AID Association Initiatives Dionysiennes

Ouv zot zié !

Accueil > Pétitions et Initiatives Citoyennes Européennes > Pétitions AID 2022-12

SIGNEZ ET DIFFUSEZ

Pétitions AID 2022-12

Période jusqu’au samedi 02 Juillet 2022

samedi 18 juin 2022, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 20 ans, pour adhérer ou faire un don .

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après

* SOMMAIRE

- AID et RET pour le HOBBIT BAR

- Les pétitions nouvelles

- Collectes de dons (soutenues par AID)

- Initiatives Citoyennes Européennes

- Les pétitions en cours

- Les pétitions stagnantes

- Les pétitions vouées à disparaître

- Les pétitions fermées

* AID et RET pour le HOBBIT BAR de Vintimille

DERNIERE HEURE :

* Notre amie Delia nous a téléphoné le 14 Mai pour annoncer quelle allait envoyer les documents d’une nouvelle structure, associative cette fois qui remplacera le Hobbit Bar.

PRECEDEMMENT :

* Notre amie Delia jointe le 27 Mars 2022 par téléphone nous informe que sa santé se rétablit avec retard. Elle attend des fonds pour ré-ouvrir un nouveau Hobbit Bar car pour l’instant elle n’a eu aucune aide officielle de celles auxquelles elle peut prétendre, tant personnellement puisqu’elle n’a plus de revenu, que pour l’ancien Hobbit Bar. Nous avons décidé de continuer à la soutenir de la même manière.

Notre amie Delia jointe le 18 Décembre 2021 par téléphone annonce qu’elle ferme le Hobbit Bar dans son emplacement actuel car :

a) les frais fixes sont trop importants, vu la surface, pour le faible chiffre d’affaires qu’elle en tire.

b) du fait de la pandémie de la covid-19 et de l’instauration du "Green pass" dont la plupart des migrants sont dépourvus, la fréquentation est devenue encore plus faible.

c) Delia a quelques soucis de santé qui ont justifié une opération en Octobre et une nouvelle est programmée en Janvier 2022 qui la rendra indisponible pour convalescence en Février

Mais la bonne nouvelle est que le Hobbit Bar renaîtra en plus petit dans un nouveau local

Nous continuerons à l’accompagner et tous les coups de main sont les bienvenus.

Donc si vous êtes imposables en France, AID vous propose de faire un virement sur le compte bancaire de l’Association Roya en Transition, de Tende, avec un mel à son trésorier pour le reçu-don
IBAN : FR76 1910 6006 2543 6820 5923 148 BIC : AGRIFRPP891 .
Nous avons le plaisir d’annoncer que grâce à la générosité de quelques donateurs, nous avons déjà pu assurer 1000€ par mois d’Août 2020 à Juin 2022 inclus, plus 1000€ pour les dépenses supplémentaires induites par la crue du 2 Octobre 2020

****************************************************************************
Le cyclone du 2 Octobre 2020 qui a dévasté la Roya a également inondé la ville basse de Vintimille jusqu’à côté du Hobbit et a chassé les migrants des bords du fleuve et de la plage de l’embouchure où ils avaient leurs précaires refuges et leurs maigres biens. Certaines maraudes ne viennent plus ou difficilement et le Hobbit est d’autant plus indispensable.

Nous ne pouvons être insensibles à la détresse des migrants, dont certains viennent d’Afrique de l’ouest, qui se retrouvent à Vintimille, tentant de franchir la frontière française à une dizaine de kilomètres d’où ils sont durement refoulés et renvoyés en centre ville de Vintimille.

La sortie du confinement de la covid-19 des deux côtés de la frontière a rejeté sur les routes des migrants présents en Italie qui cherchent toujours à gagner la France pour aller en Allemagne et surtout au Royaume-Uni. Les associations qui oeuvrent à la frontière annoncent une recrudescence du nombre des migrants et une arrivée majoritaire de migrants issus des Balkans. Et le reconfinement a désorganisé plus encore

A Vintimille, il n’existe plus guère qu’un lieu accueillant, notamment pour les femmes et enfants, le bar Le Hobbit situé près de la gare ferroviaire par où souvent les migrants arrivent, bar tenu par Delia Buonomo, surnommée par eux "Mama Africa"..

Boycotté par les clients de Vintimille, le bar ne tourne plus que par les migrants et par les militants associatifs qui y vont chaque fois qu’ils le peuvent. Cela ne couvre malheureusement plus les frais fixes et il faut donc trouver 2000€ par mois. Le challenge minimal pour nous est d’amener mensuellement 1000€ (en espérant que le reste sera apporté directement par les donateurs , italiens mais aussi allemands, qui l’ont alimenté la première année). Le crowdfunding qui a servi pendant 730 jours étant fermé, nous virons désormais directement notre collecte sur le compte bancaire du bar.
******************************************************************************
.
.
.

.
.

* (C) Pétition - RDC : Mettez fin à l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri

6.951 signatures sur 15.000 lien pour signer

À l’attention du président Antoine Felix Tshisekedi : Monsieur le Président, en mai 2021, vous avez proclamé, conformément à vos prérogatives constitutionnelles, l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri pour « éradiquer les groupes armés » et « restaurer la paix et la stabilité » dans cette région. Malheureusement, l’état de siège est devenu un instrument d’oppression par les militaires et les policiers que vous avez mis en place pour diriger les deux provinces.

Dans le rapport publié par Amnesty International le 10 mai 2022, intitulé "RDC : La justice et les libertés en état de siège au Nord-Kivu et en Ituri", les conclusions montrent que l’état de siège a généré davantage d’atteintes aux droits humains. Des dizaines de personnes défendant les droits humains ont été arrêtées arbitrairement lors de manifestations pacifiques et placées en détention de façon illégale. Au moins 12 personnes défendant les droits humains et membres du mouvement pro-démocratie Lutte pour le Changement (LUCHA) sont détenues dans une prison de Beni pour s’être opposées à toute nouvelle prorogation de l’état de siège. Mumbere Ushindi, jeune homme âgé de 22 ans qui était membre de la LUCHA, a succombé à des blessures infligées par les forces de sécurité que vous avez mises en place, alors qu’il manifestait pacifiquement pour la paix et contre l’état de siège à Beni. Les députés qui ont exprimé leurs préoccupations concernant l’état de siège ont fait l’objet de persécutions et certains sont actuellement dans la clandestinité.

Le transfert de la juridiction civile au système judiciaire militaire a entraîné un retard dans le traitement des affaires judiciaires, une augmentation du nombre de personnes en détention provisoire et une détérioration des conditions de détention. En conséquence, je vous invite à révoquer les pouvoirs que vous avez accordés aux juridictions militaires pour juger les civil·e·s et à définir un plan de sortie clair de l’état de siège, qui doit rester une mesure exceptionnelle et temporaire. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

* (E) Pétition : Signez l’appel du peuple Ka’apor en Amazonie brésilienne

64.047 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au gouvernement fédéral brésilien, au Ministère de la justice et au Ministère public fédéral, aux Gouvernement et Ministère public de l’État de Maranhāo et au Secrétariat à la sécurité publique

Madame, Monsieur,nous sommes consternés par la violence exercée à l’encontre des indigènes Ka’apor ainsi que par les attaques contre leur territoire ancestral Alto Turiaçu dans l’État de Maranhāo. Depuis 2013, deux villages ont été attaqués par des bûcherons et 60 personnes agressées. Depuis 2010, 18 indigènes ont été assassinés. Le 14 mai 2022, le leader indigène Sarapo Ka’apor est décédé subitement à l’âge de 45 ans dans des circonstances floues. Les indigènes craignent qu’il ait été empoisonné, car il était l’un des principaux défenseurs du territoire Alto Turiaçu.

Les habitants sont menacés, persécutés et assassinés parce qu’ils défendent leur territoire de 531.000 hectares et ses ressources contre les envahisseurs illégaux. Parmi eux, on trouve notamment des bûcherons, des orpailleurs, des sociétés minières, des spéculateurs fonciers, des éleveurs, des grands propriétaires terriens et des sociétés agricoles. Le territoire Alto Turiaçu abrite le dernier grand vestige de la forêt amazonienne dans l’État du Maranhão. Sa protection et sa conservation sont indispensables à la survie du peuple Ka’apor avec sa culture et d’une diversité biologique unique.

Nous soutenons les revendications du conseil indigène Ka’apor (TUXA TA PAME) auprès des autorités fédérales et locales compétentes, afin que des mesures immédiates soient prises pour la protection des personnes, de leur territoire et de leurs droits :
- L’exhumation de Sarapo Ka’apor et une enquête précise sur les causes de sa mort. S’il est conclu que sa mort a été causée par un tiers, il est nécessaire que le ou les auteurs soient identifiés et traduits devant les tribunaux.
- L’élucidation de tous les autres meurtres et agressions mentionnés ci-dessus, l’identification de leurs auteurs et l’engagement de poursuites judiciaires à leur encontre.
- La protection des habitants et du territoire autochtone Alto Turiaçu contre toute forme de violence, de persécution, de menace, d’intrusion illégale et de pillage des ressources.
- La reconnaissance de l’aire protégée des Ka’apor (IT Alto Turiaçu) en tant que municipalité, afin qu’elle puisse être soutenue par des mesures publiques dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’assistance technique.

Nous espérons recevoir une réponse écrite rapide de votre part concernant les mesures que vous comptez prendre. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.

* (C) Pétition : STOP AU SECRET SUR LES EXPORTATIONS D’ARMES

2.586 signatures lien pour signer

Nous demandons au Président de la République et au ministre des Armées de mettre enfin en œuvre les recommandations du rapport d’information parlementaire sur le contrôle des exportations d’armement présenté le 18 novembre 2020 par M. Jacques MAIRE et Mme Michèle TABAROT.

Dans ce rapport, 35 propositions ont été faites à l’exécutif afin, notamment, de rendre plus transparente la communication du rapport annuel du gouvernement sur les exportations d’armements, et pour créer une « délégation parlementaire au contrôle des exportations d’armement et de biens à double usage » (propositions 30 à 33), ce qui avait été salué comme étant une réelle avancée par les ONG et associations spécialistes du sujet.

Depuis, rien n’a été fait pour mettre en œuvre ces propositions et recommandations. Le rapport reste désespérément lettre morte. À la veille de l’ouverture de la XVIe législature, les recommandations du rapport, notamment concernant la création d’une délégation parlementaire et concernant l’amélioration du rapport annuel sur les exportations d’armement, doivent être enfin mises en place !

La transparence doit enfin être faite dans le secteur bien trop secret des exportations d’armement. NON AU SALON MONDIAL DE L’ARMEMENT EUROSATORY

* (C) Pétition : Régularisation d’Adama !

25.092 signatures sur 35.000 lien pour signer

Fédération ETORKINEKIN a lancé cette pétition. Adama Soumahoro, 20 ans, Ivoirien, est arrivé en France fin 2017. Il a été reconnu mineur dans le Gers mais, faute de places, il a été envoyé dans le département des Pyrénées Atlantiques qui a remis en cause sa minorité. Dès avril 2018, il a été accueilli et accompagné par Etorkinekin, fédération d’associations du Pays Basque solidaire avec les migrant.e.s.

L’intégration d’Adama sur le territoire hexagonal est manifeste : Il a fourni les efforts nécessaires pour que son intégration socio-professionnelle soit effective. De 2018 à 2020, Adama a appris le métier de plâtrier-plaquiste au Lycée Cantau (Anglet) dont il a obtenu le C.A.P. Puis, après une année supplémentaire au même lycée, il a obtenu un C.A.P de peintre. Il a effectué plusieurs stages chez des employeurs qui ont tous constaté son sérieux et sa volonté de réussir. Le 6 août 2020, Adama a déposé une demande de titre de séjour et obtenu successivement deux récépissés l’autorisant à travailler jusqu’à fin juillet 2021 mais le préfet a finalement rejeté sa demande en septembre 2021. Le 8 avril 2022, il a signé un CDI à temps partiel.

Adama a également participé à de nombreuses activités bénévoles, apportant son dynamisme et ses compétences. Dépourvu d’attaches personnelles et familiales dans son pays d’origine, il justifie en revanche d’un solide réseau de relations sociales au Pays Basque où il vit depuis presque 5 ans.

Tout récemment, le 3 juin 2022, Adama a été interpellé par la police en sortant du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de Bayonne. Il a été placé en retenue administrative dans les locaux de la Police Aux Frontières (PAF) à Hendaye. Le même jour, le préfet des Pyrénées Atlantiques, sans avoir fait un examen réel et sérieux de la situation d’Adama, lui a notifié un arrêté portant obligation de quitter le territoire français sans délai (OQTF), assorti d’une interdiction de retour (IRTF) d’un an et une décision fixant la Côte d’Ivoire comme pays de renvoi, puis a décidé d’une assignation à résidence chez son hébergeur avec obligation de pointage au commissariat deux fois par semaine. Adama se trouve ainsi sous la menace permanente d’être renvoyé, à tout moment, dans son pays.

Une scolarisation réussie, une bonne intégration socio-professionnelle, des liens personnels tissés sur le territoire français, une volonté très forte de s’installer et de vivre ici ne semblent pas suffire à ébranler l’intransigeance des autorités en matière d’accueil et d’insertion. C’est le cas pour Adama comme pour beaucoup d’autres qui ont suivi un parcours similaire dans l’espoir d’obtenir un titre de séjour et à qui toute possibilité de régularisation est scandaleusement refusée.

Contre ce durcissement des conditions de régularisation, il nous faut nous mobiliser. Adama a besoin d’un très large soutien ! Demandons l’abandon des mesures d’OQTF et d’IRTF prise par le préfet des Pyrénées-Atlantiques à l’encontre d’ADAMA et exigeons sa régularisation !

* (C) Pétition : Sauvons le stade des Eucalyptus

717 signatures sur 1.000 lien pour signer

Stade EUCALYPTUS a lancé cette pétition : Le stade des Eucalyptus est menacé ! JPM alimentation, qui détient le supermarché U Express de l’Araucaria, prévoit de détruire le stade des Eucalyptus pour y construire un centre commercial sur 5 niveaux. Avec une hauteur de bâtiment de plus de 16 m et près de 5.000 m2 de surface, ce projet prévoit l’implantation d’un supermarché et d’un drive. Nous riverains, ne voulons pas d’une nouvelle surface commerciale qui va générer trafic automobile supplémentaire et nuisances pour tout le quartier.

Ce stade est un lieu de vie et de loisirs, utilisé par les scolaires du lycée des Eucalyptus, les jeunes et les familles du quartier. Non à la destruction d’un équipement utile à tous - surtout à l’heure où l’accès à un espace public, gratuit et en plein air devient une denrée précieuse. Ce projet semble anachronique à l’heure où ce type d’équipements fait déjà défaut à Nice et où la priorité affichée par la Ville est à la qualité de vie et au verdissement de l’espace public. Mobilisons-nous pour éviter le pire !

* (C) Pétition : L’argent existe. Débloquons-le

15.415 signatures sur 20.000 lien pour signer

Notre addiction au pétrole et au gaz nous conduit à notre propre perte. Elle finance les armées de Poutine, fait flamber les prix comme jamais auparavant et alimente la crise climatique. Mais nous pouvons y mettre un terme en isolant les millions de passoires énergétiques dans lesquelles nous vivons et travaillons. Ce procédé est simple comme bonjour et réduira considérablement nos factures et nos émissions de carbone et nous permettra de nous libérer du joug du pétrole et du gaz de dictateurs.

Le budget est là, l’UE et les banques centrales peuvent débloquer ce soutien financier pour enclencher cette vague de rénovations. Et les pays européens, comme la France, l’Italie ou l’Espagne, peuvent faire pencher la balance. Ensemble, rejoignez les experts, les associations et les personnes comme vous et moi, qui s’unissent à travers l’Europe pour faire pression sur les gouvernements européens et l’UE afin de débloquer les fonds pour rénover nos maisons MAINTENANT — une action nécessaire pour la planète et notre portefeuille : Dites au gouvernement Macron et au Gouverneur de la Banque de France de débloquer les financements nécessaires à la rénovation énergétique de nos logements !

En France, nos logements représentent 45% de la consommation d’énergie nationale et 19% des émissions de gaz à effet de serre. Chaque hiver, des millions de Français se retrouvent confrontés à un choix entre se chauffer ou se nourrir. Et cette année, partout en France, les familles font face à une hausse vertigineuse du coût de la vie, aggravée par l’augmentation des prix de l’énergie et le conflit en Ukraine. Le prochain hiver sera pire. Vladimir Poutine a refermé le piège énergétique que nos États se sont tendus à eux-mêmes.

Chaque jour, l’Europe importe du gaz russe pour une valeur estimée à 660 millions d’euros. La France est encore très dépendante de ses importations de gaz russe. Mais en guise de solution, l’Europe augmente ses approvisionnements en provenance d’autres pays comme l’Arabie Saoudite et le Venezuela - ce qui n’est pas franchement mieux.

Le droit fondamental à un logement abordable, sûr et chaud ne doit pas être soumis aux caprices des dictateurs et des dirigeants d’entreprises milliardaires de combustibles fossiles. Les énergies fossiles ne sont pas une solution à court ou à long terme. Signez la pétition et demandez que les fonds soient débloqués pour diviser nos factures et rendre nos maisons plus écologiques.

Avec les ONG partenaires Positive Money EU et Sunrise Project, nous demandons au gouvernement français et à la Banque de France, de renforcer les programmes de subventions, les aides et les dispositifs d’incitation à la rénovation des logements. Ce n’est qu’à cette condition que tous les ménages, quels que soient leurs revenus, pourront rénover entièrement leur logement et vivre dignement sans surchauffer dangereusement la planète.

L’argent est là, notre mission est de nous assurer qu’il soit investi dans des solutions justes et durables pour les personnes et la planète – et non pour continuer à remplir les poches des milliardaires des énergies fossiles ou de dictateurs. Rejoignez le mouvement !

* (E) Pétition : Stop à l’agriculture intensive qui épuise nos ressources en eau !

3.094 signatures sur 5.000 lien pour signer

Monsieur le président de la République, Madame la Première Ministre, Madame la Ministre de la transition écologique, Monsieur le Ministre de l’Agriculture. Le réchauffement climatique cause des sécheresses de plus en plus intenses en France et les scientifiques sont clairs : nous allons devoir nous y habituer et nous adapter. Dans ces conditions, l’eau devient une ressource vitale de plus en plus rare et il faut la protéger pour protéger nos terres et tous les êtres vivants. Pourtant, rien n’est fait pour limiter la consommation en eau du secteur le plus vorace : l’agriculture intensive.

L’eau est majoritairement utilisée pour irriguer des milliers d’hectares de maïs destinés aux animaux d’élevage intensif. Plus l’élevage est intensif, plus la consommation d’eau est importante. Le niveau d’irrigation des cultures augmente chaque année quand notre ressource en eau se raréfie. Pire encore, plus de la moitié de nos cours d’eau sont contaminés par l’agrochimie.

Face au réchauffement climatique, les nappes phréatiques sont asséchées pour répondre toujours plus au modèle intensif, subi par des milliers d’agriculteurs qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts financièrement. Ce modèle est à bout de souffle.

Des solutions existent. Il est urgent de repenser totalement notre modèle agricole et de cesser de promouvoir un système nocif pour nos terres, nos agriculteurs et les animaux. Nous vous demandons de bâtir un plan d’accompagnement et de financement d’urgence pour développer un modèle agricole écologique et social en France.

Pourquoi c’est important ? Les conclusions des scientifiques sont sans appel : le changement climatique conduit à de plus en plus de sécheresses. Cela se traduit aussi par un air de moins en moins humide et des températures plus élevées, ce qui accroît l’évaporation. Autrement dit, même là où il pleut beaucoup, il faut s’attendre à ce que l’eau reste moins dans les sols, moins dans les lacs. Il est donc urgent de protéger nos ressources en eau et de changer véritablement de braquet dans nos pratiques agricoles.

* (C) Pétition : Le braconnage de l’aigle de Bonelli

18.265 signatures sur 20.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Au gouvernement d’Emmanuel Macron et à la Ministre de la Transition écologique, Amélie de Montchalin.Mettez fin au braconnage de l’aigle de Bonelli !
42 couples seulement. C’est tout ce qu’il reste de l’aigle de Bonelli en France. Élégant et silencieux, cet aigle majestueux à l’allure princière pourrait réaliser l’un de ses derniers vols au-dessus de la Méditerranée au moment où vous lisez ces lignes. Des scientifiques et des associations luttent pour préserver l’aigle de Bonelli et faire croître sa population. Parmi ses plus grandes menaces, les chasseurs et les braconniers qui n’hésitent pas à le cribler de plomb par simple loisir.

Le premier quinquennat d’Emmanuel Macron à tout fait pour les chasseurs, tant et si bien que le président de la fédération nationale des chasseurs a appelé à voter pour le président sortant dès le premier tour de l’élection présidentielle. Mais tout cela doit cesser. L’aigle de Bonelli est devenu une des espèces les plus en danger de France, rejoignant la longue liste des espèces menacées par le braconnage, comme le lynx boréal. Ces espèces doivent être protégées par les pouvoirs publics

Les chasseurs prétendent que l’abattage de l’aigle de Bonelli est accidentel, qu’il est confondu avec d’autres espèces d’oiseaux. Mais comment confondre un aigle majestueux, qui peut atteindre jusqu’à 1,70 mètre d’envergure, avec une perdrix ou un canard ?

Une autre hypothèse est bien plus probable : les chasseurs cherchent à éliminer un concurrent. Car l’aigle de Bonelli s’attaque aux appâts que les chasseurs placent pour attirer leurs proies. C’est l’hypothèse des associations et des scientifiques qui retrouvent régulièrement ces pauvres aigles criblés d’une centaine de plombs : un acharnement morbide. Les aigles de Bonelli sont également victimes d’empoisonnement, volontaire et même involontaire, par des individus qui souhaitent se débarrasser de nuisibles.

Le manque de volonté politique pour réguler les activités de chasse et sanctionner les braconniers est flagrant. Mais, ensemble, nous pouvons agir pour sauver cette espèce menacée. Votre mobilisation massive peut forcer le gouvernement Macron, en pleine campagne pour les législatives, à promettre plus de fermeté envers les chasseurs.

Les membres de SumOfUs avez déjà contribué à protéger la vie sauvage par le passé. En Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique Latine, vous vous mobilisez déjà avec courage pour faire face aux entreprises qui menacent les jaguars, les orangs-outans, les lynx et les éléphants. Si vous et d’autres membres de SumOfUs vous mobilisez pour l’aigle de Bonelli, nous pouvons attirer l’attention du gouvernement français sur l’urgence que représente la protection de ce symbole de la Méditerranée et, par la même occasion, sur la protection de la faune Française dans son ensemble.

Dites au gouvernement d’Emmanuel Macron et à la Ministre Amélie de Montchalin de protéger la faune française des braconniers sans scrupules.
.
.
.

.
.

* COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* Soutenir les actions solidaires avec les réfugiés afghans en Grèce

Depuis quelques semaines, nous sommes à nouveau très pris par l’aide aux réfugiés (principalement afghans) et la création de lieux sous plusieurs formes. Nous vivons des moments extraordinaires aux côtés de gens également extraordinaires. Ces exilés qui sont devenus nos amis, au fil des jours, ont un courage communicatif, des désirs, des rêves, des sourires, plein d’affection et de générosité, des secrets, des blessures. Le plus souvent, ils ont tout perdu. Leur logement, bien sûr, mais parfois aussi leurs proches : parents, enfants, conjoint… Merci à toutes celles et ceux qui nous ont transmis des choses pour eux, pour elles : des aliments, des vêtements, des couches, des jouets, des produits d’hygiène et même de l’électroménager. Merci particulièrement à celles et ceux qui sont venus aider sur place, en provenance de Grenoble, Saillans, Marseille, Lyon, Bruxelles, Genève, Nantes et Bordeaux, durant les derniers mois. Cet élan est magnifique. Vraiment un grand « taschakor » (merci en afghan) à tou-tes ! Si vous voulez participez, c’est ici

ou par virement à ANEPOS :
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « Action Solidarité Grèce Philoxenia »

Philoxenia signifie hospitalité en grec, et littéralement « amis des étrangers » (philos : ami, xenos : étranger). C’est le nom que nous donnons en ce moment à nos actions aux côtés des réfugiés dont la majorité actuellement sont afghans.

Pour participer via PAYPAL, suivre le lien

Pour envoyer un chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale : ANEPOS – Action Solidarité Grèce Philoxenia – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
Ordre : ANEPOS / Objet : « Action Solidarité Grèce Philoxenia »

Pour en savoir plus et notamment pour les dons en nature lisez le dernier message du 09/09/2021

* APPEL POUR EXARCHEIA ET POUR SOUTENIR LE QUATRIÈME FILM (DEPUIS AUTOMNE 2019) )

POUR SOUTENIR EXARCHEIA ET LA PRÉPARATION DU 4ÈME FILM C’EST ICI

Si vous voulez soutenir nos actions à Exarcheia et/ou la préparation du 4ème film, "Nous n’avons pas peur des ruines", trois possibilités s’offrent à vous :

1) PAR VIREMENT

IBAN de ANEPOS : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU

Merci de mentionner en objet du virement : Appel Exarcheia et/ou 4e film

2) PAR PAYPAL

3) PAR CHÈQUE

Ordre : ANEPOS (uniquement). N’ajoutez rien sur l’ordre, mais mentionnez au dos du chèque ou en pièce jointe : Appel Exarcheia et/ou 4e film

À envoyer à :
ANEPOS, Action Solidarité Grèce, BP 10 - 81540 SORÈZE - FRANCE

Vous pouvez aussi ajouter des messages de soutien qui seront transmis au collectif de votre choix ou à l’assemblée principale des collectifs du quartier.

Vous trouverez la suite des infos comme toujours sur mon blog : http://blogyy.net

Yannis Youlountas

voir une vidéo

NB : Si vous voulez participer via AID (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr

Plus d’infos sur le site

* Appel à soutien financier pour Delia Buonomo et le "Bar des Migrants" de Vintimille voir au début de la page

* Appel pour une collecte PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour Roya-Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga aux fournisseurs de ce produit

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 1000€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

Chers amis, Chers donateurs, chers partenaires, nous lançons une récolte permanente de fonds. Pour nous aider, vous pouvez faire vos dons :

  • sur la cagnotte Leetchi
  • par Paypal
  • par virement bancaire – IBAN : FR76 1871 9000 8000 8060 4210 034 – BIC : BFCORERXXXX
  • par chèque à l’ordre de Rive et à envoyer au : 21 rue Malartic – 97400 SAINT DENIS DE LA REUNION
    Nous vous rappelons que les dons faits aux associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction égale à 66% des versements effectués dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 60% dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires des entreprises.
    Je compte sur vous ! Solidairement, Catherine Gaud, présidente de RIVE

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
.
.
.

.
.

* (C) Initiative Citoyenne Européenne : Changer le droit européen afin d’interdire la publicité et le sponsoring pour les énergies fossiles !

218.009 signatures sur 300.000 lien pour signer

Les entreprises fossiles, les constructeurs automobiles, les compagnies aériennes et maritimes utilisent la publicité et le sponsoring comme un écran de fumée pour détourner l’attention de leurs activités néfastes pour l’environnement, qui nous plongent pourtant de plus en plus profondément dans une crise climatique impactant les droits de l’homme. On ne peut plus continuer comme ça.

À présent, nous avons le pouvoir de changer le droit européen avec l’Initiative Citoyenne Européenne. Agissez maintenant pour une interdiction historique des publicités et du sponsoring pour les énergies fossiles !

* (C) ICE : Face au Covid-19 tout le monde mérite protection

44.799 signatures sur 55.695 signatures françaises (seuil minimal)
253.403 signatures européennes sur 1 000 000 nécessaires d’ici au 01 Août 2022 lien pour signer

Objectifs : Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et notamment ses articles 114, 118 et 168, nous demandons à la Commission de proposer une législation pour :
- veiller à ce que les droits de propriété intellectuelle, brevets compris, n’entravent pas l’accessibilité ou la disponibilité de tout vaccin ou traitement futur contre la COVID-19 ;
- garantir que la législation de l’UE relative à l’exclusivité des données et à l’exclusivité commerciale ne limite pas l’efficacité immédiate des licences obligatoires délivrées par les États membres ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne le partage de connaissances, de propriété intellectuelle et/ou de données sur les technologies de la santé liées à la COVID-19 dans le cadre d’une communauté de brevets ou de technologies ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne la transparence relative aux contributions publiques, aux coûts de production ainsi qu’aux clauses garantissant l’accessibilité et le caractère abordable combinées aux licences non exclusives.
Adresse internet de la présente initiative dans le registre de la Commission européenne : https://europa.eu/citizens-initiative/initiatives/details/2020/000005

Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
.
.
.

.
.

* (E) Pétition : Terrain de moto cross en zone naturelle

743 signatures sur 1.000 lien pour signer

L’Association REN a lancé cette pétition à Monsieur Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes.
Un collectif d’habitants de La Brigue souhaite attirer votre attention sur l’aménagement d’un terrain de moto-cross dans le vallon du Rio Secco. Cette décision de la mairie soulève de nombreux questionnements :
1- Y-a-t-il eu une concertation publique ?
2- Est-elle validée par les services de l’État ?
3- Une étude d’impact environnemental a-t-elle été réalisée ?
4- Les espèces endémiques protégées ont-elles été prises en compte ?

Mais aussi de nombreuses inquiétudes :
1- Sécurité : pour se rendre sur le terrain de moto-cross, les dites motos devront traverser le village, la place du marché et le parking des HLM.
2- Nuisances sonores : Proche du village, les habitant(e)s seront directement impacté(e)s dans leur quotidien.
3- Economie : le tourisme vert a le vent en poupe, les touristes viennent à La Brigue pour profiter de la nature et du calme. Les nuisances sonores et l’impact sur la qualité de l’air risquent tout simplement de les faire fuir !
4- Environnement : notre priorité n’est-elle pas de protéger la faune et la flore du Rio Secco, déjà bien mises à mal par la tempête Alex ?

Proposition : Re-créer le parcours de santé pédestre emporté par la tempête et le parcours de cross pour vélo :
- Sachant que notre vallée promeut l’utilisation du vélo.
- Sachant qu’un parcours pour moto-cross de 16 km est en cours d’aménagement sur la commune de Tende, que de nombreuses pistes, déjà, sont ouvertes à la circulation des véhicules motorisées.
- Sachant que le slow tourisme est l’avenir économique de notre vallée.
- Sachant qu’il fait bon vivre à La Brigue et que nous souhaiterions que cela continue !

La population de la Roya se mobilise contre ce projet, une pétition est en cours et nous avons alerté l’OFB qui s’est saisi du dossier. En attendant votre réponse, nous vous adressons, Monsieur le préfet, l’expression de nos salutations distinguées.

* (E) Pétition : M. Bertrand, mes impôts ne doivent pas financer votre combat contre le climat !

5.475 signatures lien pour signer

Auteur(s) :Les écologistes - Hauts-de-France
Destinataire(s) : Xavier Bertrand et le Conseil régional Hauts-de-France
La crise climatique nous menace. Les prix de l’électricité explosent. Notre dépendance énergétique aux puissances étrangères nous fragilise sur le plan diplomatique. Mais notre mix énergétique reste dépendant des énergies fossiles ! Pour répondre à ces défis et se conformer aux exigences de la Loi climat énergie, il nous faut augmenter notre production d’énergies renouvelables. Mais Xavier Bertrand et sa majorité nous enferment dans l’inaction climatique et viennent de franchir une nouvelle étape dans leur obsession contre les énergies renouvelables.

Xavier Bertrand projette en effet de subventionner avec l’argent de la région, et donc indirectement de ses habitant.e.s, une association anti-éolienne ne cachant pas son climato-scepticisme. 170 000 euros pour aider une association qui lutte contre les énergies renouvelables. 170 000 euros pour aider à la désinformation de la population de la région. S’il faut reconnaître que le déploiement du parc éolien dans notre région ne s’est pas déroulé de façon optimale, oubliant trop souvent la parole de ses habitant.e.s, nous ne pouvons cautionner un tel retour en arrière.

Nous exigeons le retrait de cette délibération afin que l’argent public régional ne soit pas utilisé pour financer une association climaticide. Nous soutenons par ailleurs la mise en œuvre de tous les moyens juridiques nécessaires à la suspension de cette délibération. Pour nous soutenir, signez la pétition : sauvons notre région des attaques insensées de Xavier Bertrand envers l’éolien.

* (E) Pétition : Un plan européen pour les énergies renouvelables, maintenant !

91.062 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Parlement européen, Frédérique RIES, Véronique TRILLET-LENOIR, Catherine CHABAUD, Pierre KARLESKIND, Irène TOLLERET, Sylvie BRUNET, Chrysoula ZACHAROPOULOU, Salima YENBOU et Bernard GUETTA
L’Europe doit atteindre ses objectifs climatiques pour 2030 et 2050 et assurer son indépendance énergétique. L’Union européenne ne doit donc pas considérer le gaz et l’énergie nucléaire comme des investissements « verts ». Veuillez opposer votre veto à l’acte délégué complémentaire relatif aux objectifs climatiques de la taxonomie de la Commission européenne.
Pourquoi est-ce important ? L’Europe élabore de nouvelles règles qui établiront une définition des investissements écologiques. Il s’agit de la taxonomie de l’UE, et c’est une immense avancée, car elle implique des milliards d’euros d’investissements dans les énergies renouvelables comme le solaire et l’éolien. C’est le coup de fouet financier dont nous avons besoin pour mettre en place des projets d’énergie renouvelable dans le court laps de temps qu’il nous reste pour endiguer la catastrophe climatique [1].

Malheureusement, les industries fossile et nucléaire font tout pour parvenir à leur fin. Elles ont obtenu que le nucléaire et le gaz soient qualifiés d’investissements écologiques dans le projet de proposition [2]. Si elles gagnent, elles percevront des milliards d’euros de subventions pour construire de nouveaux projets polluants et toxiques partout en Europe. Et surtout, ces financements n’iraient pas aux énergies renouvelables dont nous avons désespérément besoin. De nouvelles centrales à gaz seraient construites dans toute l’Europe. Nous serions enfermé·e·s dans un cycle de pollution pendant des années. Les nouveaux projets nucléaires ne seraient pas construits à temps pour nous aider à réduire les émissions, et nous léguerions à nos enfants la gestion des déchets toxiques [3].

Le Parlement européen peut empêcher cela. Mais pour bloquer cette proposition, nous devons convaincre suffisamment de députés européens. C’est là que nous intervenons : une pétition massive signée par les personnes que ces parlementaires sont censé·e·s représenter pourrait faire basculer le vote. Signez l’appel lancé aux député·e·s européen·ne·s pour qu’ils et elles soutiennent le financement des énergies renouvelables plutôt que les projets de combustibles fossiles polluants !

Références :
(1) Selon l’Agence internationale de l’énergie, le monde doit arrêter tous les investissements dans de nouveaux projets de charbon, de gaz et de pétrole à partir de 2021, afin d’éliminer les émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050 et d’empêcher les températures mondiales d’augmenter de plus de 1,5 °C (en anglais).
(2) https://www.iea.org/reports/net-zero-by-2050 (en anglais)
(3) https://caneurope.org/the-eu-cant-afford-labelling-fossil-gas-and-nuclear-as-green (en anglais)
Vous pouvez découvrir pourquoi le gaz est également une énergie fossile très polluante, et pourquoi l’énergie nucléaire n’est pas une solution viable pour décarboniser nos sociétés :
* https://www.climatebonds.net/policy/fossil-gas-paper
* https://www.greenpeace.org/international/story/52758/reasons-why-nuclear-energy-not-way-green-and-peaceful-world

* (E) Pétition : Formation obligatoire à la transition écologique pour le président et le gouvernement

74.097 signatures sur 75.000 lien pour signer

Lettre ouverte au président Emmanuel Macron : Monsieur le président, tous ceux qui ont été formés aux enjeux écologiques le savent, les données sont factuelles, scientifiques, cartésiennes, et ne relèvent ni de croyance, ni d’opinion politique. La convention citoyenne pour le climat a été un bel exemple, 150 français de tous horizons ont été tirés au sort, et, à l’issue de leur formation, 100% d’entre eux étaient convaincus par l’urgence et l’importance de l’action écologique. Si il y a un débat sur le moyen de conduire la transition, il ne doit plus y avoir aucun débat sur les raisons, ni sur l’urgence d’y parvenir. Le GIEC a été formel, nous devons agir dès maintenant pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre dans les trois ans. Le temps de tirer la sonnette d’alarme est venu et vous oblige, vous ainsi que votre gouvernement, à faire de la transition écologique votre priorité. Une espèce animale ou végétale disparaît toutes les vingt minutes, trois enfants sur quatre respirent en France un air toxique, et la hausse des températures va entraîner des crises économiques et politiques inédites. L’action doit être immédiate.

Nous refusons de croire que l’insuffisance du précédent quinquennat en la matière relevait d’un manque de courage, ou pire d’un manque de convictions. La transition écologique est un sujet transversal, une question de justice, qui concerne tous les pans de notre société, tous les ministères et ministres que votre premier ministre va nommer. Ces ministres auront une diversité de parcours, de formation académique et de compétences et ne seront pas tous, naturellement, experts en la matière. Nous n’attendons pas que ce nouveau gouvernement soit prêt en arrivant, ce serait malhonnête intellectuellement. Ce que nous attendons, c’est que vous soyez prêts à vous former, vous ainsi que l’ensemble de l’équipe gouvernementale, car la formation est le préalable de l’action. Il ne s’agit pas simplement de vous informer, nous savons que vous avez le meilleur accès à la donnée mais d’ouvrir un espace de dialogue, d’influence, pour développer les consciences.

Nous attendons de vous que vous participiez à une formation exigeante, en 20 heures, en présence, sans délégation et en suivant la méthodologie des institutions compétentes abordant la question climatique sous tous ses angles, ne se limitant pas aux enjeux énergétiques. La formation est l’essence de la transformation. Savoir, c’est pouvoir. Sans vous, nous ne pouvons pas réussir la transition écologique. Nous comptons sur vous pour accepter cet exercice.

Signataires :

Dominique Bourg, philosophe
Boris Cyrulnik, auteur et psychologue
Cyril Dion, réalisateur
Isabelle Delannoy, présidente de l’entreprise symbiotique pour l’accélération de la transition vers une économie régénérative
Eric Duverger, Convention des Entreprises pour le Climat (et les 150 dirigeants membres)
Camille Étienne, activiste pour la justice sociale et climatique
Grégoire Fraty, membre de la convention citoyenne pour le climat (et le collectif les 150)
Flora Ghebali, entrepreneure et essayiste
Mathilde Imer, co-initiatrice de la convention citoyenne pour le climat
Jean-Marc Jancovici, Président du Shift Project
Priscillia Ludosky, auteure pétition taxe carbone (gilets jaunes)
Dominique Meda, sociologue et philosophe
Magali Payen, fondatrice On est prêt
Swann Périssé, youtubeuse
Cédric Ringenbach, Fresque du climat
Eva Sadoun, co-présidente du mouvement impact France
Laury Thilleman, animatrice et entrepreneure
Christian Vanizette, co-fondateur de Make Sens

* (C) Pétition : LES CP EN DANGER !

11.476 signatures sur 15.000 lien pour signer

La région et ses élus ne se préoccupent plus des voyageurs et du désenclavement des villages traversés par la ligne. Le conseil régional, après avoir supprimé le service 15/16 (Train 15 au départ de Nice vers Annot le samedi à 18h13 et le train 16 au départ d’Annot vers Nice le dimanche à 7h50), décide maintenant de supprimer le service 2/1 entre Annot et Digne (Train 2 au départ de Digne vers Annot à 7h10 et le train 1 au départ d’Annot vers Digne à 8h47). Cela fait 2 suppressions de services en 2 ans. A ce rythme-là dans 3 ans il n’y aura plus aucune circulation de trains sur notre ligne !

Ils veulent également modifier les horaires des gares de Digne-les-Bains, Saint-André-les-Alpes, Thorame-Haute et d’Entrevaux. Leurs moments d’ouvertures seront drastiquement réduits. Voilà le modèle 2022 du service public que veut mettre en place la région, sous prétexte d’économie et au détriment d’un service public digne de ce nom. Si nous laissons leur volonté devenir réalité il y aura moins de possibilités de déplacement, d’accueil, de renseignements et d’accompagnement en gare. Comme vous pouvez vous en douter, cela va créer un nombre important d’emplois en danger et d’usagers abandonnés dans leurs villages.

Leur justification pour la suppression de ces services, est que la fréquentation de ces trains ne serait pas assez importante. Mais que fait-on du service public ? La rentabilité doit-elle primer sur l’aménagement du territoire et la possibilité de déplacement offerte aux habitants des vallées desservies par les chemins de fer de Provence ? Les chiffres de la fréquentation pris en compte pour justifier cette décision sont dus à la crise sanitaire ainsi qu’à l’effondrement du tunnel de Moriez. Apparemment aucun de nos dirigeants n’a songé à prendre en compte les très bons chiffres de fréquentation que nous connaissions avant cette période.

Cela fait des mois voire des années que notre direction de concert avec la Région supprime des trains, ferme des gares sous prétexte du Covid, maladie, congés ou manque de matériel roulant. Le constat est simple : la mauvaise gestion et l’organisation catastrophique de nos dirigeants nuit au service public, aux usagers et aux cheminots. Aucun des délais annoncés sur de nombreux projets, n’est tenu, l’argent public est au mieux mal utilisé, au pire gaspillé. Les usagers et le personnel des CP subissent les conséquences désastreuses de l’incompétence de nos dirigeants.

A ce jour plus aucune date officielle n’est annoncée sur la réouverture du tunnel de Moriez, la réfection des gares, ainsi que sur l’arrivée du nouveau matériel roulant. Concernant le Tunnel, il y a urgence ! Il se dégrade de jour en jour. Y aurait-il une réelle volonté de le laisser dépérir et de laisser tomber la partie entre Digne-les-Bains et Saint-André-les-Alpes de notre ligne ? Vu les délais pour la réalisation des travaux et la réduction d’offre de transport envisagée, nous pouvons légitimement le penser.

Jusqu’où vont-ils aller ? Ne laissons pas faire ! Usagers et Cheminots mobilisons-nous ensemble, pour le maintien d’un réel service public de transport ferroviaire entre Nice et Digne-les-Bains ! Signez massivement la pétition à l’attention du Président de la Région, du vice-Président en charge des transports et de la mobilité durable, du Président de la Régie Régionale des Transport ainsi qu’à l’ensemble des conseillers régionaux.

Je veux garder mon train ! Je demande l’annulation de tout projet de suppression de train des Chemins de Fer de Provence particulièrement les trains 1 et 2 entre Digne et Annot ainsi que le rétablissement du service 15-16 entre Nice et Annot. Pour le maintien intégral et le développement des circulations ferroviaires entre Nice et Digne, je demande que soient réalisés en urgence les travaux pour la réouverture du tunnel de Moriez.

* (C) Pétition : Achat des vaccins Pfizer,que cache l’UE ?

122.023 signatures sur 150.000 lien pour signer

31 milliards d’euros. C’est la somme que l’UE aurait surpayé pour ses vaccins contre le Covid. Nos impôts ont donc payé 31 milliards de trop pour que Pfizer puisse engranger 1000 dollars par seconde avec ses vaccins.

Critiquée pour son manque de transparence dans ses négociations avec les laboratoires pharmaceutiques, l’UE cherche-t-elle à dissimuler la vérité ? La question fait particulièrement scandale depuis que la Présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, a refusé de révéler le contenu de ses textos secrètement échangés avec le Directeur de labo Pfizer pendant ces négociations… Ces pratiques occultes doivent cesser immédiatement !

Les règles de l’UE sont claires : le public a le droit d’accéder aux échanges écrits réalisés - sms compris - dans le cadre de ces négociations selon la médiatrice européenne, Emily O’Reilly. Mais Ursula von der Leyen refuse de révéler ces messages secrets au public. Von der Leyen, n’en est pas à son coup d’essai. En 2019, le contenu de son téléphone avait été mystérieusement effacé alors que le parlement allemand le réclamait dans le cadre d’une enquête la ciblant. Elle était soupçonnée d’avoir fait preuve de favoritisme dans l’octroi de contrats lorsqu’elle était ministre de la défense allemande.

Von der Leyen avait affirmé que c’était le résultat d’une mauvaise manipulation faite par un collaborateur... Mais, depuis qu’elle a pris la tête de la Commission européenne, de nombreux observateurs dénoncent une institution de moins en moins transparente, responsable et démocratique.

Ursula von der Leyen doit faire toute la lumière sur ces négociations qui ont coûté 31 milliards d’euros de trop au contribuable ! Vous pouvez faire flancher Ursula von der Leyen tout comme les membres de SumOfUS l’ont déjà fait avec David Cameron. Suite aux révélations des Panama Papers, plus de 50 000 membres de SumOfUs avait forcé l’ex-Premier ministre britannique, à faire preuve de transparence au sujet d’un scandale de fraude fiscale dans lequel lui et ses proches étaient impliqués.

Plus récemment, au niveau européen, vous avez poussé les eurodéputées à adopter une régulation historique contre les géants du Web, pour protéger l’humain, partout dans le monde. Aujourd’hui encore, vous pouvez faire pencher la balance du côté de la justice ! Exigez qu’Ursula von der Leyen dévoile ses SMS secrets avec le directeur de Pfizer

* (C) Pétition : Des trains de nuit pour connecter la péninsule ibérique et l’Europe centrale !

7.422 signatures sur 7500 lien pour signer

Back-On-Track a lancé cette pétition adressée à gouvernement français et à 2 autres
En mars 2020, les derniers trains de nuit ont circulé entre Lisbonne, la capitale portugaise, Madrid, la capitale espagnole, et Hendaye, à la frontière française. En mai 2020, la compagnie espagnole Renfe a annoncé la fin de ces liaisons. Cette politique va à l’encontre de la tendance actuelle en Europe, où les trains de nuit connaissent un regain d’intérêt, avec la remise en place de nouvelles liaisons telles que Rome - Amsterdam, Vienne - Munich - Paris, Barcelone - Amsterdam, Berlin - Bruxelles - Paris. Le gouvernement allemand a proposé à l’automne 2020 une stratégie « TEE 2.0 » visant à reconstituer un vaste réseau de trains de jour et de nuit en Europe centrale en associant des opérateurs nationaux partenaires.

La disparition de ces liaisons pose de nombreux problèmes :
* cela va induire un report de trafic vers le transport aérien, qui constitue un important contributeur au changement climatique en accroissant le volume de gaz à effets de serre émis dans l’atmosphère ;
* cela va réduire en parallèle la palette de choix de mobilités pour les clients, les privant en particulier des alternatives les plus écologiques et confortables pour les longs trajets.

Pourquoi est-ce si important ? La relance des trains de nuit est avant tout motivée par l’urgence climatique qui impose d’agir rapidement. Nous déstabilisons l’équilibre physique de la planète à un rythme alarmant, c’est pourquoi il est nécessaire d’agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à très court-terme avant que les boucles de rétroaction ne rendent le dérèglement climatique incontrôlable. L’avion constitue l’un des modes de transport les plus populaires, mais apparaît également comme l’un des principaux coupables du changement climatique. On estime sa contribution à 5% environ du total des émissions, et sa part augmente très rapidement en raison de la croissance soutenue du trafic aérien. Les émissions du secteur aérien concernent le dioxyde de carbone (CO2), les oxydes d’azote (NOx), des particules ainsi que de la vapeur d’eau qui forme des traînées de condensation. Ces polluants affectent donc notre environnement dans son ensemble, mais sont également néfastes pour la santé des populations vivant à proximité des aéroports.

Avantages et importance des trains de nuit
* Respect du climat et de l’environnement - Le train est l’un des modes de transport les plus écologiques, puisqu’il émet peu de gaz à effet de serre. Cet avantage sera d’autant plus important que les pays opteront pour des sources d’énergie faiblement carbonées pour produire leur électricité. En Espagne, les chemins de fer sont alimentés intégralement par des énergies renouvelables certifiées, ce qui se traduit par des émissions pratiquement nulles. De plus, le train présente d’autres avantages environnementaux, tels que la réduction de la pollution sonore et la limitation de l’artificialisation de terres pour l’aménagement des aéroports.
* Confort - Bien qu’il ne soit pas toujours plus rapide que l’avion, son principal concurrent sur les déplacements long-courrier, le train propose un espace par passager plus important et constitue un moyen de transport plus confortable.
* Flexibilité - Le train convient à différents types de déplacements (loisirs, famille, affaires) et répond à un large éventail de besoins. Des jeunes qui voyagent au meilleur prix aux hommes d’affaires qui exigent un confort avec des cabines privées connectées, en passant par les familles qui peuvent réserver un compartiment couchette entier.
* Simplicité du voyage - Les trains de nuit permettent de s’épargner les pertes de temps et les inconvénients du voyage en avion : nécessité de se rendre à l’aéroport, souvent en dehors de la ville (ce qui ajoute du temps et des frais) ; nécessité d’enregistrer les bagages à l’avance ; temps d’attente des bagages à l’aéroport de destination. Avec les trains de nuit, vous pouvez arriver le matin directement au centre-ville, en évitant les embouteillages pour entrer dans la ville (si vous utilisez une navette ou une voiture). Cela peut permettre d’économiser une nuit d’hôtel et d’éviter les nuits raccourcies ou passées à l’hôtel près de l’aéroport lorsque les vols partent très tôt le matin (ce qui est très souvent le cas avec les offres low-cost).
* Portée - Le train de nuit permet de parcourir de plus longues distances que les trains à grande vitesse de jour.
* Expérience - C’est une façon unique et conviviale de voyager : les rencontres se font facilement et parler avec votre voisin de couchette devient très naturel. Cela permet de faire de nouvelles rencontres, ce qui n’arrive plus si souvent en avion, en bus ou même avec les trains de jour. C’est aussi un bon moyen de concilier des agendas contraints par le travail ou les études, et les longs trajets qui devraient sinon être réalisés en train de jour.
* Investissement dans les infrastructures - Contrairement aux trains à grande vitesse, les trains de nuit ne nécessitent pas d’investissements élevés dans de nouvelles infrastructures étant donné que le réseau existe déjà. Au contraire, il ne s’agit que d’investir dans du matériel roulant lorsque cela le nécessite (ce qui permet de réduire les coûts).
* Viabilité économique - Le train de nuit dispose d’une capacité d’emport importante et d’un taux de remplissage élevé. Il est donc économiquement viable, comme le prouvent les Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB, le principal opérateur ferroviaire autrichien), qui est l’une des rares compagnies à avoir renforcé son offre de trains de nuit « NightJet ».
Un document (en anglais) contenant des arguments et des explications supplémentaires est disponibleici.

Nous demandons aux gouvernements espagnol, français et portugais (ce dernier prenant actuellement la présidence du Conseil de l’UE, au premier semestre 2021 - Année européenne du rail) d’envisager non seulement de relancer la liaison ferroviaire de nuit Portugal-France, récemment interrompue, mais aussi de l’étendre jusqu’au principaux hubs ferroviaires européens, comme Paris (ou potentiellement Bruxelles), au lieu de se limiter à Hendaye, à la frontière franco-espagnole.

Nous demandons aux gouvernements espagnol et portugais d’exiger de leurs compagnies ferroviaires nationales de se joindre à la déclaration du 8 décembre 2020 conjointe de la SNCF (France), la DB (Allemagne), les ÖBB (Autriche) et les CFF (Suisse), en faveur de la constitution d’un nouveau réseau européen de trains de nuit.

En outre, nous demandons au gouvernement espagnol d’étudier de nouvelles liaisons ferroviaires de nuit entre la péninsule ibérique et le centre et l’est de l’Europe, notamment Barcelone-Francfort-Berlin et Barcelone-Milan-Rome.

* (E) Pétition : "Maman j’ai arrêté l’avion" - L’appel des Atterristes

8.574 signatures sur 9.000 lien pour signer

Nous, Atterristes, prenons l’engagement de nous déplacer et de voyager sans avion.
Conscient·es de l’urgence climatique, nous choisissons d’aligner notre mode de vie avec ce que nous disent les scientifiques. Pourquoi faut-il agir maintenant ?

C’est un engagement nécessaire. Nous savons que nos choix individuels seuls sont insuffisants pour limiter suffisamment le réchauffement climatique. L’État, les collectivités territoriales, les entreprises ont aussi un rôle primordial à jouer. Notre engagement est pourtant nécessaire : un aller-retour à Bangkok pour une personne est responsable de 3 tonnes de CO2e à lui tout seul, soit l’intégralité du budget carbone individuel à horizon 2030[1]. Renoncer à l’avion (ou ne pas commencer à le prendre) est un préalable pour inventer des vies bas carbone[2].

C’est un engagement qui nous semble profondément juste. Le transport aérien est le plus polluant, le plus inégalitaire, et le moins essentiel. Il cause des dommages irréversibles pour la majorité, à l’usage d’une minorité. 80 % des humains ne sont jamais montés dans un avion. 50% des émissions du secteur sont le fait de seulement 1% de la population mondiale[3]. A quoi bon partir à Bali si notre voyage contribue à rendre l’île inhabitable ? A quoi bon plonger dans la Grande Barrière de corail australienne si cela la fragilise, voire la condamne ?

C’est un engagement joyeux. Quelle satisfaction de nous sentir aligné·es avec les valeurs que nous portons au quotidien ! Nous redécouvrons la beauté et la richesse des territoires qui nous entourent. Quand nous voyageons, nous expérimentons de nouvelles aventures, à pied, à vélo, en kayak, à la voile, en train (de nuit) [4]. Ce tourisme à portée de train est plus lent, c’est indéniable. Pour nous, il est surtout plus épanouissant, plus varié. Pour les habitant·es des territoires, il est plus durable et plus résilient. La fin de l’avion, ce n’est pas la fin du voyage ou des vacances, et c’est le début d’un autre rapport au monde.

Rejoignez-nous dans cette aventure, devenez Atterriste ! Nous sommes convaincu·es que si nous sommes des milliers à affirmer haut et fort que la science climatique nous oblige, au-delà de nos opinions politiques, nous pouvons amener un changement beaucoup plus large. Ensemble, atterrissons.

[1] https://www.unep.org/resources/emissions-gap-report-2021
[2] https://www.resistanceclimatique.org/inventons_nos_vies_bas_carbone
[3] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378020307779
[4] https://www.resistanceclimatique.org/vacances_et_voyage_bas_carbone

* (E) Pétition : Protégez la nature, pas les profits !

106.773 signatures sur 125.000 lien pour signer

A Janusz Wojciechowski, Commissaire européen à l’agriculture, Virginijus Sinkevičius, Commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Frans Timmermans, Vice-président exécutif de la Commission européenne, et Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne
Les générations actuelles et de demain ont besoin de nourriture saine. Le seul moyen pour y parvenir est de produire de la nourriture respectueuse de la planète. Ne cédez pas à la pression des géants de l’agroalimentaire. Engagez-vous à publier vos objectifs pour une loi ambitieuse sur la restauration de la nature visant à régénérer des habitats tels que les forêts, les zones humides et les rivières, et à protéger les espèces sauvages comme les abeilles et les oiseaux.

* (C) Pétition : Urgence Aubrac !

5.957 signatures sur 7.500 lien pour signer

Emmanuel Macron a déclaré le 14 juillet 2020 vouloir "redévelopper les petites lignes de train", parce qu’elles "permettent de faire des économies et de réduire nos émissions". Malheureusement et malgré cela, la ligne de l’Aubrac ne pourra bientôt plus accueillir de voyageurs si comme prévu le niveau d’investissement reste le même. Mobilisons-nous pour que l’État finance sa modernisation complète et s’engage ainsi à ne pas supprimer les trains, avec l’accord des Régions. Cette ligne est indispensable au dynamisme économique et touristique des territoires et de la France.

La ligne de l’Aubrac (section sud de la ligne Paris – Béziers) permet :

  • d’acheminer chaque semaine des milliers de lycéens et d’étudiants entre leur domicile et leurs lieux de formation,
  • de relier quotidiennement le Massif Central avec la capitale et la Méditerranée,
  • d’offrir une alternative sûre, écologique et économique à la voiture individuelle,
  • d’acheminer des milliers de tonnes de marchandises par le rail pour maintenir l’emploi et attirer de nouvelles entreprises,
  • de faire venir chaque année des milliers de touristes souhaitant partir à la découverte des régions de France d’une façon plus responsable.

Il est impensable d’envisager que la ligne soit fermée d’ici 2021, alors qu’une nouvelle ère s’ouvre, dans laquelle tout le monde s’accorde à dire que le ferroviaire jouera un rôle crucial. Il est temps que la France respecte les engagements pris au moment de la COP 21 et de la Convention citoyenne sur le climat.

* (C) Pétition : Pour une juste solution à l’empoisonnement de la population martiniquaise par le chlordécone

1571 signatures sur 2.500 lien pour signer

Collectif des Ouvriers Agricoles Empoisonnés par les Pesticides a lancé cette pétition adressée à Brigitte Jolivet (juge d’instruction en charge de la plainte pour empoisonnement au chlordécone)
92% de la population martiniquaise est contaminé par des pesticides.
Les rivières, les eaux côtières et les sols sont empoisonnés. Tout cela parce que l’État Français a autorisé l’épandage en Martinique de pesticides interdits sur son propre territoire.

Nous ouvriers agricoles avons été contraints de semer les produits toxiques, souvent à mains nues par les grands propriétaires terriens dans les plantations de banane, de canne et d’ananas. Aujourd’hui encore, nous continuons à être décimés par de graves pathologies.

Organisés au sein du " COLLECTIF DES OUVRIERS AGRICOLES EMPOISONNÉS PAR LES PESTICIDES" nous avons décidé d’interpeller la classe politique Française ainsi que les institutions et organisations internationales concernées par cette problématique afin d’obtenir réparation. A cette fin nous avons rédigé un Pacte pour préciser nos revendications et exiger qu’elles soient satisfaites dès 2022.

Nous appelons toutes les Martiniquaises et tous les Martiniquais à signer la pétition de soutien à ce pacte afin de donner force à notre exigence de justice.
Nous appelons également toutes les personnes et organisations solidaires de l’extérieur et convaincues de la nécessité de soutenir cette juste cause à signer également la pétition de soutien aux ouvriers agricoles de la Martinique.
.
.
.

.
.
>1%

* (C) Pétition : Non au déplacement forcé des Massaï du Ngorongoro

132.281 signatures sur 150.000 lien pour signer

À la Présidente de la Tanzanie et à la Directrice du Centre du Patrimoine Mondial
Madame la Présidente,
Madame la Directrice,la zone de conservation de Ngorongoro (NCA) est un trésor national. Elle a été préservée par les habitants de la région depuis des générations. En raison de sa valeur naturelle et culturelle exceptionnelle, la NCA a été déclarée site du patrimoine mondial de l’UNESCO, respectivement en 1979 et 2010.

Ce statut implique une grande responsabilité pour le gouvernement tanzanien et fait peser de lourdes menaces sur la population locale, principalement les Massaï. Malgré la gestion durable que les pasteurs semi-nomades ont mené pendant des siècles, des restrictions leur ont été imposées qui ont entraîné une pauvreté et une faim généralisées. Alors qu’il est urgent d’agir pour soulager les souffrances des Massaï, les organisations internationales de conservation de la nature et le gouvernement tanzanien vont dans la mauvaise direction.

En 2019, un rapport de mission de suivi du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco, de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) affirmait : « L’administration de la NCA doit de toute urgence mettre en œuvre des politiques rigoureuses pour contrôler la croissance démographique et son impact ultérieur sur la VUE (valeur universelle exceptionnelle) et a appelé le gouvernement tanzanien à « achever l’exercice d’examen du modèle d’usage multiple des terres et à partager les résultats avec le Centre du patrimoine mondial et les organismes consultatifs afin de les conseiller sur le modèle d’usage des terres le plus approprié, y compris en ce qui concerne l’installation des communautés locales dans les aires protégées. »

En réponse, le gouvernement tanzanien a présenté un modèle d’usage multiple des terres (MLUM) et un plan de réinstallation qui prévoit l’expulsion de plus de 80 000 hommes, femmes et enfants ainsi que des nouvelles restrictions qui aggraveront la faim des éleveurs massaï, détruiront leurs moyens de subsistance et accroîtront la pauvreté. Le rapport de l’Oakland Institute intitulé "The Looming Threat of Eviction" décrit en détail la situation.

La complicité du Centre du patrimoine mondial dans l’orientation de ce plan constitue une violation de plusieurs traités des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme et va à l’encontre de la constitution même de l’Unesco. Permettre que les droits des indigènes soient violés au nom de la conservation témoigne d’un mépris flagrant pour les injustices historiques infligées aux Massaï, pour les droits internationalement reconnus des peuples autochtones et pour le fait que la protection des droits humains est essentielle à la conservation de la nature.

Nous soutenons en conséquence l’appel des communautés locales de la NCA* et exhortons le gouvernement de Tanzanie et au Centre du patrimoine mondial de l’Unesco à :
- arrêter immédiatement le projet de relocalisation de nombreuses communautés pastorales du Ngorongoro, compte tenu du fait qu’il s’agit de leur terre ancestrale et qu’elles n’ont pas été responsables de dégradation depuis de nombreux siècles.
- annuler définitivement les ordres d’expulsion et de démolition des habitations, des écoles publiques, des centres de santé, des locaux administratifs, des lieux de culte et des postes de police, qui ont simplement été suspendus par l’administration de la NCA.
- prendre des mesures d’urgence, en collaboration avec les communautés pastorales du Ngorongoro, afin d’éviter une catastrophe alimentaire, en levant les restrictions actuelles sur les lieux où le bétail peut paître et avoir accès à l’eau et en autorisant l’agriculture vivrière.
- mettre en place une commission d’enquête sur les injustices, les brutalités et les violations des droits humains qui se poursuivent depuis plus de six décennies.
- former une commission indépendante, composée à parts égales d’expert·e·s en écologie, de militant·e·s des droits de l’homme et de la population locale, chargée d’examiner tous les enjeux et de recommander la meilleure manière de créer un plan qui garantisse à la fois préservation de la nature, de la faune sauvage et des moyens de subsistance des communautés pastorales.

Si le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco ne parvient pas à persuader le gouvernement tanzanien de mettre en œuvre les recommandations susmentionnées, la NCA devrait être retirée de la liste du patrimoine mondial, jusqu’à ce que le gouvernement garantisse le respect des droits des Autochtones.

La survie des Massaï au sein de la NCA est en jeu. Répondre favorablement aux demandes des communautés indigènes serait une première étape vers un futur plan de gestion qui respecte la nature et les droits des peuples autochtones.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, Madame la Directrice, l’expression de notre profond respect.

- - - - -
Destinataires :
Mme Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République unie de Tanzanie

Mme Mechtild Rössler, Présidente du Centre du Patrimoine Mondial de l’Unesco

Copie à :

M. Hamisi Malebo, Secrétaire général de la Commission nationale de la Tanzanie pour l’Unesco

M. Muhammad Juma, Président de l’Unité Afrique du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco

M. Tim Badman, Directeur du Programme du patrimoine mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

Mme Teresa Patricio, Présidente du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS)

M. Webber Ndoro, directeur général du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM)


* (C) Tribune : « Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam »

lien pour signer

Lire la tribune sur Le Monde

Soixante ans après le début des épandages massifs par l’armée américaine de l’herbicide, les conséquences en sont encore présentes, souligne, dans une tribune au Monde, un collectif de personnalités mobilisées pour faire sortir ce crime de l’oubli, qui demande l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes.

Tribune

Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent. Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers et de malformations à la naissance. Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants vietnamiens qui s’y réfugiaient.

Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir de l’année 1858, qui a recruté de force des « soldats ouvriers » (les « Linh Tho » lors de la première guerre mondiale, puis les « Cong Binh », durant la seconde) ; qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?

Dans les livres d’histoire-géographie, au collège et au lycée, la guerre du Vietnam est évoquée. On y apprend qu’elle débute en 1955 et oppose, d’une part, la République démocratique du Vietnam (Nord Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne – soutenue matériellement par l’Union soviétique et la Chine – alliée au Front national de libération du Sud (appelé Vietcong par ses ennemis) et, d’autre part, la République du Vietnam (Sud Vietnam), soutenue par l’armée des Etats-Unis et plusieurs alliés comme le Canada, l’Australie, la Corée du Sud et les Philippines.

L’illusion d’une guerre lointaine

L’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.

Mais surtout, il nous donne l’illusion d’une guerre lointaine, passée. Pourtant, cette guerre, pour les anciens combattants et leur descendance, est loin d’être derrière eux, loin de se taire, au contraire. Insidieuse, elle s’insère encore dans les corps ; meurtrière, elle continue de semer la mort et le désespoir dans les familles – qui y voient, en plus, un signe de punition.

Le Vietnam et sa population se sont habitués à ces visages et ces corps tortueux, tant dans les provinces d’Hanoï et de ses environs que dans le sud du pays. C’est dans un terrible silence, que ces vies passent, parfois sans même avoir eu connaissance d’être victimes des conséquences des épandages. Et c’est ce silence que nous souhaitons définitivement briser.

Toutes ces victimes, malades d’un passé dont elles ne sont pas responsables, subissent de nombreuses peines : l’absence de reconnaissance juridique dans leur pays et à l’international – contrairement aux vétérans américains –, des conditions matérielles insuffisantes et une quasi-absence de commémoration à l’international, pourtant si nécessaire à la reconstruction d’un peuple, à sa mémoire. Ce travail manque, au Vietnam comme dans les autres pays où les récits se sont mêlés, via les diasporas.

Une journée officielle de commémoration

Les associations sur place, chargées d’identifier les lignées de familles potentiellement touchées rencontrent toujours une grande difficulté à identifier les personnes les plus vulnérables qui se cachent par honte des malheurs qu’elles pensent porter, et par manque d’informations dans leur pays d’origine ou d’accueil.

C’est pourquoi nous demandons, au nom du Collectif Vietnam-Dioxine, aux parlementaires français de participer à la réparation de l’injustice subie par l’ensemble des victimes de l’agent orange, en considérant ce crime commis au Vietnam et dans les pays voisins, comme au Cambodge et au Laos. Nous demandons l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes de l’agent orange, ainsi qu’une meilleure prise en compte, dans l’enseignement scolaire, des incidences de la guerre du Vietnam sur les populations et l’ensemble des écosystèmes.

Nous continuerons, de notre côté, à nous mobiliser, et à participer à l’effort de mémoire du Vietnam, pays dont le cri, étouffé par l’impérialisme des Etats- Unis, commence à peine à se faire entendre. Nous appelons, enfin, l’appui et le soutien de la communauté internationale, car la paix n’est pas seulement un mot, ni même un état d’esprit, et ce combat pour le surgissement du possible n’est pas seulement un espoir, c’est aussi un travail collectif.

La liste complète des signataires est accessible en .
cliquant sur ce lien

* (C) Pétition : Nextdoor : suspendez vos partenariats avec la police

Lien pour signer

Faites-le entendre à Nextdoor : suspendez vos relations avec les services de police.
Depuis des années, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme à propos du racisme sur Nextdoor. En parallèle, Nextdoor fait du pied aux services de police et les incite à utiliser sa plateforme pour « cibler géographiquement des messages à destination de quartiers spécifiques ». Les détails de ces partenariats sont en grande partie inaccessibles au public, ce qui ne contraint pas Nextdoor à rendre des comptes vis-à-vis des éventuelles conséquences néfastes pour les communautés ciblées de manière disproportionnée par la police. C’est pourquoi nous demandons à Nextdoor de suspendre ses relations avec les services de police jusqu’à ce qu’ils fournissent plus d’informations sur la nature de ces partenariats et des preuves qu’ils ont examiné l’impact et les potentielles conséquences néfastes de ces partenariats sur les communautés qui utilisent leurs services.

Alors que Nextdoor s’est engagé à lutter contre le racisme sur sa plateforme, les détails des actions qu’ils vont mener et la façon dont ils vont mesurer leurs progrès restent flous. La dernière mesure prise par Nextdoor, supprimer de sa plateforme la fonction « Transférer à la police », montre bien sa prise de conscience de la nécessité de ralentir la systématisation du déplacement de la police, comme poussent à le faire des technologies telles qu’Amazon Ring et Nextdoor. Mais sans un véritable exercice de transparence, le public ne pourra pas juger ces efforts. Nextdoor dispose d’une base d’utilisateurs importante et active, et les mesures prises maintenant peuvent avoir de grandes répercussions sur la façon dont nous pensons que les réseaux communautaires devraient fonctionner.

Nous demandons à Nextdoor de suspendre immédiatement ses relations avec les services de police jusqu’à ce que Nextdoor :

* publie un rapport de transparence pour divulguer publiquement la nature des relations entre Nextdoor et les services de police dans tous les pays où Nextdoor opère, y compris les mesures prises pour identifier les éventuelles conséquences néfastes de ces partenariats ; et
* s’engage à embaucher des experts des droits civils, y compris au sein des équipes travaillant sur la plateforme pour les organismes publics, de la même façon que nos partenaires de Color of Change et la campagne StopHateForProfit l’ont déjà demandé à Facebook.

Si Nextdoor entend sérieusement s’engager à créer une plateforme où « tout le monde a sa place », alors Nextdoor doit assumer ses responsabilités et passer aux actes.

* (E) Pétition : Les majestueux éléphants du Cambodge en danger

34.785 signatures sur 50.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Nike, Gap, Adidas et les autres entreprises profitant de ce projet au Cambodge.
Mauvaise idée n°34637463 : construire des lignes électriques qui détruiront l’habitat d’éléphants menacés ET contribueront au chaos climatique.

C’est ce que le gouvernement cambodgien a décidé de faire en construisant une ligne électrique qui détruira l’habitat de 250 000 autochtones Kuy et d’animaux en voie d’extinction… Tout ça pour relier une centrale au charbon hyper polluante qui alimente les usines de l’industrie de la mode. Le gouvernement cambodgien est autoritaire, et les appels directs des groupes locaux et internationaux pour arrêter les lignes électriques ont été ignorés.

Mais il y a un groupe de personnes que le Premier ministre cambodgien écoutera à coup sûr : les PDG de Nike, Adidas et Gap, qui comptent parmi les plus gros employeurs et investisseurs du Cambodge. Dites à Adidas, Nike et Gap de protéger l’habitat des majestueux éléphants du Cambodge.

Il y a une autre raison pour laquelle ce projet est une idée épouvantable : au lieu de détruire la forêt de Prey Lang, la ligne électrique pourrait facilement contourner la forêt par les routes existantes. Il est donc étonnant que SchneiTec, une compagnie d’électricité plutôt inconnue, ait obtenu le contrat de construction de la ligne électrique et que sa construction ait été approuvée.La seule chose que les gens savent, c’est que les propriétaires et les dirigeants de SchneiTec ont des liens étroits avec des représentants du gouvernement cambodgien et que ce projet ouvrira la voie à davantage de déforestation. Nike, Adidas et GAP peuvent et doivent mettre un terme à ce terrible projet - ils consomment d’énormes quantités d’énergie dans le pays et ont donc l’obligation morale de s’élever contre ce projet insensé qui ravagera des terres autochtones afin de produire de l’électricité pour leurs usines.

Il faut agir maintenant - la ligne électrique a été approuvée à la fin de l’année 2021 et sa construction peut commencer à tout moment.Demandez aux PDG de Nike, Adidas et Gap de mettre fin à la destruction de la forêt de Prey Lang au Cambodge. Il y a quelques semaines à peine, des membres de SumOfUs comme vous ont obligé Hugo Boss, un autre géant de l’industrie du prêt-à-porter, à cesser de recourir au travail forcé en Chine. Nous savons que nous pouvons faire plier les grands acteurs de la mode, mais seulement si nous nous exprimons maintenant !
.
.

.
.
>0,1%

* (E) Pétition : États-Unis, protégez le droit à l’avortement

7.525 signatures sur 20.000 lien pour signer

À l’attention des autorités compétentes aux Etats-Unis, Madame, Monsieur,
Je vous écris pour vous demander de respecter le droit international, de mettre fin aux interdictions d’avorter dans votre pays et de protéger le droit aux soins en matière d’avortement. Au Texas, l’avortement est maintenant interdit après six semaines de grossesse, date à laquelle la plupart des personnes concernées ne savent même pas encore qu’elles sont enceintes. Cette loi encourage également à la dénonciation : elle offre une récompense de 10 000 dollars à toute personne qui en dénonce une autre soupçonnée d’avoir aidé à obtenir un avortement.

Le refus de la Cour suprême de bloquer ce projet de loi texan revient à supprimer le droit à l’avortement pour des dizaines de milliers de personnes au Texas et ouvre la voie à des projets de loi similaires dans d’autres États. De plus, en juin, la Cour suprême se prononcera sur une autre affaire d’avortement qui fera date et qui risque de faire reculer encore davantage les progrès, fragilisant les récentes avancées et mettant en péril la santé et la vie de millions de personnes.

Avoir accès à l’avortement est un droit humain. Le droit international est clair : toute personne a droit à la santé et à ne pas subir de violence, de discrimination, de torture ou d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants. Forcer une personne à poursuivre une grossesse contre son gré - pour quelque raison que ce soit - constitue une violation de ces droits.

L’avortement doit être légal, sûr et accessible à toutes les personnes qui le souhaitent. Je vous demande de mettre fin aux interdictions d’avorter dans votre pays et de protéger le droit aux soins en matière d’avortement. Sincères salutations,

* (E) Pétition-Gabriel Boric : ne laissez pas Nike et Calvin Klein faire du Chili une décharge.

110.789 signatures sur 150.000 lien pour signer

Une montagne de vêtements est en train de pousser dans le désert d’Atacama et certaines des marques de mode les plus connues comme Nike et Calvin Klein en sont responsables. Mais il y a encore de l’espoir. Gabriel Boric, président progressiste qui doit prendre ses fonctions en mars, est en train de définir les priorités politiques pour les mois à venir.

Nous devons nous assurer que la réglementation de l’industrie de la mode soit une priorité. Si nous nous mobilisons massivement, Gabriel Boric et son cabinet seront poussés à agir. La production de vêtements est responsable de 20 % de la pollution mondiale de l’eau potable. C’est un exemple clair de l’impact dévastateur du néolibéralisme qui a marqué l’histoire du Chili et auquel Boric a promis de mettre fin une fois pour toutes.

Gabriel Boric a déclaré que "si le Chili a été le berceau du néolibéralisme, il sera aussi son tombeau". Le moment est venu d’envoyer au cimetière ces montagnes de vêtements invendus et les entreprises qui les ont mit là. Nike ou Calvin Klein ne se permettraient pas de faire ça aux USA. Ce racisme environnemental doit cesser.

Le président élu, dont certains disent qu’il est un "symbole d’espoir", n’a pas encore commencé son mandat présidentiel, mais il prendra très bientôt des décisions qui auront un impact profond sur l’avenir du Chili. C’est pourquoi il est plus important que jamais d’agir maintenant, afin que la réglementation du secteur de la mode figure dans les priorités de son programme présidentiel. Gabriel Boric, ne laissez pas Nike et Calvin Klein faire du Chili une décharge.

Nous savons que le pouvoir de notre communauté fonctionne car nous avons déjà défait l’industrie de la mode. Plus de 100 000 membres de SumOfUs comme vous ont fait pression sur la marque de jeans Levi’s pour qu’elle réduise ses émissions, créant ainsi un précédent majeur pour la réglementation de l’industrie de la mode. Ensemble, nous pouvons utiliser notre pouvoir collectif pour faire la même chose au Chili !

* (C) Pétition : Cerné par les affaires, le numéro 2 de l’Élysée doit démissionner

46.533 signatures sur 50.000 lien pour signer

Il décide de tout et ne répond de rien. Il choisit la direction économique du pays, comment nos impôts sont dépensés et quelle entreprise va en profiter (souvent celle de sa famille et de ses amis). Emmanuel Macron ? Oui mais pas que. Laissez-moi vous parler de son homme de main : Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée et véritable chef du gouvernement.

Dans le gouvernement Macron, Kohler pèse plus que le Premier ministre (désolé Jean Castex) mais il fuit la lumière. Peut-être parce qu’il souhaite à tout prix éviter qu’on apprenne qu’il utiliserait nos impôts afin de garantir des milliards d’euros d’argent public pour l’entreprise de sa famille ou qu’il aurait ruiné les géants français Suez, Veolia et Engie pour arranger ses petits amis.

Kohler, visé par plusieurs enquêtes judiciaires et convoqué par l’Assemblée nationale, se fait champion du monde de l’esquive quand il n’est pas directement protégé par Emmanuel Macron. Personne n’a élu Alexis Kohler, son immunité présidentielle doit prendre fin maintenant !

Les frasques de Kohler sont tellement nombreuses et compliquées à expliquer qu’elle font l’objet d’un documentaire du média Off Investigation, de plusieurs articles d’une dizaine de pages sur Mediapart et de plusieurs ouvrages du journaliste d’investigation Marc Endeweld. Pour simplifier, deux gros scandales entourent Alexis Kohler.

Le premier, est une sombre histoire d’argent public qu’il a directement réorienté vers MSC, le géant du transport maritime (et de la fraude fiscale), propriété de Gianluigi Aponte, qui est le cousin d’Alexis Kohler. Le secrétaire général de l’Élysée a passé des vacances sur le yacht de la famille Aponte et a même été directeur financier de MSC alors même qu’il travaillait sur la campagne d’Emmanuel Macron en 2017. À chaque fois qu’il prenait des décisions favorisant MSC, au sein du ministère des Finances, à l’Élysée, ou encore comme administrateur de l’État au port du Havre, Kohler prenait soin de dissimuler ses liens avec MSC et la famille Aponte. On parle "de centaines de millions, voire de milliards" d’euros selon la journaliste Martine Orange.

Le second scandale concerne l’OPA (Offre Publique d’Achat) de Veolia sur Suez. Écartant Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, d’un revers de la main, Alexis Kohler est intervenu plusieurs fois pour aider ses amis de Veolia à écraser leur concurrent direct Suez. Kohler, qui n’est même pas censé s’occuper de ce dossier, aurait utilisé le pouvoir que lui confère la fonction publique pour pousser ses propres intérêts ou ceux de sa clique. Mais c’est aussi un problème parce que depuis, les trois entreprises françaises impliquées dans cette OPA, les géants de l’eau Suez et Veolia ainsi que le géant de l’énergie Engie, sont dans la tourmente. À terme, cela pourrait se traduire par une augmentation des prix de l’énergie et de l’eau ainsi que par de possibles licenciements. ​​Kohler ne peut continuer à jouer impunément avec notre argent.

À quelques mois des élections présidentielles, Emmanuel Macron veut à tout prix éviter d’être éclaboussé par l’affaire Kohler. C’est pourquoi il est indispensable de mettre la pression maintenant. Ensemble, vous pouvez le faire, parce que vous l’avez déjà fait auparavant. Il y a à peine deux semaines, la mobilisation de milliers de membres de SumOfUs comme vous avait participé à faire renvoyer le directeur général d’Orpéa qui organisait la maltraitance des personnes âgées dans ses Ehpad. Il y a quelques mois, les membres de SumOfUs forçaient le gouvernement Macron à abandonner l’octroi de garanties financières à Total pour un forage désastreux dans l’Arctique.

Vous pouvez mettre fin aux magouilles de Kohler une bonne fois pour toutes ! Demandez qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, quitte ses fonctions sans plus attendre.

* (C) Pétition-Maroc : exigez un procès équitable pour Omar Radi

7.899 signatures sur 15.000 lien pour signer

À l’attention d’Aziz Akhannouch, chef du gouvernement marocain
Monsieur le chef du gouvernement, je m’adresse à vous afin de vous faire part de mon inquiétude au regard du refus des autorités marocaines de garantir à Omar Radi un procès équitable. Omar Radi est un journaliste marocain, ouvertement critique quant à la corruption et aux violations des droits humains perpétrées par les autorités marocaines. Il a été arrêté le 29 juillet 2020, puis condamné le 19 juillet 2021 à une peine de six ans d’emprisonnement pour viol et espionnage, à la suite d’un procès manifestement inique. Son procès en appel en mars dernier a confirmé ce jugement.

Amnesty International a constaté tout au long du procès d’Omar Radi la violation de son droit à un procès équitable. Sa défense n’a pas pu réaliser le contre-interrogatoire d’un témoin clé dans l’accusation de viol, et n’a pas pu faire appeler à la barre tous les témoins concernant l’accusation d’espionnage, en particulier les diplomates et organisations cités par l’accusation car ils étaient suspectés d’être des agents étrangers fomentant des actions contre le Maroc.

Omar Radi s’est également plaint de difficultés pour s’entretenir en privé avec ses avocats et son équipe de défense, en particulier du manque d’intimité dans la pièce où il consultait son équipe de défense en prison, un garde étant systématiquement présent. L’un de ses avocats n’a par ailleurs pas été autorisé à assister au procès, ayant reçu un ordre d’expulsion vers la Belgique en se rendant à l’audience. Dès lors, je vous prie :
> d’acquitter Omar Radi des accusations d’espionnage pesant sur lui
> de lui assurer un nouveau procès équitable en accord avec les standards internationaux
> de libérer tous les individus détenus en raison de leurs opinions, et de cesser le harcèlement des dissidents, des journalistes et des activistes au Maroc
Veuillez agréer, Monsieur le chef du gouvernement, l’expression de ma très haute considération.

* (E) Pétition-Pas de brevets sur notre nourriture : demandez à nos ministres de clarifier les règles !

178.862 signatures sur 175.000 lien pour signer

Nous demandons la tenue, dans un délai d’un an, d’une conférence des ministres des États membres de l’Office européen des brevets (OEB) afin de mettre rapidement en œuvre des mesures efficaces visant à mettre fin aux brevets sur les cultures végétales et l’élevage conventionnels. Toutes les mesures possibles doivent être prises au niveau national et européen pour mettre fin aux brevets sur les cultures et l’élevage conventionnels.

* (C) Pétition : STOP aux terribles projets d’exploitation minière au Guatemala

89.669 signatures sur 100.000 lien pour signer

Tués ou emprisonnés. C’est le sort réservé aux membres de la communauté indigène Xinca, pour oser résister pacifiquement à la mine d’argent d’Escobal au Guatemala, afin de protéger leurs terres et leurs eaux de la ruine. Ils ont toutefois réussi à empêcher l’exploitation de l’une des mines d’argent les plus problématiques d’Amérique latine.

Parallèlement, la même compagnie minière, Pan American Silver, tente de construire une mine en Argentine. Elle prétend que le site proposé se trouve sur une « terre inoccupée », ignorant complètement la présence des Mapuche Tehuelche, un peuple autochtone qui vit sur ces terres et rejette tout projet minier depuis plus de 20 ans.

L’assemblée générale de Pan American Silver aura lieu dans quelques jours et nous voulons présenter à cette occasion une pétition massive avec des centaines de milliers de signatures. Le but est de mettre les dirigeants de Pan American Silver sous pression, en leur montrant que les membres de SumOfUs comme vous sont solidaires des communautés Xinca et Mapuche Tehuelche. Allez-vous signer la pétition demandant à Pan American Silver d’écouter la communauté locale pour son assemblée annuelle ?

Depuis plus de dix ans, le peuple Xinca réclame le droit au consentement préalable, libre et éclairé et à l’autodétermination en matière d’exploitation minière sur son territoire. Ils ont défendu leurs droits de manière acharnée mais pacifique et ils ont payé le prix fort : plusieurs militants sont morts ou ont été arbitrairement emprisonnés.

Les Xincas ont néanmoins remporté une victoire importante en bloquant régulièrement, depuis 2017, la circulation vers la mine. Dans le même temps, les tribunaux du Guatemala ont reconnu que le gouvernement guatémaltèque avait discriminé les Xincas et avait failli à son devoir en ne les consultant pas. Le projet minier est depuis suspendu.

En nous mobilisant massivement, nous pouvons faire en sorte que cette suspension débouche sur l’abandon total du projet par Pan American Silver. Signez la pétition demandant à Pan American Silver et aux gouvernements d’Argentine et du Guatemala de respecter les droits des communautés autochtones.

Nous savons que si nous nous unissons, nous pouvons mettre fin à ces opérations minières destructrices en Amérique latine. Il y a quelques mois, après cinq jours de manifestations massives et de barrages routiers dans la province argentine de Chubut, le gouverneur de la province a cédé et est revenu sur sa décision d’autoriser l’exploitation minière par Pan American Silver.

Si nous agissons maintenant, nous pouvons faire en sorte que Pan American Silver et le gouvernement guatémaltèque respectent les droits du peuple Xinca. Exigez que Pan American Silver, ainsi que les gouvernements argentin et guatémaltèque, respectent les droits des communautés autochtones.

* (E) Pétition : Non à l’extension de l’aéroport Nice Côte d’Azur : une bombe climatique et sanitaire

2.932 signatures sur 3.000 lien pour signer

Destinataires : Mme Barbara Pompili (Ministre de la Transition écologique), M Bruno Le Maire (Ministre de l’économie, des finances et de la relance), M Jean-Baptiste Djebbari (Ministre délégué chargé des Transports)

Nous demandons une reconsidération complète et une annulation des projets d’extension des aéroports français, dont celui du T2.3 de l’aéroport Nice Côte d’Azur (+50% de trafic de 2019 à 2030). Une action en justice est en cours contre ce projet T2.3 niçois, au TA de Marseille, et portée par des associations, que les citoyens peuvent soutenir.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Au rythme actuel des rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, notre ‘’budget carbone’’ visant à limiter le réchauffement global à deux degrés d’ici la fin de ce siècle aura été épuisé dans moins de vingt ans ! Parmi les causes de réchauffement figurent en bonne place les émissions du trafic aérien mondial : l’aéronautique est ainsi responsable de 7,4% de l’empreinte carbone de la France (B&L Evolution, juillet 2020). La Convention Citoyenne pour le Climat ne s’y est pas trompée, lorsqu’elle a proposé l’arrêt de toute extension d’aéroport (proposition SD-E3).

Or des projets climaticides d’extension sont toujours portés par les autorités publiques, alors même que l’Etat français pourrait être reconnu coupable d’inaction climatique : ainsi le T4 de Roissy Charles de Gaulle, le T1 de Marseille Provence, et … le T2 de Nice Côte d’Azur.

A Nice, le Préfet des Alpes-Maritimes a ainsi signé le permis de construire de l’extension du T2 le 13 janvier 2020, en dépit des alertes citoyennes et associatives sur les impacts directs et indirects de ce projet visant l’augmentation de 50% du trafic passager entre 2019 et 2030 (soit plus de 7 millions de passagers supplémentaires chaque année). Ce même représentant de l’Etat a également ignoré les conclusions de l’enquête publique, à l’issue de laquelle 75% des avis exprimés étaient opposés au projet. Cet aveuglement interroge, surtout lorsque Christian Estrosi lui-même, maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a apporté son soutien au projet, tout en déclarant l’état d’urgence climatique, en adhérant au pacte finance-climat et en déclarant - en janvier 2021 - se fixer un objectif de réduction de -55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (vs 1990).

Avec le soutien de Greenpeace Groupe local de Nice, Alternatiba 06 et ANV COP21 Nice, nous dénonçons cette incohérence, fondée sur une hypocrisie climatique hallucinante, à l’image de l’annonce de greenwashing d’un ‘’aéroport neutre en carbone’’, alors qu’il ne compense que 1% de ses émissions GES (décollages et atterrissages inclus). A l’image d’un maire se disant ‘’protecteur’’ de ses concitoyens, alors que la pollution atmosphérique tue prématurément 500 Niçois chaque année, et que l’aéroport urbain de Nice est un très important contributeur de polluants.

Afin de mettre un terme à cette déraison, qui consiste aujourd’hui à attendre impatiemment la reprise de l’activité aérienne pré-covid et le retour d’une croissance continue du trafic, des associations et des citoyens se sont levés pour tenter de faire annuler le permis de construire qu’ils jugent illégal. Deux associations locales – FNE06 et CAPRE06 – assistées du collectif citoyen 06, ont déposé un recours en annulation auprès des instances judiciaires administratives. L’affaire est en attente de jugement au Tribunal administratif de Marseille. Ces porteurs d’action étant bénévoles, ils proposent à leurs concitoyens de les soutenir financièrement afin de couvrir les frais de leur défense par le cabinet Huglo-Lepage à Paris. Vous pouvez les aider en participant au crowdfunding Helloasso : Un réel soutien pour le climat et l’avenir de nos enfants. Chaque euro compte ! Merci pour eux.

* (C) Pétition : Protégez María Ciro, défenseure des droits des communautés paysannes

9.151 signatures sur 10.000 lien pour signer

À l’attention du Congrès colombien et de Diego Andrés Molano Aponte, Ministre de la Défense. Madame, Monsieur, Monsieur le Ministre, je m’adresse à vous pour vous demander de garantir la sécurité et la protection de María Ciro, une paysanne qui a consacré sa vie à défendre les droits des communautés paysannes et leur sécurité alimentaire dans la région de Catatumbo, à Santander, au nord-est de la Colombie.

María est une personne courageuse, qui défend le territoire des communautés paysannes contre les groupes illégaux, l’armée et les entreprises multinationales, qui se disputent tous leur territoire, riche en ressources naturelles et en plantations de coca. À cause de son travail, elle est persécutée, menacée, surveillée et risque chaque jour sa vie.

Défendre les droits humains et l’environnement en Colombie ne devrait pas s’apparenter à une condamnation à mort. Celles et ceux qui font entendre leur voix pour dénoncer les intérêts économiques et politiques qui s’opposent aux droits humains et à l’environnement devraient bénéficier de garanties et d’une protection.

La défense des droits humains est essentielle pour garantir les droits de chacun et chacune en Colombie. Par conséquent, j’exhorte :

  • Le Congrès colombien à créer une Commission de vérification des garanties, avec un rôle de surveillance et de suivi du respect des responsabilités de protection des défenseur·e·s, notamment les personnes qui protègent l’environnement et nos ressources naturelles.
  • Le Ministre de la Défense à mettre fin à l’éradication de la coca dans la région de Catatumbo par des pulvérisations forcées et arrêter l’éradication forcée des opérations de coca.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, Monsieur le Ministre, l’expression de ma très haute considération.

* (C) Pétition : Les territoires indigènes dans le viseur de Bolsonaro en Amazonie

105.170 signatures sur 150.000 lien pour signer

Au Parlement brésilien (Chambre des députés et Sénat fédéral), au gouvernement brésilien et aux autres autorités compétentes : Madame, Monsieur, nous déclarons notre solidarité aux communautés indigènes du Brésil et soutenons l’analyse et les revendications de l’APIB*, selon lesquelles le projet de loi PL 191/2020 est anticonstitutionnel, tant sur la forme que sur le fond. Il viole le droit à la consultation et au consentement préalable, libre et éclairé des peuples autochtones. Il est également contraire à l’interprétation constitutionnelle de l’article 231 de la Constitution fédérale brésilienne de 1988. Le projet de loi n’a aucune base juridique, car il porte atteinte de manière flagrante à la dignité des peuples indigènes. Il vise à autoriser, de manière inconstitutionnelle et mal avisée dans le temps, des activités minières dans les territoires indigènes du pays, mettant ainsi en danger la vie des Autochtones, y compris celle des peuples isolés. Nous vous demandons donc de rejeter le projet de loi PL 191/2020. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.

* Articulação dos Povos Indígenas do Brasil / Articulation des Peuples Autochtones du Brésil - https://apiboficial.org/2022/03/18/nota-tecnica-sobre-o-pl-1912020/ et https://apiboficial.org/files/2022/03/NOTA-DA-APIB-PL-191.docx.pdf

* (E) Pétition : Opposez-vous à l’exploitation minière en eaux profondes !

72.573 signatures sur 100.000 lien pour signer

Des fonds marins labourés, des espèces marines et des écosystèmes fantastiques menacés, le dérèglement du climat encore aggravé… … c’est la menace qui plane sur nos écosystèmes si l’extraction minière en eaux profondes est autorisée. Plus de 600 scientifiques et de nombreux États se sont déclarés contre, mais pas la France : Emmanuel Macron est favorable à cette industrie pourtant destructrice pour la vie marine comme pour le climat. Heureusement nous pouvons encore agir, mais le temps presse : dès 2023, l’extraction de minerais en haute mer pourrait être autorisée, et les chantiers risquent ensuite de se multiplier au fond de l’océan. Nous avons besoin de vous pour que cela n’existe jamais !

* (C) Pétition : Paraguay- Priver le peuple Manjui de territoire, c’est l’anéantir !

82.202 signatures sur 100.000 lien pour signer

À M. Edgar Olmedo, Président de l’Institut paraguayen de l’Indigène (INDI)
Monsieur Olmedo, nous, signataires de cette pétition, demandons le transfert immédiat des 38 406 hectares de terres (finca 8525, padrón 3186) que l’État paraguayen a acquis en 1998, par l’intermédiaire de l’Institut paraguayen de l’Indigène (INDI), dans le seul but d’être remis à la communauté Manjui de Wonta - Santa Rosa. Nous demandons également une indemnisation pour les dommages environnementaux causés au cours des 23 dernières années par la destruction de cette partie essentielle de l’habitat du peuple Manjui.

Nous sommes extrêmement préoccupés par l’ampleur considérable des impacts négatifs et des dommages irréparables causés par l’exclusion des Manjui de leur territoire ancestral, par la destruction de leur habitat et, par conséquent, de leur développement démographique. Une grande partie des Manjui vivant à Wonta - Santa Rosa, la non-remise des terres qui dure depuis plus de deux décennies ne touche donc pas seulement la population de cette commune mais l’ensemble du peuple Manjui, qui risque de disparaître en tant que groupe ethnique.

Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que cette situation résulte de graves délits et crimes qui auraient été commis par des fonctionnaires à l’intérieur et à l’extérieur de l’institution compétente, l’INDI. Cette situation a épuisé la patience non seulement des indigènes concernés mais aussi de toute la société civile, d’autant plus que ces faits ont été dénoncés publiquement par un média de masse dès décembre 2010, soit environ 12 ans après l’attribution des titres de propriété des terres susmentionnées. Cependant, l’INDI a continué à commettre des crimes et des délits contre les droits territoriaux de ce peuple autochtone pendant encore 11 ans après ces dénonciations.

L’institution dont vous avez la charge est la principale responsable de cette situation très grave, car elle a entravé le développement des pratiques culturelles, économiques et de subsistance des Manjui 23 années durant, avec des conséquences sur la santé physique et mentale des personnes. L’INDI, en tant qu’organisme responsable du bien-être des populations indigènes, doit prendre des mesures de précaution immédiates et intégrales afin de mettre un terme aux processus destructeurs qui, dans ce territoire autochtone traditionnel, aboutissent à une forme de nettoyage ethnique. La souffrance des habitants de Wonta - Santa Rosa et du peuple Manjui doit cesser.

Veuillez nous informer dans les meilleurs délais des mesures que vous comptez prendre pour remédier à la situation décrite ci-dessus, ainsi que des dates de leur entrée en vigueur. Nous vous prions d’agréer, Monsieur Olmedo, l’expression de notre considération la plus distinguée.

* (E) Pétition : Matières premières : place à la déconsommation !

82.876 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Gouvernement fédéral allemand : Madame, Monsieur, l’Allemagne est l’un des plus grands consommateurs de matières premières métalliques, notamment de cuivre et de nickel, dont l’extraction est régulièrement liée à de graves violations des droits humains et destructions environnementales. L’exploitation minière est l’une des plus grandes menaces pour les écosystèmes de la planète, en particulier les dernières forêts tropicales, les récifs coralliens, les rivières, les mers ainsi que les lieux à forte biodiversité.

L’extraction et la transformation des minerais sont en outre responsables d’environ onze pour cent des émissions mondiales de CO₂ et sont donc un moteur de la crise climatique. C’est pourquoi nous demandons au Gouvernement fédéral, et en particulier au ministère de l’économie, de s’engager activement à réduire la consommation allemande de matières premières métalliques. Nous demandons :
1) Une réduction considérable de la consommation de matières premières extraites par l’industrie minière.
2) Des objectifs clairs et mesurables de réduction de la consommation de matières premières dans le domaine de la mobilité et des transports d’ici 2030.
3) Le développement immédiat d’une économie circulaire, avec des directives claires en faveur de produits durables, réparables et recyclables.
4) La protection du climat, le respect des droits humains, la protection de l’environnement et de la biodiversité (dont celle des forêts tropicales) doivent avoir la priorité sur la sécurité d’approvisionnement en matières premières de l’industrie.
Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.
.
.
.

.
.
<0,1%

* (C) Pétition : Retraite à 65 ans, c’est non !

1.951 signatures sur 5.000 lien pour signer

Le candidat Emmanuel Macron veut repousser la retraite à 65 ans. Un retour en arrière de 40 ans après l’avancée de la retraite à 60 ans en 1981. Emmanuel Macron entend faire de l’élection présidentielle un référendum pour ce recul social. Nous appelons à construire un mouvement majoritaire contre la retraite à 65 ans. Rien ne justifie ce recul social ! Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) indique que « la part des dépenses de retraites dans le PIB resterait dans une trajectoire maîtrisée à l’horizon 2070 ».

Il n’y a aucune prise en compte de la pénibilité. Une personne entrée à 18 ou 19 ans dans l’emploi devrait attendre 3 ans de plus qu’actuellement – et souvent au chômage – pour prendre sa retraite. Ce serait injuste ! Les premières années de retraite sont toujours les meilleures alors qu’avec un allongement de l’âge de départ, les années au travail seraient les plus difficiles. En cas de recul de l’âge de départ à la retraite, l’espérance de vie en bonne santé risque de reculer et les inégalités devant la retraite s’aggraveraient.

Ce sont près de six millions de chômeuses et de chômeurs, de précaires qui seraient laissé·es sur la touche. À l’inverse, l’augmentation des salaires permettrait de renforcer les recettes pour la protection sociale dont les pensions de retraite. Grâce aux cotisations sociales qui financent depuis des dizaines d’années notre retraite par répartition. Ce sont les contre-réformes successives depuis 1993 qui ont entraîné la baisse des pensions. C’est le refus d’augmenter les cotisations sociales qu’il faut mettre sur la table. Nous devons envoyer à l’Assemblée Nationale une majorité de député·es favorables au retour du droit à la retraite à 60 ans et à son financement.

Un droit à la retraite à 60 ans avec une pension minimum à hauteur du Smic c’est possible ! C’est un choix de société pour le bien-être humain, pour la majorité des actives et des actifs comme des retraité·es. Une majorité peut et doit s’opposer à tout nouveau recul social. Une majorité peut d’ores et déjà se manifester pour dire « Non à la retraite à 65 ans ! » Signez massivement ce texte sur les marchés, dans les entreprises, sur internet.

* (C) Pétition : Stop au viol et aux violences sexuelles en Ethiopie ! "

13.323 signatures sur 20.000 lien pour signer

A l’attention de Monsieur le Premier ministre, Abiy Ahmed,
Je vous écris après avoir pris connaissance avec la plus grande inquiétude de la situation qui affecte les femmes et les filles en Éthiopie. En effet, de graves atteintes aux droits humains se succèdent et se multiplient dans la région du Tigré depuis le début du conflit qui a éclaté en novembre 2020.

Deux rapports publiés par Amnesty International montrent que les violences sexuelles sont devenues bien trop courantes en Ethiopie et qu’elles sont utilisées comme une arme pour terroriser et humilier les femmes et les filles, et leur groupe ethnique. Compte tenu du contexte, de l’ampleur et de la gravité des violences sexuelles commises à l’encontre des femmes et des filles du Tigré, ces violations constituent des crimes de guerre et pourraient même être qualifiées de crimes contre l’humanité.

Il faut donc agir de toute urgence. Je vous demande de :
* Ordonner aux forces armées et de sécurité éthiopiennes de cesser immédiatement tous les abus des droits humains et atteintes au droit international humanitaire, notamment les violences sexuelles et liées au genre ;
* Indiquer clairement que ce type de violations ne sera pas toléré et retirer de leurs rangs les auteurs présumés de ces exactions ;
* Veiller à ce que les allégations de violences sexuelles perpétrées depuis le début du conflit fassent l’objet d’une enquête rapide, efficace, indépendante et impartiale. Le cas échéant, les personnes soupçonnées de viol ou d’esclavage sexuel devraient faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ;
* Traduire en justice les responsables présumés d’infractions pénales dans le cadre de procès équitables, se tenant devant des juridictions civiles ouvertes et accessibles, conformément aux normes internationales d’équité des procès, sans recours à la peine de mort ;
* Permettre aux organisations humanitaires de se rendre librement et en sécurité dans toute la région du Tigré, où l’accès de la population à l’aide humanitaire dont elle a grandement besoin est toujours entravé  ;
* Accorder un accès rapide et sans restriction au Tigré à la Commission d’enquête sur la région du Tigré, établie par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ;
* Établir un programme de réparation pour les victimes du conflit, en consultation avec la société civile et les communautés affectées, et accorder une attention particulière aux violations subies par les femmes, y compris les violences sexuelles ;
* Veiller à ce que les survivant·es aient accès à une alimentation adéquate, à l’eau, à un abri et à des soins de santé, et assurer une assistance et des services humanitaires adéquats aux personnes déplacées par le conflit.
* Permettre l’accès à un suivi psychologique et médical pour les victimes qui souffrent de complications physiques et psychologiques causées par les traumatismes liés à leurs agressions.

* (C) Pétition : LIBERTE POUR MIMMO LUCANO

8.295 signatures sur 10.000 lien pour signer

Patrick MAURIERES a lancé cette pétition adressée à Mario Draghi (Presidente del Consiglio dei Ministri)

MIMMO LUCANO, maire de Riace petite ville calabraise imagine à partir de 2004 un système d’accueil pour les réfugiés. Les maisons abandonnées depuis des années sont repeuplées. Des centaines d’hommes et de femmes venus d’ailleurs peuvent reconstruire leurs familles et remettre en route l’économie de la cité. Une activité sociale renaît, les activités artisanales, culturelles reprennent, l’école rouvre. Riace revit. Ses actions sont saluées par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU.

EN 2018, MIMMO LUCANO est arrêté et placé en résidence surveillée sur ordre du ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Matteo Salvini. Il est accusé d’avoir organisé des mariages de convenance pour aider des femmes déboutées du droit d’asile à rester en Italie. La justice reproche également à l’ex-édile de ne pas avoir fait d’appel d’offres pour la gestion des déchets du village et de l’avoir attribuée à des coopératives liées aux migrants.

Le 30 septembre 2021, MIMMO LUCANO est condamné à 13 ans de prison et à 500 000 euros d’amende pour "escroquerie, abus de biens sociaux, fraude aux dépens de l’État et aide à l’immigration clandestine ». Nous sommes consternés, tant par la qualification des faits, que par l’extravagante sévérité de la peine, qui va bien au-delà des réquisitions du parquet. Comment en est-on arrivé là, alors que le tribunal a retenu qu’il ne s’était pas personnellement enrichi ?

Les signataires de cet appel considèrent que cette condamnation purement politique a pour seul objet de dissuader ceux qui mettent en œuvre la solidarité avec les migrants. Face au climat de montées des haines racistes et xénophobes que connaissent l’Italie, la France et bon nombre de pays européens, il est impérieux que ceux qui, comme cet élu, ont défendu les droits de l’homme les plus élémentaires et transformé un village mourant en lieu de vie, continuent à être salués pour leur action et leur courage plutôt que transformés en délinquants pour satisfaire l’extrême droite.

* (C) Pétition : Le droit à la liberté de réunion pacifique menacé au Sénégal

7.012 signatures sur 10.000 lien pour signer

21/02/2022 : À l’attention du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, M. Malick SALL
Monsieur le Ministre, je me joins à la famille de Cheikh Wade et de celles des 13 autres jeunes sénégalais tués lors des manifestations de mars 2021 pour demander justice.

Cheikh Wade était un tailleur habitant aux Parcelles Assainies. Il participait à une manifestation qui a eu lieu à Dakar le 8 mars 2021 lorsqu’il a reçu une balle au niveau de la nuque. Une vidéo qui a largement circulé sur les réseaux sociaux et authentifiée par Amnesty International montre un élément des forces de sécurité viser et tirer avec une arme à feu et la victime tomber sur le sol. Quelques instants après, un véhicule de la police est venu jusqu’à hauteur du corps gisant par terre, avant de poursuivre sa route. Le rapport d’autopsie a conclu à un décès dû à un traumatisme crânien par projectile d’arme à feu avec fracas des os, délabrement cérébral de l’hémisphère gauche et hémorragie interne et externe. Sa famille a, par le biais de son avocat, déposé une plainte le 26 mai 2021 auprès d’un juge à la Cour d’appel de Dakar et du Procureur Général près la Cour suprême. Le dossier n’a, à ce jour, connu aucune suite.

Les manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes pendant cette période ont été violemment réprimées par les forces de défense et de sécurité. Amnesty International a documenté 14 pertes en vies humaines et 590 personnes ont été blessées selon la Croix-Rouge sénégalaise. Fin janvier, aucune information n’était disponible sur l’enquête judiciaire annoncée par les autorités. En vous faisant parvenir cette lettre, je vous demande de diligenter l’enquête sur la mort de Cheikh Wade afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de sa mort et que les responsables soient traduits en justice. Je vous exhorte par ailleurs à demander au Procureur Général d’ouvrir une enquête judiciaire sur la mort des autres manifestants, et plus largement, sur l’usage de la force par les forces de défense et de sécurité durant les événements de mars 2021. Veuillez croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de mes sentiments distingués.

* (C) Pétition : Il faut démolir l’apartheid, pas les habitations palestiniennes

13.267 signatures sur 20.000 lien pour signer

À l’attention de Naftali Bennett, Premier ministre d’Israël
Monsieur le Premier Ministre,je vous écris pour vous faire part de ma préoccupation concernant les millions de Palestiniens et de Palestiniennes qui vivent sous le régime d’apartheid d’Israël, en particulier celles et ceux qui courent le risque réel de perdre leur domicile. Depuis plus de 73 ans, Israël a expulsé et déplacé de force des communautés palestiniennes entières et a démoli des centaines de milliers d’habitations palestiniennes, causant des souffrances et des traumatismes terribles. Plus de 6 millions de Palestiniens et Palestiniennes sont toujours des réfugiés et à l’heure actuelle, au moins 150 000 autres risquent de perdre leur domicile.

Israël a conçu et fait appliquer des lois, des politiques et des pratiques qui oppriment délibérément les Palestinien·ne·s en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Cela comprend les saisies racistes de propriétés et des lois et politiques en matière d’urbanisme qui rendent la construction d’habitations impossible pour beaucoup de Palestinien·ne·s. Elles permettent également la démolition à grande échelle d’habitations construites sans permis, alors que ceux-ci sont fréquemment refusés aux Palestinien·ne·s. Chaque semaine, les autorités israéliennes déplacent des Palestinien·ne·s par le biais de démolitions ou d’expulsions forcées, ce qui montre qu’Israël désavantage délibérément les Palestinien·ne·s.

Je vous appelle à annuler immédiatement tous les ordres d’expulsions forcées et de démolition d’habitations à l’encontre de Palestinien·ne·s en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et à mettre fin au déplacement forcé des Palestinien·ne·s. Merci.

* (C) Pétition : Stop à l’impunité des forces de l’ordre en Colombie

7.448 signatures sur 15.000 lien pour signer

À l’attention du Procureur général Juan Carlos Olivero
22/02/2022Monsieur le Procureur Juan Carlos Olivero, Amnesty International et SITU Research ont reconstitué et illustré ce qui s’est passé lors de l’"Opération Siloé", une opération conjointe menée par des agents de la police nationale, des membres de l’escouade mobile anti-émeute (ESMAD) et des membres du Groupe d’opérations spéciales de la police nationale colombienne (GOES) contre des personnes qui manifestaient au rond-point de La Glorieta, à Siloé, le 3 mai 2021. Trois personnes ont été tuées cette nuit-là, dont Kevin Agudelo.

Sur la base de l’analyse des preuves audiovisuelles et des nombreux témoignages, Amnesty International fait valoir que les éléments de preuve indiquent qu’il n’y avait pas de menace imminente de violence à laquelle les forces de sécurité ne pouvaient raisonnablement répondre par des mesures plus proportionnées. Par conséquent, l’utilisation de la force et d’armes létales contre des manifestants pacifiques par ESMAD et GOES était injustifiée et a violé les droits humains des manifestants de Siloé.

Amnesty International dénonce les violations des droits humains commises par les forces de sécurité contre ceux qui réclament un changement dans le pays. Je demande à votre bureau de mener une enquête diligente, indépendante et impartiale sur le meurtre de Kevin Agudelo et, s’il existe des preuves suffisantes et recevables contre les personnes soupçonnées de responsabilité pénale, de les traduire devant les tribunaux civils ordinaires dans le cadre d’un procès équitable. L’enquête doit inclure toutes les responsabilités au sein de la ligne de commandement des forces de sécurité, en prenant des mesures pour imposer une mesure de sécurité aux personnes éventuellement responsables. Sincères salutations.

* (C) Pétition : Des personnes meurent à la frontière entre la Pologne et le Bélarus

14.029 signatures sur 15.000 lien pour signer

25/11/2021. À l’attention de la ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès et du Premier ministre, Alexander de Croo.Madame la ministre, Monsieur le Premier ministre,

Je vous écris parce que je suis préoccupé·e par la situation inhumaine qui règne à la frontière polonaise avec le Belarus. Ces derniers jours, le Belarus a envoyé des milliers de réfugiés et de migrants, dont des bébés et des enfants, aux frontières de la Pologne, de la Lituanie et de la Lettonie. Les autorités polonaises les rapatrient de force. Ces refoulement à la frontière sont illégaux et constituent une violation des droits humains. Les personnes bloquées se trouvent maintenant dans un "no man’s land", dans une situation qui met leur vie en danger, sans nourriture, sans boisson et sans abri. Plusieurs personnes sont déjà mortes à cause des températures glaciales et de l’épuisement. Il est probable que d’autres personnes mourront.

Je vous demande de protéger ces personnes en incitant la Commission européenne (CE) à demander aux pays concernés d’accueillir ces personnes avec humanité et de leur donner accès à une procédure d’asile individuelle et équitable. La CE devrait inciter ces pays à lever les situations d’urgence, ainsi que les lois qui légaliseraient le refoulement, et à autoriser les observateurs indépendants. La CE devrait également œuvrer à une redistribution équitable des migrants et des réfugiés entre les États membres de l’UE. Merci de votre attention. Cordialement

* (C) Pétition : STOP à la destruction des océans

177.426 signatures sur 200.000 lien pour signer

Au Parlement européen et à la Commission européenne
Les pays européens affirment vouloir préserver les océans et restaurer la biodiversité face à l’urgence écologique et climatique. À ce titre, l’UE se doit de bannir enfin les pratiques de pêche destructrices, en commençant par l’interdiction immédiate du chalutage de fond dans toutes les aires marines protégées (AMP). Cet engagement doit figurer dans le plan d’action de l’UE consacré aux océans, qui doit être publié après l’été 2021.

* (C) Pétition : Agissons contre la loi anti-LGBT+ en Hongrie !

100.164 signatures sur 100.000 lien pour signer

Le 15 juin, le parlement hongrois a adopté une loi qui interdit toute production pouvant être vue par des mineurs et présentant des personnages gays ou un quelconque soutien à la communauté LGBT+. Tout contenu qui montre des relations LGBT+, une transition de genre ou un drapeau arc-en-ciel sera désormais libellée « non recommandée pour les enfants de moins de 18 ans » et ne pourra être diffusé à la télévision qu’entre 22h et 5h. Cette loi couvre également l’education sexuelle et prévoit que seuls les professeurs et associations validées par l’État pourront enseigner cette matière.

Le gouvernement hongrois prétend que cette mesure vise à « protéger les enfants » mais c’est l’inverse. Lorsque l’on attise les flammes de l’homophobie et de la transphobie, on expose les enfants et les familles LGBT+ à la discrimination et aux violences. Ce n’est pas la première fois que les familles arc-en-ciel et leurs enfants sont attaquées en Hongrie. En 2020, le Parlement a adopté une loi qui empêche effectivement les couples homosexuels d’adopter des enfants, limitant la possibilité d’adoption aux couples mariés.

Membre de l’Union européenne, la Hongrie s’est engagée à respecter les droits de ses citoyens. En adoptant cette législation, elle bafoue son engagement et doit faire face aux conséquences. Signez cette pétition pour demander à l’Union européenne d’agir sans attendre et d’utiliser tous les outils dont elle dispose pour obliger le gouvernement hongrois à retirer la loi

* (E) Pétition : Modifications sinon arret d un projet touristique socio destructeur pour la cote Beninoise

172 signatures sur 200 lien pour signer

Collectif des Victimes du projet " marina " de la porte de non retour à Ouidah a lancé cette pétition adressée à CLUB MEDITERANNEE ET VINCI (collectif de soutien des victimes du projet marina porte de non retour Ouidah Bénin):ALERTE SUR LES CONSEQUENCES DU PROJET TOURISTIQUE “MARINA “ PORTE DU NON RETOUR A OUIDAH

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme, le gouvernement du Benin, à travers son Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et de Développement du Tourisme (ANPT), a entrepris des travaux d’aménagement urbains dans la ville historique de Ouidah. L’objectif déclaré est de promouvoir un tourisme de masse du type Club Med. Pourtant, les atouts touristiques du Bénin sont sa biodiversité, ses communautés, ses cultures et traditions. Le tourisme de masse va détruire ces atouts pour profiter à quelques promoteurs immobiliers.

Ces projets exigent des études publiques pour évaluer les impacts environnementaux et sociaux. Ces études ne semblent pas avoir été réalisées. Les travaux ont débuté et ont déjà généré des impacts désastreux. Des communautés qui vivaient sur ces terres depuis des générations, certaines avant l’indépendance du Bénin, ont été chassées de leurs terres. Le gouvernement a justifié ces expulsions par l’absence de titre de propriété et en indiquant qu’il s’agit de terrains publics.Pourtant, il s’empresse de les transformer pour les mettre à disposition de promoteurs immobiliers.Le gouvernement a indiqué avoir indemnisé les populations expulsées mais elles ne disposent pas de moyens pour pouvoir s’acheter un nouveau terrain.

Malheureusement, ces travaux impactent négativement la Route de l’Esclave, les écosystèmes humides, la biodiversité, les pêcheurs, les artisans, les agriculteurs.

La Route de l’Esclave : elle est totalement transformée et ne ressemble plus en rien à l’état habituel qu’on lui reconnaît depuis 1992. Les différents repères et symboles historiques ont été dégagés…..

Les écosystèmes humides : la zone humide de Djègbadji qui abrite une importante végétation de mangrove est en train d’être comblée par une route bétonnée. Cette route bétonnée, en lieu et place de l’ancien pont, sépare cette zone humide de Djègbadji en deux, sans possibilité de communication entre les deux côtés. Sachant que l’ancien pont a déjà failli être emporté par des inondations, on se demande bien si c’est en remplissant cette zone humide de béton qu’on la délivrera de l’inondation cyclique empêchant le libre déplacement des populations et de leurs biens…. L’ampleur de la circulation avec les surcharges de poids peuvent aussi accélérer l’affaissement de cette route bétonnée. On devrait construire un pont en bonne et due forme pour favoriser la libre circulation de l’eau et la préservation de la biodiversité pour favoriser la bonne gestion de cette zone humide.

La biodiversité : Toutes ces actions vont conduire à l’accélération de la destruction de riche biodiversité de cette zone notamment la mangrove, les oiseaux, les poissons …. Une digue artificielle faite de bloc de pierres et doublée d’une digue de dunes de sable , le tout étalé sur une distance de 5km le long de la route des Pêches ; Ce qui constitue un grand danger pour les espèces migratrices, surtout les tortues marines pour leur nidification sur la plage : ceci est en contradiction avec la création des aires marines protégées en perspectives par la décision du gouvernement en date du 5 janvier 2022 en conseil de Ministre.
La destruction des cocotiers sur la plage entre l’hotel de la diaspora et la Porte de Non retour, est un grand facteur de risque d’érosion côtière et d’inondation.

Impact sociaux : De dizaines de vendeurs d’objet d’art interdits de vendre autour de la Porte de Non Retour, même au moment du festival. Ils seront parqués dans un village artisanal éloigné où ils travailleront en résidence . Les créateurs d’objet d’art pourront ils vendre directement aux touristes et à leur prix. Autour de la Porte de Non Retour ?
Les maraîchers , selon les propos des victimes ,ont été expulsés facilement, car ils n’avaient pas de titre de propriété. Les maraîchers ont besoin d’un lieu pour exercer librement leur activité.
Les pêcheurs constituent le plus grand nombre des populations impactées par le projet. Leurs cabanes sur la plage ont été détruites , sans indemnisation, ni relogement, et leur accès à la mer rendu très difficile du fait des digues , supprimant la pêche traditionnelle. D’après les dires de pêcheurs, seulement deux ports seraient construits sur la côte, l’un à Sémé, l’autre à Grand Popo distant de 125km. Ils vont demander au gouvernement le libre accès à la mer pour pouvoir continuer leur métier.

Impact historique : Pourquoi la destruction de la Porte du Retour, berceau de la culture Afro-brésilienne ? Vu les nouvelles transformations apportées par le projet touristique à la route de l’Esclave peut-il être classé comme patrimoine de l’UNESCO ?

Collectif de soutien aux Victimes du projet touristique Ouidah. Voir le projet touristique “ Marina de la Porte de Non Retour” à Ouidah BENIN sur youtube.