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D’après Novéthic du 23 Mars 2023

Résumé du dernier rapport du GIEC en 5 graphiques

Par Bruno BOURGEON

lundi 17 avril 2023, par JMT

Résumé du dernier rapport du GIEC en 5 graphiques

La synthèse du 6e rapport d’évaluation du Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ne laisse planer aucun doute sur l’urgence climatique face à laquelle nous nous trouvons. Voici les cinq graphiques à retenir de ce dernier opus qui clôt huit ans de travail.

1/ Le pire est à venir pour les enfants nés aujourd’hui

Les années à venir seront sans commune mesure bien plus chaudes avec celles que nous venons de connaître. Dès lors, les enfants nés en 2020 ne connaîtront jamais les conditions climatiques qu’ont connues leurs parents ou grands-parents, y compris dans les scénarios bas d’émissions futures. Ils vivront 7 fois plus d’épisodes de chaleur extrême comparé aux personnes nées en 1960, 2 fois plus d’incendies de forêt et de sécheresses et près de 3 fois plus d’inondations et de mauvaises récoltes.

2/ Malgré les alertes, les objectifs de réduction des émissions restent insuffisants

La trajectoire actuelle de réchauffement est à +3.5°C en 2100. 2.2°C en fonction des politiques mises en place. En gobant les perspectives des états en 2030 énoncés à la COP27, on sera çà +2.5°C. A la prochaine COP28 aux EAU, à la fin 2023, le rendez-vous est crucial : ce sera le premier bilan des engagements mondiaux des pays depuis l’adoption de l’Accord de Paris.

3/ Au rythme actuel, le budget carbone pour rester sous 1,5°C de réchauffement serait consommé d’ici 2030

Le budget carbone dans un scénario +1,5°C correspond à la quantité maximale d’émissions de GES que nous pouvons encore émettre afin de limiter le réchauffement à 1,5°C. Au rythme actuel des émissions, nous aurons épuisé notre budget carbone restant dès la fin de la décennie. Il faut donc opérer un virage dès à présent pour inverser la tendance. Cela implique de ne plus ouvrir de nouvelles capacités de production d’énergies fossiles et de fermer les sites existants au plus vite.

4/ Il y a une très nette différence entre +1,5°C et +2°C

Le monde s’est déjà réchauffé de +1,2°C depuis la période pré-industrielle. Nous atteindrons +1.5°C dès 2030-2035. L’objectif consiste à rester le plus proche possible de ce seuil. Car les différences entre un monde à +1,5°C ou à +2°C sont considérables. Au-delà de 1,5°C, nous augmentons le risque de changements pérennes ou irréversibles, tels que la disparition des coraux par exemple. Le Giec met ainsi en garde contre les risques de points de basculement, notamment des calottes glaciaires.

5/ Les solutions existent et ne sont pas si coûteuses

Parmi les solutions, on trouve sans surprise le solaire et l’éolien, puis dans une moindre mesure la réduction du méthane dans l’industrie des énergies fossiles. Loin derrière viennent le nucléaire, la géothermie, la bioénergie (biomasse, biogaz, biocarburants), le captage et stockage de CO2. Le message est donc clair : il faut accélérer le déploiement des énergies renouvelables. Pour la première fois, le Giec fait référence à la sobriété. L’atténuation peut réduire les émissions de GES de 40 à 70% d’ici 2050.

Bruno Bourgeon, président d’AID http://www.aid97400.re

D’après Novéthic du 23 Mars 2023

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