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Le CDOM a convoqué des médecins le 10 Décembre 2020

Discours de sortie de l’entretien avec le CDOM

par Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID

mercredi 16 décembre 2020, par JMT

La médecine est technologique, coûte de plus en plus cher dans un tissu économique de plus en plus fragile. L’économiste aura tendance à vouloir remplacer le médecin qui coûte par la machine qui rapporte. L’industrie suréquipe la médecine pour son propre profit financier, le médecin se laisse suréquiper pour son propre prestige. Le malade, consommateur, voit cela avec intérêt pour davantage d’éternité.

Discours de sortie de l’entretien avec le CDOM

La médecine est technologique, coûte de plus en plus cher dans un tissu économique de plus en plus fragile. L’économiste aura tendance à vouloir remplacer le médecin qui coûte par la machine qui rapporte. L’industrie suréquipe la médecine pour son propre profit financier, le médecin se laisse suréquiper pour son propre prestige. Le malade, consommateur, voit cela avec intérêt pour davantage d’éternité.

Cela paraît bien, mais au bout c’est affreux : chaque individu est façonné par un modèle à imiter, les déviants étant repérés par rapport à l’ordre préétabli. L’on ne soigne plus une douleur, l’on ne corrige plus un symptôme, mais l’on se laisse griser par les objets qui chronicisent l’affection avant que d’en voir apparaître les signes.

On peut voir cela comme un progrès, mais à trop vouloir sauver l’Homme, on prépare la mort de l’espèce humaine : on remplace un organe par un matériau électronique, puis par un matériau génétiquement transformé. Au lieu de réparer, on offre un produit sain avec obsolescence programmée. L’Homme devient transformé : c’est le trans-humain, Il devient un objet, plus un sujet. Comme l’a soulevé Ivan Illich, l’industrialisation apporte plus de méfaits qu’elle ne guérit de patients.

La liberté est pervertie. En effet ce concept de liberté est attaqué. Au prétexte d’une autonomie, soyez libre, proclame-t-on. Il s’agit en fait d’une aliénation à une autorité extérieure, pas forcément politique, ou pas que, mais une autorité fixant des normes : pas de tabac, pas d’alcool, les bons gènes. On fera tout pour ne pas être extérieur à la norme, pour conserver notre santé, ou l’illusion de notre santé.

Ne pas être extérieur à la norme, c’est la forme la plus aboutie de la dictature : on fera e sorte que chacun, librement :
- ait « envie » d’être soumis à la norme
- ait « envie » de se comporter comme un esclave
- ait « envie » de se conformer à un modèle idéal standardisé qu’on lui imposera.

Ce qui est fascinant, c’est que tout cela, c’est à travers la médecine, la séparation du bon et du mauvais, du bien et du mal, à travers notre rapport à la mort, que cette forme de société totalitaire est en train de s’installer. Comme si la médecine faisait le pont entre démocratie et dictature. J’étais déjà sensibilisé à cela lorsque l’ARS, pour préparer OIIS (avant cela s’appelait PLEXUS), avait demandé à l’Espace éthique de deviser au sujet de la santé connectée, et des objets connectés.

La pandémie n’a fait que me révéler, d’une manière plus aiguë encore, cet aspect. Car elle a politisé un débat qui n’aurait dû rester que médical. Faire peur pour se faire obéir, en annihilant toute forme de liberté de penser : George Orwell est bien présent dans notre esprit.

Le 10/12/2020 par Dr Bruno Bourgeon, vice-président de l’Espace éthique de La Réunion,porte-parole d’AID, membre du Collectif Covid Médecins 974

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Oraison d’une invitation

Le Conseil Départemental d’La Réunion
Nous avait invité, pour des explications,
Pensant que notre verbe était un peu trop fort,
Croyant que notre verve devait nous donner tort.

Nous nous sommes expliqués, avec argumentaire,
Nous avons dit la force de nos commentaires,
Alors, voyant que nous n’étions pas dissidents,
Il s’est dit satisfait, Monsieur le Président

Dis, nous soutiendras-tu ?
Dis, au moins le sais-tu ?
Le coronavirus
Oui, ne s’attrape guère,
Le coronavirus
Ne s’attrapera plus.

Il viendra bien un temps d’un vaccin efficace,
Pas une nouveauté d’ARN messager,
D’un médoc éprouvé, d’une potion bombasse,
Pour faire du virus souvenir passager

Le Président bonhomm’ n’est pas un mauvais gars,
Il ne voulait pas nous mettre dans l’embarras,
Il voulait seulement qu’on fasse profil bas,
Retrouver notre amour qu’a cherché Barbara.

Dis, nous soutiendras-tu ?
Dis, au moins le sais-tu ?
Le coronavirus
Oui, ne s’attrape guère,
Le coronavirus
Ne s’attrapera plus.

Bruno Bourgeon, du Collectif Covid Médecins 974
En hommage à Barbara
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PUBLICATIONS

* Article du JIR du 11 Décembre 2020

* Dr de Chazournes et Bourgeon : un échange « convivial mais ferme » avec le conseil de l’Ordre Par Antoine Sanchez-Operiol - 10 décembre 2020, 21h08

* Virulent comité de soutien pour Philippe de Chazournes et Bruno Bourgeon par
Clicanoo.re du vendredi 11 décembre 2020, 08h58

* Pas de sanction pour les deux médecins convoqués devant le Conseil de l’Ordre pour leurs propos sur le port du masque par MH avec ALB et JCT • Publié le 10 décembre 2020 à 12h30

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