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Les milliardaires et le greenwashing

Davos, repaire d’écologistes

par Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID

vendredi 7 février 2020, par JMT

Suite à ma précédente intervention sur la présence du couple disparate Greta/Donald à Davos, l’édition de ce forum 2020 aurait-elle marqué un changement profond de paradigme ? Certes, les modèles économiques ne sont pas remis en cause, mais les dirigeants mondiaux se sont sincèrement questionnés sur leur rôle. Il reste aussi des voix qui s’opposent à cette attitude.

Les temps changent : à Davos, la contribution des énergies fossiles au changement climatique et la nécessité d’arrêter de les financer ont alimenté les débats. Cela a commencé la semaine précédant la réunion, avec le rapport des risques, publié chaque année. Les différentes formes de risques environnementaux sont apparues en première ligne ainsi que l’incapacité du monde à lutter contre le réchauffement climatique.

Davos, repaire d’écologistes

Suite à ma précédente intervention sur la présence du couple disparate Greta/Donald à Davos, l’édition de ce forum 2020 aurait-elle marqué un changement profond de paradigme ? Certes, les modèles économiques ne sont pas remis en cause, mais les dirigeants mondiaux se sont sincèrement questionnés sur leur rôle. Il reste aussi des voix qui s’opposent à cette attitude.

Les temps changent : à Davos, la contribution des énergies fossiles au changement climatique et la nécessité d’arrêter de les financer ont alimenté les débats. Cela a commencé la semaine précédant la réunion, avec le rapport des risques, publié chaque année. Les différentes formes de risques environnementaux sont apparues en première ligne ainsi que l’incapacité du monde à lutter contre le réchauffement climatique.

Couverture du rapport Global Risks 2020 du World Economic Forum.@WEC

Cela explique la deuxième invitation de Greta Thunberg pour demander une nouvelle fois d’arrêter de financer les énergies fossiles qui représentent 80 % de notre consommation d’énergie. Le Prince Charles y a été également de sa voix. Son discours plaidait pour la protection du capital naturel. Un message très clair : « Il est temps pour l’économie et la finance de changer de modèle et de prendre le chemin de la transition vers une économie neutre en carbone en s’appuyant sur des marchés financiers durables ».

Alors : Davos, un grand rassemblement d’écologistes ? Not yet my Lord. Dans les participants il y eut beaucoup de défenseurs des énergies fossiles et leur porte-parole emblématique n’avait pas fait voler son jet pour rien, le ci-devant Donald Trump, venu à Davos répéter que tout allait bien dans le meilleur des pays, quasi-indépendant sur le plan énergétique, oubliant les faillites qui s’enchaînent dans l’exploitation du gaz de schiste.

Mais la voix de l’Amérique, c’est aussi Larry Fink, le patron du géant BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde, celui qui souffle à l’oreille de Macron la réforme des retraites. Oui, oui, le même. Il est prêt à voter contre le management des entreprises qui ne s’engageraient pas assez dans la transition bas carbone. Il pensait qu’à Davos cela lui vaudrait les attaques des entreprises les plus exposées à ce risque, dont les grands producteurs de pétrole. Il n’en fut rien.

Certains financiers ne partagent pas ce point de vue. Ainsi, le dirigeant de la grande banque américaine City Bank a jugé que le travail des banques n’est pas d’encourager les modèles économiques écologistes. Son homologue d’AIG, le géant de l’assurance, a soutenu l’aide aux compagnies de charbon.

Il n’empêche. Les discours ont changé. Gillian Tett, reporter au Financial Times, relate : « Le changement le plus frappant a été l’ambiance en privé. Jusqu’à récemment, la plupart des dirigeants ici étaient dans un déni furieux au sujet des critique sur les fossiles ou convaincus qu’ils pouvaient les étouffer en se penchant sur les renouvelables.

Mais cette semaine à Davos, beaucoup d’entre eux se sont réunis avec des financiers, pour discuter sincèrement la question existentielle du rôle que les sociétés pétrolières et gazières joueront à l’avenir ».

Bruno Bourgeon, porte-parole d’AID
D’après Novéthic du 24/01/2020

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SOURCE

* Davos : ce grand-rendez-vous d’écologistes

L’édition de Davos 2020 aura marqué un changement profond dans les mentalités. Les modèles économiques ne sont pas encore remis en cause profondément pour sauver la planète, mais des questionnements sincères sont apparus de la part des dirigeants mondiaux sur leur rôle. Reste que des voix opposées continuent à se faire entendre.

Larry Fink, PDG de BlackRock, à Davos 2020. @FabriceCoffrini/AFP

PUBLICATION MEDIAS LOCAUX

* Courrier des lecteurs de Zinfos974 du Jeudi 6 Février 2020 - 10:19

* Tribune libre sur Imaz-Press Réunion du Jeudi 06 Février à 09H47

* Courrier des lecteurs de Témoignages du lundi 10 février 2020

* Courrier des lecteurs sur clicanoo.com du Jeudi 06 Février 2020, 09h06

* Courrier des lecteurs dans Le Quotidien du