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Traduction d’AID pour Les-crises.fr n° 2021-39

Le sinistre rôle de Joe Biden dans le déclenchement de la guerre en Irak

Vidéo traduite par Jocelyne le Boulicaut

vendredi 9 avril 2021, par JMT

AID soutient financièrement le très intéressant site "Les-crises.fr" depuis plusieurs années. Nous avons fait un pas de plus en participant aux traductions des textes anglais quand le site fait appel à la solidarité de ses adhérents. Nous avons donc mandaté une de nos adhérentes, Jocelyne LE BOULICAUT enseignante universitaire d’anglais retraitée pour y participer en notre nom et nous indemnisons son temps passé avec notre monnaie interne

Aujourd’hui , AID ne vous propose pas un texte mais une vidéo, dont la bande son originale a été retranscrite en anglais puis traduite en français par Jocelyne, ce qui a servi au sous-titrage en français pour la publication par notre partenaire www.les-crises.fr . La vidéo sous-titrée est ici

Résumé :

Après l’invasion de l’Afghanistan qu’il a soutenue sans hésiter, Joe Biden s’inquiète de l’influence grandissante des néoconservateurs emmenés par Dick Cheney et Donald Rumsfeld sur George W. Bush qu’il présente comme un « président optimiste, ambitieux, mais dramatiquement mal préparé et mal informé ». Le trio prépare visiblement une invasion de l’Irak.

En tant que Président de la Commission des affaires étrangères, Joe Biden peut tenter de s’y opposer. Il hésite cependant. En bon Biden, il s’efforce d’adopter une position médiane.

Il reconnaît qu’il faut « soit enlever ces armes de destruction massives des mains de Saddam Hussein, soit lui enlever le pouvoir » ; mais il ne veut envisager la guerre que lorsque tout effort diplomatique aura échoué.

C’est ainsi que le 11 octobre, Joe Biden vote la résolution autorisant l’usage de la force. En d’autres termes, un feu vert donné à l’invasion de l’Irak.

Joe Biden a maintes fois reconnu son erreur. « J’ai cru que le vote de la résolution mettrait Bush en position de force pour obliger Saddam Hussein a agir de façon responsable. C’était un très mauvais calcul. »

N’empêche que en tant que président de la commission sénatoriale des relations étrangères, Joe Biden a joué un rôle clé en vendant l’invasion de l’Irak à la fois à ses collègues démocrates et à un public sceptique.

Il a également été vice-président d’une administration qui bombardait sept pays simultanément avant sa fin en 2016, et a été une voix forte au sein de l’administration en faveur de l’intervention.

Sur le site des crises l’article est là

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