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SIGNEZ ET DIFFUSEZ

Pétitions AID 2019-02

Période jusqu’au samedi 16 FEVRIER 2019

samedi 2 février 2019, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 17 ans, pour adhérer ou faire un don . Vous pouvez regarder la vidéo de la dernière assemblée générale du 27/02/2016 de Cyberacteurs concernant l’exercice 2015

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après :

* (C) LISTE DES COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* COLLECTE DE JOUETS POUR LA GRECE

27 fourgons attendent de se remplir pour partir en convoi solidaire en Grèce, en février.

SI VOUS AVEZ TROP DE JOUETS, MÊME ANCIENS (FAITES PASSER)

En ces jours de fêtes présentés comme célébrant l’amour et la générosité, si vous avez une petite heure de libre, vous pouvez montrer ce film de 56 minutes (documentaire réalisé par Eloise Lebourg avec le soutien de Maxime Gatineau et Matthias Simonet), y compris aux enfants (d’autant plus que les personnages principaux ont entre 6 et 9 ans).

Voici la nouvelle liste détaillée de ce que nous recherchons pour le prochain convoi (notamment des jouets, même anciens, mais aussi beaucoup d’autres choses)

Ceci n’est pas une action humanitaire, mais solidaire, c’est-à-dire politique : directement de mouvement social à mouvement social, à destination de nos lieux autogérés, principalement à Athènes, qui organisent l’entraide à la fois pour les nombreuses familles grecques en très grande difficulté et pour les réfugiés en souffrance. C’est aussi un soutien à la résistance sur place (Rouvikonas, collectifs contre les expulsions et les saisies de logements, contre des grands projets nuisibles…).

En ces jours où de nouveaux jouets arrivent, vous avez certainement des placards, un coffre ou des étagères encombrés : même une poignée de jouets nous aidera à remplir les fourgons vers nos lieux, puis à réconforter des milliers d’enfants victimes du durcissement du capitalisme.

Solidairement, Maud et Yannis po/ coord

Si vous voulez partir avec nous, avec votre véhicule, ou nous aider en créant un point collecte dans votre secteur géographique, contact

La liste détaillée des points collecte permanents sera prochainement communiquée. En attendant, voici les points de collecte mobiles, à chaque projection-débat de L’Amour et la Révolution, du 03 Février au 13 février en France et en Belgique :

03/02 AMIENS (80)
04/02 PARIS (75) Studio Campus 20h00
05/02 MACON (71) Cinéma Marivaux 20h00
06/02 VERNON-EN-VIVARAY (07) Cinéma Écran Village 20h00
07/02 EMBRUN (05) Le Lieu 19h00
08/02 LAGRAND (05) Médiathèque 18h30
11/02 BÉZIERS (34)
13/02 LAUTREC (81) Café Plum 19h00
28/02 ATHÈNES
02/03 HERAKLION

Les détails sur les lieux et les heures sont régulièrement ajoutés dans la rubrique Agenda détaillé du site du film et Contact

N’hésitez pas à venir 15 à 30 minutes avant la séance pour déposer tranquillement pour la collecte et échanger avec nous 🙂 🙂 (parfois aussi en présence d’un fourgon local).

* Vintimille – Eufemia Infopoint et guichet « Assistance Juridique pour tous »

Collecte de fonds
le 02/02/2019 à 24h00 , 318 jours restant, 285€ récoltés auprès de 9 donateurs, 34€ par don
le 29/12/2018 à 0h00 , 332 jours restant, 275€ récoltés auprès de 8 donateurs, 34€ par don

EUFEMIA INFOPOINT

Infopoint Eufemia, c’est un espace d’accueil indépendant, où les migrants/es peuvent recharger leurs téléphones portables, avoir un accès gratuit aux services internet et aux ressources en différentes langues sur les structures administratives nationales ainsi que au corpus des lois de protection des étrangers en Italie et en Europe.
Infopoint Eufemia est un lieu de prise de contact protégé et sûr pour tous les migrants, mais aussi un espace de rencontre et d’intégration citoyenne avec la ville et ses habitants.

Infopoint Eufemia, c’est un projet de Progetto 20K promu par un groupe de femmes et d’hommes qui s’engagent pour assurer le droit de circuler librement pour chacun/ne. Progetto 20k s’active à Vintimille depuis juillet 2016, il assure une unité mobile d’intervention quotidienne à la frontière, avec du matériel et une assistance aux migrants/es en déplacement dans cette zone.
Infopoint se propose donc de créer un lieu physique de contact où échanger et dialoguer avec la ville et ses habitants.

Une programmation culturelle et des cours d’initiation à la langue italienne verront le jour. Sera aussi prévue la présence sur place d’un traducteur titulaire de protection internationale pendant deux jours par semaine.

Cet espace, totalement auto-financé, reste ouvert 7/ jours grâce au travail bénévole de nombreux/ses militants/tes.

ASSISTANCE JURIDIQUE POUR TOUS

Afin d’apporter un aide concrète aux migrants/es qui traversent Vintimille , nous avons mis en contact, avec l’aide et la participation de Melting Pot Europa, un réseau d’avocats, assistants juridiques et étudiants qui seront disponibles avec leurs compétences pour le suivi bénévole des dossiers administratifs concernant les droits des migrants/es.

La nécessité d’obtenir une assistance juridique ainsi que des informations correctes par rapport au droit d’asile italien et européen, ainsi que les outils de protection des droits fondamentaux, ce sont parmi les besoins prioritaires des personnes en transit par Vintimille. La plupart parmi eux/elles arrive à Vintimille sans aucun repère après avoir débarqué sur la côte très peu de jours avant.

Compte tenu du grand nombre de migrants/es présents dans cette zone, et du fait qu’ils/elles sont aussi nombreux à ne pas pouvoir avoir réellement accès aux informations comme aux moyens de tutelle personnelle – nous avons décidé de donner notre contribution et ouvrir un guichet indépendant d’assistance légale auprès du quel les migrants/es pourront s’adresser.

Le quichet LEGAL AID FOR ALL sera ouvert pendant deux jours par semaine, nous espérons de pouvoir garantir son activité bien au delà de ce créneau hebdomadaire, c’est-à-dire pendant plusieurs jours par semaine selon la disponibilité des avocats et des assistants qui participeront à ce projet en tant que bénévoles.

Au même temps, on intégrera cette assistance légale avec une activité de veille et de recherche en Droit dédiée au repérage des plus fréquentes violations des droits subis par les migrants/es sur le territoire national et européen. En effet, Vintimille se présente comme un observatoire stratégique pour tester les dynamiques migratoires et les conséquences que les politiques de gestion des « flux » migratoires imposent aux personnes. Melting Pot Europa, avec d’autres ONG, parmi lesquelles Amnesty International, dénonce depuis longtemps les effets négatifs du système de lois, dit de Dublin et du soi-disant « modèle Hotspot ».

Notre parti-pris c’est donc de documenter de façon la plus détaillée possible ces violations des droits et les abus dont les migrants/es sont victimes chaque jour. Car il faut absolument tracer l’historique qui caractérise notre présent. Les données collectées par le monitorage et la recherche seront publiées dans un Rapport, un plaidoyer qui sera présenté publiquement aux organisations nationales et internationales pour la défense des Droits de l’homme.

Le projet Legal Aid for All participe au projet Infopoint de Ventimille, un projet organisé par Progetto 20k en collaboration avec Melting Pot Europa.

WOMEN’S DAY

À l’intérieur de l’espace Eufemia, on a activé le Sister group, qui veut être un moment hebdomadaire dédié uniquement aux femmes, où il est possible de partager du temps intime et de détente, en tissant des liens en dehors des logiques patriarcales. Il s’agit d’un endroit sûr, conçu pour les femmes en transit et leurs gamins, dans lequel il est possible de prendre une douche au calme, de changer de vêtements et d’avoir des moments de partage entre les solidaires appartenant à NonUnadiMeno Genova et à Progetto 20k qui ouvrent les portes d’Eufemia un jour par semaine en vue de la journée Sister Group.

Le Sister Group voit dans la rencontre entre femmes la base de son action : en tenant compte de la criticité du système d’accueil, des violences de genre subies par les femmes en transit, au-delà du risque très haut de devenir « monnaie d’échange » et d’entrer dans les réseaux de trafic et d’exploitation, la conquête d’espaces d’autonomie et de bien-être devient un moment fondamental soit pour revivre moments de « normalité », soit pour jeter les bases de parcours d’autodétermination.

Les activités du Sister Group ont besoin de votre soutien : non seulement pour la collecte et l’achat des matériaux pour le soin et l’hygiène du corps féminin et de la première enfance. De plus, la présence des médiatrices culturelles et interprètes des différents langues est fondamentale afin de rendre la communication, la connaissance et le soutien entre sisters de plus en plus riche.

Pour donner suite à tous ces projets nous avons besoin de votre aide !

Avec une somme modeste vous pouvez contribuer à :

* Permettre à ce lieu de poursuivre son activité et assurer les dépenses de location et des fournitures de l’ Infopoint.
* Financer l’ achat des outils indispensables à notre travail et de la gestion de l’Infopoint : pc, imprimantes, papeterie et matériaux destinés à l’accueil des migrants/tes.
* Imprimer les fiches d’information dans plusieurs langues.
* Créer un fond afin d’assurer les frais d’assistance légale et administrative ainsi que pour d’éventuelles démarches légales.
* Assurer les dépenses des déplacements des bénévoles qui participent au projet Legal Aid for All, Infopoint et le Women’s day
* S’occuper de la rédaction, de la publication et de la communication des reportages juridiques, ainsi qu’organiser des rencontres publiques pour informer sur la situation aux frontières, et pour des initiatives de sensibilisation dans le cadre des activités d’ Infopoint.
* Organiser des événements culturels pour informer et aider à la bonne cohabitation entre la population locale et les migrants/es de passage à Ventimille.
* Organiser des cours d’ Italien.

AR

* Appel à soutien financier pour Delia Buonommo et le "Bar des Migrants" de Vintimille
lien de la collecte
Lancée à l’initiative d’un universitaire écrivain italien francophile , Enzo Barnaba qui réside dans le hameau de Grimaldi à quelques mètres de la frontière française au lieu-dit "Le pas de la mort" qui a participé en Juillet 2018 au Festival des Passeurs d’Humanité de la Roya.

À Vintimille, à 9 km de la frontière italo-française, des dizaines de milliers de réfugiés passent chaque année. Ils fuient la guerre, la torture, les violences. Ils tentent de traverser la frontière pour rejoindre des proches ou des connaissances en France, en Angleterre et dans d’autres pays européens, risquant leur vie pendant le voyage. Lorsqu’ils franchissent la frontière, ils butent souvent sur des abus, des détentions et des refoulements par la police française. (...)

Dans cette situation dramatique, cependant, une petite partie de la population résiste : parmi elle Delia, dont le bistro (le bar Hobbit) est devenu l’âme de la solidarité à Vintimille. L’histoire de Delia commence il y a trois ans, lorsqu’elle invite à entrer et offre un repas à des femmes et à des enfants assis sur le trottoir devant le bar. Depuis, grâce au bouche à oreille, le café est devenu un point de repère pour tous les réfugiés qui transitent de Vintimille, ainsi que pour les volontaires et les organisations de soutien. Delia, surnommée "Maman Africa", a aidé des milliers de personnes en transit, offrant des vêtements, un repas chaud, un câlin et un lieu d’accueil à ceux qui en ont besoin.(...) Les enfants ont leur propre coin, que Delia a aménagé avec des jouets reçus en donation. Le bar est souvent le seul refuge pour les plus vulnérables, les femmes enceintes, les mineurs et les victimes de la traite.
Cependant, la solidarité de Delia l’a rendue impopulaire dans le quartier et chez une partie de la population de Vintimille, qui a banni le bar Hobbit, le nommant le « bar des immigrés », le « bar des noirs » ou même des nègres. Les insultes, les agressions et le vandalisme font désormais partie du quotidien de Delia. L’isolement, la perte de clients et les pressions de toutes sortes ont plongé le bistro dans une situation économique de plus en plus grave. Delia n’est plus en mesure de supporter les coûts et a été obligée, malgré elle, de le mettre en vente.

Ne permettons pas que l’un des rares lieux d’humanité et de solidarité qui résistent à Vintimille disparaisse ! Aidez-nous à soutenir Delia et à poursuivre son projet de solidarité active : chaque don, même petit, nous aide à acheter de la nourriture, de l’eau, des boissons et à couvrir les frais du bar.

pour approfondir :
- https://maquistraductions.wordpress.com/2017/07/30/entretien-avec-delia-du-bar-le-hobbit-vintimille-ne-peut-pas-me-voir-et-jai-plus-a-craindre-des-habitants-de-la-ville-que-des-migrants/
- http://www.lobservateurdemonaco.mc/aidants-desempares

02 Février à 23h30 : d’après le site, 1.073 personnes ont fait un don en 141 jours et 38.570 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit presque 36€ par don.

19 Janvier à 12h00 : d’après le site, 1.068 personnes ont fait un don en 127 jours et 35.800 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 33€ par don.

29 Décembre à 0h00 : d’après le site, 1.043 personnes ont fait un don en 106 jours et 35.608 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 34€ par don.

19 Décembre à 19h00 : d’après le site, 1.015 personnes ont fait un don en 96 jours et 34.491 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu moins de 34€ par don.

15 Décembre à 15h00 : d’après le site, 864 personnes ont fait un don en 92 jours et 28.050 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

08 Décembre à 14h00 : d’après le site, 863 personnes ont fait un don en 85 jours et 28.000 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

24 Novembre à 18h00 : d’après le site, 863 personnes ont fait un don en 71 jours et 28.000 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don. Don d’AID ce jour : 112€

10 Novembre à 18h00 : d’après le site, 862 personnes ont fait un don en 57 jours et 27.888 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

20 Octobre à 19h00 : d’après le site, 850 personnes ont fait un don en 36 jours et 27.373 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

06 Octobre à 17h00 : d’après le site, 836 personnes ont fait un don en 22 jours et 26.666 € ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 32€ par don.

21 Septembre à 18h00 : d’après le site, 705 personnes ont fait un don en 8 jours et 22.046€ ont été récoltés pour 20.000€ initialement prévus soit un peu plus de 31€ par don. Vu la générosité et la rapidité avec laquelle ils ont répondu à cet appel au secours, les donateurs ont été directement informés que cet appel de fonds resterait ouvert afin que Delia puisse continuer son oeuvre de soutien humanitaire comme elle le fait depuis trois ans sans que la baisse de sa clientèle habituelle ne mette en danger le Hobbit Bar. Diffusez partout l’appel pour permettre à de nouveaux donateurs d’apporter leur petite pierre à cet effort commun.

* Appel pour une collecte (non défiscalisable) PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 537€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )

Appel pour un Pacte Finance-Climat européen

En ce jour de manifestations publiques pour demander à nos élu-e-s de prendre en compte les appels de scientifiques éminents signalant l’urgence de changer nos comportements individuels et collectifs,

AID vous propose toujours de signer cet appel européen lancé par plusieurs dizaines de personnalités que nous connaissons et avec qui nous avons l’occasion de travailler pour certaines. L’appel est également relayé par d’autres organisations avec qui nous sommes en lien . Il a été lancé notamment par Jean JOUZEL climatologue français, ancien vice-président du GIEC

lien pour signer

Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous ne pouvons pas rester sans agir. Aujourd’hui, l’esprit se révolte contre le sort qui est promis à l’Homme. Nous, Citoyens d’Europe et Citoyens du monde associés dans une même communauté de destins, n’acceptons pas que l’humanité se dirige, sans réagir, vers le chaos climatique.

Le 31 octobre 2017, l’ONU nous alertait solennellement sur l’écart « catastrophique » qui existe entre les engagements des Etats et les réductions des émissions de gaz à effet de serre qu’il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en-dessous de 2°C.

« Les engagements actuels des Etats couvrent à peine un tiers des réductions nécessaires, soulignait Erik Solheim, directeur du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Gouvernements, secteur privé, société civile doivent combler cet écart catastrophique. Un an après l’entrée en vigueur de l’accord de Paris, nous sommes loin de faire ce qu’il faudrait pour préserver des centaines de millions de personnes d’une vie de misère ». Comment combler cet écart ? Comment rattraper le temps perdu ? Que peut faire l’Europe ?

Puisque c’est « au nom de l’emploi américain » que les Etats-Unis ont décidé de se retirer de l’Accord de Paris, il est fondamental que l’Europe fasse la preuve « grandeur nature » qu’il est possible de diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre tout en créant massivement des emplois. Il est fondamental aussi que l’Europe prenne pleinement sa part pour cofinancer la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays du Sud.

Diviser par 4 nos émissions, d’ici 2050 au plus tard ? Le chantier est colossal mais investir massivement dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables pourrait conduire à « 900.000 créations d’emplois en France » selon les dernières prévisions de l’ADEME et plus de 6 millions d’emplois pour toute l’Europe… Voilà un bon moyen de faire reculer nettement le chômage et la précarité. Un bon moyen, donc, de réconcilier l’Europe avec les citoyens.....lire la suite

Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES

* (C) ICE : Demandons une Europe accueillante !

lien pour signer


Image credit : PROEMAID

Nous sommes une Europe accueillante : laissez-nous agir ! Les gouvernements n’arrivent pas à faire face aux enjeux posés par les migrations. La plupart d’entre nous voulons soutenir des personnes qui en ont besoin, parce que nous ne pouvons pas être indifférents à leur sort. Des millions de personnes se sont mobilisées pour apporter leur soutien. Aujourd’hui, nous voulons être entendus. Exigeons une Europe accueillante ! Nous appelons la Commission européenne à agir :

- Des citoyens de toute l’Europe souhaitent parrainer des réfugiés pour leur offrir un foyer sûr et une nouvelle vie. Nous voulons que la Commission offre un soutien direct aux groupes locaux venant en aide aux réfugiés qui se voient délivrer un visa national.
- Nul ne devrait être poursuivi ou se voir infliger une amende pour avoir apporté une aide humanitaire ou un toit. Nous voulons que la Commission empêche les États membres de punir les citoyens solidaires.
- Tout le monde a droit à la justice. Nous voulons que la Commission garantisse des moyens et des règles plus efficaces pour défendre toutes les victimes de l’exploitation par le travail et de la criminalité en Europe, ainsi que toutes les personnes victimes de violations des droits de l’Homme à nos frontières.

Pourquoi c’est important ? Manuel, un pompier espagnol sera bientôt jugé pour trafic d’êtres humains [1]. Il comparaîtra devant les tribunaux grecs le 7 mai 2018 pour avoir sauvé des hommes, des femmes et des enfants de la noyade. Chaque jour, de courageux bénévoles partout en Europe risquent la même chose que Manuel. Mais nous avons un plan. Nous travaillons avec des partenaires sur une pétition officielle adressée à l’UE, connue sous le nom d’Initiative citoyenne européenne (ICE). Ces pétitions, qui exigent un million de signatures, obligent juridiquement l’UE à écouter nos propositions. La nôtre vise à changer directement la législation européenne, qui fait de la compassion un crime [2].

Cette initiative se penche également sur les raisons pour lesquelles les bénévoles risquent leur liberté. Comme Manuel, ils ressentent l’urgence de braver les mers européennes car les pays de l’UE échouent à agir. Des hommes et des femmes se noient chaque jour. Les lacunes de la législation européenne bloquent celles et ceux qui veulent faire un geste en proposant un lit ou un trajet en sécurité. L’Initiative citoyenne européenne demande de clarifier ces réglementations afin que tout un chacun puisse ouvrir sa porte aux réfugiés. Les bénévoles comme Manuel ne se reposeront pas tant que celles et ceux qui fuient la guerre devront encore risquer leur vie pour trouver un endroit sûr. Nous savons que les Initiatives citoyennes européennes fonctionnent et que notre communauté peut rassembler les signatures nécessaires. L’an dernier, nous en avons lancé une qui a porté de grands coups à Monsanto [3]. Ce fut grâce à notre communauté, à nos partenaires [4], et aux 1,3 million de citoyens européens qui l’ont signée.

Aujourd’hui, nous pouvons encore utiliser notre pouvoir pour que des gens comme Manuel ne soient plus traités comme des criminels. En 2016, lorsque Manuel et les autres bénévoles ont été arrêtés, les membres de WeMove se sont mobilisés pour les aider. Avec nos partenaires [5], nous avons lancé une vague de soutien qui a porté Manuel jusque dans les bureaux de la Commission européenne à Bruxelles. Et même si le Commissaire à la Migration a reconnu le problème, l’UE a abandonné Manuel à ses juges. Mais nous ne le laisserons pas seul. Les gens comme Manuel montrent un autre visage de l’Europe. Si nous nous rassemblons maintenant, nous pourrons témoigner notre soutien à Manuel ET nous attaquer au fond du problème en changeant la loi européenne. Si les hommes et les femmes qui fuient les guerres et les persécutions peuvent se rendre en Europe en sécurité, les bénévoles comme Manuel n’auront plus besoin de risquer leur liberté pour sauver des vies.

[1] site France tv info

[2] European Parliament study : “Fit for Purpose ? The Facilitation Directive and the Criminalisation of Humanitarian Assistance to Irregular Migrants”

Actual text of the EU’s Facilitation directive

[3] Site Ouest-France

[4] Campact, CEO, GLOBAL2000, Greenpeace, SumOfUs, Avaaz, Health and Environment Alliance, la Danish Society for Nature Conservation, Pesticide Action Network, Skiftet, et toutes les organisations partenaires de la coalition pour l’ICE

[5] socialplatform and PROEMAID

* (C) Pétition : Refus des compteurs Linky en Roya

66 signatures sur 100 lien pour signer

Nous, habitants de la vallée de la Roya, comme des dizaines de milliers d’autres signataires des diverses pétitions opposées au compteur Linky, pour l’une au moins des raisons énoncées ci-dessous, demandons à l’État de faire respecter la loi par la Société Enedis et de ne pas installer de compteur Linky sans la demande écrite expresse préalable de l’abonné, qui prendra ainsi ses responsabilités en connaissance de cause.

Nous demandons également à nos conseils municipaux de prendre les arrêtés nécessaires pour protéger leurs administrés des dérives d’Enedis et notre patrimoine commun.

plus de renseignements sur : http://refus.linky.gazpar.free.fr
Pétition soutenue par : Association Initiatives Dionysiennes (www.aid97400.re renseignements et contact : aid97400@orange.re )
Association Roya Expansion Nature (http://ren.roya.org/
renseignements et contact : associationren06@gmail.com )

* (C) Pétition : Non à la fermeture d’une classe élémentaire au RPI Fontan/Saorge

221 signatures sur 500 lien pour signer

Suite à la fermeture de cette classe les élèves du primaire vont se retrouver dans une classe de 23 avec 5 niveaux et avec deux enfants en situation de handicap.
Pour lutter contre les fermetures de classe dans nos campagnes.

* (E) Pétition : Pour des bateaux propres dans les ports et en mer

1.114 signatures sur 1.500 lien pour signer

Jean ECOCHARD (avec 25 autres signatures) a lancé cette pétition adressée à À Monsieur le Premier Ministre Édouard PHILIPPE et à 3 autres

Considérant qu’il faut réduire les pollutions atmosphériques émises par les voitures, les camions, les transports en commun, les chauffages à fuel mais aussi des bateaux qui, tous ensemble, sont la cause de 48.000 décès prématurés en France,
Considérant qu’actuellement les combustibles utilisés par les navires peuvent encore contenir jusqu’à 3,5 % de soufre quand le diesel terrestre est limité à 0,001% soit 3500 fois moins,
Considérant que les émissions des combustibles utilisés par les navires acidifient les mers et polluent l’air des environnements littoraux et celui respiré par les populations riveraines,
Considérant qu’en 2020, la réglementation internationale imposera aux bateaux d’utiliser des combustibles dont les teneurs en soufre seront inférieures ou égales à 0,5 % en masse, soit 7 fois moins que la limite actuelle,
Considérant que des "zones à émissions contrôlées" de soufre existent où les bateaux doivent utiliser des combustibles avec une teneur en soufre inférieure à 0,1 %, soit encore 5 fois moins,
Considérant que les habitants riverains de la Baltique, de la Mer du Nord et de la Manche bénéficient déjà de telles « zones »,
Considérant que les ports italiens de Naples, de Rome (CivitaVecchia) et de Venise imposent déjà l’utilisation de combustibles à moins de 0,1 % en soufre,
Pour l’égalité des citoyens et des territoires, pour la santé et la préservation de la biodiversité,

1) Nous demandons que les mêmes règles s’imposent à tous les bateaux, présents dans les eaux territoriales françaises, jusqu’à 12 miles des côtes, en vue des terres et des hommes, le long des côtes, au mouillage, dans les aires portuaires ou à quai.

2) Nous demandons que tous les bateaux de fret ou à passagers, présents dans les eaux territoriales françaises, utilisent des combustibles ayant une concentration maximale en soufre de 0,1 %, dès le 1er janvier 2020 et que soit planifiée la transition à l’utilisation de combustibles plus propres : GNL, biogaz, hydrogène..

Nous vous demandons en conséquence d’amender l’article L.218-2 du Code de l’Environnement.

Jean ECOCHARD, président du mouvement d’actions de la rade de Toulon et du littoral Varois, administrateur de France Nature Environnement Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

* (E) Pétition : Non au train à touristes dans la forêt des Mayas

103.690 signatures sur 150.000 lien pour signer

Au Président mexicain Andrés Manuel López Obrador

Monsieur le Président, la nature est déjà menacée dans le sud du Mexique par le tourisme international, les monocultures industrielles d’huile de palme et de soja, l’élevage, l’exploitation forestière et le commerce illégal des espèces. Des réserves naturelles possédant une valeur écologique et culturelle stratégique ainsi que des communautés d’agriculteurs et de Mayas sont touchées. La construction et l’exploitation du train touristique impliquent une charge environnementale supplémentaire, qui menace les écosystèmes et la biodiversité des zones de forêts vierges de la jungle maya. Une réserve naturelle aussi importante et les sites archéologiques des Mayas doivent être préservés à tout prix.

La nécessité du projet et le tracé de la voie ferrée doivent faire l’objet d’une révision et la dégradation des réserves de biosphère doit être évitée. Cela requiert également la réalisation d’une étude complète sur l’impact environnemental du projet. L’expropriation des terres et l’acquisition de droits de passage, qui concernent les communes de la péninsule de Yucatan, sont une atteinte grave au tissu social. Le projet doit être approuvé par les habitants, ce qui implique de leur fournir des informations complètes et précises sur le projet, comme l’exige la Convention 169 de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Les communautés indigènes ne sont pas, selon leurs propres mots, contre le progrès, mais contre des Grands projets qui ne leur apporteront aucun avantage et ne permettront pas de contribuer au développement régional. Les pays, qui préservent au mieux leur patrimoine culturel et naturel, seront les destinations touristiques les plus prisées dans le futur.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : Stop au travail des enfants pour le chocolat !

138.786 signatures lien pour signer

À la Ministre fédérale allemande de l’Alimentation et de l’Agriculture, Julia Klöckner

Madame la Ministre, le chocolat cache une sombre réalité : 1,2 million d’enfants travaillent dans des plantations de cacao, les ouvriers agricoles ne touchent pas un revenu suffisant pour vivre et les forêts sont détruites au profit de nouvelles plantations. Malgré plusieurs décennies d’initiatives volontaires, la filière cacao mondiale ne s’est guère empressée à attaquer ces questions urgentes.

Une réglementation de l’UE est indispensable pour instaurer un changement à l’échelle de la filière et pour que tous les acteurs soient tenus responsables de leur conduite environnementale et sociale. En tant que principale exportatrice, transformatrice et consommatrice de cacao, l’UE pourrait entraîner toute la filière cacao à réguler ses importations à sa suite. Ceci viendrait compléter la réglementation déjà en place en matière de chaîne d’approvisionnement dans les secteurs du bois, de la pêche et des mines.

Une approche réglementaire peut également présenter de solides avantages pour les producteurs. Ils pourraient ainsi respecter les droits humains et préserver l’environnement sans craindre une sous-cotation des prix par leurs concurrents au détriment de la durabilité. Lors de la Conférence mondiale sur le cacao de 2018 à Berlin, la déclaration finale a conclu que « le respect volontaire n’a pas eu d’impact suffisant » et que des « mesures réglementaires potentielles prises par les gouvernements » sont nécessaires. Les consommateurs européens veulent s’assurer que le chocolat qu’ils achètent :
– est exempt de violations des droits humains, y compris de travail des enfants et de travail forcé ;
– fournit un revenu suffisant aux ouvriers agricoles pour nourrir leurs familles ;
– ne résulte pas de la déforestation et de la destruction environnementale.

La France s’est déjà déclarée en faveur d’une loi de l’UE sur le cacao. Il est temps que l’Allemagne prenne le relais. Malgré des signaux positifs de certaines agences gouvernementales allemandes, le ministère fédéral de l’Alimentation et de l’Agriculture (BMEL) n’a manifesté aucun intérêt apparent à soutenir une loi qui protègerait les enfants et notre planète. Merci d’agir pour protéger les enfants, les populations rurales et l’environnement dans les pays producteurs de cacao et de plaider pour une règlementation de l’UE vis-à-vis de la filière cacao mondiale. Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre haute considération.

* (E) Pétition : HALTE À LA DESTRUCTION SYSTÉMATIQUE DE NOS FORÊTS ALLUVIALES

38.472 signatures lien pour signer

Par Collectif des Amis des Ramières, pétition adressée à Monsieur le Préfet de la Drôme

Dans la Drôme, à proximité de nos lieux d’habitation et de promenades, les forêts alluviales des bords de notre rivière, le Roubion, si attrayantes et essentielles, sont soumises depuis quelques années à des coupes rases systématiques, exécutées par des bûcherons locaux. Après leur passage, le paysage est abîmé, détruit. Les lieux d’antan sont mutilés, envahis par l’ambroisie à profusion, les ronces en abondance, les nombreux dépôts de gravats, et ne règnent plus ici que le silence angoissant des oiseaux et le bruit agressif des tronçonneuses.

Pourquoi un tel acharnement dans le pillage de nos ressources vivantes, dans la destruction de nos forêts, s’est-il tout à coup manifesté ? Une centrale bois-énergie construite au début des années 2010 a des besoins en bois surdimensionnés par rapport aux ressources locales. De ce fait, nos forêts alluviales sont soumises à une surexploitation dramatique qui détruit l’habitat des oiseaux sédentaires et migrateurs, dont le Loriot d’Europe, annihile le pouvoir épurateur des eaux et contribue au réchauffement climatique.

La transition écologique exige le respect des biens communs, la protection des forêts et des arbres, nécessaires à la bonne santé des humains et à la protection de tous les êtes vivants.Aussi, nous demandons solennellement de décider l’Arrêt immédiat de la destruction systématique de nos forêts alluviales, nos Ramières du Roubion.

* (C) Pétition : Stop à l’impunité des multinationales !

296.738 signatures lien pour signer

Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales : aux Présidents de la Commission européenne et du Conseil de l’UE, aux représentants des Etats membres et aux parlementaires européens.

"Les accords de commerce et d’investissement confèrent aujourd’hui aux entreprises multinationales des droits exorbitants et leur donnent accès à un système de justice parallèle pour les protéger. Nous demandons à l’Union européenne et à ses Etats membres de mettre fin à ces privilèges en révoquant les clauses d’arbitrage entre investisseurs et États des accords de commerce et d’investissement en vigueur, et en s’abstenant de conclure des accords de ce type à l’avenir.

"Nous demandons également à l’Union européenne et à ses Etats Membres de soutenir les négociations en cours aux Nations Unies en vue de l’adoption d’un traité contraignant relatif aux entreprises multinationales et aux droits humains, mettant fin à leur impunité. L’Union européenne et ses Etats Membres doivent inscrire dans leurs législations des obligations contraignant les entreprises transnationales à respecter les droits humains et l’environnement dans leurs activités et opérations dans le monde entier. Les victimes de dommages et de violations dont les droits humains sont bafoués par des entreprises doivent avoir accès à la justice."

* (C) Pétition : Justice pour les 14 femmes s’opposant au fascisme en Pologne

10.285 signatures lien pour signer

Pétition à l’attention du Ministre de l’Intérieur Joachim Brudzinskiet et du Ministre de la Justice Zbigniew Ziobro

Messieurs les Ministres, Je suis profondément préoccupé par le sort réservé aux 14 femmes qui ont été violemment attaquées par des manifestant·e·s au cours de la marche du Jour de l’indépendance de 2017.

Ces femmes ont participé à la marche pour protester contre la haine affichée. Pour cela, elles ont été attaquées par des personnes qui ont été filmées en train de leur donner des coups de pied, de les frapper, de leur cracher dessus et de les agresser verbalement. Elles ont été victimes d’humiliations, de blessures, de contusions et de coupures. La police n’était pas présente pour les protéger et le procureur chargé de l’affaire a décidé de clore l’enquête sur l’agression avec une justification absurde. Non seulement blessées, ces femmes ont été accusées d’ "ingérence dans un rassemblement licite". Elles ont été reconnues coupables en première instance et condamnées à payer une amende et des frais de justice, pour avoir simplement exprimé leurs opinions pacifiquement.

Ces 14 femmes doivent obtenir justice et les responsables de leur agression doivent être identifiés et traduits en justice. La protestation pacifique est un droit humain fondamental qui doit être garanti en droit et en pratique. Les autorités polonaises doivent permettre aux citoyens de protester pacifiquement et ne pas criminaliser ceux qui souhaitent exprimer pacifiquement leurs opinions.

Je vous prie de recevoir, Messieurs les Ministres, l’expression de ma considération distinguée.

* (C) Pétition : Pour l’interdiction des Flash-Ball et des grenades de désencerclement

20.510 signatures lien pour signer

La répression contre les Gilets Jaunes a été massive. Les chiffres en donnent toute l’étendue : plus de 5 600 interpellations et gardes à vue, plus de mille condamnations. Le bilan officiel fin 2018 recensait environ 3 000 blessés et mutilés. Des femmes et des hommes dont la vie aura été brisée.

Le gouvernement a fait le choix d’un maintien de l’ordre brutal et disproportionné face au mouvement : dispositifs policiers démesurés, journalistes bousculés et empêchés de travailler, gardes à vue et arrestations préventives, gazages et matraquages systématiques, évacuations violentes, tirs de Flash‐Ball et de grenades de désencerclement, drones et hélicoptères, déploiement de blindés… En annonçant le retour de la loi « anti‐casseurs », invention de la droite après Mai 68, le Premier ministre affiche la couleur. La désescalade n’est pas l’option du gouvernement. La matraque est désormais sa seule réponse politique !

Le choix de la force et de l’affrontement est toujours la tentation d’un pouvoir affaibli, ébranlé par une exigence démocratique et sociale qui vient des profondeurs du pays, et qui le conteste. L’escalade répressive et l’utilisation intensive des moyens de police finissent d’ailleurs par mettre en danger les gendarmes et les policiers eux‐mêmes. Le Président, le gouvernement, la majorité parlementaire et leurs relais médiatiques en appellent aujourd’hui à la défense des institutions et de la République pour mieux se protéger et justifier la criminalisation d’un mouvement qui ne saurait se résumer aux violences que nous condamnons. Ce faisant, ils nourrissent la logique infernale de la « provocation‐répression » et minent en fait encore un peu plus les bases de notre pacte républicain.

Nous sommes bien en face d’une incompréhension de classe, doublée d’une tentative désespérée de mettre à l’abri une oligarchie qui a permis à Emmanuel Macron d’accéder au pouvoir. Ce choix de la répression et de la violence policière est à l’œuvre depuis longtemps dans les quartiers populaires et touche particulièrement les pauvres, les précaires, les jeunes, les migrants. Il est également à l’œuvre contre les ZAD et contre les mouvements d’écologie radicale. Les victimes de ces politiques avaient une vie, des familles, des rêves. Elles ont aussi des noms : Remi Fraisse à Sivens, Adama Traoré à Beaumont‐sur‐Oise.

La « maladie sécuritaire » ne date pas d’aujourd’hui. Emmanuel Macron n’est qu’un accélérateur de particules. Il est le digne héritier des gouvernements précédents, qui avaient bien commencé le travail de régression en matière de libertés publiques et d’attaques contre le pacte social. Rappelons toutes les lois votées qui ont relégué le juge derrière le préfet, le procureur et le policier, suivies par le basculement, par cette nouvelle majorité, de dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun. Aujourd’hui, Édouard Philippe n’a plus qu’à « piocher » dans cet arsenal répressif, « co‐construction » de la droite et du gouvernement Hollande‐Valls, pour réprimer et diaboliser un mouvement auquel il ne veut pas répondre.

Les Gilets Jaunes ont mis le doigt sur tout ce qui ne va pas et le rappellent à chaque rond‐point. Il est temps de trouver des remèdes pour soulager ce corps malade qu’est devenue la France et d’apporter des réponses concrètes aux attentes de justice et de démocratie exprimées par les manifestant.e.s, notamment le rétablissement de l’ISF, la mise en place du RIC (dont les modalités restent à définir), une fiscalité plus juste pour les PME et TPE, notamment celles travaillant pour la transition écologique, une réelle augmentation du SMIC et des minima sociaux, la baisse du prix des produits de première nécessité.

Nous devons, et nous allons combattre la nouvelle étape annoncée par le Premier ministre dans la mise sous tutelle du droit de manifester, inspirée de la proposition de loi du sénateur LR Bruno Retailleau. Aujourd’hui ce sont les Gilets Jaunes qui sont visés. Demain, nous pourrons l’être toutes et tous. Il est grand temps d’abandonner et d’interdire toutes les armes dites non létales dont l’utilisation conduit à des mutilations ou à des morts telles que les Flash‐Balls et les grenades de désencerclement – et d’en finir avec l’arbitraire de l’État policier, des lois et de la justice à deux vitesses, qui garantissent aux puissants et aux forces de l’ordre l’impunité et imposent à celles et ceux qui contestent l’ordre établi la répression sans limites.

Mais au‐delà de ce combat contre la criminalisation et la répression de masse et pour nos libertés, une autre responsabilité nous incombe à toutes et à tous, qui exige la mobilisation la plus déterminée possible : celle de pousser au changement que les Gilets Jaunes et tant de citoyen.ne.s exigent à raison aujourd’hui.

Tribune initialement publiée dans Le Monde daté du 18 janvier 2019 sous le titre « il est grand temps d’interdire les Flash‐Ball et les grenades de désencerclement »

* (C) Pétition : APPEL INTERNATIONAL demandant l’arrêt du déploiement de la 5G sur terre et dans l’espace

40.346 signatures lien pour signer

À l’Organisation des Nations Unies, à l’OMS, à l’Union européenne, au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de tous les pays.

"Nous soussignés, médecins, scientifiques, et membres d’organisations environnementales de (x) pays, demandons urgemment l’arrêt du déploiement du réseau sans fil de 5G (cinquième génération) y compris depuis les satellites spatiaux. En effet, la 5G entraînera une augmentation considérable de l’exposition au rayonnement de radiofréquence, qui s’ajoutera au rayonnement induit par les réseaux de télécommunications 2G, 3G et 4G déjà en place. Or on a déjà la preuve des effets nocifs du rayonnement de radiofréquence pour les êtres humains et l’environnement. Le déploiement de la 5G revient à mener des expériences sur les êtres humains et l’environnement, ce qui est considéré comme un crime en vertu du droit international."

Robin des Toits est signataire de cet appel, soutient largement une telle initiative et appelle tout un chacun à le signer également. Les enjeux sont extrêmement importants en matière de santé publique comme de liberté individuelle. La 5G multiplie la pollution électromagnétique en usant, de plus, de fréquences dangereuses dont les effets biologiques, sanitaires et environnementaux sont extrêmement graves. De plus en plus de personnes se déclarent électro hypersensibles. Et si, en terme de pourcentage, le ratio reste actuellement relativement faible, il ne cesse de s’élever et représente un nombre de personnes qui s’évalue pourtant déjà en terme de millions. Et, au delà, il faudrait de plus évaluer toutes les personnes qui présentent les symptômes sans pouvoir les nommer et/ou sous des formes plus ou moins aiguës.

La 5G couvrira la terre entière et son environnement spatial. Le monde des objets connectés et des data n’a de sens actuel que parce que lié à une société de surveillance et, directement ou indirectement, à une vision transhumaniste. Or, les fondements de l’utilisation de ces objets dans la vie quotidienne (santé personnelle par exemple grâce aux balances et autres montres connectées) sont scientifiquement fondamentalement biaisés. Cela appelle à résistance. Sans être technophobe, Robin de Toits s’élève plus que vivement contre une telle société, qui sacrifie l’homme au profit pour une catégorie qui détient l’ensemble des pouvoirs, politique et économique, et appelle à une forte mobilisation.

Pour en savoir plus

* (C) Pétition : Grève au SAU - Vies en Danger

19.746 signatures lien pour signer

Pétition adressée à tous les citoyens par Service Urgences CHU Henri Mondor
Le personnel para-médical des Urgences de l’hôpital Henri Mondor est en grève depuis le mardi 15 janvier 2019 minuit. Les personnels, depuis plusieurs années, sont en difficulté pour faire face aux flux des urgences. L’activité augmente d’année en année.

DEPUIS 2012, L’ACTIVITE A AUGMENTÉ DE PRÈS DE 23%. Le nombre de passages est passé de 45.871 passages en 2012 à 56.278 en 2016, soit une augmentation de 10.417 passages en 6 ans, avec une population de plus en plus vieillissante. Le personnel, à cause de cette augmentation d’activité est en grande souffrance psychologique et physique. Ils sont constamment en danger et ont l’impression de ne pas soigner correctement les patients se présentant aux urgences.

LES PERSONNELS ONT PEUR POUR LA SÉCURITÉ DES PATIENTS !! L’embolisation des urgences n’arrange rien. Les lits d’aval des urgences ne sont pas en nombre suffisant et même en partie fermés pour différentes raisons, notamment pour des manques de personnel.

NOS REVENDICATIONS :

  • Une embauche immédiate des infirmières ;
  • Une embauche immédiate de 3 aide-soignants ;
  • La réparation, remplacement et mis à disposition de jour comme de nuit du matériel nécessaire au fonctionnement du service, notamment des brancards et pieds à perfusion.
    Merci de votre soutien et à vos signatures

* (E) Pétition : Faisons barrage pour la réserve de Selous en Tanzanie

219.138 signatures sur 250.000 souhaitées lien pour signer

Au Président de la Tanzanie John Pombe Joseph Magufuli
La réserve de gibier de Selous est un trésor écologique avec ses éléphants et ses lions. Merci de préserver ce site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Avec ses troupeaux d’éléphants et ses girafes traversant la savane, ses hippopotames pataugeant dans des eaux peu profondes, ses lions se faufilant entre les herbes à l’affût de proies et ses rhinocéros noirs récemment observés par des biologistes, la réserve de gibier de Selous regorge de vie. Mais un désastre écologique la menace aujourd’hui : le projet de barrage de Stiegler Gorge doit être construit sur le fleuve Rufiji en plein cœur du site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le Président John Magufuli veut raser 2,6 millions d’arbres. 1 500 km² de forêt en passe d’être submergés par le lac artificiel doivent être déboisés. Le gouvernement vient d’octroyer en décembre 2018 le permis de construire du barrage à un consortium égyptien.

Des écologistes s’opposent au projet. Ils redoutent la destruction définitive de la zone protégée déjà dégradée. Une mine d’uranium menace déjà de détruire une partie de la réserve. La population d’éléphants s’est effondrée. L’UNESCO a donc placé en 2014 la réserve de Selous sur la liste du « patrimoine mondial en péril ». En février, elle a envoyé une lettre incendiaire au gouvernement – sans effet. Le barrage provoquerait des dommages en aval jusqu’au delta et dans les forêts de mangroves, affectant 200 000 habitants. La construction doit débuter à l’été 2019, bien que le financement reste à préciser. Le président Magufuli veut apparaître comme un homme d’action non soucieux de la critique. Un membre du gouvernement a même menacé de prison des opposants au projet. La population de Tanzanie a besoin d’un meilleur approvisionnement en électricité. Mais le projet de barrage de Stiegler Gorge n’est pas une solution. Non au sacrifice de la réserve de Selous pour un projet insensé ! Merci de signer et partager notre pétition au plus vite.

* (E) Pétition : L’AFFAIRE DU SIÈCLE

2.125.122 signatures sur 3.000.000 souhaitées lien pour signer

Quatre associations, Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France ont décidé, au nom de l’intérêt général, d’attaquer l’Etat français en justice pour qu’il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits. C’est l’Affaire du Siècle. Les changements climatiques sont là : ils affectent déjà nos vies et n’épargnent personne. Nous assistons à la montée des eaux, à la fonte des glaces, à la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, tandis que les espèces animales et végétales disparaissent inexorablement. Les sécheresses et inondations sont de plus en plus dévastatrices. Nos exploitations agricoles sont en danger. L’air que nous respirons est pollué. Le prix de nos factures énergétiques explose. Partout, dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord, les populations vulnérables sont les plus exposées.

Obnubilés par les enjeux du court terme, les Etats et les acteurs économiques restent sourds aux innombrables cris d’alarme des plus fragiles, des scientifiques, des associations. Alors que les investissements nécessaires pour remédier à la catastrophe devraient être financés majoritairement par les plus aisés, les classes moyennes et les plus démunis y contribuent aujourd’hui de manière indifférenciée. La lutte contre les changements climatiques ne doit pas se faire au détriment des plus fragiles.La France a pris un retard conséquent. D’aveu public, elle n’atteint pas ses objectifs sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les inégalités face au changement climatique s’aggravent.

L’État a l’obligation d’agir. Il doit prendre les mesures politiques qui s’imposent, tout en garantissant la justice sociale. Il doit réduire notre dépendance au pétrole et nous fournir des alternatives en matière de transport. Il doit investir dans la rénovation des logements et promouvoir l’usage des énergies renouvelables, en abandonnant le recours aux énergies fossiles et nucléaire. Il doit instaurer l’accès de tous à une alimentation suffisante, saine et de qualité, garantir un revenu décent pour les agriculteurs et lutter contre la déforestation. Il doit aussi mettre en place les dispositifs indispensables à l’adaptation de nos territoires et à la protection de nos côtes. Toutes ces mesures auront un impact positif sur nos vies. Pourtant, ce qui est sur la table aujourd’hui est largement insuffisant.

La justice est un véritable levier. Elle peut enfin contraindre à l’action. Partout dans le monde, des citoyennes et citoyens saisissent la justice pour que leurs droits fondamentaux soient garantis face aux changements climatiques. Et ça marche ! Aux Pays-Bas, la justice a ordonné au gouvernement néerlandais de revoir à la hausse ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En Colombie, 25 jeunes ont fait reconnaître par la Cour suprême la nécessité d’agir contre la déforestation et pour la protection du climat. Au Pakistan, un fils d’agriculteurs a demandé aux juges de contraindre son État à adopter une législation climatique capable de protéger l’exploitation de ses parents, et leur droit à l’alimentation.

Nous aussi, nous pouvons gagner. Nous pouvons changer les choses, si nous sommes ensemble ! Alors agissons pour la justice sociale et climatique, saisissons la justice pour que la France respecte enfin ses engagements sur le climat. Ensemble, portons et remportons ce qui est déjà, partout dans le monde, et aujourd’hui en France, l’Affaire du Siècle.

voir la vidéo : L’AFFAIRE DU SIÈCLE ft. McFly & Carlito, Marion Cotillard, CYR !L, Juliette Binoche et 27 autres !

* (C) Pétition : INDEXATION DES RETRAITES SUR L’INFLATION

230.328 signatures lien pour signer

Pétition adressée à TOUS LES RETRAITÉS AINSI QUE CEUX QUI PEUVENT NOUS AIDER Par FRANCINE VERGON
Monsieur MACRON va supprimer la hausse de la CSG injustement établie pour les retraités ayant une retraite de plus de 1200 euros/mois. Cette suppression concernera les personne touchant des pensions de - de 2000 euros.
Les retraites n’ont plus été revalorisées depuis avril 2013 ce qui est scandaleux compte tenu de l’augmentation du coût de la vie.
Tous ceux qui ont une pension de retraite de - de 1000 euros par mois sont les grands oubliés des mesures annoncées par MACRON. Beaucoup d entre nous ont du mal, eux aussi, à finir le mois.
NOUS EXIGEONS L’INDEXATION DES RETRAITES SUR L’INFLATION afin que tous puissent vivre un peu plus dignement !

* (C) Pétition :Bayer / Monsanto : Laissez tomber votre procédure d’appel contre Dewayne Johnson

214.727 signatures sur 250.000 souhaitées lien pour signer

Dewayne Johnson est entré dans l’histoire cette année en intentant une action en justice contre Monsanto pour avoir causé son cancer - et en gagnant son procès. Mais la société mère de Monsanto, Bayer, est mauvaise perdante. Elle ne versera pas à Johnson l’indemnité qu’elle lui doit, même après qu’un juge ait réduit la somme de plus des deux tiers. Au lieu de cela, Bayer oblige ce père de trois enfants en bas âge à passer le reste de sa vie devant un tribunal, se disputant appel après appel. Maintenant, Johnson a besoin de votre aide. Il ne veut pas passer ses derniers jours dans ce qui s’annonce comme une interminable bataille juridique. Mais il veut également s’assurer que Bayer soit traduit en justice et payer ce qu’il doit. C’est pourquoi il nous a personnellement demandé de faire campagne en son nom pour que Bayer abandonne son recours. Il est temps de prendre des mesures urgentes pour montrer à Johnson que vous êtes à ses côtés - et pour que Bayer sache qu’elle fait face à une force citoyenne et déterminée, beaucoup plus grande que jamais. Dites à Bayer et à Monsanto de mettre fin à la procédure d’appel lancée contre Dewayne Johnson.

Cette affaire judiciaire est en cours depuis des décennies. Monsanto a affirmé pendant des années que son désherbant n’était pas dangereux. Les avocats de Dewayne Johnson ont prouvé hors de tout doute possible que la société était parfaitement au courant des conséquences mortelles du glyphosate et n’avait rien fait pour en alerter le public. Les vannes sont sur le point de s’ouvrir sur les ravages cancérigènes causés par le poison de Monsanto : ce sont plus de 8000 personnes qui pourraient se porter victimes à ce jour. Si Bayer accepte le verdict dans l’affaire Johnson, il devra enfin faire face au préjudice causé par le glyphosate à des milliers de personnes. C’est pourquoi nous luttons si durement pour que le paiement de 78 millions de dollars de dommages et intérêts aie lieu, ce qui correspond à un centime pour ce milliardaire de l’agroalimentaire. Nous n’avons pas les milliards de Bayer ni son arsenal juridique. Tout ce que nous avons, c’est la conviction que, tôt ou tard, nous allons gagner. Le géant de l’agrochimie a misé tout ce qu’il avait contre Johnson - et pourtant, il en est sorti vainqueur. Lui et ses avocats sont prêts à se battre encore et encore contre Bayer. Mais Johnson mérite de voir la fin de ces luttes judiciaires de son vivant. C’est pourquoi il nous a demandé de faire front commun et de faire pression sur Bayer et Monsanto pour qu’ils assument leurs responsabilités. Voulez-vous aider l’homme qui a battu Monsanto à défendre sa victoire historique ? Dites à Bayer et à Monsanto de verser à Dewayne Johnson l’indemnisation qu’il mérite !

* (C) Pétition : Pour un Référendum d’Initiative Citoyenne

260.099 signatures sur 300.000 souhaitées lien pour signer

Soutenez la proposition GILETS JAUNES : PRIORITÉ UNIQUE au Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) en toutes matières.

Le pouvoir de L’INITIATIVE : le référendum d’initiative citoyenne, c’est la possibilité pour le peuple (100 000 personnes, par exemple) de se poser à lui-même les questions qu’il juge importantes, et ensuite d’y répondre (à la majorité), en décidant effectivement, en passant au-dessus de ses représentants du moment. Cette institution existe déjà (avec des « garde-fous ») en Suisse, en Italie, au Venezuela et dans de nombreux États américains. Constatant la soumission des gouvernements successifs aux lobbys, nous estimons essentiel de nous doter d’un outil durable qui permettra aux différentes revendications DU PEUPLE d’aboutir. Nous vous proposons de nous unir autour d’une seule et unique revendication : le référendum d’initiative citoyenne. Il faut préciser qu’il en existe quatre sortes, très complémentaires (étudiez et enrichissez les exemples) :

— Par référendum législatif, les citoyens seraient appelés à se prononcer pour une loi (que les députés ne veulent pas). Exemple : un RIC législatif pour l’interdiction des paradis fiscaux.

— Par référendum abrogatoire, les citoyens seraient appelés à se prononcer sur l’abrogation, totale ou partielle, d’un traité, d’une loi ou d’un acte ayant valeur de loi.

Par exemple, RIC abrogatoire pour annuler la « loi travail », pour abroger les « ordonnances Macron », pour invalider la loi sur la hausse de la CSG, ou encore supprimer les lois de désindexation des salaires et des retraites (la liste est longue, des lois scélérates que le peuple pourra détruire grâce au RIC).

— Par référendum constituant, les citoyens pourraient réviser eux-mêmes leur constitution.

Par exemple : RIC constituant pour changer le statut des élus, des ministres, pour régler leurs salaires, leur totale absence de privilèges, pour établir leur véritable responsabilité, pour garantir leur honnêteté (en imposant par exemple un casier judiciaire vierge aux candidats à l’élection), pour sortir le Traité de Lisbonne de notre Constitution…

— Par référendum révocatoire, les citoyens pourraient obtenir, à tout moment, la destitution d’un représentant, d’un élu, d’un ministre, d’un haut fonctionnaire... On vous laisse imaginer des exemples…

Le fait de nous concentrer sur cet UNIQUE objectif présente plusieurs AVANTAGES importants :

- Pour les Gilets Jaunes, c’est plus facile de rester très soudés, très unis, très déterminés jusqu’au bout, autour d’une seule idée, surtout si elle est très simple et très importante. Les Gilets Jaunes n’auront qu’un seul argumentaire à travailler pour préparer leurs futurs débats. Le RIC est facile à défendre : La démocratie, c’est le peuple qui décide, donc le RIC est fondamentalement démocratique. Point barre.

- Pour les politiciens, c’est beaucoup plus difficile de nous priver du RIC l’air de rien, en nous accordant d’autres choses moins importantes.

- En plus, ce sera même très gênant pour les politiciens et les journalistes d’ARGUMENTER contre le RIC (et ils y seront contraints si le RIC est la seule revendication) : comment vont-ils arriver à cacher qu’ils sont profondément antidémocrates, si nous n’avons qu’une seule revendication, fondamentalement démocratique ?

- Et puis, surtout, le RIC, c’est la puissance populaire établie DURABLEMENT, et donc le chemin enfin possible vers TOUTES les revendications actuelles des Gilets Jaunes, et même de beaucoup plus encore, plus tard, pas à pas.

POUR QUE LE PEUPLE DEVIENNE ENFIN SOUVERAIN, SOYONS UNIS PAR UNE IDÉE FORTE,VOTEZ, PARTAGEZ.

* (C) Pétition pour l’instauration en France du référendum d’initiative citoyenne

212.107 signatures confirmées + 87.773 à confirmer) lien pour signer

L’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui fait partie du préambule de notre Constitution, prévoit la participation des citoyens à la formation de la loi. Il déclare : « La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation ». Ce texte n’a jamais été appliqué !

Certes, les élus élaborent et votent les lois mais les électeurs restent exclus du processus et les rares fois où l’on daigne les consulter, leur avis ne compte que s’il est conforme à ce qu’on attend d’eux(1). Il s’ensuit que la défiance des Français envers la classe politique bat aujourd’hui tous les records(2). Il devient donc urgent d’équilibrer le système en instituant dans notre pays le référendum d’initiative citoyenne, dans tous les domaines et à tous les niveaux territoriaux afin que les citoyens puissent avoir le dernier mot pour imposer leurs décisions.

Être seulement autorisé à glisser un bulletin dans l’urne pour élire un président, un député ou un maire, ce n’est pas exercer sa souveraineté mais au contraire s’en laisser déposséder et se faire réduire au silence pendant les 5 ou 6 ans qui séparent deux scrutins de même niveau. En démocratie, le peuple doit pouvoir être le législateur en dernier ressort. Seul le référendum d’initiative citoyenne nous permettra de reprendre la parole à tout moment pour décider de ce qui nous regarde, et ainsi de devenir pleinement citoyens.

Nous vous proposons de soutenir, en signant cette pétition, une nouvelle formulation de l’article 3 de la Constitution française : "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum [d’initiative citoyenne, en toutes matières y compris constitutionnelle et de ratification des traités ; cet article ne peut être modifié que par voie référendaire]."

Les Français veulent le référendum d’initiative citoyenne, maintenant !

* (C) Pétition : Nous demandons l’abrogation du traité EURATOM

7.030 signatures sur 10.000 lien pour signer

Pour en finir avec un régime d’exception, qui freine le développement des énergies renouvelables
13 Décembre 2018, A Mr le Président de la République Française,

La Communauté Européenne de l’Energie Atomique, dite EURATOM, a été instituée par un traité signé en 1957 par les six pays membres de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA). Fixée à l’article 1, sa mission est très claire : promouvoir le développement de l’industrie nucléaire en Europe. La CECA a été dissoute en 2002 et intégrée à la Communauté Européenne mais, 60 après sa création, le traité EURATOM continue d’exister en dehors de l’Union Européenne. Maintenir un tel passe-droit au profit de l’énergie nucléaire est aussi anachronique qu’anormal.

Alors qu’EURATOM est chargé de développer en Europe des industries nucléaires puissantes, c’est ce traité qui définit les normes de protection contre les dangers de la radioactivité. Le conflit d’intérêt est criant, au détriment de la protection des populations. EURATOM constitue également un obstacle majeur au développement des énergies renouvelables : en drainant un volume considérable d’aides financières, son existence restreint les investissements nécessaires aux solutions d’avenir que les citoyens européens plébiscitent et qui préservent les générations futures.

Sur ce constat, nous vous demandons, Mr le Président de la République, d’intervenir en tant que membre de la Commission EURATOM, pour que cette instance se réunisse dès 2019 afin de préparer la résiliation du traité instituant la Communauté Européenne de l’Énergie Atomique EURATOM.

* (C) Pétition : Que Nestlé cesse de piller la seule ressource en eau de la petite ville française de Vittel

113.499 signatures sur 100.000 lien pour signer

800 millions de litres par an. C’est la quantité d’eau que Nestlé prélève chaque année dans la nappe souterraine de la petite ville de Vittel, menaçant d’épuisement la ressource principale des habitants. Mais au lieu d’exiger de Nestlé qu’elle cesse ses prélèvements, élus et industriels reportent la responsabilité sur les habitants. Leur solution ? Construire un pipeline de plusieurs dizaines de kilomètres pour venir ravitailler les 30 000 habitants du territoire concerné — et au frais du contribuable bien sûr ! Un projet qui ravit Nestlé mais qui a également conduit à ouvrir une enquête pour conflit d’intérêts contre l’élue en charge du dossier.

Vous l’aurez compris, les habitants ne comptent pas se laisser faire et nos partenaires du Collectif Eau 88 mènent la lutte sur le terrain. C’est pourquoi ils font appel à la communauté de SumOfUs aujourd’hui pour les aider dans leur combat. Les habitants sont seuls face à la multinationale et à l’Etat, unis pour faire triompher leurs intérêts aux dépens de l’avenir des communautés locales.

Nestlé a décidé que la nappe phréatique de Vittel lui appartenait, alors que l’eau est un bien commun censé permettre à chaque population locale de subvenir à ses besoins vitaux. La région des Vosges est certes riche en eau, mais la nappe phréatique très profonde — où Nestlé siphonne l’eau la plus pure — se recharge très lentement… N’ayant pas le temps de se régénérer, la nappe perd irrémédiablement 800 millions de litres chaque année... Exactement la quantité pompée par Nestlé — soit 280 piscines olympiques ! Ainsi, avec son pompage de 800 millions de litres par an, « Nestlé est aujourd’hui responsable de la totalité du déficit », estiment nos partenaires locaux du Collectif Eau 88.

Face à cette catastrophe environnementale, la solution des élus est de creuser un trou pour en reboucher un autre : ils souhaitent construire un pipeline de plusieurs dizaines de kilomètres pour faire acheminer l’eau de territoires voisins. Des travaux qui s’élèvent entre 12 et 30 millions d’euros, financés par les contribuables, les citoyens et peut-être Nestlé pour partie. Ce projet est un véritable cadeau de l’Etat à Nestlé, privatisant de fait la nappe phréatique au bénéfice de la multinationale.Montrons à Nestlé que les habitants de Vittel ne sont pas seuls dans leur lutte et exigeons de la multinationale qu’elle cesse le pillage de la nappe phréatique !

Mais le scandale ne s’arrête pas là. Le projet pourrait également révéler de bien sombre conflits d’intérêts. Claudie Pruvost, conseillère départementale vittelloise ainsi que la Vigie de l’Eau sont actuellement visés par une enquête. Présidente de la Commission Locale de l’Eau qui devait trouver comment mettre un terme à la surexploitation de la nappe, elle est aussi l’épouse de Bernard Pruvost, ex-cadre de Nestlé International et actuel Président de la Vigie de l’Eau, association elle-aussi chargée d’élaborer les solutions... Pour nos partenaires, le risque de prise illégale d’intérêts n’est pas à écarter.

Nous ne pouvons pas laisser Nestlé continuer à privatiser et marchander nos ressources naturelles. La nature n’est pas le réservoir à bénéfices de Nestlé. Que cela soit aux Etats-Unis, au Brésil, en Australie, en Afrique du sud, au Niger, en Afghanistan… ou en Europe, les membres de SumOfUs ont acquis une véritable stratégie d’attaque dans la lutte contre la prédation de Nestlé.Ensemble, une fois de plus, nous savons que nous pouvons faire plier Nestlé et l’industrie de l’eau en bouteille.

* (C) Pétition : Appel pour l’expérimentation d’un revenu de base en France

1.863 signatures sur 2.500 lien pour signer

Collectif des 18 DÉPARTEMENTS a lancé cette pétition adressée à toutes les Françaises et tous les Français
18 présidents de Département [1] ont déposé auprès des parlementaires une proposition de loi d’expérimentation du revenu de base qui sera débattue à l’Assemblée nationale le 31 janvier 2019.

Le revenu de base est un revenu de solidarité. Si notre système de protection sociale est efficace au regard des comparaisons internationales, sa performance pourrait être nettement améliorée en réparant deux injustices majeures : automatiser les prestations sociales pour intégrer les ayants droits qui n’y recourent pas, et les ouvrir aux jeunes de moins de vingt-cinq ans, pour l’essentiel exclus du RSA alors qu’un quart des 18-24 ans vivent sous le seuil de pauvreté.
Le revenu de base est aussi un revenu de développement. De nombreux travailleurs ne parviennent pas à tirer un revenu décent de leur activité : agriculteurs, artisans, employés et ouvriers à bas revenus, temps partiels… Le dispositif doit leur apporter un complément de ressources, pour améliorer leur pouvoir d’achat et revitaliser les territoires délaissés.
Le revenu de base est enfin un revenu d’autonomie. C’est une garantie inconditionnelle de ressources, couplée à une offre d’accompagnement social et professionnel, qui doit permettre de développer le pouvoir d’agir des personnes et les activités d’utilité sociale (aidants de personnes handicapées ou âgées, reconversions professionnelles, formations longues, bénévolat, création d’activités…).
Le revenu de base constitue un tremplin vers l’insertion sociale et professionnelle, et même un levier d’intégration citoyenne. Il n’est pas le fossoyeur de la « valeur travail ».
Contre la pauvreté nous n’avons pas encore tout essayé. C’est en faisant le pari de l’innovation que nous reprendrons le chemin du progrès social. Nous en appelons aux représentants de la nation pour adopter cette proposition de loi et autoriser l’expérimentation d’un revenu de base en France.Faites-nous part de vos attentes à l’égard du revenu de base en participant à l’enquête en ligne sur http://monavissurlerevenudebase.fr

[1] René Massette (Alpes-de-Haute-Provence), Laurent Ughetto (Ardèche), Henri Nayrou (Ariège), André Viola (Aude), Germinal Peiro (Dordogne), Nathalie Sarrabezolles (Finistère), Philippe Martin (Gers), Jean-Luc Gleyze (Gironde), Georges Méric (Haute-Garonne), Kléber Mesquida (Hérault), Jean-Luc Chenut (Ille-et-Vilaine), Xavier Fortinon (Landes), Philippe Grosvalet (Loire-Atlantique), Serge Rigal (Lot), Pierre Camani (Lot-et-Garonne), Mathieu Klein (Meurthe-et-Moselle), Alain Lassus (Nièvre), Stéphane Troussel (Seine-Saint-Denis).

* (E) Pétition : Sauvez les abeilles ! Arrêtez d’ignorer les risques mortels pour les abeilles lors de l’homologation de nouveaux pesticides

212.510 signatures sur 200.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Tous les gouvernements européens
Adoptez un véritable protocole d’homologation qui empêche la mise sur le marché des pesticides tueurs d’abeilles ! Prenez en compte les directives de l’EFSA sur les abeilles dans les évaluations des risques liés aux pesticides.

Nous avons une immense opportunité de sauver les abeilles des pesticides dangereux. Ce mois-ci, les gouvernements européens se réunissent à Bruxelles pour repenser la manière dont les pesticides dangereux sont approuvés et homologués. Ensemble, nous pourrions les convaincre de soutenir des normes beaucoup plus élevées, qui interdisent les pesticides tueurs d’abeilles. Le cœur du problème ? Les lobbyistes de Bayer et de Dow font tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir leurs produits chimiques nocifs dans les champs européens.

Les pesticides toxiques et l’agriculture intensive tuent nos abeilles - mais de plus en plus de pesticides continuent à être approuvés. Nous avons maintenant l’opportunité de renverser la courbe. Avant la fin de l’année, l’Union européenne souhaite améliorer la manière dont elle homologue les pesticides en accordant davantage d’attention à la manière dont ils nuisent aux abeilles - mais d’abord, les gouvernements européens doivent approuver ce plan. Ensemble, nous devons convaincre nos gouvernements d’améliorer le système d’homologation et de prendre en compte l’avis de scientifiques dont la protection des abeilles est une priorité.Si nous réussissons, nous pourrions convaincre les gouvernements européens d’approuver des normes plus élevées d’ici la fin du mois de décembre.

Sous la pression de membres de SumOfUs comme vous, l’UE a déjà testé l’utilisation de normes plus strictes lors de l’examen de trois pesticides néonicotinoïdes toxiques, ce qui a conduit à leur interdiction plus tôt cette année. Et si l’UE avait adopté ces règles plus strictes plus tôt, les produits chimiques nocifs pour les abeilles tels que le sulfoxaflor, le flupyradifurone et le cyantraniliprole n’auraient jamais pu être déversés dans la nature.

Nous comptons tous sur les abeilles pour polliniser les fruits, les légumes et les cultures. Mais dans le monde entier, les abeilles sont en déclin, et à moins que nos gouvernements et l’UE ne prennent des mesures concrètes pour sauver les abeilles, cette tendance ne semble pas prête de s’inverser.La méthode actuelle pour homologuer les pesticides est inadéquate. Elle ignore ce qui peut nuire aux abeilles. Mais à moins que le comité ne se sente vraiment sous pression, il pourrait s’en prendre à la biodiversité qui nous entoure. C’est pourquoi les membres de SumOfUs comme vous se mettent en action pour demander à l’UE de prendre en compte :

Les effets à long terme des pesticides sur les abeilles et leurs colonies.
Les effets de l’exposition des abeilles à de faibles concentrations de pesticides.
Les effets cumulatifs de l’exposition à plusieurs pesticides.
Et nous demandons aussi à ce que l’UE n’approuve ces pesticides qu’en dernier recours, lorsque toutes les options non chimiques auront échoué.

Aidez-nous à exhorter les gouvernements européens à défier les lobbyistes de Bayer et de Dow, qui sont résolus à mettre leurs bénéfices avant la santé des abeilles, en signant la pétition de SumOfUs.

* (E) Pétition : Faites stopper les tirs sur les LOUPS !

54.674 signatures lien pour signer

Par La Voix des Loups, Pétition adressée à M. Pascal Mailhos, Préfet coordonnateur du plan loup et Mr Xavier Doublet, Directeur de Cabinet du Préfet

Monsieur le Préfet Pascal Mailhos, Monsieur le directeur de cabinet Xavier Doublet,
La France semble s’être lancée dans la chasse aux loups ! Bilan pour cette année 2018, déjà 51 Loups morts et décomptés du plafond. 47 Loups massacrés "légalement" + 4 loups braconné . A ceci s’ajoute, 19 loups morts de façon accidentelles, de cause indéterminée ou "mort naturellement" (non décomptés). Nous savons tous que ces tirs ne servent à rien, bien au contraire, ils augmentent les prédations, laissant les meutes désorganisées se retrancher sur des proies plus faciles. Le funeste quota atteint ne semblant pas suffisant vous venez de mettre en application l’article 3 de l’arrêté ministériel : La mise en œuvre des tirs de défense simple pouvant conduire à la destruction de spécimens de loups et qui pourra se poursuivre jusqu’au 31 décembre 2018 compris, sans aucune limite de nombre et ce jusqu’au 31 décembre. Souhaitez-vous l’éradication du loup ?

Nous nous permettons de vous rappeler que l’espèce couverte par un régime de protection stricte au titre de l’article 12 de la directive 92/43/CE du 21 mai 1992 concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, dits habitats. Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a émis le 12 janvier 2018 un avis négatif sur les deux projets d’arrêtés qui fixent les conditions de tirs et le nombre maximal de loups pouvant être détruits : "Il semble (...) que ce plan s’inscrive dans un freinage, par régulation, de la croissance des populations de loups, allant bien au-delà des possibilités réglementaires de déroger à la protection de l’espèce". Nous, citoyen Français, sommes en désaccord avec cette politique d’extermination du loup. Nous vous demandons , donc ,de retirer cet arrêté criminel et insensé , qui ne fixe pas de quota à abattre et d’imposer aux éleveurs de se protéger, en prenant les mesures nécessaires de vérification sur le terrain ( Le plan loup ne l’impose pas et c’est un non sens ).
Collectif citoyen La Voix Des Loups.

* (E) Pétition : Opération transparence pour Bayer-Monsanto !

171.286 signatures sur 150.000 lien pour signer

Pétition pour Le Parlement européen, le Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne

Nous vous demandons d’instaurer une transparence totale pour toute décision impliquant notre sécurité alimentaire. Toutes les données que l’industrie vous communiquera devront être publiées afin de permettre une évaluation exhaustive de la toxicité des produits avant leur mise sur le marché.Grâce à cette transparence, des études scientifiques et indépendantes pourront être menées et mettront fin aux secrets qui ont permis le maintien sur le marché de pesticides dangereux.

Pourquoi c’est important ? La semaine prochaine, le Parlement européen doit voter une législation qui pourrait - en autorisant la divulgation des rapports secrets de Bayer-Monsanto - entraîner l’interdiction du glyphosate, l’herbicide toxique, en Europe. Le sujet des prétendus rapports “scientifiques” de Bayer-Monsanto étaient justement au cœur de la bataille que nous avons menée l’an dernier pour tenter d’obtenir l’interdiction du glyphosate en France et en Europe : l’industrie des pesticides continue de prétendre qu’elle dispose d’études qui attestent du caractère « sûr » du glyphosate... Le problème est que ces rapports sont classés confidentiels et ne peuvent donc être consultés ni par les citoyens ni par des scientifiques indépendants. Or, c’est précisément sur la base de ces études secrètes que l’UE a récemment réautorisé l’utilisation du glyphosate pour cinq années de plus. [2]. La semaine dernière, grâce à votre mobilisation, les membres de la commission de l’environnement du Parlement européen ont voté une loi qui pourrait mettre fin à cette tradition de secret. Le vote a été extrêmement serré, du fait du lobbying exercé par Bayer-Monsanto et leurs alliés sur nos députés.

La révision du règlement sur la législation alimentaire générale proposée au vote pourrait, si elle était adoptée, permettre à l’UE de tourner le dos à un mode de fonctionnement jusqu’à présent favorable à l’industrie agro-alimentaire. Si elle était adoptée, nous aurions alors les cartes en main afin de nous opposer aux industriels comme Bayer-Monsanto lorsqu’ils demanderont de renouveler l’autorisation du glyphosate et d’autres produits chimiques dangereux au sein de l’Union européenne. La prochaine décision concernant le glyphosate est pour très bientôt. Si nous obtenons gain de cause, les résultats des tests de sécurité que Bayer-Monsanto soumettra l’année prochaine, afin d’obtenir la reconduction de l’autorisation de commercialisation du glyphosate au sein de l’UE, devront être publiés. Une fois ces résultats disponibles, nous pourrons faire appel aux meilleurs scientifiques indépendants afin qu’ils les analysent ! Pour mettre un terme définitif à l’usage du glyphosate, nous devons pouvoir accéder aux études que l’industrie garde aujourd’hui secrètes.

* (C) Pétition : Libérez ma mère des camps de concentration en Chine !

437.457 signatures sur 500.000 lien pour signer

Gulhumar HAITIWAJI a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron et à 3 autres

Bonjour, je m’appelle Gulhumar, j’ai 26 ans et je suis française. Voici mon histoire : Ma mère a été appelée par son ex patron en Chine en novembre 2016 pour signer les soi-disant documents de sa demande de retraite. Après 1 semaine d’hésitation et de pression de son ex patron, elle a pris des billets aller-retour de 2 semaines. Dès son arrivée là-bas, elle s’est rendue à son bureau et a eu la surprise d’y retrouver des gendarmes. On l’a immédiatement mise en garde à vue et confisqué son passeport. Ma mère a eu extrêmement peur car elle n’avait rien fait ! Pendant 2 mois, elle a été interdite de sortir de la région.

Le 29 janvier 2017 ma mère a été officiellement arrêtée et disparue... plus aucune nouvelle d’elle jusqu’en juillet 2017 où la Chine nous a confirmé que ma mère a été internée dans un camp de « rééducation » le 9 juin 2017. Aucune information sur ce qui s’est passé entre janvier et juin et où est-ce qu’elle a été. Connaissant la Chine, nous sommes persuadés qu’elle a subit des interrogatoires à rallonge dans une prison et même pire, des tortures. Lorsqu’elle a rejoint le camp, elle a eu droit à un coup de fil. La seule chose qu’elle a demandé à sa famille était de lui amener des sous-vêtements et des affaires propres...

Aujourd’hui, elle est toujours dans un camp et n’a le droit qu’à une visite par mois avec sa mère pendant laquelle elle doit dire qu’elle va très bien. Nous cependant, moi, mon père et ma soeur qui vivons en France, n’avons aucun droit de communiquer avec elle. On devait donc croire ce que ma grand-mère nous racontait au téléphone, jusqu’au mois de mai où elle m’a suppliée de ne plus l’appeler, en pleurs. La police l’avait « embêtée toute une journée la veille et elle ne comprenait pas ce qu’elle avait fait pour mériter cela ». Voici ce qui est arrivé chez moi. Avec des millions de cas comme celui-ci, ce sont d’innombrables vie détruites. Pour principale cause, notre identité, notre culture, notre existence...

Je n’ai encore jamais parlé publiquement de ce qui se passait dans ma région natale. Peut-être par peur de provoquer la pitié et toutes sortes de commentaires de compassion, et surtout par peur d’attirer des ennuis à ma mère depuis son incarcération dans un camp de concentration... Je me suis tue pendant très longtemps et au vu du soutien de mon entourage, je ne suis plus capable de rester silencieuse plus longtemps. Ces camps ont ouvert en 2016. Officiellement appelé des "camps de rééducation politique", ils enferme plus de 3 millions de personnes actuellement. Je prie tous les lecteurs de prendre conscience du processus intensifié d’assimilation et de discrimination depuis des décennies dans la région. Aidez-moi à faire libérer ma mère, incarcérée de façon totalement arbitraire en Chine. Son crime ? Etre une Ouighoure et de ce fait, faire partie d’une ethnie minoritaire, parmi tant d’autres, souffrant du pouvoir communiste et totalitaire du régime en place. Journaliste, avocat, humaniste ? Si vous pensez pouvoir m’aider d’une façon ou d’une autre, merci de me contacter à gulhumar@hotmail.fr. Brisons ensemble le silence honteux de la France depuis des années.

* (E) Pétition : Amazon vend tout, même la planète

6.349 signatures lien pour signer

AMAZON ET OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE : QUEL LIEN ?voir la vidéo
La multinationale pousse à la surconsommation et entretient la société du tout jetable, au lieu de réparer les produits pour allonger leur durée de vie. La multinationale a vendu 5 milliards de produits en 2017, grâce à la guerre des prix et au non respect de la loi sur notre droit à réparer. Un gâchis colossal pour la planète et nos ressources naturelles !

LA PLANÈTE EN RUPTURE DE STOCK
Les nouvelles technologies ont pris une place croissante dans nos vies. Alors que la fabrication et le transport des produits électroniques ont un impact écologique et social catastrophique, leur durée de vie a diminué de moitié en 25 ans : ainsi, un smartphone est utilisé deux ans en moyenne, en France. 40 millions de biens tombent en panne chaque année en France, sans être réparés. En parallèle, 37% des emplois de réparateurs ont disparu

Avec Amazon : tout doit disparaître... même la planète !

AMAZON HORS-LA-LOI : ACTION EN JUSTICE CONTRE LA MULTINATIONALE
Amazon est hors-la-loi : les Amis de la Terre ont enquêté et dénoncent des violations en matière de droit du consommateur. Depuis plusieurs années, la multinationale Amazon propage un modèle commercial qui se joue des frontières et des lois pour proposer des prix de vente toujours plus bas au détriment de la planète et de ses habitants.Amazon a développé une importante activité de place de marché, c’est-à-dire qu’elle héberge sur son site des offres de vendeurs tiers. Selon Amazon, ce rôle d’intermédiaire la dégage de toute responsabilité envers les consommateurs français. Pourtant, Amazon n’est pas un intermédiaire mais bien un distributeur qui offre des services d’expédition et de stockage à ces vendeurs, il devrait donc être tenu de la garantie légale de la réparation (pendant 2 ans après la date d’achat) et du recyclage de ces produits.L’irresponsabilité d’Amazon permet à des fabricants de refuser la réparation, même lorsque les produits sont défectueux.

QUE DIT L’EUROPE DANS TOUT CA ?
Le droit européen est très laxiste sur la responsabilité des sites de e-commerce. Nous continuerons le combat en justice afin de prouver qu’Amazon n’est pas, comme elle l’affirme, un simple intermédiaire, mais bien un distributeur de produits puisqu’elle a mis en œuvre une stratégie active pour “capter” l’offre à bas prix de revendeurs situés en Chine et de sociétés écrans, en proposant des services de traduction et d’expédition et de stockage des produits. Au moment où les injonctions se multiplient dans l’Union européenne et en France pour allonger la durée de vie des produits et réduire nos niveaux de consommation insoutenables, il existe donc une véritable dé-corrélation entre les discours volontaristes et la façon dont le marché se comporte.

* (E) Pétition : Pour que le gouvernement français s’engage réellement contre la déforestation

176.869 signatures sur 200.000 lien pour signer

Daisy TARRIER a lancé cette pétition adressée à MINISTERE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE et à 2 autres

Je suis militante depuis près de 15 ans pour la protection de l’environnement. Je n’ai pourtant compris que tardivement que ma consommation personnelle avait un impact sur la déforestation. J’ai alors eu l’occasion de réfléchir à la notion de déforestation importée, c’est à dire l’incidence de mon mode de vie en France sur la destruction des forêts du monde. Ainsi, je me suis rendue compte que mon empreinte était principalement liée à mes habitudes alimentaires. Depuis je mange moins de viande et je privilégie les produits locaux, mais ce n’est pas suffisant.L’urgence pour les forêts est flagrante. Chaque année ce sont plus de 13 millions d’hectares bruts de forêt qui disparaissent dans le monde. L’Europe est le continent qui, par ses importations, génère le plus de déforestation dans d’autres régions du globe. Certaines matières premières d’importation comme le soja ou l’huile de palme sont particulièrement à risque pour la déforestation.

L’empreinte forêt moyenne d’un Français est de 352 m². Cela signifie que pour nous approvisionner en principaux produits à risque de déforestation, nous avons prélevé sur les forêts la surface de presque deux terrains de tennis. Nous devons réduire cette empreinte au plus vite - c’est notre responsabilité - car nous, citoyens européens, impactons majoritairement les forêts de la planète. Nous avons tous notre rôle à jouer pour diminuer notre impact. Cependant, pouvons-nous arriver à Zéro Empreinte Forêt par nos simples choix de consommation ? Allons-nous stopper la déforestation en arrêtant seulement de manger du poulet alimenté au soja ? La réponse est non. Sans des décisions fortes des gouvernements et des entreprises, c’est impossible !

Le soja est le premier responsable de l’Empreinte Forêt des Français. Il est surtout consommé par les animaux de nos élevages qui serviront à produire de la viande mais aussi des produits laitiers et des œufs, il est importé à 97 % ! Ce soja pourrait être produit localement en Europe, sans OGM, et sans générer de déforestation. Mais les accords du GATT entre les Etats-Unis et l’Union européenne bloquent l’augmentation des surfaces de culture d’oléagineux en Europe. Quant à l’huile de palme, responsable de 61 % de la déforestation en Indonésie, c’est la même chose. Le consommateur a permis de réduire l’usage de l’huile palme alimentaire de 25 % entre 2010 et 2018. Pourtant, dans le même temps, la consommation totale d’huile de palme a augmenté de 325 % à cause de sa présence dans les carburants ! L’usage des agrocarburants est encouragé par une directive européenne, et l’huile de palme est le premier biocarburant utilisé.

À l’occasion de la publication par l’État français de la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI) qui est un premier pas insuffisant, un collectif d’associations françaises luttant à travers le monde pour la préservation des forêts publie une tribune, et appelle à prendre immédiatement des mesures concrètes et ambitieuses pour réduire de moitié la déforestation importée de la France dès 2020. Nous, consommateurs et citoyens, pouvons faire bouger les choses en faisant pression sur les décideurs ! Pour arriver à Zéro Empreinte Forêt, c’est maintenant ! Signons pour que les décideurs publics et privés mettent en place immédiatement et avec les moyens nécessaires une stratégie de lutte contre la déforestation importée contraignante et responsable ! Pour retrouver la version complète de la tribune en ligne

* (E) Pétition : Commission Européenne : pas de forêt tropicale dans nos réservoirs ! Stop aux subventions pour l’huile de palme

242.627 signatures lien pour signer

Pétition adressée à Président de la Commission Européenne Juncker, au Vice-Président Timmermans, au Commissaire Cañete et à la Commissaire Malmström : Pas d’huile de palme dans mon réservoir !

Les plantations de palmier à huile sont en train de ravager les dernières forêts tropicales primaires de la planète et la précieuse biodiversité qu’elles abritent. Mais peu de gens savent que 75% de l’huile de palme que nous consommons en France sert à faire rouler les voitures. Présentés à tort comme des carburants écologiques, les “biocarburants” sont en réalité trois fois plus néfastes pour le climat que les carburants conventionnels à cause de la déforestation qu’ils entraînent. Le 1er février 2019, la Commission Européenne a le pouvoir d’arrêter cette folie. Le Parlement Européen a voté pour demander à mettre fin à l’utilisation de l’huile de palme dans les carburants : c’est maintenant à la Commission Européenne de faire en sorte que cette demande devienne réalité.

L’Union Européenne est sous la pression des lobbies depuis des années pour soutenir l’utilisation d’huiles végétales dans les carburants. Elle a réussi à faire passer cette industrie de la destruction pour une alternative écologique, forçant les automobilistes à être malgré eux des complices de la déforestation. Des millions d’hectares de forêts tropicales ont été détruites, remplacées par d’immenses plantations de palmiers à huile, pour combler l’appétit de l’Europe en huile végétale.

Privés de leurs forêts, les orangs-outans sont condamnés à errer au milieu des vastes plantations de palmier à huile pour chercher de la nourriture. Ils deviennent des proies faciles à abattre pour les braconniers. Brûler des milliards de litres d’huile de palme dans les véhicules aggrave cette crise. Si nous ne faisons rien, dans quelques années, les orangs-outans, qui sont parmi nos plus proches et intelligents cousins, auront disparu. Nous pouvons encore sauver les orangs-outans, les forêts tropicales et les communautés qui en dépendent en arrêtant les ravages liés à l’extension des plantations de palmiers à huile mais il nous faut agir maintenant et rapidement.

En mai dernier, près de 100 000 européens ont poussé l’Europe à adopter une loi pour mettre un terme à l’incorporation dans les carburants de matières premières qui sont à « haut risque » pour le climat, comme l’huile de palme. Cette loi propose de plafonner puis d’éliminer des produits controversés et demande aux distributeurs de carburants davantage de transparence. Mais il reste une condition : la Commission Européenne doit entériner cette volonté par un acte délégué, attendu pour le 1er février. Les lobbies sont en train de tout tenter pour que l’huile de palme échappe à cette loi. Si nous voulons mettre fin à ce scandale, nous devons faire plus de bruit qu’eux.

L’Europe est sous le feu de l’Indonésie et de la Malaisie qui exigent le maintien des avantages fiscaux poussant à l’utilisation d’huile de palme dans les carburants et menacent la Commission de rompre les négociations d’accords commerciaux. C’est pourquoi nous devons faire entendre notre voix très clairement auprès du Président de la Commission Européenne, Jean-Paul Juncker, de son Vice-Président, Frans Timmermans et des Commissaires, Miguel Arias Cañete et Cécilia Malmström : nous ne voulons plus d’huile de palme dans nos réservoirs. Dites leur que vous ne voulez pas être complices de la destruction des forêts tropicales et que vous êtes indignés que l’on puisse considérer l’huile de palme comme un carburant écologique. Ce scandale n’a que trop duré. Dans les prochains mois, notre campagne pourrait aboutir à une décision pour y mettre fin. Si l’Europe ne cède pas devant les lobbies, elle enverra un puissant signal à l’ensemble du marché mondial.

* (C) Pétition : Signez la pétition contre la détention d’enfants !

31.738 signatures sur 32.500 lien pour signer.

En ce moment, des enfants innocents sont enfermés avec leur famille en centre fermé, uniquement parce que leurs parents ou eux-mêmes n’ont pas de titre de séjour en Belgique. D’ici peu de temps, d’autres enfants migrants seront arrachés à leur école, à leur cercle d’amis, à leur quartier, pour être mis derrière les barreaux.

La détention des enfants viole leurs droits fondamentaux et peut causer des dommages irréparables sur leur bien-être et leur développement. Il est inacceptable, en Belgique, en 2018, qu’un enfant soit exposé aux traumatismes liés à la détention. De plus, des alternatives existent.

Qu’ils aient le droit ou non de résider en Belgique, ces enfants et leurs parents doivent être accueillis et accompagnés dans le respect des droits et dans la dignité. Le bien-être des enfants doit être une priorité.

Pour protéger les enfants contre la détention, nous avons besoin de votre soutien :
Exigeons du gouvernement qu’il mette fin immédiatement à la détention d’enfants en centre fermé et que la détention d’enfants pour raisons migratoires soit interdite par la loi.

Signez notre pétition, parlez-en autour de vous, partagez-la sur les réseaux sociaux.
Parce qu’ON N’ENFERME PAS UN ENFANT. POINT.

* (E) Pétition : Stop au massacre des Roussettes noires à l’île Maurice

288.925 signatures sur 300.000 lien pour signer

À la Présidente, au Premier ministre et au gouvernement de la République de Maurice

Madame la Présidente, Monsieur le Premier ministre, Madame la Ministre, Monsieur le ministre,

Le gouvernement de Maurice est en train de procéder à un "abattage contrôlé" de 10 000 roussettes noires. Cette décision donne raison aux cultivateurs qui accusent les chauves-souris frugivores de décimer leurs cultures. Des défenseurs de l’environnement ont manifesté leur opposition à ce projet, la population de chauve-souris étant bien moindre que les 65 000 roussettes noires annoncées. Elles n’excéderaient même pas les 50.000 individus estiment des scientifiques. La mise en œuvre de cette tuerie pourrait pousser l’espèce vers l’extinction prévient l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le statut des roussettes noires pourrait passer de "vulnérable" à "en danger critique d’extinction".

La responsabilité des roussettes noires concernant les mauvaises récoltes est sérieusement remise en cause par des scientifiques. Les chauves-souris seraient responsables de seulement 11% des pertes fruitières. La mise à mort massive n’aidera pas les producteurs de fruit et n’a aucun sens d’un point de vue économique. Le projet laisse les aspects écologiques et moraux totalement de côté : il ne prend pas en compte la contribution des roussettes noires à la pollinisation et à la propagation des espèces fruitières dans l’île ; il ignore qu’à cette période de l’année, les chauves-souris allaitent ou sont en gestation, augurant d’infimes chances de survie pour la génération à venir.

La population mauricienne rejette massivement la mise à mort des roussettes noires. Selon un sondage, plus de 90% des personnes interrogées nourrissent pour l’animal des sentiments allant de « neutres à très positifs ». En risquant délibérément l’extinction d’une espèce endémique, votre action nuira considérablement à l’image de Maurice à travers le monde. Je vous exhorte à prendre les alertes des scientifiques au sérieux et à annuler l’abattage programmé des roussettes noires.

Je vous prie de croire, Madame la Présidente, Monsieur le Premier ministre, Madame la Ministre, Monsieur le ministre, à l’assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne.

* (E) Pétition:La plateforme Biofuture, ni propre, ni verte

86.683 signatures sur 100.000 lien pour signer

Aux gouvernements de l’Argentine, du Brésil, du Canada, de la Chine, du Danemark, de l’Égypte, des États-Unis, de la Finlande, de la France, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Italie, du Maroc, du Mozambique, du Paraguay, des Pays-Bas, des Philippines, du Royaume-Uni, de la Suède et de l’Uruguay.

Suivant l’exemple du Brésil, 20 nations ont approuvé une plateforme Biofuture visant à remplacer notre économie basée sur les énergies fossiles par une économie basée sur les biocarburants, la biomasse et d’autres cultures. Alors qu’il est absolument essentiel d’éliminer les énergies fossiles pour protéger notre planète, remplacer ces dernières par de la biomasse n’est pas la transition dont le monde a besoin. De nombreux gouvernements soutiennent déjà le développement des biocarburants, y compris la combustion d’arbres pour générer de l’électricité et les carburants de transport liquides tels que la canne à sucre, le maïs, l’huile de palme et le soja, entre autres.

Cette « bioéconomie » serait élargie pour inclure l’utilisation de culture et d’arbres pour produire des bioplastiques, des produits biochimiques et toute une série de « bioproduits ». Alors que le terme de « bioéconomie » a été communément adopté, cette économie est faussement présentée comme viable et comme une voie durable vers le bas carbone. En réalité, étant donné l’ampleur de la demande en terre et en eau pour la culture de biomasse, les conséquences seraient désastreuses : reconversion de larges étendues de terres au profit de cultures et de plantations, dégradation continue des écosystèmes naturels restants et déplacements forcés de personnes et de la production alimentaire. La popularité de la bioéconomie repose sur la croyance erronée que nous pouvons maintenir une croissance économique et le statu quo en remplaçant simplement les énergies fossiles par des énergies vivantes.

Une bioéconomie telle que prévue par la plateforme Biofuture serait :

- Mauvaise pour le climat : la plateforme Biofuture prône le passage à la bioénergie et aux biomatériaux pour l’énergie, le transport et l’industrie, en ignorant les effets amplement attestés de la demande en cultures et en plantations qui conduirait à la reconversion de vastes étendues de terre. Il est aujourd’hui scientifiquement prouvé que les biocarburants augmentent les émissions de gaz à effet de serre au lieu de les réduire. Il est bien plus efficace d’investir dans la protection et la restauration des écosystèmes. Mais cela ne peut se faire face à d’importantes demandes en cultures et en bois.

- Mauvaise pour les droits humains : la production de biocarburant à grande échelle a déjà conduit à l’accaparement de terres, ainsi qu’à de violentes expulsions, au déplacement de la production alimentaire et à la faim en raison de la hausse des prix des denrées alimentaires, à la destruction de la souveraineté alimentaire et à des violations du droit du travail. La nouvelle demande massive en terres agricoles pour produire la biomasse nécessaire à maintenir une bioéconomie mondiale ne ferait qu’empirer considérablement ces effets négatifs.

- Mauvaise pour la biodiversité : des forêts et des écosystèmes riches en diversité biologique seraient défrichés pour faire place à la production de biomasse, comme cela a déjà été le cas pour les biocarburants à base de maïs, de canne à sucre, d’huile de palme et de soja. Pour protéger la biodiversité nous devons réduire et non pas augmenter notre demande en terres agricoles, ainsi que diminuer notre utilisation d’eau, d’engrais et de produits agrochimiques.

- Néfaste à des solutions réelles et efficaces : si elle est soutenue, la vision de la plateforme Biofuture ne conduirait qu’à la subvention continue des biocarburants et au détournement des investissements et de l’attention qui devraient être consacrés à des solutions réelles et prouvées. Des solutions qui s’avèrent urgentes si nous voulons enrayer la catastrophe climatique.

Les groupes et particuliers soussignés en appellent aux 20 pays et aux organisations multilatérales signataires de la plateforme Biofuture de cesser leur appui. Nous invitons les autres gouvernements à s’abstenir de tout soutien à la plateforme. Au lieu de cela, nous demandons aux gouvernements de proposer des solutions à la crise climatique qui soient viables et équitables, qui respectent les droits humains, privilégient les technologies à faible émission de carbone, réduisent la surconsommation et les déchets et protègent les forêts et les autres écosystèmes.

Lettre complète (en anglais)

* (E) Pétition : La Chine ne peut pas faire ça !

205.569 signatures sur 250.000 lien pour signer

Au gouvernement de la République populaire de Chine, Monsieur le Président, Madame, Monsieur,
Nous sommes consternés de prendre connaissance de la volonté du gouvernement chinois d’autoriser à nouveau le commerce d’os de tigre et de cornes de rhinocéros, et ce à des fins « médicales et scientifiques ». Il n’existe aucune preuve scientifique de l’efficacité médicale de ces produits d’origine animale. Cette décision envoie un signal fatal aux braconniers et constitue un coup dur pour la protection des espèces animales menacées au niveau mondial. Elle pourrait signer leur arrêt de mort. L’expérience de l’ivoire montre qu’il est quasi impossible de dissocier les produits légaux et illégaux. Merci de maintenir l’interdiction totale de ce commerce. Nous vous prions de croire, Monsieur le Président, Madame, Monsieur, en l’assurance de notre considération et de notre vigilance citoyenne.

* (E) Pétition : Que voulons-nous, de l’or ou des gorilles ?

150.555 signatures sur 150.000 lien pour signer

À Brett A. Richards, PDG de l’entreprise Banro : Monsieur Richards, la réserve naturelle d’Itombwe en République du Congo abrite un grand nombre de gorilles des plaines orientales, menacés d’extinction, ainsi que des chimpanzés, des éléphants de forêt et de nombreuses autres espèces. Cela n’empêche pas l’entreprise Banro de développer un projet de mine d’or dans cette région aussi importante que fragile du point de vue écologique. Le projet est par ailleurs susceptible de détruire les moyens de subsistance de la population locale et de porter atteinte à ses droits. En raison de ces risques écologiques et sociaux, nous vous prions de mettre fin au projet d’exploitation aurifère dans la réserve naturelle d’Itombwe. La survie des gorilles et d’autres espèces menacées ne doit pas être mise en péril. Nous vous prions d’agréer, Monsieur Richards, l’expression de nos respectueuses salutations.

* (E) Pétition : Empêchons le massacre des hippopotames en Zambie

163.423 signatures sur 200.000 lien pour signer


Selon les estimations, il ne reste plus que 130.000 hippopotames à l’état sauvage. (© Frei)

Lettre au Président de la République de Zambie
Autoriser l’abattage de 2.000 hippopotames est inadmissible. Merci de mettre fin sans plus attendre au terrifiant projet de votre gouvernement. Le drame se joue dans la célèbre vallée de Luangwa, où des chasseurs seront autorisés à tuer 2 000 hippopotames au cours des 5 prochaines années. L’agence de voyages de chasse Umlilo propose des safaris permettant à chaque tireur de tuer 5 animaux pour 14.000 $ par personne. Le gouvernement justifie cette tuerie en prétextant une surpopulation d’hippopotames, qui menacerait les conditions de vie d’autres espèces et l’écosystème du fleuve. Cette action permettrait également de prévenir les foyers d’anthrax. Le ministre du Tourisme zambien confirme le plan d’abattage, tout en précisant qu’il se limite à 250 hippopotames par an.

Les défenseurs de l’environnement critiquent vertement le projet : Le gouvernement ne fournit aucune justification scientifique à cette prétendue surpopulation. Une étude prouve même que des opérations de ce type ne sont pas efficaces. L’ argument de lutter contre la propagation de l’anthrax en abattant des animaux en bonne santé n’est pas convaincant. D’autant plus qu’il apparaît douteux du point de vue éthique de tuer des animaux pour préserver la nature. En réalité, le gouvernement semble être motivé par d’autres considérations, notamment par l’argent des chasseurs étrangers. Ce faisant, il nuit surtout à la réputation touristique de la Zambie. Cette action est d’autant plus irresponsable que les hippopotames figurent sur la Liste rouge des espèces menacées et sont considérés comme vulnérables. Selon des estimations, seuls 130 000 hippopotames vivent encore à l’état sauvage. En 2016, le gouvernement zambien avait prévu une action similaire, mais abandonné son projet sous la pression internationale. Nous devons l’en empêcher une nouvelle fois ! Écrivons au gouvernement de la Zambie pour lui demander de laisser les hippopotames vivre en paix. Merci de signer notre pétition !

* (C) Sauvons l’Aquarius et le sauvetage en mer

272.101 signatures sur 350.000 lien pour signer
A l’attention des Etats d’Europe, cette pétition vous est adressée par SOS MEDITERRANEE, Médecins Sans Frontières (MSF)

Texte de la pétition : En tant que citoyens, nous nous associons à l’équipage de l’Aquarius, le dernier navire civil de sauvetage en mer Méditerranée centrale, pour demander à tous les Etats d’Europe de respecter l’obligation de sauvetage en mer. Cet impératif doit primer sur toute considération d’ordre politique, dans le respect du droit international. Nous exhortons tous les Etats en Europe à :

  • Prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre à l’Aquarius de repartir au plus vite mener sa mission vitale de sauvetage,
  • Respecter l’obligation de porter assistance aux personnes en détresse en mer,
  • Assumer leurs responsabilités étatiques en établissant un véritable modèle de sauvetage en Méditerranée.

Pourquoi c’est important : L’Aquarius opère en Méditerranée centrale depuis 31 mois, et a secouru 29.523 personnes lors de 230 opérations de sauvetage. Ces derniers mois, la mission de recherche et sauvetage de l’Aquarius a été l’objet de manœuvres politiques délibérées visant à y mettre fin. Le navire s’est vu retirer deux fois son pavillon en un mois : d’abord par Gibraltar, puis par le Panama. En empêchant l’Aquarius d’opérer, d’autres vies seront perdues aux portes de l’Europe, des vies perdues en silence, alors que l’Europe ferme les yeux. Pour ces raisons, nous exhortons tous les Etats en Europe à prendre les mesures nécessaires pour permettre à l’Aquarius de reprendre sa mission vitale de sauvetage au plus vite, en octroyant sans délai un pavillon au navire.

Au cours des derniers mois, les marins et sauveteurs des navires de sauvetage civils ont été témoins de développements politiques en Méditerranée centrale incompatibles avec le droit international et maritime. Les navires de sauvetage civils sont empêchés dans leur mission ; l’obligation de porter assistance en mer n’est plus respectée. La solidarité et l’humanité sont criminalisées, en mer et à terre.Pour ces raisons, nous exhortons tous les Etats en Europe à respecter l’obligation de porter assistance aux personnes en détresse en mer et à dénoncer les manœuvres visant à criminaliser les sauveteurs et travailleurs humanitaires.

Face à la défaillance des Etats européens à répondre à la tragédie humanitaire en Méditerranée centrale, sur la route migratoire la plus dangereuse au monde, l’Aquarius a poursuivi ses opérations de sauvetage aux côtés d’autres navires de sauvetage. Les moyens de sauvetage font toujours cruellement défaut pour porter secours à celles et ceux qui risquent leurs vies en fuyant la Libye où leurs droits sont systématiquement bafoués. De plus, depuis le mois de juin, il n’existe plus de système opérationnel pour débarquer les rescapés dans un port sûr.Pour ces raisons, nous exhortons tous les Etats en Europe à assumer leurs responsabilités en établissant un modèle de sauvetage européen en Méditerranée, incluant un mécanisme prévisible et pérenne de débarquement des rescapés dans un port sûr.

Des êtres humains meurent. L’Aquarius, avec le soutien de la société civile, tente de les secourir. Rejoignez-nous en signant cette pétition pour nous aider à défendre les valeurs d’humanité et de solidarité en mer ».SOS MEDITERRANEE a organisé le samedi 6 octobre des rassemblements citoyens dans plusieurs villes d’Europe et en France notamment à Paris, Marseille, Lyon, Nantes, Montpellier, Toulouse, Brest, Bordeaux, Grenoble, Saint-Etienne et Mouans-Sartoux (06)

* (E) PÉTITION : "Pas un euro de plus pour le charbon !"

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Le 15 novembre 2017, à Bonn, Emmanuel Macron s’engageait à fermer d’ici 2021 les quatre centrales à charbon subsistant en France. Un mois plus tard, le 11 décembre 2017, Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances, annonçait que la Caisse des dépôts et consignations allait signer “une Charte pour le climat” par laquelle elle s’engagerait à “prendre en considération les enjeux liés à la lutte contre le changement climatique dans [sa] politique d’investissement”. Mais, dans le même temps, la France continue d’investir des millions d’euros, via la Caisse des dépôts et consignations notamment, dans les mines et les centrales à charbon allemandes. Écrivez à Emmanuel Macron, Bruno Le Maire et aux dirigeant·e·s de la Caisse des dépôts et consignations pour leur demander de désinvestir. Pour cela, rien de plus simple : remplissez le formulaire ci-dessous. Nous leur transmettrons vos messages !

La France doit désinvestir ! La France s’est engagée à fermer ses centrales à charbon d’ici à la fin du quinquennat. Mais, dans le même temps, par l’intermédiaire de l’un de ses fonds souverains, elle soutient le développement de l’extraction et de la combustion de charbon en Allemagne. Cet argent est celui de l’ensemble des français·e·s, qui sont massivement en demande de politiques climatiques ambitieuses. Soutenir les projets destructeurs du climat ne peut se faire en notre nom, avec notre argent ! Pas un euro de plus ne doit être investi dans les énergies du passé. La Caisse des dépôts et le Fonds de réserve pour les retraites doivent exclure les investissements charbonniers, gaziers et pétroliers de leur portefeuille. Pour l’heure l’argent de nos retraites est directement utilisé pour étendre la mine la plus polluante de toute l’Europe, à Hambach, en Allemagne. Depuis plusieurs années, elle était occupée par des militant·e·s qui souhaitaient protéger ces quelques hectares de forêt primaire et appelaient l’Allemagne à parachever sa transition énergétique en sortant enfin du charbon.

La France, par sa politique d’investissement incompatible avec les engagements pris lors de la COP21, a choisi son camp : soutenir RWE (propriétaire de cette mine et d’une quinzaine de centrales à charbon) plutôt que la transition énergétique. Il est encore temps de changer d’approche ! Ensemble, écrivons au président de la République, au Ministre de l’économie et des finances, au Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, à la Présidente de sa commission de surveillance et à l’ensemble des élu·e·s qui siègent à cette commission de surveillance, pour leur demander de désinvestir des combustibles fossiles. À l’instar du Parlement irlandais, des villes de New York et de Londres, la France doit cesser de financer les combustibles fossiles et désinvestir tous les actifs qu’elle détient dans le secteur.

* (C) PÉTITION : "Nous, citoyens, exigeons la Démocratie"

1.647 signatures sur 2500 par pouruneconstituante@yahoo.fr Lien pour signer

Vous en avez assez des élections qui ne servent à rien. Vous êtes excédé par le mépris que manifestent les dirigeants devant votre volonté. Vous êtes attachés à la démocratie. Alors, signez et faites signer la pétition ci-dessous.

La 5ème République, instaurée en octobre 1958, fête ses 60 ans dans une atmosphère pathétique de crise de régime, voire de fin de règne. Sur le plan national, la « république exemplaire » d’Emmanuel Macron se transforme en farce. Sur le plan européen, le discours « toujours plus d’Europe » ne fait même plus sourire. Le pays s’effondre. Les solidarités éclatent et les inégalités explosent. Les collectivités et assemblées locales élues sont dépouillées de leurs moyens et de leurs compétences générales. Les scandales, découverts le matin et étouffés le soir, se succèdent sans conséquences. Les individus ne sont plus que des instruments au service d’intérêts qui les dépassent. Les citoyens, soumis à un pouvoir présidentiel sans contrôle et à une Union européenne hors-sol, croient de moins en moins à la démocratie. La route est libre pour tous les extrémismes et pour le développement des violences.

Sur le plan international et sous des formes diverses, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Angleterre réaffirment leurs intérêts nationaux respectifs. La France ne peut, sans danger, continuer à être seule à abandonner toute souveraineté et toute démocratie.Face à ce désastre et à tant de souffrances, il n’est tout simplement plus possible de poursuivre cette politique sans demander au peuple son avis et son consentement sur les règles qui le gouvernent tant au niveau national qu’européen.

Si de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer un changement profond tant national qu’européen de la vie publique, il importe de clarifier les propositions dans un souci d’efficacité et de reconstruction de la légitimité démocratique.Il ne s’agit pas simplement de demander une 6ème République sans savoir qui aura le pouvoir de la définir.Il ne s’agit pas d’élire telle « nouvelle » assemblée nationale, tel homme providentiel ou tel Parlement européen, qui se serviront de leur mandat pour détourner une fois de plus la souveraineté populaire, seule habilitée à faire vivre ce bien public que sont les institutions. Il s’agit de réaffirmer le principe suivant lequel « la souveraineté nationale appartient au peuple ». C’est pourquoi les signataires, conscients de leur dignité de citoyens et souhaitant exercer leurs droits naturels appellent à l’élection en France, dans les plus brefs délais, d’une Assemblée constituante souveraine.

Premiers signataires : Isabelle Barbéris, André Bellon, Christian Berthier, Jean-Pierre Fourré, Pascal Geiger, Florence Gauthier, Loïck Gourdon, Guy Léger, Albert-Jean Morazzani, Anne-Cécile Robert, Etienne Tarride

pouruneconstituante@yahoo.fr pouruneconstituante est une association loi 1901 indépendante de tout parti politique.

* (C) PÉTITION NATIONALE POUR METTRE LE COMPTEUR #LINKY HORS D’ÉTAT DE NUIRE.

131.947 signatures,Par stoplinkyblc Lien pour signer
Pétition adressée à M. Emmanuel MACRON

Monsieur le Président, le déploiement des compteurs/capteurs connectés LINKY constitue une atteinte aux droits de l’homme et les prochaines actions en justice collectives pourraient permettre de confirmer plusieurs infractions au droit pénal, code de la consommation, droit communautaire, code des assurances.

Cet appareil ne peut pas être considéré comme un simple compteur. Il a une fonction indissociable et non désactivable de capteur de données personnelles qui en fait de facto un appareil de surveillance au regard de la loi. Par ailleurs, le Linky nous est imposé et constitue de fait une vente forcée. Pour justifier le concept, les pouvoirs publics nous disent ceci : « les données sont récupérées mais elles ne sont utilisées qu’avec l’accord du client. » Par défaut, c’est le contraire qui doit prévaloir : aucun capteur ne doit permettre de récupérer des données y compris par les lignes électriques privées, sauf dans le cadre d’un nouveau contrat de vente signé par le consommateur avant la pose du compteur, lequel doit en outre bénéficier d’un délai de rétractation en vigueur lors de toute vente à domicile, ce qui n’est pas le cas. De plus, il provoque une pollution électromagnétique du fait des communications CPL incessantes dans toutes les lignes électriques de notre habitat qui ne sont pas prévues dans nos contrats d’électricité.

En France, nous aurions pu décider comme huit pays Européens de ne pas généraliser ce dispositif. Pour répondre aux recommandations de l’Europe, nous aurions pu choisir de coupler la génération de compteurs précédant le Linky à l’ADSL. Les pouvoirs publics et ENEDIS ont préféré un système permettant l’intrusion et la récupération de données au profit du Big data et en négligeant la santé. De plus on a transformé une recommandation en obligation, mais seulement pour ENEDIS. Les usagers eux ne sont pas légalement obligés d’accepter : nous pouvons donc refuser sans craindre de sanction d’aucune sorte malgré la désinformation, voir le harcèlement téléphonique pour ceux qui refusent, tout ceci orchestré de façon inadmissible et jusqu’au ministre de l’Ecologie (qui a changé d’avis depuis qu’il est au gouvernement), qui menace par écrit d’une éventuelle fin de la gratuité de la relève des compteurs pour les usagers récalcitrants ! Tous ces éléments constituent une pose forcée (parfois de manière agressive) de ce capteur connecté qu’il est impossible à l’usager de désactiver, et font la démonstration du mépris que portent les pouvoirs publics vis-à-vis de la population. De plus, des préfets et ENEDIS saisissent le tribunal administratif pour faire annuler les délibérations municipales de refus des plus de 500 maires courageux et responsables.

Les risques pour la santé sont sérieux  : les experts indépendants sont considérés comme des empêcheurs et on préfère conserver des normes excessives qui permettent d’ajouter légalement de nouvelles émissions d’ondes électromagnétiques avec le Linky, les autres compteurs communicants et la 5G au lieu de les réduire ! (L’Allemagne a un seuil de 0.1µt, la France : 6.25µt !). Il suffit de constater sur quelle base a été reconduit le glyphosate en Europe pour soupçonner leur légitimité. Du coup, on nous dit qu’il n’y a pas de nocivité : à l’époque l’amiante n’était pas reconnue comme nocive ! Les pouvoirs publics disent que le Linky n’émet pas plus qu’un téléviseur (en réduisant la comparaison au seul boîtier Linky). C’est omettre de dire que la principale problématique vient de la diffusion incessante de données CPL dans toutes les lignes électriques des habitats. Résultat : comme elles ne sont pas blindées, elles se transforment toutes en antennes émettrices d’ondes électromagnétiques 24h/24 et 7j/7. Le CSTB et l’ANFR le démontrent par des mesures prises chez plusieurs habitants en condition réelle de fonctionnement. Ces nouvelles émissions s’ajoutent aux autres (2G, 3G, 4G, Wifi), dont le cumul est nocif pour la santé humaine, et pourrait créer des changements irréversibles dans l’organisme humain (DC Paul Héroux, rapport Bioinitiative…).

Le coût du déploiement se chiffre à presque 6 milliards d’euros sans compter le bilan financier et écologique de la mise au rebut des 35 millions de compteurs en parfait état de marche et qui ont une durée de vie 5 fois supérieure au Linky. Il faut compter aussi la consommation électrique des Linky, des concentrateurs et des Data center dédiés. Les bénéfices pour les usagers seront négligeables, au contraire, dans bien des cas, ils doivent prendre un abonnement plus élevé. Le rapport de la cour des comptes 2018 confirme que les consommateurs n’y trouveront aucun bénéfice réel et que la gratuité annoncée du remplacement du compteur n’est qu’un trompe l’œil !

Les risques de piratages individuels peuvent faciliter des cambriolages et les risques collectifs peuvent se traduire par des coupures d’électricité de plus ou moins grande ampleur. Des hackers en ont démontré la faisabilité avec des compteurs connectés dans d’autres pays. Les compteurs qu’ENEDIS veut remplacer ne sont pas piratables !Les journaux régionaux font état d’incendies et aucune information officielle sur internet n’est disponible à ce sujet.

Les citoyens sont obligés de faire eux-mêmes le travail d’information en créant des collectifs, blogs et pages Facebook, et en tenant des réunions publiques alors que les médias nationaux sont aux abonnés absents dans le travail d’investigation qui est le leur.

Tous ces éléments nous conduisent à vous demander de faire cesser immédiatement les déploiements du Linky et des autres compteurs communicants. Les communications CPL intrusives des Linky et des concentrateurs déjà posés doivent être désactivées et l’usage du CPL abandonné. Dans un deuxième temps, les usagers devront pouvoir demander un remplacement du Linky sans aucuns frais. Les compteurs communicants installés dans les lieux fréquentés par les enfants (crèches, écoles, lycées…) devront être remplacés systématiquement et le Wifi sur Off.

Tous les éléments évoqués ici sont visibles en détail sur le blog : https://stoplinkyblc.blogspot.fr/ et sur les blogs et pages Facebook des 300 collectifs de France.

Veuillez croire M. le Président, en l’assurance de nos sentiments les meilleurs, et soyez sûr de notre attachement à la préservation de notre santé et de nos libertés.

Le collectif Stoplinkyblc.

* (C) Signez la pétition pour soutenir les familles du #PeoplesClimateCase !

177.610 sur 200.000 signatures Posté le 1 août 2018 Lien pour signer

Le Recours Climat Citoyen ou People’s Climate Case est une action en justice initiée par 10 familles du Portugal, d’Allemagne, de France, d’Italie, de Roumanie, du Kenya, des Fidji, et de Suède. Leurs maisons, leurs modes de vie, leurs métiers traditionnels et leur culture sont impactés et mis en danger par le dérèglement climatique : ils s’adressent aujourd’hui à l’Union Européenne pour qu’elle protège leurs droits fondamentaux et prévienne des effets plus graves du changement climatique. Voir la vidéo

* (E) Pétition : Stop au commerce d’amphibiens !

140.069 signatures sur 150.000 Lien pour signer

Alerte au champignon tueur : partout sur la planète, d’innombrables amphibiens disparaissent, contaminés par un champignon mortel qui infecte leur peau. Le commerce international de grenouilles et autres amphibiens exacerbe la propagation de l’agent pathogène. Demandons la fin de ce commerce afin d’endiguer cette crise mondiale. La crise qui touche les amphibiens est dramatique : au moins 120 des 7.800 espèces connues ont déjà été décimées par le champignon. L’agent pathogène est considéré comme une menace pour la survie des amphibiens.

Le champignon aquatique Batrachochytrium dendrobatidis (Bd) contamine la peau des amphibiens, altère la respiration cutanée et perturbe les processus métaboliques. Très contagieux et souvent mortel, il décime rapidement des populations entières de grenouilles, de crapauds et de salamandres. Bd est « le pire ennemi des amphibiens », explique le biologiste Dirk Schmeller du Centre Helmholtz de recherche environnementale UFZ à Leipzig, qui a participé à une étude internationale sur le champignon. L’agent pathogène du champignon Bd est originaire de Corée et s’est répandu dans le monde entier. Il touche l’Europe depuis les années 90. Cette propagation a été rendue possible par le commerce international d’amphibiens vendus à des fins de recherche, comme animaux domestiques ou aliments. Le commerce de cuisses de grenouille représente des dizaines de millions de dollars et joue un rôle important à cet égard. Les chercheurs redoutent que de nouvelles lignées de Bd soient propagées par le commerce, car elles pourraient s’adapter aux résistances développées par certaines espèces d’amphibiens.

En Europe, les biologistes sont inquiets pour la salamandre tachetée qui est attaquée par le champignon Batrachochytrium salamandrivorans. L’agent pathogène a déjà conduit à une mortalité massive aux Pays-Bas et se propage rapidement en Belgique et en Allemagne. Les chercheurs redoutent que le champignon traverse l’Atlantique. Il n’a encore jamais été observé en Amérique du Nord, où il pourrait menacer des centaines d’espèces. Pour endiguer l’épidémie, nous demandons l’arrêt du commerce d’amphibiens.

Lettre de la pétition : Au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Copie à la CITES, l’IUCN, l’OMC et l’Organisation mondiale des douanes

Monsieur le Directeur exécutif Solheim, Madame, Monsieur, des scientifiques constatent une mortalité inquiétante des amphibiens dans le monde. Ce phénomène est dû au Batrachochytrium dendrobatidis, un champignon très contagieux et souvent mortel. Selon les études actuelles, le champignon originaire de la Péninsule coréenne s’est propagé jusqu’en Amérique du Sud et en Europe. Cela a été rendu possible par le commerce international d’amphibiens. Les scientifiques préconisent donc la fin de ce commerce. Nous nous joignons à cette demande fondée sur des données scientifiques. Merci de mettre fin au commerce d’amphibiens ! Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur exécutif Solheim, Madame, Monsieur, l’expression de nos respectueuses salutations.

* (C) Pétition : Nous demandons le tramway jusqu’à l’Ariane et La Trinité !

Posté le 12 avril 2018 Lien pour signer

Les pouvoirs publics s’étaient engagés à prolonger la ligne 1 du tramway vers La Trinité. Le 5 avril 2018, interpellé par Patrick Allemand sur le financement d’étude pour le projet, le président de la métropole, Christian Estrosi a clairement indiqué qu’il ne ferait pas cette extension, car jugée peu rentable. Arianencs, Trinitaires, ne vous laissez pas faire ! N’acceptez pas d’être les victimes du coût du souterrain de la ligne 2 du tram !

* (E) Pétition : Le temps est compté. L’UE doit agir contre la déforestation !

198.390 signatures sur 200.000. Lien pour signer

Saviez-vous que nos habitudes de consommation contribuent à une déforestation massive ? La production de bœuf, de soja, d’huile de palme et de cacao représente 70% de la déforestation mondiale ! Grande importatrice de ces produits, l’UE s’est engagée à arrêter la déforestation d’ici 2020. Elle n’a plus que 20 mois pour agir !
Lettre

À M. Jean-Claude Juncker, Président de la Commission Européenne, Copie aux Vice-présidents Jyrki Katainen et Frans Timmermans et aux Commissaires Cecilia Malmström et Miguel Arias Cañete

L’UE doit rapidement tenir ses engagements contre la déforestation. Un plan d’action de l’UE est urgent pour préserver les forêts et les droits humains.Bœuf, soja, huile de palme et cacao sont les ingrédients de base de produits d’usage courant dans les pays riches : le cacao est transformé en chocolat, l’huile de palme sert à la fabrication de snacks, de produits cosmétiques ou d’essence et plus de 70% de la production mondiale de soja sert à nourrir les animaux dont nous buvons le lait et mangeons la viande. La production de ces ingrédients cause une déforestation mondiale massive, détruisant les forêts en Indonésie, Côte d’Ivoire, Argentine, Brésil et dans de nombreux autres pays boisés. L’expansion des plantations et des fermes est à l’origine d’expulsions, de violence, d’intimidation, de travail forcé, de massacre de communautés locales et d’assassinat d’activistes.L’UE est le deuxième importateur mondial de produits agricoles résultant de la déforestation. La planète a perdu une surface boisée de la taille du Portugal entre 1990 et 2005 à cause de la consommation en UE de produits cultivés sur des terres déboisées, en grande partie de manière illégale.Bien que l’UE se soit engagée à lutter et inverser la déforestation et la dégradation des forêts d’ici 2020, elle n’a encore pris aucune mesure pour freiner les effets désastreux de la consommation de ces biens.Dans 20 mois seulement, nous serons en 2020 : il faut agir maintenant !Signez cette pétition pour demander au Président de la Commission Européenne de tenir ses engagements à arrêter la déforestation et de proposer en conséquence un plan d’action pour protéger les forêts et les droits de leurs habitants. Ce plan devra garantir qu’aucun produit ou qu’aucune transaction financière liée à l’UE ne conduise à la déforestation, à la dégradation de forêts ou à des violations des droits humains.

* (E) Pétition : Le Ghana ne doit pas vendre sa nature à la Chine !

135.991 signatures sur 150.000 . Lien pour signer
Au Président et au Vice-Président de la République du Ghana

Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, votre pays possède avec la forêt tropicale de montagne d’Atewa un des plus importants trésor naturel d’Afrique de l’Ouest. Elle abrite des espèces animales et végétales extrêmement rares sur le continent, dont certaines endémiques. En novembre 2017, des chercheurs de l’organisation environnementale A Rocha Ghana y ont découvert le Mangabey couronné, une espèce de primate menacée d’extinction. Ce fait remarquable ravive l’espoir de découvrir d’autres espèces, dont nous ne soupçonnons même pas encore l’existence, dans les denses régions de forêt de montagne. Nous vous exhortons à ne pas compromettre cette richesse et ainsi à renoncer à tout projet qui mettrait en péril la forêt de montagne d’Atewa pour des considérations purement économiques. Nous vous demandons d’exclure Atewa de l’accord sur la bauxite avec la Chine et de respecter le droit de la population à disposer d’une information complète et donner son consentement, un droit garanti à l’échelle internationale. Les négociations ne doivent plus être menées à huis clos. Grâce à son incroyable biodiversité, la forêt d’Atewa bénéficie depuis 1926 d’une protection à différents niveaux. Procédez sans attendre à la dernière étape en la déclarant Parc national. Faites-le dans l’intérêt des millions de personnes qui vivent grâce aux ressources en eau offertes par Atewa. Faites-le pour protéger cette faune et cette flore uniques au monde. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président, l’expression de notre profond respect.

* (E) Pétition :Banque mondiale : ne financez pas la déforestation au Mozambique !

169.092 signatures sur 200.000 lien pour signer

Alerte au Mozambique ! La société Portucel veut défricher 237 000 hectares de forêt, dont d’uniques écosystèmes de miombo, pour établir des plantations d’eucalyptus et une usine de pâte à papier. Pour la population locale, accaparement des terres et appauvrissement. Demandons à la Banque mondiale de ne pas pas financer ce projet.
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Au président de la Banque mondiale et au directeur général de la Société financière internationale (IFC)

Le projet d’usine de pâte à papier et de plantations d’eucalyptus de Portucel au Mozambique serait une catastrophe écologique et sociale. Ne le financez pas ! Les forêts sèches et savanes de miombo d’Afrique australe forment une mosaïque complexe où les biologistes ont identifié plus de 300 espèces d’arbres. Sur les 633 espèces d’oiseaux recensées, 11 sont endémiques et n’existent nulle part ailleurs. De nombreuses espèces d’antilope y trouvent leur habitat, ainsi qu’éléphants, girafes et lions. Aujourd’hui, 114 000 hectares de forêts miombo doivent être abattus dans le nord du Mozambique pour faire place à de monotones plantations d’eucalyptus. Pour la nature, l’impact serait dramatique : rupture de la biodiversité, dégradation des sols et perturbation de l’équilibre hydrologique. Ce projet du papetier Portucel laisse aussi peu de place à la nature qu’aux habitants. De nombreux petits fermiers ont perdu leur terre et leurs moyens de subsistance. Toujours plus pauvres, ils ne savent où s’approvisionner en nourriture. Pour la plupart, les promesses de travail et de meilleures conditions de vie restent une illusion. L’usine doit permettre à Portucel Moçambique de produire 1,5 million de tonnes de cellulose pour le marché asiatique. Les plants proviennent de la pépinière de la société, la plus vaste d’Afrique.Les 3 milliards d’euros investis dans le projet sont la preuve que le grand capitalisme arrive au Mozambique. Pas étonnant donc que l’IFC, membre de la Banque mondiale, participe et détienne 20% des parts. L’usine et ses plantations n’est pas le seul grand projet problématique sur le plan écologique et social. Avec le programme ProSavana, le gouvernement étend l’agriculture industrielle à une échelle massive, suivant l’exemple brésilien. Portucel Moçambique a déjà défriché des milliers d’hectares de forêt. Objectif : établir toutes les plantations d’ici à 12 ans. Il n’est donc pas trop tard pour encore sauver de précieuses zones boisées !

* (E) Pétition : NON au sale marché avec l’huile de palme

244.008 signatures sur 250.000 lien pour signer

Voulons-nous faciliter l’importation d’huile de palme en Europe ? C’est un enjeu majeur de l’accord de libre-échange négocié actuellement entre l’UE et l’Indonésie. Pour ne pas aggraver la déforestation et le changement climatique, des organisations indonésiennes demandent l’exclusion de l’huile de palme de cet accord. Soutenons-les !

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Aux participants des négociations sur l’APEG entre l’Indonésie et l’UE

L’UE doit tenir compte de ses propres études climatiques et exclure en conséquence l’huile de palme de l’accord de libre-échange négocié avec l’Indonésie.L’UE négocie actuellement un accord de libre-échange avec l’Indonésie. La question de l’huile de palme domine le débat.Les groupes écologistes indonésiens craignent que l’APEG facilite le négoce d’huile de palme et aggrave la déforestation et les conflits sociaux. Ils demandent donc le retrait de l’accord de l’huile de palme. « Seuls les grands groupes profitent du libre-échange », avertit Yuyun Harmono de l’ONG WALHI. Les biocarburants génèrent plus d’émissions de gaz à effet de serre que les carburants fossiles car forêts et tourbières sont détruites au profit de plantations de palmiers à huile. Et le réchauffement climatique empire. Yuyun Harmono et d’autres défenseurs de l’environnement exigent l’arrêt des plantations de palmiers à huile.

L’Indonésie est responsable de la moitié de la production mondiale d’huile de palme. L’UE en est la principale importatrice après l’Inde. Ces dernières années, le déboisement de forêts de tourbes a été massif. Les émissions des sols tourbeux calcinés causent chaque année un désastre écologique et humanitaire. Après les incendies de forêts de 2015, le gouvernement indonésien a interdit la plantation de palmiers à huile sur des zones brûlées et sur la tourbe. L’APEG réduirait ces efforts à néant.Parallèlement aux négociations, l’UE décidera bientôt de sa politique énergétique d’ici à 2030. La persistance à recourir aux agrocarburants perpétuerait l’ère des énergies fossiles et nuirait à une politique énergétique plus écologique. Le Parlement de l’UE plaide pour une réduction des sources d’énergie issues de plantes, et notamment de l’huile de palme. L’APEG serait un pas en arrière pour la politique énergétique de l’UE. « Asimetris », le nouveau film du réalisateur indonésien Dandhy Laksono, est un témoignage frappant de la réalité de l’huile de palme.

* (E) Pétition : Sables bitumineux - stop au monstrueux projet Frontier

184.571 signatures sur 200.000 attendues Lien pour signer

Réaliser la plus grande mine de sables bitumineux de tous les temps. C’est ce que pourrait bientôt autoriser le Canada à l’entreprise Teck Resources. Cet ouvrage démesuré menace une zone sauvage de 292 km², l’habitat des ours et des caribous et le Parc National Wood Buffalo. Mobilisons-nous pour empêcher cette catastrophe écologique !

Au Premier ministre et à la ministre de l’Environnement du Canada

Le projet Frontier mené par l’entreprise Teck Resources est une catastrophe écologique aux conséquences planétaires. Stop à l’extraction de sable bitumineux ! Des trous béants jonchent déjà le nord de l’État de l’Alberta. Du sable contenant des hydrocarbures est extrait dans des mines à ciel ouvert. L’eau polluée par des métaux lourds est stockée dans des lacs artificiels. Des bassins de retenue et des raffineries émettent des gaz toxiques. Le projet Frontier est une hérésie environnementale qui accumule tous les non-sens écologiques. L’entreprise Teck Resources y investit 13 milliards d’euros et veut commencer les travaux en 2019 pour produire 260 000 barils par jour à partir de 2026 - pendant 50 ans. Le pétrole issu des sables bitumineux est celui le plus nuisible au monde pour le climat. Son extraction et sa transformation requièrent des quantités d’énergie bien plus importantes que pour le pétrole conventionnel. Pour protéger le climat, le pétrole doit rester dans le sol - sinon la sortie des énergies fossiles devient illusoire.

Des pipelines sont en projet et constituent d’autres véritables bombes écologiques. Le pipeline Trans Mountain de la société Kinder Morgan doit acheminer du pétrole jusqu’au Pacifique en passant par les Montagnes Rocheuses. Des risques de fuite existent. Si un pétrolier échouait, la marée noire menacerait la côte et l’habitat des orques.
L’Unesco s’alarme du danger potentiel du projet pour le parc national Wood Buffalo situé à l’embouchure de la rivière Athabasca. Le cours d’eau est déjà pollué et son état pourrait empirer.

La population souffre aussi de la destruction de l’environnement. Les Premières Nations des Cris de Mikisew et chipewyanne d’Athabasca se sont opposées au projet et ont déclaré la région située au nord de la rivière Firebag « zone interdite ». Les droits des populations indigènes y sont toutefois bafoués.La décision relative à l’autorisation du projet sera prise cet été. Nous devons éviter la catastrophe !

* (E) Pétition Non à l’importation massive de viande bovine d’Amérique du Sud !

193.086 signatures sur 200.000 attendues Lien pour signer

L’UE veut finaliser au plus vite un accord de libre-échange avec quatre pays sud-américains qui espèrent exporter massivement leur viande bovine à bas prix vers le marché européen. Les grandes perdantes seraient les forêts et savanes détruites pour l’expansion des pâturages. Mobilisons-nous contre la signature de l’accord UE-Mercosur.

Lettre à la Commission européenne et aux gouvernements des Etats membres de l’UE

L’accord de libre-échange projeté avec les Etats du Mercosur constitue une grave menace pour l’homme et la nature. Merci de le rejeter. La motivation de l’accord avec l’Amérique du Sud est claire : le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay veulent vendre plus de viande bovine et de volaille, de sucre et d’éthanol dans l’UE, favorisant l’agriculture intensive et ses graves conséquences pour l’homme et la nature.Les quotas d’importation de viande bovine dans l’UE doivent augmenter. Au lieu des 70 000 tonnes initialement prévues, il était question de passer à 99 000 tonnes début mars. Les États du Mercosur espéraient même parvenir à 200 000 tonnes ! Des quotas plus élevés conduiront inévitablement à une augmentation de la production de viande. Des forêts seront détruites pour établir des pâturages et développer la culture de soja. En Europe, la concurrence des pays du Mercosur menace de déclencher une guerre des prix, au détriment de l’agriculture écologique et du bien-être animal.

L’agriculture intensive affecte souvent la population. Ainsi, en Amérique du Sud, des avions épandent du glyphosate dans les champs, polluant les villages au passage. Les conditions de travail ressemblent à de l’esclavage dans certaines plantations. Indigènes et paysans sont expulsés pour augmenter l’étendue des pâturages. L’accord entre le Mercosur et l’UE ne se limite pas aux quotas d’importation et aux douanes, mais s’étend aux « obstacles commerciaux non tarifaires », c’est-à-dire aux normes environnementales, aux droits des consommateurs et des travailleurs. Prenons un exemple : dans la mesure où l’accord doit faciliter les importations de sucre dans l’UE, il sera plus difficile, voire impossible, de mener des campagnes contre l’excès de sucre dans les friandises. Il en va de même pour les plantes génétiquement modifiées telles que le soja et des produits comme le glyphosate. Ce dangereux accord ne doit pas aboutir. Merci de signer la pétition !

* (C) Pétition : Oui au train de nuit !

86.938 signataires sur 100.000 attendus lien pour signer

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De nombreux trains de nuit ont été démantelés en 2016-2017. Le Paris-Nice est menacé en décembre 2017. L’activité demanderait au contraire à être relancée. Le train de nuit est un service efficace et pertinent pour l’avenir :

- Il permet de relier les territoires périphériques et les régions éloignées les unes des autres.

- Voyager pendant notre sommeil, permet d’arriver tôt le matin, sans (demi-)journée perdue dans les transports.

- Le train de nuit est une alternative moins énergivore aux transports aériens et routiers. Il est compatible avec la Transition Écologique.

- Les trains de nuit ont une forte capacité (jusqu’à 800 places), et ils affichent toujours de bons taux de remplissage. La "baisse de fréquentation" qui sert de prétexte au démantèlement provient d’abord d’une diminution du nombre de trains.

- L’Autriche relance les trains de nuit en Europe centrale et elle a montré qu’ils peuvent s’autofinancer. Le "déficit supposé" des trains de nuit en France tient aussi aux nombreux dysfonctionnements (absence de promotion commerciale, sortie à la réservation souvent tardive, fréquentes annulations, etc).

Nous souhaitons donc dès aujourd’hui :

* qu’un bilan moins caricatural des trains de nuit soit publié.

* que les trains de nuit soient relancés et qu’ils reprennent leur place dans l’offre des transports.

Le tramway avait lui-aussi disparu au 20ème siècle, et désormais de nombreuses villes en rêvent. Le vélo n’était plus utilisé comme moyen de déplacement dans les années 1990, il est également de retour. Les trains de nuit ont besoin de vous pour revenir à leur tour !

Infos, idées d’actions, et une enquête sur le potentiel des trains de nuit sont disponibles ICI

===>Vous trouverez ci-dessous un communiqué de Presse et une photo en PJ à l’occasion du rassemblement organisé par les Amis du Rail Azuréen le 8/12/2017 à 19h gare de Nice-Ville pour informer les usagers de la suppression du train bleu le NICE PARIS le 9.12.17. Nos actions successives ne sont pas restées dans l’indifférence, les arguments développés tout au long de notre combat pour le maintien du service public ferroviaire, leurs sincérités ont touché les citoyens, les élus peuvent agir plus librement des dizaines de milliers de citoyens les soutiennent dans leurs démarches nouvelles. Les besoins de mobilité sont immenses dans notre ère numérique, les suppressions des lignes intercités sont incohérentes avec les objectifs de mobilité durable et de lutte contre le changement climatique. Nous n’en resterons pas là nos démarches persévèrent jusqu’à la reprise de ce service public. Pour les participants à ces rassemblements qui n’ont pas remis leur adresse de messagerie, les amis qui les ont fait associer à nos démarches leur communique ce mel et nous font parvenir s’ils le souhaitent leur adresse E-mail pour les ajouter à nos listes de diffusion et les tenir informés.

Bien cordialement, Nallino Germain

COMMUNIQUE DE PRESSE : Un avenir au Train Bleu …

Une quarantaine d’usagers avait répondu à l’appel des Amis du Rail Azuréen du 8 décembre pour aller à la rencontre des usagers du train Bleu. Une ambiance joyeuse régnait dans la salle des pas perdus de la gare de Nice-Ville, nous avions communiqué la bonne nouvelle, Philippe TABAROT vice-Président PACA en charge des Transports en réponse à nos initiatives nous annonçait l’implication de la région PACA dans le financement des Intercités et le Train Bleu. Cris de joie, distribution de tracts 500 ce soir, discussion avec des usagers dont certains n’avait toujours pas connaissance de la suppression du Train Bleu. Des commerciaux : « ce n’est pas possible qu’on supprime le train Bleu ! Le programme que nos avions monté pour nos déplacements sur Nice devient obsolète. C’est au moins une nuitée d’hôtel qu’il faudra compter en plus… » Un autre « je ne comprends pas, à chaque montée sur Paris le train est bien chargé, j’ai même eu des difficultés à réserver une couchette préférentielle. Il est certain que ce train pourrait mieux faire s’il était modernisé, espace convivial de détente, espace de travail numérisé, restaurant … avec une bonne publicité, des tarifs attractifs, le respect des horaires je pense qu’il faudrait dédoubler ce train. Trois journalistes radio, Europe 1, France Inter, une Radio régionale interviewaient usagers et organisateurs.

Nous ne pouvons que constater l’intérêt que suscitent les trains de nuit. En Autriche ils ont réussi le tour de force de remettre sur rail 6 liaisons de nuit abandonnées par la DB avec du matériel existant relooké. L’objectif étant de satisfaire une large palette de clientèle aux exigences très différentes : Löw cost, déplacements en famille, en couple ou voyages d’affaires. Tout est possible, de la place assise bon marché jusqu’au compartiment individuel équipé de toutes les commodités (WC, lavabo, douche), avec collation en soirée et copieux petit déjeuner à la carte. Et pourquoi pas chez nous en France ? Toutes rencontres nous ont démontré un potentiel d’usagers importants, la SNCF doit faire les efforts d’adaptation ainsi qu’une organisation ponctuelle. La Région PACA a pris un tournant politique décisif dans l’avenir des Intercités et du Train Bleu, le gouvernement doit être à la mesure de nos attentes. Plus que jamais résistance aux intercités et trains de nuit. Il est toujours temps de se mobiliser en ajoutant son nom aux plus de 28 500 signataires de la pétition www.change.org/p/ouiautraindenuit. Celle-ci a d’ailleurs été signée plus de 1500 fois la semaine dernière.

Nallino Germain, Président,156 bd Napoléon III - Bourgogne A - 06200 NICE Tel : 0493 210875 et 0695 306043 amisdurailazureen06@free.fr

* (C) Je signe pour une loi contre les inégalités

46.003 signatures sur 50.000 avec OXFAM-FRANCE lien pour signer

Dans le monde, près de 850 millions d’individus, survivent dans l’extrême pauvreté avec moins de 1,9 $ par jour, sans accès à l’eau potable, à l’éducation, à la santé, et sans opportunité d’un avenir meilleur. A l’extrême opposé, depuis une dizaine d’années, une élite d’ultra-riches a émergé. L’année 2017 a battu un record alarmant : le nombre de milliardaires dans le monde a connu sa plus forte hausse de l’histoire. Leur fortune a augmenté de 762 milliards de dollars, soit sept fois le montant nécessaire par an, pour sortir de l’extrême pauvreté les personnes qui en sont touchées .

Le constat que nous faisons est sans appel : si la société est globalement plus riche, elle est pourtant incapable d’offrir une vie meilleure au plus grand nombre. En 2017, 82 % de la croissance a profité aux 1 % les plus riches alors que les 50 % les plus pauvres n’en ont récupéré que des miettes. En France, les inégalités se creusent aussi : les 10 % les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50 % les plus pauvres se partagent seulement 5 % du gâteau.

L’extrême richesse qui s’est accumulée sur les comptes bancaires des 1 % les plus riches, sans entraves et sans règles, alors qu’elle est aussi le produit du travail des 99 % restants de la population, n’a pas fait l’objet d’un partage équitable. Des scandales d’évasion fiscale tels que les Paradise Papers, les écarts de rémunérations au sein de grandes entreprises ou la réforme fiscale d’Emmanuel Macron, montrent que les responsables économiques et politiques ne sont pour l’instant pas décidé.e.s à s’attaquer sérieusement à cette injustice.

Contre les inégalités : pesons de tout notre poids !

Pour lutter contre les inégalités, des solutions existent pourtant et demandent une forte volonté, certes de la part des entreprises, mais surtout, des responsables politiques. Sans mesures fortes, les pays pauvres et riches resteront privés de leurs recettes fiscales, tandis que les personnes les plus vulnérables, souvent des femmes payées à des salaires indécents resteront enfermées dans la pauvreté. Sans mesures fortes, la France verra ses citoyen.ne.s et petites entreprises payer la facture des pratiques irresponsables de grandes entreprises, dans un climat d’injustice et de stigmatisation des plus pauvres. Sans mesures fortes, comme le reconnaissent de plus en plus d’institutions comme le Fonds monétaire international (FMI) ou l’OCDE, cet accroissement continu des inégalités, in fine, portera atteinte à la croissance et à la prospérité économique de tou.te.s.

Face à l’indignation contre les inégalités, il est temps d’agir de tout notre poids pour peser et ré-équilibrer les choses. Pour cela, Oxfam s’adressera aux grandes entreprises pour leur demander de tourner le dos à des pratiques nocives : évasion fiscale, grands écarts salariaux, versement record de dividendes, et d’emprunter la voie d’une économie plus humaine et inclusive. Mais des mesures volontaristes ne suffiront pas à gagner le combat contre les inégalités. Des mesures publiques ambitieuses doivent être adoptées et s’imposer aux entreprises et aux contribuables.

C’est pourquoi, Oxfam mobilisera des milliers de citoyens cette année autour d’une demande prioritaire à Emmanuel Macron, au Gouvernement et aux parlementaires : adopter une loi contre les inégalités, au service de l’intérêt général (pour en savoir plus, rendez-vous ici). Cette loi reposerait sur trois piliers :

* Un partage réellement équitable des richesses créées au sein des entreprises, entre dirigeant.e.s, salarié.e.s et actionnaires

* La lutte contre l’évasion fiscale pour financer les services publics – comme l’éducation, la santé ou les transports - qui réduisent les inégalités

* La défense d’un impôt juste et progressif pour une redistribution équitable des riches

Monsieur le Président de la République,

Alors que le nombre de milliardaires dans le monde a connu en 2017 sa plus forte hausse de l’Histoire, partout les écarts de richesses se creusent. Et la France n’échappe pas au fléau des inégalités. Les 10 % des Français-es les plus riches détiennent plus de la moitié des richesses nationales quand les 50 % les plus pauvres se partagent seulement 5 % du gâteau.

L’explosion des inégalités constitue un des défis majeurs de ce début de 21ème siècle. Cette injustice menace les sociétés et les économies, et doit être combattue de toute urgence par les gouvernements. Engagez-vous contre les inégalités et initiez en 2018 une loi contre les inégalités. Une telle loi fera de la France un pays pionnier dans la défense d’une économie plus humaine, solidaire et responsable.

* (E) Pétition : La France doit respecter son engagement de sortir du glyphosate en 3 ans, au plus tard fin 2020

366.043 signatures . Lien pour signer

Alors que l’autorisation du glyphosate, herbicide le plus vendu au monde, a été prolongée pour 5 ans en Europe à l’automne dernier, Monsieur Emmanuel Macron s’est, lui, engagé à l’interdire « au plus tard dans trois ans ». Le projet de Loi Agriculture et Alimentation débattu à l’Assemblée nationale en ce moment offre l’opportunité de concrétiser cette promesse. Or le gouvernement semble rétropédaler puisqu’une proposition d’amendement pour interdire le glyphosate du rapporteur de la Loi, M. Moreau, a été retirée lors de l’examen en commission des Affaires économiques, suivant ainsi l’avis défavorable du ministre de l’Agriculture Stéphane Travert. Mais il n’est pas trop tard : l’engagement d’interdire le glyphosate en France au plus tard dans trois ans peut encore être intégré à cette Loi. Signez la pétition et faites-la circuler, nous avons besoin de vous !

Cette pétition a été lancée le 18 mai 2018 avec : foodwatch, Générations Futures, Greenpeace, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Agir pour l’Environnement, Les Amis de la Terre, Artisans du Monde, Bio Consom’acteurs, Justice Pesticides, Soutien aux Victimes des Pesticides, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire, UFC-Que Choisir.

* (E) Pétition : Pour une réforme radicale* de la chasse

166.870 signatures sur 200.000 lien pour signer Par One Voice
Pétition adressée à Monsieur Emmanuel Macron, président de la République

*Radical, radicale : adjectif Qui vise à agir sur la cause profonde de ce que l’on veut modifier.

En France, la chasse tue chaque année 45 millions d’animaux sauvages libres ou issus d’élevages (dont 30 millions nés en liberté), sans compter les victimes « collatérales » humaines et animales.La chasse n’est ni un loisir ni un art de vivre ! Et ce n’est pas en remplaçant les termes « tuer » et « abattre » par ceux de « gérer », « prélever » ou « servir » que la pratique en est moins cruelle pour les animaux et moins nuisible pour la nature.Il est temps qu’une activité si destructrice soit interdite. En attendant, voici 10 points pour réformer cette pratique :

  • Indépendance de la police de la chasse ;
  • Interdiction de chasser les espèces en mauvais état de conservation ;
  • Interdiction de chasser en périodes de reproduction ;
  • Interdiction des pièges tuants ;
  • Fin des chasses dites « traditionnelles » (glu, lèques, lacs, pentes, tendelles…) ;
  • Abolition de la vènerie sous terre pour toutes les espèces ;
  • Abolition de la chasse à courre pour toutes les espèces ;
  • Abolition de la chasse dans les espaces protégés (Parcs Nationaux, Réserves naturelles, réserves biologiques) ;
  • 2 jours par semaine sans chasse ni piégeage (dont le dimanche) et l’intégralité des vacances scolaires ;
  • Visite médicale annuelle obligatoire pour le permis de la chasse avec contrôle de la vue.

Nous soussignés demandons aux côtés de l’association One Voice une réforme radicale de la chasse !
Amour de la nature ne rime pas avec destruction, dégradation et souffrance animale mais avec respect et émerveillement.

Avec le soutien des personnalités :
Laurent Baheux - Photographe
Fabrice Nicolino - Journaliste
Laurence Parisot - Dirigeante d’Entreprise
Pierre Rigaux - Naturaliste
Franck Sorbier - Grand Couturier et Maître d’Art
Pierre Athanaze - Naturaliste et forestier
Yolaine de la Bigne - Journaliste et auteure
Vincent Munier - Photographe
Paul Watson - Activiste de la cause animale, capitaine de navire
Marc Giraud - Naturaliste et écrivain

* (C) Pétition : Prélèvement à la source : NON à l’amputation des retraites du mois de décembre

3.449 signatures sur 5.000 lien pour signer

Monsieur le Président de la République, vous avez décidé d’instituer le prélèvement à la source à dater du 1er janvier 2019, ce qui se traduit pour nous par le prélèvement des impôts sur le revenu directement sur notre retraite.Or, il se trouve qu’à nous retraités, la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) verse avec 10 jours de retard, soit le 10 du mois suivant notre pension mensuelle.Or, en 2018, nous avons déjà payé nos impôts sur la base des revenus de 2017. Vous avez décidé que l’année 2018 serait une année blanche.Étant donné le principe de l’égalité de tous les Français devant l’impôt, il n’y a aucune raison pour que nos revenus de décembre 2018, versés seulement le 10 janvier 2019, soient imposés au titre de 2019.C’est pourquoi nous vous demandons instamment de donner les ordres nécessaires au ministère de l’Économie et des Finances pour annuler l’amputation de notre retraite de la CNAV qui sera versée le 10 janvier 2019. Vous remerciant par avance de bien vouloir faire le nécessaire en ce sens, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre considération distinguée. Les retraités de la CNAV

* (C) LOI SECRET DES AFFAIRES:NE LAISSONS PAS LES ENTREPRISES ET LES BANQUES D’AFFAIRES IMPOSER LA LOI DU SILENCE !

Par Pollinis 576.714 signatures sur 600.000 Lien pour signer

Campagne lancée par le collectif "Stop secret d’affaires" qui regroupe ONG, journalistes, syndicats, avocats et représentants des citoyens unis contre l’application de la Directive Secrets d’affaires en France, et hébergée par l’association de défense des pollinisateurs et de l’environnement POLLINIS.

Soutiens de la pétition:Lucet Élise, journaliste ; Perrin Edouard, journaliste, Président du Collectif "Informer N’est Pas un Délit" ; Deltour Antoine, lanceur d’alertes Luxleaks ; Dr Arazi Marc, lanceur d’alerte du Phonegate ; Cossart Sandra, Directrice de Sherpa ; Poilane Emmanuel, Directeur Général de France Libertés et Président du CRID ; CrimHalt ; Collectif On ne se taira pas ! ; Nothing2Hide ; Remy Clément, Président de l’ONG POLLINIS ; Laarman Nicolas, directeur Général de l’ONG POLLINIS ; Julliard Jean-François, directeur-exécutif de l’ONG Greenpeace France ; Compain Florent, Président de l’ONG Les Amis de la Terre France ; Potier Julie, directrice de BIO CONSOM’ACTEURS ; Christophe Noisette, rédacteur en chef d’Inf’OGM ; Ingrid Kragl, directrice de l’information, Foodwatch ; Action Aid France – Peuples Solidaires ; Cellier Dominique, Président de Sciences Citoyennes ; Petitjean Olivier, journaliste, coordinateur de l’Observatoire des multinationales ; Alt Éric, Vice-Président d’ANTICOR ; Pigeon Martin, militant chercheur, Corporate Europe Observatory ; Malik Salemkour, Président de la Ligue des droits de l’Homme ; Ramaux Christophe, économiste à l’Université Paris 1, membre des Économistes atterrés ; Plihon Dominique, économiste, porte-parole d’ATTAC ; Collectif Éthique sur l’étiquette ; Mathilde Dupré, Présidente du Forum citoyen pour la RSE ; Bernard Salamand, Ritimo ;Kalinowski Wojtek, Co-Directeur de l’Institut Veblen ; Lepers Elliot, Directeur de l’ONG Le Mouvement ; Trouvé Aurélie, porte parole d’ATTAC ; Darmon Muriel, Présidente de l’Association Française de Sociologie ; Borrel Thomas, porte-parole de Survie ; ISF-France ; Ingénieurs Sans Frontières-AgriSTA ; Thibaud Clément, Président de l’Association des Historiens Contemporanéistes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ; du Roy Ivan, journaliste, co-rédacteur en chef de Basta ! ; Rousseaux Agnès, journaliste, co-rédactrice en chef de Basta ! ; Apel-Muller Patrick, directeur de la rédaction de l’Humanité ; Merckaert Jean, rédacteur en chef de la Revue Projet ; Alternatives Économiques ; La Télé Libre ; Magneto Presse ; Raffin Patrick, photographe ; Syndicat National des Journalistes ; Roques Laurence, Présidente du Syndicat des avocats de France ; Vire Emmanuel, secrétaire général du Syndicat national des Journalistes CGT (SNJ-CGT) ; Peres Eric, secrétaire général de FO Cadres ; Fédération CGT des finances ; Aiquel Pablo, journaliste, SNJ-CGT ; Patrick Kamenka, journaliste, SNJ-CGT ; Monfort Patrick, secrétaire général du SNCS-FSU ; Binet Sophie, secrétaire générale adjointe de l’UGICT-CGT ; Kotlicki Marie-José, secrétaire générale de l’UGICT-CGT ; Christofol Hervé, secrétaire général du SNESUP-FSU ; Beynel Eric, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires ; Société des journalistes de l’AFP ; Société des journalistes du Figaro ; Société des rédacteurs du Monde ; Société des journalistes de France 2 ; Société des journalistes et du personnel de Libération ; Société des journalistes de l’Humanité ; Société des journalistes de BFMTV ; Société des journalistes des Échos ; Société des journalistes de Premières Lignes ; Société des journalistes de RMC ; Société des journalistes du Point ; Société des journalistes de Mediapart ; Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 ; Société des journalistes de Challenges ; Société des journalistes de TV5 Monde ; Société des journalistes de Télérama ; Société des journalistes du JDD ; Société des rédacteurs de La Vie ; Société des journalistes de Radio France ; Société des journalistes du Parisien-aujourd’hui en France

* (E) EDF : c’est pas bientôt fini le nucléaire ?

111.345 signatures avec Greenpeace lien pour signer

Avec ses 19 centrales et ses 58 réacteurs, la France est le pays le plus nucléarisé au monde. Exploitées par l’entreprise EDF, ces centrales sont vieillissantes, vérolées par des anomalies pour certaines et très mal protégées face aux risques d’attaques extérieures. Elles représentent une menace pour les Français mais aussi pour leurs voisins européens.

Des piscines du combustible usé mal protégées Un rapport* d’experts indépendants du nucléaire, récemment remis aux autorités, dénonce la vulnérabilité des centrales nucléaires en France : les piscines d’entreposage du combustible usé sont très mal protégées en cas d’attaque extérieure. Il s’agit pourtant des installations qui contiennent le plus de radioactivité dans les centrales nucléaires. En cas d’attaque extérieure, si une piscine est endommagée et qu’elle perd son eau, le combustible n’est plus refroidi et c’est le début d’un accident nucléaire : de la radioactivité s’échappe massivement dans l’atmosphère, avec des conséquences radiologiques très graves.

Les populations européennes toutes concernées Vu le nombre de réacteurs nucléaires en France et d’installations nécessaires à leur fonctionnement, tous les Français sont concernés par ce risque, mais aussi les habitants des pays voisins, en raison de l’emplacement de certaines centrales nucléaires proches des frontières : Gravelines et Chooz à côté de la Belgique, Fessenheim proche de l’Allemagne et de la Suisse (elle-même aussi sous la menace du Bugey) ou encore Cattenom à deux pas du Luxembourg. Il est encore temps de faire le bon choix

Avec un parc nucléaire vieillissant et mal protégé, la production d’électricité est aujourd’hui synonyme de danger en France. Mais ne soyons pas fatalistes. EDF peut encore faire le choix de se passer du nucléaire et de développer les énergies renouvelables. Plutôt que d’investir des dizaines de milliards dans le rafistolage de vieux réacteurs et de produire des déchets qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années, EDF peut décider d’investir dans des énergies qui sont sûres, propres et désormais bon marché. Demandons à EDF de sortir du risque nucléaire, une bonne fois pour toutes.

* (C) Pétition : Halte aux détentions arbitraires des militants des droits humains au Niger ! [fr/eng]

12.300 signatures sur 15.000 lien pour signer

Ils s’appellent Maikoul Zodi, Ali Idrissa ou encore Moussa Tchangari et militent aux côtés d’Amnesty, d’Oxfam, et du Secours Catholique depuis longtemps pour les droits de l’homme et la démocratie dans leur pays. A Niamey et dans d’autres grandes villes, la société civile nigérienne organise depuis septembre 2017 des manifestations pour lutter contre la nouvelle loi de finance 2018. En application depuis janvier 2018, cette loi accorde des avantages fiscaux aux multinationales tout en augmentant les charges qui pèsent sur les plus précaires. La société civile sur place juge cette loi comme particulièrement injuste et antisociale.

Le Gouvernement fait tout son possible pour museler la voix du peuple : interdictions anticonstitutionnelles de manifester et arrestations arbitraires, dénoncées par de nombreuses ONG internationales, sont monnaies courantes, et ce dans l’absence totale de toute condamnation par la communauté internationale. Plus de 25 activistes pacifistes arbitrairement incarcérés ces trois dernières semaines. Voici le bilan des dernières manifestations pacifiques au Niger.

Avec une manifestation toutes les deux semaines, le peuple nigérien est décidé à ne pas laisser passer la loi de finance. Le 25 mars 2018, une nouvelle Journée d’Action Citoyenne est organisée par la société civile, mais elle est interdite par le gouvernement pour cause d’insécurité. Considérant ce motif comme non-recevable, de par le caractère pacifique des manifestations, la société civile refuse de prendre en compte cette interdiction et maintient le rassemblement. Le dimanche 25 mars, avant même le début de la marche, Moussa Tchangari est arrêté dans son bureau d’Alternatives Espaces Citoyens ; puis ce fut le tour d’Ali Idrissa coordinateur du ROTAB, interpellé au siège du MPCR de Nouhou Arzika, QG du Cadre de Concertation de la Société Civile. Nouhou Arzika sera également arrêté quelque temps après, suivi de maître Lirwana Abdourahamane, d’Ibrahim Namaïwa, d’Idrissa Adamou ainsi que d’autres manifestants pourtant pacifiques. Au total, 23 manifestants sont arrêtés pour avoir librement et en accord avec la Constitution de leur pays, manifesté contre une loi qu’ils trouvaient injuste.

Depuis, la mobilisation citoyenne sur place ne faiblit pas et d’autres manifestation citoyennes sont organisées, donnant lieu à une nouvelle vague d’arrestation le 15 avril 2018. Dans une volonté affichée de décapiter tout mouvement social dans le pays, trois leaders d’opinion sont arrêtés. Parmi eux : Maikoul Zodi, coordinateur de Tournons la Page au Niger et Président du Mouvement des Jeunes Républicains, Ibrahim Diori, chargé de plaidoyer d’Alternative Espace Citoyen et Abdourahamane Idé Hassane, président de Jeunesse pour une Mentalité Nouvelle. Ce dernier a depuis été placé en liberté provisoire. L’ensemble de ces arrestations fait courir le risque d’une dégradation durable de l’Etat de droit et de la démocratie au Niger. Cette vague répressive est sans précédent depuis l’arrivée au pouvoir du Président M. Issoufou.Tout cela se déroule dans l’impunité la plus totale, et le silence de la communauté internationale en dit long sur les relations qu’elle entretient avec le gouvernement en place. C’est donc à nous de nous mobiliser pour défendre les libertés au Niger !

Ensemble, demandons au gouvernement Nigérien de :

- Libérer immédiatement et sans condition les activistes incarcérés suite aux manifestations du 25 mars et 15 avril 2018
- Respecter la liberté de manifester des citoyens nigériens, telle qu’elle est avancée dans la Constitution
- Cesser les pressions à l’encontre des médias indépendants et des leaders de la société civile.

* (E) Pétition : Sauvons les gorges de Kresna !

165.611 signatures sur 200.000 attendues Lien pour signer

Commissaire Karmenu Vella (Commissaire européen à l’environnement, aux affaires maritimes et à la pêche), Commissaire Corina Creţu (commissaire européenne à la politique régionale) et Commission européenne

Nous vous demandons de faire respecter les lois européennes pour la protection de la nature et de sauver d’une destruction programmée la vallée des gorges de Kresna en Bulgarie. En particulier, nous exigeons que la Commission européenne refuse de verser des subventions pour la construction d’une grande autoroute qui traverserait le précieux site Natura 2000 protégé par la législation européenne et bulgare. Nous exigeons de la Commission qu’elle empêche tout trafic destructeur de traverser ces gorges, à l’exception du trafic local, en relocalisant l’autoroute.

Pourquoi est-ce important ? D’ici quelques semaines, dans le parc naturel le plus riche de Bulgarie, les envoûtantes gorges de Kresna seront vendues au plus offrant des géants du BTP. La vallée sera couverte de goudron pour faire place à une autoroute transeuropéenne [1]. Les pelleteuses et les rouleaux compresseurs viendront détruire l’habitat de centaines d’espèces parmi les plus rares en Europe. La Bulgarie refuse de modifier ce projet, même s’il existe une autre solution plus raisonnable [2]. Elle a déjà enfreint bon nombre de lois de protection de la nature, mais la Commission européenne s’est contentée de fixer des conditions sans les faire respecter. Elles ne servent donc à rien [3]. Les gorges de Kresna sont une réserve naturelle protégée et c’est la mission de la Commission européenne que de préserver ce joyau [4].

Les habitants se mobilisent depuis plus de 20 ans pour protéger les gorges, [5] mais leurs pétitions et leurs doléances auprès de la Commission n’ont pas suffi à arrêter l’autoroute Struma. Alors quand les combats locaux sont trop lourds à porter pour les riverains, c’est à nous citoyens européens de nous rassembler. Avec une mobilisation massive dans toute l’Europe, nous pourrons convaincre la Commission d’ouvrir une procédure d’infraction et d’agir avec conviction pour arrêter les pelleteuses avant qu’elles ne détruisent l’habitat des ours, des loups, des papillons et des chauves-souris.Ces gorges hébergent des espèces protégées de serpents, de tortues et d’aigles royaux. Le site est aussi un corridor de migration essentiel pour les ours et les loups. C’est un havre naturel spectaculaire dans le sud-ouest de la Bulgarie, une région qui accueille deux fois plus d’espèces de papillons que le Royaume-Uni tout entier [6].

Mais en octobre 2017 le gouvernement bulgare a décidé de creuser les 16 km des gorges de Kresna pour construire une route qui relierait enfin Hambourg, Sofia et Thessalonique [7]. Même si tout le monde – l’UE, la Bulgarie et la population locale – s’accorde à dire que la route est nécessaire, le gouvernement bulgare s’entête à faire passer le tracé par les gorges malgré les protestations des habitants et des spécialistes environnementaux, qui proposent un autre tracé plus à l’est de la vallée.La Bulgarie a reçu des fonds européens il y a quelques années pour que les gorges de Kresna soient classées Natura2000. Aujourd’hui, elle demande de l’argent pour les détruire ! Dans les prochaines semaines, la dernière tranche de financement devrait lui être versée par la Commission. Nous demandons donc à la Commission de faire respecter les conditions qu’elle a imposées et de ne verser aucune subvention qui détruirait un parc naturel protégé.

Références :

[1] Le texte est en bulgare. Une traduction du sommaire nous a été fournie par notre partenaire Za Zemiata : http://www.mrrb.government.bg/bg/hemus-i-struma-ste-budat-prioritet-na-mrrb-i-prez-2018-g/

[2] http://www.foeeurope.org/sites/default/files/biodiversity/2017/save_kresna_gorge_briefing.pdf (en anglais)

[3] 2008 EIA/AA décision du 1-1/2008 du ministère de l’Environnement et de l’Eau

[4] https://www.euractiv.com/section/climate-environment/opinion/eu-money-should-not-help-destroy-bulgarias-kresna-gorge/ (en anglais)

[5] https://www.theguardian.com/environment/2016/feb/17/bulgarian-motorway-poised-to-carve-up-wildlife-haven (en anglais)

[6] https://fr.wikipedia.org/wiki/Gorge_de_Kr%C3%A9sna

[7] https://en.wikipedia.org/wiki/Struma_motorway (en anglais)

* (C) PÉTITION : NON aux fermetures des gares Tende Sospel La Trinité Garavan Carnoles Villefranche/mer

3.692 signatures sur 5.000 Lien pour signer

La fermeture des gares est purement inacceptable ! En effet, depuis des années, nous espérons une amplitude plus importante et voilà qu’on ferme l’accueil des clients, l’information et la vente sans aucun respect pour les usagers et les salariés en responsabilité dans ces gares. Comment envisager par exemple en gare de Tende des voyageurs sans information par tous les temps ? Gare de Sospel des salariés sans information le matin ? Des touristes perdus , des voyageurs sans billets , des correspondances annulées et personne pour prendre en charge les usagers ? De plus, concernant la ligne NICE-CUNEO-VENTIMIGLIA, la SNCF l’a crée, à force de ralentissements et de travaux, en catégorie "très petite ligne" mais il ne tiendrait qu’à elle même que cette catégorie évolue ! Laissez les trains rouler à plus de 40km/h comme il est possible, laissez les trains de ciments passer la nuit, et la ligne redeviendra ce qu’elle a toujours été, une ligne internationale dont la région devrait s’enorgueillir. A l’heure où nos classes ferment les unes après les autres nous n’accepterons pas que ces parents, que sont les agents SNCF , que ces salariés qui ont acheté et construit leurs vies ici partent sans la moindre considération , nous avons à cœur qu’autour de notre ligne de vie la vie s’épanouisse. En espérant votre soutien total, veuillez agréer Mesdames et Messieurs l’expression de notre respect.

* (C) PETITION : DES CENTRES D’ACCUEIL POUR METTRE LES FEMMES SDF EN SÉCURITÉ

373.407 sur 500.000 signatures Lien pour signer

Mise à jour sur la pétition du 14 Décembre 2018
C’est gagné, la pétition part au sénat. 154 voix pour, 0 contre ! voir la vidéo

C’est gagné, grâce à toutes vos signatures notre pétition part au sénat avec des préconisations qui pourraient enfin changer réellement la situation. Ils ont demandé à ce que la cause des sans abris, soit une cause nationale ! qu’il existe, entre autre, une prévention et un numéro d’urgence avant une totale expulsion qui amène à la rue.
Pour la question des femmes, ils demandent que le gouvernement fasse une priorité et bien d’autres choses !

Vous étiez nombreux à suivre en direct mon entretien avec les membres du CESE pour effectuer un compte des préconisations. Mais si vous avez raté ce direct ou souhaitez le revoir, cliquez ici :
https://www.facebook.com/Change.orgFrance/videos/780760485591464/

Sachez que d’autres centres pour femmes sdf vont commencer à ouvrir et que la jeune femme enceinte de 24 ans qui dormait dans une tente et bien au chaud maintenant. Une autre femme qui vit dans un parking va aussi pouvoir entrer dans un des centres car je vais demander à ce qu’ils aillent la chercher aussi. Enfin, du concret et cela grâce vraiment mais vraiment....à vous tous ! un énorme merci
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Le quotidien d’une femme SDF consiste à fuir les multiples agressions dont elle est victime. Ceci n’est pas une vie.
Chaque nuit elle risque de nouvelles agressions physiques et sexuelles.Une image me hante : celle de cette femme recroquevillée au dernier étage d’un parking tremblant de peur à l’idée d’être à nouveau agressée. Malheureusement nous ne la voyons pas car elle se cache pour tenter de se protéger. Pourtant les femmes SDF représentent 38 % des personnes sans domicile d’après l’Insee.

Noa (son nom a été changé) m’a confié que lorsqu’elle était SDF, elle avait été violée 70 fois en 17 ans. Sa vie était un enfer de violence.Les maraudes que je fais dans Paris m’ont permis de découvrir l’horreur de cette réalité. Un homme SDF m’a même interpellé une nuit sur leur vulnérabilité « nous on peut encaisser » il m’a dit.
La rue les prive de dignité, nous devons la leur rendre !

Monsieur le Président, vous avez fait de la cause des femmes une priorité de votre quinquennat. Les femmes SDF sont doublement vulnérables pour être femme et SDF. Nous vous demandons de mettre en place dès 2018 des centres d’accueil dédiés pour leur offrir sécurité, dignité et leur apporter l’accompagnement spécifique nécessaire pour affronter leur trauma. Parce qu’elles ne peuvent plus attendre car leur vie est en jeu, j’ai décidé de lancer une collecte GoFundMe pour rénover un hébergement d’urgence pour loger 8 femmes SDF.Maintenant, ensemble, nous pouvons les secourir en attendant que les autorités prennent la relève et leur apportent une solution permanente.

Merci à toutes et tous de participer en signant cette pétition, en donnant pour la collecte ou en diffusant à vos familles, à vos amis, à vos proches pour partager ce grand élan de solidarité. Sarah de Réchauffons nos SDF

* (E) Le piégeage cruel d’oiseaux en France, ça suffit !

100.826 signatures sur 100.000 lien pour signer
Alerte de la Ligue pour la Protection des Oiseaux : sous prétexte de « traditions », le Ministère de la transition écologique veut continuer à autoriser diverses pratiques cruelles de piégeage d’oiseaux. Et « consulte » la population en plein été… Des centaines de milliers d’animaux sont concernés. Mobilisons-nous de tout urgence !

Au ministère de la Transition écologique et solidaire : Monsieur le Ministre, Madame, Monsieur,

Au printemps dernier, le CNRS et le Muséum d’histoire naturelle alertaient dans une nouvelle étude sur la disparition à « vitesse vertigineuse » des oiseaux des campagnes françaises. Même si ce déclin catastrophique est largement imputé aux pratiques agricoles, continuer à permettre la chasse d’espèce comme l’alouette des champs nous paraît invraisemblable dans un tel contexte.C’est pourtant ce que projette le ministère de la transition écologique et solidaire cet été avec la mise en place dans plusieurs départements de consultations portant sur les chasses traditionnelles et la détermination des quotas de prélèvements de différentes espèces d’oiseaux pour la campagne 2018-2019.

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a publié fin juillet un argumentaire global et local contre ces chasses dites « traditionnelles », des pratiques d’un autre temps, difficilement contrôlable, cruelles et pour certaines non-sélectives (voir communiqué de la LPO sur le lien : https://www.lpo.fr/actualites/mobilisons-nous-contre-le-piegeage-cruel-de-centaines-de-milliers-d-oiseaux-en-france-dp1)Par le présent courrier, nous soutenons l’argumentaire de la LPO et répondons défavorablement aux trois projets d’autorisation proposés en consultation publique dans les 10 départements (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardennes, Bouches-du-Rhône, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Var et Vaucluse)

De manière plus générale, face à l’alarmant déclin des populations d’oiseaux sur le territoire français, nous appelons tous les responsables politiques et territoriaux à ne plus permettre les pratiques cruelles de piégeage d’oiseaux. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.

* (C) Pétition : Drame du mal-logement #Marseille : Pour une conférence citoyenne pilotée par les habitants

3.016 signatures sur 5.000 lien pour signer

Sébastien BARLES a lancé cette pétition adressée à Préfet des Bouches du Rhône et à 3 autres

Collectif citoyen Marseille en commun - Drame de la rue d’Aubagne : Pour une conférence citoyenne pilotée par la CNDP et les habitants pour la résorption de l’habitat indigne et insalubre à Marseille

La catastrophe de l’effondrement de 3 immeubles dans le quartier Noailles de Marseille est un drame humain terrible pour tout le quartier de Noailles et toute la ville qui manifeste dignement sa solidarité avec les familles de victimes, les habitants du quartier ayant du évacuer leur domicile, les secouristes… La colère dans le quartier succède peu à peu à l’effroi et à la sidération face à l’abandon des pouvoirs publics dans les quartiers populaires du coeur de la cité phocéenne.Les victimes, les habitants du quartier Noailles et de Marseille attendent maintenant deux choses :

  • la justice et la réparation tout d’abord. C’est à dire que les responsables de cette tragédie soient identifiés et poursuivis ;
  • Et qu’enfin des mesures soient prises pour lutter contre le mal-logement dans le quartier Noailles mais plus globalement dans plusieurs quartiers du centre de Marseille où l’habitat indigne et insalubre foisonne : Noailles, Belsunce, Belle de Mai, Saint Mauront, Chapitre et Panier.

Le diagnostic existe sur l’état de la situation dans ces quartiers. L’expertise citoyenne et associative foisonne avec des acteurs présents sur le terrain depuis des années, voire pour certains des décennies : Un centre ville pour tous, La Fondation Abbé Pierre, le collectif Noailles, les travailleurs sociaux, les urbanistes… Le rapport Nicol a bien décrit la singularité de la situation marseillaise et l’urgence d’un plan de résorption de l’habitat insalubre à Marseille où plus de 40 000 logements seraient concernés (soit 100 000 habitants et 13% du parc privé).

Le Maire et ses adjoints ne peuvent se défausser comme ils l’ont fait jusqu’alors. Leur responsabilité est patente en tant qu’organisateur comme le dit la loi de la stricte surveillance des logements. Le quartier Noailles, est abandonné des pouvoirs publics depuis tellement d’années. Le maire a l’impudence de se vanter d’avoir mis 35ME depuis 2005 dans la politique de lutte contre l’habitat indigne et insalubre. C’est dérisoire comparé aux politiques volontaristes initiées par exemple à Paris dès 2001 par Delanoë avec la SIEMP. Cette politique de pourrissement et d’abandon des quartiers populaires de la ville tourne aujourd’hui au drame. Seulement 1800 logements auraient été effectivement réhabilités selon la Chambre régionale des comptes dans le périmètre du PRI depuis 15 ans. C’est absolument insuffisant. Cette absence de volonté politique, ce déni d’un laisser faire face aux dégâts sociaux et sanitaires du mal-logement est coupable.

Les solutions existent pourtant avec : une meilleure prévention et un meilleur traitement de la dégradation de l’habitat, une meilleure lutte contre les marchands de sommeil et une meilleure gouvernance et une plus grande coordination entre les divers acteurs publics et privés ; l’utilisation d’outils et d’armes législatives comme le permis de louer, qui oblige les propriétaires à effectuer des travaux de mise aux normes, les aides conditionnées aux propriétaires sans moyens pour réaliser des travaux et la réquisition des logements vacants pour reloger les familles dans le centre (il y en aurait 36 000 à Marseille selon la Fondation Abbé Pierre) autorisée par l’ordonnance de 1945 et la loi de 1998 et que le Préfet néglige dans notre département qui souffre pourtant d’une crise flagrante du logement.

Ce drame nécessite donc un sursaut des pouvoirs publics mais aussi une participation citoyenne de tous les acteurs qui depuis des années alertent sur la situation. Il y a urgence à mettre en oeuvre au plus vite dans le centre ville de Marseille une Opération d’Intérêt National (OIN) mobilisant dans le cadre d’un plan Etat / Région / Métropole / Ville des moyens importants pour éradiquer le mal-logement dans notre cité. C’est une piste. Il peut y en avoir d’autres. Toujours est il que ce plan ne peut être confié seul au Maire et aux autorités publiques qui ont failli et qui trouveront l’aubaine suite à ce drame pour poursuivre leur politique de gentrification et de chasse des « pauvres » du centre ville. Exigeons ensemble une conférence citoyenne pour la résorption du mal-logement dans notre ville.

L’incurie doit en finir. Nous demandons à la Ministre du logement et au Préfet l’organisation d’une conférence citoyenne pour répondre à l’urgence du mal-logement et à la défiance des habitants des quartiers populaires. Celle-ci doit être organisée sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP) -autorité indépendante- qui tirera au sort un jury citoyen d’habitants de la cité qui seront formés par l’ensemble des acteurs locaux (publics, associatifs et citoyens) à l’état de la situation et qui organiseront les auditions et le débat public au cours du premier trimestre 2019. De cette co-élaboration démocratique via cet outil innovant naîtra un plan de lutte pour la résorption de l’habitat indigne et insalubre qui devra être financé dans le cadre d’un contrat pluri-annuel exceptionnel associant l’Etat, la Ville, la Région, l’UE via les fonds structurels… Puisse ce voeu être partagé par les acteurs de terrain et tous ceux qui souhaitent en finir avec ce scandale et ne plus jamais avoir à vivre le drame que nous venons de vivre rue d’Aubagne.

* (C) Pétition : Chez Yves Rocher, travaille et tais-toi !

11.963 signatures sur 25.000 lien pour signer

Stop à la répression syndicale en Turquie !
La direction de Kosan Kosmetik, une filiale à 51 % du groupe Rocher plus connu sous le nom d’Yves Rocher, a exclu ses salarié·e·s, en majorité des femmes, coupables à ses yeux de s’être syndiqué·e·s. Elles demandent leur réintégration et dénoncent l’inaction complice du groupe français. A Gebze, l’arrondissement industriel qui jouxte Istanbul, l’usine Kosan Kozmetik emploie 378 personnes pour fabriquer des produits du Groupe Rocher destinés au marché turc. Premier fournisseur de cosmétiques du pays, cette filiale du groupe est aussi experte du non-respect des droits de ses salarié·e·s. Depuis le mois de mars, elle a exclu plus de 130 de ses salarié∙e∙s : en majorité des femmes, coupables à ses yeux de s’être syndiqué∙e∙s. La liberté syndicale est pourtant un droit à la fois reconnu par la constitution turque et par les conventions internationales de l’OIT*. Mais le Groupe Rocher préfère mettre à la porte une partie de ses salarié·e·s qui travaillent dans l’usine depuis parfois plusieurs années que de reconnaître leur syndicat. Signons et partageons la pétition pour demander au groupe Yves Rocher de faire pression sur sa filiale pour qu’elle réintègre toutes ces personnes sans discrimination vis-à-vis de leur engagement syndical !

* (C) Pétition : Pour un plan anti-harcèlement dans chaque établissement scolaire !

132.706 signatures sur 150.000 lien pour signer

Depuis 4 ans, une journée nationale contre le harcèlement scolaire a été initiée par l’Education Nationale ainsi que la mise en place d’un numéro spécial pour la lutte contre le harcèlement et cela grâce à Nora Fraisse, la maman de Marion Fraisse qui a malheureusement mis fin à ses jours à l’âge de 13 ans. Malgré cette avancée importante pour le combat contre l’intimidation scolaire, peu d’établissements scolaires se sont dotés d’un véritable plan de prévention et d’action contre le harcèlement. Résultat : le harcèlement scolaire est toujours aussi important en France, avec des méthodes bien souvent inadaptées, pour cause d’un manque de formation et d’information.

Je suis assistant d’éducation dans un lycée sur Montbéliard. Etant au contact des élèves aussi bien à l’externat qu’à l’internat, j’ai constaté que d’une part, les élèves n’étaient pas au courant de ce qu’était réellement le harcèlement, ni des axes de prévention tels que le 3020 et d’autres part suite à une recrudescence de cas de cyber-h@rcèlement, d’homophobie et de violences scolaires en tout genre, j’ai mis en place un dispositif d’actions et de prévention au sein de l’établissement où je travaille. Ce dernier intitulé D.A.P.H.N.É. (Dispositif d’Actions et de Prévention contre le Harcèlement eNtre Élève), utilise plusieurs axes afin de réduire le harcèlement, dont voici le détail :

* Mise en place d’une enquête diagnostique à l’ensemble des élèves, afin d’évaluer le mal-être des élèves et notamment en ce qui concerne le harcèlement scolaire.

* Utilisation d’une méthode de traitement des cas de harcèlement qui est une méthode bienveillante et efficace et qui permet aux intimidateurs de trouver eux-mêmes les solutions à la résolution des cas de harcèlement : La méthode Pikas (https://www.reseau-canope.fr/climatscolaire/agir/ressource/ressourceId/la-methode-de-la-preoccupation-partagee.html

* Mise en place du dispositif des Ambassadeurs contre le harcèlement scolaire (collège et lycée).

* Formation pour les enseignants et personnels volontaires sur la question du harcèlement et mise en place d’adultes référents qui traitent les cas de harcèlement scolaire.

* Mise en place du dispositif "Remédiation entre pairs" dans les établissements scolaires où des élèves volontaires (délégués de classe notamment), règlent les petits conflits de classe par la parole, afin de trouver avec les élèves en conflit la solution qui convient le mieux

* Travail sur les émotions et notamment en école primaire et au collège, car si les élèves savent reconnaître les émotions et gérer leurs propres émotions, ils sauront se mettre à la place des autres et ainsi avoir de l’empathie, une condition indispensable pour freiner et anéantir le harcèlement scolaire. On peut utiliser la roue des émotions pour permettre aux enfants d’exprimer leur émotion du moment.

* Mise en place de groupes de paroles protégées dans les classes via les heures de vie de classe ou les AP, afin de libérer la parole de l’enfant.

* Mise à disposition des enseignants d’une mallette pédagogique contenant des jeux éducatifs sur le harcèlement scolaire (Jeu de rôle - théâtre forum - Serious Game sur le cyber-harcèlement - plickers...), des livres sur le harcèlement scolaire selon l’âge des enfants, de l’affichage obligatoire, des guides de prévention, des films ou émissions sur le harcèlement scolaire...

Un site a été crée concernant ce dispositif : www.daphne.org.fr

Nous demandons donc que ce dispositif soit déployé (en s’adaptant aux établissements) à l’ensemble du territoire français afin de lutter efficacement contre le harcèlement et afin que la mémoire de Marion, Christopher, Mathéo, Emilie et tant d’autres encore, ainsi que le combat de Jonathan, Nora, Sandrine, Mathilde, Kiara et toutes les associations de lutte contre le harcèlement scolaire ne soit pas vain.

* (C) Pétition : Stop à la cruauté des USA envers les personnes en quête de protection

19.364 signatures lien pour signer

Pétition à l’attention de Secrétaire du Département de la Sécurité intérieure des États-Unis
Copie à l’ambassade des États-Unis d’Amérique en Belgique

Madame la Secrétaire, depuis que votre service a pris ses fonctions en janvier 2017, il a mis en œuvre des politiques en matière de gestion des frontières et d’immigration qui ont causé des souffrances irréparables pour des milliers de personnes en quête d’asile. Ces politiques enfreignent tant le droit américain que le droit international et elles semblent être destinées à démanteler le système d’asile aux États-Unis. Je vous demande de mettre immédiatement un terme à ces politiques et ces pratiques, parmi lesquelles :

- les renvois forcés illégaux de masse de personnes en quête d’asile à la frontière entre les États-Unis et le Mexique ;

- la détention illimitée et arbitraire de personnes en quête d’asile, sans possibilité de libération conditionnelle, ce qui constitue une forme de mauvais traitement dans certains cas de personnes exposées à des menaces ;

- la séparation illégale des familles, qui cause de manière délibérée des souffrances extrêmes aux familles en quête d’asile, ainsi que des mauvais traitements qui dans certains cas constituent des actes de torture.

Créant un dangereux précédent, la suppression par le gouvernement de Donald Trump de ses obligations au regard du droit relatif aux droits humains et aux réfugiés met à mal le cadre international de protection des personnes réfugiées. Je vous demande instamment de changer de cap et de mettre immédiatement fin à ces pratiques cruelles et illégales.

Veuillez agréer, Madame la Secrétaire, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : Un véritable engagement du gouvernement contre le glyphosate de Monsanto.

231.993 signatures sur 300.000 Lien pour signer

Le 10 aout dernier, la justice californienne a condamné la firme d’agrochimie Monsanto à verser 289 millions de dollars d’indemnités au jardinier Dewayne Johnson, atteint d’un cancer qu’il attribue à l’utilisation du produit-vedette de Monsanto : l’herbicide RoundUp. Ce jugement est historique. Depuis des dizaines d’années, des activistes, des scientifiques ou encore des citoyens se mobilisent pour dénoncer les conséquences désastreux des pesticides et herbicides vendus par l’entreprise sur la santé des consommateurs et des agriculteurs mais aussi sur l’environnement et la biodiversité. Depuis le 10 aout, nous rentrons dans une nouvelle ère, où la justice reconnait l’aspect criminel de Monsanto.

Toutefois, si nous ne continuons pas dans cette lancée, Monsanto risque d’avoir encore de beaux jours devant lui. Récemment acheté par la firme pharmaceutique Bayer, la fusion des deux multinationales va faire disparaitre le nom Monsanto, sans pour autant arrêter la vente de produits dangereux comme le glyphosate (RoundUp). Pour Bayer, « Le glyphosate est sûr et non cancérogène ». Pourtant, la révélation des « Monsanto Papers » apparue dans les derniers mois, révèle que la société se préoccupait des conséquences mutagènes du glyphosate dès 1999. Monsanto connaissait les effets dévastateurs de son produit sur la santé il y a 19 ans mais business oblige, l’entreprise a établi une stratégie de fort lobby dans les différents gouvernements et à même conduit des études scientifiques biaisées pour se protéger.

Sur le vieux continent, l’Union Européenne n’a pas réussi à se détacher des lobbies et donc n’a pas voté l’interdiction du glyphosate après des heures de débats et un retour de veste assez surprenant de l’Allemagne. En France, le gouvernement a voté pour l’interdiction du glyphosate au niveau européen, et Emmanuel Macron s’est engagé suite à l’échec européen de l’interdire sous 3 ans. Toutefois l’engagement n’a pas été inscrit dans la loi. Il faut donc se fier à la parole du gouvernement. Rappelez-vous du Grenelle de l’environnement il y a 10 ans, un engagement d’une réduction de 50% des pesticides avait été signé, aujourd’hui on constate qu’il s’agit plutôt d’une hausse de 20%.

Je suis un étudiant de 19 ans, très sensible à la cause environnementale. Le combat contre les pesticides doit se faire au niveau national. Il ne s’agit pas de produits que l’on peut refuser d’acheter pour se faire entendre. Le glyphosate se retrouve partout. Un véritable engagement du gouvernement doit être pris. On peut me considérer comme trop jeune pour faire des demandes de cette ampleur, mais cela est faux. Je suis un citoyen comme les autres qui n’a pas envie de développer un cancer en mangeant ses légumes. Je souhaite pouvoir avoir des enfants, qui eux pourront aussi grandir sans s’intoxiquer lorsqu’ils passent à table ou lorsqu’ils se promèneront dans un parc. Je souhaite pouvoir préserver l’environnement et développer une agriculture durable qui respecte les agriculteurs comme les consommateurs. Ce jardinier américain est le symbole des conséquences sur chacun d’entre nous. Du jardinier à l’agriculteur en passant pas le consommateur.

Cette pétition demande au gouvernement et à l’Assemblée Nationale, d’inclure cet engagement dans la loi pour que celui-ci soit respecté. Nous demandons que l’interdiction du glyphosate en France soit réalisée au plus vite au nom de la santé des citoyens et de la protection environnementale grâce à un vote de l’Assemblée regroupant une majorité d’élus. Toi aussi, tu trouves important que nous nous débarrassions de ce poison ? Rejoins ce combat citoyen en demandant au gouvernement l’arrêt du glyphosate. #StopGlyphosate

* (E) Députés européens : Ne vous fiez pas au lobby du plastique, votez pour la responsabilité des pollueurs !

272.624 signatures sur 300.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Député-es membres de la Commission Environnement du Parlement Européen
Soutenez l’adoption d’une législation ambitieuse visant à réduire considérablement la consommation de plastiques à usage unique dans l’UE et à garantir que les producteurs paient pour les pollutions qu’ils génèrent.

Cette année, nous avons vu les images déchirantes de cadavres de tortues de mer et d’oiseaux, le ventre gonflé et déchiré par du plastique. Les scientifiques estiment que jusqu’à 12 millions de tonnes de plastique arrivent dans les océans chaque année. Et cela ne s’arrêtera pas tant que les entreprises qui fabriquent les produits et emballages en plastique ne seront pas obligées de payer pour la pollution qu’elles génèrent. Dans une dizaine de jours, les eurodéputés se réunissent pour voter de nouvelles règles visant à réduire la quantité de plastiques à usage unique en circulation en Europe. 69 eurodéputés, membres de la commission de l’environnement (ENVI) décideront des mesures qui seront proposées au vote dès les 10 et 11 octobre : et c’est là que nous devons agir pour gagner face aux lobbies du plastique.

L’an dernier, des centaines de milliers de membres de SumOfUs comme vous ont exigé de la Commission européenne qu’elle fasse enfin preuve de fermeté en matière de plastique. Elle nous a entendu. La proposition de la commission est loin d’être parfaite, mais avec quelques améliorations, elle pourrait permettre la réduction drastique de la production de plastiques à usage unique et rendre la vie un peu meilleure pour tous. Les eurodéputés doivent s’assurer que les amendements apportés constituent des exceptions légitimes aux règles établies, et non des compromis en faveur des entreprises. Un élément clé de la réglementation que les élus vont être amenés à voter est, par exemple, appelée « responsabilité élargie des producteurs ». Cela signifie que les entreprises doivent payer pour leurs déchets plastiques, au lieu de laisser le nettoyage à la charge de tous les autres. Le risque maintenant, Dominique, c’est que les députés pro-plastiques tentent d’affaiblir les règles, surtout en ce qui concerne le fait de faire payer les entreprises.

D’un autre côté, les personnes en situation de handicap ou souffrant de troubles neurologiques par exemple, ont besoin de pailles en plastique en raison de leur souplesse et de leur résistance à la température. Il est donc normal que les eurodéputés accordent une attention particulière aux pailles.Ensemble, nous pouvons convaincre l’UE de prendre des mesures visant à lutter contre les déchets plastiques et à construire un monde plus inclusif pour tous. L’année dernière, des centaines de milliers d’entre vous ont signé et partagé notre pétition européenne sur la pollution plastique, ont tweeté auprès des commissaires et ont financé de grands panneaux publicitaires à Bruxelles pour appeler la Commission européenne à s’attaquer à la crise du plastique. Nous avons également mis sous le feu des projecteurs certaines des plus grandes marques au monde pour leur utilisation sans vergogne de plastique jetable, les obligeant à s’engager avec des plans d’action volontaires afin qu’ils puissent se débarrasser de nous. Mais maintenant, c’est là dessus que nous devons nous concentrer - et vous pouvez parier que c’est là, aussi, que se concentre le lobby des plastiques.

* Le Monde. 11 septembre 2018 : « Cash Investigation » et le double discours des industriels sur le recyclage du plastique
* Actu-Environnement. 14 septembre 2018 Interdiction des produits plastique jetables : les industriels ripostent
* Parlement Européen. 24 septembre 2018. Single-use Plastics and Fishing Gear : Reducing Marine Litter from Plastics

* (C) Stop à l’impunité ! Soutenons le Docteur Denis Mukwege, l’homme qui répare les femmes !

42.862 signatures sur 50.000 lien pour signer

Par Association ’’J’entends ton cri’’, Pétition adressée à Secrétaire Général des Nations Unies

En République Démocratique du Congo, RDC, les violences sexuelles sont une arme de guerre. Pasteur et fils de pasteur pentecôtiste, directeur et docteur gynécologue de l’hôpital de Panzi, dans le sud-Kivu, il constate chaque jour les énormes dégâts des viols.Depuis 1999 plus de 50 000 femmes, filles ont été soignées gratuitement dans son hôpital. Depuis 1996 + de 500 000 femmes ont été violées, selon l’ONU. "C’est une stratégie de guerre qui vise à détruire la femme" explique le Docteur Denis Mukwege :"Les femmes de tout âge même âgées sont concernées ".

Mais depuis 3/4 ans ce sont des enfants violés et même des bébés, toujours des filles, aux organes génitaux gravement mutilés qu’il accueille dans son hôpital, devenu le symbole de la lutte et de la résistance contre les viols de guerre."Mes premiers cas en 1999 étaient des femmes adultes. Maintenant j’observe de plus en plus d’enfants, bébés violés avec des périnées complètement déchirés où il n’y a plus de vagin, détruit en un trou" se désole le Docteur Mukwege.“C’est l’anéantissement de la société à travers cette humiliation" "C’est une barbarie qui va au-delà de ce que l’on peut imaginer. La communauté internationale, bien qu’elle se dise préoccupée, n’agit pas pour mettre un terme au massacre" dénonce le Dr Denis Mukwege.

Le médecin a échappé à plusieurs tentatives d’assassinats. Il a connu l’exil.L’ONU doit le protéger de façon permanente.Cette protection est fondamentale pour la survie du Docteur et du bon fonctionnement de l’hôpital, de la sécurité et de la santé de milliers de femmes, enfants et bébés. C’est la persévérance de ces femmes qui pousse ce Docteur à continuer. Malgré la menace qui plane, malgré la violence qui continue, malgré l’histoire qui se répète.« Ce serait facile de dire : “Je n’en peux plus, je cherche l’asile ailleurs.” Mais chaque fois que je pense ne plus pouvoir continuer, je vois des femmes arriver avec leurs mutilations graves, handicapées à vie, qui se battent pour le droit de leurs enfants et des autres. Ça m’a toujours ébloui. Si je dois exister, c’est pour cette raison. Ces femmes existent pour sauver notre humanité. »

Cliquez ici pour voir la vidéo sur YouTube !

Une signature pour que ces massacres s’arrêtent.Stop à l’impunité ! Stop à ce silence ! Réagissons ! Signons ! Nous ne pouvons pas être sourds et nous taire ! Faites suivre cette pétition s’il vous plaît ... Cette pétition sera remise au secrétaire général des Nations Unies.L’association “J’entends ton cri”

* (C) Pétition : Poursuite des activités de l’ATTCV et du vélo-rail de la Ste-Baume

2.352 signatures sur 2.500 souhaitées lien pour signer

Association Train touristique du Centre-Var a lancé cette pétition adressée à Jacques Fossard, directeur territorial PACA SNCF Réseau

A compter du 1er janvier 2019, SNCF Réseau interdit les circulations sur la ligne Carnoules Gardanne, provoquant ainsi l’arrêt du train touristique du Centre-Var et du vélorail de la Ste-Baume. Cette décision unilatérale fait suite à un arrêt des opérations de maintenance réalisées au titre de l’article 10 du décret 97-444 relatif aux missions et aux statuts de SNCF Réseau .

Je demande donc à M. Fossard, Directeur Territorial PACA de SNCF Réseau, d’intervenir pour que SNCF Réseau continue à assurer la surveillance et la maintenance des sections de lignes exploitées par l’ATTCV et le Vélorail dans le cadre de l’article 20 du décret n°97-444 et des conventions de mise à disposition en vigueur afin de permettre à l’ATTCV et au vélo-rail de la Ste-Baume de poursuivre leurs activités sur la ligne.

* (C) Pétition : Les veillées des Mères du samedi doivent être autorisées

8.788 signatures lien pour signer

Pétition à l’attention du Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan ; du Ministre de l’Intérieur, Mr Süleyman Soylu ; du Ministre de la Justice, Mr Abdülhamit Gül

Monsieur le Président,Messieurs les Ministres, je vous écris au sujet de l’interdiction en vigueur depuis le 25 août du rassemblement hebdomadaire pacifique, connu sous le nom de « veillées des Mères du samedi ». Les Mères du samedi ont tenu des centaines de rassemblements pacifiques en souvenir de leurs proches, qui ont disparu de force dans les années 1980 et 1990. L’interdiction empêche les proches des personnes disparues d’exercer pacifiquement leurs droits à la liberté d’expression et de réunion, garantis par le droit interne et le droit international.

Les Mères du samedi et les participants ont également été victimes d’intimidation, de harcèlement, de recours excessif à la force et de détention arbitraire à de nombreuses reprises depuis qu’ils ont commencé à organiser leur veillée hebdomadaire pacifique en mai 1995. Le 25 août, lors de ce qui aurait été leur 700e veillée, les policiers ont eu recours à une force inutile et excessive, dont l’utilisation aveugle de gaz lacrymogènes, de canons à eau et de balles en plastique, pour disperser les personnes présentes. Quarante-sept personnes ont été détenues pendant plusieurs heures dans des bus de police avant que leurs déclarations ne soient prises et qu’elles soient finalement relâchées.

Les familles des victimes de disparitions forcées souffrent d’une douleur indescriptible, sans savoir si leurs proches sont morts ou vivants. Ainsi, je vous demande instamment de :
- veiller à ce que les futures veillées hebdomadaires puissent se dérouler sans aucune restriction illégale et que les participants puissent exercer leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique ;
- ouvrir une enquête efficace, indépendante, impartiale et approfondie sur les disparitions forcées sans plus attendre ;
- rendre publiques les conclusions de l’enquête, de traduire en justice toutes les personnes soupçonnées de responsabilité pénale dans le cadre de procès équitables et d’accorder des réparations adéquates aux victimes ;
- ratifier la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, Messieurs les Ministres, l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : Pour l’interdiction du flash-ball, des gaz lacrymogènes et des grenades explosives !

24.597 signatures sur 25.000 lien pour signer

Liam TARO a lancé cette pétition adressée au Ministre de l’Intérieur

Depuis plusieurs années, ces armes blessent et mutilent des manifestant·e·s, les envoient dans le coma, voire les tuent ! Le 16 mai 2007, âgé de 14 ans, j’ai participé à ma première manifestation sur Grenoble. À l’époque, collégiens, lycéens et étudiants, ainsi que nos professeurs, furent mobilisés contre l’élection et le programme politique de Nicolas Sarkozy. Ce jour-là, je subis mes premières grenades lacrymogènes. Inconscient des risques que j’encourais en allant manifester, je manque de m’étouffer et de perdre partiellement la vue. En plus de développer un acouphène pendant plusieurs jours. Suite à la dispersion de la manifestation par les forces de l’ordre, je croise des personnes blessées par des tirs de flash-ball et de grenades explosives. L’une d’entre elles avait les doigts en sang et complètement désaxés. Une autre avait l’arcade sourcilière ouverte. Une dernière, enfin, boitait après avoir reçu des fragments dans la jambe. Je n’ai aujourd’hui aucune nouvelle de ces victimes. Je pense souvent à elles, en souhaitant qu’elles se soient rétablies. 4 policiers grenoblois seront mis en examen suite à la plainte d’une étudiante, pour « blessures involontaires par violation d’une obligation de sécurité et de prudence ayant entraîné une ITT de plus de 3 mois ». Ce même jour, Maud Carrettaavait été gravement blessée au visage par un tir de grenade de désencerclement, qui lui a causé la perte de l’œil gauche. 11 ans plus tard, le procès est toujours en cours... Alors qu’au moment où vous lirez ces lignes, de multiples condamnations à de la prison ferme ou avec sursis, après comparution immédiate faisant suite à une garde à vue, sont formulées sans délai par les tribunaux correctionnels à l’encontre de manifestant·e·s.

Depuis cette époque, je n’ai jamais cessé de manifester de manière pacifique. Je n’ai jamais cédé à la peur. J’ai appris à me protéger de ces armes dangereuses. Si je n’ai jamais subi de lésions irréversibles, toutes et tous les manifestant·e·s n’ont pas eu cette chance. Les derniers exemples en date, dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, puis des lycéens, démontrent l’urgence d’en finir avec ces méthodes de répression policière, d’une violence inhumaine, inutile et traumatisante. À titre d’exemple : la grenade explosive GLI-F4 – encore utilisée très récemment – contient 25 grammes de TNT, du gaz lacrymogène, et fait plus de bruit en explosant qu’un avion au décollage (165 décibels). Comme en témoignent ces vidéos

J’appelle aujourd’hui les personnes victimes de ces armes à témoigner de leur expérience, à s’engager et à se rassembler pour faire définitivement interdire ces pratiques indignes de notre pays et de son histoire démocratique. Il en va de la responsabilité des défenseurs des droits de s’exprimer et de se positionner sur cette thématique contemporaine. Fort heureusement, les plus concerné·e·s par ces affaires n’ont pas attendu mon appel pour commencer à s’organiser, à porter plainte, et à relayer leur combat juridique dans la presse, comme en témoignent ces articles : 1, 2 , 3 , 4

Comme le rapporte le site BastaMag : « Les opérations de maintien de l’ordre face à des manifestations de rue – avec l’emploi d’armes non létales comme les flashball ou les grenades – provoquent de plus en plus souvent des blessures graves parmi les manifestants (hématomes, perte d’un œil, membres totalement ou partiellement arrachés) ».

Le nombre de personnes tuées dans ce cadre est de « 5 personnes en 40 ans, auxquelles s’ajoute une retraitée apparemment décédée des suites d’un tir de grenades lacrymogènes, dans son appartement marseillais, le 1er décembre 2018, en marge d’une manifestation liée au mouvement des gilets jaunes ». Rémi Fraisse en faisait partie... nous sommes tous les deux nés la même année, et avons étudié dans le même parcours scientifique. Pas un jour ne passe sans que je pense à lui. Combien de vies brisées (parmi nos enfants, nos étudiants, nos chômeurs, nos travailleurs, nos retraités, etc.) allons-nous encore tolérer avant de corriger le tir ? Cessons de détourner notre regard de cette réalité ! Mobilisons-nous pour :
- L’interdiction du flash-ball.
- L’interdiction des gaz lacrymogènes.
- L’interdiction des grenades explosives.

* (C) PÉTITION : "En prison pour s’être exprimés : demandez la fin de la répression en Egypte "

12.323 signatures,Lien pour signer
Pétition à l’attention du Président égyptien Abdel Fattah al-Sisi

Monsieur le Président, la répression contre la liberté d’expression sous votre régime atteint des niveaux alarmants et sans précédent dans l’histoire récente de l’Égypte. Des centaines d’Égyptiens et d’Égyptiennes, notamment des militant·e·s, des journalistes, des personnalités politiques, des supporters de football et des artistes, sont emprisonnés sans bénéficier d’un procès équitable. Depuis décembre 2017, Amnesty International a recensé au moins 111 cas de personnes détenues par l’Agence de sécurité nationale pour vous avoir critiqué ainsi que la situation des droits humains en Égypte. Parmi eux, Amal Fathy, Hisham Genena et Wael Abbas ont été emprisonnés et sont qualifiés de « terroristes » et de « criminels » par les médias, simplement pour avoir exprimé leurs opinions. Ces mesures injustifiées et impitoyables, visant à museler les voix pacifiques, poussent des centaines de militants et d’opposants à quitter le pays pour éviter toute arrestation arbitraire. Dans ce climat de répression, votre gouvernement s’efforce de faire adopter de nouvelles lois qui autorisent une censure massive des plateformes d’information indépendantes et des sites des organisations de défense des droits humains. Cette nouvelle législation confère à votre gouvernement un contrôle quasi-total sur les organes de la presse écrite, en ligne et audiovisuelle qui menace fortement la liberté d’expression de des Égyptien·ne·s.La liberté d’expression est un droit humain que l’Égypte est légalement tenue de respecter. Je vous demande d’honorer cet engagement et de protéger le droit à la liberté d’expression.Ainsi, je vous exhorte à :
- mettre fin à la répression de la liberté d’expression ;
- libérer toutes les autres personnes qui ont été emprisonnées pour avoir simplement exprimé leurs opinions ou mené leur travail de journalistes ;
- amender les lois qui restreignent la liberté d’expression.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

* (C) Contre le licenciement de l’aide soignante Hella Kherief (lanceuse d’alerte).

320.223 signatures sur 500.000 lien pour signer

Guillaume TATU a lancé cette pétition adressée à Hôpitaux de Marseille

Elle s’appelle Hella Kherief. Elle est aide-soignante. Hella a eu le courage de témoigner dans l’enquête d’Envoyé Spécial diffusé sur France 2 le 20 septembre qui a permis de révéler au grand public les conditions dans lesquelles étaient traitées les personnes âgées dépendantes dans certains EPHAD privés. Les groupes Français Korian et Orpea sont sans scrupule. Le moindre centime doit être économisé pour une rentabilité maximale auprès des actionnaires. Au dépend de leurs pensionnaires.

Les scènes qui ont été diffusées sont effrayantes. Des vieilles dames au sol, seule et apeurée, des vieux monsieurs assis sur les fauteuils roulants avec un yaourt et un peu de purée dans une seule et même assiette en guise de repas. Des toilettes bâclées par manque de temps, des couches non changées et j’en passe. Hella Kherief est une lanceuse d’alerte. Elle expliquait à visage découvert l’enfer de ces personnes en fin de vie. Elle a osé. Pour toi, pour moi, pour nous montrer. Au lendemain de la diffusion, elle a été licencié. Sans explication. Il est temps d’agir. Ensemble.Ensemble mobilisons nous contre son licenciement. C’est une lanceuse d’alerte, et elle doit être protégée.

* (C) Pétition : #SauvonsFranceÔ

61.882 signatures sur 75.000 Lien pour signer
ZAMOR GLENROY a lancé cette pétition adressée à Françoise Nyssen, Ministre de la Culture et à 3 autres

Bonjour, je suis Zamor Glenroy, auteur compositeur et interprète originaire de la Guadeloupe et de la Dominique. J’ai entendu, comme bon nombre d’entre vous, que le gouvernement voulait supprimer France Ô !Je m’insurge contre cette décision injuste et méprisante à l’égard des originaires d’outre-mer mais aussi de tous les amoureux des outre-mer. Nous avons besoin de France Ô sur la TNT .On nous parle de passage sur le net mais personnellement ma mère et beaucoup de membres de ma famille ne vont jamais sur le net. Ils n’ont que la télévision pour rester en lien avec les Dom-Tom à des milliers de kilomètres !

C’est injuste aussi pour les artistes. Pour nous, les nombreux artistes des Dom-Tom, c’est compliqué de faire entendre et découvrir nos musiques car aucune chaine ne nous donne notre chance, À PART FRANCE Ô qui soutient et encourage nos talents DE FAÇON INDÉFECTIBLE.Alors aidons les artistes, nos familles, nos parents à conserver la chaine gratuite du groupe France télévisions, France Ô. Ne nous privons pas de ce service publique, ne nous laissons pas être oubliés.

Signez la pétition pour montrer que nous sommes nombreux . Merci."

LA PÉTITION

La réforme de l’audiovisuel public est engagée et le sort de France Ô est suspendu aux résultats d’une consultation des concitoyen-ne-s des Outre-mer et de leurs élu-e-s. Le destin de la chaîne des Outre-Mer est désormais entre les mains de madame la Ministre de la Culture. Comment mettre au mieux en valeur les programmes et la vie des Outre-mer, et au-delà la dimension ultramarine de la communauté nationale, dans l’offre du service public ? Du résultat de cette question mise en ligne sur le site du ministère de la culture semble dépendre l’avenir de France Ô. Aussi, sans attendre le résultat de cette consultation, nous, spectatrices et spectateurs de France Ô, avons décidé de lancer cette pétition pour montrer tout notre attachement à cette chaîne.

France Ô est un pont entre l’hexagone et les territoires d’outre-mer.
Sa suppression serait une atteinte à la mission essentielle du service public : la continuité territoriale : assurer la visibilité dans l’hexagone des réalités des Outre-mer. Ce serait un écran noir apposé sur l’existence de tous les originaires des Outre-Mer.Pourquoi cette chaine devrait-elle disparaître ? Rappelons la promesse de notre président de la république Emmanuel Macron qui, en avril 2017 alors qu’il était candidat aux présidentielles, déclarait que France Ô ne serait pas supprimé et que son programme avait une justification pleine et entière

Peut-on se satisfaire d’un : « Au revoir, merci ! » ? NON !
Les programmes de France Ô sont certes perfectibles mais ils sont une fenêtre ouverte sur tout un pan de notre culture. Quelle autre chaîne met en avant les originaires d’Outre-mer ? Nul besoin de rappeler que France Ô a permis de valoriser le travail d’entrepreneurs, d’artistes, de créateurs, de talents français originaires des Outre-mer. Que l’on soit originaire d’Outre-Mer ou tout simplement amoureux de ses cultures , nous ne pouvons que réagir face à la menace de suppression de France Ô.Nous avons besoin de faire entendre nos voix. En signant cette pétition, vous montrez votre engagement pour soutenir et faire en sorte que France Ô ne disparaisse pas du canal hertzien.Si vous vous sentez concernés, solidaires, attristés, révoltés ? Rejoignez-nous ! #SauvonsFranceÔ

* (C) Pétition :Libérez Oyub Titiev – un défenseur des droits humains russe injustement accusé de possession de drogue

58.505 signatures sur 75.000 . Lancée le 29.05.2018 Lien pour signer

Un mois avant le début de la Coupe du monde de football en Russie, la FIDH, dont la LDH est membre, et plusieurs organisations russes et internationales de défense des droits humains ont lancé une campagne en soutien au défenseur des droits de l’Homme Oyub Titiev.

Responsable du bureau de Grozny du Centre des droits de l’Homme (CDH) « Memorial », Oyub a été arrêté le 9 janvier 2018 sur des accusations de possession de drogue fabriquées de toute pièce. Il demeure jusqu’à ce jour en détention risquant dix ans de prison dans un contexte où le président tchétchène traite les défenseurs des droits humains « d’ennemis » n’ayant pas leur place en Tchétchénie. Oyub est derrière les barreaux, alors que Grozny deviendra bientôt un lieu d’entraînement pour l’équipe de football égyptienne.

CDH « Memorial » demeure le seul organisme de défense des droits humains présent en Tchétchénie. L’arrestation d’Oyub est clairement une tentative des autorités de le punir pour son travail en faveur des droits humains et de forcer les défenseurs à quitter la Tchétchénie. Depuis cette arrestation, ses collègues et avocats ont été harcelés et menacés par les autorités tchétchènes. Les biens et les représentants de CDH « Memorial » ont également été cible de violentes attaques dans les régions voisines de la Tchétchénie.

Retrouvez la pétition en faveur d’Oyub Titiev et du CDH « Memorial ».

Regardez et partagez l’appel vidéo adressé par la fille de Natalia Estemirova, défenseure des droits humains assassinée en 2009 pour son travail en Tchétchénie.

Vous pouvez faire la différence. Ensemble, nous pouvons sauver Oyub et CDH « Memorial ». Appelez le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine à prendre des mesures pour libérer Oyub et mettre fin aux attaques sur CDH « Memorial ».

* (C) Pétition : Mon fils était un soldat de France, il est aujourd’hui un oublié de la Nation.

129.867 signatures sur 150.000 Lien pour signer

9 Décembre 2018 MISE A JOUR : Le dossier de demande de recours gracieux a été remis à la ministre des Armées Florence Parly Lien pour téléchargement
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In memoriam François WoignierAdjudant-chef au 3ème RPIMa de Carcassonne - 25 juillet 1980 - 2 août 2017

Jean Pierre WOIGNIER a lancé cette pétition adressée à Florence Parly Ministre de la Défense
Il y a près d’un an, notre fils est décédé en mission de préparation opérationnelle avant projection extérieure (* voir les annexes en fin de page) au camp de Caylus dans le Tarn et Garonne qui est un centre d’entraînement spécialisé. Dans cette mission, il y avait un déplacement de véhicules d’avant blindé à moyenne et grande vitesse sur une piste du camp dédié à ce type d’activité. Il se trouvait sur la tourelle du premier véhicule quand, pour des raisons inexpliquées à ce jour, le conducteur en a perdu le contrôle. Notre fils a été éjecté violemment, et malheureusement, le véhicule de 13 tonnes s’est retourné contre lui...

Il a été nommé adjudant-chef et reçu la médaille militaire à titre posthume. Il n’a pas été reconnu « Mort au service de la Nation » et par conséquence son fils de 7 ans, Owen, ne bénéficie pas du statut des « pupilles de la Nation ». (* voir les annexes en fin de page). La demande avait pourtant été initiée par le chef de corps de son régiment. Le ministère de La Défense a refusé cette mention. Un recours gracieux a été adressé au Président de la République. Il est revenu négatif et nous renvoie vers le Ministère de la Défense.

Les cause du refus : "La condition du décès ne serait pas considérée comme une circonstance exceptionnelle "au vue du décret de 2016 complétant l’attribution de la mention "Mort au service de la Nation". "Peut également bénéficier des dispositions du premier alinéa un militaire ou un agent public décédé du fait de l’accomplissement de ses fonctions dans des circonstances exceptionnelles". Les mots "circonstances exceptionnelles" sont employés sans précision, sans exemple, et emportent notre incompréhension. Il s’agit uniquement de mots subjectifs… La non précision de ces "circonstances exceptionnelles" est-elle volontaire pour maîtriser les décisions et les contraintes budgétaires ?

En 2016, seulement 4 mentions ont été attribuées à 3 policiers et à un personnel civil. Pas un seul militaire n’a été mentionné. Nous ne comprenons pas la décision d’un Ministère qui ne reconnaît pas le décès dramatique d’un serviteur de la Nation lors d’une mission de préparation opérationnelle comme une "circonstance exceptionnelle". Nous ne comprenons pas la décision d’un Ministère qui décide l’avenir d’un orphelin à la lecture d’un texte subjectif. Nous ne comprenons pas la décision d’un ministère qui va à l’encontre de la demande de son régiment ! Nous ne comprenons pas la décision d’un ministère qui ne prend pas en compte le parcours élogieux de notre fils et présenté par un Général de Brigade ! 15 ans de service, engagé en 2012 en qualité de simple soldat, major de promotion à l’Ecole de sous-officiers de Saint Maixent, 13 opex, cité à l’ordre de son régiment ... (visualisez l’homélie).La dernière phrase de l’homélie lue par le Général nous laisse pantois : "Votre exemple continuera longtemps de guider les jeunes générations de parachutistes et d’inspirer ceux qui ont eu le privilège de servir à vos côté". Comment peut-il être un exemple et une inspiration s’il n’est pas reconnu par la Nation ?

Parachutistes, militaires, anciens combattants, Français, Françaises..., nous avons besoin de votre soutien.Nous allons demander dans les semaines à venir un rendez vous avec Madame la Ministre de La Défense Florence PARLY pour lui présenter nos arguments et nos soutiens afin que le Ministère puisse étudier à nouveau notre demande de mention « Mort au service de la Nation » et que par conséquence notre petit-fils Owen puisse bénéficier du statut des « Pupilles de la Nation ». Aidez nous ! Par avance, notre famille vous remercie de votre engagement.

Pour plus de détails, nous vous invitons à vous connecter vous sur notre site : http://www.lesoubliesdelanation.fr

* (C) Pétition : Le lanceur d’alerte Falciani ne doit pas être extradé vers la Suisse

32.014 signatures sur 50.000 lien pour signer

Pétition lancée par les membres du Parlement Européen Eva Joly (FR), Sven Giegold (DE), Marco Affronte (IT), Molly Scott-Cato (UK), Ernest Urtasun (ES), Ana Miranda (ES) au Gouvernement Espagnol

Hervé Falciani est l’un des premiers à avoir dévoilé des informations sur l’évasion fiscale organisée. Il a travaillé en tant qu’informaticien pour la filiale suisse de la banque HSBC et a transmis en 2006-2007 des données bancaires concernant plus de 100 000 clients à la Ministre des Finances de l’époque, Christine Lagarde. Le gouvernement français a ensuite partagé de précieuses informations sur les fraudeurs fiscaux avec d’autres pays de l’UE. Cela a permis aux autorités de poursuivre de nombreux fraudeurs, notamment en Espagne où Hervé Falciani a été arrêté.

Au total, les 106 500 clients concernés détenaient environ 135 milliards d’euros via la banque HSBC Suisse. Le mandat d’arrêt international est basé sur la condamnation d’Hervé Falciani à cinq ans de prison en Suisse pour espionnage industriel. Le courage d’Hervé Falciani a contribué à combattre l’évasion fiscale. Ce scandale a été suivi par beaucoup d’autres en Suisse, au Luxembourg, au Liechtenstein et d’autres paradis fiscaux. Grâce aux révélations d’Hervé Falciani, de nombreux fraudeurs ont pu être identifiés et des millions d’euros ont été recouvrés dans l’intérêt de tous. Si les choses bougent enfin, c’est bien souvent grâce à des lanceurs d’alerte tels qu’Hervé Falciani, Edward Snowden ou Antoine Deltour. Hervé Falciani mérite une médaille plutôt que l’emprisonnement.

Dévoiler des pratiques frauduleuses ne devrait pas être considéré comme un crime, mais devrait au contraire être protégé. Cette affaire illustre une fois de plus le besoin criant d’une protection européenne des lanceurs d’alerte.
Voilà déjà plusieurs mois que la Commission européenne a promis de faire une proposition en ce sens. Nous appelons la Commission à protéger l’intérêt général européen en garantissant une protection horizontale, uniforme et robuste des lanceurs d’alerte dans toute l’UE.

* (C) Solidarité dans la crise, justice pour la Grèce

117.942 signatures sur 150.000 lien pour signer

Pétition adressée aux gouvernements de la zone euro, au président de l’Eurogroupe Mário Centeno, et au président de la Banque centrale européenne Mario Draghi

Nous soutenons la Grèce, nous exigeons une action en faveur d’une reprise économique prenant vraiment en compte la vie et la dignité des gens. En commençant par leur rendre les intérêts générés par les bons du trésor grecs.

Pourquoi c’est important ? Le peuple grec s’est vu écrasé par la pression des clauses d’austérité. Les hôpitaux peuvent à peine dispenser les soins de base, avec une infirmière pour 40 patients [1]. Les salaires continuent de dégringoler. Les retraites ont été plusieurs fois réduites depuis 2010 [2]. Le chômage a plus que doublé [3]. Et l’argent du plan de sauvetage était censé « aider » la Grèce à sortir de cette situation ? Les pays de la zone euro en ont tiré des milliards d’euros de bénéfices [4].

Mais les ministres des finances européens ont le pouvoir de changer de cap. Si nous leur montrons que les Européens ne veulent pas profiter du désespoir de la Grèce, ils ne pourront plus agir à leur guise et en notre nom. La Banque Centrale Européenne a commencé à acheter des bons du trésor grecs en 2010, quand le pays a eu besoin d’un premier prêt. Si la BCE n’achetait pas les titres, la Grèce aurait été obligée de faire baisser leur prix. Mais la BCE a empêché la Grèce de le faire, par une condition incluse dans le plan d’aide. Chaque année, ces bons surévalués génèrent un profit colossal, auparavant reversé à la Grèce [5].

Ça a changé en 2015, quand les Grecs ont voté contre les coupes budgétaires qui affectent leur vie quotidienne. Pour punir ce vote, la zone euro a décidé d’empocher les profits engendrés par les bons, au lieu de les reverser à la Grèce comme convenu au départ [6].Après des années d’austérité, douze augmentations successives des impôts et autant de réductions drastiques des services publics, le peuple grec ne peut plus être exploité. Les pays de la zone euro vont sûrement discuter des profits sur les bons dans moins d’un mois, et plus que jamais, le peuple grec a besoin de nous pour les soutenir.

Unis, nous pouvons agir pour que ces titres soient rétrocédés à la Grèce, et exiger que la reprise économique d’un pays prenne en compte la vie et la dignité des gens. Ensemble, nous avons le pouvoir de montrer au peuple grec que nous les soutenons. Et aux gouvernements que nous attendons de la solidarité, pas de l’exploitation.

REFERENCES

[1] “’Dans les hôpitaux grecs, « des malades renoncent à se soigner »” Libération, 14 Juin 2017. http://www.liberation.fr/planete/2017/06/14/dans-les-hopitaux-grecs-des-malades-renoncent-a-se-soigner_1576853

[2] “Grèce : les retraités en colère contre la 12ème baisse de leurs pensions” EuroNews, 4 Avril 2017. http://fr.euronews.com/2017/04/04/grece-les-retraites-en-colere-contre-la-12eme-baisse-de-leurs-pensions

[3] “Grèce. Le taux de chômage a dépassé la barre des 25%” France Info, 11 Octobre 2012. https://www.francetvinfo.fr/monde/grece/grece-le-taux-de-chomage-a-depasse-la-barre-des-25_153761.html

[4] “Comment la BCE a gagné « 7,8 milliards d’euros grâce à la dette grecque »” Le Monde, 26 October 2017. http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/26/comment-la-bce-a-gagne-7-8-milliards-d-euros-grace-a-la-dette-grecque_5206484_3234.html

[5] “ECB to swap Greek bonds to avoid forced losses -sources,” Reuters, 16 February 2012. https://www.reuters.com/article/us-ecb-greece/ecb-to-swap-greek-bonds-to-avoid-forced-losses-sources-idUSTRE81F1EK20120216

[6] “Depuis cinq ans, le malheur des Grecs fait les bénéfices… de l’Allemagne” Alternatives Economiques, 27 Aout 2015. https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2015/08/27/depuis-cinq-ans-le-malheur-des-grecs-fait-les-benefices-de-l-allemagne

* (C) PÉTITION "Interdire de médias les personnes portant des messages d’incitation à la haine."

328.452 signatures sur 500.000,Lien pour signer

Le jeudi 12 septembre dernier a eu lieu le tournage de l’émission de rentrée des Terriens du dimanche sur C8, dans le cadre de laquelle nous recevions Eric Zemmour. Or ce qui devait être un débat où s’échangent les idées, les points de vues et les opinions a rapidement tourné à l’attaque personnelle et à l’injure. J’ai toujours eu à coeur de pouvoir échanger librement avec des individus de tous bords politiques, cultures, statuts sociaux, orientations sexuelles ou convictions religieuses, et ce, que je partage leur point de vue ou non.

Seulement, je ne peux absolument pas tolérer que la libre expression d’une opinion soit une excuse pour se permettre de formuler impunément des messages de haine. Or c’est exactement ce que Monsieur Zemmour a fait le 12 septembre dernier en me disant que mon prénom Hapsatou "était une insulte à la France".

Je suis évidemment très éprouvée par l’ampleur que prend cette polémique d’autant plus qu’elle s’est avérée être le théâtre d’un déferlement de messages racistes à mon égard.Cependant, les nombreux messages de soutien et d’indignation me font aussi prendre conscience du ras-le-bol de centaines de milliers de français face à la banalisation des messages d’incitation à la haine que Monsieur Zemmour est invité à exprimer sur tous les médias sans jamais être condamné.

Cette pétition doit permettre à tous les français souhaitant exprimer leur indignation de faire entendre leur voix. Et j’interpelle les médias à prendre leurs responsabilités concernant l’invitation d’Eric Zemmour portant des messages d’incitation à la haine. #jesuislarépublique Hapsatou Sy

* (C) Pétition : Sauvez les pharmacies de premier recours.

44839 signatures sur 50.000 lien pour signer

A l’attention de Mme Agnès Buzyn, Ministre de la santé. Madame la ministre, la loi de financement de la Sécurité Sociale 2018, entrée en vigueur le 1er Janvier, entérine la mise en péril de l’implantation homogène sur nos territoires des officines de proximité, stratégiques qui sont des pôles de santé de 1er Recours. En effet, le maillage médical est déficient et nos médecins sont sous pression, heureusement, avec le corps infirmier et les pharmacies nous les épaulons de manière efficace. Malheureusement, les baisses de prix ordonnées par les pouvoirs publics mettent en grande difficulté la stabilité économique de nos petites structures. De plus, le rapport de la Cour des Comptes attaque sévèrement le maillage territorial pharmaceutique : elle préconise la suppression de 10400 officines sur les 21400 existantes. En outre, elle veut revoir les règles d’implantation et favoriser la vente de médicaments en ligne, alors que nous luttons sur le front de la contrefaçon. Tout ceci va, vous l’avez compris, compromettre notre faculté à assurer l’orientation du patient et la continuité des soins.Au delà de l’évident service de santé dans chaque commune, l’officine participe également à l’animation de nos villages et à leur attractivité avec tous les autres artisans, commerçants et acteurs de la vie locale. Si nos médecins s’en vont, si nos pharmacies disparaissent, si nos pompiers partent, si nos écoles ferment, si nos associations périclitent et que nos villages se meurent, alors que nous restera t-il ? Des solutions existent Mme La Ministre. Mes confrères et moi même, sommes sur le terrain, au plus proche de la population. Nous souhaitons vous rencontrer, pour avancer et vous soumettre nos idées.
Cordialement, Marc Alandry, Délégué Régional de l’Association des Pharmacies Rurales ; Vice-Président de la Fédération Syndicale des Pharmaciens de l’Aude, Commandant Sapeur Pompier Volontaire, Pharmacien titulaire.

* (C) Pour une délibération à la mairie de Paris pour un refus de compteur Linky

13.572 signatures Créé le 20/02/2018 par Solidarité Coordination Anti Linky Paris Lien pour signer

À l’attention : de Mme le Maire de Paris, Mesdames et Messieurs les Conseillers de Paris

Nous, signataires de cette pétition, favorables à une gestion rationnelle de la production et de la distribution d’électricité ; à des mesures efficaces d’économies d’énergie par la rénovation thermique des bâtiments ; à une politique tarifaire équitable de l’électricité et du gaz, voulons que les industries de l’énergie respectent la loi, et les libertés individuelles, ne nuisent ni à notre vie privée ni à notre santé, qu’elles soient économes avec l’argent des contribuables et ne pratiquent pas l’obsolescence programmée. Or les nouveaux compteurs communicants d’électricité Linky déployés à Paris, par ENEDIS (ex ERDF) et ses prestataires ne répondent pas à tous ces principes. Nous refusons donc qu’ils nous soient imposés et nous vous demandons de délibérer rapidement comme plus de 500 communes en France l’ont déjà fait pour protéger leurs administrés et faire respecter leurs droits. Malgré la dette abyssale d’EDF [1] , le coût de la technologie des Linky installés par sa filiale ENEDIS est estimé entre 5 et 10 milliards d’euros que nous payerons doublement en tant que consommateurs et contribuables sans compter le coût de leur renouvellement dans 10 ou 15 ans ;

ENEDIS enlève des compteurs en bon état de fonctionnement alors que les compteurs communicants Linky, énergivores, n’ont pas fourni la preuve de leur efficacité pour faire réduire la consommation électrique des particuliers. Un tel gaspillage est une aberration écologique et économique ;A terme des emplois seront supprimés même si certains sont créés provisoirement pour ce projet ;

Pour les ménages en situation de précarité, la tarification spéciale de solidarité sera remplacée par un « chèque solidarité » valable seulement deux mois. Passé ce délai il deviendra caduc s’il n’a pas été encaissé ;

Ces compteurs sont des capteurs de données personnelles. ENEDIS s’est vanté de devenir un opérateur de Big Data donc de pouvoir récupérer un volume important de nos données présentant de forts enjeux commerciaux [2] ;
De nombreuses pannes, détériorations d’appareils électriques parfois professionnels se produisent suite à l’installation de compteurs linky, ainsi que des incendies [3] pour lesquels ENEDIS semble se désengager de ses responsabilités du fait sans doute qu’il ne présente pas toutes les garanties en matière d’assurance ;

La loi n’oblige pas les particuliers à accepter ces compteurs [4] ni les radiofréquences en kilohertz du CPL, (Courant porteur en ligne) injecté dans les circuits électriques des lieux de vie et de travail. Elle ne mentionne nulle part les Emetteurs Radio Linky (ERL) prévus dans ces compteurs, sources d’ondes électromagnétiques supplémentaires.

Nous pouvons donc refuser de tels compteurs en toute légalité et préserver ainsi notre santé. Car, s’il n’existe pas selon l’ANSES de « littérature scientifique traitant des effets sanitaires à court ou long terme de l’exposition aux compteurs communicants », il n’existe pas non plus de preuve de leur innocuité. De plus, la directive européenne qui propose aux États d’installer des compteurs communicants -sous réserve d’un gain économique pour les consommateurs- ne mentionne pas non plus les radiofréquences CPL et la CRE, Commission de Régulation de l’Énergie, a reconnu dans son rapport de juin 2011 que « l’usage du CPL devrait s’accompagner de la pose de filtres…. » (p 28). Ce que ne fait pas ENEDIS. Notre droit au refus est bafoué et notre santé menacée par tous les dispositifs émetteurs d’ondes électromagnétiques liés à ces compteurs (antennes relais supplémentaires, concentrateurs, radiofréquences du CPL quasi permanente, Émetteur Radio Linky, Wifi etc.…).(5)

Pour toutes ces raisons, et d’autres largement exposées, par les collectifs de citoyens et les associations opposés à ces compteurs, nous refusons le « système Linky » et nous vous demandons de faire voter au Conseil de Paris, une délibération :

- interdisant la poursuite de l’installation de tous types de compteurs communicants et concentrateurs sur la commune ;

- à tout le moins de faire respecter auprès d’Enedis et ses sous-traitants le droit au refus du compteur Linky. Dans le cas d’un refus collectif exprimé par des locataires d’immeubles sociaux, nous demandons que les sociétés d’HLM fasse respecter ce droit.

- Pour les logements où les compteurs communicants seraient déjà posés, nous demandons la dépose ou à défaut la suppression du CPL et des Émetteurs radio linky.

- dans tous les cas, nous demandons la pose de filtres à CPL à la charge d’ENEDIS sur les compteurs linky non déposés ou les compteurs anciens des habitant.e.s qui ont refusé ces nouveaux compteurs.

En évitant ainsi de rendre les logements parisiens inhabitables, vous protégerez aussi bien les personnes électrosensibles trop souvent méprisées, que les personnes fragiles ou malades, et tous les citoyens susceptibles de le devenir à cause de l’accroissement des radiofréquences dans l’environnement que nous vous demandons de limiter.

[1]Pour EDF, tous les voyants sont au rouge [2]"Enedis est un opérateur big data qui gérera bientôt 35 millions de capteurs" [3]Deux compteurs Linky prennent feu ; [Yvelines, la catastrophe naturelle reconnue pour 26 communes inondées ; Le traiteur de Manthelan en est pour ses frais [4]Rapport de Raymond Tricone ancien électronicien au CERTSM

* (E) PÉTITION : Unilever, nettoyez votre pollution au mercure !

90.258 signatures sur 125.000 , Lien pour signer
À Paul Polman, PDG d’Unilever

Merci de procéder à une dépollution de Kodaikanal réelle et efficace ! Nous, Européens, nous opposons aux multinationales qui empoisonnent les populations et polluent l’environnement, en Europe ou ailleurs. Engagez-vous à nettoyer Kodaikanal immédiatement.

Pourquoi est-ce important ? Imaginez qu’une multinationale européenne empoisonne un site écosensible avec du mercure. Malheureusement, ce n’est pas un scénario inventé : c’est arrivé. En 2001, Unilever a déversé du mercure toxique dans une ville de montagne au sud de l’Inde, Kodaikanal, empoisonnant les ouvriers et polluant la forêt [1]. Jusqu’à ce jour, le site de l’usine polluée par le mercure continue de répandre de la neurotoxine mortelle aux alentours et dans la forêt, alors que l’usine est fermée depuis dix-sept ans. Les activistes locaux et les associations ont appelé Unilever à prendre des mesures [2], mais leurs appels sont restés sans réponse. Si Unilever déversait, quelque part en Europe, une neurotoxine mortelle qui rendrait les gens malades et détruirait l’environnement, les autorités exigeraient d’Unilever qu’elle nettoie et dépollue le site. Mais comme les dégâts ont lieu loin de l’Europe, dans un pays en développement, Unilever refuse de dépolluer selon les normes européennes.

A la fin de l’année dernière, pour tenter d’apaiser les populations locales, Unilever a utilisé un procédé de nettoyage inefficace qui n’a fait qu’augmenter la propagation du mercure [3]. Personne n’aurait laissé cela arriver en Europe ! Unilever est une entreprise européenne : en tant qu’européens nous devons dénoncer cet empoisonnement et exiger que l’entreprise prenne ses responsabilités. La pression locale et internationale est montée depuis un an. Si l’entreprise voit notre mobilisation en Europe, chez elle, elle devra vraiment agir pour ne pas perdre la face. Grâce à notre soutien, Kodaikanal pourrait redevenir un lieu sain et habitable. Les activistes indiens ont déjà réussi l’impensable : après 15 ans de campagne acharnée, ils ont obligé Unilever à accepter de dédommager les ouvriers qui ont été empoisonnés au mercure [4]. Mais la forêt de Kodaikanal souffre encore. Paul Polman, le PDG d’Unilever, s’est engagé à dépolluer le site de l’usine [5]. Des paroles en l’air.

Références :
[1] https://indianexpress.com/article/cities/mumbai/mercury-pollution-former-workers-from-tn-unit-protest-outside-hul-head-office/ [en anglais]
https://www.thehindu.com/news/national/tamil-nadu/study-indicates-high-level-of-mercury-in-fish-at-kodai-lake/article20406597.ece [en anglais]
https://www.thehindu.com/news/national/tamil-nadu/two-important-bird-areas-in-tn-face-threat-says-survey/article22987324.ece [en anglais]
[2] https://act.jhatkaa.org/campaigns/Unilever-racism [en anglais]
[3] http://www.newindianexpress.com/states/tamil-nadu/2018/jan/17/unending-fallout-of-defunct-thermometer-factory-at-kodaikanal-in-tamil-nadu-1755564.html [en anglais]
https://www.business-standard.com/article/companies/hindustan-unilever-limited-begins-soil-remediation-at-kodaikanal-117082000007_1.html [en anglais]
[4] https://www.24heures.ch/economie/unilever-trouve-accord-intoxication-mercure/story/15902324#overlay
https://www.theguardian.com/environment/2016/mar/09/unilever-settles-dispute-over-mercury-poisoning-in-india [en anglais]
[5] https://twitter.com/PaulPolman/status/629373407910567936?s=17%20 [en anglais]

* (C) Pétition : Libérez le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov

18.544 signatures A débuté le 23 août 2018 Lien pour signer

Le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov a entamé une grève de la faim le 14 mai 2018, appelant à la libération de « tous les prisonniers politiques ukrainiens » actuellement détenus par la Fédération de Russie. Oleg Sentsov purge une peine de 20 ans de réclusion après avoir été condamné à l’issue d’un procès inique sur la base d’accusations motivées par des considérations politiques.

TORTURÉ, MENACÉ DE VIOL ET DE MEURTRE : Oleg Sentsov a été appréhendé dans la nuit du 10 au 11 mai 2014 à son domicile. Il a déclaré que des agents du Service fédéral de sécurité russe (FSB) l’ont torturé pendant sa détention en lui mettant un sac plastique sur la tête pour l’empêcher de respirer jusqu’à ce qu’il s’évanouisse. Ils l’auraient menacé de viol et de meurtre et l’auraient contraint à avouer qu’il avait organisé des attentats à l’explosif, des actes de terrorisme et qu’il possédait des armes à feu illégales. À l’issue d’un procès manifestement inique, le réalisateur a été condamné le 25 août 2015 par un tribunal militaire à 20 ans de réclusion pour avoir prétendument créé une antenne d’un « groupe terroriste » et d’avoir organisé des « actes terroristes » en avril 2014. Sa déclaration de culpabilité s’est fondée sur des « aveux » obtenus sous la torture. Il continue à clamer son innocence.

DES PROCÈS INÉQUITABLES : Co-accusé d’Oleg Sentsov, Alexandre Koltchenko a également été condamné le 25 août 2015. La procédure menée contre Oleg Sentsov et Alexandre Koltchenko a soulevé d’importantes inquiétudes en matière d’équité, sans parler des éléments montrant clairement que les accusations portées contre eux reposent sur des motifs politiques. Les deux hommes ont été envoyés en Russie pour être jugés à des centaines de kilomètres de chez eux. Les allégations de torture en détention n’ont pas fait l’objet d’une véritable enquête. Enfin, aucun des deux prévenus n’a été autorisé à voir son avocat pendant les quatre jours qui ont suivi leur transfèrement de Crimée.

UN ÉTAT DE SANTÉ QUI EMPIRE : Depuis sa condamnation, Sentsov a été transféré dans plusieurs prisons en Russie. Sa dernière destination est une colonie pénitentiaire à Labytnangi, dans l’Arctique russe. Après plusieurs mois à Labytnangi, Sentsov a perdu deux dents et a commencé à perdre ses cheveux. En novembre 2017, son avocat a signalé que le réalisateur avait développé des problèmes cardiaques après avoir été exposé à des températures extrêmement froides.

IL FAUT AGIR MAINTENANT ! : Oleg Sentsov se trouve 5000 km de la Crimée et il a déjà perdu plus de 15 kg depuis qu’il a commencé la grève de la faim. Il ne nous reste que peu de temps. Signez notre pétition pour demander sa libération immédiate.

COMPLEMENT D’INFORMATION : Le 30 juillet 2018, les autorités russes ont refusé d’accorder à Amnesty International la possibilité de rencontrer Oleg Sentsov. Le bureau d’Amnesty International à Moscou a reçu une lettre du Service fédéral d’application des peines, qui rejetait la demande de visite sans fournir d’explication. Dans cette lettre, il est dit que l’état de santé d’Oleg Sentsov a été évalué et est stable, sans « dynamique négative ».
L’état de santé de Sentsov est très préoccupant. Amnesty International avait prévu de rendre visite à Oleg avec un expert médical indépendant qui aurait pu évaluer son état de santé. Après le début de sa grève de la faim, Sentsov a été transféré dans une cellule séparée où sa santé est régulièrement surveillée par le personnel médical de la prison. Les autorités russes doivent respecter et protéger le droit d’Oleg Sentsov à la liberté d’expression et à l’éthique médicale, y compris les principes de confidentialité, d’autonomie et de consentement éclairé, et à ce qu’il ne soit pas procédé à un traitement non consenti ni à une alimentation forcée, pratiques assimilables à une forme de torture et autres mauvais traitements.

TEXTE DE LA PETITION : Monsieur le Président, Monsieur le Procureur général, le réalisateur ukrainien Oleg Sentsov purge une peine de 20 ans de réclusion pour avoir prétendument créé une antenne d’un « groupe terroriste » et organisé des « actes terroristes » en avril 2014. Il a été reconnu coupable par un tribunal militaire de la Fédération de Russie, à l’issue d’une procédure totalement inéquitable, d’accusations motivées par des considérations politiques, sur la foi « d’aveux » extorqués sous la torture. Oleg Sentsov continue de clamer son innocence et a entamé une grève de la faim le 14 mai 2018, appelant à la libération de « tous les prisonniers politiques ukrainiens » actuellement détenus par la Fédération de Russie. Il a été transféré dans une cellule séparée. Son état de santé est extrêmement préoccupant. Je vous demande instamment, Monsieur le Président, Monsieur le Procureur général, de :
- libérer immédiatement Oleg Sentsov ;
- en attendant sa libération, veiller à ce que tout traitement médical qui lui est dispensé respecte l’éthique médicale, y compris les principes de confidentialité, d’autonomie et de consentement éclairé, et à ce qu’il ne soit pas procédé à un traitement non consenti ni à une alimentation forcée, pratiques assimilables à une forme de torture et autres mauvais traitements.
Je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien porter à ma demande et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Procureur général, l’assurance de ma haute considération

* (E) Pétition : Vote historique en France pour une interdiction de TOUS les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles

110.580 signatures sur 150.000 Lien pour signer

Pétition adressée à Député-e-s français-es : Dites aux député-e-s français-es de ne pas reculer face aux pressions des lobbies des pesticides et d’adopter l’amendement qui permettra d’étendre l’interdiction des néonicotinoïdes aux insecticides présentant le même mode d’action, comme le sulfoxaflor et le flupyradifurone.

La France est sur le point d’adopter une loi HISTORIQUE qui interdira absolument TOUS les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles afin que les multinationales du toxique ne puissent plus contourner la loi ! Depuis l’adoption en 2016 d’une loi interdisant les néonicotinoïdes, les industriels tueurs d’abeilles tentent vicieusement de vendre de nouvelles substances qui agissent comme des néonicotinoïdes mais qui ont une autre appellation, comme le sulfoxaflor.

Fort heureusement certains élu.e.s en France ne sont pas dupes ! Une frange importante des député-e-s français souhaite obtenir une interdiction des néonicotinoïdes étendue aux insecticides présentant le même mode d’action. Mais nous avons peu de temps pour agir car c’est ce 12 septembre qu’aura lieu le vote fatidique. Une bataille féroce est en train de s’organiser et nous devons absolument montrer notre détermination et notre soutien aux élu.e.s français afin qu’ils aillent jusqu’au bout. Dites aux député-e-s de ne pas reculer face aux pressions des lobbies des pesticides et d’adopter l’amendement qui permettra d’étendre l’interdiction à tout type de pesticides néonicotinoïdes ! Cette définition large sera une avancée inédite et historique, plaçant une fois de plus la France à l’avant-garde de la protection des abeilles et ouvrant la voie à des interdictions similaires partout dans le monde.

Nous avons pu constater que face à la ruse des industriels du toxique, la loi sur la Biodiversité de 2016 ne suffisait malheureusement pas. Cet amendement permettra d’entériner définitivement l’interdiction des néonicotinoïdes et de toutes substances similaires. Car malgré le poids des lobbies des multinationales du pesticides comme Bayer et Dow Chemical, la France avance ! Le chemin que nous avons parcouru depuis est incroyable. Grâce à votre formidable mobilisation et votre soutien sans faille, les député-e-s français-es sont aujourd’hui en mesure d’imposer une interdiction complète et protectrice face aux dégâts catastrophiques de ces pesticides tueurs d’abeilles. Ne laissons aucune porte ouverte à la commercialisation de ces néonicotinoïdes-cachés, comme le sulfoxaflor et le flupyradifurone, que de très nombreuses études et organisations ont bel et bien catégorisés comme des pesticides néonicotinoïdes.

Il y a deux ans, vous avez été plus de 550.000 membres SumOfUs à avoir permis de faire face aux puissants lobbies des multinationales du toxique en France en obtenant l’interdiction historique des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles. Cet hiver, vos dons ont permis à notre partenaire Générations Futures de se battre devant les tribunaux et d’obtenir la suspension du sulfoxaflor en France, un de ces néonicotinoïdes cachés vendus par Dow Chemical. Et en avril dernier, votre immense mobilisation a poussé l’UE à interdire trois des plus dangereux néonicotinoïdes. Aujourd’hui, encourageons une nouvelle fois les les élu.e.s français.es à sceller cette interdiction en ne permettant pas à Bayer, Syngenta, Dow & co de faire revenir leur poison sous d’autres étiquettes.

* (C) Pétition : Marathon 2018 - Signez pour les défenseures des droits humains

25.285 signatures lien pour signer

Pétition à l’attention : du Président de la République fédérative du Brésil, Michel Temer, du Directeur général de la police de l’Etat du Chhattisgarh en Inde, du Ayatollah Sadegh Larijani, responsable du pouvoir judiciaire en Iran, du Président du Kenya, Uhuru Kenyatta, du Président du Parlement du Kirghizistan, du Premier ministre marocain, Saad-Eddine El Othmani, du Président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, du Ministre de l’Intérieur ukrainien, du Procureur général de la République du Venezuela, du Premier ministre vietnamien Nguyen Xuan Phuc

Mesdames, Messieurs,
À l’occasion de la Journée internationale des droits humains, Amnesty International soutient 10 femmes défenseures des droits humains dans leurs engagements respectifs. Dès lors, je demande respectivement :
Aux autorités brésiliennes, de traduire les responsables de la mort de Marielle Franco en justice et de protéger les défenseur·e·s des droits humains du Brésil contre d’autres menaces et attaques ;
Aux autorités indiennes, de traduire en justice les responsables du harcèlement de Pavitri Manjhi et des villageois adivasis ;
Aux autorités iraniennes, de libérer Atena Daemi immédiatement et sans condition ;
Aux autorités kenyanes, de cesser les expulsions forcées dont sont victimes les Sengwers afin qu’ils puissent vivre librement et de manière pacifique dans la forêt d’Embobut ;
Aux autorités kirghizes, de soutenir le combat de Goulzar Douichenova et des autres défenseurs des droits des personnes handicapées ;
Aux autorités marocaines, de mettre fin au harcèlement visant Nawal Benaissa et sa famille ;
Aux autorités sud-africaines, de protéger Nonhle Mbuthuma dans sa lutte pour préserver les habitants de sa région et les terres dont ils dépendent ;
Aux autorités ukrainiennes, de mener une enquête impartiale sur l’agression de Vitalina Koval ;
Aux autorités vénézuéliennes, de classer officiellement et sans suite la procédure engagée contre Geraldine Chacón et de lui accorder une liberté sans condition ;
Aux autorités vietnamiennes, de libérer Nguyen Nguyen Ngoc Nhu Quynh immédiatement et sans condition.
Je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien porter à mes demandes respectives et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de ma haute considération.

* (E) Pétition : Sauvez les abeilles ! Interdisez les pesticides toxiques Sulfoxaflor des champs européens

205.591 signatures sur 250.000 lien pour signer

Pétition adressée à : gouvernements européens et Commission européenne
Ce tueur d’abeilles sera prochainement interdit en France mais un géant des pesticides veut continuer de le commercialiser en Europe. Il a pourtant été prouvé que le sulfoxaflor pouvait détruire de moitié les colonies d’abeilles. Dow Chemical se prépare à remplacer les néonicotinoïdes interdits en Europe pour leurs effets destructeurs sur les abeilles par ce « produit de remplacement » tout autant toxique. En effet, l’UE examine actuellement une demande d’homologation du sulfoxaflor, c’est donc le moment idéal pour faire pression !

La bonne nouvelle, c’est que nous sommes en train de gagner la bataille idéologique pour sauver les abeilles. Soyons donc des milliers à alerter l’UE sur le sulfoxaflor afin de pousser nos dirigeant-es à protéger davantage les abeilles. Une nouvelle étude publiée dans la prestigieuse revue Nature a révélé que l’exposition au sulfoxaflor réduisait à la fois la taille des colonies de bourdons actuelles et le nombre de descendants produits par 54% !
Les abeilles sont l’un des plus importants pollinisateurs au monde de cultures vivrières. Un tiers de la nourriture que nous ingurgitons repose sur les abeilles - des avocats aux brocolis, en passant par les cerises et les courges. Mais les Nations unies ont averti que 40% des pollinisateurs invertébrés - en particulier les abeilles et les papillons - risquent aujourd’hui l’extinction mondiale. Et les preuves sont claires : les pesticides toxiques empoisonnent les populations d’abeilles.

En signant la pétition, vous aiderez à lancer une nouvelle campagne et à faire pression sur les décideurs pour qu’ils opposent leur veto à cette dernière menace pour les abeilles, comme ils l’avaient fait pour les néonicotinoïdes tueurs d’abeilles les plus dangereux, plus tôt cette année. Nous demandons à ce que le sulfoxaflor soit stoppé et que tous les pesticides placés sur le marché soient testés selon les mêmes normes rigoureuses que les trois néonicotinoïdes qui ont été récemment interdits. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés alors que les multinationales des pesticides comme Dow Chemical remplacent les pesticides interdits par du sulfoxaflor toxique, qui agit comme un néonicotinoïde sur les abeilles.

Grâce aux pressions exercées par des milliers de membres de SumOfUs, d’apiculteurs et de groupes écologistes, la France a décidé le mois dernier d’interdire de nouveaux pesticides qui agissent comme des néonicotinoïdes, notamment le sulfoxaflor. Il s’agit d’un précédent important sur lequel l’UE doit s’appuyer pour instaurer une interdiction à l’échelle européenne !

Tout en s’appuyant sur la loi, les membres de SumOfUs sont des experts dans l’utilisation des média et des pressions en ligne pour persuader les décideurs et entreprises de faire ce qui est nécessaire pour les abeilles. Plus de 650 000 d’entre nous ont signé la pétition en faveur d’une interdiction des néonicotinoïdes en Europe, ce qui a mis une pression énorme sur les décideurs européens, et nous a permis de l’emporter en avril dernier !

Les membres de SumOfUs comme vous ont travaillé si dur pour interdire les pesticides néonicotinoïdes destinés à tuer les abeilles dans le monde entier - nous devons maintenant nous assurer que les pesticides interdits ne seront ont pas simplement remplacés par un autre produit chimique nocif.

* (E) Pétition : Nous ne voulons plus de chlorpyrifos dans nos assiettes. L’UE ne doit pas céder aux lobbys

172.826 signatures sur 200.000 lien pour signer

Mise à jour du 16 novembre 2018 : C’est un véritable scandale ! D’éminents scientifiques viennent de montrer que le chlorpyrifos a été autorisé par les États-Unis et l’UE sur la base d’une étude de Dow Chemical qui masquait son danger pour le cerveau ! Ce pesticide neurotoxique, qui est aujourd’hui l’un des plus utilisés au monde, n’a rien à faire dans nos assiettes. Une réunion importante aura lieu lundi 26 novembre au Parlement européen et c’est donc le moment de dire aux eurodéputés de nous débarrasser de ce véritable poison. Soyons nombreux à dire stop au chlorpyrifos et à tous pesticides que les industriels du toxiques mettent dans nos assiettes.

Mise à jour du 23 octobre 2018 : Mauvaise nouvelle. La proposition de la Commission de prolonger l’homologation du chlorpyrifos d’un an a été approuvée à la majorité qualifiée lors d’un vote du comité d’experts à Bruxelles. Mais cette extension peut être révoquée si, au cours de l’année, une décision de non-renouvellement est prise. Restons donc mobilisés pour venir à bout de ce pesticide et vaincre le lobbying des industriels de l’empoisonnement. Nous vous tiendrons informés des prochaines étapes. L’UE va-t-elle permettre à l’industrie des pesticides de continuer à empoisonner nos enfants avec le chlorpyrifos ? Ce pesticide engendre de graves effets néfastes sur la santé, particulièrement chez les enfants. L’exposition à celui-ci, même à faible dose, peut avoir un impact sur le développement du cerveau et le système hormonal des enfants. Les scientifiques l’ont associé aux retards de développement chez l’enfant, à la maladie de Parkinson et au risque accru d’autisme.

Alors pourquoi le trouve-t-on partout sur nos fruits et légumes ? Le chlorpyrifos est encore largement utilisé comme pesticide dans toute l’Europe. En fait, il s’agit de l’un des pesticides les plus couramment détectés dans les fruits et les légumes sur le continent. On en a détecté dans le sol et, en Espagne, même dans l’eau. À présent, les pays de l’UE sont en train de décider s’il faut réhomologuer ce produit chimique dangereux. Une réunion importante aura lieu le 23 octobre à Bruxelles et nous sommes déterminés à ne pas laisser cela se produire - et nous ne sommes pas les seuls. Nous nous joignons à une coalition regroupant des représentants de l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL), Générations Futures, Ecologistas en Acción et les antennes européenne et allemande du Pesticide Action Network pour lancer une campagne d’urgence visant à interdire le chlorpyrifos. Voulez-vous contribuer à l’interdiction de ce terrible pesticide ? Dites à l’UE d’interdire le chlorpyrifos et d’assurer un avenir sans produits toxiques pour nos enfants et notre environnement.

Les fruits et légumes frais sont censés être bons pour la santé. Mais une trop grande partie de la nourriture vendue actuellement en Europe contient du chlorpyrifos, qui peut provoquer des lésions cérébrales et des retards de développement chez les enfants, même en très petites quantités. Les scientifiques disent que ces effets neurologiques « semblent être permanents, irréversibles et à vie ». La licence actuelle du chlorpyrifos pour l’Union européenne expire en janvier 2019. En ce moment même, les autorités européennes examinent la demande de renouvellement du pesticide présentée par l’industrie. Mais il manque des données clés dans ce processus de révision, en particulier le lien entre le pesticide et les problèmes de développement cérébral. C’est notre chance d’empêcher la réhomologation de cet épouvantable pesticide ; mais pour y arriver, nous avons besoin de votre soutien aujourd’hui

Car le très puissant lobbying des multinationales des pesticides se dresse devant nous. Dow, la principale entreprise à l’origine de la demande de renouvellement, a dépensé plus de 3 millions d’euros pour faire pression sur les responsables européens sur des questions liées aux pesticides pour la seule année 2017. La même année, sous la pression de Dow, le gouvernement Trump a annulé l’interdiction d’utiliser le chlorpyrifos à des fins agricoles aux États-Unis, malgré les avertissements des scientifiques de l’Agence de protection de l’environnement étasunienne (EPA). La cour d’appel américaine a depuis ordonné le maintien de l’interdiction. Nous pouvons gagner contre les multinationales du toxique et leur lobbying dopé à coup de millions d’euros, et nous débarrasser définitivement du chlorpyrifos. Nous l’avons fait à maintes reprises, mais comme toujours, nous avons besoin de vous pour y parvenir.

Dites à l’Union européenne d’écouter la science plutôt que les lobbyistes des pesticides et d’interdire ce produit chimique toxique en Europe.

* (C) Pétition : Faisons de la lutte contre le sexisme et les LGBTQI-phobies la Grande cause nationale 2019

46.990 signatures sur 50.000 lien pour signer

Pétition adressée à Edouard Philippe, Premier ministre : durant mes combats politiques, comme dans ma lutte individuelle et collective contre le Sida, je me suis toujours levé contre les LGBTQI-phobies, même dans les périodes les plus difficiles où l’homosexualité était bien moins acceptée qu’aujourd’hui. Je ne pensais pas à l’époque qu’en 2018, j’aurais encore à écrire pour dénoncer la haine de l’autre. C’est donc avec cette même consternation qui m’habitait autrefois que j’ai observé la multiplication inquiétante des agressions homophobes en France – des actes de haine et de violence qui sont devenus quasi-quotidiens ces dernières semaines. A cela s’ajoute la libération de la parole homophobe et transphobe ces dernières années, surtout lors du débat sur l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Les chiffres confirment froidement ce constat. Plus d’un homosexuel sur deux a fait face à des discriminations en raison de son orientation sexuelle d’après un sondage de l’IFOP réalisé au printemps dernier. Avec l’ouverture du débat tant attendu sur la PMA, je redoute en conséquence, comme la plupart des associations de défense et de promotion des droits des personnes LGBTQI, que suite à des propos irresponsables de certains, de nouvelles agressions aient lieu dans les prochaines semaines en proportion toujours plus croissante.

Aux pouvoirs publics, avec Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), nous lançons un appel pour lutter activement contre les LGBTQI-phobies Tout ceci interpelle notre responsabilité à toutes et à tous et nous intime de nous dresser contre ces intolérables actes de haine et de violence. Nous devons mêler nos voix pour que cesse une forme de hiérarchisation des discriminations qui n’a que trop longtemps duré. Être sexiste, homophobe ou transphobe, c’est trop souvent interprété comme une forme de liberté d’expression ! Nous devons cesser avec ce deux poids, deux mesures. Cela passe par la mobilisation de la société dans son ensemble. L’école a un rôle important à jouer, car au-delà des différences qui peuvent nous distinguer les un.e.s des autres, l’institution scolaire reste le dénominateur commun de tous les Français.e.s. Aujourd’hui des associations comme SOS Homophobie, le MAG, Contact ou le CRIPS Ile-de-France font un travail remarquable sur la sensibilisation de nos jeunes. Ce genre de dispositifs doit être généralisé sur tout le territoire. Nous devons le concevoir avant tout comme un service public et pas uniquement comme la mobilisation volontaire de quelques associations.

L’heure est donc à la mobilisation générale. Tout le monde doit être impliqué et, en première ligne, nos institutions car elles sont le miroir de notre société, une société qui pointe du doigt, qui raille, qui brutalise. Les témoignages de personnes victimes de discriminations en raison de leur orientation sexuelle et qui peinent à porter plainte ne manquent pas. C’est pourquoi nous devons sensibiliser celles et ceux dans la police qui assurent l’accueil des victimes. Si depuis 2017, tous les policiers en formation initiale bénéficient d’un module de deux heures, nous regrettons que cela ne soit pas suffisant et ne corresponde pas à la réalité du terrain. La formation des policiers en poste depuis plusieurs années est par ailleurs peu, voire pas du tout traitée. L’association des policiers et gendarmes LGBTQI, Flag, tente de combler ce manque. Mais c’est avant tout à l’Etat de s’en saisir. Alors oui, des mesures ont été annoncées ! Si celles-ci sont à saluer, doit-on pour autant faire l’économie d’un débat introspectif de toute la société ?

Ouvrir un long et rigoureux débat sur les LGBTQI-phobies : ce débat est d’autant plus nécessaire que l’on ne produit pas assez d’informations pertinentes pour la compréhension claire et objective de ces agressions homophobes. La dernière étude parlant du profil des agresseurs remonte à 2011. Il s’agissait alors du rapport annuel de SOS Homophobie. Il est donc aujourd’hui plus que jamais nécessaire de mettre la lumière sur ces comportements et d’organiser un grand débat national. Pour ce faire, nous vous proposons que la lutte contre le sexisme et les LGBTQI-phobies soit déclarée Grande cause nationale 2019. Il est en effet important de prendre le temps d’impliquer tous les secteurs sociaux : éducation, justice, santé, sécurité, mais aussi les affaires étrangères et consulaires dans un travail de réflexion collective, et ce en employant une approche innovante et orientée sur la formulation de solutions concrètes et rapidement déployables. La Grande cause nationale oblige les pouvoirs publics de manière transversale à se mobiliser une année durant. Si notre proposition n’était pas retenue pour 2019, alors ne lâchons rien ! Poursuivons le combat pour 2020. Le débat est aujourd’hui indispensable. Sans mobilisation générale, nous ne parviendrons pas à faire respecter la dignité et les droits les plus élémentaires des personnes LGBTQI !

* (C) L’Aquarius doit battre pavillon français !

89.399 signatures sur 150.000 lien pour signer

Pierre LUCOT a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron.Voilà deux ans, l’Aquarius quittait le port de Marseille pour venir en aide aux migrants. Affrété par les organisations non gouvernementales SOS-Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), et seul bateau humanitaire patrouillant au large de la Libye, le navire a depuis contribué à sauver plus de 29.000 vies. Privé de pavillon par Gibraltar puis le 22 septembre par le Panama, l’Aquarius est aujourd’hui « hors la loi » au regard du droit maritime international. Le retrait du pavillon panaméen n’est pas effectif immédiatement. Les conventions internationales établissent qu’aucun changement de pavillon ne peut intervenir au cours d’un voyage ou d’une escale. L’Aquarius conserve donc son pavillon pendant toute la durée de son voyage, jusqu’à ce qu’il rejoigne son port d’attache au Panama ou qu’il fasse une longue escale technique.

Or, les marines nationales peuvent exercer des pouvoirs de police sur des navires sans nationalité en haute mer, ce qui est impossible sur un navire qui bat pavillon. Le risque le plus immédiat, pour l’Aquarius, est que la marine libyenne monte à bord pour opérer des vérifications, même sans accord du capitaine. Face à cette situation, SOS Mediterrannée et Médecins sans frontières "demandent aux gouvernements européens d’autoriser l’Aquarius à poursuivre sa mission, en intercédant auprès des autorités panaméennes et en réaffirmant que les menaces de rétorsion formulées à leur égard par les autorités italiennes sont infondées, ou en lui délivrant immédiatement un nouveau pavillon sous lequel naviguer".

Afin de mettre fin à la précarité du statut de l’Aquarius et lui permettre de poursuivre sa mission, nous demandons que la France, pays des droits de l’homme, attribue sa nationalité à l’Aquarius. Par la présente pétition nous interpellons le Président de la République, Emmanuel Macron afin de lui donner l’occasion de renouveler la promesse faite le 9 avril dernier au Collège des Bernardins de "ne renoncer à rien en particulier pour protéger les réfugiés, devoir moral inscrit dans notre Constitution" renouvelant la promesse faite à l’occasion de la campagne présidentielle "d’offrir l’asile à ceux qui sont persécutés et demandent (à la France) sa protection".

contact@mouvementutopia.org www.mouvementutopia.org

* (C) Pour que Mouminy, étudiant brillant, arrivé en 2013 à 16 ans, ne reparte pas en Guinée !

62.250 signatures sur 75.000 lien pour signer

Marie-Pierre BARRIERE a lancé cette pétition adressée à Monsieur le Préfet de la Marne. Mouminy est en rétention à Metz depuis le 20 septembre en vue d’une reconduite pour la Guinée où il n’a plus aucun contact. Monsieur le Préfet de la Marne, nous sollicitons de votre part la levée de sa rétention administrative et un titre de séjour pour que Mouminy, après l’obtention l’an dernier de son BTS Assistant manager puisse effectuer une licence professionnelle. Mouminy est né le 17/10/96 à Conakry. Son père est mort lorsqu’il avait trois ans, il a été retiré à sa mère qui est partie vivre loin de lui et confié à son oncle paternel, homme violent et tyrannique qui attribuait tous ses échecs à la présence de ce neveu maudit sous son toit.

Au départ scolarisé dans une école privée, il a dû la quitter car son oncle ne voulait plus payer les frais de scolarité, il est donc allé, seul, s’inscrire dans le public, tout en suivant le cursus obligatoire à l’école coranique, son oncle étant un musulman traditionnaliste. Les violences s’accentuant, Mouminy s’est enfui. Il s’est caché 9 mois en Guinée, vivant de rien, de l’aide des autres. Puis, il a pu contacter son oncle maternel qui lui a révélé que sa mère, décédée en 2010 des suites d’un cancer qu’elle n’avait pas voulu soigner, avait laissé une somme d’argent importante pour lui, somme grâce à laquelle il a effectué le voyage.

Quand il est arrivé en France le 14 juin 2013 à l’âge de 16 ans, il avait un niveau de langue et de connaissances très correct. Au vu de ses résultats l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) du Conseil départemental de la Marne lui garantissait un contrat jeune majeur, mais sa situation s’est brutalement dégradée en octobre 2014 lorsqu’il s’est vu remettre le 20 octobre trois jours après sa majorité une obligation de quitter le territoire (OQTF) par la préfecture de la Marne alors qu’il allait faire renouveler son récépissé de demande de titre de séjour. Motif : la préfecture exige un passeport pour le régulariser, l’ambassade de Guinée en France n’en délivre pas, Mouminy a donc recours à un intermédiaire véreux et le passeport fourni est jugé frauduleux par la Police aux Frontières. A partir de là, l’ASE refuse de continuer à le prendre en charge et l’OQTF est muée en une assignation à résidence qui durera 18 mois, puisque la France ne peut pas reconduire le jeune vers la Guinée dramatiquement frappée par le virus Ebola.

Soutenu dans sa scolarité par le RESF dont les membres l’accompagnent pour signer au commissariat deux fois par semaine, il est reçu en juin 2015 au Baccalauréat avec la mention Assez Bien. Il n’obtient pas son inscription dans le BTS qu’il souhaite, il décide donc de s’inscrire en première année de fac d’anglais à la l’université de Reims et est hébergé dans une famille d’accueil. En juillet 2016, son inscription en BTS assistant manager dans un lycée châlonnais est effective, mais Mouminy n’a pas validé sa première année d’anglais, il reçoit donc de la part de la préfecture de la Marne une deuxième OQTF. Le recours est rejeté : en février Mouminy est à nouveau assigné à résidence. Terrorisé à l’idée d’être reconduit, il se dérobe à son obligation de signature et prend la fuite. Malgré l’inquiétude et des conditions de vie précaires, Mouminy obtient son BTS en juin 2018. Son intégration parallèlement se poursuit : il rencontre une jeune fille franco-malienne avec laquelle il vit en couple depuis septembre 2017.

Afin de se donner plusieurs chances en vue de demander une régularisation, Mouminy entre en contact, par l’intermédiaire de son parrain républicain, avec un chef d’entreprise qui lui fait une promesse d’embauche lui permettant l’accès à une formation au CNAM en licence professionnelle gestion des ressources humaines. Il passe également le concours de l’IRTS (Institut Régional du Travail Social) qu’il réussit avec succès. Il doit se rendre en préfecture pour solliciter un titre de séjour. Un malheureux contrôle d’identité en décide autrement : Mouminy reçoit une troisième OQTF le 27 août 2018. Comble de malchance, le recours formulé contre l’OQTF fait l’objet d’un rejet inique, le tribunal refusant de considérer la date d’envoi comme règlementaire.

Désespéré et révolté, Mouminy s’isole et se referme. Il est à nouveau contrôlé le 18 septembre avec une faible dose de cannabis sur lui. Ce qui pour un jeune Français se solderait par une amende ou un Travail d’Intérêt Général, a des suites tragiques pour un jeune Guinéen. La garde à vue débouche sur la rétention : Mouminy est conduit jeudi 20 septembre au Centre de Rétention Administrative de Metz où il angoisse terriblement depuis, à l’idée d’être reconduit en Guinée où il n’a plus aucune attache.

Nous, Membres du RESF, enseignants et amis de Mouminy, demandons à Monsieur le Préfet de la Marne de lever sa rétention administrative et de lui accorder un titre de séjour afin qu’il puisse retrouver la jeune fille avec laquelle il vit et poursuivre la trajectoire brillante de sa formation professionnelle.

* (C) Pétition : Atena Daemi, emprisonnée pour ses idées

11.060 signatures lien pour signer

Pétition à l’attention du Ayatollah Sadegh Larijani, responsable du pouvoir judiciaire
Excellence, Atena Daemi, jeune défenseure des droits humains de 29 ans, a été condamnée, en novembre 2016, à 7 ans de prison. Elle est prisonnière d’opinion pour avoir exercé pacifiquement son droit à la liberté d’expression, de réunion et d’association quant à l’abolition de la peine de mort en Iran. Actuellement incarcérée, Atena est détenue dans des conditions de détention déplorables, allant à l’encontre des règles minima pour le traitement des détenus. Atena est en mauvaise santé. Dès lors, j’exhorte les autorités iraniennes à :
- libérer Atena Daemi immédiatement et sans condition ;
- annuler sa condamnation ;
- veiller à ce qu’elle puisse bénéficier des soins médicaux spécialisés dont elle a besoin à l’extérieur de la prison.
Je prie, votre Excellence, de bien vouloir agréer l’expression de ma haute considération.

* (C) Pétition : Accueillir en France la famille de Qader Daoudzai, ancien interprète de l’armée française

68.001 signatures sur 75.000 lien pour signer

Nathalie GOULET a lancé cette pétition adressée à Edouard Philippe, Premier ministre
Nous demandons à Monsieur le Premier ministre que la France accueille immédiatement la femme et les trois enfants de Qader Daoudzai.En effet Qader Daoudzai, ancien interprète de l’armée française dans la Kapisa en Afghanistan, a été tué dans une attaque suicide le 20 octobre, dans un bureau de vote à Kaboul. La victime s’apprêtait à demander un visa pour la France, après un premier refus en 2015.Qader était menacé par les talibans pour avoir travaillé pour l’armée française. Il ne pouvait plus retourner dans son village et ni sortir de Kaboul. Le frère de la victime Attal Daoudzai affirme que son frère savait qu’il allait mourir et qu’il laisserait ses enfants à sa femme. "Il disait toujours : ’Si je ne vais pas en France, je vais mourir dans une attaque ou quelqu’un me tuera.’’

En 2015, il avait fait état de ces menaces dans sa demande de visa pour la France qui lui avait été refusée, comme pour 151 autres personnes faisant partie des personnels civils de recrutement local. Avant sa mort en quelques jours, Qader préparait son dossier pour une nouvelle demande de visa dans le cadre de la procédure dite de "relocalisation" récemment ouverte. Aujourd’hui ses enfants de 2, 3 et 4 ans sont désormais orphelins et se trouvent dans un pays en guerre. Pour ces raisons soulignées au-dessus, et en notre qualité de parlementaires, maires, chercheurs et citoyens engagés nous demandons que la France accueille immédiatement la femme et les trois enfants de Qader Daoudzai ainsi que les familles de tous nos autres auxiliaires en danger de mort pour avoir servi la France.

* (E) Pétition : Soutenez Ema, 4 ans, polyhandicapée et menacée d’expulsion

28.315 signatures sur 30.000 lien pour signer

APF France Handicap CENTRE D’ACTION MEDICO SOCIAL PRÉCOCE a lancé cette pétition
Ema et sa famille sont arrivés en France en juillet 2017 pour qu’elle puisse bénéficier de soins adaptés à sa pathologie : une tétraparésie. Aujourd’hui, sa famille vient de recevoir un courrier l’obligeant à quitter le territoire avant le 20 octobre 2018. Il est urgent d’apporter votre soutien afin qu’Ema ne soit pas condamnée à rester prisonnière de son corps et lui offrir toutes les chances de développer sa motricité et ses compétences. La convention des droits de l’enfant signé par la France, affirme que chaque enfant a "le droit d’être soigné, protégé des maladies, (...)".
- Mobilisons nous, et démontrons que dans notre pays, les enfants naissent égaux en droit.
- Mobilisons nous, et permettons à Ema d’être soignée comme tout enfant le devrait.

* (C) Pétition : Justice pour les Défenseurs de la forêt

102.557 signatures sur 125.000 lien pour signer

crédit photo : Malgorzata Klemens

Au Ministre de l’Environnement du gouvernement polonais Mr. Henry Kowalczyk, et au Directeur Général des Forêts de Pologne Mr. Andrzej Konieczny

Les Défenseurs de la forêt sont des héros, pas des criminels ! Nous exigeons une justice pour ceux qui sont encore susceptibles d’être condamnés pour avoir empêché les coupes illégales dans la forêt millénaire de Bialowieza. Nous vous demandons de ne pas condamner leur courage et d’abandonner tout de suite les poursuites contre ces activistes qui ont protégé la forêt.

Pourquoi est-ce important ? La dernière forêt primaire d’Europe, la forêt de Bialowieza était menacée de destruction par des coupes d’arbres pourtant interdites [1]. Cette destruction vient enfin d’être déclarée illégale par la Cour européenne de Justice (CEJ). Et la Pologne va donc devoir arrêter l’exploitation de cette forêt ou bien payer de lourdes amendes [2]. Mais alors que la forêt peut enfin respirer, ceux qui l’ont défendu avec la plus grande détermination sont encore en danger. Les Défenseurs de la forêt ont œuvré sans relâche pour empêcher les énormes machines d’abattage d’avancer, faisant barrage avec leurs corps dans une démarche pacifique. Pour ces actes de désobéissance civile, ils subissent harcèlement, amendes et violences physiques [3]. Et ils sont toujours passibles de peines judiciaires [4]. Certains pourraient même se voir condamnés à un an de prison. Les dates des procès approchent à grands pas, et les frais d’avocat s’accumulent. Mais la décision récente de la CEJ apporte une lueur d’espoir. Si l’abattage était illégal, alors ceux qui ont tenté de l’empêcher ne sont pas des criminels, ils sont des héros. Le ministre de l’Environnement polonais a le pouvoir de s’assurer que les poursuites contre les Défenseurs de la forêt soient abandonnées. Il a déjà consenti à respecter l’opinion de l’UE sur les coupes, c’est donc le moment de le solliciter pour que l’abandon des poursuites judiciaires soit garanti [5] !

Pourquoi tous ces efforts pour sauver une forêt ? Bialowieza existe depuis des milliers d’années. Elle est la dernière forêt vierge d’Europe, un sanctuaire pour les derniers bisons européens, des lynx et des loups sauvages. Protégée par des lois nationales et européennes, et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, sa valeur est inestimable.Durant les six derniers mois de lutte, les autorités locales et la police polonaise ont enregistré près de 300 plaintes contre les activistes. Les Défenseurs de la forêt encourent encore des peines pour désobéissance civile, délit et même crime. La plupart d’entre eux sont passibles de lourdes amendes, certains de potentielles peines de prison.Mais toutes ces poursuites pourraient disparaître : avec la bonne volonté du ministre de l’Environnement, les autorités locales pourraient facilement retirer leurs plaintes absurdes.

Références

[1] https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-ma-planete/lappel-de-la-foret-de-bialowieza_1784937.html

[2] http://www.liberation.fr/planete/2018/04/17/ue-la-pologne-condamnee-pour-ses-coupes-dans-la-foret-de-bialowieza_1643920

[3] https://www.euractiv.fr/section/plan-te/news/les-defenseurs-de-la-foret-de-bialowieza-comparaissent-devant-la-justice/

[4] https://www.rtbf.be/info/societe/detail_foret-de-bialowieza-arrestation-de-militants-ecologistes-apres-une-action-a-varsovie?id=9759013

[5] http://www.lefigaro.fr/international/2018/02/20/01003-20180220ARTFIG00278-foret-de-bialowieza-la-pologne-s-expose-a-une-condamnation.php

* (C) Pétition : NON A LA SUPPRESSION DES CIO !

38.386 signatures sur 50.000 lien pour signer

Le Ministère de l’Education Nationale a annoncé la fermeture de tous les CIO de France : c’est la mort d’un service public.Ce sont 494 lieux d’accueil, d’écoute et de conseil en orientation, neutre et gratuit, pour tous les publics.

Si les CIO disparaissent, qui s’occupera des jeunes non scolarisés demandant un retour en formation, des décrocheurs, des étudiants, des adultes, des personnes en situation de handicap cherchant des informations sur leur scolarité, des jeunes nouvellement arrivés sur le territoire français qui souhaitent s’intégrer par la formation, des scolaires ne bénéficiant pas des services des Psychologues de l’Education Nationale dans leurs établissements (privés, agricoles...) ? NON à la fermeture des CIO ! Merci pour votre soutien.

* (C) Pétition : La santé des femmes en danger - Pétition CDGM

56.353 signatures Lien pour signer

À l’attention : toutes et de tous URGENCE !Nous voulons des gynécologues médicaux en nombre suffisant pour toutes les femmes !

Novembre 2017
- C’est en 2003, après une mobilisation de plusieurs années, 3 millions de signatures sur la pétition du CDGM et plusieurs manifestations, que les femmes et les gynécologues, avec le Comité de Défense de la Gynécologie Médicale, obtenaient le rétablissement de la spécialité de Gynécologie médicale, supprimée en 1986. Après 17 années d’interruption, des gynécologues médicaux allaient à nouveau être formés pour nous, pour nos filles et nos petites-filles !

Aujourd’hui la mobilisation continue, pourquoi ?
- Force est de constater que le suivi gynécologique indispensable et que les femmes exigent est menacé : alors que, dès 2003, il aurait fallu former 120 gynécologues médicaux par an pour le simple remplacement des départs à la retraite,seuls 20 postes d’internes par an jusqu’à 2008, de 27 à 30 jusqu’à 2012, étaient attribués à la gynécologie médicale.

- A la suite des interventions répétées de nombreux parlementaires, alertés par le CDGM, le ministère des Affaires sociales et de la Santé décidait d’ouvrir en gynécologie médicale pour 2013 41 postes, puis 48 pour 2014, 68 pour 2015, et 70 pour la rentrée 2016. Pour la rentrée 2017, seuls 64 postes d’internes ont été ouverts en gynécologie médicale, soit 6 de moins que l’année précédente. Ainsi est inversée, pour la première fois depuis le rétablissement de la spécialité en 2003, la courbe du nombre d’internes en formation, nombre en augmentation progressive jusque-là bien que toujours insuffisant pour les femmes.

Le CDGM, après une demande d’audience, a souligné, en écrivant le 12 juillet dernier à la ministre des Solidarités et de la Santé nouvellement nommée Mme Agnès Buzin, la gravité pour la santé des femmes de cette décision. Aujourd’hui, toute une génération de gynécologues médicaux partent à la retraite sans pouvoir être remplacés. Conséquence : de plus en plus de femmes ne trouvent plus de gynécos, ou attendent des mois pour un rendez-vous, et les jeunes filles ont les plus grandes difficultés à avoir accès à un gynécologue médical !

- Alors, une nouvelle fois, nous lançons un cri d’alarme : l’accès à la gynécologie médicale est menacé de DISPARITION pour la grande majorité des femmes !

- Or, si en France le nombre de cancers du col de l’utérus a été divisé par 4 en 20 ans, et si les femmes sont seulement 6,7% à être privées d’utérus à 50 ans, contre 30 à 46% dans le reste de l’Europe, c’est grâce au suivi gynécologique qu’assurent les médecins spécialistes des femmes : les gynécologues médicaux.

- En 2012 déjà, faute de gynécos, seules un quart des femmes en âge de consulter le pouvaient encore !
Face à cette pénurie, dont sont responsables les pouvoirs publics depuis des années, et les départs à la retraite s’accélérant, il faut une augmentation décisive du nombre d’internes en gynécologie médicale ! Un " transfert de tâches " aux médecins non spécialistes, et aujourd’hui aux sages-femmes, qui ne sont pas des médecins, ne peut être une solution pour la santé des femmes ! Les femmes leur font toute confiance, mais chacun dans l’exercice de leur métier.

Selon la loi Touraine, les femmes « en bonne santé », seraient censées maintenant s’adresser pour leur suivi gynécologique à des sages-femmes ? Mais comment une femme pourrait-elle être jugée en bonne santé à priori, sans l’examen approfondi d’un médecin s’appuyant sur sa formation et son expérience médicales ? C’est pourquoi, pour leur suivi gynécologique tout au long de leur vie, pour une véritable prévention, les femmes ont besoin des médecins spécialistes que sont les gynécologues médicaux !
Les postes d’internes nécessaires doivent être créés et l’accès direct au gynécologue garanti !

- Formation de gynécologues médicaux en nombre suffisant ! C’est urgent ! C’est vital !

- Toutes les femmes doivent pouvoir consulter un gynécologue médical !
C’est pourquoi le CDGM continue son action auprès des pouvoirs publics concernant cette question dont dépend la santé de millions de femmes.

* (C) Pétition : Mobilisons-nous pour une politique migratoire plus humaine et juste

93.578 signatures sur 100.000 Lien pour signer

19 septembre 2016, les Nations unies ont adopté la Déclaration de New York pour les réfugié.e.s et les migrant.e.s, au titre de laquelle les Etats membres se sont engagés à élaborer un pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Ce pacte, actuellement en cours de négociation, devrait être adopté par les Nations-Unies d’ici la fin d’année. Ce premier accord mondial est l’occasion pour la communauté internationale de s’engager à protéger et à promouvoir les droits des migrant.e.s, de partager les responsabilités d’accueil et de soutien des réfugié.e.s dans leur territoire et d’encourager les autres pays à leur emboîter le pas.

Aujourd’hui dans le monde, plus de 68,5 millions de femmes, d’hommes et d’enfants ont dû quitter leur foyer pour fuir la guerre, la famine ou les conséquences d’un climat bouleversé. Parmi eux, 25,4 millions ont trouvé refuge hors des frontières de leur pays. C’est le chiffre le plus élevé jamais enregistré par les Nations unies depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce sont les pays les plus pauvres qui accueillent le plus de réfugiés, et parmi les réfugiés et migrants, la moitié sont des enfants. Face à cette crise mondiale qui ne donne aucun signe de ralentissement, les pays les plus riches du monde manquent à leurs devoirs envers des millions de personnes particulièrement vulnérables.

Outre les millions de personnes qui ont été chassées de chez elles par les violences, les conflits et les persécutions, s’ajoutent et s’ajouteront des déplacé.e.s climatiques qui doivent aussi être protégé.e.s, d’autant que les risques de déplacement sont considérablement plus élevés dans les pays à faible revenu et parmi les personnes vivant dans la pauvreté.

Respecter les droits des personnes en situation de crise
Partout dans le monde, les droits fondamentaux des personnes migrantes doivent être respectés. Elles doivent recevoir l’aide et la protection nécessaires, avoir la possibilité de travailler, de scolariser leurs enfants, de préserver l’unité familiale et d’avoir des perspectives d’avenir. Oxfam demande aux Etats membres d’assumer leur part de responsabilité et de mettre en place des réponses à la hauteur de cette crise humanitaire. Cela se traduit par l’adoption d’un pacte qui :
* veille à ce que les procédures de demande d’asile soient accessibles, justes et efficaces,
* décide de ne pas détenir des individus seulement en raison de leur statut migratoire
* contribue à la réunification familiale,
* garantit la dignité des personnes,
* garantit la sécurité, la dignité et l’élaboration de solutions durables pour les personnes déplacées ou exposées à un risque de déplacement dans un contexte de changement climatique.

Pour sauver et protéger des millions de vies, ce premier accord mondial doit être juste et humain. Soyons solidaires et engagés pour que notre histoire commune retrouve sa dignité. Ajoutez votre voix, rejoignez le mouvement, signez la pétition dès à présent.

* (C) Pétition : AXA doit cesser de faire du profit sur la colonisation de la Palestine

140.321 signatures sur 150.000 lien pour signer

Assurer des vies partout dans le monde tout en écrasant celles de femmes et enfants sans défense : tel est l’insoutenable paradoxe d’AXA. Le géant français de l’assurance est en effet accusé de bafouer le Droit International en finançant Elbit Systems, fleuron israélien de l’industrie de l’armement, sordidement célèbre pour avoir fourni des armes interdites qui ont déjà fait des centaines de victimes innocentes palestiniennes. Et ce n’est pas tout, un nouveau rapport révèle qu’AXA est également actionnaire de trois grandes banques israéliennes qui toutes participent à la colonisation illégale de la Palestine. Le métier d’un assureur est pourtant de protéger les familles, leur domicile et leur biens des risques de la vie : pas de les mettre en péril comme ce que fait AXA en participant à l’entreprise coloniale israélienne.

Ces scandaleuses révélations mettent AXA dans l’embarras, pourtant fier de son engagement en matière d’investissement responsable et qui a déjà rompu des liens avec des fabricants d’armes. Poussons le géant de l’assurance à faire de même avec Elbit Systems et les trois banques impliquées dans la colonisation. Nous savons que la mobilisation porte ses fruits : la campagne pacifique du mouvement mondial BDS a déjà réussi à faire plier des multinationales, notamment deux françaises, pour les mêmes raisons : Véolia et Orange. Au tour donc d’Axa de suivre l’exemple ! Elbit Systems fournit des armes interdites par les conventions internationales, notamment des armes chimiques comme le phosphore blanc, qui ont servi à l’offensive meurtrière contre les populations civiles de Gaza en 2014. Cette entreprise a également participé à la construction du « mur de sécurité » dans les territoires occupés, que la Cour Internationale de Justice a jugé illégale en 2004.

Les institutions financières françaises et les assureurs ne peuvent ignorer l’illégalité des colonies israéliennes et les souffrances quotidiennes qu’elles engendrent. Expropriations arbitraires, familles séparées, emprisonnements d’enfants, checkpoints humiliants à n’en plus finir, sont les expériences déshumanisantes des palestiniens qui vivent sous un régime d’apartheid. Selon la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), « les grands groupes financiers français, dont AXA, sont directement ou indirectement impliqués dans le projet colonial en Palestine ». Les banques et les assureurs recherchent le profit à tout prix, y compris en se livrant à des activités illégales. Faisons en sorte qu’ils y mettent fin.Tirer des bénéfices de la souffrance des palestiniens est inqualifiable. Au cours de notre campagne contre Airbnb, vous avez été plus de 151 000 membres à exprimer votre indignation. Et le vent en train de tourner car l’ONU a commencé à prendre des mesures contre ces entreprises hors-la-loi ! C’est donc le moment idéal pour interpeller AXA afin qu’il mette un terme à ses investissements illégaux. Dites à Axa de se retirer du capital d’Elbit Systems et des colonies israéliennes ! Exigeons des instances dirigeantes d’AXA qu’elles se soumettent à leur propre charte éthique !

* (C) Pétition à Sophie Cluzel - Secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées pour une Mesure gouvernementale pour une prise en charge précoce des enfants autistes à 18 mois !

46.400 signatures sur 50.000 attendues Lien pour signer

En France, de nombreux parents constatent qu’il s’écoule un temps bien trop long entre le diagnostic de leur enfant autiste vers 18 mois, et la mise en place d’une prise en charge globale et adaptée sur toute la semaine. En général, faute de moyens, ils doivent entre 18 mois et 5 ans (âge où l’enfant est admis dans une institution spécialisée pour obtenir cette prise en charge) se contenter de quelques heures (2 à 3 heures) réparties entre un(e) psychologue supervisant un(e) éducateur-trice et un(e) orthophoniste ou psychomotricien-cienne.

Il n’est pas rare alors, qu’un parent s’arrête de travailler. Durant ce temps qui passe, où les parents sont entièrement livrés à eux-mêmes (entre les démarches administratives - dossier MDPH, examens cliniques et autres rendez-vous de spécialistes), l’enfant progresse peu, et montre même des signes de stagnation voire de régression. Ces signes de l’autisme s’installent alors et sont plus difficiles à faire évoluer après cette période très longue, trop longue, où il n’a pas pu bénéficier d’une prise en charge globale.

Pour quelles raisons les choses sont-elles ainsi ? Principalement parce que les structures proposant cette prise en charge précoce et à temps plein pour ces enfants autistes entre 18 mois et 5 ans n’existent pas ! Or la meilleure chance qui pourrait leur être donnée d’intégrer au mieux la société dans le futur, serait d’agir alors que ces signes ne sont pas encore durablement installés. Plus l’intervention est tardive oui, et moins il est facile de faire évoluer favorablement l’enfant.

Mes quinze années d’expérience en institution en tant que psychologue m’ont amené à la conclusion qu’il était vital que ces enfants et leur famille puissent dès le diagnostic établi (entre 18 mois et 3 ans), intégrer (sans attendre un jour de plus) un programme d’état comprenant une assistance complète (prise en charge globale de 7h par jour associée à une assistance administrative et psychologique de la famille). Pour ce faire, il s’agirait de financer et de créer des structures spécialisées et entièrement dédiées à la prise en charge précoce de ces enfants autistes.

Je demande à Sophie Cluzel - Secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, et à Agnès Buzyn - Ministre des Solidarités et de la Santé, de considérer, au nom de toutes les familles et enfants concernés, cette demande (Programme pour une Prise en Charge Précoce et Globale de l’Autisme), et de l’intégrer comme la mesure phare du plan autisme à venir.

Par Jean-Luc ROBERT, Psychologue clinicien,www.LezAPe.fr

* (E) PÉTITION "À l’ONU : les plantations ne sont pas des forêts !"

176.891 signatures sur 200.000,Lien pour signer

PETITION TERMINEE La forêt, c’est la vie, un lieu où s’entrecroisent une multitude d’espèces animales et végétales, un foyer pour des millions d’êtres humains. Pourtant, l’ONU considère aussi comme des forêts les stériles plantations industrielles d’arbres, un non-sens qui ouvre grand la porte à la destruction de la nature. Écrivons à l’ONU !

Lettre au secrétaire général de la FAO et aux organisateurs du XIVe Congrès forestier mondial : L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) commet une erreur fondamentale depuis trop longtemps : elle considère les forêts comme un simple « couvert arboré ». Avec sa définition, la FAO n’estime ainsi pas qu’il y a déforestation (perte nette de forêts - no net deforestation) lorsque des forêts tropicales à la riche biodiversité sont défrichées et remplacées par des plantations d’hévéas ou d’eucalyptus. Et lorsque des prairies sont détruites ou des terres paysannes sont accaparées pour développer des monocultures industrielles d’arbres, l’organisation onusienne nomme cela boisement (afforestation). Le refus de la FAO de définir la forêt par sa diversité biologique, sociale, culturelle et spirituelle a pour conséquence de favoriser l’expansion des plantations à grande échelle au détriment des communautés locales, des forêts véritables et des autres écosystèmes.

Même les plantations d’arbres génétiquement modifiés, à l’instar des eucalyptus transgéniques, sont appelées à tort forêts. Les Nations unies provoquent de fausses solutions au réchauffement climatique en considérant les forêts uniquement comme des puits de carbone. Organisations non gouvernementales, mouvements sociaux et scientifiques dénoncent de longue date cette définition incorrecte. Lors du Congrès forestier mondial à Durban de septembre 2015, Sauvons la forêt manifesta aux côtés d’ONG et de mouvements sociaux du monde entier contre les causes réelles de la déforestation et ses responsables. Aujourd’hui, l’organisation onusienne n’a toujours pas pris ses responsabilités sur cet outil primordial dans la lutte contre la déforestation à l’échelle planétaire. Merci de signer et de diffuser au plus vite la présente pétition !