AID vous propose de faire un virement sur le compte bancaire de l’Association Roya en Transition, de Tende, avec un mel à son trésorier pour le reçu-don
IBAN : FR76 1910 6006 2543 6820 5923 148 BIC : AGRIFRPP891 .
Nous avons le plaisir d’annoncer que grâce à la générosité de quelques donateurs, nous avons déjà pu assurer 1000€ par mois d’Août 2020 à Juillet 2021 inclus, plus 1000€ pour les dépenses supplémentaires induites par la crue du 2 Octobre 2020
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* (C) Pétition : Mexique : stop à la répression des femmes manifestantes

11.285 signatures sur 15.000 lien pour signer

Pétition lancée le 22 Juillet 2021, à l’attention de Olga Sánchez Cordero, Ministre de l’Intérieur du Mexique

Madame la Ministre de l’Intérieur, les manifestations féministes et autres manifestations de femmes au Mexique sont souvent violemment réprimées par les forces de l’ordre mexicaines. Le rapport d’Amnesty documente des cas des femmes détenues arbitrairement, battues et soumises à des violences sexuelles simplement pour avoir participé à des manifestations. Là où les manifestantes cherchent pacifiquement et librement à revendiquer leurs droits, elles subissent les horreurs qu’elles dénoncent.

Les Mexicaines doivent pouvoir exercer leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique sans crainte des représailles. C’est pourquoi je vous demande de prendre au plus vite les mesures qui s’imposent pour garantir que les femmes puissent exercer leurs droits en toute sécurité, soit :

  • de reconnaître publiquement la légitimité des manifestations féministes au Mexique et des autres manifestations menées par des femmes, et de vous engager à faire en sorte qu’elles puissent avoir lieu sans répression, criminalisation ou stigmatisation ;
  • de promouvoir la mise en place de mécanismes indépendants de surveillance de la police dans les endroits où des manifestations féministes ont été réprimées dans le passé.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre de l’Intérieur, l’expression de ma haute considération.

* (E) Pétition : Aidez HOPE ! Arrêtez le nouveau méga-port de Tenerife

384.885 signatures sur 450.000 lien pour signer

Au gouvernement des Iles Canaries, au Parlement européen, à la DG Environnement de la Commission européenne et au gouvernement espagnol

Refuser à l’Espagne et aux îles Canaries à la fois les autorisations et les fonds pour la construction du macro-port de Fonsalia (sud-ouest de Tenerife). Ce port aurait des répercussions négatives sur les habitats et les espèces protégés de la zone spéciale de conservation (ZSC) de la bande marine Teno-Rasca, notamment les tortues marines, les dauphins et les baleines, sachant que cette ZSC abrite la plus grande population de globicéphales noirs d’Europe.

Intégrer la zone de Fonsalia dans la ZSC, car cette zone a été exclue de la ZSC aux seules fins de construire le port ; alors même que Fonsalia est une zone dont les vertus naturelles sont dans le prolongements de celles de la ZSC environnante : c’est notamment une zone qui abrite des tortues vertes, une espèce en voie d’extinction.

* (C) Pétition : Pour que la France accueille les défenseuses des droits des femmes afghanes

86.216 signatures sur 150.000 lien pour signer

A Emmanuel Macron, président de la République française, chef de la diplomatie.
Monsieur le président, avec la victoire des Talibans en Afghanistan, la vie des activistes qui ont tenté d’améliorer les conditions de vie des femmes, des filles et des minorités est particulièrement menacée. Qu’adviendra-t-il des Mary Akrami, des Suraya Pakzad et de toutes celles qui, comme elles, oeuvrent pour les droits des femmes et des filles en Afghanistan ?

Devront-elles subir le sort de Sitara Achakzaï et de toutes celles que les Talibans ont exécutées car elles avaient eu l’audace d’ouvrir des écoles ou de s’élever contre les viols conjugaux ? Qu’elles soient militantes féministes, juges, journalistes, toutes disent craindre particulièrement pour leur vie, convaincues que les Talibans n’hésiteront pas à les exécuter si elles étaient rattrapées.

Dans un communiqué en date du 15 août, le ministre des affaires étrangères s’est engagé à assurer la protection des "personnalités de la société civile afghane, défenseurs des droits, artistes et journalistes particulièrement menacés". Comment expliquer que le mot "femmes" n’apparaisse pas une seule fois dans ce texte ? Femmes et enfants représentent pourtant d’après l’ONU 80% des personnes fuyant l’avancées des talibans. Ce sont elles que les talibans vont marier de force, elles qu’ils vont priver de scolarité, elles qu’ils vont punir d’avoir voulu y accéder.

En 2017, vous annonciez consacrer votre mandat aux droits des femmes, et faire de cette cause “la grande cause” de votre quinquennat. Depuis, nous, représentantes d’associations et collectifs féministes, n’avons eu de cesse de réclamer que vous vous rendiez digne de cette promesse. Nous nous adressons aujourd’hui à vous non plus en tant qu’associatives, mais en tant que citoyennes, de France ou du monde. Non plus pour réclamer. Mais pour exiger. Exiger de vous des mesures d’urgence dignes d’un chef d’une diplomatie véritablement féministe.

Organisez l’accueil en France des défenseuses et défenseurs afghans des droits humains. Organisez l’accueil des femmes et minorités de genre qui souhaiteront trouver en France un refuge. Et organisez-le sans plus attendre.

* (C) Pétition : Un accès équitable aux vaccins pour tous et toutes !

9.944 signatures sur 20.000 lien pour signer

À qui de droit,

Les entreprises pharmaceutiques et instituts de recherche jouent un rôle crucial pour faciliter l’accès au droit à la santé. Chaque personne dans ce monde devrait avoir accès au vaccin anti-COVID-19, qu’importe qui elle est ou d’où elle vient.

En novembre 2020, un groupe d’experts en droits humains de l’ONU a affirmé que les entreprises “devraient s’abstenir de causer ou contribuer aux effets négatifs sur les droits à la vie et à la santé en invoquant leur droit à la propriété intellectuelle et en priorisant les gains économiques”.

Les standards internationaux tels que les Principes Directeurs relatifs aux Entreprises et aux Droits de l’Homme sont clairs sur ce point : les entreprises ont la responsabilité de respecter les droits humains dans l’ensemble de leurs activités. De plus, les lignes directrices à l’intention des entreprises pharmaceutiques au sujet des droits humains (Lignes directrices à l’intention des entreprises pharmaceutiques) affirment que les entreprises ont “une responsabilité au regard des droits humains d’étendre l’accès au vaccin à tous”, et devraient développer et mettre en oeuvre des mesures sur l’accès aux médicaments, en prenant en compte tous les arrangements à leur disposition pour assurer que ces derniers soient accessibles à autant de personnes que possible.

Conformément à ces considérations, les Lignes directrices à l’intention des entreprises pharmaceutiques recommandent que “dans le cadre de sa politique d’accès au vaccin, l’entreprise devrait délivrer des licences ouvertes et non-exclusives dans le but d’augmenter l’accès à tous les médicaments dans les pays à faibles et moyens revenus… Elles doivent également inclure quelconque transfert de technologie nécessaire. Les termes des licences devraient être rendus publics”.

Les vaccins anti-COVID-19 ont été développés à une vitesse sans précédent. D’une certaine manière, les entreprises pharmaceutiques ont écrit une page d’histoire. Mais si seulement une fraction de la population mondiale a accès aux vaccins produits, alors vous laissez courir le risque à des millions d’autres personnes dans le monde d’être laissées pour compte. Si vous partagez votre savoir et technologie et autorisez d’autres entreprises à produire des vaccins, alors plus de personnes pourront être vaccinées plus vite. Vous avez l’opportunité de faire la différence pour prendre le contrôle de cette crise et aider à sauver des millions de vies supplémentaires.

En mai 2020, le Costa Rica et l’OMS ont lancé le Groupement d’accès aux technologies contre la COVID-19 (C-TAP), une plateforme d’échange pour toutes les entreprises qui souhaitent mettre en commun toutes les informations à leur dispositions, mais aussi le savoir-faire, le matériel biologique et la propriété intellectuelle, et ensuite autoriser la production et le transfert de technologie à d’autres producteurs potentiels.

Nous, soussignés, appelons tous les développeurs de vaccins à assumer leurs responsabilités au regard des droits humains, à partager leur savoir et technologie et à rejoindre la plateforme C-TAP afin que plus de personnes aient une dose d’équité dans l’accès au vaccin.

* (C) Pétition : Contre la loi sanitaire et les régressions sociales à venir.

61.031 signatures sur 100.000 lien pour signer

Comment justifier qu’un pass sanitaire permette :

  • de discriminer à l’embauche, de suspendre le salaire ou de licencier des salarié·e·s, en CDD ou précaires, parce qu’ils·elles ne sont pas vacciné·e·s ?
  • de refuser des patient·e·s dans les hôpitaux pour la même raison ?
  • d’instaurer un contrôle et une surveillance généralisés sur la population et de diviser la population entre vacciné·e·s et non vacciné·e·s ?

En même temps, peut-on accepter que la casse de l’hôpital public continue ? Que la crise soit payée, non pas par les multinationales et les plus riches qui en ont profité, mais par tous les autres, notamment les travailleur·euse·s, les jeunes, les chômeur·euse·s, les retraité·e·s ?

Une vaccination large et massive est nécessaire pour combattre la pandémie, ainsi qu’une autre politique, juste et démocratique. Nous, signataires, nous opposons à la loi sanitaire et aux régressions sociales à venir.

Nous exigeons :

  • après le vote du parlement le 24 juillet, le retrait de cette loi et de l’état d’urgence sanitaires ;
  • des moyens financiers et humains bien plus importants dans les hôpitaux publics et les Ehpad, un débat et une information d’ampleur, des possibilités de se faire vacciner sur le temps de travail, une couverture bien plus importante des centres de vaccination et les embauches nécessaires pour permettre des conditions de travail respectueuses des exigences sanitaires ;
  • la levée des brevets au sein de l’Organisation mondiale du commerce pour la solidarité internationale et la santé publique ;
  • l’abandon des lois et projets sur l’assurance chômage et les retraites.

* (E) Pétition : Non au déplacement forcé des Massaï du Ngorongoro

89.225 signatures sur 100.000 lien pour signer

À la Présidente de la Tanzanie et à la Directrice du Centre du Patrimoine Mondial
Madame la Présidente,
Madame la Directrice,la zone de conservation de Ngorongoro (NCA) est un trésor national. Elle a été préservée par les habitants de la région depuis des générations. En raison de sa valeur naturelle et culturelle exceptionnelle, la NCA a été déclarée site du patrimoine mondial de l’UNESCO, respectivement en 1979 et 2010.

Ce statut implique une grande responsabilité pour le gouvernement tanzanien et fait peser de lourdes menaces sur la population locale, principalement les Massaï. Malgré la gestion durable que les pasteurs semi-nomades ont mené pendant des siècles, des restrictions leur ont été imposées qui ont entraîné une pauvreté et une faim généralisées. Alors qu’il est urgent d’agir pour soulager les souffrances des Massaï, les organisations internationales de conservation de la nature et le gouvernement tanzanien vont dans la mauvaise direction.

En 2019, un rapport de mission de suivi du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco, de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) affirmait : « L’administration de la NCA doit de toute urgence mettre en œuvre des politiques rigoureuses pour contrôler la croissance démographique et son impact ultérieur sur la VUE (valeur universelle exceptionnelle) et a appelé le gouvernement tanzanien à « achever l’exercice d’examen du modèle d’usage multiple des terres et à partager les résultats avec le Centre du patrimoine mondial et les organismes consultatifs afin de les conseiller sur le modèle d’usage des terres le plus approprié, y compris en ce qui concerne l’installation des communautés locales dans les aires protégées. »

En réponse, le gouvernement tanzanien a présenté un modèle d’usage multiple des terres (MLUM) et un plan de réinstallation qui prévoit l’expulsion de plus de 80 000 hommes, femmes et enfants ainsi que des nouvelles restrictions qui aggraveront la faim des éleveurs massaï, détruiront leurs moyens de subsistance et accroîtront la pauvreté. Le rapport de l’Oakland Institute intitulé "The Looming Threat of Eviction" décrit en détail la situation.

La complicité du Centre du patrimoine mondial dans l’orientation de ce plan constitue une violation de plusieurs traités des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme et va à l’encontre de la constitution même de l’Unesco. Permettre que les droits des indigènes soient violés au nom de la conservation témoigne d’un mépris flagrant pour les injustices historiques infligées aux Massaï, pour les droits internationalement reconnus des peuples autochtones et pour le fait que la protection des droits humains est essentielle à la conservation de la nature.

Nous soutenons en conséquence l’appel des communautés locales de la NCA* et exhortons le gouvernement de Tanzanie et au Centre du patrimoine mondial de l’Unesco à :
- arrêter immédiatement le projet de relocalisation de nombreuses communautés pastorales du Ngorongoro, compte tenu du fait qu’il s’agit de leur terre ancestrale et qu’elles n’ont pas été responsables de dégradation depuis de nombreux siècles.
- annuler définitivement les ordres d’expulsion et de démolition des habitations, des écoles publiques, des centres de santé, des locaux administratifs, des lieux de culte et des postes de police, qui ont simplement été suspendus par l’administration de la NCA.
- prendre des mesures d’urgence, en collaboration avec les communautés pastorales du Ngorongoro, afin d’éviter une catastrophe alimentaire, en levant les restrictions actuelles sur les lieux où le bétail peut paître et avoir accès à l’eau et en autorisant l’agriculture vivrière.
- mettre en place une commission d’enquête sur les injustices, les brutalités et les violations des droits humains qui se poursuivent depuis plus de six décennies.
- former une commission indépendante, composée à parts égales d’expert·e·s en écologie, de militant·e·s des droits de l’homme et de la population locale, chargée d’examiner tous les enjeux et de recommander la meilleure manière de créer un plan qui garantisse à la fois préservation de la nature, de la faune sauvage et des moyens de subsistance des communautés pastorales.

Si le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco ne parvient pas à persuader le gouvernement tanzanien de mettre en œuvre les recommandations susmentionnées, la NCA devrait être retirée de la liste du patrimoine mondial, jusqu’à ce que le gouvernement garantisse le respect des droits des Autochtones.

La survie des Massaï au sein de la NCA est en jeu. Répondre favorablement aux demandes des communautés indigènes serait une première étape vers un futur plan de gestion qui respecte la nature et les droits des peuples autochtones.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, Madame la Directrice, l’expression de notre profond respect.

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Destinataires :
Mme Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République unie de Tanzanie

Mme Mechtild Rössler, Présidente du Centre du Patrimoine Mondial de l’Unesco

Copie à :

M. Hamisi Malebo, Secrétaire général de la Commission nationale de la Tanzanie pour l’Unesco

M. Muhammad Juma, Président de l’Unité Afrique du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco

M. Tim Badman, Directeur du Programme du patrimoine mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

Mme Teresa Patricio, Présidente du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS)

M. Webber Ndoro, directeur général du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM)


* (E) DÉCLARATION DES DROITS DU FLEUVE TAVIGNANU DU 29 JUILLET 2021 !

1.281 signatures lien pour signer

Nous, le collectif Tavignanu Vivu, UMANI et Terre de Lien Corsica - Terra di u Cumunu ;

DÉCLARONS CE QUI SUIT :

Le fleuve Tavignanu est une entité vivante et indivisible de sa source jusqu’à son embouchure, délimitée par son bassin versant, et dispose de la personnalité juridique.

En tant que personne juridique, le fleuve Tavignanu possède les droits fondamentaux suivants :
- le droit d’exister, de vivre et de s’écouler ;
- le droit au respect de ses cycles naturels ;
- le droit de remplir ses fonctions écologiques essentielles ;
- le droit de ne pas être pollué ;
- le droit d’alimenter et d’être alimenté par des aquifères de manière durable ;
- le droit au maintien de sa biodiversité autochtone ;
- le droit à la régénération et à la restauration ;
- le droit d’ester en justice.

Les droits du fleuve Tavignanu pourront être défendus en justice par l’intermédiaire de ses gardiens, agissant comme représentants légaux en son nom.

Les gardiens seront nommés ultérieurement. Ils incluront des représentants des signataires de la présente déclaration, ainsi que de toute collectivité ayant vocation à s’y associer pour défendre les intérêts du fleuve.

Les gardiens pourront réclamer réparation du préjudice subi par le fleuve Tavignanu et recevoir une compensation qui sera utilisée pour le propre bénéfice du fleuve.

Les intérêts du fleuve Tavignanu devront être évalués et pris en compte par les entités publiques et privées pour chaque action ou décision concernant le fleuve Tavignanu.

La mise en œuvre de cette déclaration respectera les activités humaines existantes, pourvu qu’elles ne portent pas atteinte aux droits du fleuve Tavignanu, ainsi que le droit de propriété des riverains.

Les pouvoirs publics devront assurer une évaluation régulière de la santé du fleuve Tavignanu en collaboration avec tous les acteurs concernés, en particulier ses gardiens.

Les pouvoirs publics devront déployer des moyens financiers suffisants pour permettre le respect des droits fondamentaux du fleuve Tavignanu, en particulier le droit à la restauration.

Les pouvoirs publics devront veiller à préserver l’intérêt social et écologique le long du fleuve Tavignanu, et toute nouvelle construction de projet industriel ou toute nouvelle activité qui sera envisagée devra se faire en consultant préalablement les gardiens désignés du fleuve Tavignanu.

Les décisions prises par les pouvoirs publics concernant le fleuve Tavignanu devront être guidées par le principe de précaution.

Les élus locaux sont invités à soutenir et à adopter la présente déclaration en séance et à assurer son effectivité.

Aleria le 29 Juillet 2021

* (C) Pétition : Ferrero a un gros problème d’huile de palme

269.754 signatures sur 300.000 lien pour signer

Des enfants âgés d’à peine 10 ans sont contraints de travailler parfois 12 heures d’affilée dans les plantations d’huile de palme d’Indonésie et de Malaisie. Epuisement, blessures, charges lourdes et pire que tout : viols et traite humaine. Ces plantations d’huile de palme sont un véritable calvaire pour ces enfants. Pour couronner le tout, d’énormes pans de magnifiques forêts tropicales sont détruits pour faire place à ces plantations d’huile de palme cauchemardesques. Et malgré tout, Ferrero achète volontiers cette huile de palme pour fabriquer son Nutella, ses biscuits et ses confiseries.

Ces plantations sont à mille lieues de la joie du Nutella, des Kinder et des Ferrero Rochers... et Ferrero le sait ! Mais voilà : Ferrero tient beaucoup à son image d’entreprise familiale. Le géant du chocolat a même publié une toute nouvelle politique d’approvisionnement pour tenter de tromper ses clients. Nous savons que c’est un mensonge - et si nous le révélons au grand jour, nous pourrions obliger Ferrero à s’assurer que l’huile de palme achetée pour ses chocolats ne coûte rien ni aux enfants, ni à notre planète.

Pouvez-vous dénoncer Ferrero qui finance la maltraitance des enfants, l’accaparement des terres et la déforestation dans sa chaîne d’approvisionnement en huile de palme ? Le traitement horrible des enfants dans les plantations n’est qu’un exemple des nombreuses horreurs qui entourent la production d’huile de palme non durable.

Les producteurs d’huile de palme brûlent et rasent au bulldozer des pans entiers de forêt tropicale pour faire place à des plantations toujours plus grandes, volant les terres des communautés indigènes qui les ont préservées pendant des milliers d’années. Les orangs-outans - habitants de ses forêts fragiles - sont abattus s’ils osent explorer les plantations à la recherche de nourriture. Les villageois trouvent souvent des orangs-outans morts — en 2018, un orang-outan malchanceux a été fusillé 130 fois à Bornéo.

Cette misère sans fin peut sembler inévitable, mais des entreprises comme Ferrero ont le pouvoir de mettre fin à tout cela. Si nous obligeons un traînard comme Ferrero à tenir ses promesses et à nettoyer sa chaîne d’approvisionnement, cela aura un effet domino sur ses pairs et concurrents comme Mondelez.

Nous savons que Ferrero est attentif et tout ce dont nous avons besoin, c’est d’un tollé général pour forcer le fabricant de Nutella à agir. Alors, pouvons-nous compter sur votre soutien ? Oui, j’exige que Ferrero cesse d’acheter de l’huile de palme teintée de sévices infligés aux enfants, de déforestation et de vol de terres.
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* COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* APPEL POUR EXARCHEIA ET POUR SOUTENIR LE QUATRIÈME FILM (AUTOMNE 2019) )

ACTUELLEMENT EN GRÈCE : LE MOUVEMENT SOCIAL FAIT FACE À UNE FORTE RÉPRESSION POLICIÈRE ET REND HOMMAGE À LA RÉSISTANCE CONTRE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE EN FRANCE

Au soir du 6 décembre, le quartier d’Exarcheia est sous un déluge d’armes et d’uniformes. Pour empêcher toute révolte, l’état grec a déployé un véritable régiment de flics appuyé par deux hélicoptères et plusieurs drones. Des cris éclatent ici et là, ainsi que des explosions. Un immeuble inhabité est en feu. Depuis l’arrivée au pouvoir de la droite il y a un an, la police grecque multiplie les tentatives d’affaiblir le quartier en évacuant beaucoup de squats. Mais certains résistent encore, en particulier le Notara 26 et le K*Vox. Cependant, ces dernières heures, la nouvelle irruption policière a atteint un niveau sans précédent. Non seulement par le nombre, mais aussi par des actes particulièrement choquants.

Pour commencer, en ce jour anniversaire de l’assassinat du jeune anarchiste Alexis Grigoropoulos par un policier à Exarcheia le 6 décembre 2008, les forces de l’ordre des puissants nous ont empêchés de nous rendre sur le lieu de recueillement où se trouve la plaque commémorative, à l’endroit où il a été assassiné à l’âge de quinze ans ! Pire encore, des dizaines de personnes ont été arrêtées pour avoir essayé de passer. Plus de 160 aux dernières nouvelles, en quelques heures ! L’un des flics a même arraché un bouquet de roses déposé sur les lieux avant de le détruire devant les caméras. Les images ont rapidement fait le tour de la Grèce provoquant un scandale.

De plus, les journalistes ont été empêchés de continuer à filmer dans le quartier et repoussés le plus loin possible des « opérations de police ». Certains ont vu leur matériel abîmé, d’autres ont été refoulés violemment, notamment mes amis journalistes indépendants Alexandros Katsis et Mario Lolos (auteur de plusieurs des photos), parfois à coup de matraque ! L’une des vidéos des faits ici

Les dizaines de compagnons et camarades arrêtés n’ont pas baissé la tête et, celles et ceux qui le pouvaient ont levé le poing à l’unisson avec la foule choquée mais persévérante. Une fois de plus, des policiers ouvertement néonazis ont été remarqués parmi les « troupes » envoyées pour empêcher toute « révolte du 6 décembre » (cf. photos montrant les signes de reconnaissance sur leurs casques).

Rien de nouveau sous le soleil : le fascisme reste le gardien zélé du capitalisme. Il n’est pas une réelle opposition au système politique et économique actuel. Au contraire : à chaque situation de crise, il en est le stade ultime, au fil des dérives autoritaires.

Aujourd’hui, personne ne peut entrer dans Exarcheia sans être contrôlé, même les taxis ! Dans Athènes, 31 stations de métro sont fermées ! Plusieurs lieux autogérés sont bloqués, parfois avec des militants à l’intérieur, sans eau et sans nourriture. Des compagnons ont été poursuivis dans le quartier par des policiers qui ont osé faire exploser leurs grenades à l’intérieur d’un bâtiment, au risque de tuer les personnes visées.

Vidéo

Voyant venir cette rude journée d’anniversaire, certains ont voulu manifester deux jours plus tôt, le 4 décembre, mais ce fut très difficile également, en particulier place Syntagma, devant le parlement.

Simultanément, le groupe Rouvikonas a riposté dans cinq lieux de pouvoir contre la politique du gouvernement, en particulier, contre son traitement des faillites et des situations catastrophiques engendrées par la crise actuelle. Une crise qui est avant tout celle du capitalisme lui-même, mettant en évidence, une fois de plus, son absurdité économique, sociale et écologique. Le capitalisme, c’est la mort. Lui résister, c’est participer à sauver la vie, tant qu’il en est encore temps.

Dans son communiqué et ses tracts, Rouvikonas évoque l’exemple de la résistance à la loi sécurité globale en France qui, malgré un contexte très difficile pour les mobilisations, parvient à faire reculer le pouvoir : « Comme ils l’ont fait en France, où, de la même sale manière, l’État a tenté de garantir le droit à la répression absolue et où la base sociale française est descendue dans la rue et l’a forcée à se retirer. » Communiqué complet ici

Comme d’autres collectifs à Athènes, en Crète et ailleurs, Rouvikonas est aussi omniprésent sur le terrain de la solidarité en ces mois difficiles. En partenariat avec plusieurs cuisines sociales, le groupe anarchiste basé à Exarcheia et à Keratsini participe activement aux initiatives solidaires autogérées du mouvement social.

L’un des articles avec photos à ce sujet

Nous essayons de faire la même chose en ce moment en Crète, plus modestement, sur une île où la résistance se poursuit tant bien que mal, aussi bien contre les grands projets nuisibles que contre le système politique et économique dans son ensemble. Des lieux sont en train de naître (nous en reparlerons) et des actions se multiplient. Parmi d’autres, hier soir, une grande banderole a été hissée sur la forteresse du port d’Héraklion, à la vue des habitants, des marins et des passagers :
« Aucune police ne parviendra à vous protéger pour votre responsabilité immense dans les conséquences de cette pandémie ».

Communiqué complet avec photos

En effet, cette pandémie révèle une fois de plus les profondes inégalités face au confinement et à ses conséquences. Pire encore, la covid19 offre un nouveau prétexte au pouvoir pour nous voler ce qui nous reste de liberté dans cette société toujours plus autoritaire. Après le terrorisme sous toutes les coutures, voici le temps du virus. Les breaking news s’enchaînent à l’infini. Tous les moyens sont bons pour tourner la vis, encore et encore, et nous enfermer brutalement dans une société dystopique, où l’État ose se mêler de tout ce qui fait nos vies, dans ses moindres replis, aux confins de notre intimité.

Celles et ceux qui n’avaient pas encore compris ce qu’est l’État devraient ouvrir les yeux à cette occasion : quelle que soit la guerre qu’il déclare en notre nom, contre ceci ou cela, c’est toujours nous qui subissons ses caprices, ses lubies et ses ordres tombés du ciel.

À l’inverse, Exarcheia fait partie de ces lieux où, ces dernières années, nous avons montré qu’il est possible de prendre nos vies en mains, dans l’autogestion, l’entraide, la création, la résistance, la démocratie directe et même l’anarchie — qui est, comme le soulignait Élisée Reclus, « la plus haute expression de l’ordre » et non le chaos comme le prétendent les médias à la botte.

Triste jour pour ce quartier d’Athènes étouffé par le pouvoir et ses valets. Mais le grain est semé et, en attendant qu’il puisse se répandre à nouveau dans Exarcheia, il est déjà en train de pousser dans de nouveaux lieux en Grèce, comme vous le découvrirez bientôt.

Douces pensées à vous. Tenez bon. Et encore bravo pour la lutte contre la loi sécurité globale, même si rien n’est fini !

Yannis Youlountas, 6 décembre 2020

POUR SOUTENIR EXARCHEIA ET LA PRÉPARATION DU 4ÈME FILM C’EST ICI

Si vous voulez soutenir nos actions à Exarcheia et/ou la préparation du 4ème film, "Nous n’avons pas peur des ruines", trois possibilités s’offrent à vous :

1) PAR VIREMENT

IBAN de ANEPOS : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU

Merci de mentionner en objet du virement : Appel Exarcheia et/ou 4e film

2) PAR PAYPAL

3) PAR CHÈQUE

Ordre : ANEPOS (uniquement). N’ajoutez rien sur l’ordre, mais mentionnez au dos du chèque ou en pièce jointe : Appel Exarcheia et/ou 4e film

À envoyer à :
ANEPOS, Action Solidarité Grèce, BP 10 - 81540 SORÈZE - FRANCE

Vous pouvez aussi ajouter des messages de soutien qui seront transmis au collectif de votre choix ou à l’assemblée principale des collectifs du quartier.

Vous trouverez la suite des infos comme toujours sur mon blog : http://blogyy.net

Yannis Youlountas

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NB : Si vous voulez participer via AID (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr

Plus d’infos sur le site

* Appel à soutien financier pour Delia Buonommo et le "Bar des Migrants" de Vintimille
lien de la collecte en ligne qui a été désactivée
Pour les français imposables, faites un virement à l’Association Roya en Transition, de Tende, avec un mel à son trésorier jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr
IBAN : FR76 1910 6006 2543 6820 5923 148 BIC : AGRIFRPP891

À Vintimille, à 9 km de la frontière italo-française, des dizaines de milliers de réfugiés passent chaque année. Ils fuient la guerre, la torture, les violences. Ils tentent de traverser la frontière pour rejoindre des proches ou des connaissances en France, en Angleterre et dans d’autres pays européens, risquant leur vie pendant le voyage. Lorsqu’ils franchissent la frontière, ils butent souvent sur des abus, des détentions et des refoulements par la police française. (...)

Dans cette situation dramatique, cependant, une petite partie de la population résiste : parmi elle Delia, dont le bistrot (le bar Hobbit) est devenu l’âme de la solidarité à Vintimille. L’histoire de Delia commence il y a trois ans, lorsqu’elle invite à entrer et offre un repas à des femmes et à des enfants assis sur le trottoir devant le bar. Depuis, grâce au bouche à oreille, le café est devenu un point de repère pour tous les réfugiés qui transitent de Vintimille, ainsi que pour les volontaires et les organisations de soutien. Delia, surnommée "Mama Africa", a aidé des milliers de personnes en transit, offrant des vêtements, un repas chaud, un câlin et un lieu d’accueil à ceux qui en ont besoin.(...) Les enfants ont leur propre coin, que Delia a aménagé avec des jouets reçus en donation. Le bar est souvent le seul refuge pour les plus vulnérables, les femmes enceintes, les mineurs et les victimes de la traite.

Cependant, la solidarité de Delia l’a rendue impopulaire dans le quartier et chez une partie de la population de Vintimille, qui a banni le bar Hobbit, le nommant le « bar des immigrés », le « bar des noirs » ou même des nègres. Les insultes, les agressions et le vandalisme font désormais partie du quotidien de Delia. L’isolement, la perte de clients et les pressions de toutes sortes ont plongé le bistro dans une situation économique de plus en plus grave. Delia n’est plus en mesure de supporter les coûts et a été obligée, malgré elle, de le mettre en vente.

Ne permettons pas que l’un des rares lieux d’humanité et de solidarité qui résistent à Vintimille disparaisse ! Aidez-nous à soutenir Delia et à poursuivre son projet de solidarité active : chaque don, même petit, nous aide à acheter de la nourriture, de l’eau, des boissons et à couvrir les frais du bar.

pour approfondir :
- Entretien avec Delia
- Aidants désemparés

04/09/2020 à 24h00 d’après le site, 1.291+1=1.292 personnes ont fait un don en 733 jours et 52.640€ ont été récoltés (soit 40,7€ par don depuis le début .)

* Appel pour une collecte (non défiscalisable) PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (non défiscalisables) pour Roya-Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga aux fournisseurs de ce produit

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 552€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

Chers amis, Chers donateurs, chers partenaires, l’année 2020 est une année particulière et difficile pour tous et d’autant plus pour les personnes malades, les plus précaires et les plus fragiles. La crise sanitaire nous a contraint à annuler nos habituelles récoltes de fonds, la course solidaire, le dîner de Gala qui vous permettent de nous soutenir. Nous avons plus que jamais besoin de vous et de vos dons pour maintenir nos activités de soutien pour ceux qui en ont le plus besoin. Vos dons servent à financer les paniers alimentaires, l’aide aux paiements des factures, l’hébergement d’urgence, les repas communautaires, les reste à charge des factures de soins mais aussi les cadeaux de Noël !L’équipe de Rive est plus que jamais là, pour eux !

Nous lançons du 1er au 31 décembre 2020 une récolte de fonds. Pour nous aider, vous pouvez faire vos dons :

  • sur la cagnotte Leetchi
  • par Paypal
  • par virement bancaire – IBAN : FR76 1871 9000 8000 8060 4210 034 – BIC : BFCORERXXXX
  • par chèque à l’ordre de Rive et à envoyer au : 21 rue Malartic – 97400 SAINT DENIS

Nous vous rappelons que les dons faits aux associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction égale à 66% des versements effectués dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 60% dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires des entreprises.
Je compte sur vous ! Solidairement, Catherine Gaud, présidente de RIVE

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
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Appel pour un Pacte Finance-Climat européen

En ce jour de manifestations publiques pour demander à nos élu-e-s de prendre en compte les appels de scientifiques éminents signalant l’urgence de changer nos comportements individuels et collectifs,

AID vous propose toujours de signer cet appel européen lancé par plusieurs dizaines de personnalités que nous connaissons et avec qui nous avons l’occasion de travailler pour certaines. L’appel est également relayé par d’autres organisations avec qui nous sommes en lien . Il a été lancé notamment par Jean JOUZEL climatologue français, ancien vice-président du GIEC

lien pour signer

Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous ne pouvons pas rester sans agir. Aujourd’hui, l’esprit se révolte contre le sort qui est promis à l’Homme. Nous, Citoyens d’Europe et Citoyens du monde associés dans une même communauté de destins, n’acceptons pas que l’humanité se dirige, sans réagir, vers le chaos climatique.

Le 31 octobre 2017, l’ONU nous alertait solennellement sur l’écart « catastrophique » qui existe entre les engagements des Etats et les réductions des émissions de gaz à effet de serre qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C.

« Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions nécessaires, soulignait Erik Solheim, directeur du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique. Un an après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, nous sommes loin de faire ce qu’il faudrait pour préserver des centaines de millions de personnes d’une vie de misère ». Comment combler cet écart ? Comment rattraper le temps perdu ? Que peut faire l’Europe ?

Puisque c’est « au nom de l’emploi américain » que les Etats-Unis ont décidé de se retirer de l’Accord de Paris, il est fondamental que l’Europe fasse la preuve « grandeur nature » qu’il est possible de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre tout en créant massivement des emplois. Il est fondamental aussi que l’Europe prenne pleinement sa part pour cofinancer la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud.

Diviser par 4 nos émissions, d’ici 2050 au plus tard ? Le chantier est colossal mais investir massivement dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables pourrait conduire à « 900.000 créations d’emplois en France » selon les dernières prévisions de l’ADEME et plus de 6 millions d’emplois pour toute l’Europe… Voilà un bon moyen de faire reculer nettement le chômage et la précarité. Un bon moyen, donc, de réconcilier l’Europe avec les citoyens.....lire la suite

* (C) ICE : Face au Covid-19 tout le monde mérite protection

38.502 signatures sur 55.695 signatures nécessaires lien pour signer

Objectifs : Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et notamment ses articles 114, 118 et 168, nous demandons à la Commission de proposer une législation pour :
- veiller à ce que les droits de propriété intellectuelle, brevets compris, n’entravent pas l’accessibilité ou la disponibilité de tout vaccin ou traitement futur contre la COVID-19 ;
- garantir que la législation de l’UE relative à l’exclusivité des données et à l’exclusivité commerciale ne limite pas l’efficacité immédiate des licences obligatoires délivrées par les États membres ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne le partage de connaissances, de propriété intellectuelle et/ou de données sur les technologies de la santé liées à la COVID-19 dans le cadre d’une communauté de brevets ou de technologies ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne la transparence relative aux contributions publiques, aux coûts de production ainsi qu’aux clauses garantissant l’accessibilité et le caractère abordable combinées aux licences non exclusives.
Adresse internet de la présente initiative dans le registre de la Commission européenne : https://europa.eu/citizens-initiative/initiatives/details/2020/000005

Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
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* (C) Pétition : Agissons contre la loi anti-LGBT+ en Hongrie !

85.072 signatures sur 100.000 lien pour signer

Le 15 juin, le parlement hongrois a adopté une loi qui interdit toute production pouvant être vue par des mineurs et présentant des personnages gays ou un quelconque soutien à la communauté LGBT+. Tout contenu qui montre des relations LGBT+, une transition de genre ou un drapeau arc-en-ciel sera désormais libellée « non recommandée pour les enfants de moins de 18 ans » et ne pourra être diffusé à la télévision qu’entre 22h et 5h. Cette loi couvre également l’education sexuelle et prévoit que seuls les professeurs et associations validées par l’État pourront enseigner cette matière.

Le gouvernement hongrois prétend que cette mesure vise à « protéger les enfants » mais c’est l’inverse. Lorsque l’on attise les flammes de l’homophobie et de la transphobie, on expose les enfants et les familles LGBT+ à la discrimination et aux violences. Ce n’est pas la première fois que les familles arc-en-ciel et leurs enfants sont attaquées en Hongrie. En 2020, le Parlement a adopté une loi qui empêche effectivement les couples homosexuels d’adopter des enfants, limitant la possibilité d’adoption aux couples mariés.

Membre de l’Union européenne, la Hongrie s’est engagée à respecter les droits de ses citoyens. En adoptant cette législation, elle bafoue son engagement et doit faire face aux conséquences. Signez cette pétition pour demander à l’Union européenne d’agir sans attendre et d’utiliser tous les outils dont elle dispose pour obliger le gouvernement hongrois à retirer la loi

* (E) Pétition : Un Jurassic Park pour le dragon de Komodo ? Non !

83.418 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au président de l’Indonésie Joko Widodo. Copies au Gouverneur de Nusa Tenggara Timur et à l’UNESCO.

Monsieur le Président,
 Monsieur le Gouverneur,
 Madame, Monsieur, l’Indonésie possède un patrimoine naturel unique : le parc national de Komodo, où vivent les derniers dragons de Komodo, dont l’espèce est menacée. L’UNESCO a inscrit le site au patrimoine mondial en 1991. Mais aujourd’hui, le parc national de Komodo et ses habitants sont en danger. Plusieurs projets de construction, dédiés à l’écotourisme, menacent la zone protégée.

Au lieu de miser sur le tourisme exclusif, l’Indonésie devrait mieux protéger le parc national de Komodo. Pour le bien des dragons de Komodo, de la biodiversité et des populations menacées, je soutiens les demandes de #SaveKomodo et de WALHI NTT :
- abandon des projets de construction pour le tourisme de luxe,

- révocation des licences octroyées aux grandes entreprises,
- Promotion d’un écotourisme limité par les communautés locales,
- prise en compte des connaissances scientifiques,

- laisser en l’état les aires protégées intérieures,

- mettre un terme au commerce illégal d’espèces sauvages.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Gouverneur, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Sauvegarde du Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation de Romans / Isère

21.087 signatures sur 25.000 lien pour signer

Cette pétition fait suite à la décision unilatérale du maire de Romans de fermer de façon arbitraire le Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation de Romans sur Isère. Le 19 mai, jour de réouverture post- confinement des édifices publics, plusieurs membres du comité de défense du Musée, qui s’était constitué après l’annonce de la municipalité de déplacer le Musée aux archives municipales, se sont présentés devant les portes du Musée à l’heure d’ouverture.

Comme ils le pressentaient, alors que le Musée de la chaussure ouvrait ses portes, celles du Musée de la Résistance restaient fermées. Ces deux Musées cohabitent dans l’espace visitation depuis leur création. Le Musée de la Résistance a été créé en 1972 à l’initiative d’anciens Résistants dont il ne reste aujourd’hui qu’un seul survivant.

Depuis l’annonce du transfert du Musée aux archives municipales, nous avions des craintes quant à son avenir. Dans un courrier en date du 07/04/2021, Ludovic Guigal et Laurent Jacquot, chargés du devoir de mémoire à la municipalité, écrivaient : « L’espace visitation à Romans dans lequel s’inscrit le Musée de la Résistance, est au cœur d’un vaste projet de rénovation. Le site ne sera plus accessible pour plusieurs années dès que les travaux commenceront »

Or, les travaux n’ont pas commencé. La fermeture du Musée de la Résistance n’est donc pas liée aux travaux sinon le Musée de la chaussure n’aurait pu ouvrir. Il s’agit d’une décision politique abjecte qui conduit à la disparition du Musée de la Résistance et de la Déportation. Si on avait un doute, le site internet du Musée a également été fermé. La disparition de ce Musée est une atteinte à la mémoire de ceux qui l’ont créé avec le souci de perpétuer le souvenir de cette période tragique, si importante pour notre histoire locale et nationale, ainsi qu’un profond mépris envers tous ces Résistants qui ont combattu au péril de leur vie pour la libération du pays.

Quelles peuvent être les motivations de ces élus pour prendre cette décision inique ? Notre ville ne peut que s’enorgueillir de posséder un lieu de mémoire, où les événements locaux et nationaux de cette période tragique contribuent à perpétuer le devoir de mémoire.

Comité de défense et de développement du Musée de la Résistance en Drôme et de la Déportation de Romans sur Isère. 5, impasse André Chénier 26100 Romans

* (C) Pétition : Pour les Lorrains, des relations par chemins de fer comme tout le monde

4.310 signatures sur 5.000 lien pour signer

Non à la casse du chemin de fer en Lorraine
Oui au maintien et au développement des lignes ferroviaires régionales en Lorraine
Oui à la gare TGV-TER de Vandières
Oui à la modernisation de la ligne Épinal - Belfort TGV
Tout l’avenir de la Lorraine en dépend

La Lorraine a déjà perdu de nombreuses lignes de chemin de fer. Si pour certaines, cela pouvait paraître justifié, pour d’autres (Remiremont-Bussang, Mirecourt- Épinal, etc..) Ce fut la conséquence d’une stratégie de détérioration du service pour mener à la fermeture qui, alors, pouvait apparaître justifiée. Arrêtons cet engrenage mortel qui conduit à la désertification des zones rurales et au transfert des populations vers les banlieues des grandes villes avec tous les problèmes qui en résultent. Il faut conforter le maillage ferroviaire de la Lorraine et le connecter efficacement au reste de la France et à l’Europe en réalisant rapidement la gare TGV-TER de Vandières, et en créant une connexion vers le Sud avec le TGV Rhin Rhône. La France et l’Europe doivent être accessibles avec une seule correspondance, deux au maximum pour des cas très particuliers.

Il y va de l’avenir de la Lorraine et particulièrement de la partie sud de celle-ci, en particulier le département des Vosges qui a un potentiel touristique immense et dont l’attractivité soufre et souffrira encore plus si « l’enclavement » se précise.
Signez et faites signer toutes vos connaissances et vos amis. Merci pour la Lorraine qui est la seule des 3 régions du grand Est à ne pas avoir de VRAIE gare d’interconnexion TGV/TER

* (C) Pétition : Protégez la démocratie maintenant : stop aux poursuites abusives !

87.399 signatures sur 100.000 lien pour signer

À la vice-présidente de la Commission européenne Věra Jourová et au Commissaire européen Didier Reynders
Madame la Vice-présidente, Monsieur le Commissaire, nous demandons à la Commission européenne de présenter de toute urgence une proposition de règles communautaires contre les actions en justice abusives, lancées par des personnes et des entreprises puissantes, afin de protéger les journalistes, les militant·e·s, les ONGs, les défenseur·euse·s des droits, les lanceur·euse·s d’alerte et autres citoyen·ne·s vigilant·e·s qui s’expriment dans l’intérêt général. Nous avons besoin de cette protection pour pouvoir demander des comptes aux puissant·e·s.

La mise en place de règles européennes permettant d’empêcher les poursuites-bâillons (SLAPP) est à portée de main. Une loi anti-SLAPP de l’UE offrirait un niveau de protection fort et uniforme contre les poursuites-bâillons dans tous les États membres et pourrait servir de modèle aux pays de l’Europe élargie et au-delà. Faisons de l’UE un champion de la démocratie. Agissez pour mettre fin aux SLAPP. Nous vous prions d’agréer, Madame la Vice-présidente, Monsieur le Commissaire, l’expression de nos salutations distinguées.

* (E) Manifeste : DE L’EAU POTABLE POUR TOUS

30.222 signatures lien pour signer

Auteur : Solidarités International

Près de 3,5 milliards d’êtres humains n’ont encore d’autre choix que de boire une eau dangereuse pour leur santé alors même que l’accès à l’eau potable et à l’assainissement a été reconnu comme un Droit de l’homme en 2010. 2,4 milliards de personnes ne disposent toujours pas de latrines. C’est 40% de la population mondiale. Résultat : 2,6 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées à l’eau, ce qui fait de l’eau insalubre une des premières causes de mortalité au monde.

Aussi, l’accès à l’eau saine est indispensable pour réduire les propagations d’épidémies comme celle du Covid-19, car le lavage de mains à l’eau propre et au savon réduit les risques de transmission. Les acteurs humanitaires que nous sommes menons contre ce fléau un combat quotidien, sur le terrain, mais aussi en luttant auprès des instances nationales et internationales pour faire entendre la voix de celles et ceux à qui nous venons en aide chaque jour.

Condition de toute vie sur terre, l’eau reste une cause majeure de mortalité dans le monde. C’est un bien précieux et fragile, dont beaucoup manquent toujours cruellement et qui est menacé par le dérèglement climatique, la démographie, l’urbanisation, la pollution. Autant de facteurs engendrant des tensions de plus en plus dangereuses autour de cette ressource vitale.

C’est pourquoi SOLIDARITÉS INTERNATIONAL appelle le plus grand nombre à signer son manifeste pour un accès effectif et sans condition de tous les êtres humains à l’eau potable et à l’assainissement. Les 10 engagements d’urgence en faveur de l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous

1. Sauvons des vies grâce à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement
2. Arrêtons de bafouer le droit humain à l’eau
3. Exigeons des États et des Nations Unies de respecter enfin leurs engagements
4. Mettons enfin les moyens financiers nécessaires à l’atteinte de l’ODD 6
5. Appelons à une meilleure coordination des Objectifs du Développement Durable
6. Appelons les grandes institutions de développement à gagner en rapidité, en souplesse, en partenariat et en impact
7. Préservons l’eau, préservons la paix !
8. Appelons les Nations Unies à mettre en place un comité intergouvernemental de l’eau
9. Appelons la France à augmenter son Aide Publique au Développement, ainsi que la part dédiée à l’aide humanitaire
10. Donnons l’exemple

En signant notre manifeste, vous participerez aussi gratuitement au Tirage au Sort pour gagner une rencontre avec les volontaires de l’association au siège de Solidarités International
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* (C) Pétition : Urgence Aubrac !

5.367 signatures sur 7.500 lien pour signer

Emmanuel Macron a déclaré le 14 juillet 2020 vouloir "redévelopper les petites lignes de train", parce qu’elles "permettent de faire des économies et de réduire nos émissions". Malheureusement et malgré cela, la ligne de l’Aubrac ne pourra bientôt plus accueillir de voyageurs si comme prévu le niveau d’investissement reste le même. Mobilisons-nous pour que l’État finance sa modernisation complète et s’engage ainsi à ne pas supprimer les trains, avec l’accord des Régions. Cette ligne est indispensable au dynamisme économique et touristique des territoires et de la France.

La ligne de l’Aubrac (section sud de la ligne Paris – Béziers) permet :

  • d’acheminer chaque semaine des milliers de lycéens et d’étudiants entre leur domicile et leurs lieux de formation,
  • de relier quotidiennement le Massif Central avec la capitale et la Méditerranée,
  • d’offrir une alternative sûre, écologique et économique à la voiture individuelle,
  • d’acheminer des milliers de tonnes de marchandises par le rail pour maintenir l’emploi et attirer de nouvelles entreprises,
  • de faire venir chaque année des milliers de touristes souhaitant partir à la découverte des régions de France d’une façon plus responsable.

Il est impensable d’envisager que la ligne soit fermée d’ici 2021, alors qu’une nouvelle ère s’ouvre, dans laquelle tout le monde s’accorde à dire que le ferroviaire jouera un rôle crucial. Il est temps que la France respecte les engagements pris au moment de la COP 21 et de la Convention citoyenne sur le climat.

* (C) Pétition : NRL : réfléchir aux solutions durables pour finir le chantier

276 signatures sur 500 lien pour signer

LES ENJEUX DE LA NRL EN 2021

Nous sommes 850 000 habitants sur 2 500 km2, l’île de La Réunion, au milieu de l’Océan indien. Nos ressources et moyens sont limités. Aujourd’hui La Région a engagé l’île dans un chantier de route en mer de 12,5 km, la Nouvelle Route du Littoral (NRL), qui s’est arrêtée faute de matériaux et de finances …Dans le cadre du cycle de conférences sur les enjeux de la NRL, organisée par "LUNIVERSITE MARON", un collectif s’est constitué pour interpeller les futurs élus de la Région. Oui nous héritons maintenant de 5,5 km de viaduc en mer. Et il nous faudra bien terminer rapidement la NRL !

REFLECHIR AVANT DE DECIDER
1- Quelle capacité d’investissement régionale sans compromettre les autres priorités (économie & emploi, aménagement & logement, transports dont maritime & ferroviaire, culture & enseignement, environnement,…) ?
2- Quelles responsabilités juridiques et financières des entreprises défaillantes sur les dérapages des coûts et l’arrêt du chantier de la NRL ?
3- Analyse comparative des 4 réponses techniques possibles par des experts indépendants (Viaduc, Digue, Tunnel, Galerie couverte) !

SUIVANT LES CRITERES DES 3 PILIERS DU DEVELOPPEMENT DURABLE
* Economique : Technique constructive pérenne, maitrise locale, mobilisation des PME, investissement et exploitation économique,…
* Social : Création d’emploi, savoir-faire local et formation, expérience historique du milieu, sécurité des usagers et des chantiers,…
* Environnemental : Économie des ressources énergie, eau, roches et granulats, faune et flore, migration des alluvions côtiers, hydrogéologie,…

SOYONS NOMBREUX A SIGNER CETTE PETITION POUR QUE LA REGION LANCE CETTE ANALYSE COMPARATIVE AVANT TOUTE DECISION

* (E) Pétition : Stop aux emballages plastiques qui polluent les océans, l’air, les sols. Il faut y mettre fin, MAINTENANT

71.356 signatures lien pour signer

Auteur : Belle Étoile Environnement
Destinataires : Barbara Pompili (Ministre de la Transition écologique )
Monsieur Emmanuel Macron
La pollution de l’air, de l’eau, des sols et le changement climatique nous concernent tous. Il est de notre devoir d’agir. Il est important de prendre conscience que les emballages plastiques ont un coût financier important et des conséquences dramatiques pour la santé et l’environnement.

Dès leur production, les emballages plastiques ont des conséquences sur l’environnement. 50% des 17 millions de barils de pétrole utilisés chaque jour pour la fabrication de plastiques le sont pour les emballages. Il n’est plus à démontrer les effets dramatiques de l’utilisation d’énergie fossile sur le changement climatique. Réduire les emballages plastiques, c’est réduire les gaz à effet de serre. Une fois emballés, existent le risque de contamination des aliments par migration, par permeation, par sorption. Le recours à ces emballages comporte des risques réels pour la santé.

Lors de l’achat, l’emballage, le packaging, la publicité qui va avec ont un premier coût pour le consommateur. Une fois utilisés, ils finissent la plupart du temps dans nos poubelles ou leur traitement a un coût encore plus important pour le consommateur. Par type de traitement, les coûts moyens sont de : 64 €/t pour le stockage, 94 €/t pour l’incinération et 151 €/t pour les 251 centres de tri hors verre. Dans le monde seul 9% de ces déchets sont recyclés. La France recycle 26% de ces déchets plastiques, alors que 50% des emballages alimentaires sont à usage unique. Lorsque qu’ils ne sont pas recyclés les déchets sont incinérés. Cette combustion provoque l’émanation de dioxine, métaux lourds... Nous sommes bien placés pour le savoir à Gilly-sur-Isère, ayant vécu la plus grave pollution à la dioxine de France.

Après combustion, le résidu en fond de cuve, appelé mâchefer, est utilisé dans la fabrication des routes, des bâtiments... Son utilisation est aujourd’hui largement remise en cause par le risque environnementale et sanitaire liés. Chaque année, 270 000 tonnes de mâchefer sont produites. Depuis 2015, 6,9 milliards de tonnes de déchets plastiques ont été produites à travers le monde. 9% sont recyclés, 12% incinérés et 79% fini en décharge ou dans la nature.

La durée de vie du plastique va de 450 ans à l’infini. Ces déchets, portés par le vent et les rivières, ont de grandes chances de finir dans les océans. D’ici 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans.

12 millions de tonnes de plastiques finissent chaque année dans les océans. Ce plastique se retrouve dans la chaîne alimentaire. Mangé par les poissons, il se retrouve alors dans nos assiettes avec les conséquences que l’on peut imaginer. Il existe de nombreuses solutions à ces emballages comme le verre et la consigne, le carton, le papier, le bambou, bioplastique... Des solutions alternatives doivent être utilisées.

La crise sanitaire actuelle est terrible et nous montre que l’humanité n’est pas infaillible. Elle nous montre également que lorsque l’humanité fait face à un péril, les États sont capables de prendre des mesures exceptionnelles. Le changement climatique, la pollution met en péril l’humanité, il est de leur devoir d’agir. Nos enfants doivent avoir la liberté de respirer un air pur, de profiter d’océans propres.

Lors d’une allocution contre la Covid les paroles du président de la République Monsieur Emmanuel Macron ont été "la santé n’a pas de prix, je ne transigerai sur rien". Monsieur le Président, il est temps de joindre les paroles aux actes. Pour toutes ces raisons Monsieur le Président, nous vous le demandons, mettez fin aux emballages plastiques MAINTENANT.

* (C) Pétition : Essentiel·le·s-protégeons les droits des personnes migrantes

2.314 signatures lien pour signer

Au Québec, comme au Canada, le contexte sans précédent de la pandémie a mis en lumière le travail essentiel qui est très souvent réalisé par des personnes migrantes. La pandémie a aussi révélé que les droits humains de ces personnes, en particulier leurs droits économiques et sociaux, sont souvent bafoués. Dans beaucoup de cas, ces personnes sont vulnérables à l’exploitation en raison de leur statut migratoire précaire ou inexistant. Nous ne pouvons plus fermer les yeux. Ensemble, nous devons agir pour assurer la protection et la réalisation des droits humains de toutes et tous.

En décembre 2020, le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec ont lancé un programme spécial visant à régulariser les statuts de certaines personnes qui ont demandé l’asile, en leur accordant la résidence permanente. L’objectif du programme est de reconnaître la contribution d’innombrables travailleurs et travailleuses migrant.e.s essentiel.le.s pendant la pandémie. Cependant, le programme ne vise que les personnes ayant occupé certains postes dans le secteur des soins de santé.

Si ce contexte de crise sanitaire sans précédent a bien révélé une chose, c’est qu’aucune chaîne n’est plus forte que son maillon le plus faible : chacun de nous est essentiel au bien-être de la collectivité, et les plus précaires y jouent un rôle crucial. Il nous incombe donc d’agir pour la protection des droits humains des personnes migrantes.

Nous revendiquons que toutes les personnes migrantes présentes au Québec et au Canada soient admissibles au Programme spécial de régularisation du gouvernement. ll s’agit du meilleur moyen pour protéger leurs droits, tout en reconnaissant leur apport à notre société et à notre économie, en temps de pandémie et au-delà. Agissez et demandez aux ministres de l’immigration des gouvernements fédéral et provincial d’élargir les critères d’admissibilité au Programme spécial pour qu’il soit le plus inclusif possible.

* (E) Pétition : Non à l’exploitation du pétrole dans les trésors de la Namibie !

164.427 signatures sur 200.000 lien pour signer

Au Président et à la Première ministre de la Namibie, au Président du Botswana

Monsieur le Président,Madame la Première ministre, je vous adresse ce courrier pour vous faire part de mes inquiétudes concernant le permis de prospection pétrolière et gazière que Reconnaissance Africa (ReconAfrica) a obtenu dans le bassin écologiquement sensible du Kavango en Namibie. Le projet de la société canadienne concerne également le Botswana. Une coalition, composée d’organisations de la société civile et de citoyens namibiens, botswanais et du monde entier, rejette le projet. Je lui accorde mon soutien pour les raisons suivantes :

* Le projet pétrolier menace de détruire et de polluer la nature et les aires protégées : les sites d’exploration sont situés en grande partie dans la Zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze (KAZA) et la zone de prospection en Namibie et au Botswana est mitoyenne de trois parcs nationaux. Le Delta de l’Okavango, alimenté en eau par le fleuve du même nom ainsi que la région de la Panhandle, est un site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. La zone de prospection concerne également plusieurs aires de conservation et forêts communautaires ainsi qu’un autre site du patrimoine mondial, les collines Tsodilo, vénéré par la communauté San des Premières nations dont l’un de leurs derniers refuges se trouve à proximité.

* Je suis particulièrement préoccupé par le fait que l’entreprise fasse référence à des « méthodes non conventionnelles » dans sa communication. Ce type d’expression est souvent un euphémisme de l’industrie pour désigner la fracturation hydraulique.

* Difficile de ne pas penser au néocolonialisme face à ce projet : ReconAfrica possède 90% du permis d’exploitation minière et la Namibian Oil Corporation NAMCOR seulement les 10 % restants. Au Botswana, ReconAfrica en détient l’intégralité (100%). Le gouvernement namibien ne percevra par ailleurs que 5 % des redevances.

* Le public namibien et botswanais semble savoir peu de choses sur ce gigantesque projet et ses possibles conséquences. La population locale, les agriculteurs et le peuple indigène San n’ont pas été consultés, ce qui constitue une violation des principes du Consentement Préalable, donné Librement et en Connaissance de Cause (CPLCC).

Je suis profondément préoccupé(e) par les effets attendus de l’exploration pétrolière et gazière dans des écosystèmes sensibles, à savoir :
- l’épuisement et la pollution des ressources limitées en eau, en particulier dans les pays connaissant des sécheresses extrêmes,
- le défrichage de la zone, nécessaire pour la réalisation des forages, synonyme de déforestation et désertification,
- la possible augmentation du braconnage entrainée par le développement de routes menant aux sites de forage,
- le bruit provoqué par les forages, potentiellement par hydrofracturation, qui a un impact sur les habitants et sur la faune,
- la pollution de l’air et ses conséquences sur la santé
- l’activité sismique, dont les tremblements de terre, qui peut persister longtemps après le forage.

Les profonds impacts négatifs et à long terme sur l’environnement, le climat mondial, les communautés autochtones, le tourisme et la bonne réputation de la Namibie et du Botswana l’emportent largement sur les bénéfices du projet, qui reviendront principalement à ReconAfrica et ses investisseurs. Compte tenu des arguments précédents, je soutiens les demandes de la coalition locale : Veuillez faire tout ce qui est en votre pouvoir et sous votre responsabilité pour arrêter ce projet qui menace l’avenir. Nous devons laisser le pétrole dans le sol et attirer à la place les investissements dans les énergies renouvelables. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Madame la Première ministre, l’expression de mon profond respect.

cc :Mme Mechtild Rössler, Directrice du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO ; M. Justin Trudeau, Premier ministre du Canada

* (C) Pétition : Joséphine Baker au Panthéon !

37.717 signatures sur 50.000 lien pour signer

Le 8 Mai 2021, Laurent KUPFERMAN a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron, Président de la République française.

Artiste, première star internationale noire, muse des cubistes, résistante pendant la IIe guerre mondiale dans l’Armée française, active aux côtés de Martin Luther King pour les droits civiques aux États-Unis d’Amérique et en France aux côtés de la Lica, Chevalier de la Légion d’honneur à titre militaire, croix de guerre 1939-1945 avec palme, Médaille de la Résistance (avec rosette), Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre.

Nous pensons que Joséphine Baker, 1906-1975, a sa place au Panthéon.

De nombreuses personnalités du monde politique, artistes et journalistes ont soutenu la campagne “Osez Joséphine” : Brian Bouillon-Baker, Nicole Rochelle, Stephane Bern, Nicoletta, Pierre Souchon, Alain Perea, Pierre-Yves Bournazel, Rachel Khan, Marie-Paule Belle, Angélique de St Exupéry, Jean-Marie Perier, Laurent Kupferman, Antoine Sire.

* (C) Pétition : Des trains de nuit pour connecter la péninsule ibérique et l’Europe centrale !

4.648 signatures lien pour signer

Back-On-Track a lancé cette pétition adressée à gouvernement français et à 2 autres
En mars 2020, les derniers trains de nuit ont circulé entre Lisbonne, la capitale portugaise, Madrid, la capitale espagnole, et Hendaye, à la frontière française. En mai 2020, la compagnie espagnole Renfe a annoncé la fin de ces liaisons. Cette politique va à l’encontre de la tendance actuelle en Europe, où les trains de nuit connaissent un regain d’intérêt, avec la remise en place de nouvelles liaisons telles que Rome - Amsterdam, Vienne - Munich - Paris, Barcelone - Amsterdam, Berlin - Bruxelles - Paris. Le gouvernement allemand a proposé à l’automne 2020 une stratégie « TEE 2.0 » visant à reconstituer un vaste réseau de trains de jour et de nuit en Europe centrale en associant des opérateurs nationaux partenaires.

La disparition de ces liaisons pose de nombreux problèmes :
* cela va induire un report de trafic vers le transport aérien, qui constitue un important contributeur au changement climatique en accroissant le volume de gaz à effets de serre émis dans l’atmosphère ;
* cela va réduire en parallèle la palette de choix de mobilités pour les clients, les privant en particulier des alternatives les plus écologiques et confortables pour les longs trajets.

Pourquoi est-ce si important ? La relance des trains de nuit est avant tout motivée par l’urgence climatique qui impose d’agir rapidement. Nous déstabilisons l’équilibre physique de la planète à un rythme alarmant, c’est pourquoi il est nécessaire d’agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à très court-terme avant que les boucles de rétroaction ne rendent le dérèglement climatique incontrôlable. L’avion constitue l’un des modes de transport les plus populaires, mais apparaît également comme l’un des principaux coupables du changement climatique. On estime sa contribution à 5% environ du total des émissions, et sa part augmente très rapidement en raison de la croissance soutenue du trafic aérien. Les émissions du secteur aérien concernent le dioxyde de carbone (CO2), les oxydes d’azote (NOx), des particules ainsi que de la vapeur d’eau qui forme des traînées de condensation. Ces polluants affectent donc notre environnement dans son ensemble, mais sont également néfastes pour la santé des populations vivant à proximité des aéroports.

Avantages et importance des trains de nuit
* Respect du climat et de l’environnement - Le train est l’un des modes de transport les plus écologiques, puisqu’il émet peu de gaz à effet de serre. Cet avantage sera d’autant plus important que les pays opteront pour des sources d’énergie faiblement carbonées pour produire leur électricité. En Espagne, les chemins de fer sont alimentés intégralement par des énergies renouvelables certifiées, ce qui se traduit par des émissions pratiquement nulles. De plus, le train présente d’autres avantages environnementaux, tels que la réduction de la pollution sonore et la limitation de l’artificialisation de terres pour l’aménagement des aéroports.
* Confort - Bien qu’il ne soit pas toujours plus rapide que l’avion, son principal concurrent sur les déplacements long-courrier, le train propose un espace par passager plus important et constitue un moyen de transport plus confortable.
* Flexibilité - Le train convient à différents types de déplacements (loisirs, famille, affaires) et répond à un large éventail de besoins. Des jeunes qui voyagent au meilleur prix aux hommes d’affaires qui exigent un confort avec des cabines privées connectées, en passant par les familles qui peuvent réserver un compartiment couchette entier.
* Simplicité du voyage - Les trains de nuit permettent de s’épargner les pertes de temps et les inconvénients du voyage en avion : nécessité de se rendre à l’aéroport, souvent en dehors de la ville (ce qui ajoute du temps et des frais) ; nécessité d’enregistrer les bagages à l’avance ; temps d’attente des bagages à l’aéroport de destination. Avec les trains de nuit, vous pouvez arriver le matin directement au centre-ville, en évitant les embouteillages pour entrer dans la ville (si vous utilisez une navette ou une voiture). Cela peut permettre d’économiser une nuit d’hôtel et d’éviter les nuits raccourcies ou passées à l’hôtel près de l’aéroport lorsque les vols partent très tôt le matin (ce qui est très souvent le cas avec les offres low-cost).
* Portée - Le train de nuit permet de parcourir de plus longues distances que les trains à grande vitesse de jour.
* Expérience - C’est une façon unique et conviviale de voyager : les rencontres se font facilement et parler avec votre voisin de couchette devient très naturel. Cela permet de faire de nouvelles rencontres, ce qui n’arrive plus si souvent en avion, en bus ou même avec les trains de jour. C’est aussi un bon moyen de concilier des agendas contraints par le travail ou les études, et les longs trajets qui devraient sinon être réalisés en train de jour.
* Investissement dans les infrastructures - Contrairement aux trains à grande vitesse, les trains de nuit ne nécessitent pas d’investissements élevés dans de nouvelles infrastructures étant donné que le réseau existe déjà. Au contraire, il ne s’agit que d’investir dans du matériel roulant lorsque cela le nécessite (ce qui permet de réduire les coûts).
* Viabilité économique - Le train de nuit dispose d’une capacité d’emport importante et d’un taux de remplissage élevé. Il est donc économiquement viable, comme le prouvent les Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB, le principal opérateur ferroviaire autrichien), qui est l’une des rares compagnies à avoir renforcé son offre de trains de nuit « NightJet ».
Un document (en anglais) contenant des arguments et des explications supplémentaires est disponibleici.

Nous demandons aux gouvernements espagnol, français et portugais (ce dernier prenant actuellement la présidence du Conseil de l’UE, au premier semestre 2021 - Année européenne du rail) d’envisager non seulement de relancer la liaison ferroviaire de nuit Portugal-France, récemment interrompue, mais aussi de l’étendre jusqu’au principaux hubs ferroviaires européens, comme Paris (ou potentiellement Bruxelles), au lieu de se limiter à Hendaye, à la frontière franco-espagnole.

Nous demandons aux gouvernements espagnol et portugais d’exiger de leurs compagnies ferroviaires nationales de se joindre à la déclaration du 8 décembre 2020 conjointe de la SNCF (France), la DB (Allemagne), les ÖBB (Autriche) et les CFF (Suisse), en faveur de la constitution d’un nouveau réseau européen de trains de nuit.

En outre, nous demandons au gouvernement espagnol d’étudier de nouvelles liaisons ferroviaires de nuit entre la péninsule ibérique et le centre et l’est de l’Europe, notamment Barcelone-Francfort-Berlin et Barcelone-Milan-Rome.

* (C) Pétition : Nextdoor : suspendez vos partenariats avec la police

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Faites-le entendre à Nextdoor : suspendez vos relations avec les services de police.

Depuis des années, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme à propos du racisme sur Nextdoor. En parallèle, Nextdoor fait du pied aux services de police et les incite à utiliser sa plateforme pour « cibler géographiquement des messages à destination de quartiers spécifiques ». Les détails de ces partenariats sont en grande partie inaccessibles au public, ce qui ne contraint pas Nextdoor à rendre des comptes vis-à-vis des éventuelles conséquences néfastes pour les communautés ciblées de manière disproportionnée par la police. C’est pourquoi nous demandons à Nextdoor de suspendre ses relations avec les services de police jusqu’à ce qu’ils fournissent plus d’informations sur la nature de ces partenariats et des preuves qu’ils ont examiné l’impact et les potentielles conséquences néfastes de ces partenariats sur les communautés qui utilisent leurs services.

Alors que Nextdoor s’est engagé à lutter contre le racisme sur sa plateforme, les détails des actions qu’ils vont mener et la façon dont ils vont mesurer leurs progrès restent flous. La dernière mesure prise par Nextdoor, supprimer de sa plateforme la fonction « Transférer à la police », montre bien sa prise de conscience de la nécessité de ralentir la systématisation du déplacement de la police, comme poussent à le faire des technologies telles qu’Amazon Ring et Nextdoor. Mais sans un véritable exercice de transparence, le public ne pourra pas juger ces efforts. Nextdoor dispose d’une base d’utilisateurs importante et active, et les mesures prises maintenant peuvent avoir de grandes répercussions sur la façon dont nous pensons que les réseaux communautaires devraient fonctionner.

Nous demandons à Nextdoor de suspendre immédiatement ses relations avec les services de police jusqu’à ce que Nextdoor :

* publie un rapport de transparence pour divulguer publiquement la nature des relations entre Nextdoor et les services de police dans tous les pays où Nextdoor opère, y compris les mesures prises pour identifier les éventuelles conséquences néfastes de ces partenariats ; et
* s’engage à embaucher des experts des droits civils, y compris au sein des équipes travaillant sur la plateforme pour les organismes publics, de la même façon que nos partenaires de Color of Change et la campagne StopHateForProfit l’ont déjà demandé à Facebook.

Si Nextdoor entend sérieusement s’engager à créer une plateforme où « tout le monde a sa place », alors Nextdoor doit assumer ses responsabilités et passer aux actes.

* (E) Pétition - Bois-énergie : l’UE doit protéger les forêts au lieu de les brûler

85.719 signatures Lien pour signer

Au vice-président exécutif de la Commission Européenne, Frans Timmermans, et aux gouvernements des États-membres de l’UE

Monsieur le vice-président Timmermans, Madame la ministre, Monsieur le ministre, préserver la nature et éviter les pires effets du changement climatique nécessite un engagement sans précédent pour protéger et restaurer les forêts naturelles. Pourtant, les dirigeants européens sapent nos efforts pour protéger nos forêts et la planète. Comment ? La politique de l’UE cause une recrudescence de l’exploitation forestière, et des émissions de gaz à effet de serre associées, en prétendant que brûler du bois de forêt serait une source d’énergie renouvelable "zéro carbone".

Raser et brûler les forêts est néfaste pour le climat, la santé humaine et les plantes et les animaux qui y vivent. Pourtant, chaque année, l’UE devient davantage dépendante du bois-énergie pour atteindre ses objectifs en matière d’énergies renouvelables, et les consommateurs doivent chaque année verser des milliards de subventions à cette escroquerie climatique. Un tel prix à payer est inacceptable.

Nous demandons donc aux décideurs politiques et aux États-membres de l’UE de :

- Mettre fin aux subventions et autres incitations à brûler du bois de forêt, et réorienter ces moyens vers l’efficacité énergétique et les sources réelles d’énergie renouvelable à faibles émissions

- Exclure l’énergie obtenue en brûlant du bois de forêt des calculs pour atteindre les objectifs d’énergies renouvelables

- Donner la priorité à la protection et la restauration des forêts, et veiller à ce que toutes les politiques de l’UE préservent notre santé, le climat et la biodiversité

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le vice-président Timmermans, Madame la ministre, Monsieur le ministre, l’expression de notre haute considération.

* (E) PETITION : MASSACRE DES DAUPHINS COMMUNS EN FRANCE : C’EST ASSEZ !

79.198 signatures sur 100.000 lien pour signer

Destinataire :Madame Annick Girardin, Ministre de la Mer
Chaque année les plages françaises de la côte Atlantique sont le théâtre d’une triste hécatombe : des centaines de dauphins communs sont retrouvés morts échoués. D’après les données de l’Observatoire PELAGIS en 2019, ce sont près d’un millier de ces cétacés qui ont été retrouvés sur les plages. En 2020, les chiffres ne diminuent pas avec environ 1100 échouages signalés ! Rien que depuis le début de l’année 2021, nous recensons près de 600 individus morts et échoués ! La situation est alarmante. La principale cause de ces échouages est identifiée : il s’agit de captures accidentelles dans les filets des navires de pêche. Les dauphins se retrouvent alors piégés dans les filets et meurent asphyxiés sans possibilité de regagner la surface.
Pour les dégager des filets, les pêcheurs n’hésitent pas à découper leurs nageoires. On estime que plus de 80% des dauphins ne s’échouent pas sur les plages et finissent par couler en mer. En réalité, plus de 11000 dauphins seraient ainsi morts sur la côte atlantique française en 2019. Le dauphin commun (Delphinus delphis) est une espèce officiellement protégée et n’est pas ciblée par la pêche. Or, les cibles des pêcheurs se trouvent être les mêmes que les proies des dauphins (merlus, bars...). Les nombreux chalutiers présents dans le Golfe de Gascogne se retrouvent alors sur le terrain de chasse des dauphins, ce qui augmente toujours plus le risque de captures accidentelles.
Selon l’Observatoire PELAGIS la situation est urgente pour la survie de la population des dauphins communs de l’Atlantique. Il précise que le taux de mortalité dépasse le seuil fatidique de 1.7%, au-delà duquel, la survie de l’espèce est en jeu. En novembre 2020, C’est Assez ! avait rendez-vous en visioconférence avec le Ministère de la Mer et présentait ses préconisations pour enrayer cette hécatombe, dont la fermeture temporaire de la pêche. Des groupes de travail devaient être créés. 4 mois plus tard, il n’en est toujours rien.
Le gouvernement a publié le 8 mars 2021, un plan d’action pour lutter contre ces captures accidentelles basé sur 7 engagements. Ces mesures sont jugées très insuffisantes par les scientifiques. Suivant les préconisations scientifiques, nous demandons d’accorder aux dauphins un repos biologique, en interdisant la pêche au moins 4 mois par an, pendant les périodes de reproduction et de forte densité des cétacés, et la création d’un fonds d’assurance et d’aide à la reconversion pour les pêcheurs pendant cette mise à l’arrêt. Nous demandons aussi l’interdiction totale de la pêche dans les zones classées « Natura 2000 ». Madame la Ministre, les Français veulent voir des dauphins libres et vivants, pas des dauphins morts et mutilés sur les plages de l’Atlantique !
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* (E) Pétition : Les 800 derniers orangs-outans de Tapanuli font face à la destruction

152.014 signatures sur 200.000 lien pour signer

Crédit photo : Maxime Alliaga

Les 800 derniers orangs-outans de Tapanuli font face à la destruction de leur habitat au cœur de la forêt tropicale indonésienne par une société minière britannique avide d’or. Jardine Matheson et sa branche minière d’exploitation aurifère détruisent le précieux écosystème de Batang Toru, dans le nord de Sumatra. C’est donc par pure cupidité qu’ils poussent les grands singes les plus rares vers l’extinction totale.

Au cours du mois dernier, des images satellites ont révélé une nouvelle extension de la mine de Martable au cœur du territoire des orangs-outans. Mais si nous agissons rapidement en lançant une campagne publique massive pour dénoncer Jardine Matheson, nous pouvons arrêter le développement de la mine et protéger les orangs-outans et leur habitat forestier avant qu’il ne soit trop tard.

L’orang-outan Tapanuli, qui est le grand singe le plus rare au monde, a été documenté pour la première fois par des scientifiques en 2017. C’est le premier grand singe à être recensé depuis un siècle et il ne vit que dans la forêt de Batang Toru en Indonésie. Malheureusement, il ne reste que 800 de ces primates charismatiques. Ce qui est encore plus triste pour ce grand singe nouvellement identifié et déjà menacé, c’est que sa forêt se trouve au-dessus d’un riche filon d’or, qui est actuellement exploité par une société britannique.

Jardine Matheson est dirigée par la même famille britannique, les Keswicks, depuis l’époque victorienne. Cette multinationale a acheté la mine d’or de Martabe en 2018 et l’a étendue davantage dans l’habitat naturel de l’orang-outan Tapanuli depuis. À ce jour, la mine de Martabe a déjà détruit au moins 30 hectares d’habitat forestier des orangs-outans de Tapanuli. Une superficie de la forêt de Batang Toru équivalente à au moins 42 terrains de football.

Si nous n’agissons pas au plus vite, les scientifiques préviennent que toute la population d’orangs-outans de Tapanuli pourrait être décimée en moins de 10 ans. La survie de l’orang-outan de Tapanuli est un réel test pour l’humanité, mais en réalité, c’est un test très simple. Tout ce que Jardine Matheson doit faire, c’est d’arrêter tout projet de développement à Batang Toru et de travailler avec l’Union internationale pour la conservation de la nature sur un plan de préservation du grand singe le plus rare et de son habitat.

Lorsque les membres de SumOfUs s’unissent, nous faisons des miracles. En mai 2015, nous nous sommes réunis pour dire à Jardine Matheson et à sa chaîne d’hôtels de luxe Mandarin Oriental de sauver et de protéger l’éléphant de Sumatra, et ils nous ont tous écoutés. Aujourd’hui, une menace encore plus grande pèse sur les derniers orangs-outans de Tapanuli et nous devons intensifier la pression publique sur Jardine Matheson pour lui demander de faire de nouveau le bon choix.

Dites à Jardine Matheson de faire passer la survie du plus rare des grands singes avant sa soif d’or et de profit.

* (E) Pétition : Repensons les emballages !

91.555 signatures sur 100.000 lien pour signer

Pour la Commission européenne, le Parlement européen et les dirigeants des États membres de l’UE. Afin que la réutilisation devienne la nouvelle norme, il faut que l’UE et les décisionnaires nationaux :
* Définissent des modèles harmonisés de contenants au niveau de l’UE, afin d’accroître la réutilisation, et promouvoir des systèmes qui favorisent la réutilisation, tels que les systèmes de consigne.
* Adoptent des politiques de marchés publics qui donnent la priorité aux services et aux produits de réutilisation, pour les événements et les installations gérés et parrainés par le secteur public.
* Adoptent des mesures complémentaires, notamment des interdictions ciblées de produits à usage unique, et des incitations économiques pour mettre en œuvre la réutilisation.
* Fixent des objectifs de réutilisation pour chaque secteur, notamment pour les transports, le commerce, la restauration et le commerce électronique.

* (C) Pétition : La Chine doit libérer les Ouïghours enfermés au Xinjiang !

12.986 signatures sur 25.000 lien pour signer

À l’attention de Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine, Shohrat Zakir, président de la région du Xinjiang et secrétaire adjoint du Parti communiste au Xinjiang, Chen Quanguo, Secrétaire du Parti communiste dans la région du Xinjiang

Monsieur le Président, Monsieur le président de région, Monsieur le Secrétaire

Je suis bouleversé.e de prendre connaissance des cas des plus de 60 personnes appartenant à des groupes ethniques majoritairement de confession musulmane, qui auraient été internées dans des camps ou condamnées sans procès équitable et envoyées en prison au Xinjiang. Ces cas sont représentatifs des peut-être 1 million ou plus d’hommes et de femmes qui sont estimés avoir été détenus par le gouvernement chinois au Xinjiang depuis 2017.

Sur la base des preuves recueillies par Amnesty International dans le rapport “Comme Si Nous Étions Ennemis de Guerre”, le gouvernement chinois a commis au moins les crimes contre l’humanité d’emprisonnement, torture et persécution au Xinjiang. Des activités légales que beaucoup d’entre nous prennent pour acquis comme par exemple vivre, voyager, étudier à l’étranger ; communiquer avec des personnes à l’étranger ; réciter le Coran ou porter des vêtements religieux peuvent être considéré comme des raisons suffisantes pour être envoyé dans un camp d’internement ou une prison, où les détenus sont soumis à une dangereuse campagne d’endoctrinement forcé, de la torture physique et psychologique, et d’autres formes de mauvais traitements.

Les membres de famille vivant à l’étranger cherchent désespérément à entrer en contact avec leurs proches, dont beaucoup d’entre eux n’ont pas eu de nouvelles depuis des années. Leur désespoir est d’autant plus grand que, sans accès à un avocat de leur choix, les individus détenus (pour la plupart, Ouighours, Kazakhs et d’autres appartenant à des groupes de minorités ethniques majoritairement de confession musulmane) courent un risque encore plus élevé d’être torturés ou victimes de mauvais traitements.

Je vous demande donc instamment de libérer immédiatement toutes les personnes détenues dans les camps d’internement et les prisons au Xinjiang, sauf s’il existe des preuves suffisantes, crédibles et admissibles qu’ils aient commis une infraction criminelle internationalement reconnue. Je vous demande également, en attendant leur libération, de révéler leur localisation, les autoriser à avoir accès à leur famille et un avocat de leur choix, et de garantir qu’ils ne soient pas victimes de torture et autres mauvais traitements. Je vous prie d’agréer, Messieurs, l’expression de mes sentiments distingués

* (E) Pétition : Nestlé, dépolluez vos décharges et abandonnez les poursuites !

163.345 signatures sur 200.000 lien pour signer

Assèchement des nappes phréatiques, pompage illégal et accaparement des ressources en eau, procès pour prises illégales d’intérêts et désormais... pollution plastique et chimique des sols ! Le point commun de toutes ses atrocités ? Nestlé. Vous n’êtes pas surpris ? Nous non plus, mais tout comme les habitants de la région de Vittel nous sommes choqués et indignés. Ce ne sont pas moins de 9 décharges illégales vieilles de plus de 50 ans, qui sont éparpillées sur le territoire des eaux minérales autour de Vittel et Contrexéville. Imaginez l’ampleur de ce scandale environnemental : c’est l’équivalent de plusieurs dizaines de piscines olympiques remplies de déchets plastiques et chimiques qui ont été déversées dans la nature.

Cette pollution est dénoncée par de courageux habitants de la région. L’un d’entre eux, l’agriculteur Didier Thouvenin, fait aujourd’hui face à une plainte en justice d’Agrivair, filiale « verte » de Nestlé. Ce qu’on lui reproche : s’être introduit sur le terrain de Nestlé pour dénoncer l’imposante décharge sauvage. Trop, c’est trop : Dites à Nestlé de dépolluer ses décharges sauvages et de laisser Didier Thouvenin tranquille.

Chaque année, ce sont plus de 1,5 milliard de bouteilles plastiques estampillées Vittel, Contrex ou Hépar qui sortent des usines Nestlé Waters des Vosges. Fort de ses 245 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel et ses 900 emplois, Nestlé se croit tout permis. La puissante multinationale se fout des lois, de la nature et des habitants. C’est ainsi que depuis 2014 et la découverte de la première décharge sauvage, Nestlé ne fait rien — enfin si, Nestlé tente de couvrir ce scandale. Ce n’est que suite à la récente médiatisation de deux décharges que la multinationale suisse, dans une opération de communication désespérée, a avoué l’existence de 9 décharges sauvages.

Et au lieu de dépolluer et de réhabiliter les espaces naturels contaminés, Nestlé et sa filiale Agrivair ne trouvent rien de mieux à faire que de poursuivre en justice l’agriculteur qui a lancé l’alerte dès 2014. Quelle honte ! Nous devons dénoncer le comportement mafieux de Nestlé avant qu’il ne soit trop tard pour Didier : Exigez que Nestlé laisse Didier Thouvenin tranquille et dépollue ses décharges sauvages.

Sous son vernis écologique risible, la multinationale suisse — qui se plaît à donner des leçons d’écologie et de recyclage à grand renfort d’opérations marketing — est prise la main dans le sac. La multinationale de la pollution dévoile aujourd’hui son vrai visage. Les sols, mais aussi la nappe phréatique qui remplit ses bouteilles d’eau estampillées Vittel, Contrex et Hépar sont menacés, ainsi que la santé des habitants de la région. Si nous n’agissons pas maintenant, Nestlé pourrait encore une fois s’en sortir à bon compte.

Ensemble, les membres de SumOfUs et les habitants des Vosges ont déjà fait reculer Nestlé. L’année dernière, suite à votre mobilisation massive et au soutien que vous avez apporté aux habitants de Vittel qui résistent au géant Nestlé, vous avez obtenu l’annulation d’un projet de pipeline écocide. Nestlé est fébrile. En témoigne cette action en justice contre Didier Thouvenin. C’est le moment de faire monter la pression contre Nestlé et lui asséner le coup de grâce. Dites à Nestlé de dépolluer la région et que vous soutenez l’héroïsme de Didier Thouvenin.

* (C) Pétition : 48ème féminicide, le ministre de la Justice doit agir maintenant !

4.074 signatures sur 5.000 lien pour signer

Pétition à l’attention du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti. Lundi 24 mai, nous apprenions l’assassinat de Stéphanie Di Vincenzo en Moselle, jeune femme de 22 ans, poignardée en pleine rue par son conjoint. En 2020, la victime avait déjà déposé une main courante et porté plainte, faisant état de menaces de mort, violences verbales et harcèlement.

Christian Mercuri, procureur de la République de Metz, expliquait lors d’une conférence de presse que “l’homme n’avait pas été identifié comme un conjoint violent par l’instance judiciaire” et conclut que l’on ne pouvait donc pas parler d’un “dysfonctionnement judiciaire”.

Les associations de lutte contre les violences conjugales ne sont pas du tout de cet avis. Zoë Royaux, avocate en droit pénal à la Fondation des femmes indique l’existence d’une circulaire du 24 novembre 2014, qui prévoit la désignation “d’un.e magistrat.e référent.e en matière de violences commises au sein du couple” dans chaque parquet de France, pour renforcer la politique partenariale et le dialogue entre les différentes instances judiciaires et de la police.

Or, à ce jour, Zoé Royaux précise qu’après 7 ans, “le texte n’a toujours pas été pleinement appliqué, alors que cette mesure pourrait contribuer à lutter efficacement contre les féminicides”. N’attendons pas qu’un nouveau drame se produise et demandons maintenant à Eric Dupond-Moretti :
* de rendre publique la liste de l’ensemble des référent.es en matière de violences conjugales au sein de chaque parquet.
* et le cas échéant, d’assurer la désignation immédiate d’un.e magistrat.e référent.e dans tous les parquets qui le nécessitent.

Face à la colère des associations et des citoyen.nes, Gérald Darmanin a annoncé hier, la mise en place d’une mission d’inspection de fonctionnement pour faire “la lumière sur toute cette affaire”. Mais depuis des années, les associations et les victimes de violences conjugales connaissent et dénoncent la défaillance flagrante entre la justice et la police, le manque de coordination et de dialogue entre ces deux institutions. Une circulaire existe. Si elle avait été appliquée, Stéphanie aurait bénéficié d’une meilleure protection par la police et la justice et d’autres avant elle.

En France, une femme meurt tous les 3 jours, tuée par son compagnon. Il est urgent d’agir pour protéger les femmes, victimes de violences conjugales.

* (C) Pétition : STOP AUX BOMBARDEMENTS DES HÔPITAUX EN SYRIE !

9.302 signatures sur 10.000 lien pour signer

Depuis le début du conflit en Syrie, il y a 10 ans, près de 600 structures médicales ont été ciblées à plusieurs reprises par des attaques aériennes, et 923 soignants ont été tués (bombardements, raids aériens, tortures…). Cette situation est inadmissible et contraire aux conventions de Genève. En 10 ans, la situation humanitaire n’a pas cessé de se dégrader, et atteint son paroxysme aujourd’hui avec seulement 50% du système de santé fonctionnel, alors même que 13,4 millions de syrien.ne.s à travers le pays ont besoin d’assistance médicale.

* (C) Pétition : Ne cautionnez pas les mines de bauxite en Guinée !

104.259 signatures sur 100.000 lien pour signer

À M. Peter Altmaier, Ministre fédéral de l’Économie et de l’Énergie :“L’Allemagne ne doit pas cautionner les projets qui violent les droits de l’homme et les normes environnementales.”
Monsieur le Ministre, en raison des abus flagrants causés par l’expansion de la mine de bauxite de Sangaredi en Guinée et du rôle du gouvernement fédéral allemand, nous vous demandons d’assurer :
1- une indemnisation adéquate pour la population affectée et une connexion au réseau routier et d’approvisionnement en eau,
2- la re-naturalisation du paysage et l’attribution de terres arables aux agriculteurs expropriés,
3- l’exclusion du financement public des entreprises qui violent les droits de l’homme. Cette mesure doit être également inscrite dans la loi relative aux chaînes d’approvisionnement, actuellement en discussion,
4- que les prêts garantis par le gouvernement n’entraînent pas de violations des droits de l’homme. À cette fin, les garanties pour crédits non affectés (garantie UFK) doivent être rendues plus transparentes. Il faut rendre obligatoire le respect des procédures de diligence raisonnable et sanctionner les comportements répréhensibles.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.

* (E) Pétition : Le Pérou doit protéger les milliers de familles exposées à des métaux toxiques !

7.947 signatures sur 10.000 lien pour signer

À l’attention de Violeta Bermúdez, la Présidente du Conseil des Ministres

Madame la Présidente,

Entre 2018 et 2020, Amnesty International a réalisé une recherche documentaire et une enquête de terrain auprès de 11 communautés indigènes dans la province d’Espinar, Cusco. L’organisation a trouvé des niveaux de métaux et substances toxiques dans l’organisme des personnes qui se sont portées volontaires pour participer à l’enquête. Ces résultats démontrent les risques sanitaires auxquels sont exposées les communautés indigènes d’Espinar.

Avec l’aide d’experts de laboratoires, l’équipe de recherche a réalisé des analyses de sang et d’urine auprès de 150 personnes des communautés qui se sont portées volontaires. Des 150 personnes analysées, 78% (117 personnes) ont présenté des niveaux élevés de plomb, d’arsenic, de cadmium, de mercure, et/ou de manganèse.

Plus de 58% (88 personnes) ont présenté des niveaux élevés d’arsenic, ce qui peut produire des nausées et vomissements, la diminution du nombre de globules rouges et de globules blancs dans le sang, et un rythme cardiaque anormal.
Plus de 29% (44 personnes) ont présenté des niveaux élevés de manganèse, qui peut être toxique et s’accumuler dans le cerveau, des os, du foie, des reins et du pancréas.
Plus de 12% (19 personnes) ont présenté des niveaux élevés de cadmium, qui peut générer des maladies rénales, endommager les poumons et fragiliser les os.
Plus de 4% (7 personnes) ont présenté des niveaux élevés de plomb, qui peut affecter presque tous les organes et systèmes du corps. Les effets du plomb incluent : anémie et pression élevée, endommagement des reins, de la faiblesse dans les doigts, les poignets ou les chevilles, ainsi que des dommages cérébraux graves en cas de niveaux élevés.
Plus de 3% (5 personnes) ont présenté des niveaux élevés de mercure, qui peut être toxique pour le système nerveux, le système immunitaire, l’appareil digestif, la peau, les poumons, les reins et les yeux.

Le manque de suivi de la santé des personnes, ainsi que de l’identification et le traitement des risques pour la santé sur le long terme a privé la population d’un aspect significatif et vital de son droit à la santé. Les habitants d’Espinar ont le droit de savoir quels sont les problèmes de santé sur le long terme que peuvent causer l’exposition à des métaux et substances toxiques, et de savoir quels sont les traitements possibles.

En ce sens, Amnesty International vous appelle à élaborer et mettre en œuvre, avec la participation et la consultation des 11 communautés indigènes d’Espinar et les organisations qui les représentent, une Stratégie de Santé Publique et Environnementale d’Urgence pour Espinar. La Stratégie doit comporter une approche différenciée en ce qui concerne le genre et d’identité indigène et allouer les ressources humaines, physiques et financières nécessaires pour sa mise en œuvre.

L’organisation vous appelle également à garantir la disponibilité de services sanitaires accessibles, abordables et de qualité afin de traiter quelconque problème de santé spécifique auquel sont confrontées les personnes exposées à des métaux et substances toxiques et à finaliser et présenter publiquement les résultats de l’étude sur la causalité de la présence de métaux et substances toxiques trouvés dans l’eau d’Espinar, étude mandatée par l’Institut Péruvien d’Énergie Nucléaire. Ces résultats devront être présentés aux communautés indigènes d’Espinar par le biais d’un format accessible.

Enfin, nous vous demandons de garantir que quelconque action entreprise dans le cadre de la Stratégie de Santé Publique et Environnementale remplisse les obligations de l’Etat d’agir en conformité avec les standards internationaux en matière de droits humains ainsi que de réaliser une évaluation des dommages de manière intégrale et participative, qui identifie les responsables des dommages, et, dans le cas échéant, élaborer un plan de réparations qui soit conforme aux standards internationaux en la matière.

Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments distingués.

* (C) Pétition : Mettez fin à l’évasion fiscale !

134.473 signatures sur 150.000 lien pour signer

Aux gouvernements européens, au Parlement européen et à la Commission européenne, à Emmanuel Macron, Président de la République, Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance et Clément Beaune, Secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes
Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, gagne plus de 13 millions de dollars par heure. Mais son entreprise ne paie pratiquement aucun impôt en Europe. Afin de contourner les règles fiscales et d’engranger des millions, les grandes multinationales comme Amazon dissimulent leurs bénéfices dans des paradis fiscaux. Nous payons notre juste part d’impôts. Alors pourquoi Amazon et les autres géants du numérique ne feraient-ils pas de même ?

Le Danemark, la Lituanie et les Pays-Bas s’attaquent à eux en soutenant une législation européenne historique. Elle obligerait ces entreprises à publier tous leurs bénéfices et impôts payés dans l’ensemble des pays où elles exercent une activité. Cette transparence faite, sous la pression de l’opinion publique, elles paieraient alors enfin leur juste part d’impôt ! Alors, qu’est-ce qui bloque ? La France et un groupe d’autres pays de l’UE. Ils soutiennent une transparence en trompe-l’œil qui permettrait à ces entreprises de continuer à cacher leurs bénéfices dans des paradis fiscaux . Les négociations sont en cours. Signons pour faire plier la France et soutenir les leaders européens qui appellent à tenir tête à Amazon et autres multinationales ! Cela pourrait encourager d’autres pays à les rejoindre et faire pencher la balance en notre faveur !

Signez pour que les entreprises comme Amazon paient leur juste part d’impôts !
Empêchez les multinationales de contourner les règles fiscales et garantissez qu’elles paient leur juste part d’impôts. Soutenez une législation ambitieuse introduisant un reporting pays par pays ambitieux et public, qui imposera aux entreprises de publier leurs bénéfices et leur impôts payés dans chaque territoire où elles opèrent. Une meilleure transparence représente une étape importante pour mettre fin aux contournements de la fiscalité par les multinationales.

* (C) Pétition : #SavePeopleNotPlanes : Non au sauvetage inconditionnel du secteur aérien !

157.099 signatures sur 200.000 lien pour signer

Cette pétition, coordonnée par le Réseau Stay Grounded, s’appuie sur une lettre ouverte aux gouvernements signée par plus de 250 ONG au niveau mondial.

Au milieu de la crise du Covid-19, alors que le monde entier lutte contre le virus et que d’innombrables travailleur.euse.s perdent leurs revenus, le secteur aérien exige des renflouements massifs et inconditionnels garantis par les contribuables. Le sauvetage financier des compagnies ne doit pas permettre au secteur aérien de reprendre ses activités habituelles une fois la crise du Covid-19 terminée. L’argent public doit être utilisé en priorité pour les travailleur.euse.s et le climat.

Nous demandons :

  • Priorité aux employés
  • Une transition juste vers une mobilité respectueuse du climat
  • Pas de sauvetages sans une fin des exemptions fiscales

Afin d’atteindre ces objectifs, nous allons travailler ensemble dans les semaines à venir à sensibiliser et exercer une pression politique. Ces demandes, soutenues par plus de 250 organisations dans le monde, ne sont qu’un début - restez informés et devenez actifs via la Newsletter Stay Grounded.

* (C) Pétition : N’extradez pas Julian Assange vers les Etats-Unis

513.307 signatures sur 1.000.000 lien pour signer

Calder Claydon a lancé cette pétition adressée à Sajid Javid, Secrétaire d’Etat à l’Intérieur britannique et à 2 autres

Julian Assange vient d’être arrêté après s’être réfugié pendant 7 ans à l’ambassade d’Équateur à Londres. S’il doit être jugé pour des crimes, il doit l’être en Europe et ne doit en aucun cas être extradé vers les États-Unis, où il risquerait de faire l’objet d’un procès politique. Assange a facilité la fuite de documents américains classifiés qui intéressent tout le monde. Ces fuites ont permis de révéler des violations des droits de l’Homme commises par le Gouvernement américain et ainsi que des cas d’espionnage d’alliés. Toute allégation contre Assange devrait être traitée dans le système de justice pénale britannique ou européen.

Si l’enquête suédoise sur le viol à son encontre est rouverte, il doit bien sûr faire l’objet d’une enquête et être tenu pour responsable. Mais le Ministère de l’Intérieur a déclaré qu’il avait été arrêté suite à une demande d’extradition émanant des États-Unis. Que vous soyez d’accord avec Assange ou non, s’il est remis aux États-Unis, cela créera un dangereux précédent : n’importe quel journaliste pourra être extradé aux États-Unis simplement pour avoir publié des informations complètes et véridiques. Veuillez signer ma pétition appelant les autorités britanniques à refuser de remettre Julian Assange aux États-Unis.

* (E) Pétition : Non à l’extension de l’aéroport Nice Côte d’Azur : une bombe climatique et sanitaire

2.513 signatures sur3.000 lien pour signer

Destinataires : Mme Barbara Pompili (Ministre de la Transition écologique), M Bruno Le Maire (Ministre de l’économie, des finances et de la relance), M Jean-Baptiste Djebbari (Ministre délégué chargé des Transports)

Nous demandons une reconsidération complète et une annulation des projets d’extension des aéroports français, dont celui du T2.3 de l’aéroport Nice Côte d’Azur (+50% de trafic de 2019 à 2030). Une action en justice est en cours contre ce projet T2.3 niçois, au TA de Marseille, et portée par des associations, que les citoyens peuvent soutenir.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Au rythme actuel des rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, notre ‘’budget carbone’’ visant à limiter le réchauffement global à deux degrés d’ici la fin de ce siècle aura été épuisé dans moins de vingt ans ! Parmi les causes de réchauffement figurent en bonne place les émissions du trafic aérien mondial : l’aéronautique est ainsi responsable de 7,4% de l’empreinte carbone de la France (B&L Evolution, juillet 2020). La Convention Citoyenne pour le Climat ne s’y est pas trompée, lorsqu’elle a proposé l’arrêt de toute extension d’aéroport (proposition SD-E3).

Or des projets climaticides d’extension sont toujours portés par les autorités publiques, alors même que l’Etat français pourrait être reconnu coupable d’inaction climatique : ainsi le T4 de Roissy Charles de Gaulle, le T1 de Marseille Provence, et … le T2 de Nice Côte d’Azur.

A Nice, le Préfet des Alpes-Maritimes a ainsi signé le permis de construire de l’extension du T2 le 13 janvier 2020, en dépit des alertes citoyennes et associatives sur les impacts directs et indirects de ce projet visant l’augmentation de 50% du trafic passager entre 2019 et 2030 (soit plus de 7 millions de passagers supplémentaires chaque année). Ce même représentant de l’Etat a également ignoré les conclusions de l’enquête publique, à l’issue de laquelle 75% des avis exprimés étaient opposés au projet. Cet aveuglement interroge, surtout lorsque Christian Estrosi lui-même, maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a apporté son soutien au projet, tout en déclarant l’état d’urgence climatique, en adhérant au pacte finance-climat et en déclarant - en janvier 2021 - se fixer un objectif de réduction de -55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (vs 1990).

Avec le soutien de Greenpeace Groupe local de Nice, Alternatiba 06 et ANV COP21 Nice, nous dénonçons cette incohérence, fondée sur une hypocrisie climatique hallucinante, à l’image de l’annonce de greenwashing d’un ‘’aéroport neutre en carbone’’, alors qu’il ne compense que 1% de ses émissions GES (décollages et atterrissages inclus). A l’image d’un maire se disant ‘’protecteur’’ de ses concitoyens, alors que la pollution atmosphérique tue prématurément 500 Niçois chaque année, et que l’aéroport urbain de Nice est un très important contributeur de polluants.

Afin de mettre un terme à cette déraison, qui consiste aujourd’hui à attendre impatiemment la reprise de l’activité aérienne pré-covid et le retour d’une croissance continue du trafic, des associations et des citoyens se sont levés pour tenter de faire annuler le permis de construire qu’ils jugent illégal. Deux associations locales – FNE06 et CAPRE06 – assistées du collectif citoyen 06, ont déposé un recours en annulation auprès des instances judiciaires administratives. L’affaire est en attente de jugement au Tribunal administratif de Marseille. Ces porteurs d’action étant bénévoles, ils proposent à leurs concitoyens de les soutenir financièrement afin de couvrir les frais de leur défense par le cabinet Huglo-Lepage à Paris. Vous pouvez les aider en participant au crowdfunding Helloasso : https://bit.ly/32MBR7J Un réel soutien pour le climat et l’avenir de nos enfants. Chaque euro compte ! Merci pour eux.

* (C) Pétition - Stop à l’homophobie, la transphobie et la misogynie en Italie

105.701 signatures sur 130.000 Lien pour signer

À l’attention de : Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les Membres du Parlement

Le Parlement débat sur une loi contre l’homophobie, la transphobie et la misogynie.L’heure est venue pour l’Italie de suivre l’exemple des autres pays d’Europe. La haine doit s’arrêter maintenant. L’Italie ne peut plus fermer les yeux. Depuis trop d’années les Italiens LGBT+ attendent une loi qui viendra enfin protéger les victimes de discriminations et de violences avec les ressources et les politiques adéquates. Nous vous demandons d’adopter un texte efficace dès maintenant.

Les violences et discriminations contre les femmes et les personnes LGBT+ sont malheureusement une réalité du quotidien en Italie. Les dernières recherches de l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA) sur les personnes LGBT+ en Italie montrent que 62 % des personnes interrogées évitent de tenir la main de la personne qu’elles aiment et que 30 % évitent certains endroits par peur d’être agressées. 23 % des personnes interrogées déclarent avoir été discriminées au travail, 32 % avoir subi au moins un épisode de harcèlement au cours de l’année passée et 8 % une agression physique dans les 5 dernières années. Seule 1 personne sur 6 a rapporté ces incidents à la police.

L’Italie a souvent échoué à adopter des lois pour lutter contre ces problèmes. Il est grand temps qu’elle joue enfin son rôle dans le combat contre les discriminations et les violences fondées sur le sexe, le genre, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. L’Italie ne peut plus attendre. Le Parlement comme le gouvernement doivent agir vite et faire adopter une loi. Les personnes LGBT+ d’Italie ne demandent qu’une chose : pouvoir vivre et aimer sans peur.

Cette campagne est menée en partenariat avec Agedo, Ali d’aquila, Arcigay, Arci, Cammini di Speranza, Differenza Lesbica Roma, Diversity, EDGE, Gay Center, Giosef Italy, I sentinelli di Milano, neg.zone, Polis Aperta, Progetto Giovani Cristiani LGBT, Ra.Ne, Rete Genitori Rainbow, Rete Studenti Medi, Salento Pride, 6000 Sardine, UAAR et UDU.

* (C) Pétition : Signez contre le génocide de Bolsonaro !

234.546 signatures sur 250.000 lien pour signer

Lettre à Fatou Bensouda, Procureure générale de la Cour pénale internationale

Madame la Procureure générale,

D’après plusieurs organisations de défense des droits de l’homme, des populations indigènes et de l’environnement, le gouvernement brésilien dirigé par président Jair Bolsonaro se rendrait coupable de graves violations des droits humains. En qualité de Procureure générale de la Cour pénale internationale de La Haye, nous vous exhortons à ouvrir une « enquête préliminaire sur l’incitation au génocide et les attaques systématiques et généralisées contre les peuples indigènes » possiblement perpétrées par le président Bolsonaro au Brésil.

Le 27 novembre 2019, le collectif brésilien des avocats des droits de l’homme (CADHu) et la Commission des droits de l’homme de Dom Paulo Evaristo Arns (Commission Arns) vous ont déjà remis une « note d’information » à cet effet. Nous vous prions d’agréer, Madame la Procureure générale, l’expression de notre plus haute considération.

* (E) Pétition : Les aides à l’agriculture bio amputées des deux tiers ?

52.477 signatures lien pour signer

Chaque année sur les 10 milliards d’euros d’aides publiques versées à l’agriculture française, moins de 2% vont à l’agriculture biologique. Alors que 10% des agriculteurs sont désormais en bio. Parce que le ministère de l’agrochimie n’est jamais à cours d’idée pour casser la dynamique entourant le développement de la bio, d’ici fin juin, le gouvernement pourrait décider d’amputer des deux tiers certaines aides versées aux paysans bio ! En moyenne, les paysans bio risquent de perdre 131 euros par hectare !

Non content de soutenir l’agriculture chimique en réautorisant les insecticides « tueurs d’abeilles » tout en refusant d’interdire le glyphosate, le gouvernement s’apprête donc à baisser les aides à la bio. Pendant ce temps-là, ce sont des milliards d’euros d’aides européennes qui vont encore être mobilisées pour maintenir un modèle agricole à bout de souffle. A la veille de décisions importantes dans le cadre des négociations de la PAC (Politique agricole commune) qui détermineront le futur modèle agricole français jusqu’en 2027, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie confirme pour l’instant la politique menée par Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat : soutenir une agriculture productiviste et industrielle dopée aux pesticides tout en cassant la dynamique de l’agriculture bio.

Alors que les citoyens sont très majoritairement favorables au développement de l’agriculture bio (Selon le sondage exclusif réalisé par l’institut IFOP pour Agir pour l’Environnement (mai 2019), 73% des Français étaient favorables au versement des subventions prioritaireme à l’agriculture bio et 89% étaient favorables à l’interdiction totale des pesticides chimiques), le gouvernement continue de soutenir un modèle dépassé et pollueur. Ainsi , après avoir supprimé une partie des aides à la bio dès 2017, payer les aides à la bio avec plus de 3 ans de retard entraînant des faillites et des surendettements de paysans bio sans compensation, le gouvernement continue son travail de sape. Nous demandons au gouvernement de revenir sur ses premiers arbitrages et de soutenir massivement la transition écologique de l’agriculture pour les 6 prochaines années :
* En fixant comme objectif : au moins 20% de surface agricole en bio en 2027
* En mobilisant au moins un milliard d’euros par an (soit 10% du total des aides publiques) pour continuer à développer l’agriculture bio en France.
* En conditionnant le reste des aides (soit 9 milliards d’euros) à un respect de l’environnement, de la qualité de l’eau et de la santé avec une baisse massive et progressive de l’utilisation des pesticides (au moins -50%).

Sans une forte mobilisation importante des citoyens, les aides aux agriculteurs bio vont diminuer de 66% et casser irrémédiablement la dynamique de conversion des agriculteurs conventionnels vers le bio et ainsi continuer à favoriser une agriculture industrielle et chimique. Retrouvez l’enquête (https://basta.pouruneautrepac.fr/wp-content/uploads/2021/05/Investigation-be%CC%81ne%CC%81ficiaires-PAC.pdf )de #Basta réalisée par Caroline Trouillet pour le compte du collectif pour une autre PAC : « La Politique Agricole Commune : ses chèques aux mieux dotés,ses œillères sociales et environnementales »

* (E) Pétition : Défendez les femmes qui protègent l’eau au Chili !

9.559 signatures sur 15.000 lien pour signer

À l’attention du Colonel Chabán : je vous écris au sujet de la situation qui affecte les défenseures du droit d’accès à l’eau Verónica Vilches, Lorena Donaire et Carolina Vilches, entre autres femmes membres de l’organisation Mujeres Modatima (Mouvement pour la défense de l’accès à l’eau, à la terre et à la protection de l’environnement). Mujeres Modatima est une organisation créée par des femmes de Petorca, région de Valparaíso, en 2017. Actuellement, avec des membres de différentes régions du Chili, elle lutte contre l’impact spécifique que la crise de l’eau a eu en particulier sur les femmes du territoire, générant un impact négatif sur leur vie et celle de leur famille.

Amnesty International est préoccupée par le fait que de nombreuses femmes appartenant à cette organisation ont fait l’objet de surveillance, d’intimidation, de stigmatisation, de contrôle, d’intimidation, d’obstacles administratifs et de menaces jusqu’à ce jour pour le simple fait de dénoncer leur situation de vulnérabilité et de demander protection et justice. En raison de ce qui précède, nous demandons aux Carabineros du Chili de veiller à ce que les protocoles appropriés soient utilisés pour recevoir les plaintes des défenseurs des droits humains, en particulier des Mujeres Modatima, en éliminant les obstacles qui pourraient les en empêcher. De même, nous exigeons qu’une protection immédiate et adéquate leur soit accordées dans les cas où elles en auraient besoin. Nous vous remercions de votre attention. Cordialement.

* (E) Pétition : TOTAL : stop au projet pétrolier Tilenga en Ouganda

210.172 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, et aux dirigeants de TOTAL, Tullow Oil, CNOOC, CCCC et Exim Bank of China

Monsieur le Président, Madame, Monsieur, la région qui entoure les chutes de Murchison est un joyau de l’Afrique. Les divers écosystèmes du rift Albertin abritent 500 autres espèces animales dont certaines emblématiques comme le lion, l’éléphant et l’hippopotame. Chaque année, des milliers de touristes venus du monde entier visitent les chutes de Murchison, procurant des revenus substantiels à la population locale et à l’Ouganda dans son ensemble.

Ce trésor naturel unique et les moyens de subsistance de la population sont toutefois menacés si le projet pétrolier Tilenga et la réalisation des infrastructures y afférents se poursuivent. Leur mise en œuvre affecterait également le secteur du tourisme tout comme la réputation de l’Ouganda, considéré jusqu’ici comme un pays soucieux de la protection de la nature et du climat. Les premiers dommages sont déjà visibles, puisque l’extension des routes à travers le Parc national Murchison Falls a déjà commencé.

Nous vous demandons de laisser le pétrole là où il est. Merci de mettre fin au projet Tilenga ainsi qu’à tous les projets liés à l’activité pétrolière, tels que la construction de routes. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : "Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi !"

121.736 signatures sur 150.000 lien pour signer

Monsieur le Premier ministre,

Notre pays traverse une crise sanitaire sans précédent. Les Françaises et Français, confinés chez eux, adoptent progressivement les gestes barrière qui sauvent. Notre quotidien change, nos vies sont bouleversées, nous restons chez nous. Confinés mais chez nous. Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi.

Comment est-on confiné quand on est sans domicile ? Pour ceux qui vivent dans la rue, les plus fragiles d’entre nous, la vie est chaque jour un peu plus dure. Il y a urgence. Urgence à leur permettre d’accéder aux soins nécessaires pour ceux qui sont touchés par le CoVid-19. Urgence à débloquer des moyens supplémentaires pour les associations qui interviennent sur le terrain. Urgence à aider les collectivités locales qui organisent le confinement des personnes sans abri. Autrement, les sans domicile fixe, les mineurs isolés, les familles et personnes exilées qui sont sur le territoire français risquent de faire partie des oubliés de la crise sanitaire.

Des solutions existent. Les représentants du secteur de l’hôtellerie se sont mis, par exemple, à la disposition du gouvernement pour offrir des solutions de relogement. Il faut agir vite, sinon le risque de mortalité chez les personnes sans abri risque de s’accélérer et cette crise sanitaire peut se transformer en désastre humanitaire.

Si nos vies doivent changer grâce à cette crise, c’est dans le sens d’une plus grande fraternité car cette crise sans précédent révèle les failles insupportables d’une société incapable de proposer à toute sa population un logement digne et durable. Les paroles du président de la République ont marqué les esprits. Nous l’avons entendu. Il a parlé d’une guerre à mener contre un ennemi invisible. Une guerre... Il connaît suffisamment l’Histoire pour savoir que les guerres ont toujours donné naissance à de nouvelles formes de solidarité.

Si rien ne doit être comme avant cette crise, faisons-en sorte que nos actes changent dès maintenant. Ce n’est pas en détournant le regard que nous parviendrons à nous en sortir, c’est en surmontant collectivement les échecs de notre modèle de développement et en aidant ceux qui sont restés depuis trop longtemps au bord du chemin. Ceux-là n’ont ni syndicat ni confédération pour les représenter, pas de revendications à vous adresser, pas de « charges » ni d’impôts à reporter. Ils sont pourtant touchés comme les autres et, plus fragiles encore, ils ont plus de risque que les autres d’être emportés.

Monsieur le Premier ministre, nous lançons cet appel au nom de ces centaines de milliers de femmes et d’hommes qui vivent à l’écart de notre société, que nos associations accompagnent chaque jour pour leur redonner espoir et que nous ne pouvons pas abandonner. Faites vite, ils ont besoin de vous. Comme les autres, plus que les autres. Merci.

* (E) Pétition - Protégeons l’Amazonie ! NON à l’accord de libre-échange UE-Mercosur

397.034 signatures sur 400.000 attendues Lien pour signer

À la Commission européenne et aux gouvernements des Etats membres de l’UE
Madame, Monsieur,

L’UE souhaite signer un accord de libre-échange avec les Etats du Mercosur. L’accord a pour but de faciliter les exportations, notamment de viande bovine et de volaille, de sucre et d’éthanol en Europe. Ce projet implique une intensification de l’agriculture avec des répercussions négatives sur la nature et la population rurale.

Nous connaissons bien ces dangers :

- Des quotas plus élevés pour la viande bovine entraîneront une augmentation de la production de viande bovine en Amérique du Sud, une expansion des pâturages et donc le défrichage des forêts et des savanes. Dans le même temps, la pression exercée sur les exploitants européens les amènera à augmenter leur production, au détriment du bien-être animal.

- L’agriculture toujours plus intensive en Amérique du Sud implique souvent des conflits fonciers et des violations des droits humains pouvant aller même jusqu’à l’esclavage. L’utilisation à grande échelle de produits toxiques tels que le glyphosate met en danger la santé de nombreuses personnes.

- Des réglementations sur des barrières non tarifaires menacent les normes environnementales européennes ainsi que les droits du travail et des consommateurs. Le principe de précaution tel que défini dans l’UE est menacé, les principes démocratiques sont mis à mal.

En menant des négociations à huis clos, la Commission européenne poursuit apparemment la même stratégie que pour les accords TTIP et CETA, contre lesquels des millions de citoyens ont protesté. L’UE ne semble pas prendre ces critiques au sérieux et poursuit, avec l’ALE Mercosur, une politique commerciale tout aussi nocive, au détriment des hommes et de l’environnement des deux côtés de l’Atlantique.

Nous vous demandons de mettre un terme à cet accord. Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur à l’assurance de notre considération et de notre vigilance citoyenne.

* (E) Pétition : Stop au diesel à l’huile de palme et de soja, MAINTENANT !

217.401 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au Président de la République et au gouvernement français
Monsieur le Président,Madame la Ministre, Monsieur le Ministre,

Le carburant de nos stations-services contient toujours plus de biodiesel produit à partir d’huile de palme et d’huile de soja. Nous demandons au gouvernement d’engager une suppression immédiate de l’huile de palme et de l’huile de soja dans le carburant au niveau national.

La culture de palmiers à huile et de soja est la principale responsable de la https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1182/mobilite-il-faut-moins-de-voitures?mtu=438165224&t=5650destruction des forêts tropicales et anéantit la biodiversité. Le biodiesel est jusqu’à trois fois plus nocif pour l’environnement que le diesel fossile. Nous ne voulons pas d’huile de palme et d’huile de soja dans nos réservoirs !

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, l’expression de notre très haute considération.

* (E) Pétition Pour les tortues : stop au projet de logements de luxe PSR !

248.097 signatures sur 250.000 lien pour signer

À Tun Dr Mahathir Mohamad, Premier ministre de la Malaisie
Monsieur le Premier ministre, le gouvernement malaisien propose la création de trois énormes îles sur une surface de 1821 hectares au large de Permatang Damar Laut, sur la côte sud de l’île de Penang. Cette poldérisation se destine au développement de complexes et ne répond pas à une pénurie de terres. L’absence de consultation publique et le manque d’informations détaillées sur ce projet sont alarmants au vu de son envergure.

La zone concernée par le projet Penang South Reclamation (PSR) est l’aire privilégiée du dauphin à bosse et du marsouin aptère de l’Indo-Pacifique. Le milieu côtier de Permatang Damar Laut, Gertak Sanggul et Teluk Kumbar serait détruit par cette poldérisation et la pollution qui en résulte et les plages immaculées du sud du Penang seraient anéanties.

L’îlot de Pulan Kendi, riche en coraux, pourrait lui aussi être contaminé. La biodiversité marine s’en trouverait affectée et appauvrie dans un rayon de plusieurs kilomètres. Penang, riche de ses collines, de ses mers et de sa capitale classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, se trouve aujourd’hui à un tournant de son histoire.

Des stratégies de développement durable prudentes sur le plan financier et socialement inclusives sont garantes d’une croissance économique solide. Nous avons la responsabilité de laisser une meilleure planète à nos générations actuelles et futures ! Nous en faisons appel à vous pour sauver nos pêcheurs ! Sauvez notre environnement côtier ! Rejetez la poldérisation !Respectueusement vôtre !

* (E) Pétition : Mobilité : il faut moins de voitures !

139.407 signatures sur 150.000 lien pour signer

Au gouvernement et à l’UE : Madame, Monsieur, L’électromobilité n’est pas respectueuse de l’environnement ni climatiquement neutre. Elle nécessite d’énormes quantités d’électricité, dont la production écologique est loin d’être garantie. La fabrication de voitures électriques nécessite de grandes quantités de métaux et d’autres matières premières, qui doivent être presque intégralement importées de pays tropicaux et de zones de forêts tropicales.

L’électromobilité ne conduit pas au recul du trafic routier, comme en témoignent le nombre en augmentation constante d’immatriculations de véhicules et l’encombrement croissant du réseau routier. Nous vous demandons de réduire le nombre de voitures et le trafic routier. Les populations devraient pouvoir atteindre leur destination de manière rapide et sécurisée à pied, à vélo, en bus ou en train.

Merci de développer des concepts de mobilités efficaces qui profitent réellement aux hommes et à la nature. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (E) Pétition : Stop au commerce illicite du palissandre au Ghana

155.313 signatures sur 200.000 lien pour signer

À la Commission européenne

Madame la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen,
Mesdames et Messieurs les Commissaires européens,

L’Union européenne et le Ghana sont sur le point de signer un contrat commercial portant sur le bois, conformément au plan d’action relatif à l’application des réglementations forestières, à la gouvernance et aux échanges commerciaux (FLEGT). Il est attendu que le Ghana octroie dès 2020 des licences FLEGT dans le cadre d’un accord de partenariat volontaire (APV).

Le Ghana est considéré comme un exemple pour le plan d’action FLEGT en Afrique. Mais une grande partie de la filière bois est illégale et extrêmement corrompue. Cela concerne notamment le commerce du vène (Pterocarpus erinaceus), qui peut conduire à la disparition de cette espèce de palissandre dans la région.

L’Agence d’investigation environnementale (EIA) analyse de manière détaillée dans son rapport BAN-BOOZLED « comment la corruption ainsi que des ententes frauduleuses alimentent le commerce illégal de palissandre au Ghana ».

L’exportation illégale de ce bois précieux ne viole pas uniquement la convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore (CITES), mais également une interdiction nationale. Cela sape les efforts du Ghana visant à établir un système de commerce transparent et légal.

Nous vous demandons donc de faire pression afin que le gouvernement du Ghana mette fin au commerce illégal de palissandre. L’UE et le Ghana doivent s’assurer du respect des règles de la CITES. Plus aucun tronc de vène ne doit quitter le Ghana.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Commissaires, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Stop au travail des enfants pour le chocolat !

231.961 signatures sur 250.000 lien pour signer

À la Ministre fédérale allemande de l’Alimentation et de l’Agriculture, Julia Klöckner

Madame la Ministre, le chocolat cache une sombre réalité : 1,2 million d’enfants travaillent dans des plantations de cacao, les ouvriers agricoles ne touchent pas un revenu suffisant pour vivre et les forêts sont détruites au profit de nouvelles plantations. Malgré plusieurs décennies d’initiatives volontaires, la filière cacao mondiale ne s’est guère empressée à attaquer ces questions urgentes.

Une réglementation de l’UE est indispensable pour instaurer un changement à l’échelle de la filière et pour que tous les acteurs soient tenus responsables de leur conduite environnementale et sociale. En tant que principale exportatrice, transformatrice et consommatrice de cacao, l’UE pourrait entraîner toute la filière cacao à réguler ses importations à sa suite. Ceci viendrait compléter la réglementation déjà en place en matière de chaîne d’approvisionnement dans les secteurs du bois, de la pêche et des mines.

Une approche réglementaire peut également présenter de solides avantages pour les producteurs. Ils pourraient ainsi respecter les droits humains et préserver l’environnement sans craindre une sous-cotation des prix par leurs concurrents au détriment de la durabilité. Lors de la Conférence mondiale sur le cacao de 2018 à Berlin, la déclaration finale a conclu que « le respect volontaire n’a pas eu d’impact suffisant » et que des « mesures réglementaires potentielles prises par les gouvernements » sont nécessaires. Les consommateurs européens veulent s’assurer que le chocolat qu’ils achètent :
– est exempt de violations des droits humains, y compris de travail des enfants et de travail forcé ;
– fournit un revenu suffisant aux ouvriers agricoles pour nourrir leurs familles ;
– ne résulte pas de la déforestation et de la destruction environnementale.

La France s’est déjà déclarée en faveur d’une loi de l’UE sur le cacao. Il est temps que l’Allemagne prenne le relais. Malgré des signaux positifs de certaines agences gouvernementales allemandes, le ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture (BMEL) n’a manifesté aucun intérêt apparent à soutenir une loi qui protègerait les enfants et notre planète. Merci d’agir pour protéger les enfants, les populations rurales et l’environnement dans les pays producteurs de cacao et de plaider pour une règlementation de l’UE vis-à-vis de la filière cacao mondiale. Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre haute considération.

* (C) Pétition - Les EHPAD doivent justifier et détailler leurs prestations (dépendance et hébergement).

41.310 signatures Lien pour signer

Dans le cadre d’une obligation alimentaire pour une admission d’un parent en EHPAD, nous demandons :

1/ Une équité pour les admissions ainsi qu’un éclaircissement sur les prises en charge, afin d’éviter tous abus et qu’une famille ne se retrouve confrontée à la même situation que la notre. Nous exigeons également que lorsque le parent désigne, l’un de ses enfants, comme personne à prévenir, qu’elle soit informée, au moment de l’inscription et que les EHPAD remplissent avec rigueur, les actes de cautionnement solidaire et les prennent en compte. En effet, il est inconcevable de transmettre aux descendants, un acte de cautionnement solidaire vierge de toute information (absence de ressources, de charges et de prestations) et d’admettre le parent au sein de son établissement. Pourquoi les EHPAD ne tiennent pas compte de ces documents importants ?

2/ Que les admissions répondent à une raison médicale. En effet, au vu des tarifs exorbitants, il est inadmissible, de ne pas privilégier le maintien à domicile. Il faut impérativement que les EHPAD arrêtent de prendre des personnes âgées valides et se trouvant en pleine possession de leurs facultés mentales et de faire payer à ces personnes, des frais de dépendance ;

3/ Que les admissions s’effectuent conjointement entre le résident, la personne désignée par le parent et le médecin coordinateur de l’EHPAD car il est inimaginable que les descendants ne soient pas informés sur l’état de santé du parent, surtout lorsqu’on les sollicite pour le financement ;

4/ De la visibilité et de la transparence au niveau des prestations, à savoir les frais de dépendance et les frais d’hébergement. Il s’agit de détailler et de justifier les prestations aux descendants.

Que fait-on réellement payer aux personnes âgées en EHPAD et qu’est ce qui justifie de tels tarifs ?

Il est inacceptable et déplorable de ne pas associer les descendants à la décision de placement dans une structure médicalisée et il est un peu trop facile de se retrancher derrière le « secret médical » pour ne pas avoir de comptes à rendre aux descendants. Lorsque notre père est entré en EHPAD, il avait toute sa « tête » et il se trouvait valide et en pleine possession de ses facultés mentales.

Obligation alimentaire

Nous n’avons jamais critiqué l’obligation alimentaire qui consiste à aider un ascendant dans le besoin mais cet organisme nous a assigné en justice, à tort car il n’a jamais été en mesure de nous justifier son état de santé et plus particulièrement que notre père était dans l’incapacité de subvenir, seul à ses besoins vitaux. De plus, il a admis notre père, de manière précipitée, en moins de 8 jours.

Lorsque notre père est entré en EHPAD, il était en mesure d’assurer lui même, ses besoins vitaux et n’avait pas besoin d’aides pour se lever, se laver, s’habiller, se nourrir, effectuer des retraits par carte bancaire, payer ses factures et se rendre à l’étranger. De plus, il n’était ni grabataire ni en perte d’autonomie et n’avait pas de maladies dégénératives liées au vieillissement. Ce qui est regrettable, c’est que les EHPAD savent parfaitement que les descendants ont un devoir d’obligation alimentaire envers leurs parents et que la justice irait dans leur sens mais où sont les limites de l’obligation alimentaire ?

La créance demandée aux enfants dans le cadre d’une obligation alimentaire ne correspond pas au règlement de la facture de l’EHPAD. La facture n’a aucun caractère « alimentaire », mais une nature de « confort superflu » .

Correspondances avec le chef de l’établissement

Nous avons transmis 2 courriers au directeur de cet établissement et nos avocats leurs ont posées de nombreuses questions. Il n’a jamais pris le soin de répondre à nos questions qui étaient légitimes et concernaient l’état de santé de notre père, ses ressources, ses charges et les prestations de l’EHPAD. Nous demandions notamment :

* A avoir des informations sur l’état de santé de notre père, sa perte d’autonomie et la procédure d’admission qui ont permis, une entrée précipitée en milieu médicalisé ;
* Un état détaillé avec explication des différentes prestations facturées à notre père, à savoir les frais d’hébergement et les frais de dépendance ;
* Connaître le bilan de santé de notre père justifiant une entrée précipitée en milieu médicalisé ;
* Voir le contrat de séjour signé par notre père contenant le forfait journalier et les frais annexes, le questionnaire de santé, le dossier médical de préadmission rempli par le médecin traitant indiquant sa dépendance.

Théoriquement, cet établissement aurait dû nous fournir des réponses à nos questions et nous aurions dû recevoir les rapports de suivi médical de notre père. Ce qui est inadmissible également, c’est de prendre des personnes âgées valides et de faire payer des frais de dépendance, sans les justifier.

Monsieur le Ministre, il devient urgent de remettre de l’ordre dans les EHPAD car on ne rentre pas en milieu médicalisé, sur un coup de tête. C’est une décision qui doit être réfléchie car généralement elle est définitive et très coûteuse et les EHPAD abusent de l’obligation alimentaire.

* (E) Pétition : Aidez-nous à sauver la forêt pluviale du Mulu !

235.110 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au Premier Ministre de la Fédération de Malaisie et au Ministre en chef de l’Etat du Sarawak

Monsieur le Premier ministre,Monsieur le Ministre en chef, La forêt pluviale est en train d’être détruite à proximité immédiate du Parc national du Gunung Mulu pour établir des plantations de palmiers à huile. Ces défrichements, réalisés contre la volonté des communautés locales Penan et Berawan, menacent la biodiversité dans la zone voisine, pourtant classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le gouvernement malaisien ne respecte pas sa promesse de ne plus laisser détruire de forêt tropicale au profit des cultures d’huile de palme. Mais il n’est pas trop tard pour empêcher cette catastrophe. Merci d’annuler sans plus attendre les concessions déjà octroyées et d’adopter un moratoire interdisant toute nouvelle plantation de palmiers à huile.

Merci de soutenir le combat des Penan et des Berawan en mettant fin aux déboisements dans l’exceptionnelle forêt pluviale du Mulu. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Ministre en chef, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Jeune migrant en détresse : aidez-nous à garder Madama, menacé d’expulsion

38.168 signatures sur 50.000 lien pour signer

Véronique DE MARCONNAY a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron et à 4 autres
Nous avons recueilli il y a 2 ans Madama, un jeune migrant rescapé d’un long périple en provenance du Mali. Nous l’avons accompagné dans tout son parcours en France : apprentissage de la langue, de la lecture, écriture, calcul, études, suivi médical, insertion dans la société française, obtention de documents d’identité, recherche d’apprentissage, demandes d’autorisation de travail, démarches pour obtenir un titre de séjour... Il fait pour ainsi dire partie de notre famille. Mais pour combien de temps ?

MADAMA EST AUJOURD’HUI DANS LA DETRESSE : la préfecture de Haute-Loire refuse de lui accorder un titre de séjour et le menace d’expulsion. Pourtant il a fait de gros efforts pour apprendre notre langue et s’adapter au mode de vie et à la culture française ; il est inscrit dans un établissement scolaire pour préparer un CAP d’ouvrier agricole, il a des employeurs tous trouvés : une famille d’exploitants agricoles qui tiennent beaucoup à le prendre comme apprenti ; il a soif d’apprendre et sait s’y prendre avec les agneaux. Et puis nous sommes là, nous, sa famille d’accueil, pour le soutenir. Mais la préfecture reste inflexible : elle le fait attendre depuis plus d’un an la réponse à sa demande de régularisation ; elle lui interdit de travailler pour gagner sa vie ; elle lui interdit d’avoir un avenir ; elle le prive de tout espoir. Madama est un jeune courageux, travailleur et honnête. A 16 ans à peine, il a fui la misère de son village natal, il a parcouru le désert, puis traversé la mer sur un canot dont tous les occupants n’ont pas survécu. Il a traversé une partie des Alpes à pied, poursuivi par les chiens des gendarmes, la peur au ventre.

Nous demandons pour lui le droit de vivre ici dignement. Si nos demandes n’aboutissent pas, Madama sera arrêté et enfermé dans un centre de rétention en attendant une expulsion vers le Mali, ou condamné à la clandestinité. Nous ne l’acceptons pas. Que nous reste-t-il d’autre que de faire une grève de la faim et de demander votre soutien solidaire ? Votre soutien peut tout changer ! Aidez Madama à retrouver son sourire radieux !

* (C) Pétition : Ni TAFTA, ni CETA, ni MERCOSUR !

121.057 signatures sur 150.000 lien pour signer

Cher Monsieur Dombrovskis, Commissaire européen au Commerce, les négociations de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur, bloc commercial comprenant l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay, sont presque finalisées. Je trouve cet accord extrêmement préoccupant, car il fait peser les mêmes menaces sur les consommateurs européens, leur santé et les normes environnementales que les accords de libre-échange avec le Canada (CETA) et avec les Etats-Unis (TAFTA/TTIP).

En effet, l’accord UE-Mercosur ne garantit pas du tout le respect du principe de précaution, mis à l’écart alors qu’il est fondamental en Europe pour la sécurité sanitaire des aliments et la protection de notre santé. Cet accord risque également de compromettre les choix démocratiques concernant ce que nous acceptons ou non dans nos assiettes (OGM, résidus de pesticides, etc).

Les importations européennes de produits agroalimentaires en provenance des pays du Mercosur devraient augmenter, avec les quotas de viande de bœuf, de volailles et de sucre acceptés par l’UE dans cet accord. Cela aurait de graves conséquences, non seulement pour l’agriculture, mais aussi pour l’environnement et les droits humains. L’expansion des élevages intensifs aggraverait par exemple la déforestation, l’impact sur le climat et la contamination des nappes phréatiques, tandis que les violations des normes internationales du travail, répandues notamment dans les plantations de canne à sucre et de soja, pourraient s’accentuer.

Monsieur le Commissaire Dombrovskis, l’accord UE-Mercosur ne doit entrer en vigueur sous aucun prétexte ! Je vous demande donc d’arrêter les négociations de cet accord ainsi que des autres accords de commerce qui font peser des menaces sérieuses sur la santé et les droits des consommateurs. La politique commerciale européenne doit être revue afin de répondre en priorité aux besoins et aux droits des peuples et de la planète, et non aux intérêts des entreprises multinationales.
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* (C) Pétition : l’UE et la France doivent sortir du Traité sur la charte de l’énergie, ce Traité qui protège les pollueurs

1.025.178 signatures sur 2.000.000 lien pour signer

Le Traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un traité peu connu, mais aux effets nocifs considérables : c’est une arme juridique puissante aux mains des investisseurs et entreprises du secteur des énergies fossiles leur permettant de dissuader et/ou sanctionner les pouvoirs publics lorsque ceux-ci veulent prendre des mesures favorables à la lutte contre le réchauffement climatique et à la transition énergétique. Ils utilisent pour cela une forme de justice parallèle (ISDS) très favorable que le TCE leur garantit (voir la vidéo et les ressources ci-dessous). Jugez par vous-même, parmi des dizaines de cas :
* Les Pays-Bas décident de sortir progressivement du charbon : la multinationale allemande RWE les poursuit et réclame 1,4 milliard €
* L’Italie interdit les plateformes pétrolières près des côtes : une entreprise britannique réclame jusqu’à 350 millions de dollars d’indemnisation
* La France envisage de rogner sur les droits acquis des industriels des énergies fossiles ? Ceux-ci menacent d’utiliser le TCE et obtiennent l’affaiblissement de la loi Hulot sur les hydrocarbures.
Disons STOP ! Il est temps de sortir de ce Traité obsolète, dangereux et climaticide. Exigeons de l’UE et de la France qu’elles se retirent du Traité sur la charte de l’énergie dans les plus brefs délais. (cette pétition est portée par des dizaines d’organisations en Europe, et plus d’une trentaine en France)

Aux gouvernements, aux parlements et aux institutions européennes,
Sortez du traité sur la Charte de l’énergie et stoppez son expansion à de nouveaux pays ! Ce traité permet aux entreprises des secteurs du charbon, du pétrole et du gaz d’entraver la transition vers un système énergétique propre. Désarmez les entreprises du secteur des énergies fossiles dès maintenant, afin qu’elles ne puissent plus empêcher les actions urgentes contre le réchauffement climatique.

* (C) Pétition : Relaxe pour les 3+4+2 !

23.063 signatures sur 25.000 lien pour signer

TOUS MIGRANTS a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.)

Le printemps 2021 sera marqué par deux procès politiques, criminalisant la solidarité avec les exilé-es et les sans papiers. Le 22 avril au tribunal de Gap jugement de deux solidaires en première instance pour "aide à l’entrée et à la circulation sur le territoire national de personnes en situation irrégulière". Ils ont été interpellés le 19 novembre alors qu’ils étaient en train de porter secours à une famille afghane sur le territoire français . Le 27 mai jugement en appel des "7 de Briançon" suite à la condamnation prononcée le 13 décembre 2018. Ils ont été condamnés en première instance à des peines allant jusqu’à quatre mois de prison fermes et huit mois avec sursis pour avoir participé le 22 avril 2018 à une manifestation antifasciste. Cette manifestation spontanée visait à dénoncer l’action du groupe fascisant Génération Identitaire présent la veille au col de l’Echelle ( Hautes Alpes) et la militarisation de la frontière qui met des vies en danger.

Depuis 5 ans, l’Etat mène une chasse à celles et ceux qu’il considère comme indésirables et procède à des refoulements illégaux quotidiens en contrevenant à ses propres lois . Depuis 5 ans, des milliers de solidaires , des dizaines de soignants se relaient au nom du principe de fraternité pour porter assistance à des exilé-es déterminé-es à venir chercher chez nous un peu de paix.Les violences policières sont avérées ,la mise en danger des exilé-es qui une fois sur le territoire français tentent d’échapper à leur interpellation et les courses poursuites meurtrières aussi .

Il ne s’agit plus de bavures policières isolées mais d’une répétition d’actes systématiques de violence et de graves atteintes aux droits fondamentaux qui témoignent d’un racisme systémique à l’œuvre aux frontières françaises et européennes. Cette politique du gouvernement français a conduit à la mort de 5 personnes en exil à Montgenèvre. Pour les mêmes raisons, plusieurs centaines de blessés sont déjà à déplorer et le ton sécuritaire continue de monter. Le 16 novembre, les effectifs de police ont été doublés à Montgenèvre, avec de plus le renfort des forces dites sentinelles. Par ces décisions, le gouvernement veut faire croire qu’une Europe-forteresse est possible et vaut mieux que des vies humaines . Les milliers de cadavres aux frontières de l’Europe, la violence et les dénis de droits aux frontières intérieures des pays européens ne semblent pas le gêner.

POUR NOUS, SOLIDAIRES, il n’est pas question que le scénario se répète inlassablement à la frontière briançonnaise . La militarisation de la montagne n’est qu’un geste vain de l’Etat qui pousse les exilé-es à prendre plus de risques. Nous voulons faire de nos procès une nouvelle occasion de mettre en lumière la répression, l’injustice et la violence invisibilisées qui s’exercent chaque jour sur les personnes en exil. "Les gens qui meurent sur les plages, si c’étaient des blancs , la terre entière serait en train de trembler" - Fatou Diome. Nous appelons citoyens, associations, institutions, élus et collectivités à soutenir notre combat pour défendre la solidarité et pour qu’enfin cessent les poursuites contre les bénévoles, les associations et les défenseurs des droits.

* (C) Pétition : Le scandale de la viande Carrefour

49.584 signatures sur 50.000 lien pour signer

Carrefour tue notre planète à coups de barquettes de viande en promo. Une viande nourrie au soja, qui détruit à grande vitesse la savane brésilienne du Cerrado qui abrite près de 14 000 espèces animales et végétales. Parmi elles, l’emblématique jaguar dont la population est en chute libre.

Carrefour est très conscient de son impact sur les écosystèmes fragiles d’Amérique Latine, mais le leader français de la grande distribution n’agira que si nous nous mobilisons massivement. C’est là que vous intervenez. Il est grand temps de montrer à Carrefour que les consommateurs ne sont pas dupes. Exigeons du géant de la distribution qu’il coupe les ponts avec ses fournisseurs à l’origine de cette catastrophe environnementale. Exigez que Carrefour mette fin à sa complicité dans la destruction environnementale en Amérique latine.

L’an dernier, plus de 700 000 hectares de savane ont été rasés !! Imaginez, c’est plus de 70 fois Paris et tout ça pour quoi ? Engranger quelques centimes de plus sur le kilo de viande. Par son silence, Carrefour se rend complice de cette catastrophe environnementale. Chaque année, Carrefour investit une véritable fortune en marketing et communication pour se vanter de ses engagements environnementaux… Et pourtant, chaque année, c’est le même bilan : très peu d’action et toujours plus de destruction.

Carrefour a pourtant le pouvoir d’imposer à ses fournisseurs de nouvelles règles, plus strictes, qui contribueraient à mettre fin à la déforestation causée par le soja utilisé pour nourrir les bovins. Mais au lieu de cela, Carrefour joue la montre et n’agit pas. Il est grand temps que Carrefour écoute les consommateurs. Dites à Carrefour d’agir dès maintenant pour mettre fin à la déforestation et sauver le jaguar du Brésil.

Ensemble, nous avons déjà poussé d’autres géants tels que PepsiCo et McDonald’s à agir contre la déforestation et à changer leurs pratiques pour enfin, faire passer la planète et l’humain avant le profit. Sans une grande mobilisation, Carrefour pourra continuer d’esquiver les peuples autochtones, les ONG, et autres défenseurs de l’environnement. Il est donc primordial, qu’ensemble, nous exigions que Carrefour cesse de participer activement à la destruction de notre précieuse planète.

* (E) Pétition : Menace sur la Grande Barrière de Corail

179.474 signatures sur 200.000 lien pour signer

Une course contre la montre se joue pour empêcher un véritable désastre écologique : l’ouverture de la mine de charbon Adani Carmichael qui menace de polluer la Grande Barrière de Corail. Cette mine gigantesque pourrait ouvrir dans moins de six mois. Mais pour ce faire, la mine Adani a besoin d’une technologie que seul le géant allemand Siemens est prêt à fournir. Nous nous battons depuis plus d’un an pour que Siemens reconsidère son soutien à la mine Adani et une opportunité unique vient de se présenter à nous.

Nous avons les preuves d’au moins quatre violations environnementales qui pourraient provoquer l’annulation du contrat que Siemens a signé avec Adani. Avec votre aide, nous pouvons pousser Siemens à reconnaître ces violations. Si elles font la une des journaux à travers le monde, vous pouvez forcer Siemens à tenir parole et à reconsidérer le contrat. Exigez que Siemens tienne sa promesse et reconsidère son contrat avec le pollueur Adani.

L’année dernière, des milliers de membres de SumOfUs rejoignaient un mouvement mondial mené par les populations autochtones australiennes afin d’exhorter Siemens à ne pas travailler sur la mine toxique d’Adani. L’Australie était alors ravagée par les incendies de brousses et de forêts. Vous avez alors arraché une victoire cruciale. Vous avez contribué à forcer le PDG de Siemens à garantir qu’il utiliserait les closes d’annulation du contrat si Adani enfreignait certaines obligations environnementales.

Nous avons désormais la preuve dont nous avions tant besoin. Quatre violations environnementales d’Adani ont été confirmées et l’enquête en cours pourrait en révéler d’autres. L’année dernière, les Wangan et les Jagalingou - les populations indigènes du territoire sur lequel Adani construit sa mine - ont mis en garde Siemens. Ils affirmaient qu’Adani n’avait aucun respect pour leurs terres ancestrales et leurs voies navigables. Ces violations sont désormais confirmées. Si Siemens aide Adani à terminer cette mine, qui sait quelles violations se permettra ensuite Adani.

Dites à Siemens qu’il est temps d’agir ! La campagne pour arrêter la mine d’Adani Carmichael a été d’une efficacité rare. La pression exercée par des personnes du monde entier a contraint plus de 90 entreprises à abandonner le projet. Malgré ça, Adani se traîne tant bien que mal vers l’ouverture de la mine et Siemens est l’une des rares entreprises qui l’aident à tenir le cap. Dites à Siemens que la mine d’Adani représente un coût environnemental que nous ne pouvons pas nous permettre.

* (E) Pétition : « Loi séparatisme » : les libertés associatives en danger !

13.322 signatures sur 20.000 lien pour signer

Après la proposition de loi sécurité globale, le projet de « loi confortant le respect des principes de la République », dite « loi séparatisme », constitue une atteinte sans précédent au socle de notre République et menace nos libertés les plus fondamentales. Présentée par « le gouvernement comme une loi de liberté, elle n’impose en réalité que des interdits, de nouveaux délits pénaux et des contrôles de toute la population »*. Derrière une fausse justification sécuritaire se cache en réalité une véritable « loi anti-association » qui appelle une large mobilisation.

Contrairement à ce qui est avancé par ses promoteurs, ce nouveau texte liberticide ne concerne pas seulement les associations cultuelles et celles qui perçoivent des fonds publics, mais constitue une menace très grave pour l’ensemble des associations françaises. Nous, associations, collectifs et chercheur.es et avocat.es, organisés en coalition pour défendre et promouvoir les libertés associatives, tenons à alerter nos pairs, l’opinion publique et les parlementaires.

Le Conseil d’État l’a admis en premier : « les mesures du projet de loi concernent pratiquement tous les droits et libertés publiques » ! Ces libertés garantissent que, au delà du contrôle légitime de la légalité d’une association, l’État et ses représentants respectent l’indépendance d’action des associations. Un large pan de cette loi a pour objectif d’encadrer, contrôler et sanctionner davantage l’action associative, notamment en instituant un « contrat d’engagement républicain ». Ce contrat liste au moins dix « principes républicains » qui contraindraient uniquement les associations, sans aucune forme d’engagement réciproque comme l’a justement soulevé le Mouvement associatif. Le Conseil d’État, en chœur avec la Défenseure des droits, soulignent que ce contrat comporte des « notions sujettes à interprétations antagonistes » et des « incertitudes » qui ne manqueraient pas d’introduire de sérieux risques d’arbitraire. Par ailleurs, la Défenseure des droits s’inquiète de ce que ce projet participe d’un « renforcement global du contrôle de l’ordre social ». Contrat d’engagement républicain : « comment éviter que les entraves institutionnelles aux activités associatives, déjà nombreuses ? »

Dans la droite ligne de la loi sécurité globale, qui élargit les prérogatives de police à de nouveaux acteurs, Gérald Darmanin et le gouvernement voudraient insérer dans le contrat républicain une clause de « respect de l’ordre public » dont l’appréciation est juridiquement laissée aux seules forces de l’ordre et leur hiérarchie (préfet, ministère de l’Intérieur). Dans un contexte d’urgence et aussi de surdité des autorités aux revendications citoyennes, de plus en plus d’associations ou groupes militants ont recours à la désobéissance civile non violente qui pourrait demain être considérée comme un « trouble à l’ordre public ». Ces actions militantes n’en restent pas moins légitimes et parfois reconnues comme telles par les tribunaux au nom de la liberté d’expression comme en attestent les relaxes de décrocheurs de portraits d’Emmanuel Macron, tout en revendiquant aussi les libertés d’opinion et de manifestation chères aux associations, mais qui se trouvent aujourd’hui directement menacées par plusieurs dispositions de ce projet de loi encore en débat.

Au-delà de ces nouvelles dispositions, se pose aussi la question de leur application. Comment éviter que les entraves institutionnelles aux activités associatives, déjà nombreuses, souvent abusives et méconnaissant le droit, ne se multiplient à l’encontre d’acteurs qui interviennent – souvent de manière critique – dans le débat public ? En octobre 2020, l’Observatoire des libertés associatives tirait déjà la sonnette d’alarme avec le rapport « Une citoyenneté réprimée » qui documentait cent cas de répression anti-association.

Le non respect d’un contrat républicain aux contours imprécis, entraînerait des sanctions telles que la suspension ou le remboursement des subventions, véritable mise à mort financière pour des associations déjà précarisées (perte des contrats aidés, etc.).

Cela entraînerait aussi la perte d’un agrément indispensable pour agir en justice au nom des Français et de l’intérêt général, voire plus quotidiennement pour intervenir en milieu scolaire ou extra-scolaire. Plus localement cela pourrait signifier le refus ou la perte d’accès aux espaces et équipements publics.

« L’expression d’une défiance généralisée à l’encontre des associations et groupements de citoyens »

Le projet de loi, dans son article 8, élargit aussi les conditions pour prononcer la dissolution d’une association en remplaçant l’organisation de « manifestations armées dans la rue » par des « agissements violents contre les personnes et les biens », le terme d’ « agissement » ouvrant là aussi un large champ d’interprétation. Certaines dispositions (art 18) censées mieux protéger les fonctionnaires et personnes dépositaires de l’autorité ne sont pas sans rappeler l’article 24 de la proposition de loi sécurité globale sur l’interdiction de diffuser des images des forces de l’ordre. D’autre part, les commentaires sur les réseaux sociaux d’adhérents de l’association pourraient être reconnus comme des éléments justifiant la dissolution d’une association, même si ces messages sont postés à titre personnel. Cette disposition fait peser des risques de « déstabilisation » sur des associations ciblées par des campagnes malveillantes en ligne, certaines personnes pouvant prendre la qualité de membres pour ensuite nuire à l’association.

Comment ne pas voir dans ces lois sécuritaires l’expression d’une défiance généralisée à l’encontre des associations et groupements de citoyens organisés pour faire entendre leur voix et agir pour l’intérêt général ?

Nous refusons que des associations soient arbitrairement dissoutes ou privées de financement sur des critères flous et infondés avec des possibilités de recours amoindries. Nous refusons également la stigmatisation que ce projet de loi fait peser sur des personnes de confession musulmane, en raison de leur croyance ou origines supposées, en laissant croire que ce texte de loi répondrait à des enjeux de sécurité ou de « vivre-ensemble ». Nous refusons qu’un pouvoir politique impose une interprétation moralisante et autoritaire des « principes républicains » déjà parfaitement exprimés dans notre devise nationale.

Le législateur français a construit au fil du temps des lois plus équilibrées qui ne demandent qu’à être appliquées. Nous surveillerons avec attention le débat parlementaire de ces prochaines semaines, tant sur le projet de loi séparatisme que sur la proposition de loi sécurité globale qui mobilise déjà largement, pour alerter les citoyennes et citoyens français sur cette dérive autoritaire que nous constatons avec effroi et inquiétude. Loin de contribuer à la sécurité et à la cohésion nationale, cette « loi séparatisme », si elle était votée, serait contre-productive et affaiblirait les principes républicains. Cette loi déstabiliserait l’ensemble des associations pourtant si essentielles face aux épreuves que nous traversons et pour notre démocratie.

Cet appel a été lancé à l’initiative des membres de la Coalition pour les libertés associatives.

* (C) Pétition : Notre plan B pour le service public de l’énergie

1.292 signatures sur 1.500 lien pour signer

servicepublic ENERGIE a lancé cette pétition adressée à Monsieur le Président de la République

L’appel pour « la construction d’un véritable service public de l’énergie sous contrôle citoyen » Tribune collective parue dans Le Monde du 1er juin 2021 et relayée par Mediapart. Afin de garantir une certaine efficacité technique et économique ainsi que notre souveraineté sur l’énergie, celle-ci doit être sortie du marché et gérée dans l’intérêt général, appelle un collectif de personnalités

Dix premiers signataires : Anne Debrégeas, porte-parole de la fédération SUD-Energie ; Benoît Hamon, fondateur de Génération·s ; Aurore Lalucq, eurodéputée (Place Publique) ; Pierre Larrouturou, eurodéputé (Nouvelle Donne) ; Jean-Yves Mano, président de la CLCV ( 2ème association de consommateurs en France) ; Jean-Luc Mélenchon, député (La France insoumise) ; Arnaud Montebourg, ancien ministre socialiste ; Thomas Piketty, économiste ; Eric Piolle, maire de Grenoble (EELV) ; Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac.
Pour nous contacter : servicepublic.energie@gmail.com