AID Association Initiatives Dionysiennes

Ouv zot zié !

Accueil > Pétitions et Initiatives Citoyennes Européennes > Pétitions AID 2022-08

SIGNEZ ET DIFFUSEZ

Pétitions AID 2022-08

Période jusqu’au samedi 07 Mai 2022

samedi 16 avril 2022, par JMT

Nous vous suggérons de suivre :

a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 20 ans, pour adhérer ou faire un don .

b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél

c) les autres textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après

* SOMMAIRE

- AID et RET pour le HOBBIT BAR

- Les pétitions nouvelles

- Collectes de dons (soutenues par AID)

- Initiatives Citoyennes Européennes

- Les pétitions en cours

- Les pétitions stagnantes

- Les pétitions vouées à disparaître

- Les pétitions fermées

* AID et RET pour le HOBBIT BAR de Vintimille

DERNIERE HEURE : Notre amie Delia jointe le 27 Mars 2022 par téléphone nous informe que sa santé se rétablit avec retard. Elle attend des fonds pour réouvrir un nouveau Hobbit Bar car pour l’instant elle n’a eu aucune aide officielle de celles auxquelles elle peut prétendre, tant personnellement puisqu’elle n’a plus de revenu, que pour l’ancien Hobbit Bar. Nous avons décidé de continuer à la soutenir de la même manière.

PRECEDEMMENT : Notre amie Delia jointe le 18 Décembre 2021 par téléphone annonce qu’elle ferme le Hobbit Bar dans son emplacement actuel car :

a) les frais fixes sont trop importants, vu la surface, pour le faible chiffre d’affaires qu’elle en tire.

b) du fait de la pandémie de la covid-19 et de l’instauration du "Green pass" dont la plupart des migrants sont dépourvus, la fréquentation est devenue encore plus faible.

c) Delia a quelques soucis de santé qui ont justifié une opération en Octobre et une nouvelle est programmée en Janvier 2022 qui la rendra indisponible pour convalescence en Février

Mais la bonne nouvelle est que le Hobbit Bar renaîtra en plus petit dans un nouveau local à partir du mois de Mars 2022

Nous continuerons à l’accompagner et tous les coups de main sont les bienvenus.

Donc si vous êtes imposables en France, AID vous propose de faire un virement sur le compte bancaire de l’Association Roya en Transition, de Tende, avec un mel à son trésorier pour le reçu-don
IBAN : FR76 1910 6006 2543 6820 5923 148 BIC : AGRIFRPP891 .
Nous avons le plaisir d’annoncer que grâce à la générosité de quelques donateurs, nous avons déjà pu assurer 1000€ par mois d’Août 2020 à Avril 2022 inclus, plus 1000€ pour les dépenses supplémentaires induites par la crue du 2 Octobre 2020

****************************************************************************
Le cyclone du 2 Octobre 2020 qui a dévasté la Roya a également inondé la ville basse de Vintimille jusqu’à côté du Hobbit et a chassé les migrants des bords du fleuve et de la plage de l’embouchure où ils avaient leurs précaires refuges et leurs maigres biens. Certaines maraudes ne viennent plus ou difficilement et le Hobbit est d’autant plus indispensable.

Nous ne pouvons être insensibles à la détresse des migrants, dont certains viennent d’Afrique de l’ouest, qui se retrouvent à Vintimille, tentant de franchir la frontière française à une dizaine de kilomètres d’où ils sont durement refoulés et renvoyés en centre ville de Vintimille.

La sortie du confinement de la covid-19 des deux côtés de la frontière a rejeté sur les routes des migrants présents en Italie qui cherchent toujours à gagner la France pour aller en Allemagne et surtout au Royaume-Uni. Les associations qui oeuvrent à la frontière annoncent une recrudescence du nombre des migrants et une arrivée majoritaire de migrants issus des Balkans. Et le reconfinement a désorganisé plus encore

A Vintimille, il n’existe plus guère qu’un lieu accueillant, notamment pour les femmes et enfants, le bar Le Hobbit situé près de la gare ferroviaire par où souvent les migrants arrivent, bar tenu par Delia Buonomo, surnommée par eux "Mama Africa"..

Boycotté par les clients de Vintimille, le bar ne tourne plus que par les migrants et par les militants associatifs qui y vont chaque fois qu’ils le peuvent. Cela ne couvre malheureusement plus les frais fixes et il faut donc trouver 2000€ par mois. Le challenge minimal pour nous est d’amener mensuellement 1000€ (en espérant que le reste sera apporté directement par les donateurs , italiens mais aussi allemands, qui l’ont alimenté la première année). Le crowdfunding qui a servi pendant 730 jours étant fermé, nous virons désormais directement notre collecte sur le compte bancaire du bar.
******************************************************************************
.
.
.

.
.

* (E) Pétition : Jean Castex : ne prenez plus l’avion, faites une procuration !

28.853 signatures sur 30.000 lien pour signer

Premiers signataires : Mathilde Lavelle (Alternatiba Paris), Charlène Fleury (Alternatiba), Aymeric François (Chef produit dans le numérique), Loup Espargilière (Rédacteur en chef de Vert), Thomas Wagner (Fondateur du média Bon Pote), Audrey Boehly (Journaliste scientifique, porte-parole du collectif Non au Terminal 4), Eric Lombard (Stay Grounded France), Florence Joly (Stop extension aéroport Marseille-Provence), Romain Morizot (Ingénieur telecom aéro - Collectif ICARE), Juliette Collombat (Etudiante), Cathy Valat (Collectif Atterrissons d’urgence - Montpellier), Catherine Stolbowsky Abile-Gal (Association Pas d’Avions à l’Hôpital Purpan - Toulouse), Sixtine Dano (Illustratrice et activiste climat), Charles de Lacombe (Alternatiba Rhône)

***
Pour se rendre à son bureau de vote de Prades le 10 avril, Jean Castex a utilisé un Falcon, l’un des jets de l’État, rejetant près de 5 tonnes de CO2 pour ce seul aller-retour, soit autant qu’un Français en 6 mois ! Alors que le GIEC affirme que nous devons agir dès maintenant pour infléchir la courbe de nos émissions pour préserver une planète vivable, cet aller-retour est scandaleux ! D’autres solutions existent : il aurait pu prendre le train ou encore, comme beaucoup de Français et de Françaises, faire une procuration ! Nous citoyennes et citoyens français, demandons au premier ministre de renoncer à l’avion pour aller voter les 24 avril, 12 et 19 juin prochains !

Pourquoi faut-il agir maintenant ? Monsieur le Premier ministre, nous avons été surpris d’apprendre, nous, vos concitoyens et concitoyennes, votre aller-retour en Falcon du 10 avril, pour rester, tout au plus, 2h à Prades (Pyrénées-Orientales) pour voter.
- Nous avons été surpris, car un tel aller-retour émet environ 5 tonnes de CO2, soit autant qu’un français pendant 6 mois.
- Nous avons été surpris, car l’urgence climatique demande à chacun de faire des efforts, et qu’un premier ministre ne doit pas être exempté de ces efforts.
- Nous avons été surpris, car de nombreuses alternatives existent : si votre fonction vous impose de pouvoir revenir rapidement à Paris et vous empêche de prendre le train, moyen de transport le moins émetteur, pourquoi ne pas prendre un avion de ligne, qui émet 10 à 20 fois moins que votre avion privé. Ou bien pourquoi ne pas faire une procuration à un de vos proches habitant à Prades, ce qui vous épargnerait également du temps, et de l’argent au contribuable ?
- Nous avons été surpris enfin, car nous pensons qu’à la fonction que vous occupez est attachée un devoir d’exemplarité, et qu’un tel aller-retour est désormais contraire à cette exemplarité. Alors que l’urgence climatique devrait être dans tous les débats et tous les programmes, et que les prix de l’énergie explosent, il n’est pas normal que le premier ministre se déplace en Falcon pour aller voter !

Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons de faire une procuration au lieu de prendre l’avion pour les 3 prochaines échéances électorales. Ce sont 15 tonnes de CO2 qui pourraient ne pas être émises, soit autant qu’un français pendant 18 mois ! Mais cela constituerait aussi un signal fort auprès de tous vos concitoyens et concitoyennes, qui souhaitent également faire des efforts pour le climat, mais refusent d’être les seuls à les faire. Le 3ème volet du rapport du GIEC paru le lundi 04 avril 2022 est limpide sur le sujet : sans sentiment de justice, sans réduction des inégalités, nous ne pourrons pas, collectivement, inverser la vapeur dans les temps impartis pour conserver une planète vivable.

Le GIEC nous alerte depuis des années, mais ses dernières conclusions sont sans appel : les émissions devraient atteindre un pic entre 2020 et au plus tard avant 2025 dans les trajectoires modélisées à l’échelle mondiale qui limitent le réchauffement à 1,5 °C. Dans ces conditions, chaque geste compte, ainsi que chaque tonne de CO2 non émise, et permet d’enclencher des dynamiques vertueuses.

Monsieur le Premier ministre, nous vous implorons, avec les mots de Julia Steinberger, climatologue co-autrice du rapport du GIEC, de "prendre ce message à cœur et de faire partie des personnes qui vont agir pour le changement. Autrement, on n’y arrivera jamais”. Monsieur le Premier ministre, montrez votre attachement à préserver une planète vivable : le 24 avril, le 12 et le 19 juin, faites une procuration !

* (E) Pétition : "Maman j’ai arrêté l’avion" - L’appel des Atterristes

7.335 signatures sur 8.000 lien pour signer

Nous, Atterristes, prenons l’engagement de nous déplacer et de voyager sans avion.
Conscient·es de l’urgence climatique, nous choisissons d’aligner notre mode de vie avec ce que nous disent les scientifiques. Pourquoi faut-il agir maintenant ?

C’est un engagement nécessaire. Nous savons que nos choix individuels seuls sont insuffisants pour limiter suffisamment le réchauffement climatique. L’État, les collectivités territoriales, les entreprises ont aussi un rôle primordial à jouer. Notre engagement est pourtant nécessaire : un aller-retour à Bangkok pour une personne est responsable de 3 tonnes de CO2e à lui tout seul, soit l’intégralité du budget carbone individuel à horizon 2030[1]. Renoncer à l’avion (ou ne pas commencer à le prendre) est un préalable pour inventer des vies bas carbone[2].

C’est un engagement qui nous semble profondément juste. Le transport aérien est le plus polluant, le plus inégalitaire, et le moins essentiel. Il cause des dommages irréversibles pour la majorité, à l’usage d’une minorité. 80 % des humains ne sont jamais montés dans un avion. 50% des émissions du secteur sont le fait de seulement 1% de la population mondiale[3]. A quoi bon partir à Bali si notre voyage contribue à rendre l’île inhabitable ? A quoi bon plonger dans la Grande Barrière de corail australienne si cela la fragilise, voire la condamne ?

C’est un engagement joyeux. Quelle satisfaction de nous sentir aligné·es avec les valeurs que nous portons au quotidien ! Nous redécouvrons la beauté et la richesse des territoires qui nous entourent. Quand nous voyageons, nous expérimentons de nouvelles aventures, à pied, à vélo, en kayak, à la voile, en train (de nuit) [4]. Ce tourisme à portée de train est plus lent, c’est indéniable. Pour nous, il est surtout plus épanouissant, plus varié. Pour les habitant·es des territoires, il est plus durable et plus résilient. La fin de l’avion, ce n’est pas la fin du voyage ou des vacances, et c’est le début d’un autre rapport au monde.

Rejoignez-nous dans cette aventure, devenez Atterriste ! Nous sommes convaincu·es que si nous sommes des milliers à affirmer haut et fort que la science climatique nous oblige, au-delà de nos opinions politiques, nous pouvons amener un changement beaucoup plus large. Ensemble, atterrissons.

[1] https://www.unep.org/resources/emissions-gap-report-2021
[2] https://www.resistanceclimatique.org/inventons_nos_vies_bas_carbone
[3] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378020307779
[4] https://www.resistanceclimatique.org/vacances_et_voyage_bas_carbone

* (E) Pétition : Les majestueux éléphants du Cambodge en danger

32.978 signatures sur 50.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Nike, Gap, Adidas et les autres entreprises profitant de ce projet au Cambodge.
Mauvaise idée n°34637463 : construire des lignes électriques qui détruiront l’habitat d’éléphants menacés ET contribueront au chaos climatique.

C’est ce que le gouvernement cambodgien a décidé de faire en construisant une ligne électrique qui détruira l’habitat de 250 000 autochtones Kuy et d’animaux en voie d’extinction… Tout ça pour relier une centrale au charbon hyper polluante qui alimente les usines de l’industrie de la mode. Le gouvernement cambodgien est autoritaire, et les appels directs des groupes locaux et internationaux pour arrêter les lignes électriques ont été ignorés.

Mais il y a un groupe de personnes que le Premier ministre cambodgien écoutera à coup sûr : les PDG de Nike, Adidas et Gap, qui comptent parmi les plus gros employeurs et investisseurs du Cambodge. Dites à Adidas, Nike et Gap de protéger l’habitat des majestueux éléphants du Cambodge.

Il y a une autre raison pour laquelle ce projet est une idée épouvantable : au lieu de détruire la forêt de Prey Lang, la ligne électrique pourrait facilement contourner la forêt par les routes existantes. Il est donc étonnant que SchneiTec, une compagnie d’électricité plutôt inconnue, ait obtenu le contrat de construction de la ligne électrique et que sa construction ait été approuvée.La seule chose que les gens savent, c’est que les propriétaires et les dirigeants de SchneiTec ont des liens étroits avec des représentants du gouvernement cambodgien et que ce projet ouvrira la voie à davantage de déforestation. Nike, Adidas et GAP peuvent et doivent mettre un terme à ce terrible projet - ils consomment d’énormes quantités d’énergie dans le pays et ont donc l’obligation morale de s’élever contre ce projet insensé qui ravagera des terres autochtones afin de produire de l’électricité pour leurs usines.

Il faut agir maintenant - la ligne électrique a été approuvée à la fin de l’année 2021 et sa construction peut commencer à tout moment.Demandez aux PDG de Nike, Adidas et Gap de mettre fin à la destruction de la forêt de Prey Lang au Cambodge. Il y a quelques semaines à peine, des membres de SumOfUs comme vous ont obligé Hugo Boss, un autre géant de l’industrie du prêt-à-porter, à cesser de recourir au travail forcé en Chine. Nous savons que nous pouvons faire plier les grands acteurs de la mode, mais seulement si nous nous exprimons maintenant !

* (E) Pétition : Protégez la nature, pas les profits !

83.272 signatures sur 100.000 lien pour signer

A Janusz Wojciechowski, Commissaire européen à l’agriculture, Virginijus Sinkevičius, Commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Frans Timmermans, Vice-président exécutif de la Commission européenne, et Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne
Les générations actuelles et de demain ont besoin de nourriture saine. Le seul moyen pour y parvenir est de produire de la nourriture respectueuse de la planète. Ne cédez pas à la pression des géants de l’agroalimentaire. Engagez-vous à publier vos objectifs pour une loi ambitieuse sur la restauration de la nature visant à régénérer des habitats tels que les forêts, les zones humides et les rivières, et à protéger les espèces sauvages comme les abeilles et les oiseaux.

* (C) Pétition : Macron et McKinsey

31.251 signatures sur 50.000 lien pour signer

Pétition adressée à : Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
Faites la lumière sur l’affaire Macron-McKinsey. 1,5 milliard d’euros. C’est la somme colossale que l’État français aurait versé en 2020 à des cabinets privés, au premier rang desquels McKinsey, en échange de “conseils” sur des sujets aussi divers que la gestion de la pandémie, l’éducation ou les retraites. Quand on voit le résultat, ça fait cher les conseils bidons… Payés avec l’argent de nos impôts !

Le tollé général a finalement forcé le parquet national financier à ouvrir une enquête à l’encontre de McKinsey il y a quelques jours. Mais le gouvernement est lui aussi responsable ! On peut en effet se demander si le gouvernement Macron n’a pas accepté de payer ces tarifs exorbitants parce que le président de la république est proche de dirigeants de McKinsey, dont certains se sont personnellement investi dans la campagne de Macron en 2017…Cette affaire pourrait bien être un incroyable scandale d’État. Il est grand temps qu’elle soit prise au sérieux par nos mécanismes de contrôle démocratiques ! Demandez à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique de se saisir de l’affaire McKinsey.

Le comble de l’ironie, c’est que McKinsey et consorts ont été payés pour « faire des économies » ! Pour indiquer au gouvernement Macron comment réduire les dépenses publiques, en bref comment détruire notre système social. Avec ces milliards versés aux cabinets de conseil, combien de lits aurait-on pu ouvrir dans nos hôpitaux ? Combien d’écoles ? Combien de retraités et d’étudiants, auraient pu recevoir un coup de pouce financier ?

Mais non, Emmanuel Macron a décidé qu’il valait mieux payer le travail discutable de cabinets de conseils. Et grassement, puisque ces conseils étaient parfois rémunérés près de 2 500 euros la page. Pour la comparaison, si vous étiez payé pour écrire cet e-mail, l’État vous aurait déjà versé 1000 euros. Vous avez le droit de savoir comment et pourquoi le gouvernement Macron a décidé d’offrir des contrats aussi juteux à McKinsey. S’il est établi que l’entreprise n’a pas payé ses impôts depuis 2011, la question est aussi : est-ce que le gouvernement était au courant ? Exigez que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique fasse la lumière sur l’affaire Macron-McKinsey.
.
.
.

.
.

* COLLECTES SOUTENUES PAR AID

* Soutenir les actions solidaires avec les réfugiés afghans en Grèce

Depuis quelques semaines, nous sommes à nouveau très pris par l’aide aux réfugiés (principalement afghans) et la création de lieux sous plusieurs formes. Nous vivons des moments extraordinaires aux côtés de gens également extraordinaires. Ces exilés qui sont devenus nos amis, au fil des jours, ont un courage communicatif, des désirs, des rêves, des sourires, plein d’affection et de générosité, des secrets, des blessures. Le plus souvent, ils ont tout perdu. Leur logement, bien sûr, mais parfois aussi leurs proches : parents, enfants, conjoint… Merci à toutes celles et ceux qui nous ont transmis des choses pour eux, pour elles : des aliments, des vêtements, des couches, des jouets, des produits d’hygiène et même de l’électroménager. Merci particulièrement à celles et ceux qui sont venus aider sur place, en provenance de Grenoble, Saillans, Marseille, Lyon, Bruxelles, Genève, Nantes et Bordeaux, durant les derniers mois. Cet élan est magnifique. Vraiment un grand « taschakor » (merci en afghan) à tou-tes ! Si vous voulez participez, c’est ici

ou par virement à ANEPOS :
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « Action Solidarité Grèce Philoxenia »

Philoxenia signifie hospitalité en grec, et littéralement « amis des étrangers » (philos : ami, xenos : étranger). C’est le nom que nous donnons en ce moment à nos actions aux côtés des réfugiés dont la majorité actuellement sont afghans.

Pour participer via PAYPAL, suivre le lien

Pour envoyer un chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale : ANEPOS – Action Solidarité Grèce Philoxenia – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
Ordre : ANEPOS / Objet : « Action Solidarité Grèce Philoxenia »

Pour en savoir plus et notamment pour les dons en nature lisez le dernier message du 09/09/2021

* APPEL POUR EXARCHEIA ET POUR SOUTENIR LE QUATRIÈME FILM (DEPUIS AUTOMNE 2019) )

POUR SOUTENIR EXARCHEIA ET LA PRÉPARATION DU 4ÈME FILM C’EST ICI

Si vous voulez soutenir nos actions à Exarcheia et/ou la préparation du 4ème film, "Nous n’avons pas peur des ruines", trois possibilités s’offrent à vous :

1) PAR VIREMENT

IBAN de ANEPOS : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU

Merci de mentionner en objet du virement : Appel Exarcheia et/ou 4e film

2) PAR PAYPAL

3) PAR CHÈQUE

Ordre : ANEPOS (uniquement). N’ajoutez rien sur l’ordre, mais mentionnez au dos du chèque ou en pièce jointe : Appel Exarcheia et/ou 4e film

À envoyer à :
ANEPOS, Action Solidarité Grèce, BP 10 - 81540 SORÈZE - FRANCE

Vous pouvez aussi ajouter des messages de soutien qui seront transmis au collectif de votre choix ou à l’assemblée principale des collectifs du quartier.

Vous trouverez la suite des infos comme toujours sur mon blog : http://blogyy.net

Yannis Youlountas

voir une vidéo

NB : Si vous voulez participer via AID (et bénéficier des 66% de déduction fiscale) contactez jean-marc.tagliaferri@wanadoo.fr

Plus d’infos sur le site

* Appel à soutien financier pour Delia Buonomo et le "Bar des Migrants" de Vintimille voir au début de la page

* Appel pour une collecte PERMANENTE de nourriture pour Roya Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour Roya-Citoyenne

* Dons (défiscalisables à 66%) pour l’association HABITAT & CITOYENNETE de NICE

* Dons (défiscalisables à 66%) pour les victimes de l’Agent Orange (permanent) et le procès intenté par Madame Tran To Nga aux fournisseurs de ce produit

* Dons (défiscalisables à 75% dans la limite de 1000€ par an et par donateur, 66% ensuite) pour l’association RIVE de Saint-Denis de la Réunion

Chers amis, Chers donateurs, chers partenaires, nous lançons une récolte permanente de fonds. Pour nous aider, vous pouvez faire vos dons :

  • sur la cagnotte Leetchi
  • par Paypal
  • par virement bancaire – IBAN : FR76 1871 9000 8000 8060 4210 034 – BIC : BFCORERXXXX
  • par chèque à l’ordre de Rive et à envoyer au : 21 rue Malartic – 97400 SAINT DENIS DE LA REUNION
    Nous vous rappelons que les dons faits aux associations d’intérêt général ouvrent droit à une réduction égale à 66% des versements effectués dans la limite de 20% du revenu imposable pour les particuliers et de 60% dans la limite de 5/1000 du chiffre d’affaires des entreprises.
    Je compte sur vous ! Solidairement, Catherine Gaud, présidente de RIVE

* Et bien évidemment les dons (défiscalisables à 66%) à AID que vous pouvez flécher ensuite sur les collectes non défiscalisables (renseignements ici )
.
.
.

.
.

* (C) Initiative Citoyenne Européenne : Changer le droit européen afin d’interdire la publicité et le sponsoring pour les énergies fossiles !

199.349 signatures sur 200.000 lien pour signer

Les entreprises fossiles, les constructeurs automobiles, les compagnies aériennes et maritimes utilisent la publicité et le sponsoring comme un écran de fumée pour détourner l’attention de leurs activités néfastes pour l’environnement, qui nous plongent pourtant de plus en plus profondément dans une crise climatique impactant les droits de l’homme. On ne peut plus continuer comme ça.

À présent, nous avons le pouvoir de changer le droit européen avec l’Initiative Citoyenne Européenne. Agissez maintenant pour une interdiction historique des publicités et du sponsoring pour les énergies fossiles !

* (C) ICE : Face au Covid-19 tout le monde mérite protection

44.735 signatures sur 55.695 signatures françaises (seuil minimal)
252.586 signatures européennes sur 1 000 000 nécessaires d’ici au 01 Août 2022 lien pour signer

Objectifs : Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et notamment ses articles 114, 118 et 168, nous demandons à la Commission de proposer une législation pour :
- veiller à ce que les droits de propriété intellectuelle, brevets compris, n’entravent pas l’accessibilité ou la disponibilité de tout vaccin ou traitement futur contre la COVID-19 ;
- garantir que la législation de l’UE relative à l’exclusivité des données et à l’exclusivité commerciale ne limite pas l’efficacité immédiate des licences obligatoires délivrées par les États membres ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne le partage de connaissances, de propriété intellectuelle et/ou de données sur les technologies de la santé liées à la COVID-19 dans le cadre d’une communauté de brevets ou de technologies ;
- instaurer des obligations juridiques pour les bénéficiaires de fonds de l’UE en ce qui concerne la transparence relative aux contributions publiques, aux coûts de production ainsi qu’aux clauses garantissant l’accessibilité et le caractère abordable combinées aux licences non exclusives.
Adresse internet de la présente initiative dans le registre de la Commission européenne : https://europa.eu/citizens-initiative/initiatives/details/2020/000005

Voir le site officiel des INITIATIVES CITOYENNES EUROPEENNES
.
.
.

.
.

* (C) Pétition : Retraite à 65 ans, c’est non !

1.916 signatures sur 5.000 lien pour signer

Le candidat Emmanuel Macron veut repousser la retraite à 65 ans. Un retour en arrière de 40 ans après l’avancée de la retraite à 60 ans en 1981. Emmanuel Macron entend faire de l’élection présidentielle un référendum pour ce recul social. Nous appelons à construire un mouvement majoritaire contre la retraite à 65 ans. Rien ne justifie ce recul social ! Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) indique que « la part des dépenses de retraites dans le PIB resterait dans une trajectoire maîtrisée à l’horizon 2070 ».

Il n’y a aucune prise en compte de la pénibilité. Une personne entrée à 18 ou 19 ans dans l’emploi devrait attendre 3 ans de plus qu’actuellement – et souvent au chômage – pour prendre sa retraite. Ce serait injuste ! Les premières années de retraite sont toujours les meilleures alors qu’avec un allongement de l’âge de départ, les années au travail seraient les plus difficiles. En cas de recul de l’âge de départ à la retraite, l’espérance de vie en bonne santé risque de reculer et les inégalités devant la retraite s’aggraveraient.

Ce sont près de six millions de chômeuses et de chômeurs, de précaires qui seraient laissé·es sur la touche. À l’inverse, l’augmentation des salaires permettrait de renforcer les recettes pour la protection sociale dont les pensions de retraite. Grâce aux cotisations sociales qui financent depuis des dizaines d’années notre retraite par répartition. Ce sont les contre-réformes successives depuis 1993 qui ont entraîné la baisse des pensions. C’est le refus d’augmenter les cotisations sociales qu’il faut mettre sur la table. Nous devons envoyer à l’Assemblée Nationale une majorité de député·es favorables au retour du droit à la retraite à 60 ans et à son financement.

Un droit à la retraite à 60 ans avec une pension minimum à hauteur du Smic c’est possible ! C’est un choix de société pour le bien-être humain, pour la majorité des actives et des actifs comme des retraité·es. Une majorité peut et doit s’opposer à tout nouveau recul social. Une majorité peut d’ores et déjà se manifester pour dire « Non à la retraite à 65 ans ! » Signez massivement ce texte sur les marchés, dans les entreprises, sur internet.

* (C) Pétition : Les territoires indigènes dans le viseur de Bolsonaro en Amazonie

76.496signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Parlement brésilien (Chambre des députés et Sénat fédéral), au gouvernement brésilien et aux autres autorités compétentes : Madame, Monsieur, nous déclarons notre solidarité aux communautés indigènes du Brésil et soutenons l’analyse et les revendications de l’APIB*, selon lesquelles le projet de loi PL 191/2020 est anticonstitutionnel, tant sur la forme que sur le fond. Il viole le droit à la consultation et au consentement préalable, libre et éclairé des peuples autochtones. Il est également contraire à l’interprétation constitutionnelle de l’article 231 de la Constitution fédérale brésilienne de 1988. Le projet de loi n’a aucune base juridique, car il porte atteinte de manière flagrante à la dignité des peuples indigènes. Il vise à autoriser, de manière inconstitutionnelle et mal avisée dans le temps, des activités minières dans les territoires indigènes du pays, mettant ainsi en danger la vie des Autochtones, y compris celle des peuples isolés. Nous vous demandons donc de rejeter le projet de loi PL 191/2020. Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.

* Articulação dos Povos Indígenas do Brasil / Articulation des Peuples Autochtones du Brésil - https://apiboficial.org/2022/03/18/nota-tecnica-sobre-o-pl-1912020/ et https://apiboficial.org/files/2022/03/NOTA-DA-APIB-PL-191.docx.pdf

* (C) Pétition : Achat des vaccins Pfizer,que cache l’UE ?

81.994 signatures sur 100.000 lien pour signer

31 milliards d’euros. C’est la somme que l’UE aurait surpayé pour ses vaccins contre le Covid. Nos impôts ont donc payé 31 milliards de trop pour que Pfizer puisse engranger 1000 dollars par seconde avec ses vaccins.

Critiquée pour son manque de transparence dans ses négociations avec les laboratoires pharmaceutiques, l’UE cherche-t-elle à dissimuler la vérité ? La question fait particulièrement scandale depuis que la Présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, a refusé de révéler le contenu de ses textos secrètement échangés avec le Directeur de labo Pfizer pendant ces négociations… Ces pratiques occultes doivent cesser immédiatement !

Les règles de l’UE sont claires : le public a le droit d’accéder aux échanges écrits réalisés - sms compris - dans le cadre de ces négociations selon la médiatrice européenne, Emily O’Reilly. Mais Ursula von der Leyen refuse de révéler ces messages secrets au public. Von der Leyen, n’en est pas à son coup d’essai. En 2019, le contenu de son téléphone avait été mystérieusement effacé alors que le parlement allemand le réclamait dans le cadre d’une enquête la ciblant. Elle était soupçonnée d’avoir fait preuve de favoritisme dans l’octroi de contrats lorsqu’elle était ministre de la défense allemande.

Von der Leyen avait affirmé que c’était le résultat d’une mauvaise manipulation faite par un collaborateur... Mais, depuis qu’elle a pris la tête de la Commission européenne, de nombreux observateurs dénoncent une institution de moins en moins transparente, responsable et démocratique.

Ursula von der Leyen doit faire toute la lumière sur ces négociations qui ont coûté 31 milliards d’euros de trop au contribuable ! Vous pouvez faire flancher Ursula von der Leyen tout comme les membres de SumOfUS l’ont déjà fait avec David Cameron. Suite aux révélations des Panama Papers, plus de 50 000 membres de SumOfUs avait forcé l’ex-Premier ministre britannique, à faire preuve de transparence au sujet d’un scandale de fraude fiscale dans lequel lui et ses proches étaient impliqués.

Plus récemment, au niveau européen, vous avez poussé les eurodéputées à adopter une régulation historique contre les géants du Web, pour protéger l’humain, partout dans le monde. Aujourd’hui encore, vous pouvez faire pencher la balance du côté de la justice ! Exigez qu’Ursula von der Leyen dévoile ses SMS secrets avec le directeur de Pfizer

* (C) Pétition : Cerné par les affaires, le numéro 2 de l’Élysée doit démissionner

45.491 signatures sur 50.000 lien pour signer

Il décide de tout et ne répond de rien. Il choisit la direction économique du pays, comment nos impôts sont dépensés et quelle entreprise va en profiter (souvent celle de sa famille et de ses amis). Emmanuel Macron ? Oui mais pas que. Laissez-moi vous parler de son homme de main : Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée et véritable chef du gouvernement.

Dans le gouvernement Macron, Kohler pèse plus que le Premier ministre (désolé Jean Castex) mais il fuit la lumière. Peut-être parce qu’il souhaite à tout prix éviter qu’on apprenne qu’il utiliserait nos impôts afin de garantir des milliards d’euros d’argent public pour l’entreprise de sa famille ou qu’il aurait ruiné les géants français Suez, Veolia et Engie pour arranger ses petits amis.

Kohler, visé par plusieurs enquêtes judiciaires et convoqué par l’Assemblée nationale, se fait champion du monde de l’esquive quand il n’est pas directement protégé par Emmanuel Macron. Personne n’a élu Alexis Kohler, son immunité présidentielle doit prendre fin maintenant !

Les frasques de Kohler sont tellement nombreuses et compliquées à expliquer qu’elle font l’objet d’un documentaire du média Off Investigation, de plusieurs articles d’une dizaine de pages sur Mediapart et de plusieurs ouvrages du journaliste d’investigation Marc Endeweld. Pour simplifier, deux gros scandales entourent Alexis Kohler.

Le premier, est une sombre histoire d’argent public qu’il a directement réorienté vers MSC, le géant du transport maritime (et de la fraude fiscale), propriété de Gianluigi Aponte, qui est le cousin d’Alexis Kohler. Le secrétaire général de l’Élysée a passé des vacances sur le yacht de la famille Aponte et a même été directeur financier de MSC alors même qu’il travaillait sur la campagne d’Emmanuel Macron en 2017. À chaque fois qu’il prenait des décisions favorisant MSC, au sein du ministère des Finances, à l’Élysée, ou encore comme administrateur de l’État au port du Havre, Kohler prenait soin de dissimuler ses liens avec MSC et la famille Aponte. On parle "de centaines de millions, voire de milliards" d’euros selon la journaliste Martine Orange.

Le second scandale concerne l’OPA (Offre Publique d’Achat) de Veolia sur Suez. Écartant Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, d’un revers de la main, Alexis Kohler est intervenu plusieurs fois pour aider ses amis de Veolia à écraser leur concurrent direct Suez. Kohler, qui n’est même pas censé s’occuper de ce dossier, aurait utilisé le pouvoir que lui confère la fonction publique pour pousser ses propres intérêts ou ceux de sa clique. Mais c’est aussi un problème parce que depuis, les trois entreprises françaises impliquées dans cette OPA, les géants de l’eau Suez et Veolia ainsi que le géant de l’énergie Engie, sont dans la tourmente. À terme, cela pourrait se traduire par une augmentation des prix de l’énergie et de l’eau ainsi que par de possibles licenciements. ​​Kohler ne peut continuer à jouer impunément avec notre argent.

À quelques mois des élections présidentielles, Emmanuel Macron veut à tout prix éviter d’être éclaboussé par l’affaire Kohler. C’est pourquoi il est indispensable de mettre la pression maintenant. Ensemble, vous pouvez le faire, parce que vous l’avez déjà fait auparavant. Il y a à peine deux semaines, la mobilisation de milliers de membres de SumOfUs comme vous avait participé à faire renvoyer le directeur général d’Orpéa qui organisait la maltraitance des personnes âgées dans ses Ehpad. Il y a quelques mois, les membres de SumOfUs forçaient le gouvernement Macron à abandonner l’octroi de garanties financières à Total pour un forage désastreux dans l’Arctique.

Vous pouvez mettre fin aux magouilles de Kohler une bonne fois pour toutes ! Demandez qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, quitte ses fonctions sans plus attendre.

* (E) Pétition : Toyota alimente la crise climatique"

109.625 signatures sur 150.000 lien pour signer

Avec les géants du pétrole ExxonMobil et Chevron, Toyota est l’un des trois lobbyistes majeurs qui s’opposant aux lois visant à nous protéger du chaos climatique. Peut-être que les barons du pétrole s’en moquent, mais les patrons de Toyota font tout pour cacher leur lobbying.

L’année dernière, la vague d’indignation qui a soulevé l’État de Californie a permis de forcer Toyota à abandonner son procès visant à bloquer des mesures pour la protection du climat. Si un État a pu faire reculer Toyota, alors les millions de membres SumOfUs présents à travers le monde le peuvent aussi ! Pouvez-vous ajouter votre nom pour mettre un terme aux magouilles de Toyota et faire passer l’info autour de vous ?

Dites à Toyota d’arrêter son baratin et de passer au vert pour de bon. Le géant japonais de l’automobile s’est forgé une réputation écolo et en abuse aujourd’hui. Selon des articles du New York Times et du Guardian, Toyota utilise son pouvoir pour empêcher l’adoption de lois importantes en faveur du climat.

L’entreprise a eu l’occasion de dominer le marché des voitures vertes, mais s’est endormie au volant. Toyota fait désormais du lobbying pour empêcher l’adoption de lois sur la qualité de l’air et de mandats rendant obligatoire la vente de véhicules électriques dans les concessions automobiles.

Les manigances de Toyota ne prendront fin que lorsque ses investisseurs, ses travailleurs et ses clients exigeront un changement. Certains investisseurs commencent à se plaindre, mais c’est loin d’être suffisant. C’est pourquoi nous devons faire en sorte que cette campagne prenne une ampleur telle, que Toyota ne pourra plus l’ignorer. Signez et partagez la campagne adressée à Toyota pour que l’entreprise cesse son lobbying en faveur des énergies fossiles et se mette au vert pour de vrai.

Aujourd’hui, la Croix-Rouge estime qu’il y a plus de réfugiés qui fuient les crises environnementales que les conflits violents. Face à la crise climatique, Toyota continue son lobbying pour prolonger l’ère des énergies fossiles et s’assurer un peu plus de profits. Et en plus, l’entreprise cherche à nous berner en projetant une image soucieuse de l’environnement.

SumOfUs rejoint une coalition de militants du monde entier qui cible Toyota et se bat pour placer l’humain et la planète avant le profit. Avec vous, on va mettre un terme à cette mascarade !

* (C) Pétition : POUR GARANTIR LE DROIT DES CITOYENS À DÉFENDRE L’ENVIRONNEMENT ET LA BIODIVERSITÉ

111.360 signatures sur 200.000 lien pour signer

Au Premier ministre Jean Castex, au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin
Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Ministre de l’Intérieur,

La cellule de gendarmerie Déméter, créée il y a deux ans par un pacte contre-nature entre deux syndicats promoteurs de l’agriculture industrielle – la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs – et le ministère de l’Intérieur, est un dévoiement sans précédent d’un service public régalien à l’usage d’intérêts privés.

Le périmètre d’intervention de cette cellule, étendu aux actions symboliques et idéologiques, menace tous ceux qui critiquent les effets dévastateurs du système agricole dominant sur l’environnement et la biodiversité, et enfreint dangereusement les libertés fondamentales d’information, d’opinion et d’expression, garanties par la Constitution.

Ce pacte illégal est un outil de plus aux mains de quelques grands groupes agro-industriels, pour maintenir les agriculteurs dans un système dépendant des pesticides, et dévastateur pour le vivant, dont seules ces multinationales tirent profit. L’État, lui, se rend complice de l’extinction en cours des abeilles et des pollinisateurs, contre laquelle il promet pourtant d’agir, et se déshonore en faisant porter la suspicion sur ses propres citoyens.

Nous, journalistes, activistes, ONG, membres d’associations, et citoyens inquiets de l’effondrement vertigineux de toute la biodiversité, refusons d’être inquiétés pour des actions pacifiques et légales face au désastre provoqué par les pesticides, et condamnons cette dérive anti-démocratique et autoritaire.

Nous vous appelons à garantir notre droit à défendre les écosystèmes dont nous dépendons, et ainsi rendre possible un avenir sain et durable aux générations futures, en procédant à la dissolution immédiate de Déméter et de ses succursales, les observatoires de l’agribashing.

Vous priant d’agréer, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le ministre, l’expression de notre plus haute considération.

* (E) Pétition : En finir avec le glyphosate en Europe… enfin !

506.447 signatures lien pour signer

Le glyphosate sera-t-il enfin interdit dans l’Union européenne après 2022 ? La substance active déclarée du célèbre Roundup de Monsanto-Bayer a été réautorisée pour 5 ans fin 2017, après de nombreux scandales : Monsanto papers, procès outre-Atlantique, fichage illégal… Les débats sont déjà lancés pour prolonger cette autorisation et la bataille est loin d’être gagnée.

Dangereux pour l’environnement et la santé humaine, il est plus qu’urgent d’en finir avec le glyphosate en France et en Europe et d’amorcer une vraie transition agricole et alimentaire. On sait notamment depuis 2015 que cette substance est classée « cancérogène probable » pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé et récemment, en France, une étude de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) est venue renforcer l’analyse des risques liés au glyphosate.

Emmanuel Macron s’était engagé à sortir du glyphosate en France « au plus tard » début 2021. Il n’a pas tenu cette promesse, mais la France, qui va endosser la présidence tournante de l’UE en janvier 2022, peut et doit jouer un rôle moteur et sans ambiguïté pour faire interdire le glyphosate en Europe.

Exigeons ensemble que la France s’oppose publiquement au renouvellement de l’autorisation de ce pesticide toxique en Europe.Signez la pétition et faites-la circuler, nous avons besoin de vous !

14/10/2021 Cette pétition a été lancée avec : Foodwatch France, Générations Futures, Greenpeace France, Agir pour l’Environnement, Ligue contre le cancer, WECF, France Nature Environnement, FNE Auvergne-Rhône- Alpes, Amis de la Terre, ATTAC France, BLOOM, Combat Monsanto, Justice Pesticides, Confédération paysanne, CCFD-Terre-Solidaire, Réseau Action Climat, Union Nationale de l’Apiculture Française, Syndicat national d’apiculture, Terre d’abeilles, Terre & Humanisme, Cantine sans plastique France, Réseau Environnement Santé, FNAB, Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique, SOL, Institut Veblen, Commerce équitable France, UFC Que Choisir, Ligue des droits de l’Homme, Ingénieurs sans frontières agriSTA, ActionAid France, Secrets Toxiques, WWF, SumOfUs, WeMove Europe, Campagne Glyphosate, Alerte des Medecins sur les Pesticides, RESOLIS, Notre Affaire à Tous

* (C) Pétition : Agissons contre la loi anti-LGBT+ en Hongrie !

92.578 signatures sur 100.000 lien pour signer

Le 15 juin, le parlement hongrois a adopté une loi qui interdit toute production pouvant être vue par des mineurs et présentant des personnages gays ou un quelconque soutien à la communauté LGBT+. Tout contenu qui montre des relations LGBT+, une transition de genre ou un drapeau arc-en-ciel sera désormais libellée « non recommandée pour les enfants de moins de 18 ans » et ne pourra être diffusé à la télévision qu’entre 22h et 5h. Cette loi couvre également l’education sexuelle et prévoit que seuls les professeurs et associations validées par l’État pourront enseigner cette matière.

Le gouvernement hongrois prétend que cette mesure vise à « protéger les enfants » mais c’est l’inverse. Lorsque l’on attise les flammes de l’homophobie et de la transphobie, on expose les enfants et les familles LGBT+ à la discrimination et aux violences. Ce n’est pas la première fois que les familles arc-en-ciel et leurs enfants sont attaquées en Hongrie. En 2020, le Parlement a adopté une loi qui empêche effectivement les couples homosexuels d’adopter des enfants, limitant la possibilité d’adoption aux couples mariés.

Membre de l’Union européenne, la Hongrie s’est engagée à respecter les droits de ses citoyens. En adoptant cette législation, elle bafoue son engagement et doit faire face aux conséquences. Signez cette pétition pour demander à l’Union européenne d’agir sans attendre et d’utiliser tous les outils dont elle dispose pour obliger le gouvernement hongrois à retirer la loi

* (C) Pétition : Des personnes meurent à la frontière entre la Pologne et le Bélarus

13.855 signatures sur 15.000 lien pour signer

25/11/2021. À l’attention de la ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès et du Premier ministre, Alexander de Croo.Madame la ministre, Monsieur le Premier ministre,

Je vous écris parce que je suis préoccupé·e par la situation inhumaine qui règne à la frontière polonaise avec le Belarus. Ces derniers jours, le Belarus a envoyé des milliers de réfugiés et de migrants, dont des bébés et des enfants, aux frontières de la Pologne, de la Lituanie et de la Lettonie. Les autorités polonaises les rapatrient de force. Ces refoulement à la frontière sont illégaux et constituent une violation des droits humains. Les personnes bloquées se trouvent maintenant dans un "no man’s land", dans une situation qui met leur vie en danger, sans nourriture, sans boisson et sans abri. Plusieurs personnes sont déjà mortes à cause des températures glaciales et de l’épuisement. Il est probable que d’autres personnes mourront.

Je vous demande de protéger ces personnes en incitant la Commission européenne (CE) à demander aux pays concernés d’accueillir ces personnes avec humanité et de leur donner accès à une procédure d’asile individuelle et équitable. La CE devrait inciter ces pays à lever les situations d’urgence, ainsi que les lois qui légaliseraient le refoulement, et à autoriser les observateurs indépendants. La CE devrait également œuvrer à une redistribution équitable des migrants et des réfugiés entre les États membres de l’UE. Merci de votre attention. Cordialement
.
.
.

.
.
>1%

* (E) Pétition-Gabriel Boric : ne laissez pas Nike et Calvin Klein faire du Chili une décharge.

88.972 signatures sur 105.000 lien pour signer

Une montagne de vêtements est en train de pousser dans le désert d’Atacama et certaines des marques de mode les plus connues comme Nike et Calvin Klein en sont responsables. Mais il y a encore de l’espoir. Gabriel Boric, président progressiste qui doit prendre ses fonctions en mars, est en train de définir les priorités politiques pour les mois à venir.

Nous devons nous assurer que la réglementation de l’industrie de la mode soit une priorité. Si nous nous mobilisons massivement, Gabriel Boric et son cabinet seront poussés à agir. La production de vêtements est responsable de 20 % de la pollution mondiale de l’eau potable. C’est un exemple clair de l’impact dévastateur du néolibéralisme qui a marqué l’histoire du Chili et auquel Boric a promis de mettre fin une fois pour toutes.

Gabriel Boric a déclaré que "si le Chili a été le berceau du néolibéralisme, il sera aussi son tombeau". Le moment est venu d’envoyer au cimetière ces montagnes de vêtements invendus et les entreprises qui les ont mit là. Nike ou Calvin Klein ne se permettraient pas de faire ça aux USA. Ce racisme environnemental doit cesser.

Le président élu, dont certains disent qu’il est un "symbole d’espoir", n’a pas encore commencé son mandat présidentiel, mais il prendra très bientôt des décisions qui auront un impact profond sur l’avenir du Chili. C’est pourquoi il est plus important que jamais d’agir maintenant, afin que la réglementation du secteur de la mode figure dans les priorités de son programme présidentiel. Gabriel Boric, ne laissez pas Nike et Calvin Klein faire du Chili une décharge.

Nous savons que le pouvoir de notre communauté fonctionne car nous avons déjà défait l’industrie de la mode. Plus de 100 000 membres de SumOfUs comme vous ont fait pression sur la marque de jeans Levi’s pour qu’elle réduise ses émissions, créant ainsi un précédent majeur pour la réglementation de l’industrie de la mode. Ensemble, nous pouvons utiliser notre pouvoir collectif pour faire la même chose au Chili !

* (E) Pétition-Pas de brevets sur notre nourriture : demandez à nos ministres de clarifier les règles !

168.278 signatures sur 175.000 lien pour signer

Nous demandons la tenue, dans un délai d’un an, d’une conférence des ministres des États membres de l’Office européen des brevets (OEB) afin de mettre rapidement en œuvre des mesures efficaces visant à mettre fin aux brevets sur les cultures végétales et l’élevage conventionnels. Toutes les mesures possibles doivent être prises au niveau national et européen pour mettre fin aux brevets sur les cultures et l’élevage conventionnels.

* (C) Pétition : POUR UNE RECONNAISSANCE EFFECTIVE DES MOTIFS D’ASILE PROPRES AUX FEMMES, AUX FILLES ET AUX PERSONNES LGBTIQA+

12.849 signatures sur 15.000 lien pour signer

Les violences sexuelles et sexistes (notamment les violences domestiques, l’exploitation sexuelle, le mariage forcé, les mutilations génitales, la traite, les législations discriminatoires, la répudiation, la privation de leurs enfants) poussent de nombreuses femmes, filles et personnes LGBTIQA+ à fuir leur pays et à demander l’asile en Europe.

Ces personnes sont presque systématiquement exposées à la violence et à l’exploitation tout au long du parcours migratoire : violences sexuelles exercées par les passeurs ou dans les camps de réfugié·e·s, exploitation sexuelle ou par le travail forcé et enfermement dans des réseaux de traite des pays de transit, y compris dans les pays européens, menaces, traumatismes et dangers subis par leurs enfants.

Arrivées en Europe, des procédures d’asile inadaptées et un accueil indigne les attendent. Les procédures d’asile ne permettent pas d’identifier les victimes de violences fondées sur le genre ou les victimes de traite, les structures d’hébergement sont inadaptées, les mesures de soutien manquent. Et, bien souvent, leurs motifs d’asile spécifiques ne sont pas reconnus, en dépit des principes énoncés dans plusieurs directives européennes et des dispositions de la Convention d’Istanbul qui reconnaît la violence à l’égard des femmes fondée sur le genre comme une forme de persécution donnant droit à la protection internationale.

Nous, habitant·e·s de l’Europe et du monde, demandons à la Commission européenne, au Parlement européen, au Conseil européen ainsi qu’aux gouvernements nationaux de l’espace Schengen de :
1 Garantir le droit à une protection internationale par la reconnaissance effective de tout motif d’asile spécifique aux femmes, aux filles et aux personnes LGBTIQA+.(...)
2 Mettre en place une instance de surveillance européenne assurant l’application effective des articles 60 et 61 de la Convention d’Istanbul et des articles 10 à 16 de la Convention sur la lutte contre la traite des êtres humains.(...)
3 Garantir l’accès au droit d’asile dans les pays européens pour les femmes, les filles et les personnes LGBTIQA+.(...)

Qui sommes-nous ? Nous sommes un regroupement de collectifs militants et d’associations qui luttons avec des personnes requérantes d’asile en Europe. Notre combat nous montre chaque jour la violence multipliée que vivent les femmes et personnes LGBTIQA+ venues trouver refuge en Europe. Suite à la mobilisation féministe « Toutes aux frontières » qui a eu lieu à Nice le 5 juin 2021, nous unissons nos forces : la répression se fait au niveau européen, notre résistance aussi.

* (C) Tribune : « Nous voulons briser le silence sur les conséquences de l’agent orange au Vietnam »

lien pour signer

Lire la tribune sur Le Monde

Soixante ans après le début des épandages massifs par l’armée américaine de l’herbicide, les conséquences en sont encore présentes, souligne, dans une tribune au Monde, un collectif de personnalités mobilisées pour faire sortir ce crime de l’oubli, qui demande l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes.

Tribune

Il y a des drames qui tombent dans l’oubli ; des histoires qui, à force de rester dans l’ombre, s’éteignent avec les individus qui les portent. Il y a soixante ans, le 10 août 1961, débutaient les premiers épandages d’agent orange, un puissant herbicide contenant de la dioxine, substance à l’origine de nombreux cas de cancers et de malformations à la naissance. Cet herbicide a été déversé sur la partie sud du Vietnam par l’armée des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam, afin de détruire le couvert végétal et débusquer, ainsi, les résistants vietnamiens qui s’y réfugiaient.

Il y a soixante ans, l’histoire de cette guerre commençait à peine à s’écrire, mais que nous reste-t-il de ce récit ? Nous, citoyens d’un pays, la France, qui a colonisé le Vietnam à partir de l’année 1858, qui a recruté de force des « soldats ouvriers » (les « Linh Tho » lors de la première guerre mondiale, puis les « Cong Binh », durant la seconde) ; qui, au sortir de la deuxième guerre mondiale, lui a refusé l’indépendance en combattant celles et ceux qui luttaient pour ce droit inaliénable, et qui depuis 1975, a accueilli des centaines de milliers de Vietnamiens sur son sol, que savons-nous de leur histoire ?

Dans les livres d’histoire-géographie, au collège et au lycée, la guerre du Vietnam est évoquée. On y apprend qu’elle débute en 1955 et oppose, d’une part, la République démocratique du Vietnam (Nord Vietnam) avec son armée populaire vietnamienne – soutenue matériellement par l’Union soviétique et la Chine – alliée au Front national de libération du Sud (appelé Vietcong par ses ennemis) et, d’autre part, la République du Vietnam (Sud Vietnam), soutenue par l’armée des Etats-Unis et plusieurs alliés comme le Canada, l’Australie, la Corée du Sud et les Philippines.

L’illusion d’une guerre lointaine

L’enseignement se contente aujourd’hui de balayer les grandes lignes, en omettant les conséquences désastreuses – et pourtant terriblement actuelles – de la guerre sur les écosystèmes et les habitants. Il omet aussi, bien trop souvent, d’appuyer la différence entre le napalm et l’agent orange, dont les Français ne discernent pas toujours la nature, sans doute à cause de l’absence à l’époque de représentations des ravages causés par l’agent orange et du cliché, devenu célèbre, d’une enfant vietnamienne brûlée au napalm en 1972.

Mais surtout, il nous donne l’illusion d’une guerre lointaine, passée. Pourtant, cette guerre, pour les anciens combattants et leur descendance, est loin d’être derrière eux, loin de se taire, au contraire. Insidieuse, elle s’insère encore dans les corps ; meurtrière, elle continue de semer la mort et le désespoir dans les familles – qui y voient, en plus, un signe de punition.

Le Vietnam et sa population se sont habitués à ces visages et ces corps tortueux, tant dans les provinces d’Hanoï et de ses environs que dans le sud du pays. C’est dans un terrible silence, que ces vies passent, parfois sans même avoir eu connaissance d’être victimes des conséquences des épandages. Et c’est ce silence que nous souhaitons définitivement briser.

Toutes ces victimes, malades d’un passé dont elles ne sont pas responsables, subissent de nombreuses peines : l’absence de reconnaissance juridique dans leur pays et à l’international – contrairement aux vétérans américains –, des conditions matérielles insuffisantes et une quasi-absence de commémoration à l’international, pourtant si nécessaire à la reconstruction d’un peuple, à sa mémoire. Ce travail manque, au Vietnam comme dans les autres pays où les récits se sont mêlés, via les diasporas.

Une journée officielle de commémoration

Les associations sur place, chargées d’identifier les lignées de familles potentiellement touchées rencontrent toujours une grande difficulté à identifier les personnes les plus vulnérables qui se cachent par honte des malheurs qu’elles pensent porter, et par manque d’informations dans leur pays d’origine ou d’accueil.

C’est pourquoi nous demandons, au nom du Collectif Vietnam-Dioxine, aux parlementaires français de participer à la réparation de l’injustice subie par l’ensemble des victimes de l’agent orange, en considérant ce crime commis au Vietnam et dans les pays voisins, comme au Cambodge et au Laos. Nous demandons l’instauration d’une journée officielle de commémoration des victimes de l’agent orange, ainsi qu’une meilleure prise en compte, dans l’enseignement scolaire, des incidences de la guerre du Vietnam sur les populations et l’ensemble des écosystèmes.

Nous continuerons, de notre côté, à nous mobiliser, et à participer à l’effort de mémoire du Vietnam, pays dont le cri, étouffé par l’impérialisme des Etats- Unis, commence à peine à se faire entendre. Nous appelons, enfin, l’appui et le soutien de la communauté internationale, car la paix n’est pas seulement un mot, ni même un état d’esprit, et ce combat pour le surgissement du possible n’est pas seulement un espoir, c’est aussi un travail collectif.

La liste complète des signataires est accessible en .
cliquant sur ce lien

* (C) Pétition : Nextdoor : suspendez vos partenariats avec la police

Lien pour signer

Faites-le entendre à Nextdoor : suspendez vos relations avec les services de police.
Depuis des années, de nombreuses personnes tirent la sonnette d’alarme à propos du racisme sur Nextdoor. En parallèle, Nextdoor fait du pied aux services de police et les incite à utiliser sa plateforme pour « cibler géographiquement des messages à destination de quartiers spécifiques ». Les détails de ces partenariats sont en grande partie inaccessibles au public, ce qui ne contraint pas Nextdoor à rendre des comptes vis-à-vis des éventuelles conséquences néfastes pour les communautés ciblées de manière disproportionnée par la police. C’est pourquoi nous demandons à Nextdoor de suspendre ses relations avec les services de police jusqu’à ce qu’ils fournissent plus d’informations sur la nature de ces partenariats et des preuves qu’ils ont examiné l’impact et les potentielles conséquences néfastes de ces partenariats sur les communautés qui utilisent leurs services.

Alors que Nextdoor s’est engagé à lutter contre le racisme sur sa plateforme, les détails des actions qu’ils vont mener et la façon dont ils vont mesurer leurs progrès restent flous. La dernière mesure prise par Nextdoor, supprimer de sa plateforme la fonction « Transférer à la police », montre bien sa prise de conscience de la nécessité de ralentir la systématisation du déplacement de la police, comme poussent à le faire des technologies telles qu’Amazon Ring et Nextdoor. Mais sans un véritable exercice de transparence, le public ne pourra pas juger ces efforts. Nextdoor dispose d’une base d’utilisateurs importante et active, et les mesures prises maintenant peuvent avoir de grandes répercussions sur la façon dont nous pensons que les réseaux communautaires devraient fonctionner.

Nous demandons à Nextdoor de suspendre immédiatement ses relations avec les services de police jusqu’à ce que Nextdoor :

* publie un rapport de transparence pour divulguer publiquement la nature des relations entre Nextdoor et les services de police dans tous les pays où Nextdoor opère, y compris les mesures prises pour identifier les éventuelles conséquences néfastes de ces partenariats ; et
* s’engage à embaucher des experts des droits civils, y compris au sein des équipes travaillant sur la plateforme pour les organismes publics, de la même façon que nos partenaires de Color of Change et la campagne StopHateForProfit l’ont déjà demandé à Facebook.

Si Nextdoor entend sérieusement s’engager à créer une plateforme où « tout le monde a sa place », alors Nextdoor doit assumer ses responsabilités et passer aux actes.

* (E) Pétition : Non à l’extension de l’aéroport Nice Côte d’Azur : une bombe climatique et sanitaire

2.733 signatures sur 3.000 lien pour signer

Destinataires : Mme Barbara Pompili (Ministre de la Transition écologique), M Bruno Le Maire (Ministre de l’économie, des finances et de la relance), M Jean-Baptiste Djebbari (Ministre délégué chargé des Transports)

Nous demandons une reconsidération complète et une annulation des projets d’extension des aéroports français, dont celui du T2.3 de l’aéroport Nice Côte d’Azur (+50% de trafic de 2019 à 2030). Une action en justice est en cours contre ce projet T2.3 niçois, au TA de Marseille, et portée par des associations, que les citoyens peuvent soutenir.

Pourquoi faut-il agir maintenant ?

Au rythme actuel des rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, notre ‘’budget carbone’’ visant à limiter le réchauffement global à deux degrés d’ici la fin de ce siècle aura été épuisé dans moins de vingt ans ! Parmi les causes de réchauffement figurent en bonne place les émissions du trafic aérien mondial : l’aéronautique est ainsi responsable de 7,4% de l’empreinte carbone de la France (B&L Evolution, juillet 2020). La Convention Citoyenne pour le Climat ne s’y est pas trompée, lorsqu’elle a proposé l’arrêt de toute extension d’aéroport (proposition SD-E3).

Or des projets climaticides d’extension sont toujours portés par les autorités publiques, alors même que l’Etat français pourrait être reconnu coupable d’inaction climatique : ainsi le T4 de Roissy Charles de Gaulle, le T1 de Marseille Provence, et … le T2 de Nice Côte d’Azur.

A Nice, le Préfet des Alpes-Maritimes a ainsi signé le permis de construire de l’extension du T2 le 13 janvier 2020, en dépit des alertes citoyennes et associatives sur les impacts directs et indirects de ce projet visant l’augmentation de 50% du trafic passager entre 2019 et 2030 (soit plus de 7 millions de passagers supplémentaires chaque année). Ce même représentant de l’Etat a également ignoré les conclusions de l’enquête publique, à l’issue de laquelle 75% des avis exprimés étaient opposés au projet. Cet aveuglement interroge, surtout lorsque Christian Estrosi lui-même, maire de Nice et président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a apporté son soutien au projet, tout en déclarant l’état d’urgence climatique, en adhérant au pacte finance-climat et en déclarant - en janvier 2021 - se fixer un objectif de réduction de -55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (vs 1990).

Avec le soutien de Greenpeace Groupe local de Nice, Alternatiba 06 et ANV COP21 Nice, nous dénonçons cette incohérence, fondée sur une hypocrisie climatique hallucinante, à l’image de l’annonce de greenwashing d’un ‘’aéroport neutre en carbone’’, alors qu’il ne compense que 1% de ses émissions GES (décollages et atterrissages inclus). A l’image d’un maire se disant ‘’protecteur’’ de ses concitoyens, alors que la pollution atmosphérique tue prématurément 500 Niçois chaque année, et que l’aéroport urbain de Nice est un très important contributeur de polluants.

Afin de mettre un terme à cette déraison, qui consiste aujourd’hui à attendre impatiemment la reprise de l’activité aérienne pré-covid et le retour d’une croissance continue du trafic, des associations et des citoyens se sont levés pour tenter de faire annuler le permis de construire qu’ils jugent illégal. Deux associations locales – FNE06 et CAPRE06 – assistées du collectif citoyen 06, ont déposé un recours en annulation auprès des instances judiciaires administratives. L’affaire est en attente de jugement au Tribunal administratif de Marseille. Ces porteurs d’action étant bénévoles, ils proposent à leurs concitoyens de les soutenir financièrement afin de couvrir les frais de leur défense par le cabinet Huglo-Lepage à Paris. Vous pouvez les aider en participant au crowdfunding Helloasso : Un réel soutien pour le climat et l’avenir de nos enfants. Chaque euro compte ! Merci pour eux.
.
.

.
.
>0,1%

* (C) Pétition-NON au « chemin de fer de la mort »

167.287 signatures sur 200.000 lien pour signer

Le gouvernement brésilien a approuvé la construction d’une voie ferrée qui va éventrer la forêt amazonienne sur 933 km de long et détruire des pans entiers de terres autochtones. Le gouvernement Bolsonaro fait pression pour une approbation rapide du projet « Ferrogrão », avec le soutien massif de géants de l’agroalimentaire comme Bunge, ADM et Cargill, qui ont l’intention de faire bondir leurs profits dans la région.

La destruction de villages et d’arbres séculaires pourrait commencer à tout moment, mais nous pouvons encore arrêter les horreurs de ce projet. Les dirigeants autochtones demandent d’urgence NOTRE soutien. Si l’opinion mondiale montre qu’elle suit la situation de près, nous pourrons accroître la pression sur les décideurs au Brésil et à l’étranger pour qu’ils mettent fin à cette atrocité. Montrons aux entreprises et politiciens cupides que la communauté mondiale s’oppose à ce « chemin de fer de la mort ».

La zone de forêt amazonienne choisie pour ce projet est mondialement connue pour la richesse de sa biodiversité et son caractère exceptionnel. Mais cette abondance attire aussi multinationales et politiciens cupides qui utilisent des méthodes douteuses pour approuver des projets criminels tels que celui de Ferrogrão. Tout cela au nom du « progrès ».

La situation est extrêmement grave. Des experts ont confirmé que si cette voie ferrée est construite, les dégâts seront irréversibles. Comme le dit un jeune représentant autochtone de la nation Munduruku : « Nous considérons ces projets comme une condamnation à mort [de notre peuple] par le gouvernement. »

Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et regarder ce qui se passe – notre soutien peut littéralement aider à sauver des vies et l’une des régions les plus importantes de l’Amazonie. Il suffit d’une petite signature. Nous remettrons cet appel aux décideurs au Brésil ainsi qu’à l’étranger. Signez maintenant et partagez massivement autour de vous.

* (C) Pétition-Lidl : tirez une croix sur Vittel

34.665 signatures sur 50.000 lien pour signer

La marque d’eau du géant Nestlé, 4ème plus gros pollueur de plastique au monde, a récemment fui l’Allemagne après que les magasins Lidl aient retiré ses produits de la vente dans le pays. Plutôt que de développer des pratiques écoresponsables, Vittel a décidé de mettre les voiles, pensant sans doute être tranquille en France.

Mais Lidl est un géant de la distribution dans d’autres pays aussi. Si vous poussez Lidl à prendre partout la même décision que Lidl Allemagne, Vittel ne pourra plus fuir ses responsabilités et devra mettre un terme à ses pratiques scandaleuses. Dites à Lidl France de retirer les produits Vittel de tous ses rayons, jusqu’à ce que la marque adopte des politiques écoresponsables.

Avant d’être une marque d’eau du géant Nestlé, Vittel est une petite commune verte et boisée d’environ 5000 habitants située dans les Vosges. La multinationale y a longtemps été acceptée car elle génère quelques centaines d’emplois. Mais Nestlé, qui réduit régulièrement son nombre d’employés à Vittel, est aussi responsable de l’épuisement des nappes phréatiques qui pose des problèmes d’approvisionnement en eau pour les habitants de la région.

Nestlé a aussi été épinglé par une enquête des locaux qui a démontré l’existence de 9 décharges sauvages illégales dans lesquelles plastiques et produits chimiques pourraient mener à une contamination de l’eau. Plutôt que de faire son méaculpa et de réparer les dégâts causés, Nestlé poursuit en justice Didier Thouvenin, un petit agriculteur local à l’origine des révélations sur les décharges, pour violation de propriété privée.

La multinationale est également impliquée dans un scandale de corruption à l’échelle locale. Claudie Pruvost, ex-conseillère départementale du canton de Vittel, a récemment été condamné à de la prison avec sursis pour prise illégale d’intérêts en faveur de Nestlé. Lidl doit mettre la pression sur Nestlé partout pour que ses magouilles de la multinationale cessent immédiatement.

Parce que vous avez poussé des entreprises comme Ben & Jerry’s à reconnaitre leur impact négatif sur des communautés entières et à changer leurs pratiques, vous pouvez forcer Nestlé à en faire de même. Le géant de l’agroalimentaire est sous pression et, ensemble, nous menons plusieurs actions contre lui. Des dizaines de milliers de membres de SumOfUs comme vous ont dénoncé son amour pour le tout plastique et ont soutenu le combat de Didier dans les Vosges. Aujourd’hui, votre mobilisation sur l’affaire Vittel peut montrer à Nestlé que vous ne lâcherez rien.

Dites à Lidl de retirer les produits Vittel de ses magasins tant que Nestlé n’aura pas décidé d’agir de façon responsable dans les Vosges.

* (E) Pétition : Opposez-vous à l’exploitation minière en eaux profondes !

71.760 signatures sur 100.000 lien pour signer

Des fonds marins labourés, des espèces marines et des écosystèmes fantastiques menacés, le dérèglement du climat encore aggravé… … c’est la menace qui plane sur nos écosystèmes si l’extraction minière en eaux profondes est autorisée. Plus de 600 scientifiques et de nombreux États se sont déclarés contre, mais pas la France : Emmanuel Macron est favorable à cette industrie pourtant destructrice pour la vie marine comme pour le climat. Heureusement nous pouvons encore agir, mais le temps presse : dès 2023, l’extraction de minerais en haute mer pourrait être autorisée, et les chantiers risquent ensuite de se multiplier au fond de l’océan. Nous avons besoin de vous pour que cela n’existe jamais !

* (C) Pétition : Des trains de nuit pour connecter la péninsule ibérique et l’Europe centrale !

6.315 signatures sur 7500 lien pour signer

Back-On-Track a lancé cette pétition adressée à gouvernement français et à 2 autres
En mars 2020, les derniers trains de nuit ont circulé entre Lisbonne, la capitale portugaise, Madrid, la capitale espagnole, et Hendaye, à la frontière française. En mai 2020, la compagnie espagnole Renfe a annoncé la fin de ces liaisons. Cette politique va à l’encontre de la tendance actuelle en Europe, où les trains de nuit connaissent un regain d’intérêt, avec la remise en place de nouvelles liaisons telles que Rome - Amsterdam, Vienne - Munich - Paris, Barcelone - Amsterdam, Berlin - Bruxelles - Paris. Le gouvernement allemand a proposé à l’automne 2020 une stratégie « TEE 2.0 » visant à reconstituer un vaste réseau de trains de jour et de nuit en Europe centrale en associant des opérateurs nationaux partenaires.

La disparition de ces liaisons pose de nombreux problèmes :
* cela va induire un report de trafic vers le transport aérien, qui constitue un important contributeur au changement climatique en accroissant le volume de gaz à effets de serre émis dans l’atmosphère ;
* cela va réduire en parallèle la palette de choix de mobilités pour les clients, les privant en particulier des alternatives les plus écologiques et confortables pour les longs trajets.

Pourquoi est-ce si important ? La relance des trains de nuit est avant tout motivée par l’urgence climatique qui impose d’agir rapidement. Nous déstabilisons l’équilibre physique de la planète à un rythme alarmant, c’est pourquoi il est nécessaire d’agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à très court-terme avant que les boucles de rétroaction ne rendent le dérèglement climatique incontrôlable. L’avion constitue l’un des modes de transport les plus populaires, mais apparaît également comme l’un des principaux coupables du changement climatique. On estime sa contribution à 5% environ du total des émissions, et sa part augmente très rapidement en raison de la croissance soutenue du trafic aérien. Les émissions du secteur aérien concernent le dioxyde de carbone (CO2), les oxydes d’azote (NOx), des particules ainsi que de la vapeur d’eau qui forme des traînées de condensation. Ces polluants affectent donc notre environnement dans son ensemble, mais sont également néfastes pour la santé des populations vivant à proximité des aéroports.

Avantages et importance des trains de nuit
* Respect du climat et de l’environnement - Le train est l’un des modes de transport les plus écologiques, puisqu’il émet peu de gaz à effet de serre. Cet avantage sera d’autant plus important que les pays opteront pour des sources d’énergie faiblement carbonées pour produire leur électricité. En Espagne, les chemins de fer sont alimentés intégralement par des énergies renouvelables certifiées, ce qui se traduit par des émissions pratiquement nulles. De plus, le train présente d’autres avantages environnementaux, tels que la réduction de la pollution sonore et la limitation de l’artificialisation de terres pour l’aménagement des aéroports.
* Confort - Bien qu’il ne soit pas toujours plus rapide que l’avion, son principal concurrent sur les déplacements long-courrier, le train propose un espace par passager plus important et constitue un moyen de transport plus confortable.
* Flexibilité - Le train convient à différents types de déplacements (loisirs, famille, affaires) et répond à un large éventail de besoins. Des jeunes qui voyagent au meilleur prix aux hommes d’affaires qui exigent un confort avec des cabines privées connectées, en passant par les familles qui peuvent réserver un compartiment couchette entier.
* Simplicité du voyage - Les trains de nuit permettent de s’épargner les pertes de temps et les inconvénients du voyage en avion : nécessité de se rendre à l’aéroport, souvent en dehors de la ville (ce qui ajoute du temps et des frais) ; nécessité d’enregistrer les bagages à l’avance ; temps d’attente des bagages à l’aéroport de destination. Avec les trains de nuit, vous pouvez arriver le matin directement au centre-ville, en évitant les embouteillages pour entrer dans la ville (si vous utilisez une navette ou une voiture). Cela peut permettre d’économiser une nuit d’hôtel et d’éviter les nuits raccourcies ou passées à l’hôtel près de l’aéroport lorsque les vols partent très tôt le matin (ce qui est très souvent le cas avec les offres low-cost).
* Portée - Le train de nuit permet de parcourir de plus longues distances que les trains à grande vitesse de jour.
* Expérience - C’est une façon unique et conviviale de voyager : les rencontres se font facilement et parler avec votre voisin de couchette devient très naturel. Cela permet de faire de nouvelles rencontres, ce qui n’arrive plus si souvent en avion, en bus ou même avec les trains de jour. C’est aussi un bon moyen de concilier des agendas contraints par le travail ou les études, et les longs trajets qui devraient sinon être réalisés en train de jour.
* Investissement dans les infrastructures - Contrairement aux trains à grande vitesse, les trains de nuit ne nécessitent pas d’investissements élevés dans de nouvelles infrastructures étant donné que le réseau existe déjà. Au contraire, il ne s’agit que d’investir dans du matériel roulant lorsque cela le nécessite (ce qui permet de réduire les coûts).
* Viabilité économique - Le train de nuit dispose d’une capacité d’emport importante et d’un taux de remplissage élevé. Il est donc économiquement viable, comme le prouvent les Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB, le principal opérateur ferroviaire autrichien), qui est l’une des rares compagnies à avoir renforcé son offre de trains de nuit « NightJet ».
Un document (en anglais) contenant des arguments et des explications supplémentaires est disponibleici.

Nous demandons aux gouvernements espagnol, français et portugais (ce dernier prenant actuellement la présidence du Conseil de l’UE, au premier semestre 2021 - Année européenne du rail) d’envisager non seulement de relancer la liaison ferroviaire de nuit Portugal-France, récemment interrompue, mais aussi de l’étendre jusqu’au principaux hubs ferroviaires européens, comme Paris (ou potentiellement Bruxelles), au lieu de se limiter à Hendaye, à la frontière franco-espagnole.

Nous demandons aux gouvernements espagnol et portugais d’exiger de leurs compagnies ferroviaires nationales de se joindre à la déclaration du 8 décembre 2020 conjointe de la SNCF (France), la DB (Allemagne), les ÖBB (Autriche) et les CFF (Suisse), en faveur de la constitution d’un nouveau réseau européen de trains de nuit.

En outre, nous demandons au gouvernement espagnol d’étudier de nouvelles liaisons ferroviaires de nuit entre la péninsule ibérique et le centre et l’est de l’Europe, notamment Barcelone-Francfort-Berlin et Barcelone-Milan-Rome.

* (C) Pétition : Il faut démolir l’apartheid, pas les habitations palestiniennes

13.150 signatures sur 20.000 lien pour signer

À l’attention de Naftali Bennett, Premier ministre d’Israël
Monsieur le Premier Ministre,je vous écris pour vous faire part de ma préoccupation concernant les millions de Palestiniens et de Palestiniennes qui vivent sous le régime d’apartheid d’Israël, en particulier celles et ceux qui courent le risque réel de perdre leur domicile. Depuis plus de 73 ans, Israël a expulsé et déplacé de force des communautés palestiniennes entières et a démoli des centaines de milliers d’habitations palestiniennes, causant des souffrances et des traumatismes terribles. Plus de 6 millions de Palestiniens et Palestiniennes sont toujours des réfugiés et à l’heure actuelle, au moins 150 000 autres risquent de perdre leur domicile.

Israël a conçu et fait appliquer des lois, des politiques et des pratiques qui oppriment délibérément les Palestinien·ne·s en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Cela comprend les saisies racistes de propriétés et des lois et politiques en matière d’urbanisme qui rendent la construction d’habitations impossible pour beaucoup de Palestinien·ne·s. Elles permettent également la démolition à grande échelle d’habitations construites sans permis, alors que ceux-ci sont fréquemment refusés aux Palestinien·ne·s. Chaque semaine, les autorités israéliennes déplacent des Palestinien·ne·s par le biais de démolitions ou d’expulsions forcées, ce qui montre qu’Israël désavantage délibérément les Palestinien·ne·s.

Je vous appelle à annuler immédiatement tous les ordres d’expulsions forcées et de démolition d’habitations à l’encontre de Palestinien·ne·s en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et à mettre fin au déplacement forcé des Palestinien·ne·s. Merci.

* (E) Pétition-Rebellez-vous contre les vols fantômes !

106.574 signatures sur 125.000 lien pour signer

Nous exigeons que les Etats membres de l’UE, individuellement et collectivement :
*prennent des mesures pour empêcher les vols commerciaux à vide ;
*révisent la législation européenne afin de mettre un terme à ces règles obsolètes d’utilisation de créneaux aéroportuaires ;
*soutiennent les mesures nationales et la réglementation européenne visant à promouvoir le transport ferroviaire longue distance et à supprimer progressivement les vols court-courriers lorsqu’il existe des solutions alternatives.

* (C) Pétition : Des trains de nuit pour connecter la péninsule ibérique et l’Europe centrale !

6.315 signatures sur 7500 lien pour signer

Back-On-Track a lancé cette pétition adressée à gouvernement français et à 2 autres
En mars 2020, les derniers trains de nuit ont circulé entre Lisbonne, la capitale portugaise, Madrid, la capitale espagnole, et Hendaye, à la frontière française. En mai 2020, la compagnie espagnole Renfe a annoncé la fin de ces liaisons. Cette politique va à l’encontre de la tendance actuelle en Europe, où les trains de nuit connaissent un regain d’intérêt, avec la remise en place de nouvelles liaisons telles que Rome - Amsterdam, Vienne - Munich - Paris, Barcelone - Amsterdam, Berlin - Bruxelles - Paris. Le gouvernement allemand a proposé à l’automne 2020 une stratégie « TEE 2.0 » visant à reconstituer un vaste réseau de trains de jour et de nuit en Europe centrale en associant des opérateurs nationaux partenaires.

La disparition de ces liaisons pose de nombreux problèmes :
* cela va induire un report de trafic vers le transport aérien, qui constitue un important contributeur au changement climatique en accroissant le volume de gaz à effets de serre émis dans l’atmosphère ;
* cela va réduire en parallèle la palette de choix de mobilités pour les clients, les privant en particulier des alternatives les plus écologiques et confortables pour les longs trajets.

Pourquoi est-ce si important ? La relance des trains de nuit est avant tout motivée par l’urgence climatique qui impose d’agir rapidement. Nous déstabilisons l’équilibre physique de la planète à un rythme alarmant, c’est pourquoi il est nécessaire d’agir pour réduire les émissions de gaz à effet de serre à très court-terme avant que les boucles de rétroaction ne rendent le dérèglement climatique incontrôlable. L’avion constitue l’un des modes de transport les plus populaires, mais apparaît également comme l’un des principaux coupables du changement climatique. On estime sa contribution à 5% environ du total des émissions, et sa part augmente très rapidement en raison de la croissance soutenue du trafic aérien. Les émissions du secteur aérien concernent le dioxyde de carbone (CO2), les oxydes d’azote (NOx), des particules ainsi que de la vapeur d’eau qui forme des traînées de condensation. Ces polluants affectent donc notre environnement dans son ensemble, mais sont également néfastes pour la santé des populations vivant à proximité des aéroports.

Avantages et importance des trains de nuit
* Respect du climat et de l’environnement - Le train est l’un des modes de transport les plus écologiques, puisqu’il émet peu de gaz à effet de serre. Cet avantage sera d’autant plus important que les pays opteront pour des sources d’énergie faiblement carbonées pour produire leur électricité. En Espagne, les chemins de fer sont alimentés intégralement par des énergies renouvelables certifiées, ce qui se traduit par des émissions pratiquement nulles. De plus, le train présente d’autres avantages environnementaux, tels que la réduction de la pollution sonore et la limitation de l’artificialisation de terres pour l’aménagement des aéroports.
* Confort - Bien qu’il ne soit pas toujours plus rapide que l’avion, son principal concurrent sur les déplacements long-courrier, le train propose un espace par passager plus important et constitue un moyen de transport plus confortable.
* Flexibilité - Le train convient à différents types de déplacements (loisirs, famille, affaires) et répond à un large éventail de besoins. Des jeunes qui voyagent au meilleur prix aux hommes d’affaires qui exigent un confort avec des cabines privées connectées, en passant par les familles qui peuvent réserver un compartiment couchette entier.
* Simplicité du voyage - Les trains de nuit permettent de s’épargner les pertes de temps et les inconvénients du voyage en avion : nécessité de se rendre à l’aéroport, souvent en dehors de la ville (ce qui ajoute du temps et des frais) ; nécessité d’enregistrer les bagages à l’avance ; temps d’attente des bagages à l’aéroport de destination. Avec les trains de nuit, vous pouvez arriver le matin directement au centre-ville, en évitant les embouteillages pour entrer dans la ville (si vous utilisez une navette ou une voiture). Cela peut permettre d’économiser une nuit d’hôtel et d’éviter les nuits raccourcies ou passées à l’hôtel près de l’aéroport lorsque les vols partent très tôt le matin (ce qui est très souvent le cas avec les offres low-cost).
* Portée - Le train de nuit permet de parcourir de plus longues distances que les trains à grande vitesse de jour.
* Expérience - C’est une façon unique et conviviale de voyager : les rencontres se font facilement et parler avec votre voisin de couchette devient très naturel. Cela permet de faire de nouvelles rencontres, ce qui n’arrive plus si souvent en avion, en bus ou même avec les trains de jour. C’est aussi un bon moyen de concilier des agendas contraints par le travail ou les études, et les longs trajets qui devraient sinon être réalisés en train de jour.
* Investissement dans les infrastructures - Contrairement aux trains à grande vitesse, les trains de nuit ne nécessitent pas d’investissements élevés dans de nouvelles infrastructures étant donné que le réseau existe déjà. Au contraire, il ne s’agit que d’investir dans du matériel roulant lorsque cela le nécessite (ce qui permet de réduire les coûts).
* Viabilité économique - Le train de nuit dispose d’une capacité d’emport importante et d’un taux de remplissage élevé. Il est donc économiquement viable, comme le prouvent les Chemins de fer fédéraux autrichiens (ÖBB, le principal opérateur ferroviaire autrichien), qui est l’une des rares compagnies à avoir renforcé son offre de trains de nuit « NightJet ».
Un document (en anglais) contenant des arguments et des explications supplémentaires est disponibleici.

Nous demandons aux gouvernements espagnol, français et portugais (ce dernier prenant actuellement la présidence du Conseil de l’UE, au premier semestre 2021 - Année européenne du rail) d’envisager non seulement de relancer la liaison ferroviaire de nuit Portugal-France, récemment interrompue, mais aussi de l’étendre jusqu’au principaux hubs ferroviaires européens, comme Paris (ou potentiellement Bruxelles), au lieu de se limiter à Hendaye, à la frontière franco-espagnole.

Nous demandons aux gouvernements espagnol et portugais d’exiger de leurs compagnies ferroviaires nationales de se joindre à la déclaration du 8 décembre 2020 conjointe de la SNCF (France), la DB (Allemagne), les ÖBB (Autriche) et les CFF (Suisse), en faveur de la constitution d’un nouveau réseau européen de trains de nuit.

En outre, nous demandons au gouvernement espagnol d’étudier de nouvelles liaisons ferroviaires de nuit entre la péninsule ibérique et le centre et l’est de l’Europe, notamment Barcelone-Francfort-Berlin et Barcelone-Milan-Rome.

* (C) Pétition : Pour une juste solution à l’empoisonnement de la population martiniquaise par le chlordécone

1271 signatures sur 1.500 lien pour signer

Collectif des Ouvriers Agricoles Empoisonnés par les Pesticides a lancé cette pétition adressée à Brigitte Jolivet (juge d’instruction en charge de la plainte pour empoisonnement au chlordécone)
92% de la population martiniquaise est contaminé par des pesticides.
Les rivières, les eaux côtières et les sols sont empoisonnés. Tout cela parce que l’État Français a autorisé l’épandage en Martinique de pesticides interdits sur son propre territoire.

Nous ouvriers agricoles avons été contraints de semer les produits toxiques, souvent à mains nues par les grands propriétaires terriens dans les plantations de banane, de canne et d’ananas. Aujourd’hui encore, nous continuons à être décimés par de graves pathologies.

Organisés au sein du " COLLECTIF DES OUVRIERS AGRICOLES EMPOISONNÉS PAR LES PESTICIDES" nous avons décidé d’interpeller la classe politique Française ainsi que les institutions et organisations internationales concernées par cette problématique afin d’obtenir réparation. A cette fin nous avons rédigé un Pacte pour préciser nos revendications et exiger qu’elles soient satisfaites dès 2022.

Nous appelons toutes les Martiniquaises et tous les Martiniquais à signer la pétition de soutien à ce pacte afin de donner force à notre exigence de justice.
Nous appelons également toutes les personnes et organisations solidaires de l’extérieur et convaincues de la nécessité de soutenir cette juste cause à signer également la pétition de soutien aux ouvriers agricoles de la Martinique.

* (C) Pétition : Stop au viol et aux violences sexuelles en Ethiopie ! "

13.286 signatures sur 20.000 lien pour signer

A l’attention de Monsieur le Premier ministre, Abiy Ahmed,
Je vous écris après avoir pris connaissance avec la plus grande inquiétude de la situation qui affecte les femmes et les filles en Éthiopie. En effet, de graves atteintes aux droits humains se succèdent et se multiplient dans la région du Tigré depuis le début du conflit qui a éclaté en novembre 2020.

Deux rapports publiés par Amnesty International montrent que les violences sexuelles sont devenues bien trop courantes en Ethiopie et qu’elles sont utilisées comme une arme pour terroriser et humilier les femmes et les filles, et leur groupe ethnique. Compte tenu du contexte, de l’ampleur et de la gravité des violences sexuelles commises à l’encontre des femmes et des filles du Tigré, ces violations constituent des crimes de guerre et pourraient même être qualifiées de crimes contre l’humanité.

Il faut donc agir de toute urgence. Je vous demande de :
* Ordonner aux forces armées et de sécurité éthiopiennes de cesser immédiatement tous les abus des droits humains et atteintes au droit international humanitaire, notamment les violences sexuelles et liées au genre ;
* Indiquer clairement que ce type de violations ne sera pas toléré et retirer de leurs rangs les auteurs présumés de ces exactions ;
* Veiller à ce que les allégations de violences sexuelles perpétrées depuis le début du conflit fassent l’objet d’une enquête rapide, efficace, indépendante et impartiale. Le cas échéant, les personnes soupçonnées de viol ou d’esclavage sexuel devraient faire l’objet d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ;
* Traduire en justice les responsables présumés d’infractions pénales dans le cadre de procès équitables, se tenant devant des juridictions civiles ouvertes et accessibles, conformément aux normes internationales d’équité des procès, sans recours à la peine de mort ;
* Permettre aux organisations humanitaires de se rendre librement et en sécurité dans toute la région du Tigré, où l’accès de la population à l’aide humanitaire dont elle a grandement besoin est toujours entravé  ;
* Accorder un accès rapide et sans restriction au Tigré à la Commission d’enquête sur la région du Tigré, établie par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ;
* Établir un programme de réparation pour les victimes du conflit, en consultation avec la société civile et les communautés affectées, et accorder une attention particulière aux violations subies par les femmes, y compris les violences sexuelles ;
* Veiller à ce que les survivant·es aient accès à une alimentation adéquate, à l’eau, à un abri et à des soins de santé, et assurer une assistance et des services humanitaires adéquats aux personnes déplacées par le conflit.
* Permettre l’accès à un suivi psychologique et médical pour les victimes qui souffrent de complications physiques et psychologiques causées par les traumatismes liés à leurs agressions.

* (C) Pétition : Le droit à la liberté de réunion pacifique menacé au Sénégal

6.989 signatures sur 10.000 lien pour signer

21/02/2022 : À l’attention du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, M. Malick SALL
Monsieur le Ministre, je me joins à la famille de Cheikh Wade et de celles des 13 autres jeunes sénégalais tués lors des manifestations de mars 2021 pour demander justice.

Cheikh Wade était un tailleur habitant aux Parcelles Assainies. Il participait à une manifestation qui a eu lieu à Dakar le 8 mars 2021 lorsqu’il a reçu une balle au niveau de la nuque. Une vidéo qui a largement circulé sur les réseaux sociaux et authentifiée par Amnesty International montre un élément des forces de sécurité viser et tirer avec une arme à feu et la victime tomber sur le sol. Quelques instants après, un véhicule de la police est venu jusqu’à hauteur du corps gisant par terre, avant de poursuivre sa route. Le rapport d’autopsie a conclu à un décès dû à un traumatisme crânien par projectile d’arme à feu avec fracas des os, délabrement cérébral de l’hémisphère gauche et hémorragie interne et externe. Sa famille a, par le biais de son avocat, déposé une plainte le 26 mai 2021 auprès d’un juge à la Cour d’appel de Dakar et du Procureur Général près la Cour suprême. Le dossier n’a, à ce jour, connu aucune suite.

Les manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes pendant cette période ont été violemment réprimées par les forces de défense et de sécurité. Amnesty International a documenté 14 pertes en vies humaines et 590 personnes ont été blessées selon la Croix-Rouge sénégalaise. Fin janvier, aucune information n’était disponible sur l’enquête judiciaire annoncée par les autorités. En vous faisant parvenir cette lettre, je vous demande de diligenter l’enquête sur la mort de Cheikh Wade afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de sa mort et que les responsables soient traduits en justice. Je vous exhorte par ailleurs à demander au Procureur Général d’ouvrir une enquête judiciaire sur la mort des autres manifestants, et plus largement, sur l’usage de la force par les forces de défense et de sécurité durant les événements de mars 2021. Veuillez croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de mes sentiments distingués.

* (C) Pétition : Stop à l’impunité des forces de l’ordre en Colombie

7.399 signatures sur 15.000 lien pour signer

À l’attention du Procureur général Juan Carlos Olivero
22/02/2022Monsieur le Procureur Juan Carlos Olivero, Amnesty International et SITU Research ont reconstitué et illustré ce qui s’est passé lors de l’"Opération Siloé", une opération conjointe menée par des agents de la police nationale, des membres de l’escouade mobile anti-émeute (ESMAD) et des membres du Groupe d’opérations spéciales de la police nationale colombienne (GOES) contre des personnes qui manifestaient au rond-point de La Glorieta, à Siloé, le 3 mai 2021. Trois personnes ont été tuées cette nuit-là, dont Kevin Agudelo.

Sur la base de l’analyse des preuves audiovisuelles et des nombreux témoignages, Amnesty International fait valoir que les éléments de preuve indiquent qu’il n’y avait pas de menace imminente de violence à laquelle les forces de sécurité ne pouvaient raisonnablement répondre par des mesures plus proportionnées. Par conséquent, l’utilisation de la force et d’armes létales contre des manifestants pacifiques par ESMAD et GOES était injustifiée et a violé les droits humains des manifestants de Siloé.

Amnesty International dénonce les violations des droits humains commises par les forces de sécurité contre ceux qui réclament un changement dans le pays. Je demande à votre bureau de mener une enquête diligente, indépendante et impartiale sur le meurtre de Kevin Agudelo et, s’il existe des preuves suffisantes et recevables contre les personnes soupçonnées de responsabilité pénale, de les traduire devant les tribunaux civils ordinaires dans le cadre d’un procès équitable. L’enquête doit inclure toutes les responsabilités au sein de la ligne de commandement des forces de sécurité, en prenant des mesures pour imposer une mesure de sécurité aux personnes éventuellement responsables. Sincères salutations.

* (C) Pétition : L’Europe doit protéger les personnes qui fuient la guerre !

93.708 signatures sur 100.000 lien pour signer

Aux ministres de l’Intérieur des Etats membres de l’UE
Adoptez de toute urgence la directive de protection temporaire et simplifiez les procédures pour les personnes qui fuient la guerre, indépendamment de leur nationalité ou de leur couleur de peau. Les procédures doivent être simplifiées afin que toute personne à la frontière puisse passer sans besoin de passeport.

* (C) Pétition : Paraguay- Priver le peuple Manjui de territoire, c’est l’anéantir !

81.347 signatures sur 100.000 lien pour signer

À M. Edgar Olmedo, Président de l’Institut paraguayen de l’Indigène (INDI)
Monsieur Olmedo, nous, signataires de cette pétition, demandons le transfert immédiat des 38 406 hectares de terres (finca 8525, padrón 3186) que l’État paraguayen a acquis en 1998, par l’intermédiaire de l’Institut paraguayen de l’Indigène (INDI), dans le seul but d’être remis à la communauté Manjui de Wonta - Santa Rosa. Nous demandons également une indemnisation pour les dommages environnementaux causés au cours des 23 dernières années par la destruction de cette partie essentielle de l’habitat du peuple Manjui.

Nous sommes extrêmement préoccupés par l’ampleur considérable des impacts négatifs et des dommages irréparables causés par l’exclusion des Manjui de leur territoire ancestral, par la destruction de leur habitat et, par conséquent, de leur développement démographique. Une grande partie des Manjui vivant à Wonta - Santa Rosa, la non-remise des terres qui dure depuis plus de deux décennies ne touche donc pas seulement la population de cette commune mais l’ensemble du peuple Manjui, qui risque de disparaître en tant que groupe ethnique.

Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que cette situation résulte de graves délits et crimes qui auraient été commis par des fonctionnaires à l’intérieur et à l’extérieur de l’institution compétente, l’INDI. Cette situation a épuisé la patience non seulement des indigènes concernés mais aussi de toute la société civile, d’autant plus que ces faits ont été dénoncés publiquement par un média de masse dès décembre 2010, soit environ 12 ans après l’attribution des titres de propriété des terres susmentionnées. Cependant, l’INDI a continué à commettre des crimes et des délits contre les droits territoriaux de ce peuple autochtone pendant encore 11 ans après ces dénonciations.

L’institution dont vous avez la charge est la principale responsable de cette situation très grave, car elle a entravé le développement des pratiques culturelles, économiques et de subsistance des Manjui 23 années durant, avec des conséquences sur la santé physique et mentale des personnes. L’INDI, en tant qu’organisme responsable du bien-être des populations indigènes, doit prendre des mesures de précaution immédiates et intégrales afin de mettre un terme aux processus destructeurs qui, dans ce territoire autochtone traditionnel, aboutissent à une forme de nettoyage ethnique. La souffrance des habitants de Wonta - Santa Rosa et du peuple Manjui doit cesser.

Veuillez nous informer dans les meilleurs délais des mesures que vous comptez prendre pour remédier à la situation décrite ci-dessus, ainsi que des dates de leur entrée en vigueur. Nous vous prions d’agréer, Monsieur Olmedo, l’expression de notre considération la plus distinguée.

* (E) Pétition : UE : interdisez les produits détruisant les forêts

99.757 signatures sur 125.000 lien pour signer

Au Parlement européen, au Conseil de l’Union européenne et à la Commission européenne, nous demandons une loi européenne la plus ambitieuse possible pour interdire l’importation en Europe de tout produit lié à la déforestation et à la destruction de la nature. Pourquoi est-ce important ?

Personne ne veut acheter des aliments fabriqués au prix de la destruction des forêts. Mais de notre viande à nos cookies, une grande partie de notre alimentation est fabriquée aux prix de la destruction de nos plus belles forêts. Nous avons une opportunité unique de changer cela. Dans quelques jours, l’Union européenne va entamer des négociations sur une nouvelle loi qui pourrait interdire la vente en Europe de tous les produits issus de la déforestation.

L’Europe est le deuxième plus grand marché de consommation au monde. Ce qui veut dire que si nous gagnons, nous aurons un impact énorme sur les entreprises qui détruisent les forêts pour vendre des aliments dans nos supermarchés. Mais les lobbyistes de l’industrie de la viande et de l’huile de palme entre autres n’ont pas perdu une minute. Ils font pression sur l’UE pour qu’elle adopte une loi faible qui exempte leurs produits afin que la destruction de nos forêts puisse continuer.

Avec votre soutien et avec 170 organisations partenaires à nos côtés, nous pouvons avoir un impact important. Une pétition massive signée par des centaines de milliers d’Européen·ne·s ne peut être ignorée. Cette pétition montrera à l’UE la position de l’opinion publique.

* (C) Pétition : LIBERTE POUR MIMMO LUCANO

8.244 signatures sur 10.000 lien pour signer

Patrick MAURIERES a lancé cette pétition adressée à Mario Draghi (Presidente del Consiglio dei Ministri)

MIMMO LUCANO, maire de Riace petite ville calabraise imagine à partir de 2004 un système d’accueil pour les réfugiés. Les maisons abandonnées depuis des années sont repeuplées. Des centaines d’hommes et de femmes venus d’ailleurs peuvent reconstruire leurs familles et remettre en route l’économie de la cité. Une activité sociale renaît, les activités artisanales, culturelles reprennent, l’école rouvre. Riace revit. Ses actions sont saluées par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU.

EN 2018, MIMMO LUCANO est arrêté et placé en résidence surveillée sur ordre du ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Matteo Salvini. Il est accusé d’avoir organisé des mariages de convenance pour aider des femmes déboutées du droit d’asile à rester en Italie. La justice reproche également à l’ex-édile de ne pas avoir fait d’appel d’offres pour la gestion des déchets du village et de l’avoir attribuée à des coopératives liées aux migrants.

Le 30 septembre 2021, MIMMO LUCANO est condamné à 13 ans de prison et à 500 000 euros d’amende pour "escroquerie, abus de biens sociaux, fraude aux dépens de l’État et aide à l’immigration clandestine ». Nous sommes consternés, tant par la qualification des faits, que par l’extravagante sévérité de la peine, qui va bien au-delà des réquisitions du parquet. Comment en est-on arrivé là, alors que le tribunal a retenu qu’il ne s’était pas personnellement enrichi ?

Les signataires de cet appel considèrent que cette condamnation purement politique a pour seul objet de dissuader ceux qui mettent en œuvre la solidarité avec les migrants. Face au climat de montées des haines racistes et xénophobes que connaissent l’Italie, la France et bon nombre de pays européens, il est impérieux que ceux qui, comme cet élu, ont défendu les droits de l’homme les plus élémentaires et transformé un village mourant en lieu de vie, continuent à être salués pour leur action et leur courage plutôt que transformés en délinquants pour satisfaire l’extrême droite.

* (C) Pétition : Signez pour garantir à chaque personne en situation de handicap un accompagnement digne !

90.307 signatures sur 150.000 lien pour signer

Unapei a lancé cette pétition adressée à Emmanuel Macron (Président de la République française.) Face à la pénurie des professionnels, les personnes en situation de handicap et leurs familles sont aujourd’hui les victimes collatérales d’un secteur médico-social abandonné. #OubliésDuSégurDeLaSanté

Depuis de nombreuses années, les professionnels médico-sociaux accompagnent sans relâche, jours et nuits, les personnes en situation de handicap à domicile ou en établissement. Ils sont à leur écoute, veillent à leur bien-être, à leur participation à la société, à leur santé, à leur sécurité, répondent de leur mieux à leurs besoins et à leurs attentes. Pourtant, ces professionnels travaillent le plus souvent dans l’ombre. Et ce sentiment d’invisibilité ne fait que se renforcer depuis le début de la crise sanitaire. Le secteur médico-social connait, aujourd’hui en France, une crise profonde, sans pareille, représentant un grave danger pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap.

Oubliés du Ségur de la Santé en 2020 et en 2021, tous les professionnels du médico-social doivent aujourd’hui être considérés au même titre que les autres acteurs du soin. Epuisés, ignorés, non reconnus à la hauteur de leurs compétences et de leurs engagements, les professionnels médico-sociaux sont de plus en plus nombreux à quitter le secteur du handicap. Dans tous les territoires, des associations du Collectif Handicaps sont confrontées à ce problème de recrutement de professionnels qualifiés et d’accompagnement dégradé. Par exemple, au sein du réseau Unapei, on dénombre : 120 postes vacants en Haute-Savoie, 116 en Loire-Atlantique, 53 en Savoie, 70 dans le Rhône, 50 dans les Hauts-de-Seine… Même les agences d’intérims n’arrivent plus à combler le manque de professionnels.

Ces pénuries ont d’ores et déjà des effets délétères sur l’accompagnement quotidien des personnes en situation de handicap, que ce soit en établissement ou au domicile. Dans certains départements, nos associations manquent tellement de professionnels qu’elles ne peuvent plus assurer les actes les plus quotidiens et essentiels à la vie : toilettes ou aide aux repas. Les familles ont dû prendre le relai parce que certaines associations ont été contraintes d’interrompre des services... Un véritable retour en arrière de 60 ans pour notre pays.

Or, rappelons que les professionnels médico-sociaux formés et qualifiés sont la clé de voûte indispensable à la France pour garantir une réelle effectivité des droits des personnes en situation de handicap : le droit à l’éducation, le droit de se nourrir, de se loger, d’avoir accès à un emploi, aux soins et de participer pleinement à la vie en société… Aussi, nous, personnes en situation de handicap, parents, sœurs, frères, amis, aidants, Français, nous demandons que l’engagement de ces professionnels soit ENFIN reconnu au même titre que les autres acteurs du soin.

Monsieur le président de la République, nous demandons une application stricte des mesures d’augmentation et de revalorisation salariales du Ségur de la Santé pour TOUS les professionnels médico-sociaux du handicap, sans inégalité de traitement, avec notamment la revalorisation nette mensuelle de 183 euros ainsi qu’une reconnaissance réelle de de ces métiers et de leurs expertises.

Défendre ces métiers essentiels, c’est permettre à tous, personnes accompagnées, familles et professionnels, de vivre sans attendre ! Nous dénonçons cette situation alarmante qui met en péril la qualité de l’accompagnement, et donc viole les droits fondamentaux des personnes en situation de handicap. Elles sont, ainsi que leurs familles, victimes collatérales d’une politique qui les ignore. Partageons, relayons et diffusons ce message en masse autour de nous. Agissons ensemble pour que tous, personnes en situation de handicap, familles et professionnels, puissent #VivreSansAttendre !

Luc Gateau, président de l’Unapei. Arnaud de Broca, président du Collectif Handicaps

* (E) Pétition-Smurfit Kappa : cessez de détruire les terres Indigènes de Colombie

146.462 signatures sur 150.000 lien pour signer

L’une des plus grandes entreprises d’emballage d’Europe saccage les forêts tropicales de Colombie pour fabriquer du papier et du carton.Pendant des décennies, Smurfit Kappa a rasé des forêts au bulldozer pour planter ses propres arbres qui ont asséché les terres et étouffé des écosystèmes entiers. Les communautés Indigènes en paient aujourd’hui le prix.

Depuis des milliers d’années, de nombreux peuples Indigènes dont les Misak et les Nasa vivent dans ces forêts du sud de la Colombie, dans la région de Cauca. Cette terre fait partie de leur héritage culturel et regorge de lieux saints.Mais Smurfit Kappa détruit tout... pour fabriquer du papier.

Le peuple Misak fait face au géant du carton depuis des années. Mais à l’entendre, Smurfit Kappa est “champion du développement durable” ! Si vous vous joignez à ce combat, avec des milliers d’autres membres de SumOfUs, nous pourrons susciter un tollé mondial et faire plier Smurfit Kappa ! Empêchez Smurfit Kappa de détruire les terres indigènes en Colombie.

Smurfit Kappa utilise les moyens les plus vicieux et déloyaux pour empêcher la communauté de récupérer ses terres. Selon le peuple Misak, Smurfit Kappa s’est appuyé sur les forces de sécurité colombiennes pour réprimer leurs mouvements de protestation et ont dressé leurs travailleurs contre la communauté Misak. En août, un jeune homme, Huver Samir Camayo, a été abattu alors qu’il protestait contre la présence de l’entreprise dans la région.

L’humain et la planète doivent primer sur le profit. Nous devons donc lutter contre ce colonialisme économique. Rejoindrez-vous la lutte que mène ces communautés pour récupérer leurs terres ? Exigez que Smurfit Kappa Colombia de cesser de détruire la région de Cauca.

Lorsque les membres de SumOfUs agissent ensemble, ils deviennent les acteurs de changements majeurs. Au cours des dernières années, vous vous êtes mobilisés massivement auprès des gardiens de l’eau du territoire de Waikato pour forcer l’entreprise Pure Blue à quitter la Nouvelle-Zélande. Votre générosité a aussi permis au peuple Tupinambà de délimiter son territoire en Amazonie afin de le protéger des ravages de la déforestation. Si vous vous alliez aux Misaks aujourd’hui, nous pourrons obtenir la même chose dans la région du Cauca !

* (E) Pétition : Matières premières : place à la déconsommation !"

82.292 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au Gouvernement fédéral allemand : Madame, Monsieur, l’Allemagne est l’un des plus grands consommateurs de matières premières métalliques, notamment de cuivre et de nickel, dont l’extraction est régulièrement liée à de graves violations des droits humains et destructions environnementales. L’exploitation minière est l’une des plus grandes menaces pour les écosystèmes de la planète, en particulier les dernières forêts tropicales, les récifs coralliens, les rivières, les mers ainsi que les lieux à forte biodiversité.

L’extraction et la transformation des minerais sont en outre responsables d’environ onze pour cent des émissions mondiales de CO₂ et sont donc un moteur de la crise climatique. C’est pourquoi nous demandons au Gouvernement fédéral, et en particulier au ministère de l’économie, de s’engager activement à réduire la consommation allemande de matières premières métalliques. Nous demandons :
1) Une réduction considérable de la consommation de matières premières extraites par l’industrie minière.
2) Des objectifs clairs et mesurables de réduction de la consommation de matières premières dans le domaine de la mobilité et des transports d’ici 2030.
3) Le développement immédiat d’une économie circulaire, avec des directives claires en faveur de produits durables, réparables et recyclables.
4) La protection du climat, le respect des droits humains, la protection de l’environnement et de la biodiversité (dont celle des forêts tropicales) doivent avoir la priorité sur la sécurité d’approvisionnement en matières premières de l’industrie.
Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération.

* (C) Pétition : Essentiel·le·s-protégeons les droits des personnes migrantes

2.735 signatures lien pour signer

Au Québec, comme au Canada, le contexte sans précédent de la pandémie a mis en lumière le travail essentiel qui est très souvent réalisé par des personnes migrantes. La pandémie a aussi révélé que les droits humains de ces personnes, en particulier leurs droits économiques et sociaux, sont souvent bafoués. Dans beaucoup de cas, ces personnes sont vulnérables à l’exploitation en raison de leur statut migratoire précaire ou inexistant. Nous ne pouvons plus fermer les yeux. Ensemble, nous devons agir pour assurer la protection et la réalisation des droits humains de toutes et tous.

En décembre 2020, le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec ont lancé un programme spécial visant à régulariser les statuts de certaines personnes qui ont demandé l’asile, en leur accordant la résidence permanente. L’objectif du programme est de reconnaître la contribution d’innombrables travailleurs et travailleuses migrant.e.s essentiel.le.s pendant la pandémie. Cependant, le programme ne vise que les personnes ayant occupé certains postes dans le secteur des soins de santé.

Si ce contexte de crise sanitaire sans précédent a bien révélé une chose, c’est qu’aucune chaîne n’est plus forte que son maillon le plus faible : chacun de nous est essentiel au bien-être de la collectivité, et les plus précaires y jouent un rôle crucial. Il nous incombe donc d’agir pour la protection des droits humains des personnes migrantes.

Nous revendiquons que toutes les personnes migrantes présentes au Québec et au Canada soient admissibles au Programme spécial de régularisation du gouvernement. ll s’agit du meilleur moyen pour protéger leurs droits, tout en reconnaissant leur apport à notre société et à notre économie, en temps de pandémie et au-delà. Agissez et demandez aux ministres de l’immigration des gouvernements fédéral et provincial d’élargir les critères d’admissibilité au Programme spécial pour qu’il soit le plus inclusif possible.

* (C) Pétition : NON à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires en France

8.041 signatures sur 10.000 lien pour signer

Adressé à : tous les citoyens de France et d’Europe
Le fiasco des chantiers de construction des réacteurs EPR est total : Areva (qui a depuis fait faillite, en partie du fait de cet échec) et EDF ont respectivement commencé leurs chantiers en 2005 et 2008, les réacteurs devaient entrer en service en 2009 et 2012 or, à ce jour, ils ne sont pas terminés et présentent de graves malfaçons. De plus, annoncé au prix unitaire de 2,8 milliards ( et non 3,3 milliards comme écrit ici ou là, cf etici), un EPR coûte en réalité pratiquement 20 milliards selon la Cour des comptes. De fait, le lancement de nouveaux chantiers de réacteurs EPR ne pourrait que se solder par un désastre industriel et financier, achevant de ruiner EDF… et la France.

Bien sûr, EDF prétend être en mesure de tirer les enseignements des fiascos en cours pour ne pas connaître les mêmes mésaventures. Mais c’est déjà ce que disait EDF à propos du chantier de Finlande : on allait voir la différence à Flamanville… or c’est le même désastre. Deux EPR ont ensuite été construits par les Chinois à Taïshan (Chine), avec certes un retard moins important mais se comptant néanmoins en années. Mais ce ne sont pas les Chinois qui vont venir faire des EPR en France où EDF a perdu toute maîtrise de ce genre de chantiers. Et, surtout, la centrale de Taïshan connait de graves problèmes : le réacteur numéro 2 a dû être arrêté en juillet 2021 à cause de fuites radioactives importantes : il apparaît que c’est la conception même de l’EPR qui est en cause.

Si jamais les EPR de Finlande et de Flamanville entrent un jour en service, ainsi que d’éventuels autres EPR, il est certain qu’ils rencontreront les mêmes graves problèmes. Pour mémoire, la cuve de l’EPR de Flamanville est défectueuse mais, suite à de terribles pressions de la part d’EDF, l’Autorité de sûreté nucléaire a fini par la valider en bafouant ses propres préconisations. Or, en cas de rupture de la cuve, aucune parade n’est possible et ce sera une catastrophe comparable à celles de Tchernobyl et Fukushima, avec la contamination de la France et d’une bonne partie de l’Europe.

Alors que l’on peut encore lire ici ou là que la France est "à la pointe de la technologie nucléaire" et qu’elle fait preuve d’un "savoir-faire que le monde entier nous envie", il faut rappeler que EDF et Areva ne se sont pas seulement ridiculisées sur les chantiers d’EPR mais aussi avec un des pires scandales industriels au monde : la fabrication de milliers de pièces défectueuses dans les usines Areva du Creusot, accompagnée de la falsification de milliers de documents de sûreté. Notons à ce sujet que cela fait plus de cinq ans que la justice a été saisie et qu’elle ne semble pas pressée de faire la vérité dans cette affaire pourtant de la plus grande gravité.

Aujourd’hui encore, EDF trompe l’Autorité de sûreté nucléaire avec "une politique de dissimulation des incidents", dénoncée par un courageux cadre lanceur d’alerte. A l’opposé d’une légende entretenue par les supporters de l’atome, l’Autorité de sûreté nucléaire français n’est absolument pas "la plus stricte et la plus compétente du monde", bien au contraire : ce n’est pas elle qui a découvert la défectuosité de la cuve de l’EPR et elle en est réduite à attendre les révélations des lanceurs d’alerte.

Notons enfin que, contrairement à ce qui est prétendu ces temps-ci, le nucléaire ne peut absolument pas "sauver le climat" : la part du nucléaire dans l’électricité mondiale s’est effondrée de 17,1% en 2001 à 10,4% à ce jour, alors que la part des énergies renouvelables, en plein essor, en est déjà à 25,5% : plus du double du nucléaire ! voir page 30

Pour toutes ces raisons et bien d’autres (risques de catastrophe, aucune solution pour les déchets radioactifs, rejets massifs de produits radioactifs et chimiques des centrales dans les rivières, etc), nous affirmons qu’il ne faut surtout pas construire de nouveaux réacteurs nucléaires en France et, au contraire, fermer dès que possible les réacteurs actuels, de plus en plus délabrés et dangereux. Le nucléaire est une énergie du siècle dernier, choisissons plutôt l’avenir !

Stéphane Lhomme, Directeur de l’Observatoire du nucléaire

* (E) Pétition : Un Jurassic Park pour le dragon de Komodo ? Non !

96.481 signatures sur 100.000 lien pour signer

Au président de l’Indonésie Joko Widodo. Copies au Gouverneur de Nusa Tenggara Timur et à l’UNESCO.

Monsieur le Président,
 Monsieur le Gouverneur,
 Madame, Monsieur, l’Indonésie possède un patrimoine naturel unique : le parc national de Komodo, où vivent les derniers dragons de Komodo, dont l’espèce est menacée. L’UNESCO a inscrit le site au patrimoine mondial en 1991. Mais aujourd’hui, le parc national de Komodo et ses habitants sont en danger. Plusieurs projets de construction, dédiés à l’écotourisme, menacent la zone protégée.

Au lieu de miser sur le tourisme exclusif, l’Indonésie devrait mieux protéger le parc national de Komodo. Pour le bien des dragons de Komodo, de la biodiversité et des populations menacées, je soutiens les demandes de #SaveKomodo et de WALHI NTT :
- abandon des projets de construction pour le tourisme de luxe,

- révocation des licences octroyées aux grandes entreprises,
- Promotion d’un écotourisme limité par les communautés locales,
- prise en compte des connaissances scientifiques,

- laisser en l’état les aires protégées intérieures,

- mettre un terme au commerce illégal d’espèces sauvages.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Monsieur le Gouverneur, Madame, Monsieur, l’expression de notre profond respect.

* (C) Pétition : "Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi !"

125.102 signatures sur 150.000 lien pour signer

Monsieur le Premier ministre,

Notre pays traverse une crise sanitaire sans précédent. Les Françaises et Français, confinés chez eux, adoptent progressivement les gestes barrière qui sauvent. Notre quotidien change, nos vies sont bouleversées, nous restons chez nous. Confinés mais chez nous. Mais pour rester chez soi, il faut un chez soi.

Comment est-on confiné quand on est sans domicile ? Pour ceux qui vivent dans la rue, les plus fragiles d’entre nous, la vie est chaque jour un peu plus dure. Il y a urgence. Urgence à leur permettre d’accéder aux soins nécessaires pour ceux qui sont touchés par le CoVid-19. Urgence à débloquer des moyens supplémentaires pour les associations qui interviennent sur le terrain. Urgence à aider les collectivités locales qui organisent le confinement des personnes sans abri. Autrement, les sans domicile fixe, les mineurs isolés, les familles et personnes exilées qui sont sur le territoire français risquent de faire partie des oubliés de la crise sanitaire.

Des solutions existent. Les représentants du secteur de l’hôtellerie se sont mis, par exemple, à la disposition du gouvernement pour offrir des solutions de relogement. Il faut agir vite, sinon le risque de mortalité chez les personnes sans abri risque de s’accélérer et cette crise sanitaire peut se transformer en désastre humanitaire.

Si nos vies doivent changer grâce à cette crise, c’est dans le sens d’une plus grande fraternité car cette crise sans précédent révèle les failles insupportables d’une société incapable de proposer à toute sa population un logement digne et durable. Les paroles du président de la République ont marqué les esprits. Nous l’avons entendu. Il a parlé d’une guerre à mener contre un ennemi invisible. Une guerre... Il connaît suffisamment l’Histoire pour savoir que les guerres ont toujours donné naissance à de nouvelles formes de solidarité.

Si rien ne doit être comme avant cette crise, faisons-en sorte que nos actes changent dès maintenant. Ce n’est pas en détournant le regard que nous parviendrons à nous en sortir, c’est en surmontant collectivement les échecs de notre modèle de développement et en aidant ceux qui sont restés depuis trop longtemps au bord du chemin. Ceux-là n’ont ni syndicat ni confédération pour les représenter, pas de revendications à vous adresser, pas de « charges » ni d’impôts à reporter. Ils sont pourtant touchés comme les autres et, plus fragiles encore, ils ont plus de risque que les autres d’être emportés.

Monsieur le Premier ministre, nous lançons cet appel au nom de ces centaines de milliers de femmes et d’hommes qui vivent à l’écart de notre société, que nos associations accompagnent chaque jour pour leur redonner espoir et que nous ne pouvons pas abandonner. Faites vite, ils ont besoin de vous. Comme les autres, plus que les autres. Merci.

* (C) Pétition : Urgence Aubrac !

5.845 signatures sur 7.500 lien pour signer

Emmanuel Macron a déclaré le 14 juillet 2020 vouloir "redévelopper les petites lignes de train", parce qu’elles "permettent de faire des économies et de réduire nos émissions". Malheureusement et malgré cela, la ligne de l’Aubrac ne pourra bientôt plus accueillir de voyageurs si comme prévu le niveau d’investissement reste le même. Mobilisons-nous pour que l’État finance sa modernisation complète et s’engage ainsi à ne pas supprimer les trains, avec l’accord des Régions. Cette ligne est indispensable au dynamisme économique et touristique des territoires et de la France.

La ligne de l’Aubrac (section sud de la ligne Paris – Béziers) permet :

  • d’acheminer chaque semaine des milliers de lycéens et d’étudiants entre leur domicile et leurs lieux de formation,
  • de relier quotidiennement le Massif Central avec la capitale et la Méditerranée,
  • d’offrir une alternative sûre, écologique et économique à la voiture individuelle,
  • d’acheminer des milliers de tonnes de marchandises par le rail pour maintenir l’emploi et attirer de nouvelles entreprises,
  • de faire venir chaque année des milliers de touristes souhaitant partir à la découverte des régions de France d’une façon plus responsable.

Il est impensable d’envisager que la ligne soit fermée d’ici 2021, alors qu’une nouvelle ère s’ouvre, dans laquelle tout le monde s’accorde à dire que le ferroviaire jouera un rôle crucial. Il est temps que la France respecte les engagements pris au moment de la COP 21 et de la Convention citoyenne sur le climat.

* (E) DÉCLARATION DES DROITS DU FLEUVE TAVIGNANU DU 29 JUILLET 2021 !

3.877 signatures lien pour signer

Nous, le collectif Tavignanu Vivu, UMANI et Terre de Lien Corsica - Terra di u Cumunu ;

DÉCLARONS CE QUI SUIT :

Le fleuve Tavignanu est une entité vivante et indivisible de sa source jusqu’à son embouchure, délimitée par son bassin versant, et dispose de la personnalité juridique.

En tant que personne juridique, le fleuve Tavignanu possède les droits fondamentaux suivants :
- le droit d’exister, de vivre et de s’écouler ;
- le droit au respect de ses cycles naturels ;
- le droit de remplir ses fonctions écologiques essentielles ;
- le droit de ne pas être pollué ;
- le droit d’alimenter et d’être alimenté par des aquifères de manière durable ;
- le droit au maintien de sa biodiversité autochtone ;
- le droit à la régénération et à la restauration ;
- le droit d’ester en justice.

Les droits du fleuve Tavignanu pourront être défendus en justice par l’intermédiaire de ses gardiens, agissant comme représentants légaux en son nom.

Les gardiens seront nommés ultérieurement. Ils incluront des représentants des signataires de la présente déclaration, ainsi que de toute collectivité ayant vocation à s’y associer pour défendre les intérêts du fleuve.

Les gardiens pourront réclamer réparation du préjudice subi par le fleuve Tavignanu et recevoir une compensation qui sera utilisée pour le propre bénéfice du fleuve.

Les intérêts du fleuve Tavignanu devront être évalués et pris en compte par les entités publiques et privées pour chaque action ou décision concernant le fleuve Tavignanu.

La mise en œuvre de cette déclaration respectera les activités humaines existantes, pourvu qu’elles ne portent pas atteinte aux droits du fleuve Tavignanu, ainsi que le droit de propriété des riverains.

Les pouvoirs publics devront assurer une évaluation régulière de la santé du fleuve Tavignanu en collaboration avec tous les acteurs concernés, en particulier ses gardiens.

Les pouvoirs publics devront déployer des moyens financiers suffisants pour permettre le respect des droits fondamentaux du fleuve Tavignanu, en particulier le droit à la restauration.

Les pouvoirs publics devront veiller à préserver l’intérêt social et écologique le long du fleuve Tavignanu, et toute nouvelle construction de projet industriel ou toute nouvelle activité qui sera envisagée devra se faire en consultant préalablement les gardiens désignés du fleuve Tavignanu.

Les décisions prises par les pouvoirs publics concernant le fleuve Tavignanu devront être guidées par le principe de précaution.

Les élus locaux sont invités à soutenir et à adopter la présente déclaration en séance et à assurer son effectivité.

Aleria le 29 Juillet 2021

* (C) Pétition : Non au déplacement forcé des Massaï du Ngorongoro

109.376 signatures sur 150.000 lien pour signer

À la Présidente de la Tanzanie et à la Directrice du Centre du Patrimoine Mondial
Madame la Présidente,
Madame la Directrice,la zone de conservation de Ngorongoro (NCA) est un trésor national. Elle a été préservée par les habitants de la région depuis des générations. En raison de sa valeur naturelle et culturelle exceptionnelle, la NCA a été déclarée site du patrimoine mondial de l’UNESCO, respectivement en 1979 et 2010.

Ce statut implique une grande responsabilité pour le gouvernement tanzanien et fait peser de lourdes menaces sur la population locale, principalement les Massaï. Malgré la gestion durable que les pasteurs semi-nomades ont mené pendant des siècles, des restrictions leur ont été imposées qui ont entraîné une pauvreté et une faim généralisées. Alors qu’il est urgent d’agir pour soulager les souffrances des Massaï, les organisations internationales de conservation de la nature et le gouvernement tanzanien vont dans la mauvaise direction.

En 2019, un rapport de mission de suivi du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco, de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) affirmait : « L’administration de la NCA doit de toute urgence mettre en œuvre des politiques rigoureuses pour contrôler la croissance démographique et son impact ultérieur sur la VUE (valeur universelle exceptionnelle) et a appelé le gouvernement tanzanien à « achever l’exercice d’examen du modèle d’usage multiple des terres et à partager les résultats avec le Centre du patrimoine mondial et les organismes consultatifs afin de les conseiller sur le modèle d’usage des terres le plus approprié, y compris en ce qui concerne l’installation des communautés locales dans les aires protégées. »

En réponse, le gouvernement tanzanien a présenté un modèle d’usage multiple des terres (MLUM) et un plan de réinstallation qui prévoit l’expulsion de plus de 80 000 hommes, femmes et enfants ainsi que des nouvelles restrictions qui aggraveront la faim des éleveurs massaï, détruiront leurs moyens de subsistance et accroîtront la pauvreté. Le rapport de l’Oakland Institute intitulé "The Looming Threat of Eviction" décrit en détail la situation.

La complicité du Centre du patrimoine mondial dans l’orientation de ce plan constitue une violation de plusieurs traités des Nations Unies relatifs aux droits de l’homme et va à l’encontre de la constitution même de l’Unesco. Permettre que les droits des indigènes soient violés au nom de la conservation témoigne d’un mépris flagrant pour les injustices historiques infligées aux Massaï, pour les droits internationalement reconnus des peuples autochtones et pour le fait que la protection des droits humains est essentielle à la conservation de la nature.

Nous soutenons en conséquence l’appel des communautés locales de la NCA* et exhortons le gouvernement de Tanzanie et au Centre du patrimoine mondial de l’Unesco à :
- arrêter immédiatement le projet de relocalisation de nombreuses communautés pastorales du Ngorongoro, compte tenu du fait qu’il s’agit de leur terre ancestrale et qu’elles n’ont pas été responsables de dégradation depuis de nombreux siècles.
- annuler définitivement les ordres d’expulsion et de démolition des habitations, des écoles publiques, des centres de santé, des locaux administratifs, des lieux de culte et des postes de police, qui ont simplement été suspendus par l’administration de la NCA.
- prendre des mesures d’urgence, en collaboration avec les communautés pastorales du Ngorongoro, afin d’éviter une catastrophe alimentaire, en levant les restrictions actuelles sur les lieux où le bétail peut paître et avoir accès à l’eau et en autorisant l’agriculture vivrière.
- mettre en place une commission d’enquête sur les injustices, les brutalités et les violations des droits humains qui se poursuivent depuis plus de six décennies.
- former une commission indépendante, composée à parts égales d’expert·e·s en écologie, de militant·e·s des droits de l’homme et de la population locale, chargée d’examiner tous les enjeux et de recommander la meilleure manière de créer un plan qui garantisse à la fois préservation de la nature, de la faune sauvage et des moyens de subsistance des communautés pastorales.

Si le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco ne parvient pas à persuader le gouvernement tanzanien de mettre en œuvre les recommandations susmentionnées, la NCA devrait être retirée de la liste du patrimoine mondial, jusqu’à ce que le gouvernement garantisse le respect des droits des Autochtones.

La survie des Massaï au sein de la NCA est en jeu. Répondre favorablement aux demandes des communautés indigènes serait une première étape vers un futur plan de gestion qui respecte la nature et les droits des peuples autochtones.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, Madame la Directrice, l’expression de notre profond respect.

- - - - -
Destinataires :
Mme Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République unie de Tanzanie

Mme Mechtild Rössler, Présidente du Centre du Patrimoine Mondial de l’Unesco

Copie à :

M. Hamisi Malebo, Secrétaire général de la Commission nationale de la Tanzanie pour l’Unesco

M. Muhammad Juma, Président de l’Unité Afrique du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco

M. Tim Badman, Directeur du Programme du patrimoine mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)

Mme Teresa Patricio, Présidente du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS)

M. Webber Ndoro, directeur général du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM)

.
.
.

.
.
<0,1%

* (C) Pétition : Belgique - Personne ne devrait dormir dehors !"

9.199 signatures sur 10.000 lien pour signer

ACTION TERMINEE
Pétition à l’attention de Sammy Mahdi, Secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration
Monsieur le Secrétaire d’Etat, je vous écris parce que je suis préoccupé·e par la situation inhumaine à laquelle font face les personnes migrantes qui n’arrivent pas à introduire une demande d’asile en Belgique et se voient obligées de dormir dehors. Nous vous demandons de :
* fournir de toute urgence des logements d’urgence afin que plus personne ne doive dormir dans la rue
* garantir que toute personne puisse présenter une demande de protection internationale
* travailler à un système d’accueil plus flexible en mettant l’accent sur les initiatives à petite échelle afin que des crises similaires ne se reproduisent plus jamais.
Je vous remercie, Monsieur le Secrétaire d’Etat, de votre attention. Cordialement,

* (C) Pétition : Interdire les stages non rémunérés

6.997 signatures sur 10.000 lien pour signer

Ces dernières années, les jeunes sont passés à côté d’expériences décisives pour leur avenir. Désormais, alors qu’ils entrent sur le marché du travail, ce dont ils ont besoin, c’est d’être pris au sérieux. Pourtant, des employeurs continuent de les rabaisser en les faisant travailler gratuitement.Cette année, mettons fin aux stages non rémunérés en Europe.

Si tu travailles, tu es rémunéré.
En ce mois de février, le Parlement européen votera sur une résolution pour donner aux jeunes européens les moyens de rebondir, dans le cadre de l’Année européenne de la jeunesse et dans une perspective post-Covid de notre société. Signez notre pétition. Faites savoir aux députés du Parlement européen qu’acquérir de l’expérience professionnelle ne suffit pas et ne peut remplacer une rémunération juste ! Ces temps sont révolus ! Nous devons interdire les stages non rémunérés !

Quel est le problème ?
C’est un fait. De plus en plus, les jeunes sont censés travailler gratuitement afin d’acquérir l’expérience professionnelle requise pour pouvoir prétendre à un premier emploi. Et la normalisation de cette pratique entraîne la dépendance des employeurs à cette forme d’emploi gratuit. Ce faisant, ces jeunes qui travaillent gratuitement sont exploités. En ne recevant aucune rémunération pour leur travail, leur valeur et leurs compétences sont dénigrées.

Les stages non rémunérés sont fondamentalement injustes. Ils empêchent l’égalité des chances dans l’acquisition d’ une expérience professionnelle, quel que soit le secteur. L’insécurité financière induite par cette pratique contraint de nombreux stagiaires soit à trouver un second emploi, soit à accepter de s’endetter, d’autant que le coût du logement est en augmentation constante. Les stagiaires issus d’un milieu plus aisé sont moins exposés à cette situation et profitent donc d’un nouvel avantage sur le marché du travail.

Les jeunes les plus en difficulté, celles et ceux qui ne jouissent pas d’une sécurité financière, d’un soutien parental ou d’un logement bon marché, sont dans l’impossibilité d’accepter des stages non rémunérés, ce qui rend encore plus difficile leurs débuts professionnels. L’éducation peut contribuer à favoriser l’égalité sociale. Mais si la première étape après l’obtention d’un diplôme est un stage non rémunéré, nous perpétuons les inégalités de notre société. La pandémie de COVID a déjà obligé les jeunes à mettre leur vie entre parenthèses. Le moins que l’on puisse faire est de s’assurer que les jeunes entrent dans le marché du travail sans s’alourdir déjà de dettes.

Il est temps de mettre un terme à cette situation. Signez cette pétition pour exiger un cadre juridique interdisant les stages, apprentissages et formations non rémunérés afin de mettre fin aux pratiques d’exploitation des jeunes professionnels.

* (E) Pétition : ENSEMBLE, FAISONS DE L’ÎLE DE GROIX UN HAVRE DE PAIX POUR TOUS LES POLLINISATEURS !

77.571 signatures sur 100.000 lien pour signer

Pétition au Ministre de l’Agriculture et au Ministre de la Transition écologique
Alors que, partout en France, les écotypes locaux d’abeilles à miel (Apis mellifera mellifera) présentes depuis un million d’années sur le territoire, adaptées à la flore et aux conditions locales, et possédant d’extraordinaires capacités d’adaptation aux maladies, sont menacées de disparition par les pratiques plus intensives de l’agriculture et de l’apiculture, sur l’île de Groix des apiculteurs et des scientifiques tentent d’étudier et de préserver ce patrimoine naturel commun irremplaçable. Pourtant, leur travail est chaque jour menacé et pourrait être réduit à néant faute de protection juridique adéquate. Afin de soutenir leurs efforts et faire de Groix un havre de paix pour l’abeille noire locale et tous les insectes pollinisateurs, je vous demande la mise en place :

➔ d’une législation forte, qui encadre fermement toute importation sur l’île d’abeilles et de matériel apicole, et proscrive toute pratique d’élevage intensif, comme l’insémination artificielle des reines, la manipulation génétique ou la sélection artificielle des colonies d’abeilles ;

➔ d’un comité scientifique de naturalistes conseil pour tous les apiculteurs îliens, et garant de la préservation des abeilles locales et de tous les insectes pollinisateurs présents sur l’île ;

➔ de sanctions dissuasives pour ceux qui ne respecteraient pas ces règles, et les moyens pour les autorités locales de les faire appliquer, pour rendre possible et durable la protection des précieux insectes pollinisateurs de Groix et de toute la biodiversité florale et animale qui en dépend.

* (C) Pétition : Manifeste en soutien des associations d’aide aux migrants

3.311 signatures sur 5.000 lien pour signer

Un candidat à la Présidence de la République, qui, à tout propos et surtout hors de propos, se réfère à l’histoire de France, a récemment déclaré que les associations d’aide aux migrants doivent être traitées « comme des ennemis ». Cette diatribe laisse entendre à ceux qui la soutiennent que le mal-être de notre pays, qu’il soit économique, social ou moral, serait la faute exclusive de concitoyens malveillants ou d’étrangers venus corrompre leur culture. Elle est reprise et partagée, aujourd’hui, par les populistes du monde entier.

Ces propos n’ont entraîné aucune réaction, aucune réponse, alors même qu’ils ciblent expressément et de manière particulièrement agressive des membres et sympathisants d’associations d’aide aux migrants qui s’emploient, au quotidien, à faire que celui qui n’a rien, ni même le droit de se déplacer, trouvera toujours des associations qui l’aideront à retrouver un tant soit peu de dignité. Il est essentiel de déclarer, d’abord, que ces propos nous renforcent dans la conviction de la justesse de notre engagement auprès de tous les exilés, qu’ils soient réfugiés, demandeurs d’asile, sans-papier, qui fuient au péril de leur vie une situation insoutenable.

Il faut rappeler, ensuite, que cet engagement nous le devons précisément à l’inspiration des principes et des valeurs que notre pays a promulgués et défendus lors des plus belles pages de son histoire, comme le programme du Conseil National de la Résistance du 15 mars 1944, qui réaffirmait la liberté d’association et le respect de la personne humaine. Ces valeurs de solidarité, nous les portons aujourd’hui pour aider les migrants depuis la frontière Italienne jusqu’aux bourbiers de Calais, dans un pays où malheureusement des mesures et déclarations au plus haut niveau de l’État ont contribué à faire des exilés les boucs émissaires. Ces mêmes exilés qui, après un périple au péril de leur vie, se retrouvent sur le sol de ce pays, la France, dans des situations trop souvent inhumaines, en butte à l’hostilité de l’administration.

Nous, membres et sympathisants des associations d’aide aux migrants, réaffirmons ici que la voix portée par nos associations est un contrepoint légitime et humaniste à cette politique d’exclusion. Et que celles et ceux qui œuvrent à ce que l’autre, l’étranger, le réfugié, le demandeur d’asile, le sans papier, soit considéré comme un être humain, qui a des droits, œuvrent aussi à la survie de ce principe de solidarité qui fait partie de notre patrimoine commun, placé au cœur des valeurs de notre pays.